ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. (21.06.1990) SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Un coeur qu'il pensait mort. Pourtant, est-ce un battement plus sonore qui se fait entendre depuis le retour d'une certaine blonde ? MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison qui ne prend vie qu'en présence des soeurs Storm. POSTS : 993 POINTS : 3700
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : # Deux petits coeurs sont tatoués à l'intérieur de son poignet gauche, pour représenter l'épouse et l'enfant qu'il a perdu. # Il est toujours en train de griffonner des choses dans ses petits carnets. # Il porte encore son alliance. # Il possède un labrador marron qu'il a appelé Hey.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : (9) # Willow (fb1) # Greta # Elisa (2) # Atlas # Kehlani # Yasmin # Bobby # Ezekiel
won't you be my livewire ? crédit gif - forest enchantress & crdgn @willow storm & alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il aime bien cette phase durant laquelle ils apprennent encore à se connaître tous les deux. Sans doute en grande partie parce que, tout ce qu'il apprend à son sujet pour l'instant lui plaît sincèrement et lui donne envie de continuer à la voir. Peut-être que ce serait complètement différent, s'il était plutôt en train de découvrir des choses susceptibles de le déranger d'une façon ou d'une autre. Mais la question ne se pose même pas puisque ce n'est pas le cas de toute façon. Alors il peut continuer d'apprécier tout ça avec un sincère plaisir et en espérant que ce soit fait pour durer. Parce qu'il ne s'amuse certainement pas à lui tourner autour pour disparaître aussi rapidement qu'il est apparu dans sa vie. Il espère autre chose, l'apprenti écrivain. Il espère grand avec cette fille qui a su capter son regard et captiver toute son attention. Alors ils continuent de se découvrir l'un et l'autre et il confirme préférer vivre en ville que dans la campagne de laquelle il vient. « Oh non, j'adore l'endroit d'où je viens, mais je puise un peu plus mon inspiration en ville, où je peux rencontrer davantage de gens et me mêler à plus de situations de vie de tous les jours. C'est beaucoup plus calme d'où je viens et je n'ai jamais vraiment aspiré à vivre le genre de vie que cet endroit peut avoir à proposer. Contrairement à mes frères. » Ce qui n'est pas grave en soi. Il est surtout bien habitué, depuis toujours, à être très différent du reste de la fratrie et à rêver différemment. Pas forcément plus grand. Juste différemment. « J’y retourne quand même de façon régulière, dans ma famille. Mais je pense que désormais, ça va se limiter à ça. Des vacances, à deux ou trois reprises dans l’année, pour passer du temps avec eux et me ressourcer. »
Il a la sensation que plus ils discutent tous les deux, plus elle se détend à son contact. C'est en tout cas ainsi qu'il interprète le fait qu'ils continuent de parler librement et de se rapprocher physiquement. Certes, pour l'instant, il n'est question de rien d'autre que de se tenir par la main. Mais il a la sensation que pour elle, c'est déjà beaucoup. Sans qu'elle ait pour autant besoin de se forcer. Elle semble en avoir envie et ce n'est certainement pas lui qui ira s'en plaindre. Parce qu'il apprécie très sincèrement la chose. En attendant peut-être plus que ça encore. Ce à quoi il ne pense pas encore plus que ça. Parce qu'il sait qu'avec Willow il va devoir y aller en douceur. Étape par étape et sans rien précipiter. De toute façon, il n'a pas envie de précipiter les choses, lui non plus. Il a d'ailleurs déjà l'impression d'avoir fait une bêtise quand il insiste pour l'inviter à manger. Raison pour laquelle il s'inquiète aussi vite à l'idée qu'elle puisse lui en vouloir pour ça. Ce serait quand même dommage de tout rater si rapidement et qu'elle n'ait plus envie de le revoir après cette sortie. « C'est juste que ... Tu n'hésiteras pas à me le dire si je fais quoi que ce soit dont tu n'as pas envie, hein ? » Qu'il tente quand même pour se rassurer et aussi pour lui faire entendre qu'elle peut tout lui dire sans craindre de le vexer. Il peut encaisser une petite déception, mais pas la bousculer sans s’en rendre compte et la voir prendre la fuite dans la foulée. Il n’a pas envie de tout gâcher. Mais elle n’a pas encore l’air de vouloir fuir alors qu’elle achète les deux glaces en guise de dessert. Il sourit quand même un peu devant le ton sérieux qu’elle prend, au moment de le laisser choisir entre les deux saveurs. « Tu as une préférence, toi ? Parce que moi, je dois admettre que je suis plutôt team chocolat en toutes circonstances. » Lui aussi, il fait mine de prendre le sujet extrêmement au sérieux.
Finalement et sans réelle surprise dans le fond, c'est main dans la main qu'ils prennent la direction de la grande roue dans laquelle ils vont bientôt pouvoir prendre place. « Ça dépend ... Je pense que si tu leur posais la question à eux, leur réponse serait très différente de la mienne. » Qu'il est obligé de reconnaître. « Je suis le petit dernier et je n'ai pas grand-chose à voir avec eux en termes de caractère et tout ça ... À l'extérieur, ils passaient leur temps à me protéger et me surprotéger. Une fois chez nous, ils essayaient plutôt de me secouer pour m'endurcir. Mais dans l'ensemble, on s'est toujours bien entendu et je pense que c'est une chance d'avoir grandi avec des frères. » Elle en profite pour confier un bout de sa propre vie privée alors, tout de suite, il pose un regard très intéressé sur elle. Le regard brillant d'intérêt et de joie qu'elle ait envie de partager quelque chose d'aussi intime avec lui. Qu'elle soit prête à s'ouvrir de la sorte lui semble être de bonne augure, au jeune homme. « Vraiment ? Quand ça ? C'est génial. Tu vas pouvoir la voir grandir avec une telle différence d'âge. » Il ne sait pas du tout si, à ses yeux, c’est vraiment une si bonne chose que ça. Mais elle a quand même l’air d’être assez heureuse à l’idée d’avoir une sœur. Sans doute, de ne plus être fille unique. « Tu as hâte ? » Il tente de ne pas mettre trop d’émotion dans sa question, dans le doute. Peut-être qu’elle ne s’en réjouit pas particulièrement et que c’est plus ou moins un sujet sensible pour elle. Ce serait dommage, mais c’est une possibilité, et il n’a pas envie de poser un voile de jugement sur leurs échanges qui restent doux et apaisés. Surtout maintenant qu’ils sont à patienter dans la file qui s’est créée devant la grande roue. Ils n’ont plus qu’à attendre leur tour et cela ne devrait plus tarder.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
:
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans d'errance, à se demander si elle trouvera un jour sa place. (26.11.1994) SURNOM : Will pour tout le monde, c'est simple et efficace. Stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : seul le temps saura dire ce qui en est vraiment, entre Ali et elle. et en attendant, elle compte bien profiter de chaque seconde qui passe. MÉTIER : assistante au Walker Group, en recherche d'emploi pour palier à son récent congédiement du bar où elle travaillait depuis huit ans. LOGEMENT : un pied à terre à la ghostloc qui se trouve à Redcliffe, c'est pourtant dans la grande maison d'Alistair à Bayside qu'elle passe la grande majorité de son temps depuis mi-décembre. Un arrangement temporaire, qu'ils ont dit. POSTS : 2263 POINTS : 5870
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : willow en dit le moins possible en palevioletred RPs EN COURS :
allow #14 & sms ☽ i know you've read between the lines. i don't want to fight this, i like this. i shut you out a thousand times. almost can't describe it when we kiss. colors ignite, i'm flying tonight. and god, i just can't look down. scared to death you'd be gone if i hit the ground. i'm gonna give you every part of me. i wanna let you in this heart with me. you fit my broken pieces perfectly. so i'll follow any place you wanna go. you kiss my tears away at night, tryin' to erase them. you taste them. you light me up, we're burnin' bright and all the world is fadin', i'm changing.
stormwell #3 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #2 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#2 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
« Oh non, j’adore l’endroit d’où je viens, mais je puise un peu plus mon inspiration en ville, où je peux rencontrer davantage de gens et me mêler à plus de situations de vie de tous les jours. C’est beaucoup plus calme d’où je viens et je n’ai jamais vraiment aspiré à vivre le genre de vie que cet endroit peut avoir à proposer. Contrairement à mes frères. » Tu réalises rapidement que si tu ne t’es pas trompée sur sa préférence pour la ville, tu t’es trompée sur les raisons pour cette dernière. Et sur l’affection qu’il conserve pour l’endroit d’où il vient, même si à ce moment précis de sa vie, il ne peut pas s’imaginer y vivre à long terme. « Ils font quoi, tes frères? » Il y a tant de choses que tu veux savoir, tant de détails et de nuances que tu veux comprendre, pour découvrir chacune des facettes qui construise la personnalité du jeune homme qui s’est installé de manière un peu trop prenante dans tes pensées. Tu es consciente de ne pas offrir beaucoup d’informations en retour sur ta propre vie, sur ta famille, bien trop consciente qu’une fois évoquée, tu risques d’attirer la pitié d’Alistair et ce n’est pas ce que tu souhaites. Et même si ce n’est pas de ta faute, si tu n’as certainement pas choisi d’être la fille de ta mère, d’avoir grandi comme tu l’as fait, tu ne peux t’empêcher d’avoir honte. Alors oui, pour l’instant, c’est plus simple de te concentrer sur lui. Pas simplement pour détourner l’attention, mais parce que tu es réellement intéressée et que tu veux savoir. « J’y retourne quand même de façon régulière, dans ma famille. Mais je pense que désormais, ça va se limiter à ça. Des vacances, à deux ou trois reprises dans l’année, pour passer du temps avec eux et me ressourcer. » Tu l’envies, d’avoir ce contrôle, ce choix sur ce qu’il veut faire. Celui que tu as bien failli avoir toi aussi, avant d’apprendre pour la grossesse de ta mère. « T’as pu aller passer le temps des fêtes avec eux du coup? » que tu lui demandes, curieuse d’en apprendre un peu plus sur la manière dont il a rempli les deux dernières semaines depuis la dernière fois que vous vous êtes vus.
Si tu mets un moment avant de te relaxer pleinement en présence du jeune homme, chaque pas dans sa direction t’offre un réconfort nouveau. Sa main dans la tienne. Les manèges faits ensemble. Même le repas que vous finissez par partager, malgré ta réticence initiale. Chose qui ne passe pas aussi inaperçue que tu ne l’aurais voulu, quand Alistair fait un commentaire à savoir si tu pourrais lui en vouloir. Un commentaire qui ne manque pas de te faire réagir aussitôt. « C’est juste que… Tu n’hésiteras pas à me le dire si je fais quoi que ce soit dont tu n’as pas envie, hein? » L’attention lui vient si spontanément et si naturellement qu’elle te choque sur place. Tu n’es pas habituée, à tant de clémence de la part de qui que ce soit, une amabilité qui te laisse sans voix tant tu cherches à savoir comment tu es censée réagir. Jamais tu n’aurais cru être si transparente devant quelqu’un, surtout pas quelqu’un avec qui tu n’avais partagé que quelques soirées en tête-à-tête et pourtant, sans même avoir à essayer trop fort, Alistair était en mesure de comprendre que tu étais sur tes gardes, constamment, et il savait exactement quoi dire et quoi faire pour que tu ne réagisses pas trop vivement à son approche. Après un silence qui semble s’étirer bien plus longtemps que nécessaire, tu finis par secouer doucement la tête, râclant la gorge pour tenter de dissimuler ce surplus d’émotions qui pourrait être difficile à comprendre. « Non, je… J’hésiterais pas. » Même si tu as du mal à voir une situation ou un contexte où Alistair pourrait te forcer à faire quelque chose que tu ne veux pas, tant il est à l’écoute et attentif. Tu es soulagée de pouvoir détourner l’attention temporairement avec l’achat d’un dessert, tendant les deux cornets dans la direction du jeune homme. « Tu as une préférence, toi? Parce que moi, je dois admettre que je suis plutôt team chocolat en toutes circonstances. » Alors évidemment, c’est le cornet à la vanille que tu rapproches de toi, lui laissant donc l’opportunité de prendre celui au chocolat. « Je préfère la vanille de toute façon. »
Ce n’est qu’une petite question que tu lui poses, toujours sur ses frères, mais c’est l’impression d’avoir fait un pas de géant quand tu espères bien utiliser cette ouverture pour lui parler de cette sœur que tu auras bientôt. « Ça dépend… Je pense que si tu leur posais à eux, leur réponse serait très différente de la mienne. Je suis le petit dernier et je n’ai pas grand-chose à voir avec eux en termes de caractère et tout ça… À l’extérieur, ils passaient leur temps à me protéger et me surprotéger. Une fois chez nous, ils essayaient plutôt de me secouer pour m’endurcir. Mais dans l’ensemble, on s’est toujours bien entendu et je pense que c’est une chance d’avoir grandi avec des frères. » Un sourire s’étire sur tes lèvres à l’entendre. Du peu que tu en sais, il est évident qu’Alistair ne s’identifie pas de la même manière que le reste de sa famille, mais ça ne l’empêche pas d’être près d’eux, d’avoir de l’affection pour eux. « J’ai du mal à m’imaginer à quoi ça peut ressembler, une maison avec 5 garçons. » que tu commentes avec humour, parce que cette simple idée semble complètement délirante, et tu ne sais pas grand-chose de la mère d’Alistair, mais tu imagines que ça prend une femme avec beaucoup de patience pour gérer tout ce petit monde. Mais tu peux que tu sais, tu peux facilement t’imaginer que la mère Rivers en est une qui a bien plus à offrir à ses yeux que ta propre mère, ce qui t’effraie grandement pour ce bébé à venir. Celle dont tu mentionnes l’existence à venir pour la toute première fois auprès d’Alistair. « Vraiment? Quand ça? C’est génial. Tu vas pouvoir la voir grandir avec une telle différence d’âge. » Tu vas surtout pouvoir la protéger de votre mère, mais ce commentaire, tu le retiens pour toi dans l’immédiat. « D’ici la mi-février, normalement. » Si ta mère fait attention d’ici là et qu’elle porte sa grossesse à terme.
Tu n’y connaissais pas grand-chose, en grossesse avant les sept derniers mois, mais tu n’as pas eu le choix d’apprendre, plus en détail que nécessaire sans doute. Parce que c’est toi qui aies accompagné ta mère à tous ses rendez-vous. Toi qui t’aies assuré qu’elle mange mieux, boive moins et cesse sa prise de stupéfiants. C’est toi qui as pris des responsabilités qui ne t’appartenaient pas, parce qu’encore aujourd’hui, elle n’arrive même pas à te dire avec certitude qui peut être le père de ce bébé à naître. « Tu as hâte? » Est-ce que tu as hâte à la naissance de ta sœur? Oui. Et non. Tu ne sais pas. C’est tellement compliqué et évocateur d’émotions contradictoires, que tu ne sais pas trop comment tu es censée lui partager tout ça sans croire que tu ne vas pas le faire fuir dès qu’il aura eu une vue d’ensemble sur le bordel qui t’entoure. Alors tu tentes l’honnêteté, sans trop en dire, sans trop en mettre, en espérant que ça ne soit pas la chose qui finisse par le faire fuir. « J’ai hâte de la connaître elle, oui. Mais c’est compliqué. Ma mère… Disons que ma mère est pas exactement le genre de mère qu’on souhaite avoir, justement. » Tu viens passer une main nerveuse contre ta nuque, te mordillant les lèvres alors que tu n’oses pas relever la tête pour voir quel genre de regard Alistair pose sur toi présentement. « Et je me fais pas d’idée sur comment elle va s’occuper de ma petite sœur, alors ça se peut que dans quelques mois, ce soit compliqué pour moi, de sortir comme je veux. De faire ce que je veux quand je le veux. » Il mérite de le savoir avant de potentiellement s’attacher à toi, non? Tu n’es pas certaine que tu aurais envie de quelque chose d’aussi compliqué, avec une fille aussi timide et maladroite que toi, si tu étais lui. « Je comprendrais si jamais… » Tu ne sais même pas comment finir cette phrase, la gêne ayant de nouveau teintée tes joues et la honte te donnant envie de rapetisser autant que possible, dans cette file d’attente qui avance trop rapidement à ton goût.
are we all lost stars ?
please, don't see; just a girl caught up in dreams and fantasies. please, see me; reaching out for someone i can't see. take my hand, let's see where we wake up tomorrow. best laid plans sometimes are just a one night stand. i'll be damned, cupid's demanding back his arrow. so let's get drunk on our tears. and god; tell us the reason youth is wasted on the young. it's hunting season and this lamb is on the run. we're searching for meaning. but are we all lost stars trying to light up the dark?
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. (21.06.1990) SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Un coeur qu'il pensait mort. Pourtant, est-ce un battement plus sonore qui se fait entendre depuis le retour d'une certaine blonde ? MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison qui ne prend vie qu'en présence des soeurs Storm. POSTS : 993 POINTS : 3700
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : # Deux petits coeurs sont tatoués à l'intérieur de son poignet gauche, pour représenter l'épouse et l'enfant qu'il a perdu. # Il est toujours en train de griffonner des choses dans ses petits carnets. # Il porte encore son alliance. # Il possède un labrador marron qu'il a appelé Hey.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : (9) # Willow (fb1) # Greta # Elisa (2) # Atlas # Kehlani # Yasmin # Bobby # Ezekiel
won't you be my livewire ? crédit gif - forest enchantress & crdgn @willow storm & alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il doit reconnaître qu'il n'a pas vraiment de mal à se confier à elle et que la simplicité avec laquelle il fait ça est même plutôt très agréable. Il a plutôt envie de continuer sur sa lancée, alors que de son côté, elle lui pose différentes questions pour l'encourager à poursuivre. Il est maintenant question de ses frères desquels il se sent si différent depuis toujours. Ce qui n'est pas vraiment un problème en règle générale. À part le fait qu'ils ont parfois tendance à vouloir le secouer dans l'espoir de l'endurcir et de le rendre un peu plus comme eux. « Caleb et Warren travaillent déjà sur l'exploitation de notre père. Colin fait des études de vétérinaire et Dylan, c'est celui qui est un peu plus perdu et qui ne sait pas vraiment quoi faire de ses mains.» Ce qu'il ne juge pas, Alistair. Tout le monde n'a pas forcément la chance de grandir et de se construire en sachant pertinemment ce qu'il souhaitera faire plus tard, comme ça a pu être son cas. Lui, il a toujours aimé les jolis mots, et c'est donc tout naturellement qu'il s'est tourné vers l'écriture très tôt dans la vie et il a décidé d'en faire son futur métier. Même s'il découvre déjà que ça ne sera pas aussi facile. Il espère juste ne pas avoir à se tourner vers le journalisme, par dépit. Ce n'est définitivement pas ce qui l'intéresse. Ils poursuivent leur conversation autour de la famille de l'apprenti écrivain quand Willow s'interroge au sujet des fêtes qui viennent de passer. « Oui, je suis rentré pour en profiter en leur compagnie. J'ai beaucoup de mal à imaginer un jour arrêter de leur rendre visite, au moins pour Noël. » Il se rend bien compte qu'il est le seul à se confier tout à fait, mais il croit comprendre que ça l'arrange un peu de ne pas trop en dire sur elle-même. Il pense qu'avec un peu de patience, de temps et de confiance, elle finira par se confier en retour et accepter de lui en dire plus sur elle-même. Alors il ne va certainement pas forcer les choses aujourd’hui pour précipiter quoi que ce soit.
Ils continuent tous les deux de profiter de l'endroit et, après le repas partagé, c'est vers le dessert qu'ils se dirigent. Mais Alistair ne peut s'empêcher de s'inquiéter à l'idée d'en avoir déjà trop fait avec cette idée de repas qu'il a absolument voulu lui offrir. Alors plutôt que de laisser le doute s'installer d'un côté ou de l'autre, il décide d'aborder le sujet directement. Espérant, à voix haute, qu'elle n'hésitera pas à le lui dire s'il fait ou s'il dit quoi que ce soit qui serait susceptible de la déranger parce qu'elle n'aurait pas forcément envie de ça. Il voit bien qu'elle hésite et, pour le coup, il n'en sait pas suffisamment sur elle pour comprendre la raison pour laquelle elle semble à ce point incertaine. Alors il se contente de la regarder le temps qu'elle réfléchisse et qu'elle semble hésiter. Là encore, il tâche de faire preuve d'autant de patience que possible. Il a déjà eu l'occasion de comprendre qu'elle a besoin d'un peu de temps pour se sentir assez à l'aise avec lui pour vraiment pouvoir lui parler convenablement. Et tant pis si sa réponse ne dévoile toujours pas grand-chose sur elle. Elle se contente de lui confirmer qu'elle n'hésitera pas à lui parler. Et, dans le fond, pour l'instant ça lui suffit, alors il se contente d'un sourire et de hocher la tête de haut en bas pour confirmer qu'il a bien entendu sa réponse. L'atmosphère est de nouveau très légère quand il s'agit de choisir une saveur de glace. Chacun ayant sa propre préférence, c'est plutôt facile de faire un choix. Dans le fond, c'est aussi facile pour Alistair que de continuer à lui raconter ses anecdotes de famille. Puisqu'il parle à nouveau de ses frères et de tout ce qui fait qu'il est si différent d'eux. Il échappe un rire léger quand elle avoue avoir du mal à imaginer à quoi peut ressembler une maison avec cinq garçons. « C'est le bazar tout le temps et de partout. C'est bruyant et ça passe son temps à se chamailler. Surtout pendant l'adolescence. » Et il lève un peu les yeux au ciel pour signifier ce qu’il pense de tout ce remue-ménage et de ces incessantes querelles.
Il doute fortement qu'elle subisse les mêmes choses avec sa petite sœur qui arrivera bientôt et avec laquelle elle aura évidemment une grande différence d'âge. Une petite sœur qu'elle aura, en revanche, la chance de voir grandir. « Tu dois être impatiente. » Parce que la date approche et il ne voit pas de raison pour laquelle elle ne serait pas impatiente de la rencontrer et de la voir entrer dans sa vie. Mais elle se confie un tout petit peu à lui quand elle mentionne sa mère avec laquelle les relations semblent être un peu tendues et compliquées. Elle n'en dit pas suffisamment pour qu'il comprenne ce qu'elle entend par "pas vraiment une mère que l'on souhaite avoir" mais il ne lui demande pas. Là encore, il voit bien qu'elle a besoin de temps pour pouvoir se confier davantage. Peut-être parce qu'elle a peur d'être jugée. C'est avec le temps qu'elle comprendra que jamais ça n'arrivera avec lui. Pour l'instant, elle est nerveuse et ce n'est pas compliqué de le voir dans la nervosité de ses gestes. Dans la façon qu'elle a de passer sa main sur sa nuque et de se mordiller les lèvres comme si elle hésitait à en dire davantage. C'est parce que, dans la foulée, elle rajoute quelques détails qu'il écoute avec attention. Et il sent plus ou moins venir la suite. Elle préfère être honnête avec lui tout de suite pour lui offrir une porte de sortie si tout ça est plus qu'il n'est prêt à accepter ou à supporter. Et en effet, il comprend plus encore la chose quand elle continue sur sa lancée. Elle n'a pas besoin de terminer sa phrase. Il se rapproche un peu plus pour pouvoir lui faire face et glisse ses doigts sous son menton pour lui faire doucement relever la tête. De sorte à ce que leurs regards se retrouvent. « Willow, je m'intéresse vraiment beaucoup à toi et il en faudra davantage pour me faire peur. » Qu'il commente, non sans un sourire qu'il espère être rassurant. De son pouce, il vient doucement caresser sa joue, avant de se détourner pour ne pas la mettre tout à fait mal à l'aise. Tâchant d'ignorer les battements plus rapides de son palpitant. Il essaie d'y faire abstraction, quand la file arrive à son terme et qu'ils peuvent enfin prendre place dans une petite cabine. Côte à côte et les doigts toujours entremêlés. « Au fait, j'espère que tu n'as pas le vertige. » Et ce n'est que maintenant qu'il s'en inquiète.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
:
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans d'errance, à se demander si elle trouvera un jour sa place. (26.11.1994) SURNOM : Will pour tout le monde, c'est simple et efficace. Stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : seul le temps saura dire ce qui en est vraiment, entre Ali et elle. et en attendant, elle compte bien profiter de chaque seconde qui passe. MÉTIER : assistante au Walker Group, en recherche d'emploi pour palier à son récent congédiement du bar où elle travaillait depuis huit ans. LOGEMENT : un pied à terre à la ghostloc qui se trouve à Redcliffe, c'est pourtant dans la grande maison d'Alistair à Bayside qu'elle passe la grande majorité de son temps depuis mi-décembre. Un arrangement temporaire, qu'ils ont dit. POSTS : 2263 POINTS : 5870
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : willow en dit le moins possible en palevioletred RPs EN COURS :
allow #14 & sms ☽ i know you've read between the lines. i don't want to fight this, i like this. i shut you out a thousand times. almost can't describe it when we kiss. colors ignite, i'm flying tonight. and god, i just can't look down. scared to death you'd be gone if i hit the ground. i'm gonna give you every part of me. i wanna let you in this heart with me. you fit my broken pieces perfectly. so i'll follow any place you wanna go. you kiss my tears away at night, tryin' to erase them. you taste them. you light me up, we're burnin' bright and all the world is fadin', i'm changing.
stormwell #3 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #2 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#2 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
won't you be my livewire? crédit gif - gwensgifs & ugly confession willow storm & @alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
« Caleb et Warren travaillent déjà sur l’exploitation de notre père. Colin fait des études de vétérinaire et Dylan, c’est celui qui est un peu plus perdu et qui ne sait pas vraiment quoi faire de ses mains. » Tu trouves ça d’autant plus fascinant d’entendre Alistair parler de ses frères et de réaliser les différences entre chacun d’eux, et pas seulement entre Ali et ses aînés comme il a pu le mentionner un peu plus tôt. Tu peines à comprendre comment cinq garçons venant de la même place, tous élever de la même façon - ou du moins, de ce que tu imagines être une manière similaire - puisse au final donner 5 être complètement indépendants les uns des autres. Tu ne doutes pas un seul instant que ton jugement est perturbé par ta propre expérience, celle d’une famille qui n’en a jamais été vraiment une, au sein de laquelle tu as toujours du apprendre à te faire aussi petite que possible pour ne pas devenir la victime des mots méchants de ta mère ou des mains trop curieuses des hommes dans sa vie. C’est donc sans grande surprise que tu préfères le questionner sur sa vie, sa famille que de t’épancher sur la tienne, considérant que tu n’as pas grand chose de beau ni de joyeux à partager sur cette dernière, ce qui ne semble pas être le cas pour le jeune homme. « Oui, je suis rentré pour en profiter en leur compagnie. J’ai beaucoup de mal à imaginer un jour arrêter de leur rendre visite, au moins pour Noël. » « J’espère que t’as eu la chance d’en profiter. » Parce que tu as beau ne pas le connaître depuis longtemps, tout comme tu sais que tu ne le connais pas encore super bien, mais Alistair donne l’impression d’être ce genre de personne qui mérite du beau, des bons moments, de créer de doux souvenirs pendant la période festive qui est tout juste derrière vous. Toi, tu ne peux qu’espérer que la prochaine soit moins chaotique et que la présence de ta petite sœur à venir servira de leçon à ta mère même si tu n’es pas vraiment certaine d’y croire.
Et tu n’avais pas vraiment l’intention d’en dire plus sur le sujet. Ni sur ta mère, ni sur ta sœur qui n’est pas encore née. Pas quand vous prenez le chemin des manèges, main dans la main. Pas quand vous arrêtez pour manger un morceau, un moment pendant lequel tu sembles créer un malaise bien malgré toi. Ça en aurait sûrement dérangé plusieurs, mais pas Alistair. Qui veut seulement s’assurer que tu n’hésiteras pas à lui dire, s’il fait quelque chose qui te rend mal à l’aise. Ne réalise-t-il pas que c’est en faisant tout correctement, qu’il réussit quand même à te rendre mal à l’aise, mais de la plus douce et la surprenante des façons? Que si tu agis si maladroitement, c’est bien plus de ta faute que de la sienne? C’est ce qui te donne une petite poussée de courage. Quand durant votre courte marche jusqu’à la file d’attente menant à la grande roue, tu oses ramener le sujet sur ses frères, dans l’espoir de te confier à ton tour sur ta famille qui va bientôt s’agrandir. « C’est le bazar tout le temps et de partout. C’est bruyant et ça passe son temps à se chamailler. Surtout pendant l’adolescence. » Quel sentiment ça devait être toutefois, de n’être jamais seul. De ne jamais craindre de déranger. Tu es envieuse, même quand il est évident que c’est quelque chose qui a dû rapidement devenir lassant pour Alistair. « Ça a dû faire travailler la patience de ta mère. » C’est elle que tu plains le plus dans tout ça, constamment entourée d’une bien trop grande dose de testostérone. Même si quelque chose te dit qu’Alistair a lui aussi dû travailler sa patience, d’être le plus jeune et le plus sensible du lot. Peut-être que c’est en partie pour ça, qu’il est si attentif et si patient avec toi. Il ne te brusque pas. Ni dans ses gestes, ni dans ses questions. Il écoute, analyse, réagit en conséquence. Et ça te fait du bien. Bien plus que tu ne saurais le lui expliquer en mots, toi qui n’as jamais été vraiment douée avec ces derniers. « Tu dois être impatiente. » Impatiente, oui. Effrayée, surtout. Paniquée. Tellement d’émotions qui s’expliquent mal quand on ne connait pas l’histoire derrière et tu veux la lui partager, mais de ça aussi, tu as peur. Peur que ce ne soit finalement les informations qui finissent par faire éclater cette vision rosée avec laquelle il semble te voir et mettre fin aux doux moments que vous avez partagé ensemble jusqu’à maintenant.
Tu ne t’en sens pas tout à fait prête, mais tu te lances. Maladroitement, à ton image. Alors que tu expliques en trop peu de mots que ta mère n’est pas une bonne mère. Que cette petite fille qui grandit dans le creux de son ventre n’a pas exactement gagné à la loterie de mère de l’année. Mais que tu as bien l’intention d’être là, et de t’occuper d’elle là où ta mère montrera inévitablement des lacunes. Parce que tu les connais, ses lacunes. Tu les as toi-même subi, bien trop longtemps. Et alors que tu essayes de te faire aussi petite que possible, Alistair vient te chercher. Doucement, sans presse. Ses doigts se plaçant avec délicatesse contre ton menton pour te faire relever les yeux dans sa direction. Il n’y a pas de pitié ni de dégoût dans son regard. Que cette éternelle compréhension dans les yeux clairs et ce sourire qui chavire même le plus maladroit des cœurs. « Willow, je m’intéresse vraiment beaucoup à toi et il en faudra davantage pour me faire peur. » Son pouce s’attarde sur ta joue dans une caresse pleine d’une tendresse à laquelle tu ne sais pas comment réagir. D’un geste soudain, ta main vient envelopper la sienne, ta manière de lui faire comprendre que tu n’es pas prête à sentir sa main quitter ton visage. Pas tout de suite. « J’essaye pas de te faire peur, je… Je sais pas ce que je fais. » De toute évidence. C’est le cas depuis votre rencontre après tout. Tu n’as pas la moindre idée de ce que tu fais, ni même de ce que tu espères vraiment, si ce n’est que plus le temps passe, moins tu as envie de le voir fuir ton quotidien. « Je t’avais demandé pourquoi je te plais tantôt, avant de changer d’idée et je… J’pense que j’ai besoin de savoir, en fait. Est-ce que ça se demande? » Tu n’en as pas la moindre idée, et tu es peut-être en train de faire une vraie folle de toi, mais comme ça, il sait très certainement dans quoi il s’embarque, s’il décide qu’il veut vraiment te donner une chance. Sa main quitte ta joue quand il vous faut avancer pour finalement prendre place dans la petite cabine de la grande roue, côte à côte. Tes doigts s’accrochent au sien alors que le préposé au jeu vous enferme dans l’habitacle et que la grande roue se remet en marche seulement quelques secondes, avant qu’un autre couple ne vienne prendre place dans la petite cabine suivante. « Au fait, j’espère que tu n'as pas le vertige. » Tu secoues la tête. « Je pense pas… » C’est pas comme si tu avais eu l’occasion de te retrouver souvent en hauteur avant vos premiers manèges un peu plus tôt, et tout s’était bien passé. « Ce qui me donne vraiment le vertige en ce moment, c’est toi. » que tu avoues dans un rire, les joues si rouges que tu n’aurais pas de mal à croire qu’elles ont pris feux, le regard qui s’attarde sur Brisbane qui se dessine sous vos yeux plus vous gagner en altitude.
are we all lost stars ?
please, don't see; just a girl caught up in dreams and fantasies. please, see me; reaching out for someone i can't see. take my hand, let's see where we wake up tomorrow. best laid plans sometimes are just a one night stand. i'll be damned, cupid's demanding back his arrow. so let's get drunk on our tears. and god; tell us the reason youth is wasted on the young. it's hunting season and this lamb is on the run. we're searching for meaning. but are we all lost stars trying to light up the dark?
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. (21.06.1990) SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Un coeur qu'il pensait mort. Pourtant, est-ce un battement plus sonore qui se fait entendre depuis le retour d'une certaine blonde ? MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison qui ne prend vie qu'en présence des soeurs Storm. POSTS : 993 POINTS : 3700
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : # Deux petits coeurs sont tatoués à l'intérieur de son poignet gauche, pour représenter l'épouse et l'enfant qu'il a perdu. # Il est toujours en train de griffonner des choses dans ses petits carnets. # Il porte encore son alliance. # Il possède un labrador marron qu'il a appelé Hey.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : (9) # Willow (fb1) # Greta # Elisa (2) # Atlas # Kehlani # Yasmin # Bobby # Ezekiel
won't you be my livewire ? crédit gif - forest enchantress & crdgn @willow storm & alistair riversthe royal brisbane show, janvier 2013
Oh won't you be my livewire? Make me feel like I'm set on fire. Your love will take me higher and higher. Oh won't you be my livewire, my livewire? I've been pretending all my shots are blown. Cover my heart up never let it show. I'm shaking it off to find a higher low. So heavy the water, oh so heavy the water falling...
Il n'a aucun mal à parler de sa famille, Alistair. Surtout pas de ses frères. Quand bien même ils n'ont pas toujours été complices à cause de leurs trop grandes différences. Surtout lui qui est l'opposé complet de ses aînés. Parce que trop doux, trouve sentimental et surtout beaucoup trop sensible. Ils ont énormément de mal à le comprendre et on ne peut pas vraiment dire qu'ils essaient. Ce qui est l'une des raisons pour lesquelles les relations ont parfois été tendues. Alistair leur en a parfois voulu de vouloir à tout prix le changer au lieu de simplement essayer de le comprendre et de l'accepter tel qu'il est. Vivre loin d'eux aura finalement eu pas mal d'effets bénéfiques. Il ne se sent plus du tout étouffé par la présence de ces mâles au mauvais caractère et à la faible capacité émotionnelle. Il a, depuis, retrouvé un peu de plaisir à leur rendre visite et à passer du temps avec eux. D'ailleurs, il ne manque pas de lui confirmer avoir passé les fêtes de fin d'année en leur compagnie. Il affiche un sourire attendri quand elle s'inquiète de savoir s'il a vraiment pu en profiter. « Oui, j'en ai bien profité. » Il ne sait pas pourquoi, mais il ne doute pas de la sincérité de sa curiosité à ce sujet. Elle l'interroge parce qu'elle espère vraiment qu'il a pu passer de bonnes fêtes en leur compagnie. Comme si elle se souciait déjà complètement de son bonheur et de son bien-être général. Dans le fond, la réciproque est vraie et il n'a de cesse que de le lui prouver de toutes les façons possibles et en n'ayant de cesse que de s'assurer qu'il ne fait rien qui serait susceptible d'empirer sa gêne ou de donner l'impression qu'il va trop vite. Même s'il a la sensation de prendre vraiment tout son temps, il a bien compris qu'avec son manque d'expérience, elle pourrait avoir une autre vision de la chose. Or, il ne souhaite pas prendre le moindre risque de la voir se braquer. De toute façon, pour l’instant, la conversation est assez innocente puisqu’elle continue sur le sujet de la famille Rivers et qu’elle semble sincèrement s’y intéresser.
« Oh ma mère est une sainte. Je ne sais pas comment elle a pu supporter d'avoir autant de garçons et surtout aussi chahuteurs. Si ce n'est que mon père ne s'est jamais fait prier pour taper du poing sur la table quand il fallait les calmer. » Qu'il précise, non sans un sourire. Il n'a jamais été un homme violent, mais il sait être strict, hausser le ton et punir quand il faut. Et il faut bien reconnaître que les quatre plus âgés ont souvent eu droit à ça. Tout naturellement, la conversation ne tarde pas à se tourner plus tôt du côté de Willow qui va bientôt être sœur et qu'il imagine être impatiente à cette idée. Même si, très vite, il comprend où se trouvent ses doutes et ses inquiétudes. Sa mère n'a effectivement pas l'air d'être une mère commode susceptible de vraiment pouvoir prendre soin de cette nouvelle fille qui arrive. Comme elle est en train d'essayer de le lui expliquer, c'est donc Willow qui risque de se retrouver à s'occuper plus ou moins de sa petite sœur. Sans doute pour s'assurer qu'elle grandisse dans des conditions à peu près acceptables. Ce qu'elle a l'air de craindre, Willow, c'est qu'Alistair n'ait pas envie de perdre son temps avec quelqu'un qui risque d'en accorder énormément à un petit être innocent qui va avoir besoin d'aide et de sa présence. « Tu me préviens pour que je sache dans quoi je m'engage. Et c'est très honorable de ta part. » Parce qu'elle ne semble pas avoir vraiment envie qu'il s'en aille. Ou alors elle joue terriblement bien la comédie et lui, il est trop idiot pour vraiment s'en rendre compte. Mais il en doute quand même énormément. Il sourit avec tendresse quand elle pose sa main sur la sienne, lui faisant comprendre que ce geste est le bienvenu. Alors il continue de faire courir son pouce sur sa peau, avec beaucoup de douceur. « Je ne sais pas si ça se demande, mais avec moi, tu peux, oui. » Parce qu'il est prêt à tout entendre et répondre à tout, si ça peut lui faire plaisir et la rassurer.
« La soirée où on s'est rencontrés ... J'avais l'intention de m'en aller parce que ce n'est définitivement pas le genre d'endroit où j'aime être. Mais quand je t'ai vu, j'ai tout de suite deviné que c'était pareil pour toi et je me suis dit que je ne pouvais pas te laisser comme ça. » Ce n'est qu'une petite plaisanterie. Teintée de vérité pure. C'est presque devenu une mission pour lui ce soir-là que de lui tenir compagnie en attendant qu'elle puisse s'en aller à son tour. « On ne peut pas vraiment dire que tu avais l'air contente d'attirer mon attention, mais j'ai quand même voulu creuser en me disant que c'était plus une carapace qu'autre chose. » Et qu'au fond, elle n'avait peut-être rien contre un peu de compagnie. Ne serait-ce que le temps qu'elle aurait à subir cette soirée. « Et on ne va pas se mentir ... J'entendais quelques garçons qui voulaient tenter leur chance avec toi et quelque chose me disait que ça ne t'intéressait pas vraiment. » Il en a plus ou moins eu la confirmation quand elle a plutôt mal réagi à sa présence dans un premier temps. « Tu me plais parce que j'ai l'impression qu'on partage la même vision de ce que peut être un bon moment et que ce n'est définitivement pas dans une soirée comme celle dans laquelle on s'est rencontrés. Tu me plais parce que j'aime ton répondant qui est le signe d'une certaine intelligence. Et pour ne rien gâcher ... T'es vraiment très jolie. » Et il sait bien que la chaleur qu'il ressent au niveau des joues est le signe qu'il est en train de rougir. Heureusement qu'ils sont en train d'arriver au bout de la file et qu'ils peuvent rejoindre à leur tour la grande roue. S'il s'inquiète du vertige qu'elle pourrait avoir, il ne s'attend certainement pas à cette réponse de sa part. Il pose tout de suite les yeux sur elle qui semble pourtant éviter de le regarder en retour. « Je crois que le rythme de mes battements de cœur vient de doubler. » Qu'il souffle en portant bêtement sa main libre à sa carotide juste pour vérifier. En effet, le palpitant est affolé. À cause de ses mots ou de la direction que ses pensées sont en train de prendre, il ne sait pas. Mais à mesure que la roue fait son tour, lui il lance quelques coups d’œil en direction de Willow. À se demander s’il peut l’embrasser. S’il peut se risquer à le lui demander ou s’il risque, non seulement de se prendre un râteau, mais en plus de faire tomber le château de cartes que semble être leur relation actuelle. Est-ce qu’il est trop tôt ?
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.