ÂGE : trente ans d'errance, à se demander si elle trouvera un jour sa place. (26.11.1994) SURNOM : Will pour tout le monde, c'est simple et efficace. Stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : seul le temps saura dire ce qui en est vraiment, entre Ali et elle. et en attendant, elle compte bien profiter de chaque seconde qui passe. MÉTIER : assistante au Walker Group, en recherche d'emploi pour palier à son récent congédiement du bar où elle travaillait depuis huit ans. LOGEMENT : un pied à terre à la ghostloc qui se trouve à Redcliffe, c'est pourtant dans la grande maison d'Alistair à Bayside qu'elle passe la grande majorité de son temps depuis mi-décembre. Un arrangement temporaire, qu'ils ont dit. POSTS : 2248 POINTS : 5830
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : willow en dit le moins possible en palevioletred RPs EN COURS :
allow #14 & sms ☽ i know you've read between the lines. i don't want to fight this, i like this. i shut you out a thousand times. almost can't describe it when we kiss. colors ignite, i'm flying tonight. and god, i just can't look down. scared to death you'd be gone if i hit the ground. i'm gonna give you every part of me. i wanna let you in this heart with me. you fit my broken pieces perfectly. so i'll follow any place you wanna go. you kiss my tears away at night, tryin' to erase them. you taste them. you light me up, we're burnin' bright and all the world is fadin', i'm changing.
stormwell #3 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #2 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#2 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Tu n’avais jamais mis les pieds dans une fête foraine, avant aujourd’hui. En toute honnêteté, tu n’étais même pas certaine en quoi constituait une fête foraine, lorqu’Alistair t’avait proposé le plus innocemment du monde que vous vous y rendiez ensemble. Nerveusement, tu avais demandé au jeune homme s’il s’agissait d’un rendez-vous, et c’est le plus simplement du monde qu’il t’avait répondu que oui, si tu le voulais, il aimerait que ça en soit un. Dotée de ton attitude légendaire, tu t’étais contentée de hocher brièvement les épaules, alors que dans le fond de ton ventre s’était mis à éclater des dizaines, voire des centaines de feux d’artifices, le genre de sensation qui t’était complètement nouvelle auprès d’un garçon. Mais Alistair n’était pas qu’un garçon, certainement pas un garçon comme les autres. De quatre ans ton aîné, Alistair était un homme, un rare qui ne provoquait pas une sensation de méfiance chez toi. Tu n’étais pas certaine de comprendre pourquoi il voulait passé du temps, quoi chez toi exactement avait attiré son attention, mais depuis cette soirée presque deux mois plus tôt, lorsque certaines de tes amies avaient réussi de te convaincre que tu te devais de souligner ton dix-huitième anniversaire en soirée. Tu ne te l’expliquais pas, non, mais tu appréciais de plus en plus les moments échangés avec le jeune homme, aspirant écrivain, qui avait cette manière bien à lui de faire ressortir en toi une facette de ta personnalité avec laquelle tu étais toi-même peu familière. Une partie de toi que tu aimais découvrir, autant que tu aimais apprendre à le connaître lui. Tu appréhendais autant que tu attendais avec impatience chaque nouveau moment passé avec le Rivers, et c’est sans trop savoir ce que tu faisais que tu t’étais préparée en suivant des conseils d’une youtubeuse, que tu n’avais pas pu t’empêcher de juger quand bien même tu avais tenté au mieux de répliquer chacune des étapes dans l’application subtile mais glamour de ton maquillage. Tu abandonnes bien vite l’idée de faire quoique ce soit de spécial avec ta longue crinière blonde qui tombait naturellement en cascade le long de ton dos, s’harmonisant parfaitement avec ta seule et unique robe d’été, blanche sur laquelle se retrouve un joli motif fleuri, s’arrêtant à la hauteur de tes genoux. C’est la première fois que tu as l’occasion de mettre ce petit trésor que tu as trouvé dans une friperie et cacher dans le fond de ton garde-robe, pour éviter que ta mère ne te la vole, et étonnamment, tu te surprends à espérer qu’elle plaise au Rivers.
Tu savais que The Royal Brisbane Show était une tradition annuelle, et que la fête foraine en question se promenait de villes en villes australiennes au courant de l’année, mais tu n’avais jamais eu l’occasion, ou plutôt les moyens, de t’y rendre par le passé. En ville pour quelques semaines en ce mois de janvier beau et chaud, rappelant qu’il reste encore quelques belles semaines d’été, tu laisses Alistair te guider au travers de la foule, ton attention se promenant rapidement sur toutes les attractions mises en place. Tu étais à la fois enjouée et dépassée par tout ce que tu avais à voir et découvrir, te sentant comme une touriste dans ta propre ville, ou même une extraterrestre qui ne semblait pas avoir grandi de la même façon que tout le monde. « T’avais raison, c’est pas mauvais ce truc. » que tu commentes, arrachant un nouveau morceau de barbe à papa de ton bâton pour venir le poser contre ta langue, la texture toujours aussi étrange au premier abord avant de fondre dans ta bouche, laissant un léger doux sucré contre tes papilles gustatives. Dix-huit ans et c’est la toute première fois que tu goûtes à de la barbe à papa, sous le regard amusé d’Alistair. « Tiens, prends en un peu aussi. » que tu l’encourages, le jeune homme ayant insisté pour t’en payer une portion sans s’en prendre une pour lui. Du bout des doigts, tu arraches un nouveau morceau et viens le porter à ses lèvres, sans trop penser au fait que soudainement, tes doigts se retrouvent contre ses lèvres et que cela provoque immédiatement une réaction dans ton corps que tu te refuses d’analyser, en plus du rouge qui te monte aux joues instinctivement. Tu laisses ta main redescendre une fois le morceau de barbe à papa disparu d’entre tes doigts, ton regard fuyant le garçon pour se perdre sans point fixe sur la foule. « J’ai les doigts tout collant maintenant. » que tu annonces sans but précis, si ce n’est de remplir le silence par les premiers mots qui te passent par la tête. « T’as envie de faire quoi ensuite? » que tu te reprends assez vite, les options étant si nombreuses et si peu familières pour toi que tu ne saurais vraiment les nommer. Entre les manèges, les stands de jeux, les options de nourritures qui te semblent illimités et plus encore, tu en perds le fil. Tu viens essuyer machinalement tes mains moites et collantes contre le tissus de ta robe, évitant toujours autant que possible de venir croiser le regard du jeune homme à tes côtés. Vraiment, niveau rencard, on fait pas plus maladroit et inexpérimenté que toi.
are we all lost stars ?
please, don't see; just a girl caught up in dreams and fantasies. please, see me; reaching out for someone i can't see. take my hand, let's see where we wake up tomorrow. best laid plans sometimes are just a one night stand. i'll be damned, cupid's demanding back his arrow. so let's get drunk on our tears. and god; tell us the reason youth is wasted on the young. it's hunting season and this lamb is on the run. we're searching for meaning. but are we all lost stars trying to light up the dark?
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. (21.06.1990) SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Un coeur qu'il pensait mort. Pourtant, est-ce un battement plus sonore qui se fait entendre depuis le retour d'une certaine blonde ? MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison qui ne prend vie qu'en présence des soeurs Storm. POSTS : 980 POINTS : 3660
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : # Deux petits coeurs sont tatoués à l'intérieur de son poignet gauche, pour représenter l'épouse et l'enfant qu'il a perdu. # Il est toujours en train de griffonner des choses dans ses petits carnets. # Il porte encore son alliance. # Il possède un labrador marron qu'il a appelé Hey.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : (9) # Willow (fb1) # Greta # Elisa (2) # Atlas # Kehlani # Yasmin # Bobby # Ezekiel
won't you be my livewire ? crédit gif - forest enchantress & crdgn @willow storm & alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il ne sait pas du tout, Alistair, si ces rencontres vont finalement créer une relation entre eux. S’ils vont devenir amis ou, comme il l’espère, un peu plus que ça. Il ne le saura sans doute même pas, puisqu’il ne se voit pas l’interroger et qu’elle-même n’en sait peut-être rien. Il devine qu’au-delà de son innocence, il y autre chose. Pas besoin de lui poser des questions trop personnelles pour le savoir. Il a remarqué ses difficultés avec les contacts physiques et plus encore avec les hommes. Il n’a même pas eu besoin de s’y risquer lui-même, pour le savoir. Il a suffi qu’il l’observe avec plus ou moins d’insistance tout au long de cette soirée au cours de laquelle il l’a rencontré, pour le savoir. Elle n’est pas à l’aise et elle ne l’est pas devenue beaucoup plus avec lui, par la suite. Elle s’est contentée d’être un peu moins sur la défensive et un peu plus ouverte à lui. Ce qui est déjà une petite victoire pour le jeune homme qui n’a eu de cesse que de rechercher sa compagnie depuis. Jusqu’à cette invitation officielle de sortie pour se rendre à la fête forraine. C’est quelque chose qu’il a découvert en venant s’installer à Brisbane quelques années plus tôt et il prend plaisir à ces sorties-là. Qu’il fait en général avec ses amis. C’est la première fois qu’il propose à une fille qui lui plaît de se rendre à ce genre d’évènement. Et quand elle lui a demandé si c’était un rendez-vous, il n’a pas menti. Tout en espérant évidemment ne pas lui mettre de pression inutile. Dans le fond, cette sortie peut-être juste ce qu’elle espère et attend de sa part. Peut-être juste un bon moment avec quelqu’un qu’elle ne voudra bientôt plus voir ... En attendant, Alistair prend tout ce qu’elle veut bien lui offrir. Soulagé quand même, il faut bien le reconnaître quand elle apparaît dans son champ de vision alors qu’il patiente tranquillement devant l’entrée principale. L’avantage d’être arrivé avant elle, c’est qu’il peut la voir s’approcher. Délicieuse dans sa robe blanche et avec ses cheveux blonds qui dansent au rythme de ses pas. Spectacle ravissant dont il se délecte aussi discrètement que possible, quand ils vont et viennent ensuite, entre les différentes attractions et les stands variés. Elle a un visage plus détendu qu’il ne lui a jamais vu. L’air sincèrement heureuse de cette sortie bienvenue. « Bien sûr que c’est bon ! C’est du sucre aromatisé ! » Qu’il lui fait remarquer, non sans un sourire pas mal attendri sur le visage, quand il lui lance un coup d’œil. Qui lui permet de constater le plaisir réel qu’elle prend à tout ça. Il ne regrette pas de lui avoir acheté cette barbe à Papa. Il compte ses sous aujourd’hui, pour lui offrir autant de choses que possible. Ce dont il ne se vantera certainement pas auprès d’elle, qui pourrait moins encore accepter si elle savait.
Il s’apprête à refuser l’invitation à prendre un morceau de sa sucrerie, quand elle en apporte elle-même à sa bouche. Bien qu’un peu surpris par ce geste presque intime qu’elle lui offre si soudainement, il se laisse faire. Le regard posé sur ses joues qui se colorent aussi vite. Prennent une adorable teinte rouge. Pour sûr, il fait mine de rien et ne commente surtout pas quand elle se retourne pour fuir son regard. Il se contente d’avaler le sucre qui s’est à moitié évaporé à la chaleur de sa bouche. Les doigts qui viennent essuyer le surplus de sucre resté sur ses lèvres. « On pourra aller trouver un point d’eau ou des toilettes pour que tu te laves les mains, si tu veux. » Qu’il répond, toujours bien décidé à faire mine de rien pour ne pas prendre le risque de lui donner envie de fuir à cause de la gêne évidente qu’elle a ressentie face à son propre geste. Ce serait dommage alors que lui voit ça comme un signe plus qu’encourageant pour la suite. La preuve qu’elle se détend peut-être vraiment en sa compagnie. Qu’elle est de plus en plus à l’aise. « On peut s’arrêter sur un stand de tir, si tu veux. Tu sais tirer ? » Lui-même ne s’en sort pas trop mal. Grâce, ou à cause, des cours donnés par son père en la matière. Ce n’est vraiment pas quelque chose qu’il a apprécié quand il était gamin, le Alistair. Trop violent pour lui qui est un être bien plus doux que la moyenne du côté des hommes. D’autant plus que son père lui a appris ça avec le but de l’emmener chasser par la suite. Ce qu’il a toujours refusé de faire. S’arrêtant aux tirs sur des boîtes de conserve vides. Il ne pensait pas, à cette époque-là, que cette compétence pourrait potentiellement lui servir dans une fête forraine où il semble avoir envie d’impressionner une jeune femme. Non pas en lui montrant qu’il sait tirer, ce qu’il trouve plutôt idiot. Mais bien en essayant de lui gagner une peluche ou un objet. Il sait que c’est un comportement un peu idiot, poussé par son égo. Mais c’est plus fort que lui. Et potentiellement, il se sent pousser des ailes parce qu’elle n’a pas l’air de vivre ces moments comme une torture. « Sinon, il y a des manèges. À faire avant qu’on ait les estomacs trop pleins. » Sauf si c’est le genre de choses qui ne lui font pas envie. La réalité, c’est qu’il est prêt à se plier en quatre pour qu’elle continue de passer un bon moment. Avec l’espoir qu’elle ait envie de passer d’autres moments en sa compagnie, par la suite.
(937 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
:
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans d'errance, à se demander si elle trouvera un jour sa place. (26.11.1994) SURNOM : Will pour tout le monde, c'est simple et efficace. Stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : seul le temps saura dire ce qui en est vraiment, entre Ali et elle. et en attendant, elle compte bien profiter de chaque seconde qui passe. MÉTIER : assistante au Walker Group, en recherche d'emploi pour palier à son récent congédiement du bar où elle travaillait depuis huit ans. LOGEMENT : un pied à terre à la ghostloc qui se trouve à Redcliffe, c'est pourtant dans la grande maison d'Alistair à Bayside qu'elle passe la grande majorité de son temps depuis mi-décembre. Un arrangement temporaire, qu'ils ont dit. POSTS : 2248 POINTS : 5830
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : willow en dit le moins possible en palevioletred RPs EN COURS :
allow #14 & sms ☽ i know you've read between the lines. i don't want to fight this, i like this. i shut you out a thousand times. almost can't describe it when we kiss. colors ignite, i'm flying tonight. and god, i just can't look down. scared to death you'd be gone if i hit the ground. i'm gonna give you every part of me. i wanna let you in this heart with me. you fit my broken pieces perfectly. so i'll follow any place you wanna go. you kiss my tears away at night, tryin' to erase them. you taste them. you light me up, we're burnin' bright and all the world is fadin', i'm changing.
stormwell #3 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #2 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#2 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Tu te demandais si Alistair pouvait facilement voir que tu n’avais aucune expérience avec tout ce qui s’appelle rendez-vous galant, ou même tout ce qui attrait aux êtres humains du sexe opposé. Est-ce qu’il pouvait lire ta nervosité dans tes gestes saccadés, maladroits? Dans la conversation qui ne semblait pas couler aussi facilement que lors de vos derniers échanges? Pouvait-il apercevoir la gêne qui colorait tes traits ou la manière dont tu ne cessais de tirer sur tes doigts parce que tu ne savais pas quoi faire de tes mains dès le moment où ton regard avait croisé le sien à l’entrée de la fête foraine, là où il t’attendait le plus patiemment du monde, comme s’il faisait ça constamment, inviter des filles à faire des activités avec lui. Était-ce le cas? Alistair était plus vieux. Il serait normal de dire qu’à la base, il avait plus d’expérience que toi qui n’en avait tout simplement pas. Tu savais que tu étais en retard de ce côté-là sur la majorité des filles de ton âge. Tu avais entendu assez de discussions entre tes amies à l’école pour le savoir. Elles parlaient de rendez-vous, de premiers baisers, de premières fois alors que toi, tu restais silencieuse, tentant d’oublier avec véhémence les rares fois où l’on t’avait touché sans ton consentement, tentant de faire la part des choses sur ce qu’on t’avait volé et ce que tu pourrais vouloir donner à quelqu’un un jour, peut-être. Ce serait mentir de dire qu’Alistair ne réveillait pas quelque chose que tu pensais défectueux, mais la vérité c’est que malgré tout ce que tu avais entendu, tu ne savais pas comment agir. Ça ne te venait pas naturellement, quand bien même tu voulais le voir, tu te retrouvais à t’ennuyer de sa présence quand il n’était pas là et que tu pensais à lui bien plus que tu n’avais jamais pensé à qui que ce soit d’autre auparavant.
Tu faisais des efforts qui n’étaient pas typiques de ta part, mais tous les efforts, toutes les conversations entre amies et toutes les vidéos YouTube du monde ne pouvaient pas suffire à faire de toi une fille qui sait moindrement ce qu’elle fait. Tu ne sais pas ce qui t’as pris, d’emmener ce bout de barbe à papa contre ses lèvres. De sentir son souffle se poser contre ta peau. De croiser son regard alors que la distance se faisait minime entre vous. Tu ne sais pas ce qui t’as pris, et tu paniques soudainement, de ne pas savoir gérer avec ce rush qui s’est emparé de toi à ce contact pourtant tout simple. Il ne dit rien, Alistair, te regarde simplement avec ce léger sourire en coin qui ne manque pas de faire naître des papillons dans ton ventre alors que tu as l’impression de faire une vraie folle de toi. « On pourra aller trouver un point d’eau ou des toilettes pour que tu te laves les mains, si tu veux. » « Hm, hm. » que tu acquiesces d’un simple mouvement de la tête, évitant toujours de te retourner en direction du Rivers, tes mains (pas si collantes que ça) jouant avec le tissu de ta robe qui te parait soudainement bien trop courte, quand bien même cette dernière n’a absolument rien d’osé. Tu aimerais pouvoir mettre ton cerveau en pause, t’empêcher d’avoir l’esprit qui part ainsi dans tous les sens et simplement profiter du moment avec le jeune homme, mais ça simple être une demande trop complexe pour la machine dans ta tête qui travaille à 100 km/heure. « On peut s’arrêter sur un stand de tir, si tu veux. Tu sais tirer? » Tu secoues légèrement la tête de gauche à droite avant de préciser. « Je sais pas tirer je veux dire. Je veux bien essayer. » parce que si tu es bien honnête avec lui, tu as envie de tout essayer. Tout est une nouvelle expérience. Les stands et la nourriture en tout genre et puis les manèges ensuite, qu’il te propose, te laissant le choix de guider comment vous passer ce moment ensemble. « Tu me conseilles quoi en premier? C’est la toute première fois que je viens. » que tu précises, au cas où tes réactions n’auraient pas rendu le tout assez clair auprès du jeune homme.
« Je suis contente. Que tu m’aies invité. D’être ici avec toi. » Les mots sortent en morceaux, saccadés, maladroits mais pas pour le moins entière sincère alors que tu t’oses finalement à relever le regard vers Alistair, qui continue de t’observer avec cette éternelle tendresse qui le suit depuis la toute première fois que vous vous êtes vus et qui n’a pas changé malgré tout ce que tu as pu dire ou faire depuis ce moment-là. « T’aimes faire les manèges qui virent à l’envers? » que tu lui demandes, pointant en direction d’un de ceux-là, non loin de l’endroit dont vous vous trouvez. « Je peux payer pour quelques billets. » que tu lui proposes tout de suite parce que tu ne veux pas qu’il se sente obligé de payer pour toi. Tes économies pour l’université ne sont pas nombreuses, mais maintenant que tu n’as pas l’intention d’aller étudier à Perth, comme c’était le plan avant que ta mère ne t’annonce sa grossesse, tu peux te permettre une soirée comme celle-là sans compter de trop près chaque dollar que tu dépenses. De ce que tu as compris, malgré l’entrée qui coûte quelques dollars, tout ici coûte de l’argent en plus, des billets particuliers autant pour les stands de jeux que les manèges, et ça, sans parler de la nourriture, mais tu ne comptes pas laisser ce détail t’empêcher de profiter pleinement de ce que cette soirée a à t’offrir. En l’occurrence, plus de temps en la compagnie d’Ali, et franchement, c’est tout ce que tu veux.
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please, don't see; just a girl caught up in dreams and fantasies. please, see me; reaching out for someone i can't see. take my hand, let's see where we wake up tomorrow. best laid plans sometimes are just a one night stand. i'll be damned, cupid's demanding back his arrow. so let's get drunk on our tears. and god; tell us the reason youth is wasted on the young. it's hunting season and this lamb is on the run. we're searching for meaning. but are we all lost stars trying to light up the dark?
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. (21.06.1990) SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Un coeur qu'il pensait mort. Pourtant, est-ce un battement plus sonore qui se fait entendre depuis le retour d'une certaine blonde ? MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison qui ne prend vie qu'en présence des soeurs Storm. POSTS : 980 POINTS : 3660
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : # Deux petits coeurs sont tatoués à l'intérieur de son poignet gauche, pour représenter l'épouse et l'enfant qu'il a perdu. # Il est toujours en train de griffonner des choses dans ses petits carnets. # Il porte encore son alliance. # Il possède un labrador marron qu'il a appelé Hey.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : (9) # Willow (fb1) # Greta # Elisa (2) # Atlas # Kehlani # Yasmin # Bobby # Ezekiel
won't you be my livewire ? crédit gif - forest enchantress & crdgn @willow storm & alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il n'a plus le moindre doute sur le sujet de son innocence. À vrai dire, il l'a compris assez vite et il n'a pas eu besoin de poser la moindre question pour ça. Aujourd'hui, il suffit de voir comme elle a l'air nerveuse, pour le comprendre. Ce n'est pourtant pas faute d'essayer tout son possible pour qu'elle se sente à l'aise en sa compagnie. Mais c'est quelque chose qui est bien plus grand que lui et qui ne dépend pas que de lui, bien entendu. Alors il essaie de ne pas se mettre trop de pression ni de se poser trop de questions. Il se dit que tout arrivera à son rythme, si ça doit arriver. Et si elle réalise que c'est trop pour elle et qu'elle veut tout arrêter, alors il obéira. Même s'il sera forcément peiner de renoncer à sa compagnie qui lui est si agréable et qui ajoute un peu de soleil dans sa vie. Il n'a pas la moindre intention de lui imposer quoi que ce soit. Même si une part de lui est intimement convaincue de pouvoir lui offrir quelque chose. De lui apporter un peu de doux, un peu de beau. Il ne lui montre donc pas qu'il voit son trouble et sa gêne. Il continue d'avoir l'air aussi naturel que possible. En espérant que ça joue en sa faveur. De toute façon, il ne peut pas se comporter autrement. Il ne va certainement pas devenir plus pressant juste pour voir ce que ça donne. Il va au contraire continuer sur sa lancée. Et aujourd'hui, ça va consister à lui faire passer un moment aussi agréable que possible dans cette fête foraine. Il n'a pas vraiment de doute sur le fait que ce soit une première pour elle. Elle a un regard d'enfant qui découvre tous les stands et tous les manèges. À lui, ça lui fait battre le cœur un peu plus vite. Il suffit qu'il pose les yeux sur elle pour sentir qu'elle n'a pas eu une vie facile. Et pour avoir une terrible envie de la protéger.« Je pense qu'on ferait mieux de commencer par les manèges. Ensuite, les stands plus calmes. Vu que tu vas certainement repartir avec une grosse peluche qui risque d'être encombrante ... » Qu'il lui fait remarquer, non sans un petit sourire encore bien présent sur les lèvres. Qui s'accentue, comme les battements de son cœur qui s'emballent plus encore, quand elle confesse être heureuse d'être là avec lui. « Je suis content que tu sois venu. J'avais peur que tu annules. » Qu'il se montre honnête à son tour. Nul besoin de se planquer derrière des secrets, de mentir ou de ne pas vouloir être tout à fait honnête. Il essaie seulement de faire ses confessions avec douceur et sans trop en faire, pour éviter de l'effrayer à tout prix. Il est beaucoup trop tôt pour tout gâcher alors qu'ils apprennent à peine à se connaître. « J'aime tout. » Sourire plus grand sur les lèvres quand le regard se perd en direction du manège sur lequel semble se porter toute son attention. Mais hochement négatif de la tête quand elle propose de payer quelques billets. « Non. Je t'ai invité, je paye. Tu pourras m'inviter une autre fois. » Qu'il propose, mine de rien. Parce qu'il sait déjà que lui, il aura envie de la revoir. Ne reste plus qu’à espérer que la réciproque soit vraie également et qu’il ne se prenne pas un stop pur et dur à la fin de cette sortie tout à fait agréable pour lui. Parce qu’il a beau se préparer à cette éventualité, il n’en resterait pas moins qu’il serait déçu quand même.
« Allez, on y va ? » Il n'attend pas vraiment de réponse de sa part. Il prend déjà la direction du manège. Tenté de prendre sa main, il ne fait que la frôler avant de réaliser ce qu'il fait et de revenir sur sa décision. Il est bien certain que les premiers gestes doivent venir d'elle. Sous peine de lui filer l'envie de prendre ses jambes à son cou, si elle n'est pas prête pour ça. Alors il laisse tout à fait retomber le bras le long de son corps, le regard perdu du côté du manège. Comme si de rien n'était. Il craint trop qu'un regard dans sa direction ne lui indique qu'il vient de la faire paniquer au point de lui donner envie de fuir. « Il y a d'autres choses que tu n'as jamais faites, que tu aimerais faire aujourd'hui ? » Il pose la question de la façon la plus innocente qui soit avant de réaliser que cela pourrait porter à confusion. Alors, il rougit un peu et continue d'éviter son regard alors qu'ils arrivent dans la file d'attente. Au moins, elle ne sera pas la seule à être gênée. « Dans les manèges qui sont disponibles ? » Qu'il précise en tentant d'avoir l'air le plus naturel possible. « Ou même les stands de nourriture ? » Il espère ne pas être en train de lui donner l’impression qu’il lutte avec lui-même pour se rattraper et éviter de s’enfoncer davantage dans la gêne. Parce que la réalité, c’est que c’est bien ce qu’il est en train de faire. Mais qu’il n’a pas particulièrement envie qu’elle le voit, tant il trouve ça ... Honteux. Ou presque.
(877 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
:
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans d'errance, à se demander si elle trouvera un jour sa place. (26.11.1994) SURNOM : Will pour tout le monde, c'est simple et efficace. Stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : seul le temps saura dire ce qui en est vraiment, entre Ali et elle. et en attendant, elle compte bien profiter de chaque seconde qui passe. MÉTIER : assistante au Walker Group, en recherche d'emploi pour palier à son récent congédiement du bar où elle travaillait depuis huit ans. LOGEMENT : un pied à terre à la ghostloc qui se trouve à Redcliffe, c'est pourtant dans la grande maison d'Alistair à Bayside qu'elle passe la grande majorité de son temps depuis mi-décembre. Un arrangement temporaire, qu'ils ont dit. POSTS : 2248 POINTS : 5830
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : willow en dit le moins possible en palevioletred RPs EN COURS :
allow #14 & sms ☽ i know you've read between the lines. i don't want to fight this, i like this. i shut you out a thousand times. almost can't describe it when we kiss. colors ignite, i'm flying tonight. and god, i just can't look down. scared to death you'd be gone if i hit the ground. i'm gonna give you every part of me. i wanna let you in this heart with me. you fit my broken pieces perfectly. so i'll follow any place you wanna go. you kiss my tears away at night, tryin' to erase them. you taste them. you light me up, we're burnin' bright and all the world is fadin', i'm changing.
stormwell #3 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #2 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#2 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
« Je pense qu’on ferait mieux de commencer par les manèges. Ensuite, les stands plus calmes. Vu que tu vas certainement repartir avec une grosse peluche qui risque d’être encombrante… » Tu t’apprêtes à approuver du plan décrit par le jeune homme lorsque tu comprends pleinement ce qu’il te dit au sujet d’une peluche qui pourrait être tienne d’ici la fin de la soirée. « C’est vrai? » que tu ne peux t’empêcher de demander, un bon lot d’incrédulité dans ta voix, parce que ça ne fait pas partie de ton quotidien, de repartir avec des choses que d’autres ont pris la peine de payer pour toi. Ta mère n’a jamais été très forte sur les cadeaux, tu n’as pas grandi entouré de jouets, la moindre petite affaire achetée par ta mère devenant une source d’attraction, mais tu sais que c’est sans doute étrange, une fille de dix-huit ans qui s’émerveille à la perspective de recevoir une peluche, mais ce qu’Alistair ne sait pas, c’est ce que cela représente tellement plus. Et puis tu aimes ce sourire qui s’étire sur ses lèvres, qui provoque inévitablement un sourire sur les tiennes en retour, qui annule toute trace de gêne et de nervosité qui persistait face à ton partage un peu plus tôt. « Je suis content que tu sois venu. J’avais peur que tu annules. » Tu secoues la tête, d’un geste que tu espères rassurant. Ce serait mentir de dire que tu n’y avais pas penser, mais pas parce que tu ne voulais pas voir Alistair, au contraire. Tu avais pensé annuler parce que tu craignais qu’après quelques minutes à peine il réalise que tu étais un cas désespéré et qu’il regrette de t’avoir fait cette invitation.
« J’aime tout. » qu’il te confirme lorsque tu lui demandes s’il aime les manèges que tu devines être à sensations plus fortes, et ceux qui te donnent le plus envie. Tu te dis qu’il a sûrement raison, qu’il vaut mieux que vous faisiez ce type de manège avant de manger davantage et profiter du fait que les lignes d’attentes ne sont pas encore trop longues. Tu proposes de payer pour quelques billets, chose que le garçon s’empresse de refuser à ta plus grande surprise. « Non. Je t’ai invité, je paye. Tu pourras m’inviter une autre fois. » Tu cherches dans son regard toute trace d’émotion qui viendrait contredire ses paroles, qui viendrait laisser croire qu’il n’a pas vraiment envie de sortir avec toi une autre fois après ce soir, mais tu ne vois rien de cela. Tu ne vois que sa sincérité et l’attention toute particulière qu’il te porte depuis cette soirée et tu dois admettre que cela te plait de plus en plus, la manière que lui seul a de te regarder comme si tu avais quelque chose d’incroyable à offrir, comme si tu étais quelque chose de précieux auquel il se devait de faire attention. « Une prochaine fois, alors. » que tu confirmes sans trop d’hésitation dans la voix, parce que même si tu mets du temps à te réchauffer à sa présence, tu tiens à ce qu’il sache que tu n’es pas indifférente à sa présence, bien au contraire.
« Allez, on y va? » Tu fais signe que oui de la tête, remarquant sa main qui s’approche de la tienne sans toutefois oser la prendre. Tu peux sentir ses doigts qui frôlent doucement les tiens alors que vous marcher côte à côte, mais il ne refait aucun autre mouvement dans ta direction, et tu essayes de ne pas sur analyser la situation, même si tu dois bien admettre que cela te chicote. « Il y a d’autres choses que tu n’as jamais faites, que tu aimerais faire aujourd’hui? » Tu hésites un instant, et puis il ajoute: « Dans les manèges qui sont disponibles? Ou même dans les stands de nourriture? » « Est-ce que j’exagère si je te dis que j’aimerais tout faire? » que tu lui avoues d’une petite voix enfantine, côté de ta personnalité qui a rarement la chance d’apparaître au grand jour. Rougissant de nouveau, tu te reprends assez vite. « J’aimerais bien essayer le jeu avec les ballons de basket. Et puis faire un tour de grande roue, une fois le soleil tombé. » Une de tes amies t’avaient dit que la vue sur Brisbane du haut de la grande roue était magnifique et qu’avec un garçon en plus, le moment était considéré tout ce qu’il y a de plus romantique. Est-ce que c’est quelque chose qu’Alistair aimerait faire avec toi? « Toi, il y a quelque chose que tu aimerais essayer? Que tu n’as jamais fait avant? » que tu lui demandes, curieuse si tu aurais la chance de lui prendre une première fois à ton tour, qu’importe s’il s’agit quelque chose d’aussi enfantin et trivial qu’un tour de manège particulier lors d’une fête foraine. Alors que vous vous retrouvez dans la file d’attente du premier manège qui a attiré ton attention, tu oses lui poser une question te brûle le bout des lèvres depuis quelques minutes maintenant. « Est-ce que… est-ce que tu allais prendre ma main, Ali? » Tu n’oses pas le regarder droit dans les yeux alors que la question t’échappe, ton attention plutôt porter sur les gens qui sortent tout juste d’un tour de manège, et puis tu te forces à inspirer un bon coup, cherchant un peu de courage au passage pour finalement te tourner vers le jeune homme. « Parce que mes amies, elles m’ont dit que c’était un truc que les garçons faisaient souvent, pour faire comprendre à une fille quand elle lui plait. Et je pense que tu sais que j’ai pas vraiment d’expérience dans la matière, et je suis… » Un cas désespéré. « Enfin bref. » que tu décides de conclure sans aller au bout de ta pensée parce qu’il n’a pas besoin de t’entendre les commentaires que tu te fais de toi-même. Au lieu de ça, tu laisses tes doigts venir frôler les siens comme il l’a fait un peu plus tôt, sans toutefois les entrelacer comme tu voudrais pourtant tant le faire. « Mais tu peux, si tu veux. » que tu ajoutes, sûrement rouge tomate de gêne face à ce revirement soudain de situation. « Prendre ma main, j’veux dire. » que tu précises, juste au cas.
are we all lost stars ?
please, don't see; just a girl caught up in dreams and fantasies. please, see me; reaching out for someone i can't see. take my hand, let's see where we wake up tomorrow. best laid plans sometimes are just a one night stand. i'll be damned, cupid's demanding back his arrow. so let's get drunk on our tears. and god; tell us the reason youth is wasted on the young. it's hunting season and this lamb is on the run. we're searching for meaning. but are we all lost stars trying to light up the dark?
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. (21.06.1990) SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Un coeur qu'il pensait mort. Pourtant, est-ce un battement plus sonore qui se fait entendre depuis le retour d'une certaine blonde ? MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison qui ne prend vie qu'en présence des soeurs Storm. POSTS : 980 POINTS : 3660
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : # Deux petits coeurs sont tatoués à l'intérieur de son poignet gauche, pour représenter l'épouse et l'enfant qu'il a perdu. # Il est toujours en train de griffonner des choses dans ses petits carnets. # Il porte encore son alliance. # Il possède un labrador marron qu'il a appelé Hey.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : (9) # Willow (fb1) # Greta # Elisa (2) # Atlas # Kehlani # Yasmin # Bobby # Ezekiel
won't you be my livewire ? crédit gif - forest enchantress & crdgn @willow storm & alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il comprend que c'est sur ses derniers mots qu'elle s'arrête et l'interroge. Elle a l'air presque choquée à l'idée de repartir d'ici avec une grosse peluche dans les bras. Il faut dire qu'elle n'y connaît clairement pas grand-chose en fête forraine et qu'elle ne sait peut-être pas que les peluches sont le lot gagnant, principal, des stands de jeux. « T'aimerais ? » Qu'il prend quand même le temps de se renseigner avant de se mettre en tête qu'il va bel et bien lui offrir un tel cadeau avant de partir. « Je suis plutôt bon au tir, alors je pourrai t'en gagner une. » Qu'il précise, mine de rien. Il ne veut pas non plus lui vendre n'importe quoi, s'il s'avère finalement incapable de lui gagner quoi que ce soit, et surtout pas l'une de ces grosses peluches qu'il peut deviner de là où ils se trouvent. Il est bien décidé à lui offrir toutes les expériences qui viennent tout naturellement avec des sorties dans une fête forraine comme celle dans laquelle ils se trouvent ce soir. Il veut qu'elle reparte d'ici en ayant exploité à fond cette expérience nouvelle. En ayant l'impression d'avoir vécu la même chose que n'importe quelle fille de son âge. Même si c'est avec un peu de retard par rapport à ces autres. Une première expérience avant plein d'autres, il l'espère. Elle semble en tout cas en avoir envie. S'il comprend bien sa réponse au sujet "d'une autre fois". Une réponse qui a le don de le faire sourire plus grand encore. Elle semble prête à lui offrir une autre chance, donc. D’avoir envie de passer un peu de temps en sa compagnie. De peut-être créer une relation avec lui. Il voit sans doute un peu trop loin, mais c’est plus fort que lui. Il apprécie sincèrement sa compagnie et n’a pas envie d’y renoncer tout de suite.
Si elle a l'impression d'être un peu hésitante et maladroite à ses côtés, il ressent la même chose quand il est à deux doigts de prendre sa main dans la sienne. Avant de réaliser que ce serait peut-être une bêtise si elle n'est pas prête pour ça. Il ne sait pas du tout comment il doit s'y prendre avec elle, si ce n'est en faisant preuve de patience. Mais peut-être que d'elle-même, elle n'osera jamais avoir le moindre geste dans sa direction. Alors ce sera sans doute à lui d'essayer quand même, parfois, de faire un pas en avant et de se préparer à l'éventualité selon laquelle elle ne répondrait pas par la positive. Il doit s'y faire pour ne pas être trop déçu et n'avoir pas envie de prendre la fuite parce que cela le mettrait mal à l'aise. Tout ça, c'est une possibilité. Et il savait dans quoi il se lançait quand il a commencé à l'inviter à des sorties en sa compagnie. Il sait encore, toujours plus ou moins, ce qu'il fait. Un rire léger s'échappe des lèvres du garçon, quand elle l'interroge. « Non, j'imagine que c'est normal et je suis content de savoir que tout te fait envie. Au moins, je sais que c'était une bonne idée de venir ici. » À vrai dire, il l'a compris quand elle a accepté sans l'ombre d'une hésitation, l'air apparemment heureuse à la perspective de cette sortie. Et parce qu'elle est encore là, il estime que ça doit vraiment lui plaire. Et lui, ça le rend donc forcément très heureux. « Je n'ai jamais fait la grande roue. » Qu'il confesse en levant les yeux en direction de la fameuse. « En général, je me rends dans des fêtes forraines avec des gens qui ne sont attirés que par les manèges à sensation. »
Il se surprend à rougir comme un ado maladroit, quand elle le prend de court et l'interroge au sujet de sa main qui a frôlé la sienne, quelques minutes plus tôt. Il commençait à penser -et à espérer un peu- qu'elle n'avait pas fait attention à ça. Il hésite à se montrer tout à fait honnête alors que leurs regards se croisent. Mais il craint de passer à côté de sa chance, juste par gêne. Alors il attend, quand elle se lance et continue sur sa lancée. Dévoilant toujours plus fort toute l'étendue de son innocence. Et pour une raison qu'il ne saurait comprendre et expliquer lui-même, tout ça fait s'emballer plus sérieusement le palpitant. Il s'affole et cela s'affiche sur le sourire tendre qui apparaît sur ses lèvres. Il baisse le regard pour voir ses doigts qui frôlent, à leur tour, les siens. Il hoche la tête quand elle reprend la parole pour l'inviter maladroitement à prendre sa main, si c'est ce qu'il souhaite. Et cette fois, il n'hésite pas davantage. Le geste plein de tendresse, il faufile sa main sous la sienne. Paume contre paume et doigts qui s'entrelacent. Aussi innocent puisse être ce geste, il réchauffe et fait s'envoler une nuée de papillons dans la cage thoracique. « Tes amies ont raison. Ça veut dire que tu me plais. » Qu'il confesse en se remettant bien droit, dans le sens de la file. Comme si de rien n'était. Comme si le cœur dans la cage thoracique n'était pas toujours accompagné de petits papillons affolés. Comme si le sourire n’était pas résolument installé sur les lèvres de l’apprenti écrivain dont l’inspiration pourrait être plus vive que jamais, après une telle soirée passée en compagnie de la jolie Willow. Il a vraiment l’impression d’être un gamin qui connaît ses premiers émois. C’est l’effet qu’elle lui fait.
(915 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
:
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans d'errance, à se demander si elle trouvera un jour sa place. (26.11.1994) SURNOM : Will pour tout le monde, c'est simple et efficace. Stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : seul le temps saura dire ce qui en est vraiment, entre Ali et elle. et en attendant, elle compte bien profiter de chaque seconde qui passe. MÉTIER : assistante au Walker Group, en recherche d'emploi pour palier à son récent congédiement du bar où elle travaillait depuis huit ans. LOGEMENT : un pied à terre à la ghostloc qui se trouve à Redcliffe, c'est pourtant dans la grande maison d'Alistair à Bayside qu'elle passe la grande majorité de son temps depuis mi-décembre. Un arrangement temporaire, qu'ils ont dit. POSTS : 2248 POINTS : 5830
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : willow en dit le moins possible en palevioletred RPs EN COURS :
allow #14 & sms ☽ i know you've read between the lines. i don't want to fight this, i like this. i shut you out a thousand times. almost can't describe it when we kiss. colors ignite, i'm flying tonight. and god, i just can't look down. scared to death you'd be gone if i hit the ground. i'm gonna give you every part of me. i wanna let you in this heart with me. you fit my broken pieces perfectly. so i'll follow any place you wanna go. you kiss my tears away at night, tryin' to erase them. you taste them. you light me up, we're burnin' bright and all the world is fadin', i'm changing.
stormwell #3 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #2 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#2 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
« T’aimerais? » Tu n’as pas besoin de répondre verbalement pour qu’il comprenne que oui, tu aimerais beaucoup. Il y a des étoiles dans tes yeux, un air d’excitation et d’émerveillement d’une chose pourtant toute simple comme une peluche gagnée dans un stand quelconque lors d’une fête foraine. Mais c’est une expérience. Quelque chose que tu aurais aimé vivre enfant, mais qui n’a jamais fait parti de tes plans jusqu’à maintenant, jusqu’à ce qu’Ali pense à t’inviter ici, sans que tu ne comprennes pleinement pourquoi il tient tant à passer du temps avec toi. C’est quelque chose que tu n’arrives pas encore à t’expliquer, que quelqu’un puisse s’intéresser à toi comme ça, sans les arrière-pensées d’hommes qui ne veulent qu’une chose. Parce que ce n’est pas l’impression qu’il te donne, Alistair. À prendre son temps avec toi, à respecter tes limites, tout en t’aidant toutefois à sortir de ta zone de confort, à te faire découvrir tout ce que tu as pu manquer jusqu’à maintenant. « Je suis plutôt bon au tir, alors je pourrai t’en gagner une. » « Tant que tu me laisses essayer aussi. » que tu renchéris, parce que tu n’as jamais tiré et que même si tu doutes être capable de bien le faire, tu as envie de tenter l’expérience, mais sûrement pas autant que tu as envie de laisser Alistair gagner quelque chose pour toi. C’est étrange, comme sensation, cette idée que quelqu’un puisse vouloir faire quelque chose d’aussi gentil et trivial, pour toi, simplement pour te voir sourire et pourtant, tu es certaine qu’il n’y a rien de plus dans les intentions du jeune homme, à qui tu promets une prochaine fois, une prochaine invitation, parce que même si cette soirée ne fait que commencer, tu sais déjà que tu veux une suite, un moment de plus, une nouvelle expérience et qu’aux côtés du brun, toute nouvelle chose semble avoir bien meilleur goût.
« Non, j’imagine que c’est normal et je suis content de savoir que tout te fait envie. Au moins, je sais que c’était une bonne idée de venir ici. » Son rire, doux et gentil suffit à te convaincre qu’il n’est pas en train de se moquer de toi et de tes réactions. C’est d’ailleurs l’une des premières choses qui t’a permis de baisser ta garde, ne serait-ce qu’un petit peu avec le jeune homme, cette manière qu’il a de ne pas tout prendre trop au sérieux, de te donner le temps de te mettre à l’aise, même si tu prends sûrement bien plus longtemps que la grande majorité du monde. Les sorties s’accumulent entre vous, les confidences aussi, doucement, mais les contacts sont encore limités, d’où le fait que tu ne peux t’empêcher de continuer à penser à ce frôlement de doigts, à l’envie que tu as de retrouver la chaleur des siens sans que tu n’oses être la première à faire un mouvement dans sa direction. Alors tu remplis plutôt le silence de questions, voulant rendre ce moment aussi mémorable pour lui qu’il ne l’est déjà pour toi. Faire quelque chose qui serait une première pour lui aussi. « Je n’ai jamais fait la grande roue. » Ton sourire s’étire à l’idée de pouvoir faire ça avec lui, un peu plus tard, quand le soleil entamera sa descente et que l’ambiance de la fête foraine laissera place à quelque chose de plus intime. « En général, je me rends dans des fêtes foraines avec des gens qui ne sont attirés que par les manèges à sensation. » « Et c’est ce que tu préfères, toi aussi? » que tu lui demandes, ce qui confirmerait ton choix de vous mettre dans la file d’attente de ce premier manège « T’avais pas envie de venir avec tes amis, cette année? » que tu lui demandes, craignant soudainement d’avoir pris une place qui ne t’appartient pas, quand bien même il est celui qui a proposé. Tu sais que ce n’est pas une manière logique de penser, mais c’est une manière de penser bien ancrée en toi, d’être incapable de croire que tu puisses être le premier choix quand depuis toujours, la seule personne au monde programmée pour faire de toi sa priorité t’a bien fait comprendre que tu n’étais qu’un problème dans sa vie.
Tu ne sais pas trop ce qui te prend, de lui demander pour ce contact manqué entre vos mains, mais à force d’y penser constamment dans les dernières minutes, la question a fini par s’échapper de tes lèvres sans que tu ne puisses la retenir. Et ça te surprend, de voir les joues du brun prendre une teinte rosée, similaire à celle qui se trouve sans doute sur les tiennes, alors que tes mots continuent de remplir l’espace entre vous, maladroitement, sans trop savoir ce que tu essayes de lui dire, si ce n’est que tu penses assez à cette opportunité manquée pour savoir que l’idée te plaît. Elle te plaît tellement que tu te permets de mettre l’offre sur la table, concrètement, jugeant que c’est sans doute la meilleure option pour toi, que de lui dire exactement ce que tu veux et ce avec quoi tu te sens confortable. Et dès que les mots franchissent tes lèvres, il n’hésite pas Alistair, ses doigts agrippant les tiens, t’offrant une chaleur et un contact qui t’électrice de la tête aux pieds. Ton regard reste coincé sur vos mains jointes pendant quelques secondes, avant de relever les yeux vers le jeune homme qui continue de te regarder avec ce sourire qui ne manque pas de te faire fondre autant que rougir. « Tes amies ont raison. Ça veut dire que tu me plais. » « Mais pourquoi? » La question, comme tant d’autres mots lorsque tu es en compagnie du jeune homme, t’échappe sans que tu n’aies le contrôle de la retenir, mais dès que tu réalises ce que tu viens de dire, ta main libre vient rapidement se placer contre tes lèvres avant que tu ne secoues la tête, un rire nerveux remplissant l’air entre vous. « Non, réponds pas à ça. » que tu le plaides en riant, parce que tu préfères encore ne pas savoir, parce que tu ne peux pas le gâcher, si tu ne sais pas ce que tu ne dois pas gâcher. La file d’attente n’est pas bien longue, et tu es heureuse d’avoir cette distraction, alors qu’on vous installe dans le siège du manège, une préposée s’assurant que vous êtes attachés de manière sécuritaire. Tu tournes la tête vers Alistair, tes doigts serrant fortement les siens. « Lâche-moi pas, ok? » Et tu lui parles autant de vos mains qui sont présentement liés, que d’une volonté de le voir s’accrocher à toi, de te donner une chance de lui avouer à ton rythme que toi aussi, tu es en train de tombée sous son charme.
are we all lost stars ?
please, don't see; just a girl caught up in dreams and fantasies. please, see me; reaching out for someone i can't see. take my hand, let's see where we wake up tomorrow. best laid plans sometimes are just a one night stand. i'll be damned, cupid's demanding back his arrow. so let's get drunk on our tears. and god; tell us the reason youth is wasted on the young. it's hunting season and this lamb is on the run. we're searching for meaning. but are we all lost stars trying to light up the dark?
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. (21.06.1990) SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Un coeur qu'il pensait mort. Pourtant, est-ce un battement plus sonore qui se fait entendre depuis le retour d'une certaine blonde ? MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison qui ne prend vie qu'en présence des soeurs Storm. POSTS : 980 POINTS : 3660
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : # Deux petits coeurs sont tatoués à l'intérieur de son poignet gauche, pour représenter l'épouse et l'enfant qu'il a perdu. # Il est toujours en train de griffonner des choses dans ses petits carnets. # Il porte encore son alliance. # Il possède un labrador marron qu'il a appelé Hey.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : (9) # Willow (fb1) # Greta # Elisa (2) # Atlas # Kehlani # Yasmin # Bobby # Ezekiel
won't you be my livewire ? crédit gif - forest enchantress & crdgn @willow storm & alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il n'a pas vraiment besoin de ses mots pour connaître sa réponse, sans l'ombre d'un doute. Il suffit de voir comme ses yeux brillent de façon instantanée pour comprendre qu'elle est complètement enjouée par l'idée. Alors lui-même sourit de toutes ses dents et se fait la promesse de tout faire pour qu'elle reparte d'ici avec la peluche la plus grosse qu'ils auront croisée tous les deux. Parce qu'il réalise tout à fait qu'elle est passée à côté de toutes ces choses-là, pendant toutes ces années. Peut-être depuis toujours. Rien que pour ça, il a plutôt intérêt d'être à la hauteur. Mais sans plus de pression que ça non plus. Ce serait dommage. Il ne se fera pas prier non plus pour tenter de l'aider avec le tir, puisqu'elle veut essayer. « Bien sûr ! Je ne vais quand même pas être le seul à m'amuser. » Qu'il ne manque pas de lui faire remarquer, une ébauche de sourire sur le coin des lèvres. Il lui faudra quand même lui prodiguer quelques conseils pour qu'elle ne soit pas trop déçue si elle n'y arrive pas. Mais le tout, en évitant de trop la toucher. Parce que ça va devoir aller à son rythme et qu'il va donc se concentrer aussi fort que possible, pour ne surtout rien brusquer. Il n'est pas prêt à foutre en l'air ce qu'ils tentent d'installer tous les deux. Ce que lui, il tente d'installer entre eux. De façon peut-être un peu maladroite parfois, parce qu'il n'est pas habitué aux filles comme elle. Et il a pourtant déjà eu quelques relations. Globalement peu intéressantes et qui ne l'ont pas marqué plus que ça. Maintenant, ne te reste plus qu'à espérer qu'avec Willow ce soit différent. Parce qu'elle t'intéresse vraiment et parce qu'elle a l'air prête à t'accorder une chance. Parce qu’il est question d’une prochaine fois ...
Peut-être qu'ils ne resteront qu'amis, tous les deux. Mais ça ne paraît pas si grave comme idée. Tant qu'il la garde à ses côtés. Tant qu'ils continuent de passer du temps ensemble. Tant qu'il apprend à la connaître encore un peu plus. Et c'est ce qu'ils sont en train de faire à leur façon. Un peu maladroitement, quand il s'emballe en voulant prendre sa main, sans doute. Mais de façon plus saine et plus posée, quand il est question des manèges. Il est plutôt habitué aux manèges à sensation parce qu'il n'est toujours venu dans ce genre de fête qu'avec des amis fans de ces trucs-là. Alors que lui est d'une nature plus posée et plus tranquille, ce qui le pousse à préférer les activités qui le sont tout autant. Comme la grande roue qu'il n'a pourtant jamais eu l'occasion d'essayer jusqu'à présent. « Non. Je préfère les activités plus tranquilles. » Qu'il admet tout de suite. Et la rassure peut-être, si elle s'imagine qu'il risque de s'ennuyer quand ils rejoindront la grande roue, avec la lente disparition du jour dans quelques heures. « Non. J'avais envie de venir avec toi. » Ce qui a au moins le mérite d'être clair. Il ne pourrait lui offrir un message qui le soit plus que ça. Parce que dans son esprit, c'est tout aussi clair. Il n'a pas le moindre doute. C'est avec elle qu'il veut passer cette soirée et profiter de cette fête. Encore bien plus maintenant qu'il réalise que tout ça, ce n'est pas réellement habituel pour elle. Ça lui rappelle à quel point elle peut être différente de toutes les autres et combien il a envie de continuer à apprendre à la connaître. Ne lui reste plus qu’à espérer qu’il soit capable de lui donner l’envie de continuer dans cette direction. Pour l’instant il ne sait pas trop comment il se débrouille. Mais elle n’a pas pris la fuite ...
Elle lui fait quand même sentir que l'issue de tout ça pourrait être positive, quand elle veut que leurs mains se trouvent pour de vrai. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne se fait pas prier pour entremêler ses doigts avec les siens. Sans qu'elle n'ait le moindre mouvement de recul ni de véritable hésitation dans le regard. De quoi le rassurer suffisamment pour qu'il raffermisse la prise de ses doigts. Geste qui demeure tendre et doux malgré tout. Avant qu'il ne lui offre une confession qui aura également le mérite d'être très claire. Elle lui plaît. Et il est prêt à lui faire la liste de toutes les raisons pour lesquelles c'est le cas, quand elle l'interroge. Mais il referme la bouche aussitôt qu'elle revient en arrière. Il ne veut rien faire qui soit susceptible de la mettre trop fortement mal à l'aise. Alors il se contente de lui offrir un sourire pour le moins tendre. Avant de patienter encore quelques minutes en silence pour pouvoir rejoindre le manège à leur tour. En un rien de temps, ils sont installés. Toujours main dans la main, parce qu'il se refuse à la libérer tant que la chose ne vient pas d'elle. Brève pensée qui se faufile dans son esprit alors qu'elle même prend la parole à ce sujet. Hochement négatif de la tête et regard accroché au sien. « Pas tant que tu ne m'auras pas clairement demandé de le faire. » Qu'il lui souffle avec toute la simplicité du monde. Et ils pourraient continuer d'échanger ainsi encore un moment, tant il a envie de profiter de tout ça. Mais le manège démarre et ils doivent momentanément penser à tout autre chose que ce qui se joue entre eux. Pour une poignée de minutes tout du moins. Durant lesquelles leurs mains restent accrochées. Juste parce qu'il ne veut pas manquer sa chance en la libérant et ainsi prendre le risque de ne plus avoir le courage d'essayer à nouveau ensuite. « Ca va, t'es pas malade ? » Qu'il l'interroge, quand ils finissent par ralentir en revenant au point de départ.
(971 mots)
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
:
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans d'errance, à se demander si elle trouvera un jour sa place. (26.11.1994) SURNOM : Will pour tout le monde, c'est simple et efficace. Stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : seul le temps saura dire ce qui en est vraiment, entre Ali et elle. et en attendant, elle compte bien profiter de chaque seconde qui passe. MÉTIER : assistante au Walker Group, en recherche d'emploi pour palier à son récent congédiement du bar où elle travaillait depuis huit ans. LOGEMENT : un pied à terre à la ghostloc qui se trouve à Redcliffe, c'est pourtant dans la grande maison d'Alistair à Bayside qu'elle passe la grande majorité de son temps depuis mi-décembre. Un arrangement temporaire, qu'ils ont dit. POSTS : 2248 POINTS : 5830
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : willow en dit le moins possible en palevioletred RPs EN COURS :
allow #14 & sms ☽ i know you've read between the lines. i don't want to fight this, i like this. i shut you out a thousand times. almost can't describe it when we kiss. colors ignite, i'm flying tonight. and god, i just can't look down. scared to death you'd be gone if i hit the ground. i'm gonna give you every part of me. i wanna let you in this heart with me. you fit my broken pieces perfectly. so i'll follow any place you wanna go. you kiss my tears away at night, tryin' to erase them. you taste them. you light me up, we're burnin' bright and all the world is fadin', i'm changing.
stormwell #3 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #2 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#2 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Tu n’as pas l’habitude de te faire si transparente avec qui que ce soit, mais surtout pas avec un homme. Pourtant, tes barrières n’ont pas mises bien longtemps avant de descendre auprès d’Alistair, sans que tu ne sois en mesure de t’expliquer exactement pourquoi lui et pas un autre. Il n’est pas le premier garçon attirant que tu rencontres, bien qu’il soit le seul qui ait vraiment su te captiver comme il l’a fait dans les dernières semaines. Il n’est pas non plus le premier garçon qui réussit à te faire rire, et pourtant, son humour possède cette douceur et cette simplicité qui a su te mettre en confiance aussitôt. Toi qui t’étais promise de ne pas faire comme tes amies et te laisser emporter dans une histoire de cœur, voilà que tu remettais soudainement en question toutes les décisions que tu avais pu prendre au sujet des hommes. Tu ne voulais pas être comme ta mère, à laisser un homme ou un autre prendre le contrôle de ta vie, et quelque part dans les six dernières années surtout, tu t’étais convaincue que la présence d’un homme dans ta vie ne serait qu’un problème. Alors pourquoi est-ce que la présence d’Alistair semblait être l’opposé d’un problème, lui qui t’offrait sans même le savoir des opportunités dont tu n’aurais jamais osé rêver jusqu’à aujourd’hui. « Bien sûr! Je ne vais quand même pas être le seul à m’amuser. » qu’il te rassure aussitôt quand tu lui avoues vouloir tenter le tir. « Comment t’as appris à tirer? » que tu lui demandes, curieuse puisque le tir n’est pas quelque chose que tu considères comme une pratique courante, surtout pas à Brisbane. En même temps, tu as tellement l’impression d’être déconnectée de tout et de tout le monde que ce pourrait l’être et tu ne la simplement jamais réalisé.
Si la fête foraine est une nouveauté pour toi, tu sais que ce n’est pas le cas pour Alistair et tu es curieuse de l’entendre te parler de ce qu’il préfère. Ou du moins, de ce que tu pensais être ses attractions préférés, comme celles de ses amis, avant qu’il ne te confirme le contraire. « Non. Je préfère les activités plus tranquilles. » « Seulement à la fête foraine ou dans la vie de tous les jours aussi? » Tu te demandes de quoi il est composé, le quotidien de l’écrivain, quand il n’est pas occupé à coucher des centaines de mots sur le papier dès que l’inspiration lui prend. Curieuse de savoir à quoi ressemble sa vie et peut-être aussi inquiète de réaliser que la tienne, aussi compliquée qu’elle soit, mais surtout aussi compliquée qu’elle s’apprête à être dans les prochains mois, ne soit pas réellement compatible. Tu t’emportes sûrement, tes anxiétés allant plus vite et plus loin que le reste de ta personne, mais tu n’as pas le moindre repère, pas la moindre idée de ce que tu fais, ni même de ce que tu veux. Et tu es tout aussi incertaine de savoir où il se trouve vis-à-vis de toi, même s’il semble plus plus confiant de te le dire sans détour que tu ne pourrais l’être. « Non. J’avais envie de venir avec toi. » Tu te sais rougir de plus belle, et tu maudis ton teint clair de laisser paraître la moindre de tes émotions face à Ali.
Ces simples mots devraient te convaincre que tu n’as pas halluciné et qu’il veut vraiment prendre ta main, geste qui ne nécessite sûrement pas une conversation dans une situation normale, mais avec toi, rien de tout ça n’est normale ni naturelle, et s’il serait plus que compréhensible qu’Alistair prenne peur face a ton manque flagrant d’expérience et de confort, il n’en fait rien, se contentant plutôt d’un large sourire sur ses lèvres alors que ses doigts viennent se lier aux tiens, sa prise d’abord douce, presque hésitante avant qu’il ne se décide à raffermir le tout, dans une étreinte qui te donne l’impression que pour la première fois de ta vie, quelqu’un sera là pour te rattraper, pour te retenir si tu devais tomber. L’attente pour embarquer dans le premier manège n’est pas bien longue, ou peut-être que le temps n’a plus la même définition maintenant que ta main a trouvé la sienne. Installée dans le siège prête à décoller pour ton tout premier tour de manège à vie et maintenant que tu connais la réassurance de son contact, tu refuses de le perdre. Pas si vite. Pas alors que tu n’as pas encore eu le temps d’en profiter. De mémoriser la pesanteur de sa main contre la tienne, la douceur de sa peau, chaque trait que tu aimerais dessiner pour être certaine que jamais le moindre morceau de ce moment ne t’échappe. « Pas tant que tu ne m’auras pas clairement demandé de le faire. » Le manège se met en marche, le clic-clic-clic se faisant entendre par-dessus les battements erratiques de ton palpitant, et la tension monte plus vous grimper, grimper et grimper encore, tes jambes dans le vide. Et puis la descente. Un cri qui sort de tes lèvres avec une force que tu ne te reconnais pas, toi si habituée à être aussi invisible que possible. Alors que vous tournoyez dans les airs, ce sont tes doigts qui se referment avec force sur les siens. Tu ne pourrais pas dire combien de temps exactement s’écoule alors que vous êtes dans les airs, brasser d’un bord et de l’autre et quand tout s’arrête, tu n’as qu’une envie: de recommencer aussitôt. Mais ce n’est pas possible, quand tu vois le préposé au manège qui commence à détacher les passagers rangé par rangé. « Ça va, t’es pas malade? » Tu secoues la tête. « C’était incroyable. » que tu commentes, ton sourire plus large que jamais alors que tu sautes de ton siège, ta main délaissant temporairement celle d’Ali alors que tu rejoins la plateforme avant lui. Mais dès qu’il s’approche, tu n’hésites pas à la reprendre sa main, avec une assurance nouvelle, sans doute du à l’adrénaline qui coule présentement dans tes veines. « C’est toujours comme ça? » que tu ne peux t’empêcher de lui demander, estomaquée. « Tu choisis le prochain manège. » Ou la prochaine activité. Ou le prochain n’importe quoi. Tant que tu vis tout ça avec lui, t’es persuadée de rester sur ton petit nuage et ça, c’est sans aucun doute la meilleure sensation qui existe.
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Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. (21.06.1990) SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Un coeur qu'il pensait mort. Pourtant, est-ce un battement plus sonore qui se fait entendre depuis le retour d'une certaine blonde ? MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison qui ne prend vie qu'en présence des soeurs Storm. POSTS : 980 POINTS : 3660
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : # Deux petits coeurs sont tatoués à l'intérieur de son poignet gauche, pour représenter l'épouse et l'enfant qu'il a perdu. # Il est toujours en train de griffonner des choses dans ses petits carnets. # Il porte encore son alliance. # Il possède un labrador marron qu'il a appelé Hey.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : (9) # Willow (fb1) # Greta # Elisa (2) # Atlas # Kehlani # Yasmin # Bobby # Ezekiel
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Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il est vraiment ravi, Alistair, de pouvoir passer et partager de tels moments avec Willow. Il ne s’attendait pas vraiment à moins quand il l’a invité, pour sûr. Il apprécie déjà sa compagnie et n’avait donc pas le moindre doute quant au fait que cette soirée serait délicieuse. Et ils vont avoir l’occasion de partager d’autres moments parfaits tous les deux. Quand il lui apprendra peut-être un peu comment tirer avec un semblant d’arme. Parce que lui, il sait faire, comme il n’hésite pas à le lui dire. Sûr de lui quant au fait qu’il pourra lui gagner le plus gros des lots. Surtout s’il s’agit d’une peluche avec laquelle il l’imagine très bien rentrer chez elle. « Je viens un peu de la campagne, moi, tu sais. D’une famille d’agriculteurs avec un père qui aime la chasse. » Ce dont il n’est pas particulièrement fier, lui qui ne supporte pas l’idée de tuer des animaux. S’il n’est pas végétarien, c’est uniquement parce qu’il apprécie manger de la viande. En revanche, il la limite autant que possible. « Dès qu’il a estimé qu’on était en âge de le faire sans risque, mon père nous a appris à utiliser une arme et à viser, à mes frères et à moi. » Et dans le lot, Alistair est le seul qui ne prend aucun plaisir à aller chasser et qui s’est arrêté de le faire voilà bien longtemps. Bien qu’incapable de comprendre ce choix, son père n’a eu d’autre choix que de faire avec. Alistair n’a jamais été comme le reste de la fratrie et loin de lui la moindre envie d’essayer de se changer pour être moins différent et pour rentrer dans un moule quelconque. Tant pis s’il se sent terriblement différent d’eux. Tant pis s’il s’est parfois senti seul dans cette grande famille mouvementée au possible.
Il se dévoile de plus en plus Alistair. Sans chercher à retenir de quelconques informations que ce soit. Il ne souhaite pas faire semblant et prétendre être un autre. Pas devant elle. Pas à ses côtés. Parce qu’il la souhaite, elle, telle qu’elle est là. Telle qu’elle est vraiment. Et qu’il ne peut l’avoir si en retour il n’est pas authentique. De toute façon, il ne sait pas faire ça. Même s’il n’est pas toujours grand fan de la personne qu’il est, il s’est habitué à être ainsi et à s’accepter de la sorte. Tout comme il ne peut nier préférer les activités plus tranquilles aux choses plus mouvementées. Ce qui capte l’attention de la blonde qui l’interroge. « Non, dans la vie de tous les jours, aussi. J’admets être plutôt quelqu’un de ... Tranquille, dirons-nous. » Et ça pourrait bien lui faire perdre des points du côté de Willow. Ou tout le contraire. Dans le fond, il ne sait pas encore bien à quoi s’attendre avec elle, qu’il apprend encore tout juste à connaître. Mais si elle n’est pas fan des soirées comme celle durant laquelle ils se sont rencontrés, alors ils devraient pouvoir s’entendre tous les deux. Parce qu’il n’apprécie pas davantage la chose. À choisir, il préfère partager une soirée tranquille chez lui ou chez des amis, avec une poignée de personnes à peine. Un jour, il pourra même proposer des soirées posées de ce genre à Willow elle-même. Pour l’instant, il tâche de la rassurer sur le fait qu’il est heureux d’être ici ce soir, en sa compagnie. Lui laissant entendre qu’il ne changerait ça pour rien au monde. Il ne souhaiterait être nulle part ailleurs qu’ici, maintenant et en sa compagnie à elle. Sur ce premier manège dans lequel vous vous installez, main dans la main. Chaque petite minute que tu passes en sa compagnie est un véritable plaisir.
Et ce premier manège emballe les palpitants. Arrache un cri bref à la blonde. Un rire sonore au brun. Il est fou de joie et celle-ci est certainement accentuée par le bonheur évident de Willow. Quand finalement ils descendent du manège, ils sont échevels tous les deux, mais ont surtout un sourire immense sur les lèvres. À l’image de leurs mains, leurs regards se retrouvent. « Oui, ça l’était ! » Confirmation qu’il souffle en raffermissant la pression de ses doigts autour des siens. Sensation toujours aussi diablement agréable. Il n’a pas envie de s’en passer tout de suite. Pas tant que ce n’est pas une nécessité. « Hm. Oui en tout cas c’est toujours aussi amusant. » Quand même un peu plus, quand la personne d’à côté prend tant de plaisir qu’elle n’essaie pas le moins du monde de s’en cacher. Alors il ne se fait pas prier pour proposer un autre manège. Qui ne dure pas plus d’une poignée de minutes, lui aussi, mais qui est tout aussi intense et mouvementé. Un troisième et, finalement, le besoin de pause. Les corps éprouvés par tant de sollicitations. « Maintenant, je propose qu’on s’arrête un peu le temps de manger un morceau. Ensuite, à mon avis, il sera l’heure de rejoindre la grande roue. Je pense qu’on devrait anticiper un peu, on ne sera certainement pas les seuls à avoir l’idée de monter dessus pour le coucher de soleil. » Qu’il ne manque pas de réfléchir à voix haute. Il n’a certainement pas envie de laisser passer sa chance de profiter tout à fait de cette grande première pour lui, comme pour elle. Il veut apprécier le spectacle à sa juste valeur. Parce qu’il reste quand même un peu de temps, il commence par prendre la direction de la succession de petits stands de nourriture qui s’offrent en guise de choix multiples. « Qu’est-ce que tu as envie de manger ? »
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
:
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans d'errance, à se demander si elle trouvera un jour sa place. (26.11.1994) SURNOM : Will pour tout le monde, c'est simple et efficace. Stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : seul le temps saura dire ce qui en est vraiment, entre Ali et elle. et en attendant, elle compte bien profiter de chaque seconde qui passe. MÉTIER : assistante au Walker Group, en recherche d'emploi pour palier à son récent congédiement du bar où elle travaillait depuis huit ans. LOGEMENT : un pied à terre à la ghostloc qui se trouve à Redcliffe, c'est pourtant dans la grande maison d'Alistair à Bayside qu'elle passe la grande majorité de son temps depuis mi-décembre. Un arrangement temporaire, qu'ils ont dit. POSTS : 2248 POINTS : 5830
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : willow en dit le moins possible en palevioletred RPs EN COURS :
allow #14 & sms ☽ i know you've read between the lines. i don't want to fight this, i like this. i shut you out a thousand times. almost can't describe it when we kiss. colors ignite, i'm flying tonight. and god, i just can't look down. scared to death you'd be gone if i hit the ground. i'm gonna give you every part of me. i wanna let you in this heart with me. you fit my broken pieces perfectly. so i'll follow any place you wanna go. you kiss my tears away at night, tryin' to erase them. you taste them. you light me up, we're burnin' bright and all the world is fadin', i'm changing.
stormwell #3 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #2 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#2 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
« Je viens un peu de la campagne, moi, tu sais. D’une famille d’agriculteurs avec un père qui aime la chasse. » Tu emmagasines chaque détail que le jeune homme t’offre de sa personne, de sa vie. Chaque petit morceau se plaçant tel un casse-tête qui construit celui qui se trouve devant toi. Celui qui te fait de l’effet. Celui de qui tu aimerais tout apprendre, tout comprendre, pour t’en faire une image complète avec l’assurance absolue que tu peux lui faire confiance, toi l’éternelle méfiante. Tu ne pouvais que prendre chaque morceau offert avec chaque moment et t’émerveiller peu à peu face au dessin qui s’affichait sous tes yeux. C’est ce qu’il était, Alistair. Un dessin dont tu ne comprenais pas encore toute la complexité, mais dont chaque trait était fascinant, nouveau, révolutionnaire presque. « Dès qu’il a estimé qu’on était en âge de le faire sans risque, mon père nous a appris à utiliser une arme et à viser, à mes frères et à moi. » « Et c’est à quel âge ça, qu’on peut le faire sans risque? » que tu lui demandes, surprise par cette révélation. Tu es bien consciente que c’est pratique courante, mais tu peines à imaginer un jeune Alistair entouré de ses frères, apprendre à manier un instrument qui peut si facilement devenir mortel. Peut-être bien que c’est seulement ton innocence qui parle, qui témoigne d’une absence fondamentale à bien des sujets et un vieillissement bien trop rapide sur plusieurs autres, mais tu es curieuse d’entendre, curieuse d’apprendre, voulant te faire une image complète d’Alistair et de tout ce qui le compose. « Et ça fait longtemps que t’es à Brisbane? » Sans avoir tous les détails, tu avais l’impression qu’il n’était pas impossible que vous ayez grandi dans des environnements similaires, loin du mode de vie rapide de la ville, mais dans des circonstances complètement différentes. Tu n’as pas appris à chasser, mais tu as rapidement appris à te taire, à disparaître. Tu n’étais pas entourée d’une grande fratrie, tu étais seule, mais plus pour longtemps, et tu ne savais pas trop si tu avais ce qu’il fallait pour être une bonne grande sœur.
« Non, dans la vie de tous les jours, aussi. J’admets être plus quelqu’un de… Tranquille, dirons-nous. » Un sourire étire tes lèvres à l’entendre, comme s’il n’assumait pas complètement d’être quelqu’un qui préfère passer ses weekends en petit groupe plutôt qu’à être constamment entouré de beaucoup de gens. « Et ça veut dire quoi pour toi, être quelqu’un de tranquille? » Tu n’avais jamais été une fille de groupe, une fille de party, une fille qui se sent complètement à l’aise dans une foule au sein de laquelle elle ne connait pas beaucoup de monde. Tu étais celle qui savait se contenter de peu. Qui aimait le silence d’une bibliothèque, les corridors rassurants de ton école secondaire, celle qui allait te manquer plus que tu ne voulais l’admettre, toi qui commençais l’université dans quelques mois à peine. La quiétude d’un parc, en fin de soirée, quand la ville s’endort et que tu cherches à éviter la maison de ta mère encore quelques heures. Mais tu réalises bien vite qu’il y a quelque chose que tu aimes encore plus que tout ça : la sensation de la main d’Alistair dans la tienne. La sécurité que cela te procure. L’impression que soudainement, tu peux comprendre toutes ces discussions que tes amies ont eu sur les garçons, celles auxquelles tu n’avais jamais eu rien de bon à ajouter avant un moment comme aujourd’hui. Et le nuage persiste, le long d’un premier manège, d’une première expérience que tu commentes comme étant inoubliable sous l’air amusé d’un Alistair qui ne semble avoir d’yeux que pour toi. « Oui, ça l’était! » Rassurée de l’entendre, tu le suis, déjà pressée de retenter l’expérience. « Hm. Oui en tout cas c’est toujours aussi amusant. » Et tu n’as pas besoin d’être convaincue davantage pour suivre Ali dans un manège différent, puis d’un autre, et encore une fois, laissant les sensations t’enivrer complètement.
Ton rire raisonne encore alors que vous sortez d’un dernier manège. Est-ce que c’est possible que quelque chose soit devenu naturelle après avoir la chance de le faire seulement quelques fois? Parce que c’est l’impression que ça te donne, quand entre chaque manège, tes doigts retrouvent ceux de l’écrivain, comme si c’était désormais leur nouvelle place de base, là où ils se devaient d’être. « Maintenant, je propose qu’on s’arrête un peu le temps de manger un morceau. Ensuite, à mon avis, il sera l’heure de rejoindre la grande roue. Je pense qu’on devrait anticiper un peu, on ne sera certainement pas les seuls à avoir l’idée de monter dessus pour le coucher du soleil. » Tu acquiesces d’un signe de tête, contente de l’entendre te dire que ton envie d’aller faire un tour de grande roue n’a pas été oublié pour les manèges à sensations fortes. « Qu’est-ce que tu as envie de manger? » « C’est une question difficile ça, y’a tellement de choix. » que tu lui avoues, légèrement dépassée par la quantité de stand disponible qui offre de tout, des sandwich, aux pâtés de renom jusqu’aux traditionnels snacks de potato skins sur un bâton ou les fameux dumplings de Mr. Miyagi. « Y’a quelque chose qui te fait envie, toi? » que tu lui renvoies plutôt la question, incapable d’y répondre, de faire un choix. Surtout pas quand tu vois certains des prix rattachés aux repas, le trou dans ton portefeuille semblant se faire de plus en plus gros, sans que tu n’aies envie de laisser comprendre à Alistair que tout ça, c’est un peu au-dessus de tes moyens. « Tu sais quoi? Avec la barbe à Papa tantôt, j’ai pas très faim. » que tu insistes plutôt, malgré les gargouillements de ton ventre qui crient le contraire, en espérant que le mensonge ne te paraît pas directement sur le visage, toi qui n’aies jamais été très douée pour faire semblant.
are we all lost stars ?
please, don't see; just a girl caught up in dreams and fantasies. please, see me; reaching out for someone i can't see. take my hand, let's see where we wake up tomorrow. best laid plans sometimes are just a one night stand. i'll be damned, cupid's demanding back his arrow. so let's get drunk on our tears. and god; tell us the reason youth is wasted on the young. it's hunting season and this lamb is on the run. we're searching for meaning. but are we all lost stars trying to light up the dark?
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. (21.06.1990) SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Un coeur qu'il pensait mort. Pourtant, est-ce un battement plus sonore qui se fait entendre depuis le retour d'une certaine blonde ? MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison qui ne prend vie qu'en présence des soeurs Storm. POSTS : 980 POINTS : 3660
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : # Deux petits coeurs sont tatoués à l'intérieur de son poignet gauche, pour représenter l'épouse et l'enfant qu'il a perdu. # Il est toujours en train de griffonner des choses dans ses petits carnets. # Il porte encore son alliance. # Il possède un labrador marron qu'il a appelé Hey.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : (9) # Willow (fb1) # Greta # Elisa (2) # Atlas # Kehlani # Yasmin # Bobby # Ezekiel
won't you be my livewire ? crédit gif - forest enchantress & crdgn @willow storm & alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Alistair sait très bien qui pourrait suffire d'un petit détail, d'un petit quelque chose, pour couper l'envie de la jeune femme à apprendre à le connaître. Alors il prend peut-être le risque que ça arrive quand il se dévoile et en dit davantage sur son propre sujet. Elle pourrait bien être rebutée par tout ce qu'il mentionne de sa vie et de sa personne, et le plus simple pourrait bel et bien être de mentir pour lui correspondre un peu plus et pour ne pas lui donner envie de mettre fin à ce qu'ils partagent ce soir et même depuis quelque temps. Mais c'est plus fort que lui, il préfère encore être honnête et ne pas lui vendre quelque chose qui n'est pas vraiment lui. « Huit ans. » Qu'il lui répond, sans tourner autour du pot. Elle va certainement se faire une sacrée image de sa famille, mais c'est la pure vérité. Son père est du genre dur à cuire qui aime la chasse. Le cliché de l'homme viril, assurément. Et ses frères ont pris la même direction. Il n'y a qu'Alistair pour sortir du lot. Il ignore pourquoi. Mais c'est un fait dont toute la famille est consciente. Il est bien trop attiré par l'art de l'écriture et toute autre forme d'art, pour pouvoir donner l'impression d'être une brute épaisse, comme le sont les autres hommes de la famille. « Heureusement, il a abandonné l'idée de me forcer à aller chasser avec eux, quand il a compris que je pleurerais à chaque fois qu'il tenterait de tuer un animal. » Il n'a pas honte d'admettre sa vulnérabilité et sa sensibilité devant elle. Au contraire. Il est persuadé qu'elle ne le jugera pas. Du moins, pas de façon négative. « Je suis venu m'installer ici quand j'ai obtenu mon bac. Pour faire des études de lettres. » Qu'il répond à sa question, avant de la lui retourner. « Toi tu as toujours vécu ici ? »
Il continue de se dévoiler de plus en plus devant elle et il n'est pas certain que le tableau qu'il soit en train de lui dépeindre puisse vraiment lui plaire. Pourtant, le soir de leur rencontre, il a eu l'occasion de réaliser qu'elle ne se sentait pas tout à fait à sa place dans cette soirée mouvementée. Pas plus que lui qui, quand même, donnait un peu mieux le change. « C'est préférer s'installer dans un café que d'aller se perdre dans une salle d'arcade avec des amis. C'est prendre plus de plaisir à passer une soirée en compagnie de quelques personnes, plutôt que de finir dans ce genre de soirée dans laquelle nous nous sommes rencontrés toi et moi. » Dans le fond, il sait très bien qu'elle pense plus ou moins pareil. Mais peut-être que contrairement à lui, elle a quand même envie d'essayer de vivre ce genre de vie et pourrait donc le voir comme un frein à cette éventualité. Pour l'instant, Willow n'a pas l'air de vouloir le fuir, le Alistair. Parce qu'à chaque fois qu'ils peuvent se le permettre, leurs mains se retrouvent. Entre chaque manège qu'ils font, ils se pressent innocemment l'un contre l'autre. Ils ne vont pas jusqu'à s'étreindre ou quoi que ce soit du genre. Mais ils gravitent sérieusement autour l'un de l'autre et c'est tout sauf désagréable pour lui qui apprécie de plus en plus sa compagnie. Qui n'a surtout pas envie de voir cette soirée prendre fin. Il sait, pourtant, que ça finira par arriver. Qu'il lui faudra prendre le risque de la laisser filer de son côté, en sachant qu'elle pourrait regretter tout ça et cesser de lui donner des nouvelles. Mais pour l'instant, il y a encore ses rires pour le bercer et le faire sourire en retour.
Avant de rejoindre la Grande Roue pour assister au coucher du soleil à quelques mètres du sol, Alistair propose qu'ils prennent le temps de se nourrir. Comme depuis le début de cette sortie en sa compagnie, il se montre attentif à elle en lui demandant ce qu'elle désire manger. Il a le temps de la voir s'intéresser aux stands, avant de paraître changer d'avis. Il fronce les sourcils, le regard sérieux posé sur elle. « Une barbe à papa, ça ne coupe pas du tout l'appétit. Et les manèges qu'on vient de faire, m'ont plutôt creusé l'estomac, à moi. » Qu'il ne manque pas de faire remarquer en raffermissant la prise de ses doigts autour des siens, pour prendre la direction des stands de nourriture qui sont réunis. Il songe que, peut-être, elle n'a pas envie de dépenser trop d'argent dans de la nourriture alors qu'elle pourrait manger pour bien moins cher que ça, en-dehors de cette fête forraine. Lui, il s'en fiche parce qu'il est parti du principe qu'il dépenserait forcément plus que nécessaire ici. Il se rattrapera en finissant le mois avec uniquement des pâtes. À moins qu'il ne demande un peu d'aide à ses parents. Il évite autant que possible de le faire, mais il peut arriver que ce soit nécessaire. « Tout le monde aime les frites, pas vrai ? » Il l'interroge quand même, avant d'en prendre une certaine portion, avec de la sauce en grande quantité. Il prend également deux burgers, dont un qu'il glisse entre ses doigts. Il n'a pas choisi ce qu'il y avait de plus cher, mais ce sera bien assez consistant pour qu'ils n'aient pas à remanger après ça ou une fois chacun chez eux. « Après ça, tu pourras me dire que tu n'as plus très faim ! » Qu'il lui fait remarquer, en prenant la direction d'une petite table de pique nique disponible, à quelques mètres des stands.
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Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans d'errance, à se demander si elle trouvera un jour sa place. (26.11.1994) SURNOM : Will pour tout le monde, c'est simple et efficace. Stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : seul le temps saura dire ce qui en est vraiment, entre Ali et elle. et en attendant, elle compte bien profiter de chaque seconde qui passe. MÉTIER : assistante au Walker Group, en recherche d'emploi pour palier à son récent congédiement du bar où elle travaillait depuis huit ans. LOGEMENT : un pied à terre à la ghostloc qui se trouve à Redcliffe, c'est pourtant dans la grande maison d'Alistair à Bayside qu'elle passe la grande majorité de son temps depuis mi-décembre. Un arrangement temporaire, qu'ils ont dit. POSTS : 2248 POINTS : 5830
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : willow en dit le moins possible en palevioletred RPs EN COURS :
allow #14 & sms ☽ i know you've read between the lines. i don't want to fight this, i like this. i shut you out a thousand times. almost can't describe it when we kiss. colors ignite, i'm flying tonight. and god, i just can't look down. scared to death you'd be gone if i hit the ground. i'm gonna give you every part of me. i wanna let you in this heart with me. you fit my broken pieces perfectly. so i'll follow any place you wanna go. you kiss my tears away at night, tryin' to erase them. you taste them. you light me up, we're burnin' bright and all the world is fadin', i'm changing.
stormwell #3 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #2 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#2 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
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« Huit ans. » La surprise peint ton visage. Tu peines à imaginer un enfant de cet âge-là apprendre à tirer, une arme dans les mains. Tu ne veux pas juger sans connaître, mais ça te semble être une décision qui pourrait facilement mal tourner. « Heureusement, il a abandonné l’idée de me forcer à aller chasser avec eux, quand il a compris que je pleurerais à chaque fois qu’il tenterait de tuer un animal. » Cette image, elle s’ajuste bien plus facilement à l’idée que tu te fais d’Ali en général. Ça ne te surprend pas d’apprendre que la chasse ne soit jamais devenue une activité de prédilection pour lui, même si ça semble l’être pour le reste de sa famille. « J’avoue que je t’imagine pas du tout prendre plaisir à aller chasser. » Est-ce que c’est quelque chose qui crée un trou, avec sa famille? Tu voudrais lui poser la question, mais tu n’oses pas. Tu n’es pas certaine que tu aimerais qu’il cherche à creuser trop profond sur ta famille, alors c’est un mécanisme de défense de ne pas ouvrir la porte trop grande sur ce sujet de conversation. « Je suis venu m’installer ici quand j’ai obtenu mon bac. Pour faire des études de lettres. » « Et ça te plaît, Brisbane? » Est-ce que c’est un arrêt temporaire avant la prochaine étape, ou bien s’il a l’intention de retourner s’installer près de ses parents, après ses études? Tes propres questionnements te surprennent, mais jamais autant que l’envie de l’entendre te dire qu’il n’a pas l’intention de partir, toi qui es pourtant une habituée de voir les gens rentrer et sortir de ta vie, sans jamais créer de réel sentiment d’attachement. Avec Alistair, ça pourrait être différent. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu as ce pressentiment, et pour une rare fois, tu te retrouves à tenir ne serait-ce qu’un peu d’espoir pour quelque chose de beau. « Toi tu as toujours vécu ici? » Tu secoues la tête doucement. « On a déménagé ici quand j’avais douze ans. » Avec un homme que ta mère avait juré être le bon, qui a disparu du décor bien assez vite, laissant ta mère avec les factures d’une maison qu’elle ne pouvait pas payer la moitié du temps. Mais ça, c’est bien le genre de détails que tu t’évites de préciser, de quoi lui faire peur et regretter le moindre intérêt qu’il peut te porter.
« C’est préférer s’installer dans un café que d’aller se perdre dans une salle d’arcade avec des amis. C’est prendre plus de plaisir à passer une soirée en compagnie de quelques personnes plutôt que de finir dans ce genre de soirée dans laquelle nous nous sommes rencontrés toi et moi. » Un sourire s’étire sur tes lèvres à l’entendre, avant que tu ne baisses les yeux, un peu gênée, au rappel de votre première rencontre. « J’ai pas l’habitude, de ce genre de soirées. » que tu précises, comme si ce n’avait pas été assez évident, le soir même. Tu n’es pas certaine d’ailleurs, de comprendre pourquoi il a pu s’intéresser à toi plutôt qu’à une de tes amies, ou des autres filles présentes, qui semblaient toutes plus intéressées à être là que tu ne l’étais. Mais peut-être bien que c’est ça, justement, qui a attiré son attention. Qu’importe ce que c’était, tu ne peux pas te plaindre de ce fait. Pas plus que tu ne peux être amenée à regretter d’avoir pris la décision de sortir, pour ton anniversaire. Pas plus que tu ne regrettes chaque manège que tu fais en compagnie d’Alistair, ou chaque instant où vos mains se joignent, comme si c’était déjà naturel, de vous promener main dans la main, avec un perpétuel contact entre lui et toi.
Quand vient le temps de décider quelque chose à manger, tu laisses malgré toi tes insécurités prendre le dessus. Ce n’est pas par manque d’envie, que tu prétends ne pas avoir faim, mais plutôt parce que les prix ridicules pour des bouchées te laissent un peu pantoises, même si tu imagines que ça fait partie de l’expérience. « Une barbe à papa, ça ne coupe pas du tout l’appétit. Et les manèges qu’on vient de faire, m’ont creusé l’estomac, à moi. » À court d’argument, tu ne fais que hausser les épaules, n’osant pas vraiment le contredire, ni acquiescer, soudainement coincée et mal à l’aise. Alistair te surprend en se dirigeant tout de même vers un stand, ne lâchant jamais ta main alors qu’il commande avant de se tourner vers toi. « Tout le monde aime les frites, pas vrai? » Tu réponds d’un timide sourire et d’un hochement de la tête, alors que vos mains se séparent finalement pour qu’il attrape le reste de la commande, deux burgers dont un qu’il te donne sans que tu ne puisses le refuser. « Après ça, tu pourras me dire que tu n’as plus très faim! » Et l’assurance avec laquelle il te dit ça, tu ne peux pas argumenter, le laissant te guider jusqu’à une petite table de pique-nique disponible, là où vous vous installez un en face de l’autre. « T’étais vraiment pas obligé. » que tu te sens forcée de spécifier, avant d’ajouter toujours de cette voix timide : « Merci. » Tu voles une frite du sachet qu’Alistair a placé stratégiquement entre vous deux, avant de déballer le burger et en prendre une bouchée. Impossible de prétendre que tu n’étais pas toi aussi affamée, même si tu tentes de ralentir la cadence. « C’est moi qui offre le dessert. » que tu insistes toutefois, quand tu remarques que votre repas disparaît entre vous assez rapidement. « J’pense avoir vu un stand de crème glacé. On pourrait partager? » que tu proposes alors, l’idée d’une crème glacée avant de vous rendre jusqu’à la grande roue aussi alléchante que le reste de cette soirée.
are we all lost stars ?
please, don't see; just a girl caught up in dreams and fantasies. please, see me; reaching out for someone i can't see. take my hand, let's see where we wake up tomorrow. best laid plans sometimes are just a one night stand. i'll be damned, cupid's demanding back his arrow. so let's get drunk on our tears. and god; tell us the reason youth is wasted on the young. it's hunting season and this lamb is on the run. we're searching for meaning. but are we all lost stars trying to light up the dark?
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. (21.06.1990) SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Un coeur qu'il pensait mort. Pourtant, est-ce un battement plus sonore qui se fait entendre depuis le retour d'une certaine blonde ? MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison qui ne prend vie qu'en présence des soeurs Storm. POSTS : 980 POINTS : 3660
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : # Deux petits coeurs sont tatoués à l'intérieur de son poignet gauche, pour représenter l'épouse et l'enfant qu'il a perdu. # Il est toujours en train de griffonner des choses dans ses petits carnets. # Il porte encore son alliance. # Il possède un labrador marron qu'il a appelé Hey.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : (9) # Willow (fb1) # Greta # Elisa (2) # Atlas # Kehlani # Yasmin # Bobby # Ezekiel
won't you be my livewire ? crédit gif - forest enchantress & crdgn @willow storm & alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il peut difficilement passer à côté de la surprise qui se peint sur le visage de la blonde quand il annonce l'âge auquel il a appris à tirer avec une vraie arme. Il n'est pas étonné de la voir réagir de la sorte. Lui aussi, il a beaucoup de mal à imaginer un enfant faire ça. Pourtant, son père pense différemment et ça explique pourquoi lui et ses frères ont appris à tirer, aussi jeunes. Une compétence dont il ne se sert plus vraiment, Alistair. Sauf aujourd'hui, il va peut-être avoir l'occasion de s'en servir pour une raison plutôt positive et amusante. « C'est que tu ne te trompes pas sur ma personne. » Qu'il se contente de lui faire remarquer, un petit sourire sur les lèvres. Il n'est pas mécontent qu'elle se soit même plutôt faite une bonne idée de la personne qu'il est. C'est bon signe. En tout cas, il est prêt à lui offrir plus d'informations sur sa personne si elle le désire. Et elle semble effectivement le désirer puisqu'elle l'interroge, et de son côté, il ne se fait pas prier pour lui répondre. Et chaque réponse semble la pousser à poser d'autres questions. « Oui, on peut dire que ça me plaît. En tout cas, je préfère vivre dans une grande ville que dans la campagne de laquelle je viens. » Pour l'effervescence inspirante. C’est un puit d’inspiration sans fond, cette ville constamment animée. Rien de bien surprenant dans le fait qu’il soit tout le temps en train de prendre des notes qu’il tente de transformer en livres, du coup. Et c’est justement avec ce but qu’il est venu s’installer dans cette ville voilà quelques années maintenant. Et s’il parvient enfin à gagner de sa passion pour l’écriture, il se pourrait qu’il prenne la décision de rester de façon définitive. Ce sera une autre histoire si, au contraire, il n’y arrive pas ...
Bien sûr, si elle est curieuse le concernant, il l’est tout autant en retour. Ce qui le pousse à l’interroger aussi. Et il prend son information sans continuer dans les questions. Parce qu’il n’est pas complètement certain qu’elle soit très ouverte aux questions trop personnelles. Elle ne donne pas vraiment l’impression que ce soit le cas et il n’a pas du tout envie d’être maladroit ... En revanche, vous vous retrouvez sans mal sur le fait que vous n'aimiez pas particulièrement les soirées comme celle au cours de laquelle vous vous êtes rencontrés tous les deux. Sa précision fait naître un sourire des plus attendris sur tes lèvres. « Je ne vais pas te mentir, je m'en étais bien rendu compte. » C'est même la raison pour laquelle il a été à ce point attiré par elle dans un premier temps. Bon, sa beauté attirante n'est pas à négliger non plus dans l'équation. Et maintenant, il est bien décidé à faire ce qu’il faut pour conquérir son cœur. Si elle est d’accord pour ça, bien sûr. Ce serait idiot de sa part d’essayer quelque chose si elle ne se montre pas du tout réceptive. Pour l’instant, elle semble plutôt lui autoriser à ouvrir les portes une à une. À s’installer à ses côtés et à accepter davantage de sa part. C’est en tout cas ainsi qu’il interprète le fait qu’elle ait accepté sa main dans la sienne et qu’elle accepte cette soirée qui s’étire et se prolonge. Et il a bien l’intention de faire en sorte que tout ça soit aussi agréable que possible pour elle. Qu’elle ait envie de recommencer à l’occasion, tant qu’à faire. Parce que lui, il sait déjà très bien et sans l’ombre d’un doute, qu’il aura de nouveau envie de la voir. Parce que cette sortie est très agréable. Parce que tout ce qu’il continue d’apprendre sur elle lui plaît.
Même si elle a l'air plutôt mal à l'aise quand il est question d'Alistair qui paie aussi pour leur "repas". Ce n'est rien de très incroyable, mais il pense utile et important qu'ils se remplissent l'estomac. Même s'il devine sans grande difficulté que ça la met mal à l'aise qu'il soit encore en train de payer pour elle. « Tu ne vas pas m'en vouloir, hein ? » Qu'il ne peut s'empêcher de s'inquiéter quand elle lui fait remarquer qu'il n'était pas obligé. En revanche, ils font bien honneur à ce repas et ça le soulage. Il ne s'est pas trompé sur le fait qu'elle avait faim et ne se ferait pas trop prier pour manger quelque chose de consistant. Autre chose qu'une barbe à papa. Alistair engloutit sans mal son burger, avant de manger quelques frites, avec Willow qui mange l'autre moitié. « Oui, ça me convient. » Il propose de payer aussi pour le dessert. Mais il n'a certainement pas envie de trop tenter sa chance et de prendre le risque qu'elle ne soit vexée pour de bon. « Allez, go pour la crème glacée avant d'aller rejoindre la grande roue. » Il récupère leurs déchets avec l'intention de les jeter à la poubelle sur le chemin qui les mènera jusqu'au stand qu'elle semble avoir repéré. Il est attentif à elle pour la suivre, puisque de son côté il n’a pas particulièrement fait attention à ce fameux stand. Il était trop occupé à chercher de quoi se nourrir "convenablement" tout en étant aussi attentif que possible à la blonde qui l’accompagnait pour vraiment remarquer autre chose. C’est en tout cas ce qu’il s’imagine comme excuse pour expliquer la chose. C’est qu’il est de plus en plus perturbé par la jolie blonde dont il espère récupérer la main quand elles seront à nouveau libres toutes les deux.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
:
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans d'errance, à se demander si elle trouvera un jour sa place. (26.11.1994) SURNOM : Will pour tout le monde, c'est simple et efficace. Stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : seul le temps saura dire ce qui en est vraiment, entre Ali et elle. et en attendant, elle compte bien profiter de chaque seconde qui passe. MÉTIER : assistante au Walker Group, en recherche d'emploi pour palier à son récent congédiement du bar où elle travaillait depuis huit ans. LOGEMENT : un pied à terre à la ghostloc qui se trouve à Redcliffe, c'est pourtant dans la grande maison d'Alistair à Bayside qu'elle passe la grande majorité de son temps depuis mi-décembre. Un arrangement temporaire, qu'ils ont dit. POSTS : 2248 POINTS : 5830
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : willow en dit le moins possible en palevioletred RPs EN COURS :
allow #14 & sms ☽ i know you've read between the lines. i don't want to fight this, i like this. i shut you out a thousand times. almost can't describe it when we kiss. colors ignite, i'm flying tonight. and god, i just can't look down. scared to death you'd be gone if i hit the ground. i'm gonna give you every part of me. i wanna let you in this heart with me. you fit my broken pieces perfectly. so i'll follow any place you wanna go. you kiss my tears away at night, tryin' to erase them. you taste them. you light me up, we're burnin' bright and all the world is fadin', i'm changing.
stormwell #3 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #2 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#2 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
« C’est que tu ne te trompes pas sur ma personne. » Ça te rassure autant que ça te fait plaisir de l’entendre. Parce que ça veut aussi dire que tu n’es pas en train de faire une erreur, en lui accordant ta confiance. Toi qui es toujours si méfiante lorsqu’il s’agit des quelques hommes que tu rencontres, ici et là. On ne peut pas dire que tu les provoques normalement, les rencontres avec le sexe opposé, mais tu n’avais pas été en mesure d’échapper à celle avec Alistair. Tu n’avais pas pu ignorer les tentatives de blagues toutes plus farfelues les unes des autres, pas plus que tu n’avais pu ignorer la manière dont son sourire s’était jumelé au tien, comme si le simple fait d’enfin te voir te détendre ne serait-ce qu’un petit peu au milieu de cette soirée était la récompense ultime pour le jeune homme. Et peut-être bien que ce l’était, son but du moins, de te faire sourire. Parce que c’est ce qu’il cherchait à faire chaque fois que vous étiez ensemble. Dans les quelques messages échangés aussi, entre chacune de vos rencontres. Et tu y prenais goût, peut-être même un peu trop. Tu voulais le voir sourire en retour. Tu voulais prolonger les moments. Que les échanges ne s’arrêtent jamais, même quand tu n’étais plus certaine de trouver les mots. Tu voulais en apprendre plus, toujours plus, et ce n’était plus parce que tu craignais d’apprendre quelque chose qui allait te déplaire. Non, tu étais persuadée qu’Alistair était foncièrement bon, gentil. Qu’il n’aurait du bon et du beau à ajouter à ta vie, si tu le lui permettais. « Oui, on peut dire que ça me plaît. En tout cas, je préfère vivre dans une grande ville que la campagne de laquelle je viens. » « Tu trouves ça si pire que ça, la campagne? » Non pas que sa réponse était pour te déplaire, tu aimais l’idée qu’il ne comptait pas disparaître de sitôt.
« Je ne vais pas te mentir, je m’en étais bien rendu compte. » Tu te sens rougir de plus belle à cette précision, même si ça n’a rien de bien surprenant. Tu n’étais pas particulièrement subtile à propos de ton malaise ce soir là, et Ali a tout de même tenu à te tenir compagnie. Et à vouloir remettre ça une fois et puis une autre. Pour vous guider jusqu’à ce moment bien précis, qui semble être un tournant important à ce début de relation. Parce que c’est bien ce qui est en train de se produire, non? Il t’a avoué que tu lui plaisais, et si tu n’as pas mis toi-même les mots, il est évident que c’est réciproque, non? Du moins, tu espères que ce l’est, dans ta main qui recherche toujours la sienne, dans cette façon que tu as de ne jamais trop t’éloigner de lui, ou la manière dont tu le regardes comme s’il était la plus belle chose qui te soit arrivé depuis longtemps. Parce que quelque chose te dire qu’il pourrait l’être. Et c’est effrayant, parce que tu ne sais pas quoi faire ni penser de toutes ces choses nouvelles qu’il te fait ressentir. Et tu as du mal à croire que ça puisse être la même chose pour lui. Parce qu’Alistair est plus vieux, et il ne donne pas l’impression d’être quelqu’un qui n’a aucune expérience, lorsqu’il s’agit d’être avec une fille. Est-ce qu’il remarque, cette gêne et cette innocence qui sont tiennes et qui prennent plus de place que tu ne veux leur en donner? Tu espères que non. Que tu réussis à camoufler le tout aussi bien que possible avec ton enthousiasme pour chaque nouveau manège et l’aise avec laquelle tu attrapes ses doigts entre chaque nouvelle attraction.
Tu ne parviens toutefois pas à être aussi calme et détendue que tu ne voudrais l’être quand il vient temps d’acheter de quoi manger et qu’Alistair insiste pour payer, même si tu prétends que tu n’as pas faim. « Tu ne vas pas m’en vouloir, hein? » « Quoi? Non, bien sûr que non. » que tu t’empresses de le rassurer parce que tu ne veux surtout pas lui donner l’impression que tu n’apprécies pas l’attention, bien au contraire. Surtout pas alors que le repas était délicieux et que vous n’avez pas laissé la moindre miette derrière. Et pour une fille qui n’était pas censée avoir d’appétit, tu te trahis légèrement lorsque tu lui proposes plutôt de partager le dessert. Une crème glacée, pour palier autant à la chaleur de cette soirée d’été qu’à celle qu’Ali crée chez toi, peut-être même sans s’en rendre compte. Tu n’es pas certaine de savoir ce que cela veut dire, mais ce n’est pas entièrement désagréable, comme sensation. « Oui, ça me convient. » Tu souris dans sa direction, alors qu’il ramasse vos déchets et vous vous levez en direction du stand de crème glacée, ou tu commandes deux cornets. Tu rejoins Ali au travers de la foule, tendant les deux cornets dans sa direction. « Vanille ou chocolat? » que tu lui demandes avec un ton sérieux, comme s’il s’agissait là d’une décision de la plus haute importance. La vérité, c’est que tu aimes les deux, et tu n’auras aucun mal à prendre celle qui n’est pas choisi par le jeune écrivain. Vous recommencez à marcher en direction de la grande roue, au bout de quelques secondes, tu ne résistes pas à la tentation de joindre vos mains libres. C’est naturel, que de sentir ses doigts se resserrer autour des tiens. Une sensation dont tu ne veux pas te défaire trop vite. « C’est comment, de grandir avec des frères? » que tu lui demandes, de manière qui peut paraître aléatoire, mais c’est une question qui te trotte dans la tête depuis qu’il t’a parlé de sa famille un peu plus tôt. « Je vais avoir une petite sœur, bientôt. » que tu lui admets, toi qui es si sélective et privée sur les morceaux de toi que tu lui offres. Ça semble toutefois être une information importante à lui transmettre alors que vous attendez votre tour à la grande roue, la naissance de ce petit être allant sans aucun doute changer grandement le reste de ta vie. Elle n’était même pas née encore et déjà tu voulais la protéger de celle qui la portait.
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please, don't see; just a girl caught up in dreams and fantasies. please, see me; reaching out for someone i can't see. take my hand, let's see where we wake up tomorrow. best laid plans sometimes are just a one night stand. i'll be damned, cupid's demanding back his arrow. so let's get drunk on our tears. and god; tell us the reason youth is wasted on the young. it's hunting season and this lamb is on the run. we're searching for meaning. but are we all lost stars trying to light up the dark?