ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5139 POINTS : 1050
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens soonish (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (06)elisa #1 › midas #2 › oscar #2 › phenix › jo #2 › ruben #13
ruina #12 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13
olive #1 & midas #2 & oscar #2 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Elle avait dormi quelques heures dans une salle de garde, avant de prendre sa douche dans les vestiaires et d’enfiler la tenue qu’elle avait amené avec elle après des heures de débat intense face à sa penderie la veille. Elle ne voulait pas en faire trop, ce n’était qu’un concert après tout, mais elle avait tout de même eu envie de faire un effort. Dernièrement, Nina ressent le besoin d’attirer le regard, de se sentir quelque peu désirée ou envie. Un confort purement égoïste, mais qui lui permettait de se rappeler sans cesse que son mari n’est, en réalité, que le dernier des idiots pour avoir été voir ailleurs alors qu’elle est celle qui l’attendait à la maison. L’option d’enfiler des talons a de suite été prohibée, même si elle doute danser à un moment donné, et Nina a fini par se diriger vers son jean le plus confortable, sa paire de Converses favorite et un tee-shirt vintage de Bowie que Midas lui avait offert une année à Noël. Selon les lois d’Instagram, elle avait le look parfait pour un concert. Selon le règlement des groupies de son frère, bon… Elle n’est pas totalement à côté de la plaque, mais il lui manque clairement un article du merch produit par l’équipe de Midas. Elle ne compte plus le nombre de tee-shirt avec l’énorme tête de son frère qu’elle a croisée depuis qu’elle est sortie de sa voiture. De partout, sur tous les corps, apparaît le prénom de son cadet. Certains articles pourraient être à son goût, mais ceux qui les portent lui file la nausée. De tous les côtés, des filles hystériques s'agitent à la simple idée de voir Midas sur scène alors que le concert ne commencera que dans trois bonnes heures minimum. Si elle ne s’était pas jurée de faire un effort, Nina aurait probablement déjà fait demi-tour sans jamais entrer dans la salle, tant tout ce tapage l’excède.
L’entrée VIP est tenue d’assaut par un groupe particulièrement tenace, au point que Nina est dans l’obligation de jouer des coudes et de lâcher quelques jurons dans le coin de ses lèvres pour réussir à se hisser face au vigile qui lui jette un regard empli de dédain. « Je peux passer ? » Elle voit bien qu’il se retient d’éclater de rire alors que les filles autour d’elle ont décidé de retenir leur souffle face à la perspective de se tenir auprès de quelqu’un de potentiellement assez célèbre pour pouvoir passer le cordon de sécurité. « Personne ne passe, madame. » Et voilà qu’il l’énerve. Levant les yeux au ciel, elle soupire déjà exaspérée par tout cela. Elle sait que Midas met son nom sur la liste à chaque fois qu’il se produit à Brisbane. Certes, elle n’a encore jamais usé de cet avantage, mais elle le sait, malgré tout. Fouillant la pochette qui lui sert de sac pour la soirée, Nina lui tend sa carte d’identité où il pourra y lire son nom de famille avec plaisir. « Ça aide ou bien faut que j’appelle mon frère ? » Elle avait à peine terminé sa phrase que le groupe de fan derrière elle se mit à dégainer leurs portables à toute vitesse, émettant tout un tas de théorie sur son identité, prenant de manière absolument pas discrète des photos d’elle, au point de créer un attroupement qui pousse l’un des membres du staff à checker sa fichue liste. On lui hurle des questions, on lui balance des objets à la figure dans l’espoir qu’elle pourra les passer à son frère, on la prend en photo sans rien lui demander. Et enfin, un membre de l’équipe l’invite à passer alors que la rumeur s’est littéralement propagée sur tout le parvis et que Nina commence à flipper d’être ainsi entouré de gens sur le bord de l’hystérie collective. C’est cela que Midas doit subir constamment ? Elle ne l’envie pour rien au monde.
Une jeune femme lui tend une lanière agrément d’un pass VIP tout en parlant à toute vitesse dans son oreillette, demandant à ce que l’on trouve Midas et provoquant un soupir de sa part. Son effet de surprise est complètement ruiné désormais. Tout le monde semble l’observer alors qu’on l’emmène dans un dédale de couloirs qui mène vers les loges. Nina n’est pas dans son élément, elle déteste avoir l’impression d’être mise sous le feu des projecteurs pour être jugée par tout un tas d’étranger. C’était une idée complètement idiote et Oscar va la maudire sur dix générations pour ne pas l’avoir attendu. Mais avant qu’elle ne réfléchisse plus longuement, avant qu’elle ne s’éloigne pour de bon, on la laisse devant une porte où s’affiche le prénom de son frère sur une feuille plastifiée. Elle frappe deux petits coups légers avant d’ouvrir la porte. La pièce semble bien plus immense que ce à quoi elle s’attendait et sur sa gauche, une guitare à la main, installée dans le canapé, se tient un Midas qui l’observe d’un air véritablement surpris. « Je pensais que l’effet de surprise allait être ruiné, mais faut croire que non ! » Elle plaisante légèrement tandis qu’il paraît trop sous le choc pour l’accueillir correctement. « Je crois que j’ai provoqué une légère émeute en disant que j’étais ta sœur. » Elle grimace légèrement, consciente que son service de sécurité se serait probablement passé de cela. La réalité étant que jamais Nina n’aurait imaginé que Midas soit à ce point une célébrité, c’est un concept parfaitement étrange à ses yeux quand il sera à jamais son petit frère aux rêves trop grands. Elle a tout un tas de questions à lui poser, mais avant, elle ne sait pas réellement par où commencer, tellement cela se veut nouveau pour elle. Elle essaye de lui sourire, pas certaine de savoir lire les réactions du chanteur, mais son silence commence sérieusement à la mettre mal à l’aise. « Midas ? »
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
:
Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1959 POINTS : 0
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(04)oscar #2 › nina #2 › aaron › jo #36
mine #36 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
harleen (scénario libre) ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022
La tournée se finira à Brisbane, je n’ai pas eu à l’exiger de mon équipe pour qu’elle sache qu’il s’agirait de ma volonté. Je commence toujours la partie Australienne à Perth, la métropole où j’ai vu le jour pour terminer à Brisbane, l’endroit où je suis devenu un homme et que je considère comme chez moi depuis presque aussi loin que je me souvienne. Olive sera dans le public, mes rares amis proches - c’est dur d’en avoir lorsque l’on ne peut pas réellement faire ce que l’on veut de sa vie - seront là, Posy sera présente en coulisse avec sa mère et je veillerai à ce que la petite puisse voir Jo sans être accrochée à la hanche de sa mère, mais il y a bien longtemps que je ne compte plus sur la présence des miens, excepté ces rares exception-là. Je me suis toujours dit qu’à Olive, ma fille et à présent Jo j’ai tout ce dont j’ai besoin pour être heureux mais pendant longtemps, avant de m’endurcir et d’apprendre à ne plus attendre grand chose de mes parents et de mes aînés, j’ai espéré avant chaque date de voir la tignasse brune d’Oscar associée à celle blonde de Nina quelque part dans la zone VIP ou mes parents en dans les loges. Mais cela n’est jamais arrivé et, bien que mes actes peuvent parfois laisser penser que je suis porté sur le masochisme ce n’est pas le cas, donc j’ai cessé d’attendre. J’ai appris a faire sans, réellement, sans que cela n’entache mon bonheur d’être devenu l’homme que je suis à l’heure actuelle mais avec toujours un pincement au cœur lorsque je pense à l’unité de ma famille à l’époque où nous étions des gamins. La nostalgie n’apporte rien de bon : elle est douloureuse si bien qu’aujourd’hui, plus de huit ans après le début de ma carrière internationale, je n’espère ni n’attends rien de particulier. Je suis simplement partagé entre mon empressement que tout soit fini pour que Jo et moi puissions nous retrouver loin de l’effervescence qu’une tournée de cette ampleur implique et cette espèce d’angoisse que je ressens à chaque fois qu’une page se tourne. Cet album était bon, peut-être le plus solide de toute ma carrière et je ne suis certain d’avoir envie que cette ère prenne fin ; pourtant, c’est inévitable.
J’ignore de quoi demain sera fait. J’ai écrit un peu, rien qui ne soit assez bon pour envisager un nouvel album, un nouvel univers puisque je ne veux pas faire une copie de mon quatrième opus, quel que soit son succès, et je sais que d’ici quelques semaine, le label commencera ses appels de pied voués à me remettre au travail. Je fonctionne par piques d’inspiration, de créativités, elles viennent et elles vont sans être prédictibles et bien que j’aimerais être capable leur donner satisfaction, de simplement attraper ma guitare, un stylo et de pondre des chansons comme si je travaillais à l’usine, ce n’est pas le cas. Quelque part dans mon esprit, la suggestion de Cassie fait doucement son bonhomme de chemin. Tu devrais créer ton propre label. Sauf que j’ignore si j’ai l’envergure pour ce genre de projet, si je ne l’envisage qu’à cause d’un caprice passager - bien qu’il ne le soit pas tant que ça, finalement - qui consiste à ne plus vouloir avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. J’écris quand j’écris. Quand je n’écris pas, il ne sert à rien de me presser. Pourquoi me ferais-je violence pour faire gagner de l’argent à un label richissime alors que, moi, je n’aurais dans les faits plus vraiment besoin de travailler pour être à l’abri du besoin.
Seul - pour l’instant - dans ma loge, je détourne mon attention de l’appréhension qui survient avant chaque date en grattant machinalement les cordes de ma guitare, fredonnant parfois une mélodie sans parole lorsque quelque chose me vient. Il n’y a pas de but précis derrière ma démarche, simplement le besoin d’occuper mon esprit. Lorsque la porte s’ouvre, je relève d’abord la tête, avant d’écarquiller les yeux. « Je pensais que l’effet de surprise allait être ruiné, mais faut croire que non ! » Je détaille ma sœur des yeux à la tête. Vêtue de façon bien plus décontractée qu’elle ne l’est habituellement, elle porte un t-shirt que je lui ai offert, je ne sais plus à quelle occasion. Sa tenue n’est pas l’élément toutefois pas la chose qui me surprend le plus et qui me laisse sans voix : non, il s’agit de sa simple présence. « Je crois que j’ai provoqué une légère émeute en disant que j’étais ta sœur. » Nina est là. Ma soeur, pas Olive - cela n’aurait rien eu de surprenant puisque ma petite soeur est ma première fan - est là, dans ma loge, à quelques dizaines de minutes du début de mon concert du soir. Elle l’ignore, mais elle arrive juste au bon moment, pile avant que l’effervescence qui règne déjà dans le stade n’atteigne les coulisses et que chacun ne commence à s’agiter. « Midas ? » Je cligne des yeux, la bouche fermée mais les lèvres légèrement décollées l’une de l’autre, avant de poser ma guitare sur le canapé à côté de moi, sans me lever tant la stupeur m’a coupé la chique. « Nina ? » Si elle n’avait pas tenté de faire un effort vestimentaire pour ne pas être en décalage avec l’événement, j’aurais pensé qu’il y a eu un problème et qu’elle vient m’annoncer une mauvaise nouvelle en personne plutôt qu’au téléphone. « Je… Qu’est-ce que… » - tu fais là ? Ce qui serait une évidence pour toute personne avec un peu de jugeote - elle vient assister à un concert - ne l’est pas pour moi. Parce qu’il s’agit de l’une de mes concert, événement auquel la blonde n’a jamais mis les pieds. « Mais, tu sais ce que tu vas entendre ce soir, au moins ? T’as déjà écouté une des chansons de l’un de mes albums ? » Peut-être un peu trop brusque, je le réalise et, gêné, je me frotte l’arrière de la nuque. « Je veux dire… Je suis content que tu sois là. » La surprise n'y change rien.
:
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5139 POINTS : 1050
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens soonish (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (06)elisa #1 › midas #2 › oscar #2 › phenix › jo #2 › ruben #13
ruina #12 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13
olive #1 & midas #2 & oscar #2 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Elle a conscience des regards qui la suivent depuis qu’elle s’est introduite dans ce couloir ultra privé. La tournée de Midas touche à sa fin, les équipes se connaissent par cœur et son frère ne doit pas avoir un millier d’invités sur sa liste. Elle sait que l’on jugera la présence de cette blonde que personne ne connaît, mais qui s’est permis d’entrer aussi librement dans la loge de la star du show. Elle devrait n’en avoir strictement rien à faire, mais Nina a toujours donné un peu trop d’importance aux apparences. Dans cette configuration, elle apparaît comme une grande sœur qui n’a jamais été présente pour soutenir la carrière de son cadet. Une position fâcheuse si l’on se fiche de l’image de la famille parfaite que dépeint la société actuelle. Elle se posera des questions plus tard, finissant très probablement par reléguer tout cela au dernier rang de ses soucis.
La seule chose qui lui importe pour le moment, c’est bel et bien la réaction de son frère. Il paraît avoir croisé un fantôme. Elle devine devant ses prunelles écarquillées qu’il n’aurait jamais parié sur un tel retournement de situation. Sans le vouloir, il la met au pied du mur, face à des responsabilités qu’elle n’a jamais cherché à prendre auprès de lui, alors qu’elle jurerait sur la torture de son aîné s’il osait agir ainsi. Le paradoxe lui explose soudainement au visage alors que le silence semble perdurer. Ils s’observent l’un et l’autre. Incapable de savoir si elle est la bienvenue, Nina attend une réaction de la part du chanteur. À trop l’observer avec la bouche ouverte, elle va devoir aller le bousculer. « Nina ? » Un rire, parfaitement nerveux, lui échappe. « Oh, tu m’as reconnue, j’ai eu peur pendant une seconde ! » Elle use du sarcasme comme arme de défense, ajoutant même un regard presque réprobateur, alors que ce n’est pas le but de sa visite. « Je… Qu’est-ce que… » Elle aurait dû s’annoncer, elle en a conscience, maintenant que Midas l’observe comme si le monde s’était arrêté de tourner et qu’elle s’apprêtait à lui annoncer la mort de tous leurs proches. Elle connaît ce regard, elle l’a déjà bien trop vu au cours de sa carrière. Et, quelque part, cette réaction instinctive vient provoquer un pincement dans le fond de sa poitrine. Une sensation désagréable qu’elle ne saurait décrire. Légèrement déstabilisée par les enchaînements, elle n’a pas le temps de lui répondre que Midas ajoute : « Mais, tu sais ce que tu vas entendre ce soir, au moins ? T’as déjà écouté une des chansons de l’un de mes albums ? » Et soudainement, elle se souvient pourquoi elle n’était jamais venue auparavant. Pour ne pas avoir à faire ça. Lui avouer qu’elle n’écoute pratiquement jamais ses chansons, qu’elle n’aime pas l’univers dans lequel il s’est lancé et qu’elle avait imaginé qu’il irait vers un tout autre registre. Il n’entendrait que des reproches, c’est ainsi que s’est construite leur relation au fil des ans. Et ce soir, elle n’a pas envie de cela. Mais il vient de la piquer au vif, et ce n’est pas de Nina que de rester silencieuse. « Avec toutes les nanas, là dehors, qui se trimballent avec ta tête ou ton nom sur un tee-shirt, je pense que j’ai bien capté qui allait monter sur scène ce soir. » Elle soupire, passant une main nerveuse dans ses cheveux avant de relever les yeux vers Midas. « Je veux dire… Je suis content que tu sois là. » - « Te force pas Midas. » Il ne cesse de l’observer comme si elle était un animal sauvage qui avait osé s’approcher de lui. Elle aurait probablement dû s’abstenir. Il aurait été bien plus facile que de profiter des avantages de la loge sans jamais se montrer, mais Nina n’avait pas oublié leur dernière conversation et les efforts que Midas faisait. Elle s’en voulait, un peu, d’avoir été dure envers lui. Et après l’échec de son mariage, Nina refusait d’être une simple spectatrice des échecs au sein de sa fratrie. « Ce que tu fais, c’est pas vraiment mon registre favori. » Il sait ce qu’elle aime. C’est lui qui lui a offert ce tee-shirt, lui qui venait s’asseoir à côté d’elle quand elle jouait des vinyles de rock londonien dans sa chambre d’adolescente. « Ton label choisit les pires singles honnêtement. » C’est bien trop souvent le cas d’ailleurs, personne n’a jamais été leur dire qu’il ne fallait pas cacher les pépites à la fin d’un album bien trop moyen pour être écouté de bout en bout ? « Mais j’ai écouté quelques trucs. » Soit parce qu’elle était obligée lorsque cela jouait à la radio. « J’ai une petite patiente qui aime beaucoup, beaucoup, ce que tu fais. Elle m’a conseillé des titres. » Et qui n’a jamais compris qu’elle était la sœur du chanteur, Dieu soit loué. Mais Nina avait pris le temps d’écouter ce que lui avait conseillé la gamine. Et maintenant elle se retrouvait dans la loge de son frère, à glisser ses mains dans ses poches et à hausser les épaules, sans trop savoir expliquer la raison de sa présence dans le coin, si ce n’est par un argument qui, dans un monde idéal, n’aurait jamais dû exister. « Puis je t’ai jamais vu sur scène. »
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Midas Sterling
la nuit des temps
ÂGE : 31 ans (15.10.1993) - balance ascendant lion STATUT : Les tabloïds leur inventent des ruptures à la pelle et autant de réconciliations mais, la vérité, c'est qu'il est heureux de pouvoir qualifier Jo de petite-amie et de ne plus avoir à se cacher. MÉTIER : Popstar, auteur-compositeur-interprète, gagnant 2016 de l'édition australienne de The X-Factor & détenteur de trois Grammy Award : un premier en 2018 et deux en février 2024. Ces récompenses ont entérinés le statut de "meilleur album de sa carrière" de "Yours", quatrième album studio intime et personnel sorti en septembre. LOGEMENT : 340 Beachcrest road à Bayside. Si ce n'est pas encore la campagne, il s'est toutefois éloigné de l'agitation du centre ville. POSTS : 1959 POINTS : 0
TW IN RP : ras. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : enfant du milieu d'une fratrie de trois, déprécié par ses parents pour ses choix de vie peu conventionnels › garde l'existence de sa fille secrète pour la protéger des médias › fait pour la scène et la musique, mais pas pour la célébrité › accumule les disques de platine en australie comme à l'étranger, il s'est produit sur les plus grandes scènes du monde entier › fan de rock'n'roll des années quatre-vingt mais cantonné à la pop commerciale par son label › joue de la guitare (beaucoup) et du piano (un peu) › père de Posy depuis le 2 février 2018DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : royalblue. RPs EN COURS :
(04)oscar #2 › nina #2 › aaron › jo #36
mine #36 ☆ i think she knew what she was doing getting into my car outside Amoeba Music or the standard bar. independent when i met her, now she's my only medicine. when it gets quiet, i can hear her mind race. she could be the mona lisa if the mona lisa had a prettier face. this could be heaven if heaven was an actual place. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36
olive #8 & nina #2 & oscar #2 ☆ when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
missie #4 ☆ don't ever say it's over if she is breathin'. racin' to the moonlight and she is speedin'. she's headed to the stars, ready to go far, she's star walkin'. on the mission to get high up, she know that she's gonna die reachin' for a life that she doesn't really need at all.
RPs EN ATTENTE : lucas
harleen (scénario libre) ☆ all this time I've spent with you, all that we've been through. all this time I've spent with you, i am tied to you. a year away, a year alone. the tears have fallen but we have grown. the sun will rise, the seasons change, and here we are. a year has passed, Our children grow and in their eyes, i see your soul.
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.AVATAR : Leo Woodall CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & signature), blondewhoregifs (gif jo), esterpacks (gif harleen), harley (gif sterling & cassie) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Megan Williams (Sydney Sweeney) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 17/08/2022
« Oh, tu m’as reconnue, j’ai eu peur pendant une seconde ! » Nina peut-elle réellement m’en vouloir d’être surpris, presque sous le choc alors qu’elle n’a jamais manifesté le moindre intérêt pour ma carrière avant aujourd’hui ? De la part d’Olive, j’ai toujours le droit à un screenshot de son récapitulatif spotify à la fin de l’année, pour me prouver qu’elle m’écoute et me soutient toujours autant qu’avant. De Nina, je n’en attends pas autant, loin de là, mais j’aurais été déçu où que je place mes attentes. Aux repas de famille, on n’évoque pas ce que je fais moi pour gagner ma vie, on ne parle pas de mes chansons et on ne m’interroge pas sur les paroles, la mélodie, mon processus de création ou que sais-je. Je m’y suis fait. « On m’a dit que ma sœur arrivait. Mais c’est Olive que je pensais voir. » Est-ce que je me sens coupable de l’admettre ? Un peu, mais bien parce que je suis moi ; dans les faits, personne ne peut vraiment m’en vouloir d’avoir trouvé plus probable de trouver ma cadette de l’autre côté de la porte. Je ne demande pas à Nina si elle s’est perdue ; ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en manque, si je dois me montrer honnête, elle mériterait de galérer au moins un peu. « Avec toutes les nanas, là dehors, qui se trimballent avec ta tête ou ton nom sur un tee-shirt, je pense que j’ai bien capté qui allait monter sur scène ce soir. » - « Sois pas jalouse d’elles, je peux t’en offrir un si y’a que ça. » Dans les faits, je serais presque moins surpris d’apprendre qu’elle est venue mettre la main sur du merch exclusif en espérant que cela finirait pas prendre assez de valeur pour qu’elle puisse le revendre que de la savoir là pour m’écouter chanter et me voir me produire sur scène.
« Te force pas Midas. » Je pousse un soupir et laisse tomber mes épaules, avant de me lever du sofa dans lequel j’étais installé en déposant précautionneusement ma guitare à côté de moi. « Je me force pas Nina. Je suis juste surpris, je pense que tu peux comprendre pourquoi. » La seule chose qui pourrait me surprendre davantage que sa présence ici aurait été qu’elle soit flanquée d’Oscar. Là, j’aurais vraiment cru à une caméra cachée, à une mauvaise blague de la part de mes aînés. « Ce que tu fais, c’est pas vraiment mon registre favori. » Je carre ma mâchoire en me demandant si c’est comme ça que Nina imagine que doit-être un discours d’encouragement. De toute évidence, ma sœur est peut-être brillante, mais elle manque d’intelligence sociale et émotionnelle. N’est-ce pas le cliché colporté à propos des chirurgiens ? J’ai toujours pensé qu’Olive elle était trop sensible pour ce milieu et, à mes yeux, cela n’a rien d’une tare. « Ton label choisit les pires singles honnêtement. » - « Tu sais vraiment comment t’y prendre pour faire un discours d’encouragement, hein ? » Je lui adresse un sourire mi-figue mi-raisin. J’aime mes single. La musique que je produis et interprète n’est peut-être pas mon genre de prédilection mais, dans mon dernier album, j’ai réussi à mettre de moi, de mes tripes dans les paroles et mélodies. Je suis fier de Yours, même s’il existe forcément des points que j’aurais pensé différemment si j’avais été le seul maître à bord, des chansons qui auraient fait partie de la setlist finale à la place d’autres. « Des singles qui me font gagner des prix et occuper le haut des plateformes de streaming. J’ai pas à m’en plaindre. » Je hausse les épaules, peu enclin à entrer dans ce genre de débat plus en profondeur avec quelqu’un qui, jusque-là, n’a pas prêté d’intérêt à ma carrière. J’aime ce que je fais. Je songe un instant à l’ajouter, avant de me raviser, convaincu qu’il vaut mieux que je me taise plutôt que de continuer à Nina la - fausse - impression qu’elle n’est pas la bienvenue ici. Elle l’est, je ne l'attendais simplement pas. « Mais j’ai écouté quelques trucs. J’ai une petite patiente qui aime beaucoup, beaucoup, ce que tu fais. Elle m’a conseillé des titres. » Je lève un sourcil, surpris de la voir faire autant d’effort. Je ne suis pas mécontent, évidemment, j’ai encore simplement un peu de mal à y croire. « Puis je t’ai jamais vu sur scène. » Un rire nerveux m’échappe et je me racle la gorge. Oui, c’était un peu mon point, ça. La raison pour laquelle j’ai toujours du mal à croire qu’elle est vraiment là. Finalement, je lâche les armes. Je pousse un soupir avant de me frotter l’arrière de ma nuque. « Tu aurais dû me prévenir, on t’aurais trouvé la meilleure place. » Même surpris, même un peu amer, je veux que ma soeur - parce qu’elle est de mon sang - soit la mieux placée de toute la foule. « Je vais appeler Lidia. » Ma jeune assistante, qui remplace Cassie depuis quelques mois à présent. « On va voir ce qu’elle peut te trouver. » Elle n’aura peut-être pas le meilleur des sièges qui existe, mais la jeune femme lui trouvera bien une place avec une vue imprenable sur la scène. Il y a toujours tout un tas de sièges réservés à diverses personnalités et invités, et ils ne sont jamais tous présents. « T’es venue seule ? » Ou avec une amie ? Pire, avec Ruben ? Lui, je le placerais volontiers tout au bout de la fausse, histoire de mettre un peu de plomb dans l’aile de son égo.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5139 POINTS : 1050
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens soonish (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (06)elisa #1 › midas #2 › oscar #2 › phenix › jo #2 › ruben #13
ruina #12 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13
olive #1 & midas #2 & oscar #2 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« On m’a dit que ma sœur arrivait. Mais c’est Olive que je pensais voir. » Haussant un sourcil parfaitement épilé, elle se demande un instant si elle ne ferait pas mieux de tout simplement quitter les lieux. Il paraît évident que Midas ne s’attendait pas à sa visite et que cela ne le réjouit guère. Elle avait conscience que leur relation n’était pas réellement au beau fixe, mais elle s’attendait tout de même à un peu plus d’enthousiasme de sa part. « Sois pas jalouse d’elles, je peux t’en offrir un si y’a que ça. » Elle serait prête à parier que c’est ce qu’il imagine. Qu’elle s’intéresse uniquement à ce qu’elle pourrait obtenir de sa part. Comme si elle avait le désir de se faire de l’argent sur le dos de son frère. Vexée, elle préfère simplement lever les yeux au ciel. « Je m’en passerais, j’ai la vraie version à porter de main. » Elle se fiche de son succès, elle se moque des gamines qui hurlent son prénom et qui seraient prêtes à vendre un rein pour mettre la main sur un objet qu’il aurait touché. Il faut croire que leurs parents s’était amusé avec le destin en le prénommant ainsi. Celui qui a fait de l’or d’un rien, d’une petite passion qui était née dans un coin de sa chambre d’adolescent.
Fermant la porte derrière elle afin de ne laisser aucune occasion à quelconque paire d’oreilles d’espionner leurs conversations, elle finit par s’asseoir sur un bout de table sur lequel traînent différentes boissons et quelques trucs à manger. « Je me force pas Nina. Je suis juste surpris, je pense que tu peux comprendre pourquoi. » Elle hausse une épaule. Ce n’est probablement pas le moment pour lui annoncer qu’elle a forcé Oscar à la suivre. Une part d’elle sait que leur aîné ne viendra pas. Elle est capable de lui faire accepter bien des choses, mais tout a ses limites.
De manière maladroite, certes, elle essaye tout de même de lui expliquer les raisons de ses trop nombreuses absences à ce genre d’évènement. Outre son emploi du temps constamment surchargé, elle admet sans mal que la musique produite par son cadet n’entre pas dans son registre habituel. « Tu sais vraiment comment t’y prendre pour faire un discours d’encouragement, hein ? » Elle aurait pu choisir une meilleure approche, mais il pourrait également lui laisser le temps de développer le fond de sa pensée. « Des singles qui me font gagner des prix et occuper le haut des plateformes de streaming. J’ai pas à m’en plaindre. » Une fois encore, elle lève les yeux au ciel, croisant ses bras sur sa poitrine. Il l’agace quand il agit ainsi, à se braquer dès qu’elle tente une approche vers lui. « Si tu m’avais laissé finir, j’aurais pu te dire que Love of My Life est celle que je préfère. » Et ce n’est pas un commentaire émis dans le simple but d’apaiser la tension, mais bel et bien une remarque on ne peut plus sincère. C’est une chanson qu’elle a enregistrée dans sa playlist. « J’aime pas ce qui est commercial, j’ai pas dit que je n’aimais pas tout. » La chanson sortie avec Jo par exemple. Elle la trouvait sympathique à la première écoute, mais à force de l’entendre de partout, à la radio, dans les magasins, dans n’importe quelle émission de télévision, elle a fini par l’avoir en horreur. Est-ce qu’il arrivera à noter l’effort ou tout ce qu’il retiendra c’est qu’elle n’avait rien à faire là ?
La surprise ne cesse de muter sur le visage de son frère, au point de lui arracher un rire nerveux qui finit par la déstabiliser. Silencieusement, il lui rappelle à quel point elle a toujours tout fait de travers et c’est un fait qui l’horripile. Nina ne se trompe jamais. Pas vrai ? « Tu aurais dû me prévenir, on t’aurait trouvé la meilleure place. » Bien sûr qu’il s’agite pour contrebalancer, qu’il va s’animer pour tenter de lui vendre du rêve alors que ce n’est absolument pas ce qu’elle est venue chercher. « Je vais appeler Lidia. On va voir ce qu’elle peut te trouver. » Déjà, il s’empresse de déverrouiller son téléphone alors qu’elle se redresse pour traverser la pièce et s’approcher de lui. Parfois, il est plus simple de se parler en se regardant dans les yeux. « Midas… Je suis pas venue pour profiter de ce que tu peux potentiellement nous offrir. » Elle est venue parce que la remarque qu’il lui avait glissée la dernière fois qu’ils se sont vus, s’est retrouvée gravée en elle. Ils sont de la même famille. Et il n’a pas hésité un seul instant à lui présenter tout son soutien alors qu’elle n’a jamais été proche de lui. Il était temps de faire mieux auprès des siens. « Juste la loge, une place n’importe où, ça va. » Bon, tant qu’elle peut voir la scène, quand même. « Même si c’est juste en coulisse, te prends pas la tête. » Elle n’est pas venue lui réclamer quoi que ce soit et elle aimerait qu’il l’entende. Est-ce que cela paraît si fou ? Probablement dans le fond. « T’es venue seule ? » Elle ne peut s’empêcher de sourire face à son expression. « J’ai pas ramener mon goujat de mari, si c’est ça ta véritable question. » Oh non. Elle a simplement fait pire dans le registre. « Si je te dis à qui j’ai demandé de m’accompagner, tu vas me faire un malaise. » Autant dire que ce serait quelque chose à éviter à moins d’une demi-heure du début du concert. Elle voit dans son regard qu’il a besoin de savoir. Il va la prendre pour une folle ou il va s’énerver. Elle ne voit pas d’autre option et c’est pour cela qu’elle prend le temps d’inspirer longuement avant de lui annoncer : « J’ai demandé à Oscar de venir. »
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.