(siede's #3) if you were drowned at sea, i'd give you my lungs so you could breathe
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9001 POINTS : 690
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2
alma #3 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
« Deux larges Americano, s’il vous plaît. » Et alors qu’il fouille sa poche à la recherche de sa carte bleue, son regard se pose sur les pâtisseries exposées juste à côté de la caisse. « Et puis si vous pouvez en ajouter deux comme ça. » Il a oublié beaucoup de choses, mais il sait encore parfaitement ce que son petit frère ne pourrait refuser sous aucun prétexte. Il n’a aucune idée de ce qu’il est en train de faire. Il est certain qu’il ne pourra pas acheter Lewis avec une pâtisserie et sa commande exacte de café, mais il espère que ce sera au moins un début pour franchir le pas de la porte de son appartement. Il n’a pas fermé l’œil de la nuit Atlas, les mots de son frère se répétant sans cesse dans son esprit, tel un écho qui déstabilise. Il avait une vague notion des tensions qui était sournoisement née entre eux. Il s’était fait à l’idée que Lewis lui reprochait certaine chose sans jamais avoir mis le doigt dessus. Jamais il ne s’était imaginé que son petit frère puisse un jour exprimer autant de doute sur ce qui les a toujours unis. Tu disais ça quand tu te souciais encore de moi. Le reproche résonne dans la moindre de ses pensées, est venu le hanter durant toute la nuit, plus fort encore dès l’instant où il a entendu la porte claquée et son téléphone vibrer sous l’excuse que Lewis avait trouvée sur l’instant. Il n’a même pas voulu le croiser au réveil, choisissant de filer au petit matin, sans la moindre heure de sommeil au compteur et pour une raison qui se voulait plus bidon que tout le reste encore. Il ne lui a pas reproché. Atlas lui a même offert une journée de répit, pour se remettre de sa cuite, pour qu’il puisse dormir. Et, peut-être, également pour que Lewis ne lui serve plus l’excuse d’un client. Un dimanche, ça ne pourra pas prendre. Il a même attendu une heure digne de ce nom, et surtout que le Death Before Decaf ouvre. Il a assez attendu en réalité. Il a besoin de parler à son frère, de comprendre d’où venaient les reproches et la douleur qu’il avait devinées derrière ses paroles, qu’importe à quel point l’alcool avait servi à lui délier la langue. Il refuse de laisser Lewis penser qu’il n’a plus aucune importance dans sa vie, qu’il ne compte plus tant que cela. Il n’a pas mérité l’award du frère de l’année, c’est certain, mais jamais il n’arrêtera de se soucier du sort de sa fratrie.
Armé de ses deux cafés et de son sachet rempli de muffins, il frappe doucement à la porte de Lewis. Il ne se souvient même plus de la dernière fois où il a mis les pieds ici. Est-ce qu’il était déjà venu même ? Ils ont tellement l’habitude de se retrouver dans la maison de leur enfance, et pourtant… Atlas devrait connaître l’intérieur de cet appartement, il devrait même avoir aidé Lewis à emménager. Pas vrai ? Une fois de plus, il maudit la perte de ses souvenirs. Ce ne devrait pourtant pas être si difficile, il devrait savoir, instinctivement, sans même avoir à se poser la question. Soupirant légèrement pour se faire évaporer la frustration, il frappe à nouveau sur le panneau de bois. De l’autre côté, il entend quelques pas et une hésitation, il pourrait presque la deviner. Depuis quand exactement est-ce que Lewis redoute tant d’être en sa présence ? Il doit savoir que c’est lui, Atlas l’a prévenu. Il est tôt, certes, mais il avait juré de ne pas laisser cette conversation ce gangréné. Ils ont des choses à se dire. Ce ne sera pas agréable pour tout le monde, le ton risque de monter, mais il se doit de faire face à tout ce que Lewis semble garder pour lui depuis si longtemps.
Finalement, la porte s’ouvre pour laisser apparaître un Lewis à la tignasse en pagaille, vêtu d’un vieux jogging et d’un tee-shirt d’une équipe de rugby qu’Atlas est persuadé de lui avoir offert il y’a des années de cela. « Livraison de café. » Il lui adresse un léger sourire, tendant entre eux, les victuailles qu’il a récupérées sur le chemin. Il hésite une seconde avant de suivre Lewis dans son appartement. Il n’est pas difficile de sentir la tension qui perdure et la manière dont son frère s’efforce de ne surtout pas croiser son regard. « C’est les deux mêmes. » Qu’il indique en le voyant hésiter sur les gobelets. « Americano. » Comme s’il avait désespérément besoin de lui rappeler qu’il n’avait pas tout oublié, qu’il se souvenait encore des détails qui ont malgré tout de l’importance. Et si pendant un instant, il offre à Lewis le loisir de se délecter de sa première gorgée de café, il ne peut laisser le silence subsister bien plus longtemps. Quelque part, dans ce jour de battement, Atlas a accumulé bien des choses qu’il aimerait dire à Lewis, mais une seule semble réellement importante à ses yeux. « Je veux pas que tu crois que je me soucie plus de toi. » De tout ce que Lewis avait pu balancer l’autre soir, c’est le point qui est véritablement venu le blesser, celui qui l’a poussé à tout remettre en question et l’unique raison qui l’a amené à se présenter chez lui de manière aussi matinale. « Tu seras toujours mon petit frère et… Toi et les autres, vous aurez toujours la même importance à mes yeux, qu’importe ce qui peut parfois se passer entre nous. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
:
Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : #117 west end POSTS : 1135 POINTS : 340
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #7#8 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
if you were drowned at sea, i'd give you my lungs so you could breathe @Atlas Siede
west end (logements)
La gueule de bois n’avait jamais duré aussi longtemps. Celle-ci avait été particulièrement salée et elle s’était prolongée sous l’effet des flashback de la veille, la culpabilité et les remords s’ajoutant à l’équation avec une violence qui agissait sur sa migraine. Allongé dans son lit, il fixait le plafond, seule chose qu’il était encore capable de faire sans avoir la nausée ou l’envie de se frapper la tête contre le mur tant elle était douloureuse. S’il regrettait ses actions de la veille, ingurgiter assez d’alcool pour le mettre dans cet état n’arrivait pas en tête de la liste, pas quand elle était en compétition avec la façon dont il avait confié toutes ses craintes à Atlas de la manière la moins délicate possible. Plutôt que faire amende honorable, Lewis avait utilisé la journée du samedi pour mentir à son frère et prétexter devoir rendre un rapport à un client alors qu’il n’était évidemment pas en état de le faire. Ni physiquement, ni mentalement. Mais entre une confrontation avec son frère qui serait difficile à gérer et un mensonge, il avait tranché rapidement, et avait passé la journée à s’abrutir de jeux vidéos pour ne plus penser.
Encore aujourd’hui, Lewis aurait voulu rester là, toute la journée et plus encore, si cela lui permettait d’ignorer son frère, qu’il savait être la personne à l’origine des vibrations incessantes de son téléphone, encore quelques temps. Il n’était pas en mesure de lui faire face et d’assumer ses actes, se retrouvant à apprécier ce rôle de lâche qui n’avait pourtant jamais été le sien. C’était la raison qui l’avait amené à quitter l’appartement de son frère après avoir dormi une heure ou deux seulement. Il avait fui, et l’addition de toutes ses actions venaient peser extrêmement lourd dans la balance et le clouer au lit depuis bien trop longtemps. Le premier jour était nécéssaire, celui-ci n’était qu’une façon de se complaire dans une position qui ne lui allait pourtant pas du tout. Se faisant violence, il avait finalement accepté de se laisser aveugler par la lumière de l’écran de son téléphone et de tenter de dissuader son frère de venir avant de confirmer le rendez-vous. Il n’avait pas pris le temps de se préparer pour donner le change, avait même laissé l’hésitation l’envahir une fois son frère derrière la porte, comme s’il s’autoriserait l’ultime affront de ne pas lui ouvrir. « Livraison de café. » Difficile de dire si la tension venait de lui ou de son frère, mais même si Atlas ne semblait pas tout à fait à son aise, il acceptait volontiers d’accepter cette responsabilité là. « C’est les deux mêmes. » Lewis avait levé le menton avant d’enlever le couvercle d’un des gobelet pour le porter à ses lèvres, ignorant la possible brûlure qui l’attendait parce qu’il ne souhaitait qu’une chose et c’était de détourner l’attention, de disparaître dans sa boisson. « Americano. » Il l’avait deviné, tout comme il avait deviné qu’Atlas ne disait pas ça à la légère et qu’il cherchait déjà à compenser des lacunes que Lewis lui avait soulignées la veille sans réellement le penser. « Je veux pas que tu crois que je me soucie plus de toi. » Il les avait anticipés, mais les mots de son frère lui avait tout de même noué l’estomac et les gorgées de café étaient bûes à une vitesse folle parce qu’elles étaient sa seule échappatoire. « Tu seras toujours mon petit frère et… Toi et les autres, vous aurez toujours la même importance à mes yeux, qu’importe ce qui peut parfois se passer entre nous. » Il avait laissé le silence s’installer, avait posé son café et laissé s’échapper un long soupir - qu’il le veuille ou non, l’heure des explications avait sonné. « Arrête, ça sert à rien, j’ai dit qu’un ramassis de conneries l’autre soir et je me souviens pas de la moitié. » Il ne savait plus ce qui était devenu tabou ou non mais en croissant enfin le regard de son frère, il avait réalisé sa maladresse, celle qui était en train de le définir et de le rendre fou. « Excuse-moi. » Son pouce et son index étaient venus exercer une pression sur l’arête de son nez alors qu’il essayait de reprendre ses esprits, le cerveau embué après avoir passés deux jours consécutifs enfermé à fixer des écrans pour anesthésier ses pensées. « T’as pas à te justifier, toi. » Lui, par contre, savait qu’une seule et unique phrase ouvrait la voie à tout un tas de pensées enfouis devenues plus explicites aux yeux de son frère et qui l’obligeait à le faire. « Moi par contre je sais pas si je commence par m’excuser de l’état dans lequel tu m’as trouvé ou des vacheries que j’ai pu te dire. J’aurais jamais dit ça si j’étais pas torché. Ou du moins, pas comme ça. » Il n’était pas nécéssaire de prétendre qu’une part de vraie ne se cachait pas dans les propos qu’il avait déversé de manière bancale. Atlas n’était pas dupe et assez fort pour l’entendre, malgré la capacité de Lewis à voir le soldat comme la moitié de lui-même. Il avait perdu certaines capacités, pas celles qui faisaient d’eux des frères, et le regard presque suppliant d’Atlas finissait de l’en convaincre. « J’pense que… » Soupir. Il n’était pas prêt à faire le grand saut, mais il était acculé. « J’pense que j’arrive plus à supporter que tu me dises que tout va bien quand c’est absolument pas le cas au lieu de me laisser t’aider parce que j’suis plus un gosse et que m’ignorer pour sauver les apparences ça finit par avoir un impact. » Il avait parlé vite, comme cette personne désireuse de se soustraire au plus vite de la conversation qu’il était présentement mais il espérait que le message était clair.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9001 POINTS : 690
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2
alma #3 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
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Sur le chemin, il s’est juré de ne pas aller trop vite, de ne pas acculer Lewis avec ce qui pourrait ressembler à des reproches. Ce n’est pas son intention, ce n’est pas ce qu’il espère voir émerger de cette conversation qui se profile pour eux. Lewis était venu ouvrir la boîte de Pandore, laissant s’échapper une rancœur qu’il paraissait porter depuis bien trop longtemps pour qu’elle reste encore silencieuse dans la pénombre. C’est une écharde qui vient empoissonner leurs relations depuis des mois et, même si rien de tout cela ne sera une partie de plaisir, Atlas a conscience qu’il est temps pour lui de faire un pas vers son petit frère. Il a encaissé sans un mot Lewis, il a pris les coups, les refus et les absences sans même broncher. Jusqu’à ce que l’alcool agisse tel un véritable sérum de vérité. Il avait failli dans son rôle d’aîné, il le savait, mais le fait que son frère émette la possibilité qu’il ne se souciait même plus de lui était venu enfoncer le couteau dans la plaie. Atlas pouvait tout entendre, il était même prêt à recevoir les reproches acides de Lewis, mais jamais il ne pourra le laisser penser une telle chose. Il a failli, il le sait parfaitement, mais cela n’est jamais venu altérer l’affection qu’il porte à sa fratrie. Ils seront toujours sa priorité dans la vie, quoiqu’il arrive. Et peut-être qu’il a été particulièrement mauvais à transmettre le message ces derniers temps, mais il n’est jamais trop tard pour remettre les choses en place. C’est ce qu’il espère en tout cas, avec ses cafés en premier signe de pardon et son anxiété écrite un peu partout sur ses traits.
Il ne faut pas être devin pour comprendre que Lewis préférerait encore s’allonger sur le bitume pour se faire rouler dessus par un camion plutôt que de s’aventurer vers ce genre de conversation, mais il est temps d’arracher le pansement d’un coup sec. Atlas n’a jamais été le plus doué pour les prémices et, quitte à dire les choses, il veut d’abord appuyer sur ce point qui ne cesse de le travailler depuis la veille. Autant se jeter dans le vide immédiatement. « Arrête, ça sert à rien, j’ai dit qu’un ramassis de conneries l’autre soir et je me souviens pas de la moitié. » Il pourrait laisser glisser ainsi, lui accorder le bénéfice du doute, trouver l’excuse sur une dose d’alcool trop importante pour que les mots aient une quelconque importance, mais il ne veut pas jouer à l’autruche. « Qu’importe si tu t’en souviens ou pas. » Pour ne pas paraître dur, pour ne pas lui donner l’impression d’un quelconque jugement, Atlas ajoute un léger sourire à ses paroles. « Je me soucierai toujours de toi et tu ne seras jamais un fardeau. » Ces mots-là, il les prononce en plongeant son regard dans celui de son petit frère. Lewis ne doit jamais douter de cela, qu’importe les tensions qui sont venues teinter leur relation. « Excuse-moi. » Il voit à quel point Lewis semble encore fatigué, il imagine que ce n’est pas réellement le bon moment, mais refuse de laisser la situation se gangrener plus longtemps. « T’as pas à te justifier, toi. » En réalité, Lewis n’a pas à se justifier également. Il s’était simplement contenté de parler avec son cœur, faisant fi de la bienséance. Ce n’est pas Atlas qui allait lui en vouloir. Visiblement, il avait eu besoin que son petit frère lui assène une claque, verbale, pour se réveiller pleinement. « Moi par contre, je sais pas si je commence par m’excuser de l’état dans lequel tu m’as trouvé ou des vacheries que j’ai pu te dire. J’aurais jamais dit ça si j’étais pas torché. Ou du moins, pas comme ça. » Il hausse des épaules, pas vraiment choqué d’avoir vu son frère bourré. Ce n’est pas la première fois non plus, il avait vu pire, mais jamais Lewis n’avait été aussi franc avec lui. « T’as pas vomi dans ma voiture cette fois, je prends ça comme une victoire. » Il plaisante, même si cela ne se prête pas réellement au moment. Juste pour rappeler à Lewis que rien n’est grave, que rien ne viendra les séparer pour toujours. « T’avais besoin de le dire et j’avais besoin de l’entendre, on s’en fiche de la manière dont ça a été fait. » Atlas était venu le chercher, il ne lui a pas voulu sur le moment et il ne lui en veut toujours pas, bien au contraire.
Et s’il voit son frère retenir son souffle, il ne le force pas. Il attend, toujours dans l’entrée, que Lewis dise de manière plus claire ce qu’il semble lui reprocher depuis si longtemps. « J’pense que j’arrive plus à supporter que tu me dises que tout va bien quand c’est absolument pas le cas, au lieu de me laisser t’aider, parce que j’suis plus un gosse et que m’ignorer pour sauver les apparences ça finit par avoir un impact. » Et c’est bien là que le bat blesse. Jamais Atlas ne s’était arrêté une seconde pour considérer le fait que son silence pouvait avoir un tel impact sur ses reproches. Enfermer dans sa souffrance, il n’a pas vu le prisme dans son entièreté, et une fois encore, l’honnêteté de son cadet le laisse un instant sans voix. Relevant les yeux vers son frère, Atlas désigne la table du salon qui se trouve derrière lui. « On s’assoit ? » Un autre sourire glisser en signe d’apaisement et le temps de traverser la pièce pour mieux se retrouver face à face. À ses yeux, c’est un autre signe de faiblesse accordé, la preuve qu’une position stationnaire n’est plus dans ses cordes, mais quelque chose que Lewis ne verra que comme un détail. « Je suis désolé Lewis. » C’est bien la première chose qui lui vient à l’esprit. Ce n’est pas assez, cela ne justifiera jamais les ressentis de son frère, mais c’est un début. « Je sais que ce que je vais dire n’aura rien de rassurant, mais… Je raconte la même chose à tout le monde, que je vais bien, que je me débrouille. C’est juste… » Il hésite un instant, conscient que dans l’esprit de son frère tout se verra aggraver. « C’est plus facile pour moi. » Plus facile de prétendre que rien n’a changé, qu’il est encore capable, que personne ne voit aussi aisément ses faiblesses. « Je sais que tu m’as demandé de pas me justifier, mais je crois qu’il est temps que l’on parle de tout ça. » Et ce n’est pas un exercice facile, ce n’est pas quelque chose qu’il fait avec gaieté de cœur, mais il est temps. Il doit enlever ces idées noires de la tête de son frère, et il doit surtout redevenir ce grand frère qu’il n’a plus été depuis l’accident. « Je veux pas que tu culpabilises avec ce que je vais dire. » Mais Lewis lui a demandé de s’expliquer et il le fera pour lui, même s’ils doivent passer des heures à en parler. « Je sais que tu as été là à l’hôpital même quand tout le monde a décidé de te continuer à te traiter comme le bébé de la famille, je sais que ça avait son importance pour toi. » Il voulait être présent, il voulait s’inquiéter comme tout le monde sans qu’on le considère comme un enfant de cinq ans. « Je sais pas… Quand je me suis réveillé là-bas, tout avait changé, mais toi, tu me regardais encore comme si j’étais toujours ton héros. » C’est ce qu’il disait quand il était petit Lewis, que son frère était son héros, et c’est quelque chose qu’Atlas a secrètement toujours aimé entendre. « Je voulais pas que ça change, tu comprends ? Je voulais pas que toi aussi tu commences à réaliser que j’étais plus le même. » Est-ce que cela justifie tout ? Probablement que non, mais c’est le début d’une réflexion qu’Atlas aurait dû avoir il y’a bien longtemps. « J’ai jamais eu l’intention de te faire du mal en m’éloignant, je voulais juste rester le même pour toi, et c’est pas quelque chose dont je suis capable aujourd’hui. »
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Lewis Siede
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Peut-être s’était-il toujours tenu à carreaux parce qu’il était conscient que chacun de ses actes pouvait avoir des conséquences. Il ne songeait à aucun exemple, faisait juste preuve d’un bon sens et d’une éducation millimétrée. La bonne nouvelle était qu’Atlas avait reçu la même, et que c’était la seule chose qui parviendrait à les faire se comprendre. En attendant, Lewis s’était laissé aller au-delà des limites qu’il s’était lui-même fixées et l’adage s’était vérifié, les conséquences lui revenant en pleine figure. Il n’était pas assez naïf pour penser pouvoir les éviter éternellement mais s’était tout de même laissé surprendre par la réactivité d’Atlas. Après tout, ils étaient les même, fuyant les conversations dès qu’elles devenaient un peu trop intenses, et le voir initier les choses montrait déjà l’ampleur de sa culpabilité. Ce n’était pourtant pas ce que souhaitait Lewis, qui était resté au milieu de son salon sans réellement savoir comment réagir, alors il s’était excusé. « Qu’importe si tu t’en souviens ou pas. » Avait-il découvert qu’il avait tenté de se sortir de cette mauvaise passe par un mensonge ? Il ne se souvenait certes pas de toute la soirée, mais ces propos qu’il avait tenus avait eu l’effet d’un électrochoc l’obligeant à reprendre ses esprits. Pire, ils résonnaient dans son esprit depuis, Lewis regrettant d’avoir été si direct. « Je me soucierai toujours de toi et tu ne seras jamais un fardeau. » « Je sais. » Ce n’était pas totalement vrai mais que pouvait-il dire d’autre alors qu’ils étaient deux à ne pas comprendre comment mettre des mots sur ce qu’ils ressentaient. Atlas devait en être conscient et puisqu’il avait entrepris la démarche de sonner à sa porte, il menait également la danse, rendant le moment moins difficile. « T’as pas vomi dans ma voiture cette fois, je prends ça comme une victoire. » Il avait secoué la tête en riant, ravi de trouver une brèche où s'engouffrer un instant pour relâcher la pression qui le tiraillait. « T’avais besoin de le dire et j’avais besoin de l’entendre, on s’en fiche de la manière dont ça a été fait. » Ses mots le rassuraient un peu, lui qui s’était torturé l’esprit avec la façon dont les mots lui étaient venus et qui pensait qu’Atlas restait impassible devant chaque chose qui lui était dite.
Lewis restait étrangement silencieux, encore peu sûr de ce qu’était venu chercher Atlas. Etrangement, il aurait été moins déstabilisé si celui-ci était venu lui faire la morale quant à son état du soir précédent qu’en faisant face à son sourire rassurant. « On s’assoit ? » Lewis avait secoué la tête avant d’entamer le mouvement comme pour signifier que bien sûr ils pouvaient s’asseoir, il n’avait simplement pas pris la peine de le proposer tant la discussion avait été très vite enclenchée. C’était tout à fait eux, sauter sur l’occasion en sachant pertinemment que celle-ci pourrait ne jamais plus se présenter à eux. « Je suis désolé Lewis. » Il n’avait jamais été aussi sincère. C’était une certitude qu’il avait su lire dans le regard d’un grand frère qu’il s’autorisait enfin à fixer sans baisser les yeux, par crainte ou par pudeur. « Je sais que ce que je vais dire n’aura rien de rassurant, mais… Je raconte la même chose à tout le monde, que je vais bien, que je me débrouille. C’est juste… » En attendant la suite de sa réponse, il avait pensé au fait qu’il savait déjà tout cela. Il avait parlé à son frère et ses sœurs, à Gayle, à Lola, et tous se rejoignaient sur les mensonges qu’Atlas n’avait de cesse de répéter. S’il pensait qu’ils lui servaient à taire leurs inquiétudes, tout le contraire s’opérait. « C’est plus facile pour moi. » Pas pour nous, s’était-il retenu de dire parce qu’il n’avait aucune envie de laisser Atlas penser qu’il était égoïste. Il était logique qu’il pense à lui en premier, mais il s’entêtait à ne faire plus que ça et c’était tout le fond du problème. « Je sais que tu m’as demandé de pas me justifier, mais je crois qu’il est temps que l’on parle de tout ça. » Il aurait voulu lui dire qu’ils s’aventuraient sur un terrain sur lequel aucun d’entre eux n’était à l’aise, que mieux valait tirer un trait sur tout ça et passer à autre chose. Pourtant, quelque chose dans le regard de son frère lui indiquait qu’il avait peut-être encore plus besoin de cette discussion que lui. « Je veux pas que tu culpabilises avec ce que je vais dire. » Il buvait son café avec un certain détachement qui n’était pas réellement le sien, et lui avait indiqué d’un geste de la main qu’il pouvait poursuivre. « T’as pas besoin de me ménager, Attie, si t’es venu pour me parler, fais le. » avait-il lancé en s’autorisant un sourire, énième indice qui, associé au surnom qu’il avait utilisé et au ton de sa voix, prouvait qu’il s’agissait d’un encouragement et pas d’un reproche. « Je sais que tu as été là à l’hôpital même quand tout le monde a décidé de te continuer à te traiter comme le bébé de la famille, je sais que ça avait son importance pour toi. » « C’est évident, que ça en avait. J’aurais pas pu me regarder dans une glace si tu t’étais réveillé seul dans ta chambre en pensant qu’on avait tiré un trait sur toi. » Qu’ils l’avaient laissé pour mort, l’abandonnant en même temps que l’espoir de le voir se réveiller. Ils y avaient tous songé, s’étaient tous préparés à le voir quitter ce monde parce que les médecins leur avait conseillé de le faire, mais c’était une des pires époques de la vie de Lewis maintenant révolue. Alors voir la relation avec son frère pâtir de ce que certains considéraient comme un miracle le tuait chaque jour un peu plus. « Je sais pas… Quand je me suis réveillé là-bas, tout avait changé, mais toi, tu me regardais encore comme si j’étais toujours ton héros. » Propulsé à l’aube de ses six ans tout au plus, Lewis était quelque peu désarçonné, mais il laissait son frère mener la danse et proposer sa version des faits. C’était l’une des rares fois qu’il le voyait parler ainsi, à coeur ouvert, et le moment devenu bien trop solennel pour lui avait quelque chose d’émouvant. C’était fort, probablement parce qu’ils osaient enfin faire l’impossible pour se retrouver. « Je voulais pas que ça change, tu comprends ? Je voulais pas que toi aussi tu commences à réaliser que j’étais plus le même. » Il n’avait jamais vu le problème sous cet angle, et s’il ne savait pas comment la discussion se terminerait, il savait que ce grand pas en avant les aiderait forcément. « J’ai jamais eu l’intention de te faire du mal en m’éloignant, je voulais juste rester le même pour toi, et c’est pas quelque chose dont je suis capable aujourd’hui. » « T’aurais dû me le dire ça, j’aurais compris. » Il avait enfin réussi à ouvrir la bouche, s’assurant de le faire après qu’Atlas ait fini de se livrer complètement. C’était maintenant à lui de trouver les mots, et puisqu’il avait peur que Lewis ne voit plus un héros en lui, il s’était appliqué à l’imiter dans l’effort, prouvant qu'il le verrait toujours comme un modèle à suivre. « T’es bien placé pour savoir que les héros que j’admire depuis que je suis gamin ont tous des faiblesses. Et toi t’en es pas un, t’es mon grand frère, c’est encore plus fort. » Lewis parlait mais baissait les yeux, se sentant incroyablement mal à l’aise de tenir de tels propos face au principal intéressé. Alors, le naturel revenant au galop, il s’était pincé l’arête du nez avant d’ajouter. « Je te jure, tu me fais parler comme un crétin dans un téléfilm de Noël. » Il avait ri, rien qu’un instant, avant de reprendre, ne voulant pas se soustraire à une conversation difficile quand son frère faisait enfin l’effort de s’y plier. « C’est pas ton accident, ta jambe ou la façon dont tu gères tout ça qui me fera changer d’avis sur toi, on a le même sang Atlas, je suis pas programmé pour te juger. » Il lui avait jeté un coup d’oeil, lui accordant à son tour un sourire rassurant. Hésitant un instant, il avait repris. « C’est frustrant, que tu veuilles plus qu’on soit présents pour toi, parce qu’on l’a été que tu le veuilles ou non à un moment. » Quitte à ouvrir les confidences, autant que celles-ci soient profondes et que les vannes soient entièrement vidées une fois le mauvais moment passé. Lewis englobait plusieurs personnes avec ces mots et Atlas n’aurait pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir de qui il s’agissait. L’important était qu’il comprenne qu’ils étaient nombreux à l’avoir vu au plus bas et que son numéro de héros solitaire ne pouvait plus prendre sans les heurter. « Et c’est difficile quand tu me donnes l’impression de te harceler quand je demande juste à passer du temps avec toi et à jouer un rôle dans ton rétablissement. Je sais que c’est pas facile, Attie, j’ose pas imaginer ce que tu traverses, vraiment. Je t’en veux pas, tu gères ça à ta façon mais je veux être là pour toi. Parce que les héros dans les comics après avoir sauvé le monde, ils ont toujours besoin d’un acolyte pour les tirer vers le haut. » Le parallèle avec un monde imaginaire dans lequel ils étaient plus à l’aise l’aiderait sûrement à comprendre - il ne s’en sortirait pas seul.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9001 POINTS : 690
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2
alma #3 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Il y a encore quelques mois de cela, quelques semaines même, ils auraient pu passer près d’une heure assis l’un en face de l’autre, à s’observer en chien de faïence. La communication n’a jamais été leur point fort, encore plus lorsqu’il s’agit de se plonger dans des sujets aussi personnels et invoquant des sentiments aussi profonds. Il est vrai qu’ils n’ont pas réellement été élevés ainsi, leur mère ayant toujours mis un point d’honneur à rappeler à ses enfants qu’ils pouvaient tout se dire et que, dans la vie, ils devaient particulièrement pouvoir compter les uns sur les autres. C’est le cas en réalité, cela l’a toujours été durant des années. Seul Atlas avait délibérément décidé de se retirer du lien, prenant un pas de côté, laissant sa fratrie l’observer de loin, sans être véritablement capable de leur exprimer ses besoins. Et tout se répercute désormais, alors qu’il a pris du recul, qu’il a entendu ce qu’on avait à lui reprocher et qu’il cherche à entamer un chemin bien différent. Cela passe par l’importance d’échanger avec son cadet. « T’as pas besoin de me ménager, Attie, si t’es venu pour me parler, fais-le. » En douceur, dans un sourire en coin, Lewis tient à lui rappeler que cela fait bien longtemps qu’il n’est plus un enfant et que tout le monde devrait s’en souvenir désormais. Et il l’avait prouvé sans cesse lorsque son aîné s’était retrouvé à l’hôpital. Atlas n’en possède aucun souvenir, mais leur mère s’est récemment chargée de lui rappeler que Lewis avait été celui présent à son chevet chaque jour de son coma, sans la moindre exception. « C’est évident, que ça en avait. J’aurais pas pu me regarder dans une glace si tu t’étais réveillé seul dans ta chambre en pensant qu’on avait tiré un trait sur toi. » À son tour d’adressa un maigre sourire à son frère. Il n’aurait jamais pensé cela. Ce n’est pas ainsi que la famille fonctionne. Ils ont toujours su répondre présent les uns pour les autres, il est bien le seul à commencer à refuser leurs mains tendues. « Même si je m’étais réveillé seul, je vous en aurais jamais voulu. » Pas après trois semaines à imaginer le pire. Il aurait compris qu’ils aient tous eu besoin de respirer, de retrouver un semblant de vie normale, de continuer à avancer en espérant que cela lui donnera envie de les retrouver plus vite. « Je suis désolé. » Qu’il murmure en baissant le regard. « De vous avoir imposé une telle épreuve. » Celle de l’attente interminable, des doutes et sans aucun doute, des pleurs. Beaucoup tiendront à lui rappeler qu’il s’agissait d’un accident, qu’il avait tout fait pour redresser la barre, mais que le vent avait été bien plus fort que ses années d’entraînement. Il sait parfaitement qu’il ne devrait pas ressentir cette culpabilité, mais il s’agit d’un sentiment qui ne cesse de lui peser sur les épaules.
Et dans sa culpabilité, il a souhaité conserver des bribes de souvenirs, des illusions du passé qui faisaient de lui un homme fort dans le regard de son petit frère. La pensée est aussi égoïste que puérile, il en a parfaitement conscience désormais, mais il l’avoue enfin au principal intéressé. Atlas avait besoin de conserver une personne qui ne le voyait pas comme un homme affaibli que l’on devait cajoler en douceur. « T’aurais dû me le dire ça, j’aurais compris. » Il en doute, mais préfère ne pas l’exprimer ainsi. Lewis le comprend désormais, avec le temps, parce qu’ils ont déjà pris le temps de se dire certaines choses. Il n’est pas certain que la discussion aurait été aussi aisée quelques mois auparavant. « T’es bien placé pour savoir que les héros que j’admire depuis que je suis gamin ont tous des faiblesses. Et toi t’en es pas un, t’es mon grand frère, c’est encore plus fort. » Son grand frère qui n’a plus su prendre son rôle. Un grand frère absent, distant et presque cruel avec lui. Il le réalise enfin, se prenant la réalité telle une claque en pleine figure. Lewis avait eu besoin de lui, attendant des réponses qui ne venaient pas, se transformant en des silences devenus de plus en plus assourdissants. « Je te jure, tu me fais parler comme un crétin dans un téléfilm de Noël. » Ils rient à deux, levant les yeux au ciel comme deux hommes virils à qui l’on impose un peu trop de sentiments. Ce n’est pas dans leur habitude, mais Atlas se sent ému, au point de sentir ses prunelles s’humidifier sans qu’il n’en ait le moindre contrôle. « C’est pas ton accident, ta jambe ou la façon dont tu gères tout ça qui me fera changer d’avis sur toi, on a le même sang Atlas, je suis pas programmé pour te juger. » Pourtant, il restait terrorisé par cette possibilité. Que Lewis le voit différemment, au point de ne plus s’adresser à lui de la même manière. Mais n’est-ce pas ses actions qui les ont amenés à marcher sur des œufs ? « C’est frustrant, que tu veuilles plus qu’on soit présents pour toi, parce qu’on l’a été, que tu le veuilles ou non, à un moment. » Ils ont tous été là pour lui, ils ont tous pris le temps de lui raconter ce dont il ne se souvenait plus et peut-être que les informations s’étaient un peu trop accumulées, qu’il s’était perdu dans sa propre tête, au point de ne plus voir ce qui l’entourait. « J’ai fait beaucoup d’erreurs, j’en ai conscience désormais. » Il se réveillait un peu tard, certes, mais il espérait encore trouver le moyen de rectifier le tir. Notamment auprès de Lewis, qu’il a trop laissé sur le bord de la route.
« Et c’est difficile quand tu me donnes l’impression de te harceler quand je demande juste à passer du temps avec toi et à jouer un rôle dans ton rétablissement. Je sais que c’est pas facile, Attie, j’ose pas imaginer ce que tu traverses, vraiment. Je t’en veux pas, tu gères ça à ta façon, mais je veux être là pour toi. Parce que les héros dans les comics, après avoir sauvé le monde, ils ont toujours besoin d’un acolyte pour les tirer vers le haut. » La référence lui arrache un sourire. Il cache ses émotions derrière son gobelet en carton, avalant une gorgée de café avant d’inspirer longuement. Lewis a raison. Il l’entend désormais. Se cacher éternellement ne l’aidera pas à aller de l’avant, mais accepter que son frère l’accompagne dans son rétablissement sous-entend forcément que chaque jour ne sera pas tout rose. « Tu veux être le Robin de mon Batman ? » Il plaisante, ça ils savent parfaitement le faire tous les deux. Mais la référence n’est pas anodine. Ils ont dix ans d’écart et pendant longtemps Atlas n’avait pas spécialement envie de se faire coller par son petit frère qu’il considérait comme un bébé. Les seuls moments où ils arrivaient à s’entendre sans que cela ne tourne en dispute, c’est bien lorsque leurs parents les autorisaient à regarder des épisodes de Batman à la télévision. « Y’a des jours où je suis vraiment pas sympa. » Il en a conscience désormais, que sa santé physique joue sur sa santé mentale. « Je veux pas que l’on se brouille pour de bon. » Il existait bien plus de jours sans que de jours avec désormais. Il essaye de s’en accommoder, d’accorder sa vie en fonction, mais il n’a pas encore trouvé toutes les clés pour s’en sortir sans que cela vienne faire pâtir ses relations avec autrui. Mais il voit ce que Lewis lui demande, il l’entend pleinement, et il se doit de laisser sa chance à son petit frère. À lui plus qu’à n’importe qui d’autre « Je suis censé reprendre le sport, mais de manière douce. » Il emploie des guillemets, imitant faiblement la voix nasillarde de son médecin. Il n’ose pas réellement croiser le regard de Lewis quand il finit par demander faiblement. « Tu… Tu voudrais m’aider avec ça ? »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : #117 west end POSTS : 1135 POINTS : 340
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #7#8 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
if you were drowned at sea, i'd give you my lungs so you could breathe @Atlas Siede
La fierté des Siede n’existait que dans leur incapacité à exprimer correctement le fond de leur pensée et leurs sentiments. Devant une telle pudeur, certains les jugeaient à tort comme distants et froids et voilà qu’ils devenaient les victimes de leur propre caractère. Il s’agissait d’une relation indéfectible entre deux frères qui savaient pertinemment qu’ils étaient capables de tout l’un pour l’autre mais qui ne savaient simplement pas comment l’exprimer. Atlas avait été rattrapé par son syndrôme du sauveur, l’impulsion pour faire le premier pas comme aurait du le faire le grand frère depuis longtemps lui ayant été donnée par l’ultime erreur de son cadet. Il se tenait là, plein de bonne volonté, et Lewis aurait voulu que les choses soient plus simples. « Même si je m’étais réveillé seul, je vous en aurais jamais voulu. » Il s’en doutait mais il s’était retenu de souligner qu’il se focalisait sur son propre ressenti. Lui ne l’aurait pas pensé mais Lewis aurait imaginé que c’était le cas et n’aurait jamais su se pardonner d’avoir été absent durant ce moment clé. Pour son frère mais également pour lui-même : c’était un moment qu’il s’était mis à ne plus espérer, Ruben l’ayant préparé au pire comme l’exigeait sa profession. Atlas n’était pas présent pour comprendre l’intensité des émotions qu’il avait ressenti et pourtant, il aurait dû être capable de se mettre dans la position de Lewis. Comment aurait-il réagi, lui, si son petit frère s’était retrouvé à sa place ? Inconscient, entre la vie et la mort ? « Je suis désolé. De vous avoir imposé une telle épreuve. » « Tu peux pas penser dans ce sens là. Tu nous as rien imposé, ça nous est tombé sur la gueule à tous sans qu’on puisse rien y faire. Enlève toi ça de la tête, personne t’en veut, au contraire, on veut pouvoir profiter de la chance qu’on a eu de t’avoir retrouvé. » Son ressenti était brut, proposé sans détour, quitte à les détourner de la séquence émotion dans laquelle ils avaient été plongés. Lewis ne pouvait pas le laisser se tenir fautif, il n’en pouvait plus de les voir s’excuser pour tout et pour rien sans jamais réellement clôturer le problème.
Sa plus grande erreur, celle pour laquelle il attendait des actions plus que des excuses, avait été de les laisser sur le banc de touche. C’était ce qu’il avait tenté de lui expliquer, si Atlas ne leur avait rien imposé, ils s’étaient tous retrouvés happés par un événement qui les avait touchés d’une manière différente. Les séquelles persisteraient, et ils ne pouvaient pas se soustraire au lien familial sans se faire plus de mal que de bien. Il lui avait suffi de juste un peu de courage pour prononcer les premiers mots et le reste était venu tout seul, son monologue ne se clôturant que par une comparaison qui résonnerait, il en était sûr, chez son frère. « Tu veux être le Robin de mon Batman ? » Il s’était mis à rire, appréciant de pouvoir n’être qu’un gamin puéril avec Atlas. « Y’a des jours où je suis vraiment pas sympa. » « C’était ta façon à toi de gérer et j’aurais pas dû t’en vouloir pour ça, et c’est pas le cas, je te jure, mais je sais pas, tu me manquais, ou un truc du genre. » Il avait bien droit à une remarque gênante après tant de reproches encaissés sans broncher, Lewis s’autorisant ces mots prononcés dans un rire cachant difficilement son malaise. La vérité était pourtant là : son frère n’avait pas cessé de lui manquer après l’accident parce qu’il n’avait pas eu le sentiment qu’il ait réellement été de retour à son réveil. « Et t’en fais pas j’attends pas que tu le sois, le cliché des frères qui s’engueulent tout le temps m’allait bien. » Son sourire était rassurant, Lewis bien plus à l’aise maintenant que les plaisanteries semblaient de nouveau autorisées. Ne venant pas les empêcher de se faire de réelles confessions, comme des adultes. « Je veux pas que l’on se brouille pour de bon. » La simple idée l’avait fait frissonner et il l’avait regardé un instant dans les yeux, y voir une lueur indiquant des larmes menaçantes l’avait déstabilisé. « C’est impossible, ça. Je serai pas là à te faire des déclarations à la con si je voulais pas m’assurer qu’on se rabiboche. » Le choix des mots avait changé, Lewis continuant les confidences à l’aide de propos plus légers, la transition vers l’apaisement se faisant presque naturellement entre ces frères qui avaient enfin réussi l’épreuve d’abaisser les barrières qui les protégeaient de trop de sincérité.
« Je suis censé reprendre le sport, mais de manière douce. » Il n’avait pas pu s’empêcher de rire à le voir faire l’idiot à son tour, imitant son médecin pour minimiser l’impact des mots. « Tu… Tu voudrais m’aider avec ça ? » S’il hésitait, Lewis ferait de son mieux pour lui montrer qu’il était fier de lui et de le voir enfin oser. « Franchement si t’avais pas précisé de manière douce, j’aurais flippé, mais là je devrais m’en sortir. » Il prétendait qu’il ne s’agissait de rien, d’une simple activité entre frères, mais Lewis avait ressenti un profond soulagement à l’idée de le voir faire un réel pas en avant. De mettre en oeuvre ses promesses immédiatement et de lui faire comprendre qu’il avait été entendu. Bien sûr, qu’il faisait l’idiot, venant tapoter son ventre comme pour signifier son absence totale d’activité, mais son regard ne mentait pas quant à la manière dont il prenait les choses. « On pourrait aller promener Maverick et lui lancer son frisbee dès que ça devient trop pour toi. » Il avait tiqué à l’idée de dire tout haut les faiblesses de son frère mais elles existaient et ils devaient progresser, alors il avait fait comme si de rien était. « Peu importe, en fait. Ça me fera du bien d’éviter la console après le taff, donc c’est donnant-donnant. » Pour ne pas qu’il pense qu’il s’agirait d’un effort de sa part, jamais un moment avec son frère ne serait une corvée. « Au fait… A part ça, je t’ai dit quoi sur Shiloh ? Je me souviens juste que tu m'as empêché de l'appeler et pour ça faut que je te remercie. » Il avait grimacé avant de rire en imaginant la catastrophe que son frère lui avait évitée. Malgré son apparente décontraction, la question lui brûlait les lèvres et s’il acceptait qu’il manque quelques bribes du passé à son frère, il voulait s’éviter de ne pas savoir ce qu’il avait réussi à lui confier avec une dose d’alcool dans le sang.
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Atlas Siede
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ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9001 POINTS : 690
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2
alma #3 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
« Tu peux pas penser dans ce sens là. » Etonné, il observe son frère s’animer autour de cette conversation qu’ils ont trop longtemps repoussée. Atlas n’a, dans le fond, aucune réelle idée de ce que sa famille a bien pu traverser alors qu’il était dans le coma. Ce n’est pas un sujet tabou, mais pour autant, ce n’est pas quelque chose qu’ils ont pris le temps d’adresser pour chercher à se remettre du traumatisme provoqué par un tel évènement. « Tu nous as rien imposé, ça nous est tombé sur la gueule à tous sans qu’on puisse rien y faire. Enlève-toi ça de la tête, personne t’en veut, au contraire, on veut pouvoir profiter de la chance qu’on a eue de t’avoir retrouvé. » Dans cet instant, Lewis se veut plus mature que jamais, laissant à Atlas tout le loisir de prendre pleinement conscience de la force de son cadet. Sa mère lui avait expliqué pourtant. De toute la famille, Lewis est celui qui a le plus parlé avec les médecins pour tenter de comprendre, mais pour se préparer également. « Je pouvais pas vous laisser comme ça. » Maladroitement, Atlas emprunte un peu d’humour, alors que lentement il réalise qu’à ne se focaliser que sur ses blessures narcissiques, il en avait oublié de prendre en compte l’épreuve que sa famille s’est vu traverser sans lui. Dans la fratrie, Atlas était celui qui répondait toujours présent, parfois trop selon les opinions de chacun, mais si cela était arrivé à l’un d’entre eux, il aurait cherché à prendre la situation en main. Exactement comme l’avait fait Lewis, en réalité. Comme il était encore en train de le faire, prenant le taureau par les cornes et osant, enfin, mettre des mots sur ce qui lui avait semblé être une véritable trahison. À l’inverse de celui qu’il avait toujours été, Atlas est devenu démissionnaire. Imposant une distance de sécurité à ses proches, pensant naïvement pouvoir les protéger quand en réalité il n’a fait qu’entacher leur relation pourtant si soudée. « C’était ta façon à toi de gérer et j’aurais pas dû t’en vouloir pour ça, et c’est pas le cas, je te jure, mais je sais pas, tu me manquais, ou un truc du genre. » Un truc du genre. Atlas s’autorise un sourire en coin alors que son frère semble s’emmêler avec ses émotions. « Je vais faire mieux, Lew. » Il ne s’agit pas d’une promesse en l’air. Atlas comprend, enfin, ce qui semblait tant mal aller entre eux. « Je n’avais pas réellement pris conscience de tout cela. » Inconsciemment, il avait cherché à épargner le petit dernier de la famille, sans réaliser qu’il n’avait plus affaire à un enfant, mais à un adulte qui méritait que l’on échange avec lui. « Et t’en fais pas, j’attends pas que tu le sois, le cliché des frères qui s’engueulent tout le temps m’allait bien. » Cette fois, il ne peut retenir un léger éclat de rire. « On s’engueulait déjà avant. » Pas de la même manière, certes, mais ils restent deux frères avec une dizaine d’années d’écart. « J’ai peut-être des trous de mémoire… » Il se devait de pouvoir plaisanter de cela avec lui. « Mais je me souviens encore du nombre de fois où j’ai été puni parce que je t’avais fait pleurer ou parce qu’on avait manqué de se battre pour une manette de play. » C’était toujours pour une raison futile, cela ne durait jamais plus longtemps qu’une journée. C’est ce genre de relation qui se devait de perdurer, la normalité des tensions entre deux frères, pas les non-dits qu’il avait si longtemps entretenus. Dans le fond, c’est ce qui avait fini d’inquiéter Atlas, avec le temps. Que Lewis ne veuille plus lui pardonner ses écarts de conduite. « C’est impossible, ça. Je serai pas là à te faire des déclarations à la con si je voulais pas m’assurer qu’on se rabiboche. » Un nouveau sourire étire ses lèvres alors qu’il approche son gobelet de café de ses lèvres. Il voit, à quel point ce genre de déclaration s’avère complexe pour son frère, il ne jouera pas les prolongations.
Après un instant de silence, Atlas relève les yeux vers son cadet. « Je vais dire un truc que je dis pas souvent. » Quelque chose qui a néanmoins toute son importance en cet instant. Quelque chose que sa psy lui a demandé de formuler depuis longtemps. Elle lui avait imposé des exercices pour en parler à sa famille. Exercice qu’il n’a jamais suivi, trop entêté à vouloir s’en sortir seul, à prétendre que rien de tout cela ne lui arrivait. « Ça ne va pas. » Lewis lui avait demandé de ne plus lui mentir, mais Atlas a bien du mal à maintenir son regard en cet instant. « Il y’a des jours où je veux voir personne et faire des trucs relativement normaux, ça me coûte toute mon énergie. » Se faire à manger, prendre une douche, sortir de son lit, même parfois. Les épisodes les plus intenses se font plus rares, grâce au travail fourni avec sa psy, mais la réalité est là. Atlas ne va pas toujours bien et Lewis mérite de le savoir. « Le fait de, très probablement, ne plus pouvoir exercer mon métier m’angoisse. » Et encore, le mot se veut faible, mais Atlas n’a pas l’intention d’effrayer son frère. « Mais je vais chez la psy toutes les semaines et j’essaye, je t’assure que j’essaye. » Pour tout, même les choses qui semblent à petite échelle. « Et maintenant, quand tu me demanderas, je serai honnête. » Qu’il lui assure en relevant enfin les yeux vers lui.
Rien ne sera simple, tout ne changera pas en un claquement de doigts. Ils en ont conscience, l’un comme l’autre. Atlas ne cherche pas à plomber l’ambiance et encore moins à ce que l’on sorte les mouchoirs et que l’on joue du violon au-dessus de ses émotions. Il a besoin de normalité et surtout, de retrouver ce lien qu’il a toujours eu avec Lewis. « Franchement, si t’avais pas précisé de manière douce, j’aurais flippé, mais là je devrais m’en sortir. » À nouveau, il sourit quelque peu, se sentant presque plus léger d’avoir enfin déposé les armes. Tout ne va pas mieux, mais Atlas a l’impression de pouvoir dire les choses, sans en avoir honte et sans les redouter. « T’as de la chance, je suis plus capable de faire un boot camp. » Atlas a toujours été sportif, depuis l’enfance. Il ne passait pas une semaine sans qu’il n’aille courir et c’est quelque chose qui lui manque cruellement. « On pourrait aller promener Maverick et lui lancer son frisbee dès que ça devient trop pour toi. Peu importe, en fait. Ça me fera du bien d’éviter la console après le taff, donc c’est donnant-donnant. » C’est comme si Lewis avait immédiatement su lire entre les lignes. Touché par l’attention de son frère, par la sensibilité qu’il cherche à mettre dans ses propos, Atlas acquiesce légèrement. « On m’a conseillé de marcher. » Ce qui suit, il n’aurait jamais imaginé le dire à voix haute il y’a quelques semaines encore. « Je peux plus courir de toute façon. » Il aimerait ajouter que cela est temporaire, que le médecin lui a indiqué qu’il était encore possible pour lui de reprendre, mais Atlas a bien du mal à croire à cela. « On pourrait aller à Mount Coot-Tha. » La balade demande tout de même un certain effort physique pour gravir la colline. « Si ça te dit. » Qu’il ajoute, presque gêné de demander cela alors que Lewis se veut demandeur de moments partagés, qu’importe à quoi peuvent bien ressembler ces instants.
Il aurait pu enchaîner avec une blague ou même lui proposer d’aller prendre l’air pour se remettre de sa gueule de bois, mais cette fois, c’est Lewis qui le prend par surprise. « Au fait… À part ça, je t’ai dit quoi sur Shiloh ? Je me souviens juste que tu m'as empêché de l'appeler, et pour ça faut que je te remercie. » Il hoche la tête, quelque peu amusé par ce retournement de situation et les préoccupations premières de son petit frère. Pour le remercier, il pouvait. « T’étais pas content. » Il avait boudé dans la voiture, mais à l’heure qu’il est, il serait sûrement mort de honte si Atlas l’avait laissé appeler son amie. Lui n’a rien oublié des déclarations de son petit frère. Elles ont même réussi à revenir au milieu de toutes les pensées qui l’ont tenu éveillé cette nuit. « Je t’ai demandé si tu l’aimais et t’as parlé de Lola. » Est-ce qu’il se souvient de cela ? De la comparaison qu’il avait dessinée dans la pénombre, amenant son frère à admettre l’évidence. Atlas a toujours aimé Lola et même un Lewis un brin éméché a su se souvenir de cela. « Tu m’as dit que… Que tu l’aimais autant que moi j’aime Lola. » Il lui adresse un sourire en coin, conscient que Lewis ne se souvient probablement pas de tout cela et que, très probablement, il ne s’était pas attendu à faire une telle déclaration. Il avait dit bien d’autre chose Lewis, mais pour le moment, c’est le lien qui l’unit à la jeune femme qui semble le préoccuper constamment. « Je sais que tu veux pas de conseil de la part de ton vieux frère encore célibataire, mais Lew… Parle-lui. » Il n’avait pas dû dire à Alma qu’il l’aimait et désormais il était condamné à rester sur le banc de touche, la regardant en épouser un autre et devenir mère sans lui. « N’attends pas, même si ça te fout la trouille. » Crois-moi qu’il aimerait lui dire, mais est-ce nécessaire quand Lewis a sûrement déjà compris le sous-entendu. « Vous passez beaucoup de temps ensemble, non ? »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : #117 west end POSTS : 1135 POINTS : 340
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #7#8 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
if you were drowned at sea, i'd give you my lungs so you could breathe @Atlas Siede
« Je pouvais pas vous laisser comme ça. » Il s’était accroché à ce sentiment un peu trop naïf pour calmer son esprit tourmenté par l’idée de ne pas savoir s’il reviendrait. A l’idée qu’Atlas soit assez têtu et conquérant pour refuser d’abandonner les siens à cause d’un stupide accident. L’entendre le dire tout haut et donner un sens à ces mots qu’il s’était répété l’amusait, les liens du sang lui apparaissant comme plus fort que tout le reste. Il pouvait être tout ce qu’il voulait, devenir la définition parfaite de tous ces adjectifs négatifs qu’il s’efforçait de citer, il n’en demeurait pas moins que le simple fait d'être en vie était tout ce dont Lewis avait besoin. « Je vais faire mieux, Lew. » Il était déjà en train de le faire, amenant son frère à ressentir une légère culpabilité de l’avoir fait réagir au point qu’il lui donne raison. Atlas avait toujours été celui qui savait et qui lui montrait l’exemple, voir les rôles s’inverser était étrange mais il pouvait au moins se targuer que cela aboutisse à quelque chose de positif. « Je n’avais pas réellement pris conscience de tout cela. » Etait-il en train de lui dire, à demi-mots, qu’il avait eu raison de crever l’abcès ? Lewis se surprenait à imaginer combien de temps encore ils auraient réussi à jouer leurs rôles si son ami ne lui avait pas téléphoné ce soir-là. Finalement, une situation qu’il croyait catastrophique était en train de tout arranger. « On s’engueulait déjà avant. » C’était cette normalité qui lui manquait. « J’ai peut-être des trous de mémoire… » Il avait levé les yeux vers lui comme pour lui indiquer qu’il était libre d’en rire, si cela l’aidait. « Mais je me souviens encore du nombre de fois où j’ai été puni parce que je t’avais fait pleurer ou parce qu’on avait manqué de se battre pour une manette de play. » « Le privilège du plus jeune ça, je gagnais toujours auprès des parents. Forcément que tu pouvais pas me supporter. » Serrant les dents, Lewis avouait des torts bien plus frivoles que ceux évoqués précédemment. Petit à petit, ils reprenaient le chemin d’une réelle relation, se permettant même le luxe d’évoquer quelques souvenirs. Ceux-là n’étaient pas totalement positifs et pourtant, ils faisaient partie d’eux et ce que Lewis s’efforçait de lui démontrer se tenait là : même les mauvais moments participaient à faire d’eux qui ils étaient aujourd’hui alors mieux valait apprendre à vivre avec.
S’il s’était étonné de voir son frère prendre les devants plutôt que de profiter de l’occasion pour se terrer dans sa solitude, Lewis ne s’attendait pas à ce que son courage aille encore plus loin. « Je vais dire un truc que je dis pas souvent. » Il s’était mis à le fixer, redoutant presque qu’il s’autorise autant d’honnêteté quand il comprenait toute la violence qui pourrait en découler. « Ça ne va pas. » Il n’aurait pas dû ressentir un tel choc à l’idée d’entendre Atlas lui dire une vérité qu’il connaissait déjà. Il avait prouvé à ses proches qu’il n’allait pas bien de plusieurs façons différentes mais le constat devenait glaçant prononcé par le principal intéressé. Mettre des mots sur son état constituait la première étape de sa guérison mais Lewis ne savait pas comment y réagir, espérant qu’Atlas n’attende rien à part sa reconnaissance d’avoir osé le faire. « Il y’a des jours où je veux voir personne et faire des trucs relativement normaux, ça me coûte toute mon énergie. » Aussi loin qu’il s’en souvienne, il savait que sa famille n’avait jamais été sujette à un état d’esprit similaire. Ce ne pouvait être que le résultat du drame et donc, il l’espérait, passager. « Le fait de, très probablement, ne plus pouvoir exercer mon métier m’angoisse. » Malheureusement, ce constat là ne serait pas éphémère et c’était celui que Lewis redoutait le plus car il n’avait aucune idée de la manière dont Atlas pourrait s’en relever. « Mais je vais chez la psy toutes les semaines et j’essaye, je t’assure que j’essaye. » De toutes ses forces, c’était évident. « Et maintenant, quand tu me demanderas, je serai honnête. » « Je sais que t’essayes. Je te demande pas plus. Je te demanderai jamais d’aller bien, je sais que c’est pas aussi simple. » Il était à court de conseils. Il n’avait plus les mots, cherchant à diminuer la culpabilité en se justifiant d’avoir déjà trop parlé précédemment. Il serait là, et Atlas l’avait probablement compris, proposant qu’ils passent du temps à deux. « T’as de la chance, je suis plus capable de faire un boot camp. » Il y avait un juste milieu entre l’oisiveté et le dépassement de soi que Lewis espérait avoir trouvé. « On m’a conseillé de marcher. » En temps normal, Atlas aurait pesté qu’on ose simplement insinuer qu’une promenade pourrait être difficile mais aujourd’hui, il y mettait du sien et Lewis avait la sensation de respirer un peu mieux. « Je peux plus courir de toute façon. » « Je me doute, ouais. » Il avait montré une image forte de lui et s’efforçait de la maintenir en montrant à son frère qu’il était capable de parler des vrais problèmes de manière brute. Sans tenter de les élucider ni même de détourner les choses par une plaisanterie comme il avait toujours eu l’habitude de faire. Son mécanisme de défense n’avait pas lieu de se déclencher, c’était Atlas qui était dans la position de faiblesse, mais c’était uniquement implicite, aucun des deux n’oseraient jamais le dire à haute voix. Il espérait que cette conversation marquait le début de quelque chose de nouveau, d’une relation plus saine où les problèmes étaient évoqués plutôt que dissimulés, c’était ainsi que Lewis s’imaginait la guérison physique et mentale de son frère possible. « On pourrait aller à Mount Coot-Tha. Si ça te dit. » « Et comment, on prendra un selfie de là haut et on l’enverra à maman je te parie que la photo finit en fond d’écran de son téléphone direct ! » Il était si enthousiaste qu’il craignait qu’Atlas y voit un excès de zèle quand il n’était on ne peut plus sincère.
Ce genre de moments où ils parlaient à coeur ouvert était rare, le café commençait à faire son effet alors Lewis avait entamé un autre sujet. « T’étais pas content. » Dans son esprit d’homme saoul, il avait dû se sentir pousser des ailes lui permettant de trouver les mots justes. Il le savait aujourd’hui, ceux-là auraient été médiocres et n’auraient eu que pour effet d’annuler tous les efforts qu’il avait réussi à faire jusque là. « Je t’ai demandé si tu l’aimais et t’as parlé de Lola. » Sa bouche s’était entrouverte mais il n’avait pas été capable de parler - avait-il réellement osé aller jusque sur ce terrain ? Entendre Atlas le dire avec un apparent détachement l’inquiétait et il attendait le moment où il allait lui asséner un tas de reproches pour avoir mis un pied dans ce qui ne le regardait pas. « Tu m’as dit que… Que tu l’aimais autant que moi j’aime Lola. » « Oh. » Son rire lui avait échappé, lui qui avait visiblement faitde l’amour entre Lola et son frère une nouvelle unité de mesure. « Je sais que tu veux pas de conseil de la part de ton vieux frère encore célibataire, mais Lew… Parle-lui. » Il se trompait, plus fort il les rejetait, plus ils lui étaient nécessaires. « N’attends pas, même si ça te fout la trouille. » Il pouvait prendre exemple sur la manière dont il avait redouté cette discussion avec lui pour qu’au final, elle ne débouche que sur le meilleur. « Vous passez beaucoup de temps ensemble, non ? » « On rattrape le temps perdu. » Il avait toujours réponse à tout, Lewis, surtout lorsqu’il s’agissait de nuancer un propos le mettant mal à l’aise sans qu’il ne comprenne réellement pourquoi. Il était trentenaire et ce même s’il s’adressait à son frère, alors il n’avait aucune raison de ne pas oser être honnête. « Je sais pas quoi te dire dans ma tête c’est une évidence mais je peux pas lire dans ses pensées à elle donc, ouais, j’ai la trouille comme tu dis. » Inutile de lui servir l’ensemble des arguments qui l’expliquait : Atlas était passé par là. « Et le pire dans tout ça c’est que je vous donnerais raison à tous là, qui m’avez toujours dit que ouuuh j’étais amoureux de Shiloh. » Il avait fait une bien piètre imitation de sa mère avant de secouer la tête en riant, chaque Siede avait la capacité de mieux connaître les membres de leur famille qu’eux-mêmes. « Si tu me sors un je te l’avais dit Atlas je te jure que je te fous dehors. » Relevant les yeux vers lui, il avait levé les avant-bras devant lui pour se protéger comme s’ils allaient initier une bagarre, comme au bon vieux temps. Et juste comme ça, Lewis se sentait entier à nouveau.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9001 POINTS : 690
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2
alma #3 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Atlas s’était enfermé dans son silence sans réaliser que ce dernier avait un prix. Il lui avait coûté la confiance de ses proches et la complicité qu’il avait toujours su entretenir avec son cadet. On lui avait reprocher de trop se renfermer, de ne pas être ouvert à la discussion. Il avait entendu tout cela, mettant l’opinion des uns et des autres sur le compte d’une inquiétude qui n’avait pas lieu d’être. Lewis avait su le remettre à sa place, le forçant à regarder la réalité en face. A trop se cacher tel un animal blessé, Atlas avait perdu de vue l’importance des liens familiaux au point où son propre frère pensait être devenu un poids dans sa vie. Cette conversation n’aurait jamais dû exister entre eux. Il avait fallu le courage, aidé par un peu d’alcool, de Lewis pour que le militaire prenne pleinement conscience de ce qu’il était en train de perdre. Bien au-delà de son travail ou de ses capacités physiques. Lewis lui avait asséné la dernière claque dont il avait besoin pour s’échapper de cette carapace qu’il s’était lui-même forgé.
Rien n’est simple cependant. Atlas aurait mille fois préféré parler de l’évolution des tortues de mer que devoir ainsi se mettre à nu – façon de parler – face à son frère. Si ce n’est en rien une partie de plaisir, il se doit d’annoncer un certain pan de la vérité. Lewis n’est plus un enfant, il est en droit de recevoir des réponses à ses questions. Surtout, Atlas ferait n’importe quoi pour que son petit frère ne se sente plus jamais mis de côté. « Je sais que t’essayes. Je te demande pas plus. Je te demanderai jamais d’aller bien, je sais que c’est pas aussi simple. » Relevant les yeux vers son frère, il lui adresse un léger sourire. Au moins, Lewis ne lui demande pas l’impossible. Dans le fond, il s’en veut d’en avoir même douté un jour, mais quelque chose lui pèse encore sur la poitrine. « Juste… Évite de trop inquiéter les parents. » Surtout leur mère, cela va sans dire. Elle sait, il n’y a rien qu’il ne pourrait lui cacher, mais il aimerait tant que possible que personne ne vienne ajouter aux inquiétudes qu’elle lui adresse constamment. « Je te demande pas d’en faire un secret, juste… » Il passe une main nerveuse sur sa nuque. « Enfin, tu m’as compris. » Juste ne pas dramatiser alors qu’il essaye déjà tant bien que mal de remonter la pente. Le chemin sera encore long, il en a conscience, mais s’il a eu des idées noires, Atlas cherche encore à croire qu’il est plus fort que cela. Et même s’il lui est encore difficile de se projeter d’un jour à l’autre, Atlas essaye au travers de la promesse d’une balade. Auparavant, il aurait proposé une session sportive intense, une de celles qui aurait fait râler Lewis. Aujourd’hui, ce qu’il lui propose paraît être trois fois rien, mais parfois un exploit selon son état. « Et comment, on prendra un selfie de là-haut et on l’enverra à maman je te parie que la photo finit en fond d’écran de son téléphone direct ! » Il se retrouva amusé par la proposition, projeté des années en arrière, où toute la famille s’efforçait de lui envoyer des selfies pour qu’il puisse régulièrement changer son fond d’écran lorsqu’il était loin d’eux. « Tu crois qu’on arrivera à battre le chien ? » Probablement. Aurora sera ravie de savoir que ses fils passent du temps ensemble.
Elle serait encore plus heureuse de savoir que malgré les épreuves, ils savent encore se confier l’un à l’autre. Il avait fallu un peu de courage liquide à Lewis pour se lancer, mais maintenant qu’Atlas avait entendu certaine vérité, il n’allait pas le laisser s’échapper. Dans le regard de son frère, il lit une certaine crainte à avoir évoquer le prénom de Lola dans ce genre de conversation. Résigné à la cause, il hausse les épaules. « C’est rien. » Il le sait, avant, il était le premier à s’énerver lorsqu’on lui rabâchait les oreilles à propos de la jeune femme. « Je vais aussi arrêter de prétendre que ce n’est pas le cas. » Il l’aime, c’est un fait. Le reste de leur histoire ne regarde qu’eux, mais ce serait insulte ses proches que de réfuter une vérité qui n’as jamais flancher. En rien il ne souhaite faire un parallèle entre ses échecs personnel et la situation de son frère, mais c’est bel et bien Lewis lui-même qui s’est permis la comparaison. Mais Atlas reste prudent, essayant de tâter le terrain, lui qui n’a jamais été le meilleur pour conseiller les vies sentimentales de ses frères et sœurs. « On rattrape le temps perdu. » Et désormais, il se souvient que Lewis avait perdu sa meilleure amie sur une période. Elle était partie, ayant déménagé pour ses études ou quelque chose du genre. « Je sais pas quoi te dire, dans ma tête c’est une évidence mais je peux pas lire dans ses pensées à elle, donc, ouais, j’ai la trouille, comme tu dis. » Il voudrait rire, mais il ne lui adresse qu’un léger sourire en coin. Lui aussi avait été persuadé que Lola l’attendrait, qu’elle avait entendu son désir d’avoir une carrière stable, qu’il avait assez bien expliqué son plan et ses propres désirs. Autant dire qu’il s’était mis le doigt dans l’œil et que désormais il ne pouvait qu’observer la vie dont il avait rêvé, mais sur le banc de touche. « Et le pire dans tout ça c’est que je vous donnerais raison à tous là, qui m’avez toujours dit que ouuuh j’étais amoureux de Shiloh. » Cette fois, il ricane, mais pour la bonne cause. « Eh… Je suis passé par là aussi. » Combien de fois avait-il jurer que non, il n’était pas amoureux de Lola. « Je te ferais dire que la pire à ce sujet, c’est Mia. » Leur sœur a toujours aimé les ragots, mais quand cela se déroule au sein de sa propre famille, elle peut devenir un véritable tyran. « Si tu me sors un je te l’avais dit Atlas je te jure que je te fous dehors. » Le mouvement qu’il initie, finit par le faire éclater de rire pour de bon. Juste pour l’embêter, Atlas se penche au-dessus de la table et tend le bras pour tenter de lui mettre une petite claque derrière la tête. À cause de l’espace entre eux, il ne touchera que son oreille, mais c’était déjà ça. Pourtant, il retrouve bien vite son sérieux, les paroles de la veille lui résonnant encore en tête. « Toi, tu me l’avais dit… » Face à l’air étonné de Lewis, il ajoute : « Hier soir, tu m’as dit que j’avais oublié tout ça. » Ils ont déjà eu cette conversation et il se demande si, déjà à l’époque, Atlas s’était permis de lui dire de ne pas attendre. « C’est que ça fait déjà un moment que tu penses comme ça. » Qu’il pense à Shiloh de cette façon, en tout cas. « J’ai cru comprendre qu’elle avait vécu des trucs difficiles et je comprends que tu sois prudent. » Il sait son frère délicat et attentionné. « Je dis juste qu’à trop attendre, tu finis par le payer cher. » Il n’aura pas besoin de détailler, il sait que Lewis a compris. Toute sa famille le sait, ce n’est un secret pour personne, ils ont tous assisté au mariage de Lola, sauf lui. Cherchant à fuir le regard de son frère, Atlas s’affaire à découper un morceau de pâtisserie pour mieux en manger un morceau. Si Lewis a osé se confier à lui une seconde fois, il espère simplement que cela veut dire qu’il ne s’était pas trop foiré la première fois et que son petit frère venait donc chercher des conseils un peu plus frais au regard de l’évolution de son rapprochement avec la jeune femme. Atlas s’apprêtait à lui demander ce qu’en pensait Kendall, leur ami en commun, et sûrement la troisième roue du carrosse bientôt, mais Lewis l’avait également évoqué la veille sans être parfaitement compréhensible. « Hier, tu m’as parlé de Kendall aussi. Qu’est-ce qui lui arrive ? »
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