ÂGE : trente-deux printemps (24.12.92) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : en couple depuis 2017 avec Pablo, artiste peintre Barcelonais qui a ramassé les morceaux d'un cœur émietté. MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 206 POINTS : 50
TW IN RP : insupportable personnalité (et ouais) ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)#1 / #2 ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? AVATAR : pierre niney CRÉDITS : sweetpoison-rpg (avatar) - harleygifstock (gifs) - anaelle (signature) DC : Helen Stenfield, le tyran & Andréa Eames PSEUDO : JUJU INSCRIT LE : 05/07/2024
be slow crédit gif - myself Maxime & @Izan Da Silva flashback 2017 - Paris
Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Les relations, ça n'a jamais été le fort de Maxime. Ce qui le branche, dans les rencontres, c'est le début ; la drague, la séduction, la tentation à laquelle on essaie de résister : parce que c'est grisant. C'est frustrant, et c'est bon. Au départ, pas d'embrouilles, pas d'emmerdes, juste des mots glissés pour attirer l'autre vers soi. C'est encore mieux quand les sentiments décident de ne jamais s'y mêler, aucune prise de tête garantie, n'est-ce pas ? Et puis, à quoi bon s'attacher, tomber amoureux, quand toute une vie tourne autour de la musique ? De la poursuite d'un rêve, qui fait se multiplier les déplacements un peu partout entre l'Europe et les USA ? Quelle personne voudrait vivre une histoire avec une personne qui n'est pas fiable, qui est instable ? Maxime s'est plusieurs posé la question, se persuadant lui-même qu'il n'aimerait pas non plus être à la place de cette dite personne. Pourtant, aujourd'hui, il l'est. Parce qu'il fréquente Izan Da Silva.
Le pianiste émérite, celui-là même, oui. Le pianiste qu'on lui a appris à détester depuis son plus jeune âge, parce qu'il a toujours gagné les concours qu'il convoitait. Le pianiste avec qui on lui a demandé de collaborer, parce qu'il est toujours fichtrement nul pour composer un putain de morceau correctement.
Après des jours à se lancer les pics du siècle, la tension a été trop intense pour qu'elle ne soit pas vectrice de désirs ; au moment où les lèvres d'Izan a rencontré les siennes, Maxime n'a eu aucune culpabilité à les chanter, ses envies, il doit bien l'admettre. Même s'il n'aime pas l'idée qu'Izan l'aide à composer, il doit se rendre à l'évidence : leur collaboration marche particulièrement bien, surtout si on ne les entend pas se parler à l'un et à l'autre. Parce que, globalement, quand ils parlent, ça créé de l'électricité dans l'air. L'atmosphère est souvent tendue, la tension palpable. Par contre, lorsqu'ils laissent parler les corps, les deux hommes trouvent rapidement un terrain d'entente. Au fil des jours, Maxime prend goût aux nombreuses visites qu'il rend dans la chambre du pianiste... peut-être même un peu trop. Alors, évidemment, que les emmerdes vont commencer, puisque ses sentiments prennent une direction qu'il évite pourtant.
« Je retourne à Berlin dans quelques jours. » Les mots tournent encore et encore dans sa tête, comme une chanson du moment qu'on s'évertue à écouter en boucle pour se mettre dans un certain mood. Maxime n'a pas choisi de se mettre dans une ambiance de déception, d'incompréhension, de frustration, et encore tout plein de mots en -ion. Maxime n'a pas choisi d'entendre, par inadvertance, ces mots de la bouche de l'homme qu'il fréquente depuis quelques semaines, alors qu'il n'est lui-même pas au courant de cette information. Pourquoi ne lui a-t-il pas encore dit ? N'a-t-il donc pas le droit de savoir qu'il ne sera plus là, d'ici quelques jours ? Que leur collaboration s'arrête brutalement, parce qu'il doit partir à Berlin ? Parce qu'il s'agit de ça, non ? De la fin de leur travail ensemble ? Le voilà dans cette situation où, comme bon nombre de personnes avec lui avant aujourd'hui, il redoute le moment où la personne part à des centaines et des centaines de kilomètres de là. Que va-t-il rester d'eux, après son départ ? C'est évidemment la question qu'il se pose en boucle dans sa tête et qu'il va falloir oser poser à cet insupportable mexicain qui le rend dingue, pour bien des raisons. Maxime a le visage fermé, alors qu'ils sont censés passer une bonne soirée tous les deux, sans prise de tête, comme à chaque fois. Mais cette phrase le hante, et le rend impassible devant les pauvres lignes de cette partition qu'il lit, lit et relit depuis dix minutes, sans en comprendre le sens. Il sait qu'il ne faut pas qu'il laisse sa colère l'envahir, puisqu'il n'y a pas vraiment d'étiquettes sur leur relation. Alors il va rester là, frustré, boudeur, sur ce lit qui accueille habituellement la danse entre leurs deux corps. « C'est quoi les modifications que tu as apporté, j'y comprends rien ? » Maxime est râleur, il soupire, il laisse finalement la partition tomber sur ses genoux, et il se prend la tête entre les mains, sans oser affronter le regard sensuel d'Izan, avec ses longs cils là, qui risquent à tout moment de le charmer. Ce soir, il a pas envie et ça se voit, alors qu'il essaie pourtant de le masquer.
(748 mots)
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes — collabore depuis peu avec maxime, est le meilleur pour lui faire vivre le pire LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1416 POINTS : 730
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre ses parents qui ont exploité ses talents lorsqu’il était enfant ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir ¤ papa de deux chats, sol & luna ¤ s'est mis au skate depuis peu, nouvelle passion débloquée ¤ sa mamie est l’amour de sa vie et il est convaincu d’être son p’tit préféréDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
MAXAN#1 (fb) & #2 ¤ call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me. we've got our wild love raging, raging, holding on the wind with you forever, holding onto us for worse or better, we've got our wild love raging, raging
IZEN#12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same, but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
be slow crédits/ katmcnamaragifs & annscollections @Maxime Coventry2017 - Paris
’’Ils ne peuvent pas régler ce problème sans moi ?’’ l’écran de son téléphone collé contre son oreille, Izan mordille le coin de sa lèvre inférieure en laissant ses billes mordorées se balader sur le somptueux décor parisien devant lui, que la terrasse de sa chambre luxueuse culmine. Cet hôtel prestigieux, qui est l’ancienne demeure du Prince Roland Bonaparte, surplombe la Tour Eiffel et même la Seine mais, en cet instant, tandis qu’on lui rabâche que sa présence n’est pas seulement désirée mais exigée, il ne voit rien d’autre que la lassitude de ne pas pouvoir passer trois nuits consécutives au même endroit. Mais il l’a choisi, cette vie — ou du moins l’a t-on convaincu depuis le plus jeune âge que c’était le cas — alors Izan se contente d’expier un soupir résigné par le nez, avant de concéder un ’’J’y serai, oui.’’ la promesse proclamée sans effusion d’impatience, simplement appuyée par l’affirmation de retourner à Berlin d’ici quelques jours, il raccroche en faisant rouler ses lippes l’une contre l’autre, mue par l’accablement de devoir renoncer cette semaine de répit aux côtés de Maxime, qu’il croyait être en droit de s’accorder. On lui dirait « la rançon de la gloire » mais Izan se demande, parfois, si elle en vaut vraiment la peine.
Restant quelques minutes immobile face au paysage, le pianiste observe le ciel gris, sans relief, sans nuage ni éclairci, qui couvre la crête des bâtiments qui s’étalent à perte de vue, avant de retourner à l’intérieur de sa chambre, dont le lit est présentement occupé par celui qui affiche une mine hautement soucieuse ; il n’est pas très observateur, Izan, mais la toile sinistre est tant visible sur le visage de Maxime qu’il ne peut l’ignorer, même au premier coup d’oeil. ’’Tout va bien ?’’ il le demande avec un sourire presque amusé, sans véritable valeur inquiète puisqu’il est loin de se douter des pensées moroses qui corroborent l’esprit du français « C'est quoi les modifications que tu as apporté, j'y comprends rien ? » le ton bougon de Maxime — qui le rend diablement charmant, accentue le coin de son sourire et il abandonne son téléphone sur une table afin de se rapprocher de lui, récupérant délicatement les planches griffonnées d’un mouvement lent et souple ’’Et alors, monsieur Coventry, on n’est plus capable de lire une simple partition ?’’ il le questionne d’une voix caressante et espiègle, en haussant ses sourcils pour accorder du crédit à sa taquinerie, maintenant son regard braqué sur son visage pendant quelques secondes supplémentaires avant de le dévier sur sa propre composition ’’Alors…’’ le carnet ouvert entre ses deux mains, il s’éloigne pour aller s’installer derrière le piano, en déposant ses partitions contre le pupitre devant lui.
play. ♪
Puis, il commence à jouer ; mais jouer ce n’est pas vraiment le mot adéquat. Ses doigts jonglent, véritables acrobates qui fusionnent avec le clavier de quatre-vingt-huit touches, faisant valser les notes avec une douceur et une facilité déconcertantes, sans se tromper d’une seule gamme, sans que l’effort ne bouge un seul muscle de son visage, tant c’est inné pour lui. Ses yeux se permettent même de quitter la partition pour lancer un regard en direction de Maxime, avant qu’il ne relève ses mains en disant, avec une malice pointée de tendresse : ’’Je n’ai pas changé grand-chose, tu vois.’’ il le fait remarquer en se levant du banc, attrapant sa partition au vol et cherchant un crayon avant de revenir près du lit, s’asseyant au bord de ce dernier en se disant que, comme à chaque fois qu’il use de sa main gauche, il faut un décodeur pour le reste du monde. Il le reconnaît, même s’il parvient à se relire sans difficulté aucune, elle est un peu bordélique, cette partition, raturée ici et là par l’indécision qui l’habite parfois, puisque tout éloquent qu’il est dans ce domaine, il lui arrive aussi de douter en secret ’’Dis-moi ce qui ne va pas.’’ lui, il parle de la partition, mais peut-être que Maxime ne va pas l’entendre de cette oreille…
i wanna hide the truth, i wanna shelter you but with the beast inside there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed, this is my kingdom come. when you feel my heat look into my eyes, don't get too close, it's dark inside, it's where my demons hide.
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Maxime Coventry
ÂGE : trente-deux printemps (24.12.92) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : en couple depuis 2017 avec Pablo, artiste peintre Barcelonais qui a ramassé les morceaux d'un cœur émietté. MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 206 POINTS : 50
TW IN RP : insupportable personnalité (et ouais) ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)#1 / #2 ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? AVATAR : pierre niney CRÉDITS : sweetpoison-rpg (avatar) - harleygifstock (gifs) - anaelle (signature) DC : Helen Stenfield, le tyran & Andréa Eames PSEUDO : JUJU INSCRIT LE : 05/07/2024
be slow crédit gif - myself Maxime & @Izan Da Silva flashback 2017 - Paris
Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Lorsqu'il arbore un air aussi fermé et boudeur, Maxime montre au monde entier que quelque chose ne va pas ; pourtant, il est capable de tenir tête à la première personne qui oserait lui affirmer que c'est le cas. S'il n'est pas décidé à en parler de lui-même, il va nier en bloc. Et là, en l'occurrence, il y a bien quelque chose qui ne va pas : apprendre de la bouche de l'homme qu'il fréquente qu'il va bientôt partir, mais sans que ces mots ne lui soient adressés, ça lui reste en travers de la gorge. Traduction : ça le fait carrément chier. Parce qu'il a commencé à s'attacher à ce pianiste qu'il a d'abord détesté, parce qu'on lui a appris à le faire depuis qu'il a commencé les concours de piano. Il se souvient, depuis son plus jeune âge, qu'on a cessé de lui rabâcher à quel point il est meilleur que lui, à quel point il est arrogant, moqueur. Maxime n'irait pas jusqu'à dire qu'il n'a pas des défauts qui l'agacent, clairement que non. Mais ça l'agace, autant que ça l'attire. Et, au fond, être attiré par sa personne, ça l'agace certainement encore plus. Ajouté à cela l'agacement de le savoir à des centaines de kilomètres de là d'ici quelques jours, il y a un trop plein. « Et alors, monsieur Coventry, on n’est plus capable de lire une simple partition ? » Il se retient de toutes ses forces pour ne pas exploser, et voilà qu'Izan utilise son nom de famille pour s'adresser à lui... bon dieu, ce qu'il l'aime l'entendre de sa bouche. Mais c'est un air râleur qu'il continue d'arborer, parce qu'il sent que ses lèvres sont à deux doigts de s'entrouvrir pour déverser sa colère. « Alors... » Ses billes sombres le suivent, l'observent s'installer derrière le piano, en silence. Il a envie de lui intimer de ne pas jouer, parce qu'il veut lui parler, tout autant qu'il ne le veut pas, incertain du résultat de cette conversation s'il la débute. Les lèvres pincées, il le laisse néanmoins caresser les touches du piano avec légèreté, faisant naître cette indéniable jalousie à la fois par son talent, et son envie d'être ainsi touché, là, maintenant. Izan est doué, il ne peut pas le nier... mais il ne compte pas non plus le complimenter, ce n'est pas le moment, tout de suite. Les notes l'ont un peu détendues, mais Maxime reste figé sur ce lit, qui retrouve bientôt la présence d'Izan, en compagnie de sa partition. « Je n’ai pas changé grand-chose, tu vois. » Maxime n'est pas du tout dans les modifications du pianiste : la seule chose qu'il a en tête, c'est son départ, dont il n'est officiellement pas encore au courant. Il fait des efforts pour tenter d'entrer dans les explications d'Izan, pour au moins prétendre que ça l'importe vraiment... mais en voyant ses petites pattes de mouche sur la partition, c'est la goutte d'eau. Déjà qu'il n'est pas concentré, comment veut-il que ce soit lisible pour le commun des mortels, avec son écriture de cochon ? « T'es certain d'avoir appris à écrire à l'école toi ? » Raille-t-il, en laissant s'échapper un nouveau soupir. Izan s'en prend plein la tête, à juste titre néanmoins aux yeux de Maxime qui n'arrive pas à avaler l'information de son départ. Son écriture n'est bien qu'un prétexte pour quand même se défouler sur lui... « Dis-moi ce qui ne va pas. » Evidemment qu'il a compris que ce qui n'allait pas allait au-delà de la partition ; ce n'était pas la musique le problème, ni les modifications apportées, ou le fait qu'il soit incapable de lire son torchon. Alors, il cède, il craque, il attrape cette perche pour exprimer plus explicitement son agacement, en attrapant le papier pour l'écarter et la faire voler sur le lit : « Tu comptais me prévenir quand, que tu retournes à Berlin plus tôt que prévu ? » Sa mâchoire est crispée, il sent les battements de sa colère contre ses tempes, et il sait que c'est certainement disproportionnée, comme réaction. Maxime est heurté, vexé, et il déteste ça. Il a la désagréable sensation qu'Izan le prend pour un con, et ça, il ne l'acceptera pas.
(708 mots)
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes — collabore depuis peu avec maxime, est le meilleur pour lui faire vivre le pire LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1416 POINTS : 730
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre ses parents qui ont exploité ses talents lorsqu’il était enfant ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir ¤ papa de deux chats, sol & luna ¤ s'est mis au skate depuis peu, nouvelle passion débloquée ¤ sa mamie est l’amour de sa vie et il est convaincu d’être son p’tit préféréDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
MAXAN#1 (fb) & #2 ¤ call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me. we've got our wild love raging, raging, holding on the wind with you forever, holding onto us for worse or better, we've got our wild love raging, raging
IZEN#12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same, but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
be slow crédits/ katmcnamaragifs & annscollections @Maxime Coventry2017 - Paris
L’amour ne fait pas partie de ses habilités. C’est une musique qu’il n’a jamais entendu, une partition impossible à déchiffrer, une gamme trop haute pour lui. Chaque fois qu’il essaye d’éprouver des sentiments pour autrui, les attaches autour de son coeur ne tiennent pas bien longtemps. Les coutures se dénouent avant même qu’il puisse se rendre compte qu’elles ont été tissées, et il n’en garde presque aucune trace de conscience, aucune marque, aucune blessure, presque, aucune empreinte. Si son palpitant n’est pas encore prêt à ployer devant un autre, il n’empêche que ses yeux, beaucoup plus conciliants, avouent l’attirance qui se mêle d’admiration secrète, pour l’homme et le pianiste que Maxime représente ; aussi beau que doué, aussi sensuel que talentueux. Izan ne sait pas trop comment ils en sont arrivés à s’embrasser après une énième slaves d’insultes et de remontrances, mais cette alchimie explosive l’inspire pour ses écrits est l’aspire dans un tourbillon de fantaisie passionnelle qui mêle la guerre de leurs corps trouvant la paix. Mais ce soir, c’est une nouvelle bataille qui s’annonce, d’un tout autre genre, et il n’est pas suffisamment familier des conjonctures amoureuses pour la voir arriver malgré le tonnerre furieux qui gronde à l’horizon de leur conversation. « T'es certain d'avoir appris à écrire à l'école toi ? » la raillerie lui fait tourner le menton vers Maxime, sans qu’il ne décèle encore l’orage qui résonne entre chaque syllabe, comme si le reproche formulé en cachait un autre, moins avouable, moins recevable. Il le dévisage néanmoins, ses yeux se faisant à la fois caressants et suspicieux, loin de se douter qu’il est l’unique source de contrariété chez son amant ’’Pourquoi ? Tu souhaites me donner des cours particuliers ?’’ mais le timbre brûlant de sa voix, qui résonne avec un écho aussi mutin que sensuel, disparaît dans le geste de violence qui fait valser les feuilles de partition sur le lit. Les paumes espacées et maintenues à la même hauteur, Izan décroche ses lèvres l’une de l’autre en effectuant un rebondissement visuel entre ses écrits et le visage de Maxime, sans réellement comprendre ce qui se passe « Tu comptais me prévenir quand, que tu retournes à Berlin plus tôt que prévu ? » l’expression de son visage se fermant progressivement, il plisse légèrement ses paupières en se demandant comment le français a pu entendre ce pan de sa conversation téléphonique, mais ce détail semble être moindre par rapport à la réaction que cela lui provoque ’’C’est quoi le problème ?’’ pour ne pas dire c’est quoi ton problème, puisqu’il voit bien que l’aigreur de la colère sillonne le visage de Maxime, et il ne parvient pas vraiment à comprendre l’effusion d’une telle rage ; il savait à quoi s’attendre, le pianiste, non ? Finalement, en un revirement de secondes, à peine un battement de ses longs cils noirs, ça l’agace à son tour, et il se lève du lit sans le quitter des yeux, affichant désormais une mine contrariée qui se fait serpent au venin acide sur sa langue ’’J’aurai terminé tes putains de morceaux avant de partir, si c’est ça qui t’inquiètes. Contrairement à toi j’suis capable de composer, moi.’’ il a insisté avec plus de sarcasme sur le dernier mot, lui renvoyant son incapacité au visage sans grande pitié, mais sans non plus songer au fait qu’ils sont en train de creuser le fossé qui va s’établir entre eux pour plusieurs années.
i wanna hide the truth, i wanna shelter you but with the beast inside there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed, this is my kingdom come. when you feel my heat look into my eyes, don't get too close, it's dark inside, it's where my demons hide.
:
Maxime Coventry
ÂGE : trente-deux printemps (24.12.92) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : en couple depuis 2017 avec Pablo, artiste peintre Barcelonais qui a ramassé les morceaux d'un cœur émietté. MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 206 POINTS : 50
TW IN RP : insupportable personnalité (et ouais) ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)#1 / #2 ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? AVATAR : pierre niney CRÉDITS : sweetpoison-rpg (avatar) - harleygifstock (gifs) - anaelle (signature) DC : Helen Stenfield, le tyran & Andréa Eames PSEUDO : JUJU INSCRIT LE : 05/07/2024
be slow crédit gif - myself Maxime & @Izan Da Silva flashback 2017 - Paris
Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Des cours particuliers, Maxime lui en aurait volontiers donné sur le champ, dès maintenant, si la colère ne se propageait pas à la vitesse de la lumière dans tout son corps. Il rage, intérieurement, à cause du départ d'Izan, plus que le pianiste en lui. En réalité, en apprenant la nouvelle, Maxime n'a pas songé une seule fois à leur collaboration musicale... la première chose qui l'a frappé, c'est qu'il ne sera plus à même de passer du temps avec lui après son départ pour Berlin, parce qu'il a appris à apprécier ce temps à ses côtés. Après des années à se regarder de travers, et puis des jours à se chamailler comme des gosses pendant ce travail collaboratif, Maxime s'est attaché à cet espagnol aux cils qui font des ravages dans son cœur. Plus qu'il ne veut l'admettre, le pianiste regrette déjà cet éloignement, parce qu'il aime beaucoup trop le retrouver dans la chambre de ce grand hôtel parisien, qui connaît leurs petits secrets les plus intimes. Il est agacé, d'être peiné par un départ prématuré vers les contrées allemandes, parce qu'ils ne pourront plus échanger ce qui le fait vibrer aujourd'hui. Cet agacement, il le déverse finalement sur Izan, en crachant le morceau sur ce qui ne va pas. Rien ne laisse entendre qu'il va lui manquer, qu'il refuse l'idée même de mettre fin à ce qu'ils partagent avant l'heure. Il est psychorigide, Maxime. L'imprévu, ça ne lui dit rien de bon, et encore moins dans cette situation. « C’est quoi le problème ? » Il ne veut pas, par fierté, admettre de vive-voix que le problème, c'est cette intimité entre eux, qui a vu le jour sans prévenir. Ce qu'ils vivent ensemble, ça n'a pas de nom, pas d'étiquette, pourtant Maxime y tient fortement. Plus qu'il ne le veut, en tout cas. « J’aurai terminé tes putains de morceaux avant de partir, si c’est ça qui t’inquiètes. Contrairement à toi j’suis capable de composer, moi. » Maxime, qui est resté assis sur le lit, contrairement à Izan, se mange cette gifle en pleine figure. Elle lui fait mal, comme si la main du pianiste s'est véritablement posée contre la peau de sa joue en un claquement violent ; il fait glisser ses doigts du haut de sa mâchoire jusqu'à son menton, qu'il masse légèrement, comme pour faire disparaître la douleur... sauf qu'elle est déjà ancrée en lui, et il n'y a probablement plus aucune issue pour que sa colère ne se déverse pas davantage entre eux, au risque de défaire tout ce qu'ils ont construit ces derniers jours. « T'as signé un contrat, donc si tu veux pas la justice au cul, t'as plutôt intérêt, ouais. » Comme si ce n'est que ça, ce qu'ils partagent : un contrat. C'est bien plus, mais Maxime ne veut pas lui faire ce plaisir là de le lui avouer. Izan l'a déjà bien trop blessé en considérant qu'il pense à ses morceaux, avant tout le reste, qu'il ne se voit pas lui accorder plus d'importance à l'inverse : « En espérant que tes torchons soient à la hauteur du grand Izan Da Silva, pianiste émérite aux chefs d'œuvre multiples, mais à l'égo surdimensionné. » Il appuie chacun de ses mots, à son tour, en usant du même sarcasme que l'espagnol précédemment. Cette animosité entre eux revoit le jour, en un claquement de doigts, alors que l'espièglerie et la taquinerie ont prit le dessus depuis qu'ils partagent les mêmes draps. Ici, ce n'est que méchanceté, provocation, indifférence. Maxime veut qu'il pense qu'il n'est là que pour ça, Izan : remplir sa part du contrat. « Voyons le positif, on aura plus à faire semblant de se supporter. » Maxime finit par se lever du lit, avec un sourire railleur et sarcastique, alors que ça lui brûle la langue de prétexter avoir fait semblant d'apprécier tous ces moments à ses côtés. C'est un mensonge, qu'il n'avouera jamais.
(655 mots)
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes — collabore depuis peu avec maxime, est le meilleur pour lui faire vivre le pire LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1416 POINTS : 730
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre ses parents qui ont exploité ses talents lorsqu’il était enfant ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir ¤ papa de deux chats, sol & luna ¤ s'est mis au skate depuis peu, nouvelle passion débloquée ¤ sa mamie est l’amour de sa vie et il est convaincu d’être son p’tit préféréDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
MAXAN#1 (fb) & #2 ¤ call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me. we've got our wild love raging, raging, holding on the wind with you forever, holding onto us for worse or better, we've got our wild love raging, raging
IZEN#12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same, but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
be slow crédits/ katmcnamaragifs & annscollections @Maxime Coventry2017 - Paris
Maxime a déclaré la guerre, Izan a lancé les hostilités. L’instant aurait pu être doucereux, complice et enivrant, dans cette attirance magnétique qu’ils partagent et qu’ils n’ont pas vraiment cherché à abjurer, mais l’électricité qui charge l’air d’une atmosphère pesante n’a rien de sensuelle, ce soir. Des disputes, ils en ont essuyé des tas — surtout au début de leur collaboration — mais jamais avec une telle effusion sanguinaire, jamais avec l’impression que l’un doit frapper plus vite et plus fort que l’autre pour ne pas perdre le combat. Puisque c’est réellement de ça qu’il s’agit, désormais. La chambre qui accueillait leurs étreintes fiévreuses est présentement un ring de boxe sur lequel ils échangent des uppercuts verbaux, sans réellement savoir ce que gagnera celui qui reste debout plus longtemps que l’autre « T'as signé un contrat, donc si tu veux pas la justice au cul, t'as plutôt intérêt, ouais. » l’argument juridique lui paraît tellement risible, dans les circonstances de leur collaboration, qu’il lui arrache un bref rire moqueur pendant qu’il secoue son visage de gauche à droite dans de petites oscillations désabusées, son menton chutant même de quelques degrés tant il est atterré par ce qu’il entend. Il devrait sûrement essayer de tempérer les choses, démontrer un peu plus de diplomatie pour désamorcer la bombe qui est en train d’exploser entre eux mais, incapable d’abattre un tel effort conciliateur pour comprendre, quand bien même est-il amer de la tournure des évènements, Izan passe simplement sa main sur sa bouche comme d’un réflexe inconscient de museler ses futures paroles, puisqu’il sait très bien qu’elles seront tranchantes et il n’a, curieusement, pas l’envie d’être blessant avec lui « En espérant que tes torchons soient à la hauteur du grand Izan Da Silva, pianiste émérite aux chefs d'œuvre multiples, mais à l'égo surdimensionné. » la colère se répercute en son coeur, devenu anti-chambre barricadée, un astre annexe qui se replie sur lui-même sous l’affront qui vient de lui être fait. Il se moque, Maxime, semble mener en déroute le prodigue qui a l’habitude d’être acclamé, et peut-être douterait-il de sa propre personne s’il n’était pas aussi assuré d’être putain de doué dans ce qu’il fait. La colère qu’il nourrit n’a pas répondu à l’appel de sa fierté malmenée, non, elle a seulement éclos sous la déception du constat qu’il signe : comme d’autres avant lui, Maxime ne cherche qu’à utiliser ses talents et, à défaut, le rabaisser. Comme ses parents.
La colère bouillonne et les symptômes apparaissent par l’indifférence qu’il brandit comme un bouclier. Sa peau devient la complice du mensonge, et même ses yeux, désormais, ne laissent rien présager de la peine que tout ceci lui procure. Elle anesthésie sa compassion, la colère, et elle se fait arme sur ses lèvres qui assomment un ’’Il est clair que, toi, t’as aucune raison d’avoir un égo comme le mien.’’ il le fait remarquer d’une voix calme et froid avec ses yeux braqués dans ceux de son homologue, n’ayant nullement besoin de hausser le ton pour être aussi cruel que lui ’’Le seul succès que tu auras, ce sera grâce à mes torchons, comme tu dis.’’ penchant légèrement son menton sur le côté, il rajoute, acerbe : ’’Enfin, si t’es capable de lire une partition, ce qui ne semble pas être gagné.’’ en l’occurence, il est le premier à s’en plaindre, alors Izan n’a aucun scrupule à se montrer moqueur à ce sujet, même si ça infuse une certaine douleur dans son thorax, comme un picotement désagréable qui essayerait de lui transmettre un message qu’il préfère ignorer « Voyons le positif, on aura plus à faire semblant de se supporter. » faire semblant le heurte un peu plus qu’il ne le voudrait, mais il ne s’effondre pas pour autant. Il en a encaissé, Izan, des mots violents, si bien que sa peau est une armure qui essuie les attaques sans saigner. Il le regarde, ne cherche même pas à savoir s’il le pense réellement ou non — aucune importance maintenant que c’est dit, et conclue cet échange par un laconique ’’Tu sais où est la sortie.’’ qui ne l’invite guère à s’attarder dans sa chambre, dégage hurlent ses yeux qui n’ont plus rien d’affable. Le français recevra ses partitions par une tiers personne mais, pour l’heure, Izan ne veut plus le voir. Jamais.
i wanna hide the truth, i wanna shelter you but with the beast inside there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed, this is my kingdom come. when you feel my heat look into my eyes, don't get too close, it's dark inside, it's where my demons hide.