(dina #1) show me a garden that's bursting into life.
Rory Craine
l'océan des possibles
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin 2023, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste vers qui les opportunités affluent. à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de JFK jr, sorti en décembre 2024, il touche aussi du doigt son rêve de passer derrière la caméra et travaille activement à la réalisation de son premier long-métrage, un projet qui lui tient particulièrement à cœur. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11879 POINTS : 420
TW IN RP : adoption, pression familiale, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (06)dina #1 › mabel #1 › swann #63 › nate #1 › jesse #1 › swann #64
rowann #63 & #64 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 1 › 2 (UA) › 3 › 4 › 5 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 (UA) › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 (UA) › 20 › 21 › 22 › 23 (UA) › 24 (UA) › 25
RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence
wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
(2015) Chaque scène était d'une importance capitale quand on faisait comme lui ses premiers pas au Cinéma et qu'on avait à cœur de prouver qu'on y était arrivé à force de travail et de détermination. Mais les scènes d'émotion impliquaient une pression supplémentaire pour Rory, qui bien qu'étant un hypersensible doublé d'un empathique dans la vie de tous les jours savait que c'était une chose de ressentir toutes sortes d'émotions et une autre de les transmettre à un public. Il s'était déjà mesuré à un tel exercice sur la scène d'un théâtre ou dans quelques pilotes de séries télévisées au succès plus ou moins fulgurant, mais ça n'avait pas son pareil à ses yeux de livrer ce genre de prestation sur un authentique plateau de Cinéma et de savoir qu'on l'admirerait bientôt sur un écran géant. Il savait que le milieu n'était jamais des plus tendre avec ses nouvelles recrues, que la concurrence était non seulement rude mais que sa prestation serait aussi disséquée dans le détail. Il savait surtout qu'on pourrait oublier son nom tout aussi vite qu'on lui avait offert cette opportunité s'il n'était pas suffisamment convaincant. Alors s'il voulait décrocher d'autres rôles, s'il voulait un jour arriver à la cheville de ceux qu'il admirait depuis son adolescence et qui lui avaient donné envie de faire ce métier, il n'avait pas le droit à l'erreur. « Non, non... ça va pas. » Et plutôt que de prendre ses collègues à témoin de ses difficultés pour rendre compte de l'émotion exacte qu'il cherchait à susciter à travers cette scène, le jeune acteur avait préféré s'isoler dans un coin tranquille. Une sorte de loge le plus souvent déserte qui avait comme principal avantage de lui offrir un semblant d'intimité. « Concentre-toi, idiot. » Pense à ce que te dirait Donna. Son agente lui avait offert la chance de sa vie en décidant de le représenter alors qu'il n'était encore qu'un étudiant et un barman en qui presque personne ne croyait, à commencer par ses parents. C'est bien évidemment à eux qu'il pensait, tandis qu'il répétait cette scène pour la vingtième fois. A son père, surtout, qui n'avait pas abandonné l'idée d'en faire un champion du football pour le voir se rétamer à peine eut-il mis un pied dans le monde du Cinéma. Il ne pouvait pas se permettre de le décevoir davantage, Rory.
Lorsqu'il releva finalement le nez de sa feuille, quittant la bulle dans laquelle il s'était reclus durant de longues minutes, ses yeux clairs accrochèrent une silhouette que ces derniers ne s'attendaient pas à trouver. Debout face à lui, suffisamment proche de la porte pour lui indiquer qu'elle venait sans doute d'entrer, une jolie brune était venue troubler sa solitude. Non pas qu'il s'en plaigne, en réalité. « Oh, salut. » Ses lèvres s'étirèrent timidement tandis qu'il resta un instant à l'observer, bien incapable de ne pas la reconnaître et ça même si Dina et lui n'avaient qu'à peine échangé quelques banalités depuis le début du tournage. Certains diraient qu'il avait la mémoire des visages, et ce ne serait pas complètement faux, mais la vérité c'est qu'il s'était surpris plus d'une fois à l'observer lorsqu'elle ne regardait pas dans sa direction, à songer à quel point il lui était facile d'attirer l'attention même en faisait partie des doublures. Elle était ravissante, ça ne faisait pas le moindre doute, mais elle dégageait surtout quelque chose de particulier, quelque chose qui lui avait très tôt donné envie d'apprendre à la connaître, sans toutefois vraiment avoir osé faire un pas dans sa direction. Il débutait encore dans le milieu, Rory, alors il aimait mieux ne pas trop se faire remarquer ni donner l'impression à ses collègues qu'il était là pour autre chose que pour travailler. Rien ne comptait plus à ses yeux que d'être à la hauteur de la confiance qu'on avait placé en lui, même si son coté social lui valait souvent de nouer des liens et des amitiés au gré de ses tournages. Il se mettait une pression dingue, mais il ne pouvait pas totalement empêcher le naturel de revenir au galop. « Désolé, je t'avais pas entendu arriver. » Il était un peu trop absorbé par son script, sans doute, et par cette réplique qui lui donnait décidément pas mal de fil à retordre. « Ça fait longtemps que t'es là ? » Si elle était entrée il y a plus de cinq minutes, elle avait peut être été témoin de ses répétitions laborieuses et il aimerait autant que ce ne soit pas le cas, au moins pour qu'elle n'ait pas d'aprioris sur lui et ne s'imagine pas qu'ils avaient embauché le premier incapable venu pour tenir l'un des premiers rôles. « Je crois que c'est la première fois que je croise quelqu'un ici, j'avais fini par me demander si j'étais le seul à connaître cet endroit. » Il fit remarquer, dans un sourire chaleureux et quelques peu amusé. Sans doute qu'il avait simplement pris l'habitude de venir ici à des moments où les autres étaient occupés ailleurs, ça n'était ainsi qu'une question de temps avant qu'il ne soit rejoint par quelqu'un. Et c'était loin de lui déplaire, à vrai dire, surtout s'il pouvait profiter d'un peu de compagnie pour se changer les idées plutôt que de penser plus longtemps à sa scène de demain.
✧ cause i see love when i close my eyes ✧
and we'll go down to the beach, where the wind blows. and we'll throw off our old clothes, and we'll dance with our eyes closed. we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed.
:
Dina Reyes
la diva de l'acrobatie
ÂGE : 31 yo. (19.01.1993) SURNOM : D., dee, la meuf là ou encore "hé mais c'est pas toi qui a joué dans-" ; c'est pas ce qui manque. STATUT : c'est pourtant pas faute de tenter les applis de rencontres. MÉTIER : stunt performer: elle réalise les cascades et les scènes de bagarre de vos actrices préférées, le tout sans (presque) jamais se blesser ; une prouesse quand on connaît sa maladresse. 2024, elle se remet à l'acting et se retrouve en tête d'affiche d'une prochaine adaptation de bouquin. LOGEMENT : elle a récemment racheté le #200 hughton avenue, sur redcliffe. elle y vit en coloc avec sara, primrose et willow, les dernières arrivantes. POSTS : 461 POINTS : 80
TW IN RP : alcoolisme d'un proche, pression familiale. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : ancienne enfant star, elle a joué dans un paquet de films et de séries jusqu'à ses 12 ans › elle passe beaucoup de temps à l'étranger pour des tournages plus ou moins conséquents › sillonne les apps de rencontre sans trop savoir ce qu'elle chercheCODE COULEUR : dina s'extasie en teal RPs EN COURS : sara#1 › margot#1 › movie drama club › marceline#2 › rory#1
show me a garden that's bursting into life crédit gif - sacreddonkey & corneliagifs dina reyes & @rory craine2015
A cette heure là, les plateaux sont quasiment déserts minus quelques techniciens qui trainent pour terminer de remballer du matos tout en profitant de l’opportunité de commenter le déroulé de la journée. La quasi totalité de l’équipe est partie manger et se reposer, les scénaristes sont probablement occupés à réécrire des bouts de script qu’ils fileront demain en dernière minutes pour le plus grand déplaisir des acteurs. Au moins toi, tu as le beau rôle ; tu te contentes d’exécuter les chorégraphies millimétrées vues et revues avec la stunt team, tu t’installes sur le côté à scroller sur les réseaux sociaux en attendant qu’on ait besoin de toi et puis tu rentres à l’hôtel pour prendre une douche et passer une bonne nuit bien méritée. Seulement voilà, c’est l’heure de rentrer et t’as laissé ton téléphone dans la poche de ta veste, elle-même foutue en vrac dans un coin. S’engage alors un véritable jeu de piste où tu visites chacun des lieux du jour, jusqu’au dernier (forcément), où tu tombes sur Rory, l’acteur principal, en pleine lecture à voix haute de son texte. Par peur de déranger, tu te fais petite et tu attends qu’il ait l’air moins occupé et tu écoutes. Il se déplace, tourne sa feuille d’un côté puis de l’autre, s’agace et finalement, te voilà repérée. Sourire un peu gêné accroché aux lèvres, tu renvoies sa salutation avec un petit « hey, » qui veut dire plein de choses si on s’y attarde. Désolée d’importuner, désolée d’avoir écouté aux portes, désolée de pas avoir signifié la présence plus tôt, tout ça. « Non c’est moi, je voulais pas te déranger pendant tes répétitions. » Et surtout pas l’interrompre pendant qu’il déclamait ses lignes avec un certain mélange de passion et de frustration. A tout moment, tu t’attends à le voir se précipiter vers son portable posé en équilibre pour arrêter l’enregistrement, mais non. Il te regarde d’un air tout penaud, presque honteux d’avoir été pris la main dans le sac. « Je venais récupérer ma veste. » D’un geste de main, tu pointes le vêtement abandonné dans un coin plus tôt dans la journée. C’est qu’il faisait trop chaud pour se trimballer avec ça sur le dos et puis t’as simplement oublié de la reprendre lorsque les caméras se sont arrêtées de tourner. « Ça fait longtemps que t'es là ? » Il enchaîne et tu pinces les lèvres sans trop savoir si tu es supposée mentir en prétendant que tu viens juste d’arriver ou si tu dois lui sortir la dernière réplique qu’il a recommencé au moins trois ou quatre fois sans avoir l’air de trouver le juste milieu. « Hum… » Quelques secondes de réflexion supplémentaire, puis tu finis par abréger le calvaire. « Depuis assez longtemps pour savoir que tu joues un mec qui a des problèmes. » Bon, ce point était de notoriété publique sur le plateau. Tout le monde parle suffisamment du rôle qu’il incarne pour avoir suffisamment cerné le personnage. Petit sourire désolé, tu t’approches l’air de rien en direction de ta fameuse veste. « Et toi, ça fait longtemps que tu révises tout seul ici ? » Depuis le début du tournage, combien de soirs a-t-il passé isolé ici ou ailleurs pour revoir son texte et s’assurer une prise fraîche dès le lendemain ? Est-il toujours en solo ou se fait-il parfois accompagner par sa co-star ou par quelqu’un d’autre apte à lui donner les conseils qu’il attend ? « C’est ta grande scène demain, c’est ça ? » Celle sur laquelle il mise tout, celle sur laquelle tout le monde l’attend au tournant parce que c’est un moment pivot du scénario et qui décidera probablement de la suite de sa carrière en fonction du résultat final. Une sacrée charge qui pèse sur ses épaules, en somme. « Honnêtement je crois qu’elle est aussi stressée que toi, si ce n’est plus. » Celle à qui il donne la réplique est aussi une nouvelle arrivée dans le monde du cinéma et elle a encore tout à prouver, et si jusqu’ici tout s’est bien déroulé il faut croire que la perspective de foirer une scène vouée à devenir emblématique a tendance à prendre le dessus. Franchement, c’est le genre de pression qui ne te manque pas. Tu l’as aperçue tout à l’heure, sa collègue, elle sortait du réfectoire en pleurant et t’es à peu près sûre que la raison principale de son désarroi est la peur de ne pas être à la hauteur de ce qu’on attend d’elle.
Rory Craine
l'océan des possibles
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin 2023, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste vers qui les opportunités affluent. à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de JFK jr, sorti en décembre 2024, il touche aussi du doigt son rêve de passer derrière la caméra et travaille activement à la réalisation de son premier long-métrage, un projet qui lui tient particulièrement à cœur. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11879 POINTS : 420
TW IN RP : adoption, pression familiale, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (06)dina #1 › mabel #1 › swann #63 › nate #1 › jesse #1 › swann #64
rowann #63 & #64 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64
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wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
« Hey, » Il ne s'attendait pas à avoir de la compagnie, et il s'attendait sans doute encore moins à ce que Dina soit celle qui le rejoindrait dans cet endroit. A cette heure, peu nombreux étaient ceux à traîner du coté des plateaux et la jeune femme avait sans doute bien mieux à faire elle aussi, contrairement à lui qui passerait de toute façon les prochaines heures à répéter cette scène et aimait autant rester ici. « Non c’est moi, je voulais pas te déranger pendant tes répétitions. » En vérité, c'est lui qui se sentait un peu gêné d'avoir été pris sur le fait, comme si sa seule présence ici et à cette heure indiquerait à la jeune femme qu'il était loin d'être au point et qu'il courait même probablement à la catastrophe si on considérait ses progrès jusqu'ici. « Oh, tu me déranges pas du tout. » Il lui assura pourtant, agrémentant ses paroles d'un sourire maladroit mais chaleureux, n'ayant aucune envie de lui laisser penser qu'elle n'était pas la bienvenue ou que sa présence l'importunait. « Je veux dire, cette salle est à tout le monde. » Se redressant pour mettre un peu d'ordre sur la table devant lui, où étaient éparpillées des feuilles annotées de toutes parts, Rory profita que le regard de la brune se porte ailleurs pour s'humidifier les lèvres et reprendre contenance. « Je venais récupérer ma veste. » Il avait effectivement noté la présence de ce vêtement dans un coin de la pièce, à son arrivée. « Ah, oui. J'étais pas certain d'à qui elle appartenait, alors j'ai pas osé y toucher. » Il lui avait bien semblé la voir avec cette veste sur le dos, mais avec le monde qui fréquentait ces plateaux il avait une chance sur deux de faire erreur et de se ridiculiser en voulant bien faire.
L'idée que Dina l'ait surpris alors qu'il répétait ne serait sûrement pas aussi de stabilisante s'il n'avait pas autant de mal à la travailler, justement. Qui sait seulement ce qu'elle avait pu voir ou entendre tandis qu'il avait passé les vingt dernières minutes à hésiter sur la meilleure intonation. « Hum… Depuis assez longtemps pour savoir que tu joues un mec qui a des problèmes. » Sur ce point, il était à peu près sûr qu'elle le savait avant même d'entrer dans cette pièce, mais il pouvait imaginer que de l'entendre répéter les mêmes phrases avec un brin de désespoir dans la voix avait du accentuer cette impression. « Il en a un paquet, oui. C'est sûrement le rôle le plus complexe que j'ai jamais eu à interpréter. » Il avoua dans un demi-sourire gêné, conscient que ça ne voulait sans doute pas dire grand chose si on considérait que sa carrière débutait et qu'il n'avait pas eu à jouer énormément de rôles tout court, depuis que Donna lui avait ouvert les portes d'un monde encore bien trop grand pour lui. « Et toi, ça fait longtemps que tu révises tout seul ici ? » Elle n'était sûrement pas dupe, elle avait du croiser suffisamment de nouveaux visages pour savoir reconnaître quand l'un d'eux était en proie à une vague de doutes qui le poussait à s'isoler un long moment pour répéter ses scènes. Pour elle qui avait du fréquenter beaucoup de tournages, il n'était sans doute qu'un novice de plus qui se prenait la tête pour une scène qui pourrait bien déterminer la suite de sa carrière. « Depuis assez longtemps pour que le fait de parler à quelqu'un d'autre qu'à moi-même soit une libération, disons. » Il confessa dans un petit rire, omettant volontairement de préciser que ses soirées se ressemblaient à peu près toutes depuis qu'il bossait sur ce film et qu'il avait parfois l'impression que ce tournage jouait dangereusement avec sa santé mentale – ce qui était sans doute une impression partagée par tous ceux qui débutaient et n'avaient pas le droit à l'erreur. « C’est ta grande scène demain, c’est ça ? » Bien sûr qu'elle avait cerné le nœud du problème. « C'est demain, oui. Ce qui explique sans doute que j'ai rien avalé de la journée et que la nuit blanche me tende les bras. » Et sans doute qu'elle devinerait maintenant qu'il en plaisantait mais n'en était pas moins à moitié sérieux pour autant.
« Honnêtement je crois qu’elle est aussi stressée que toi, si ce n’est plus. » Son regard retrouva celui de la jeune brune et c'est dans un sourire presque timide qu'il souffla. « J'imagine, oui. » Cette scène était importante pour sa partenaire comme pour lui, il n'était pas le seul concerné par les enjeux et même s'ils se connaissaient encore relativement peu, il était forcément sensible à ce qu'elle devait traverser de son coté. « Je devrais sans doute aller la voir, mais je veux pas être... ce partenaire collant qui se sent obligé de prendre de ses nouvelles toutes les cinq minutes. Et puis, j'ai entendu dire que ça faisait plus vrai, pour certaines scènes, de préparer ses répliques chacun de son coté et de découvrir l'interprétation de son partenaire sur le moment, alors... » Alors il voulait tellement bien faire qu'il s'était dit que c'était peut être une technique à essayer, pourtant à des années lumière de la notion de partage qu'il chérissait depuis ses débuts comme acteur. « En fait je crois que j'ai surtout peur de lui transmettre encore plus de stress. » Il finit par confier, un peu plus penaud encore, triturant ses doigts comme s'il ne savait pas comment les occuper. Et puis, au bout de plusieurs secondes, c'est avec un brin d'hésitation dans la voix qu'il osa lui demander. « Je sais que ton domaine, c'est surtout les cascades et les scènes très physiques, mais je sais que... enfin, je t'ai vu dans pas mal de projets quand tu étais plus jeune alors je sais que toi aussi, tu as déjà touché à tout ça. » Aux scènes parlées, au jeu d'acteur, à l'acting pur. Il l'admettait avec un peu de rose aux joues, Rory, s'efforçant de taire la partie où il lui avouait avoir développé un petit coup de cœur pour elle, à l'époque, qui rendait le fait de se retrouver face à elle un peu plus intimidant. « Alors ça va peut être te sembler un peu désespéré, mais tu aurais des conseils ? Ou l'une de ces méthodes miraculeuses pour combattre le trac avant une scène décisive ? » Désespéré, il l'était peut être bel et bien, mais il avait le sentiment qu'elle pourrait lui faire profiter de précieux conseils et pour cette raison, il aimait croire que c'était le ciel qui l'envoyait.
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ÂGE : 31 yo. (19.01.1993) SURNOM : D., dee, la meuf là ou encore "hé mais c'est pas toi qui a joué dans-" ; c'est pas ce qui manque. STATUT : c'est pourtant pas faute de tenter les applis de rencontres. MÉTIER : stunt performer: elle réalise les cascades et les scènes de bagarre de vos actrices préférées, le tout sans (presque) jamais se blesser ; une prouesse quand on connaît sa maladresse. 2024, elle se remet à l'acting et se retrouve en tête d'affiche d'une prochaine adaptation de bouquin. LOGEMENT : elle a récemment racheté le #200 hughton avenue, sur redcliffe. elle y vit en coloc avec sara, primrose et willow, les dernières arrivantes. POSTS : 461 POINTS : 80
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Rory s’attendait certainement à passer une soirée tranquille en révisant ses textes, appréciant peut-être cet ultime moment de solitude avant sa grande scène du lendemain. L’appréhension et la préparation qui va avec, c’est un peu à double tranchant ; son énergie va se retrouver drainée à l’avance, le sera tout autant pendant et une fois l’épreuve du feu passée, c’est à peine s’il sera soulagé. Tu te souviens de la pression monstre, de la sensation désagréable des boyaux qui se tordent et de la bile qui remonte jusqu’à la gorge, tout ça par peur de mal faire, de décevoir, de louper le coche. Si ton boulot d’aujourd’hui n’est pas plus reposant, t’as pas le même niveau d’attente de la part de tes collègues. Enfin si, mais c’est différent et un peu compliqué à exprimer. « Ah, oui. J'étais pas certain d'à qui elle appartenait, alors j'ai pas osé y toucher. » - « Merci alors, » bref sourire histoire de ponctuer la formule de politesse, te voilà surtout rassurée à l’idée de ne pas devoir refaire l'entièreté du plateau à la recherche de la foutue veste. Au pire des cas tu te serais adressée à la régie dès le lendemain, il n’y avait pas mort d’homme. Presque honteuse de l’avoir interrompu sur sa répétition, tu te contentes d’une petite blague en guise d’excuse, le genre qui détend un peu l’atmosphère sans trop en faire. « C'est sûrement le rôle le plus complexe que j'ai jamais eu à interpréter. » A ses mots, tu lui adresses un léger sourire sympathique. Tu comprends sa position, tu t’y es retrouvée confrontée plus d’une fois par le passé ; la seule différence c’est que ta mère était toujours derrière pour s’assurer que les choses se passent le mieux possible. « C’est les plus intéressants. » Là-dessus, tu pourrais t’étaler en long en large et en travers, expliquer à quel point tu as aimé ces moments intenses où tu as finis par ne faire plus qu’un avec ton personnage et ses malheurs, mais ça serait bien trop long et tu n’es pas tellement sûre qu’il ait envie d’entendre tout l’historique. « Et aussi les moins faciles à appréhender. » Tellement de nuances à apporter et d’attentes de l’autre côté que ça en devient des moments aussi attendus que crains de la part des acteurs. Si le droit à l’erreur n’est généralement pas permis, il l’est encore moins lors de moments pareils. Dans la finalité pourtant, le résultat peut se montrer particulièrement gratifiant et c’est tout ce qui compte. « Depuis assez longtemps pour que le fait de parler à quelqu'un d'autre qu'à moi-même soit une libération, disons. » Il est plus fort que toi, ce rire qui s’échappe du fond de ta gorge. Ce n’est pas contre lui ou même une moquerie, ça serait plutôt tout l’inverse. « Une pause ça fait du bien de temps en temps, crois moi. » Et si ce n’est que le temps d’un bref échange, tu es contente de l’aider à respirer un peu et à penser à autre chose. « Ah ça pour les nuits blanches, j’ai pas de solution miracle par contre, désolée. » La déraison voudrait que tu lui conseilles une bonne cuite, quelque chose qui l’assomme suffisamment pour qu’il n’ait d’autre choix, mais le contrecoup est bien trop risqué donc autant éviter. A la place, tu dévies l’attention sur sa co-star qui, aux dernières nouvelles, n’est pas dans un meilleur état que lui. Depuis deux jours, tu la vois courir partout, craquer au point de se mettre à pleurer pour rien (hier c’était parce qu’elle avait accroché son tshirt à une poignée de porte), bref, elle aussi aurait bien besoin d’un moment pour respirer. « Honnêtement je suis même pas sûre que ça soit une si bonne idée que ça, elle passe déjà son temps libre au téléphone avec son fiancé, elle doit déjà avoir tout le soutien qu’il lui faut. » Pas si efficace que ça visiblement, mais c’est un problème pour une autre fois. « Ca ira mieux une fois la scène passée. » Enfin ça c’est si le réal ne s’amuse pas à leur faire refaire trop de fois, là, les esprits risquent de s’écharper et de s’échauder au risque que quelqu’un craque, et à ce moment là, t’es pas certaine d’avoir envie d’être dans les parages. « Ça va bien se passer, vous êtes doués tous les deux. » Tu les as vu à l’oeuvre et franchement, t’as rien à redire sur leurs capacités à assurer la scène, peu importe à quel point le stress est présent derrière. « Alors ça va peut être te sembler un peu désespéré, mais tu aurais des conseils ? Ou l'une de ces méthodes miraculeuses pour combattre le trac avant une scène décisive ? » - « Oh… » Il en existe tellement, des méthodes… Elles sont propres à chaque individus et ce qui marche pour l’un ne sera pas forcément utile pour l’autre. « Alors c’est super cliché mais… » Oh wow, tu vas vraiment partager ça avec lui ? « Imaginer tous les gens présents dans des costumes ridicules ça marche assez bien généralement. » Toi ça t’as aidée à l’époque, en tout cas. Toute petite que tu étais, tu as dû apprendre à faire abstraction de toutes les personnes ne faisant pas partie intégrante de la scène et cette méthode a prouvé son efficacité plus d’une fois. « En vrai ça dépend de ta façon de fonctionner, mais si tu veux je peux te montrer quelques exercices de respiration, ça peut aider un peu. » C’est bête et tout simple, mais c’est généralement le premier conseil donné.