| SLOSCAR#15 › and if they ask you, say you feel it but don't call it love |
| ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 450 POINTS : 40 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
KAYNA › RPs TERMINÉS : scarlett#1 ; scarlett#2 ; scarlett#3 ; penelope#1 (fb 2023) ; scarlett#4 ; scarlett#6 ; scarlett#7 ; helen#1 ; yara#1 ; scarlett#8 AVATAR : claudia doumit CRÉDITS : avatar (c) fassylover DC : mac ft. hailee steinfeld, juno ft. gemma chan, eden ft. adria arjona (the four horsebrunettes of the apocalypse) PSEUDO : princesse mononoprix INSCRIT LE : 12/04/2024 | (#)Ven 22 Nov 2024 - 18:21 | |
| TW : affection, blue balls, engaging in horny shenanigans Ses pieds n’avaient pas touché le sol, depuis la dernière fois. Ils auraient dû, pourtant, parce que Sloane s’était efforcée de tout mettre en pause, de prendre du temps pour elle et des distances convenables ; elle s’était faite désirer, s’était interdite de relancer ou d’envoyer un message depuis la fin de leur dernier tournage en commun, et ça avait marché, pendant un temps. Il y avait plus important qu’un plan cul qui sortait de cette vulgaire qualification de toutes les façons imaginables, il y avait mille fois plus urgent que des émotions mal cadrées ressemblant méchamment à un crush d’adolescente sur lequel elle aurait dû avoir infiniment plus de contrôle. Et puis elle l’avait recontactée, quand même, malgré elle ; il n’y avait rien de tel qu’un message suggestif avec une photo pour mieux faire passer la pilule et se donner l’impression qu’on était toujours maîtresse de soi-même, au fond, et elle ne trompait personne, sauf peut-être Scarlett. C’était ce qui comptait, finalement.
Et puis elles s’étaient retrouvées, et tout ce qu’elle avait su mettre de côté était de retour. C’était plus doux, cette fois, à l’image de la dernière, à des lieues de tous leurs autres échanges, et Sloane avait peur d’y prendre goût, de s’habituer à cette Scarlett plus délicate, plus ouverte à elle, celle qui la touchait avec une ferveur presque révérencieuse et qui ne se décollait jamais longtemps d’elle. Même là, contre son dos, une main qui maintient le bas de son dos contre le lit tandis que l’autre s’affaire à lui tirer un second orgasme, elle sent le changement ; il est dans les lèvres qui frôlent son dos avant de mordre son épaule, dans le souffle chaud près de son oreille, dans l’intensité de chaque mouvement en elle : c’est plus doux, plus attentif et ça lui en tirerait des larmes, si elle n’était pas occupée à noyer ses gémissements dans l’oreiller qu’elle serre contre elle. Elle comprend, de façon distante et éloignée de son corps, ce qu’on peut aimer dans la soumission, dans le fait de demander une faveur plutôt que de réclamer un dû. C’est peut-être – sûrement – pour l’éclat qu’elle lit dans les yeux de Scarlett, pour ce fil sur lequel elle semble évoluer et duquel elle glisse, parfois, perdant rien qu’un peu le contrôle, lorsque Sloane fait exactement ce qu’elle veut et s’y applique avec un enthousiasme sincère. Elle ignore si c’est cette espèce de pouvoir par procuration, qui la fait vibrer, l’effet qu’elle peut avoir sur Scarlett et qu’elle vit au centuple à travers elle, ou si c’est le fait de lui plaire en se prenant au jeu, en se pliant à ses demandes, en en réclamant toujours plus pour être exactement ce que la jeune femme attend d’elle. Parce que Scarlett a raison : elle a terriblement besoin qu’on prenne soin d’elle. Ou peut-être qu’elle ne le souhaite que parce que l’approbation dans les yeux de la jeune femme, quand elle se retrouve à la supplier, a quelque chose d’horriblement addictif.
Elle le sait déjà : il faudra qu'elle parte se remettre d'aplomb, après ça. Reprendre ses distances, redresser la barrière, retrouver son centre duquel Scarlett est résolument exclue, pour son bien. Le process est faillible, jamais entièrement respecté, mais elle compte sur lui davantage que sur son manque de volonté flagrant, et c'est déjà quelque chose, ça compte. Pour l'heure, pourtant, elle est dédiée tout entière à ce que Scarlett lui inflige, et toute résistance lui semble futile, non-désirée, infinitésimale : il n’y a que Scarlett, et ses suppliques de plus en plus intenses, son bassin qui accompagne le mouvement, ses s’il te plaît presque larmoyants, et un « babe » pour accompagner la prière au comble du désespoir.
Comment ça, un babe ?
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 660 POINTS : 140 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (05) Sloane 15 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 2 › Ambrose 03
SLOSCAR ♤ i'm a cold night, and i wanna be close to the heat, i don't want to get burned, i don't want love like that, but i can't go any further 'til i start coming back, i'm a rock-star and i'm never around when you need, like a race-car driving away from the scene, does she want me to stay? does she want me to pack?
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS :
Sloane 01 Sloane 2 Sloane 03 Sloane 04 Sloane 05 Sloane 06 Sloane 07 Sloane 08 Sloane 09 Sloane 10 Sloane 11 Sloane 12 Sloane 13 Sloane 14 ♤ Ruben 01 Ruben 02 Ruben 03 Ruben 04 Ruben 05 Ruben 06 Ruben 07 Ruben 08 Ruben 09 Ruben 10 ♤ Swann 01 Swann 02 Swann 03 Swann 04 Swann 05 ♤ Jo 01 Jo 02 Jo 03 Jo 04 Jo 05 ♤ Rory 01 ♤ Stella 01 ♤ Ken 01 ♤ Jiyeon 01 Jiyeon 02 ♤ Ambrose 01 Ambrose 02 ♤ Penny 01 ♤ Lincoln 01 ♤ Lena 01
Abandonnés : Sami 01 › Abi 01 › Kate 01 AVATAR : Dua Lipa CRÉDITS : pinterest, avatar ©bbberry, gif sloane ©thaywrites, gif harry ©ftdonavynil, gif swann ©harley DC : Marceline Griffiths, la tornade › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé PSEUDO : ©bbberry INSCRIT LE : 10/11/2023 | (#)Ven 22 Nov 2024 - 21:19 | |
| tw : sexe, attachement évitant+++
Scarlett sait qu'elle y prend trop goût. La façon dont le temps se distend, les défenses qui s'abaissent très légèrement, assez hautes pour toujours la protéger, mais assez basses pour laisser rentrer un flot de sensations inconnues.
Le pouvoir, jusque dans le lit de ses amants, est jouissif pour Scarlett. Elle s'y sent à l'aise, toujours dans le contrôle, prenant plaisir à sentir que dans cette situation, c'est elle qui donne l'impulsion, dirige le tout comme une cheffe d'orchestre. Elle aime voir l'effet qu'elle fait, ça agite son propre désir qui éclate comme des billes de mercure quand on la touche en retour. Elle aime bien qu'on lui tienne tête, le jeu, la persuasion, la séduction ; mais au fond, Scarlett est là pour plaisir avant tout. Et c'est ça qui bascule avec Sloane, ça qu'elle peine à nommer, de peur de le rendre trop tangible. Elle n'aime plus simplement faire de l'effet à quelqu'un, elle aime l'effet qu'elle fait à Sloane spécifiquement, prend à cœur de lui faire perdre la tête. Elle a noté tous les petits détails, les gestes, les mots, ceux qui font vriller la brune et qui accentuent son plaisir. Scarlett réalise que pour la première fois, elle comprend ces gens qui parlent de la domination comme d'un acte de dévotion qui prend soin d'une autre personne.
On peut être dévouée dans une volonté purement sexuelle, se rassure Scarlett. Ce n'est pas une histoire d'émotions mais de sensations. C'est des choses qui arrivent quand on couche régulièrement avec quelqu'un, et même si ça ne lui ai jamais vraiment arrivé à elle malgré ses nombreux partenaires, y compris ceux qu'elle a fréquenté pendant des mois, elle se dit que c'est quelque chose qui allait bien finir par lui arriver. Ce n'est pas grave, pas sérieux, et surtout, le plus important : c'est quelque chose qu'elle peut couper, comme un interrupteur qu'on éteint, et ce à tout moment. Pas d'inquiétude à avoir, donc. Et oui, elle a bien consciente qu'elle avait dit exactement la même chose après leur date faux date, se promettant que le tournage terminé, leur aventure prendrait fin, et ça serait très bien comme ça. Mais pourquoi arrêter une situation sur laquelle elle a le contrôle et qui lui fait du bien ?
Alors elle s'appuie contre Sloane, murmure à son oreille, des phrases qui feraient rougir les plus prudes. Elle ignore la crampe dans son poignet, trop occupée à répondre aux suppliques de Sloane qui ne supporterait pas qu'elle s'arrête. Leurs corps collés sont moites, brûlants, découverts, les draps abandonnés sur le sol. Scarlett se sent un peu hors d'elle, comme si elle planait, son cerveau complètement noyé sous les endorphines.
Le coup de frein est d'autant plus violent et pourtant, malgré l'euphorie du moment, à peine le mot ne franchit les lèvres de Sloane que le corps de Scarlett se tend, comme un réflexe brusque, et elle s'immobilise. La scène est ridicule, elle se dit, parce qu'elle est encore tout contre Sloane, une main qui agrippe sa hanche, les lèvres dans le cou. Et pourtant, elle n'a pas d'autre choix que de s'écarter vivement, comme si elle avait été électrocutée « Euh, c'était quoi ça ? » elle demande une voix un peu froide, comme si elle parlait d'avoir vu un fantôme ou une énorme araignée. Elle inspire, reprend son souffle qui est toujours désordonné. Elle passe sa main dans des cheveux, les secoue, se redonne contenance. « yaourt », elle murmure en levant les deux mains, c'est leur safe word, et si elles l'avaient décrété plus pour rire qu'en imaginant avoir à utiliser, Scarlett ne peut s'empêcher de l'invoquer, dans une sorte de plaisanterie qui couvre le malaise grandissant en elle. « Je ne suis pas très pet name. »
@Sloane Jarecki |
| | | ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 450 POINTS : 40 TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS :
NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
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| Yaourt. Le mot vient avant tout le reste ; les sensations débarquent à rebours. Ou, de manière plus correcte, c’est leur absence qui le fait : Sloane entend les mots avant de les comprendre, avant de sentir que Scar a arrêté de bouger, de s’apercevoir qu’elle-même cherche le contact instinctivement par le mouvement de son bassin. La conscience du silence de mort qui a envahi la pièce vient plus tard, encore, et avec lui, enfin, la honte. Plus exactement, c’est un mélange diffus d’embarras, de culpabilité, d’agacement lié à la frustration mais aussi à son comportement, à sa négligence absolue – à son culot, même, de s’être complètement laissée aller jusqu’à ce que sa langue fourche et trahisse un tant soit peu ses émotions. Sloane n’est pas dupe : les pet names durant le sexe, pour elle, c’est monnaie courante ; c’est intrinsèque à son rôle de dom, généralement, et c’est une habitude prise : personnalisée, unique à chacun, mais générale dans ses pratiques. Ce n’est pas le cas pour Scarlett : tout ce qui peut dénoter de l’affection ou une personnalisation particulière est rejeté, et Sloane l’a toujours su, il n’est pas question de feindre l’innocence. Elle pressent aussi ce qui risque de ressortir, si elles en parlent, un jour, si Scarlett ne prend pas congé en se résolvant à rentrer chez elle à pieds dans dix minutes : ce n’est pas n’importe quel pet name. Et qu’importe comment elle le présentera, ce ne sera jamais anodin.
Lentement, elle se retourne sur le dos, s’appuie sur ses coudes et pose l’arrière de son crâne contre l’oreiller qu’elle malmenait la minute d’avant ; elles n’ont pas le luxe d’avoir cette conversation nimbées d’obscurité, parce qu’elles ont oublié la lampe de chevet, cette fois, et à peu près toutes les autres lampes de la maison, et que ça fait quelques semaines qu’elles ne font plus semblant d’avoir envie d’éteindre, ou que ça leur est égal. Ca lui importe davantage en cet instant que le reste du temps : Sloane est consciente de son état, de ses joues encore rouges, de tout ce qui trahit désir et frustration ; elle se sent vulnérable, par-dessus tout, observée et fuie tout à la fois. Elle aimerait avoir pile le bon mot, la chose à dire pour désamorcer la situation, mais la vérité est qu’elle est foutrement dépassée. « Désolée », se retrouve-t-elle à dire, et elle l’est, sincèrement, mais merde, sur le coup, elle n’a pas envie de l’être. Elle n’a pas envie de s’excuser ; elle est lasse, tout à coup, de devoir s’adapter à Scarlett, de devoir prendre des pincettes pour des choses qui lui semblent naturelle, à elle. Elle se prend sa tristesse colérique de plein fouet, découvre qu’elle est nichée là, trop installée pour être balayée d’un revers de main. Elle se demande où elle a bien pu foirer pour l’ignorer à ce point. « Je pensais pas que ça serait sensible. » Bien sûr, qu’elle le savait. Et qu’importe, si la soirée au restaurant et si leurs autres rencontres depuis lui avaient fait perdre la mémoire : elle n’aurait pas dû perdre ça de vue pour autant. « Vu mon vocabulaire général avec toi… » Et non, ce n’est pas pareil, mais elle a envie de savoir pourquoi : elles se disent tellement pire, tellement plus cru, et Sloane n’a pas mystérieusement sorti une bague pendant l’acte pour la glisser ni vu ni connu sur son doigt, alors pourquoi l’urgence ? « Mais ok, je retire ça du lexique. Je resterai sur citoyenne Scarlett. » Dernière plaisanterie tentée, et elle a soudain envie de filer dans sa salle de bains, de rester sous l’eau chaude dix minutes et de ne ressortir que quand elle serait sûre que plus personne ne serait là pour contempler son désarroi.
@Scarlett Bridgers |
| | | ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 660 POINTS : 140 TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemain DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (05) Sloane 15 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 2 › Ambrose 03
SLOSCAR ♤ i'm a cold night, and i wanna be close to the heat, i don't want to get burned, i don't want love like that, but i can't go any further 'til i start coming back, i'm a rock-star and i'm never around when you need, like a race-car driving away from the scene, does she want me to stay? does she want me to pack?
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
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| Ce n’est pas la première fois que Scarlett s’arrête en plein ébats, et habituellement, elle ne ressent aucun malaise à se retrouver nue et moite contre une amante, les cheveux en bataille, le charme du moment rompu par son arrêt brusque. Pourtant, cette fois-ci, elle a l’étrange sensation d’être un peu trop vulnérable, sans savoir comment l’expliquer, elle voudrait se rhabiller, disparaître, et elle demande mentalement à Sloane de détourner le regard - elle ne le fait pas. Non, elle s’appuie sur ses coudes, la tête contre l'oreiller, ses vagues brunes contrastent sur les draps blancs. Malgré la situation désagréable, Scarlett ne peut s’empêcher de sentir une vague de désir qui remonte le long de sa colonne vertébrale et vient mordre sa nuque ; elle voudrait se jeter contre Sloane et la dévorer toute entière. A la place, Scarlett reste à distance, le dos bien droit, le regard froid. La seule chose qui l’empêche de se sentir complètement gênée est l’attitude de Sloane, plus mal à l’aise qu’elle encore, et cette petite sensation d’ascendant lui permet de garder la face. « Désolée » Scarlett hoche la tête, sa façon à elle de valider les excuses sans avoir besoin de dire ”c’est pas grave - parce que oui, techniquement, ce n’était pas grave, mais en même temps, ce n’était pas non plus ok. Et au fond, d’ailleurs, le problème n’est pas le surnom. C’est autre chose. Une chose que Scarlett préférerait ne pas avoir à expliquer, ni même confronter ; une limite floue, une corde sur laquelle elle apprécie tirer au contact de Sloane, sans vouloir y faire face. « Je pensais pas que ça serait sensible. » Scarlett n’a pas l’envie d’une réplique mutine ou acide, mais elle pourrait bien souligner facilement que Sloane ment. Elle qui est si perspicace, elle ne pourrait pas se tromper autant. Non, Sloane sait, elle a juste glissé et c’est bien tout le problème. « Vu mon vocabulaire général avec toi… » Un vocabulaire que Scarlett ne répéterait pas en public, certes, mais dont la teneur est bien différente. Beaucoup moins tendre qu’un surnom - même si l’on pourrait argumenter qu’en réalité, derrière toutes les promesses d’obéissances ou de jouissance se cachent une certaine affection, une envie de combler l’autre, un acte de dévouement. « Ça n’a rien à voir », elle proteste calmement, pas encore tout à fait à l’aise pour sortir son numéro de Scarlett aux remarques tranchantes. Bizarrement, c’est presque une mélancolie qui se cache derrière les battements de son cœur, comme si elle réalisait que la parenthèse à jouer avec le feu prenait fin aujourd'hui.
« Mais ok, je retire ça du lexique. Je resterai sur citoyenne Scarlett. » Sloane essaie de plaisanter, mais il est clair que le cœur n’y est pas. Scarlett regarde la jeune femme quelques secondes de trop, et s’écarte un peu plus, s’asseyant en bordure du lit, ses pieds contre le plancher tiède, offrant à Sloane la possibilité d’elle-même s’éloigner, de relever le drap sur son corps nu. « Le problème ce n’est pas les surnoms, c’est l’intention derrière », elle commence avec une certaine lassitude, celle de se retrouver invariablement dans la même situation. Pourtant, cette fois-ci, si elle faisait preuve d’un peu plus de bonne foi, Scarlett pourrait admettre qu’elle s’y est mise toute seule dans cette situation. Qu’elle l’a voulue. Et c’est la brutalité de cette réalisation qui la force à remonter les barrières brusquement dans un instinct de protection. « C’est pas mon premier rodéo, Sloane. Les gens qui disent qu’ils sont ok avec quelque chose de pas sérieux, puis c’est un surnom affectueux lâché au lit, et deux semaines plus tard c’est la catastrophe parce qu’ils veulent quelque chose que je ne veux pas réciproquer. » C’est drôle, elle se dit silencieusement, d’après dit veux au lieu de peux. Peut-être que c’est le lapsus qui trahit ce qu’elle ne sait pas admettre : qu’au fond, elle peut, puisqu’elle a déjà commencé - malgré elle.
@Sloane Jarecki |
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