ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 788 POINTS : 880
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Qu’est-ce que je fais là? C’est la première fois que la question te traverse l’esprit depuis que tu es arrivée chez Alistair. Tu ne te posais pas la question, lorsque tu étais allongée à ses côtés, dans sa chambre suffocante. Tu ne te posais pas non plus la question lorsque tu arrangeais sa chambre, ou que tu regardais ce que tu pouvais lui offrir pour remplir doucement son estomac. Mais maintenant, alors que tu viens de sortir en trombe de la salle de bain, les pensées en vrac, les joues brûlantes d’une gêne que tu n’assumes pas le moins du monde. Tu ne sais pas ce qui t’a pris. Pas seulement de rentrer dans la salle de bain. Mais plutôt d’y être restée aussi longtemps, coincée quelque part entre l’envie d’être présente et un inconfort qui t’appartient pleinement, du à un manque d’expérience si flagrant qu’à trente ans, cela frise le ridicule. C’est un mélange enfantin de la situation et des pensées qui s’accrochent incessamment à ton subconscient. C’est l’impression soudaine et cruellement persistante que ce n’est pas ta place, d’être là, et de t’occuper de lui. Que ce rôle bien précis, tu l’as perdu quand vous vous êtes séparés. Un rôle qui a été rempli ensuite par une femme qui semblait pleine de vie, passionnée, souriante et bien dans sa peau, à des années lumières de celle que tu es aujourd’hui. Tu ne l’as pas connu, celle qu’il a aimé, mais il te suffit de t’attarder moindrement sur tous les portraits qui couvrent encore les murs pour réaliser l’impact qu’elle a eu sur lui. Mais surtout les conséquences que son absence a laissé derrière elle. Le vide de cette maison qui se ressent, alors qu’il y a en a un qui respire encore. Trop souvent hanté. Qui oublie parfois qu’il a encore une raison de vivre. De continuer.
Qu’est-ce que je fais là? C’est ce que tu fais. Tu lui rappelles. Ou du moins, tu tentes de lui rappeler. Qu’il y a un monde qui continue de tourner en dehors de cette maison, aussi difficile cela puisse parfois être à accepter. Tu essayes de te convaincre que qui tu étais dans sa vie auparavant n’a rien à voir avec si oui ou non, tu peux te permettre d’être cette personne là pour lui. Tu es là pour lui parce que tu t’inquiètes pour lui. Parce que tu te soucies de son état. Parce qu’il compte pour toi. Tout le reste, tous les doutes qui se sont réinstallés peu à peu dans ta tête, et dans ton cœur surtout, ce ne sont que du vent. Que des pensées que tu te dois d’oublier parce qu’il n’a pas besoin de ça. Et toi non plus. C’est là que tu risques de te faire mal. C’est là que tu risques de tomber à ton tour, et tu ne peux pas te le permettre. Alors tu agis sur le pilote automatique. Tu tentes de te convaincre que tu agirais de la même façon pour ta petite sœur. Pour Yasmin. Pour Landry, même. Remettre les limites. Redresser les barrières. Protéger ton cœur, tout en restant là. Ça devrait être possible, non? Tu te trouves idiote, de t’être perdue dans ce train de pensée pour si peu. Il n’y a rien de bien spécial à voir quelqu’un dans un bain. Tu n’as rien regardé. Tu n’as rien fait. Mais tu as été assez conne pour perdre tes moyens. Le mantra mental fait son retour. De ne pas te faire d’idées. Qu’Ali n’est qu’un ami. Qu’importe la vulnérabilité des moments qui sont partagés entre vous depuis que tu as fait un retour dans sa vie, ça ne change rien à cette base. À ce qui se doit d’être. Alors pourquoi est-ce que c’est de plus en plus difficile de te croire? Pourquoi est-ce que tu as passé la dernière semaine à obséder à savoir comment il va, à t’inquiéter de lui au point où te craignais voir ton cœur sortir de ta poitrine, tant ça faisait mal? Pas une seule seconde tu n’avais pensé que le retour à la réalité serait aussi douloureux pour toi, et à ça, s’ajoute une bonne dose de culpabilité de penser à toi alors que lui avance encore à peine.
Alors tu chasses tout. Tu fais le vide. Tu te lances une dernière insulte mentalement avant de te laisser distraire par le bruit des pas dans le couloir et de remettre toute ton attention sur Alistair, te concentrant uniquement sur ce dont il a besoin. Manger, boire, dormir. Dans cet ordre-là idéalement. Quand il hoche la tête pour te confirmer qu’il pense être capable d’avaler quelque chose, tes lèvres s’étirent doucement, dans un mouvement qui se veut bien moins spontané qu’à l’ordinaire. Forcé. Comme cette posture trop tendue qui bloque désormais le moindre de tes muscles, qui rappelle sans doute un inconfort que tu n’as pas ressenti auprès d’Alistair depuis votre première rencontre. Le souvenir perce le cœur. Chasse, chasse. L’épicerie. Remplir le frigo. Être certaine de le laisser avec assez de choses pour passer au travers des prochains jours, s’il s’avérait qu’il ne trouve toujours pas la force de sortir de chez lui. Tu lui as à peine demander ce qu’il aimerait que tu as l’impression d’avoir remis le poids du monde sur ses épaules. « Je sais pas. Prend n’importe quoi. » Il fut un temps, tu aurais pu te rendre à l’épicerie et savoir exactement ce qu’il aime, exactement ce qu’il veut, mais c’est un éternel rappel que cette époque est révolue et tu te dis que le mieux que tu puisses faire, c’est lui prendre des essentiels, sans trop tenter d’essayer de deviner ce qui plaît vraiment au Ali d’aujourd’hui. « Et prend ma carte. » qu’il ajoute tout bas, se méritant un air renfrogné de ta part. « J’ai pas besoin. » Non, tu n’allais certainement pas te mettre à fouiller dans ses affaires pour tenter de trouver sa carte de débit. Ce n’est certainement pas pour ça que tu l’as mentionné. « Elle est dans l’bureau. » Tu secoues à peine la tête pour refuser sa requête, sans avoir le temps de prétendre à une quelconque excuse qu’il se relève doucement, semblant déjà avoir une idée derrière la tête.
« J’vais… » Mouvement de la main qui repousse, qui rejette la conversation - ou toi, tu ne saurais dire - alors qu’il reprend chemin jusqu’à sa chambre et que tu te retrouves à nouveau seule dans la cuisine, cette même putain de question qui joue en boucle dans ta tête. Qu’est-ce que je fais là? Qu’est-ce que je fais là? Qu’est-ce que je fais là? Tu as besoin de quelques secondes, d’une minute peut-être pour refaire le vide et convaincre ton corps de te rendre à nouveau dans la chambre, désormais confortable depuis que tu as fermé le chauffage et ouvert la fenêtre. Il a repris possession du foulard et du doudou Ali, les deux portés à son cœur et une fois encore, l’image est frappante, crève-cœur, tant que les prochains mots t’échappent sans que tu ne le penses vraiment. « Est-ce que tu veux que je parte? » Et c’est injuste, d’avoir soudainement besoin qu’il te dise qu’il veut que tu sois là, d’avoir besoin de quelque chose de sa part alors qu’il n’est pas en état de te le donner et tu le réalises bien aussitôt que les mots filent d’entre tes lèvres. Alors comme à ton habitude, tu prétends que tu n’as rien dit. Fais comme si de rien était. Enfonce ce dont toi tu as besoin bien loin pour prétendre que ça n’existe pas. « J’te laisse ça là, et je reviens dans une vingtaine de minutes. » que tu annonces finalement, déposant l’assiette avec les rôties sur la table de chevet, là où reposait avant les objets appartenant à sa femme et son bébé à naître. Puis cette fois, tu t’éclipses rapidement, ressentant le besoin profond de t’éloigner pour mieux revenir, barrières bien en place et toutes attentes disparues.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 348 POINTS : 870
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Greta # Min
# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
TW : dépression ++ avec deuil mentionné et répété.
Drowning in the silence. crédit gif - forest enchantress & dameronscopilot @willow storm & alistair riverschez alistair, bayside. 1ier décembre.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Il existe un tas de façons de mettre fin aux tourments infligés par la vie. Des façons toutes plus définitives et radicales les unes que les autres. Pourtant, Alistair ne désire pas aller jusque là. Ne s'en sent pas capable. Ce qui, parfois, amène une pointe de frustration. Ce serait pourtant si simple de tout arrêter. D'accepter que tout ça ne sert plus à rien. Que ça ne vaut plus le coup de se battre pour rester alors que plus personne ne l’attend vraiment où que ce soit. Alors que les personnes les plus importantes de sa vie l’attendent plutôt ailleurs. De sombres pensées qui sont pourtant mises en pause quand Willow est dans les parages. Il n'en prend pas tout à fait conscience, pour l'instant. Pourtant, il arrive à ressentir une petite pointe d'amusement quand il réalise sa réaction sans doute un peu excessive, simplement parce qu'il sort le haut de son corps de l'eau. Il la voit faire sans comprendre. À trente ans, elle devrait être un peu plus habituée aux corps masculins. Aux corps tout court, à vrai dire. À moins que ça ne lui soit réservé à lui parce que la situation est particulièrement étrange. Que tout ça n’a pas grand chose de normal et d’habituel. Il en est conscient depuis le premier soir qu'elle a passé dans son lit parce qu'il était ivre et incapable de s'occuper de lui-même. Il se le dira et se le répétera probablement encore dans les prochaines semaines, voire les prochains mois, s'ils ne cessent pas subitement de se voir dans l'espoir de se protéger un peu. Parce qu'il va être question de se protéger autant que possible. De ne pas se faire trop mal dans cette équation si particulière et inattendue. Accepter de se perdre pour de bon pour aller de l'avant, peut-être. Est-ce vraiment ce qu'il désire lui-même ? Alistair n'est sûr de rien. Alistair a déjà bien assez de pensées parasites pour ne pas tant s'en rajouter. Parce que ça devrait être plus doux et plus simple de juste se laisser aller à ces sensations plaisantes en sa compagnie. Elle qui tente de prendre soin de lui. Comme il a pu prendre soin d'elle par le passé d'ailleurs.
Le corps pressé contre le chambranle de la porte de la cuisine pour ne pas vaciller, il l'a voie qui prend maintenant le temps de lui préparer des toasts. Il n'ira pas jusqu'à prétendre que ça lui donne faim. Mais l'idée d'avaler quelque chose ne le dégoûte pas, et c'est plus ou moins ce qui se confirme par sa réponse quand il hoche la tête de haut en bas. Il est prêt à manger quelque chose. Peut-être pas encore un repas complet et normal, mais ça, ça devrait faire l’affaire pour l’instant. Mais s'il est prêt à grignoter un peu, il ne peut pas encore se projeter dans ses futurs repas. Alors il ne sait pas ce qui pourrait lui faire envie. Il ne sait pas s'il arrivera à manger, s'il aura envie de cuisiner. C'est limite s'il se rappelle de ce qu'il aime. Alors il est incapable de lui offrir une réponse digne de ce nom. Il ne peut que marmonner une vague réponse qui ne ressemble pas tellement à une. Admettre sa défaite face à pareille interrogation. Il ne sait pas ce qu'il veut. Il ne sait plus grand chose. Parfois, une brève pensée logique lui traverse l'esprit. Comme le fait que Willow va dépenser des sous pour lui et ça ne lui plaît que moyennement. Il n’a pas envie qu’elle se retrouve à payer pour ses courses. Elle ne lui doit rien et surtout pas l’argent qu’elle n’a sans doute déjà pas en grande quantité. L’idée arrive à le mettre mal à l’aise et mine de rien, c’est quand même une preuve qu’il recommence à ressentir des choses. À croire que Willow n’arrivera jamais à le laisser tout à fait froid. À ne pas être cette petite lueur dans la nuit qu’est sa vie. Même si, pour l’instant, elle semble surtout ne pas beaucoup apprécier sa mention de la carte de crédit qu’il espère la voir utiliser. Comme si elle tenait vraiment à faire les courses pour lui, avec son propre argent. Il ne cherchera pas à lutter. Il n’a pas la force ni l’esprit pour ça. D’ailleurs, il n’a déjà plus la force de quoi que ce soit. Et c’est pourquoi il abandonne cet endroit de la maison, cette place et plus largement encore, Willow elle-même. Pour retrouver son refuge dans la chambre.
Il ne sait pas durant combien de temps il reste à cette place, assis au bord du lit, avec les vestiges d’une vie qu’il n’aura jamais plus, entre les bras. Combien de temps avant qu’il ne soit rejoint par la blonde qui entre sans hésiter réellement dans la pièce ? C’est un regard surpris qu’il relève et pose sur elle. Est-ce qu’il veut qu’elle parte ? Est-ce l’impression qu’il lui a donnée ? La réalité, c’est que ça n’aurait rien de bien surprenant. S’il s’est accroché à elle quand ils étaient dans l’obscurité et le confort de son lit, depuis qu’ils ont quitté ça, il ne sait pas comment se comporter. La lumière lui brûle la rétine et il a l’impression d’être à découvert. Il est trop surpris pour lui répondre tout de suite et elle, elle semble trop impatiente pour attendre. Parce qu’elle reprend très vite la parole et que ça lui fait refermer la bouche, à lui. Elle ne veut plus de réponse par peur de ce qu’il pourrait dire, peut-être. Il n’en sait rien. Mais quand elle tourne les talons, malgré la "promesse" de revenir d’ici à vingt minutes, il est presque pris de panique. Alors, c’est sans réfléchir qu’il l’attrape par l’avant-bras pour la retenir et la ramène à lui, en douceur. Non pas qu’il puisse y mettre plus d’énergie de toute façon ... Son corps revient et lui, il vient déposer sa joue contre son ventre. Ses mains à hauteur de sa taille. Hauteur raisonnable. Sa façon à lui de lui faire sentir qu’il n’est certainement pas contre qu’elle revienne et qu’elle reste encore un peu. Comme elle a promis de le faire. Elle l’a trouvé. Est-ce qu’elle pourra demeurer à ses côtés, le temps de l’aider à ressortir de sa torpeur. « Vingt minutes. » Qu’il souffle tout bas. C’est sa façon de lui faire entendre qu’il compte sur elle pour vraiment revenir. Quand bien même il sait très bien qu’il ne devrait pas agir et réagir ainsi. Qu’il devrait plutôt être en train de l’inciter à s’en aller et à ne plus revenir, pour son propre bien et pour sa propre santé mentale. Mais il en est tout bonnement incapable. Il veut qu’elle revienne. Il a besoin de sa présence pour retrouver un peu de ces émotions qu’elle a réveillées chez lui avec son retour, quelques semaines plus tôt. Mais pour l’instant, il la libère de ses mains et de son visage et, sans un regard, il remue pour retrouver sa place plus loin dans le lit. Prêt à grignoter un peu en attendant qu’elle aille faire quelques courses.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 788 POINTS : 880
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Tu es consciente du ridicule de tes réactions et de tes pensées. Ça ne t’empêche pas toutefois d’être troublée au point de remettre en question la légitimité de ta présence ainsi. Mais jamais que tu ne remets en question ta volonté à être là pour lui. À lui venir en aide. C’est étrange, d’être tiraillée de la sorte sur ce qui semble vouloir dire la même chose, et pourtant demeurer incertaine, comme si la portée de tes actions changeaient inévitablement avec les raisons pour lesquelles tu le faisais. Et les raisons, les pensées que tu associes à Alistair, elles ne sont pas entièrement platoniques, qu’importe à quel point tu essayes de t’en convaincre et c’est là que tout se complique. Dans ton cœur, dans ton esprit, dans ton corps aussi, qui n’a de cesse de réagir à celui de l’écrivain. Même dans les moments les moins opportuns. Comme aujourd’hui. Tu fermes doucement les yeux, les mains placées contre le comptoir froid de la cuisine, là où tu t’efforces de ressentir les choses qui t’entourent plutôt que de te perdre dans une tempête de pensées et de sentiments qui n’ont pas lieu d’être. La fraîcheur du matériel sous tes mains. Le plancher sous tes pieds. La lumière du jour qui traverse la baie vitré, le soleil qui réchauffe ton visage, qui rappelle à un monde, à une vie à l’extérieur de cette maison. Tu comptes tes respirations. Inspire, expire. Puis tu t’actives, quand le grille-pain relâche les morceaux de toast que tu viens de griller, que tu trouves le beurre d’arachide dans les armoires comme si ce n’était pas la première fois que tu te permettais de fouiller dans les environs.
Alistair te rejoint dans la cuisine, et si son corps est en action, il devient rapidement évidemment que l’esprit lui, demeure aussi lourd, éteint. Il est incapable de répondre à ton simple questionnement entourant l’achat de quelques items à l’épicerie, pas plus qu’il ne cherche à argumenter avec toi lorsque tu lui fais comprendre que tu n’as pas l’intention d’utiliser sa carte pour les achats. Tout ce qu’il peut vraiment faire, l’écrivain, c’est retourner là où tu l’as trouvé. Dans sa chambre. Là où l’ambiance a légèrement changé après ton passage et le rafraîchissement que tu y a mis, mais là où il veut se perdre quand même. Avec les objets qui appartiennent à ceux qu’il a aimé, ceux qu’il a perdu et tu ne peux pas lui en vouloir pour ça, même si ça fait mal, même si tu te demandes si un jour, il sera en mesure de trouver des raisons de rester parmi les vivants. Si tu pourras faire partie de ses raisons, toi aussi. Dans un éclair de vulnérabilité, tu poses la question indirectement. Est-ce qu’il veut que tu sois là, au milieu de ses souvenirs? Ou bien il préfère que tu partes, que tu le laisses revenir à lui à son rythme, sans la pression que tu apportes? Est-ce que tu aides ou tu nuis? Est-ce qu’il a besoin de toi de la même manière que tu te surprends à avoir besoin de lui? La question semble surprendre Alistair, qui t’observe attentivement, pourtant sans réponse. L’égoïsme de tes pensées te frappe de plein fouet et tu regrettes les mots alors tu enchaînes. Tu te dépêches. Il ne faudrait surtout pas que tu laisses un si grand trou dans ton armure être si longtemps sans le réparer. Sinon tu pourrais le regretter. Et tu as tout à fait l’intention de partir, avant qu’il ne retienne ton bras et ramène ton corps au sien, dans une manœuvre à laquelle tu ne tentes même pas de résister, malgré la surprise qui habille tes traits. La joue d’Alistair se colle contre ton ventre, ses mains retiennent ta taille doucement et l’une des tiennes vient se poser naturellement dans ses cheveux. Fuck. Comment est-ce que tu es censée remettre tes barrières, quand il te tient comme ça contre lui? Tu ne t’en sens pas capable, et surtout, tu n’en as pas envie. Surtout pas lorsqu’il ajoute d’un murmure « Vingt minutes. » répondant ainsi à ta question. Il veut que tu reviennes. Il ne veut pas que tu partes, et ça suffit à ce qu’un sourire étire tes lèvres doucement lorsque vos regards se croisent, quand son corps se défait doucement du tien. « Mange un peu. » que tu l’intimes, alors que ce que tu veux vraiment lui c’est plutôt "je reviendrais toujours" ou "je te lâche pas" ou pire encore "je serai toujours là". Mais tu ne dis rien de ça avant de sortir de la chambre et finalement de la maison, direction l’épicerie.
Tu ne t’attardes pas dans les allées, attrapant avec rapidité quelques items que tu juges essentiel. Ce serait mentir de dire que tu ne doutes plus du tout de la place que tu peux vraiment avoir dans la maison de l’écrivain, mais tu décides pour l’instant de ne pas laisser cette logique t’empêcher d’être là pour lui. La vingtaine de minutes s’est écoulée au moment où tu franchis de nouveau la porte de la demeure, et si l’envie est grande de te diriger directement dans la chambre d’Ali pour poser les yeux sur lui, tu vas plutôt à la cuisine, là où tu trouves des endroits - ne serait-ce que temporaire - pour tes quelques achats et c’est seulement une fois le tout ranger que tu te permets de partir à la recherche de l’écrivain. Il est toujours dans sa chambre, assis dans son lit, le dos contre la tête de lit quand tu entres dans la pièce. Tu remarques l’assiette presque vide et ça te rassure, de savoir que son estomac n’est plus complètement vide. Tu approches le lit, du côté qui est encore parfaitement fait, vide de vie et tu pointes l’oreiller tout en demandant à Ali « Je peux? » t’assurant une énième fois d’avoir son accord avant de t’imposer dans son espace. Tu ne saurais dire si c’est la fatigue des derniers jours qui te rattrapent, ou l’intensité de toutes les émotions que tu as pu ressentir dans les dernières heures, mais tu te sens complètement crevée, vidée, alors cette simple envie d’être avec lui et de peut-être, une fois encore, te laisser guider vers un sommeil simple à ses côtés, tout en sachant pertinemment que tu risques de le regretter plus tard.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 348 POINTS : 870
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Greta # Min
# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
TW : dépression ++ avec deuil mentionné et répété.
Drowning in the silence. crédit gif - forest enchantress & dameronscopilot @willow storm & alistair riverschez alistair, bayside. 1ier décembre.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Il n'est pas du tout en état d'entendre et de comprendre le fil de ses pensées à Willow qui lui pose une question qu'il n'est pas certain de bien saisir. Pour la simple et bonne raison qu'il est trop perdu dans ses propres pensées et dans ses propres peines pour être capable de potentiellement voir arriver et comprendre ses pensées et émotions. Il se contente donc de la regarder sans piger. Sans trouver quoi lui répondre. D'autant plus qu'elle-même ne semble pas vraiment vouloir obtenir une réponse de sa part. Comme si elle réalisait plus ou moins la bêtise de son interrogation soudaine. Il n'arrive vraiment pas du tout à la suivre, mais il n'a pas non plus la force de l'interroger dans l'espoir de comprendre quoi que ce soit. Alors il abandonne sans même essayer, mais ne manque quand même pas d'avoir un geste dans sa direction. Qui en dit sans doute tout autant, si ce n'est plus, qu'une réponse verbalisée. Il ose espérer qu'elle comprenne qu'il ne veut surtout pas la voir s'en aller. Tout du moins, pas plus que ces vingt minutes qu'elle vient de mentionner, pour aller faire quelques achats. Il ne sait pas si ces emplettes sont vraiment utiles, mais il n'a pas envie de revenir sur le sujet. Il n'a pas envie de lui dire quoi faire et, surtout, il est susceptible de juste se planter et de raconter des conneries. Ce dont il n'a pas particulièrement envie. Il n'a pas le courage d'entrer dans des échanges ennuyeux ou emmerdants avec elle. Il veut juste apprécier sa présence à ses côtés, qui lui apporte bien plus de réconfort qu'il n'aurait pu l'imaginer. Il est pourtant bien conscient du fait qu'il ne devrait pas accepter qu'elle fasse tout ça pour lui. Il ne mérite rien de tout ça et il est persuadé que ça se finira mal cette histoire. Pourtant, pour l’instant, il se perd bien volontiers contre elle qu’il vient de ramener à lui. Il échappe même un soupir de satisfaction quand ses doigts se faufilent dans ses cheveux encore humides de son bain. Elle sait à quel point il aime quand elle fait ça.
Deux mots suffiront certainement à lui faire comprendre qu'il attendra bel et bien qu'elle revienne après ses emplettes. Mots qu'il souffle avant de se reculer pour la libérer et lui permettre de s'en aller. À ce qui ressemble à un ordre de sa part, il se contente de hocher la tête de haut en bas. Il va se forcer à manger un peu. Il n'arrivera sans doute pas à tout avaler d'un coup, mais il va quand même faire l'effort avec l'espoir que ça continue, petit à petit, de le remettre sur pieds. Il ne sait pas s'il en a vraiment envie ou non. Mais il veut bien se laisser faire parce que c'est Willow qui veille sur lui et que c'est de plus en plus agréable. Rien que pour ça, il a envie de lui donner des signes encourageants. Qu'elle sache qu'elle n'est pas là pour rien. Qu'elle lui apporte assez de lumière pour qu'il ait envie de retrouver les interrupteurs lui-même et de remettre tout ça en marche. Elle s'éloigne finalement et lui, il s'efforce de se concentrer sur les toasts qu'elle a pris le temps et le soin de lui préparer. Il récupère l'assiette et pose à la place la peluche et le foulard qui n'a plus vraiment de forme à force d'avoir passé du temps entre ses doigts qui n'ont eu de cesse que de le malmener. Le dos à nouveau contre la tête de lit, il porte le premier toast à ses lèvres. Il prend le temps de mastiquer la première bouchée, puis la suivante. Il ne se précipite pas, par crainte de se rendre malade en alourdissant trop soudainement son estomac qui n'est plus du tout habitué à tout ça. Il en mange un sans trop de mal. C’est sur le second qu’il câle assez vite. Suffisamment pour abandonner. C’est toujours ça de gagné par rapport aux jours précédents où il n’a presque pas eu le courage d’avaler quoi que ce soit. Ce sera même tout à fait suffisant pour maintenant et il verra plus tard s’il ressent à nouveau l’envie de manger quelque chose. En espérant trouver de quoi faire dans ses placards et son frigo, s’il trouve le courage de se lever.
Cela doit probablement faire vingt minutes qu'elle est partie, quand la porte s'ouvre de nouveau. Il ne prend pas la peine de vérifier. Il est certain qu'elle s'est montrée attentive à la chose et a fait en sorte de ne pas trop tarder. Peut-être pour éviter qu'il n'ait le temps de s'imaginer des choses et d'en craindre d'autres. Il n'a pas bougé un pouce quand elle entre dans la pièce et elle doit probablement s'en faire la réflexion alors qu'elle s'approche du lit et désigne la place libre à côté de lui. Bêtement et par réflexe, il tourne à demi la tête pour constater la place à ses côtés. La réalité, c'est qu'elle a déjà dormi là et que l'idée qu'elle s'y installe de nouveau ne le dérange pas outre mesure. Pourtant, ça le devrait sans doute un peu ... « Bien sûr. » Qu'il se contente de répondre, de la façon la plus claire et simple qui soit. Il n'attend pas vraiment qu'elle soit installée, pour remuer à nouveau sur le lit. Il se redresse pour remettre les oreillers à leur place normale et il s'allonge. Cette fois, sur le côté. Face à Willow qui le rejoint. L'après-midi est maintenant bien entamée, mais en ce qui le concerne, il n'a rien contre l'idée d'une sieste. Et s'il interprète bien le comportement actuel de Willow, il en va de même pour elle. Sans un mot, sans vraiment prévenir, mais poussé par l'émotion ressentie un peu plus tôt quand elle l'a attiré à lui dans ce lit, il lui rend la pareille. Face à elle, le corps un peu plus proche du sien, il fait en sorte d'avoir le menton perdu sur son crâne et l'un de ses bras logé entre eux, pour trouver l'un des siens. Initiant ainsi un contact entre eux, qui demeure relativement innocent et léger. Pas de quoi s'emballer, normalement. Pas de quoi s'imaginer des choses non plus ... Quoi que ça, ça semble déjà compromis et ça ne date pas de cette rencontre là. Il ne sait pas combien de temps elle va pouvoir rester avec lui et n'a pas envie de le savoir. En revanche, il a envie de profiter de sa chaleur plus réconfortante que celle, étouffante, du chauffage.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 788 POINTS : 880
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Au delà de ta crainte de ne pas avoir ta place ici, d’avoir l’impression de voler une place qui appartient à une femme décédée, tu ne peux t’empêcher de craindre la manière à quel point il est plus que naturel pour toi, d’être avec Alistair. De t’occuper de lui. Comme s’il n’y avait jamais eu cette longue période de temps où vous n’étiez pourtant plus dans la vie l’un de l’autre. Ce n’est pas seulement aujourd’hui et tu es persuadée que tu n’es pas toute seule à le remarquer, à le ressentir. Tu sais que ça va à l’encontre des quelques règles que vous avez pourtant tenté d’établir lors de cette marche près du fleuve, mais chaque moment passé ensemble depuis semble se moquer de vous, comme si l’univers en entier cherchait à vous faire comprendre quelque chose pour lequel vous n’êtes pourtant pas prêt, pas disposés, Alistair et toi. Tu l’as bien entendu, le soupir de satisfaction qui s’est échappé des lèvres de l’écrivain quand tes doigts se sont emmêlés dans ses cheveux humides, pour quelques secondes à peine. Tu l’as bien sorti, cette douce force avec laquelle il s’est accroché à toi pour te faire comprendre à sa façon, qu’il voulait que tu reviennes, qu’il voulait que tu restes. Comme tu ne doutes pas un instant qu’il a sûrement pu sentir ton corps se détendre au contact de vos deux êtres. Quelques secondes à peine, et pourtant, ça te secoue de manière si profonde que l’image ne te quitte pas pendant la courte durée où tu quittes la demeure pour faire des courses, déjà pressée de revenir là où tu te dois d’être.
Parce que même si tu n’arrives pas à répondre à cette fameuse question, tu sais que tu ne veux pas être ailleurs qu’avec lui. Tu ne veux pas retourner chez toi, là où ton esprit serait avec lui de toute façon, à te demander s’il a dormi de nouveau, manger de nouveau, s’il est sorti peu à peu de son tourment ou bien s’il y est replongé. Tu ne veux pas prendre ce risque, pas plus que tu n’as envie d’être toute seule, toi non plus, aujourd’hui. Parce que de le voir dans cet état, ça t’a laissé fragile et vulnérable à un point que tu n’es pas prête à affronter toute seule dans le vrai monde. Alors quitte à le forcer à affronter le vrai monde avec toi, tu préfères disparaître avec lui encore un peu. Dans un contexte bien plus doux que celui où tu l’as trouvé, parce que la chambre est confortable maintenant, à la température agréable et les rayons de soleil qui égayent légèrement la pièce. Parce qu’Ali semble un peu plus serein lui aussi, sans dire qu’il va mieux ou qu’il est complètement sorti de sa tempête. « Bien sûr. » Tu profites de l’accalmie pour venir t’asseoir sur le bord du lit d’abord, avant d’enregistrer ses mouvements, lui qui arrange les oreillers et tu n’hésites pas à venir poser la tête contre celui de ton côté du lit, Alistair s’allongeant à son tour. Face à face, tu le laisses décider des prochains mouvements, de la proximité entre vous. Son menton qui se loge contre le dessus de ta tête, son bras s’agrippant au tien et tu te laisses faire, ton corps se moulant doucement au sien, l’une de tes jambes venant s’entremêler entre les siennes et tu passes ton bras libre autour de sa taille. Toi qui voulais tant remettre les limites en place, tu oublies le concept complètement quand son corps englobe le tien, que tu retrouves le confort d’une chaleur humaine près de toi. Mais n’importe qui. Non. Ali. Ton Ali. De qui tu es venue prendre soin, mais qui prends soin de toi en retour, probablement sans même le réaliser. Tes yeux deviennent lourds et tu ne résistes pas à la tentation de les fermer, pas alors que tu sens la respiration de l’écrivain qui est calme, que tu te demandes s’il n’est pas en train de sombrer au sommeil, lui aussi. Une fois encore, vous n’avez pas besoin de vous parler pour vous comprendre. La scène si similaire et pourtant tellement différente de cette nuit que vous avez passé ensemble, il y a quelques semaines à peine.
C’est un autre sommeil sans rêve que tu rejoins, toi qui es pourtant une habituée des cauchemars. Ton subconscient sait que tu es en sécurité, là où tu es, et chasse toutes les mauvaises pensées et les mauvais souvenirs bien loin, t’offrant un premier sommeil reposant depuis la soirée de ton anniversaire. Tu ne sais pas combien de temps passe avant que tu n’émerges à nouveau. Quelques heures sans doute, si tu te fis à la lumière du jour qui a diminué légèrement. Vos corps ont bougé légèrement dans votre sommeil, sans jamais se défaire l’un de l’autre. Ta tête s’est nichée sur son torse, son bras est venu t’envelopper et tu ne ressens aucune idée de te défaire de cette étreinte. Si la dernière fois, tu es partie à toute vitesse, paniquée à l’idée de te faire prendre dans cette position, cette fois-ci, tu n’empêches rien. Tu te contentes d’être contre lui, avec lui. Tu ne sais pas s’il dort encore ou s’il est lui aussi réveillé. Tu n’oses pas regarder, ni parler pour le lui demander. Tu n’es pas pressée de briser le moment. De sortir pleinement de ton sommeil. Il y a seulement tes doigts qui glissent doucement contre son torse qui prouve d’un semi état de conscience de ta part, mais tu ne t’arrêtes pas. Tu es trop bien. Apaisée. Et si tu sais que ça ne durera pas, tu en profites pleinement pendant que ça passe.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 348 POINTS : 870
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Greta # Min
# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
TW : dépression ++ avec deuil mentionné et répété.
Drowning in the silence. crédit gif - forest enchantress & dameronscopilot @willow storm & alistair riverschez alistair, bayside. 1ier décembre.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Alistair ne comprend vraiment pas pour quelle raison Willow décide de rester à ses côtés. Il ne comprend pas pourquoi elle ne se protège pas de lui alors qu'il semble de plus en plus évident que ça pourrait mal finir. Pour elle. Pour lui. Pour eux. Il est bien trop esquinté par la vie pour qu’il puisse en être autrement. Lui qui n’attend que le jour où la mort daignera lui offrir la libération qu’il attend avec une certaine impatience. Celle qui lui permettra d’aller rejoindre son épouse et le fils qu’il n’a malheureusement pas eu l’occasion de rencontrer. Tout ça, Willow en est bien consciente, puisqu’on ne peut pas dire qu’il s’en soit vraiment caché le Alistair. Depuis le début même, il essaie autant que possible de la mettre en garde contre lui-même. Il ne veut pas s’ajouter le poids de la responsabilité s’il vient à la blesser trop sérieusement. Et il continue de penser et de se répéter que ça pourrait arriver. Voire, que ça arrivera avec certitude. Parce qu’il n’a plus envie d’être là, l’écrivain. Il n’a plus l’envie de se battre. Il suffit de voir dans quel état elle vient de le retrouver chez lui pour le comprendre, si vraiment les mots ne suffisent pas. Certes, il n’aurait certainement pas été capable d’aller jusqu’à rejoindre cette fameuse Mort qu’il espère rencontrer un peu plus tôt que son corps ne le souhaite. C’est son esprit qui est douloureux et torturé. Son esprit qui est épuisé. Son esprit qui n’en peut plus. Sauf quand Willow est dans les parages. Elle représente pourtant un peu de la torture, aussi. Parce qu’il ne peut s’empêcher de craindre qu’elle ne se brise à ses côtés ou ne déchante tout à fait dans quelque temps. Parce qu’elle s’inquiète de lui en retour alors qu’elle ne le devrait pas. Il pense qu’il ne le mérite pas. Il pense qu’elle ferait mieux de passer à autre chose et de l’oublier, comme elle a pu le faire ces neuf dernières années. Plus ou moins. Il n’oublie pas qu’elle a admis ne l’avoir jamais oublié. Ce qu’il n’est toujours pas en mesure de bien comprendre et assimiler.
Pour l’instant, ce qu’il veut faire Alistair, c’est profiter de cette douce accalmie. Retrouvée avec son visage contre son corps. Quand elle a perdu ses doigts dans ses cheveux et a semblé se détendre à son tour. Peut-être parce qu’elle est rassurée de le sentir sortir un peu de sa torpeur. Il a accepté de sa part, bien plus qu’il n’a été en mesure d’accepter de la part de qui que ce soit d’autre ces deux dernières années. Ses frères et ses parents n’ont pas réussi à réveiller grand-chose d’autre chez lui, que de l’agacement certain. Parce qu’il n’a pas envie d’être aidé. Parce qu’il ne souhaite pas inspirer de la pitié. Alors pourquoi c’est si différent avec Willow ? Parce qu’elle ramène quelques doux souvenirs d’une vie heureuse qui remonte à une décennie ? Parce qu’elle est douce ? Parce qu’elle n’a pas hésité à lui rentrer dedans quand il le fallait ? Il n’en sait rien. Il sait juste qu’il a accepté de réagir à sa présence. Il a accepté de prendre un bain, de se changer, de manger un peu. Il a aussi, et surtout, accepté que le soleil entre à nouveau dans la chambre qu’il a gardée plongée dans le noir durant des jours. C’est pourtant beaucoup de vie, ça, un rayon de soleil qui entre par la porte fenêtre. C’est beaucoup de vie et pourtant, il n’arrive pas à la fuir. Il en va de même pour le retour de Willow à ses côtés. Incapable de fuir cette douceur qu’elle ramène près de lui. Cette chaleur réconfortante, cette douceur enveloppante et son odeur envoûtante. Elle éveille des choses en lui qu’il ne pensait pas pouvoir ressentir de sitôt. Si ça a déjà eu le don de l’effrayer, l’écrivain, aujourd’hui ça ne lui donne envie de rien d’autre que d’en profiter. Tant que son corps et son esprit sont en capacité d’accepter tout ça. Sans lui filer l’envie de fuir. Encore. Alors il n’hésite pas vraiment à aller se caler plus près d’elle. Il est à peu près certain qu’il ne sera pas repoussé, et il n’est donc pas surpris qu’elle ne le fasse effectivement pas.
Dans la foulée, il sombre dans le sommeil. Contre son corps qui semble se détendre tout autant que le sien. Rien de surprenant pour lui qui ne fait que dormir depuis des jours parce que cette phase dépressive ne le laisse pas respirer. Pour elle, il ne saurait dire pourquoi elle est si épuisée qu’elle peut s’endormir si vite et à cette heure-ci. Mais dans le fond, qu’importe. Ce qui compte, c’est qu’ils se reposent. L’un contre l’autre. Pour quelques heures, comme en témoigne la luminosité de l’extérieur qui a diminué. S’il sort du sommeil, Alistair, c’est parce qu’il sent que ça bouge légèrement contre lui. Il pourrait remuer, s’éloigner et même prendre la fuite. Mais c’est loin d’être son désir. Au lieu de ça, il glisse un bras sous son cou pour pouvoir enrouler ses deux bras autour de son corps fin. De quoi la ramener un peu plus étroitement encore contre lui. Il n’est pas capable de faire montre de la moindre retenue. Il préfère perdre son visage dans ses cheveux en pagaille qui portent son odeur délicate et qui en est à devenir rassurante. Il ne souffle pas un mot. Il se contente de profiter aussi fort que possible de ce corps contre le sien. De sa chaleur. De tout ce qui fait qu’elle est elle. De tout ce qu’elle veut bien partager avec lui. Lui offrir, même. « J’ai faim. » Qu’il finit quand même par confesser. Il en est d’ailleurs le premier surpris. Même si, dans la réalité, ça signifie juste que son corps est en train de reprendre ses habitudes. En grande partie parce que Willow s’est assurée qu’il mange un peu. Forcément, ça éveille le corps. Surtout l’estomac qui n’a pas été correctement rempli depuis presque cinq jours. Alors même s’il n’a pas vraiment envie de s’éloigner d’elle, il se dit qu’ils pourraient manger un truc ensemble, avant de réellement envisager de revenir dormir pour la nuit. A moins, bien sûr, qu’elle ne doive s’en aller.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 788 POINTS : 880
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
La tension et l’inquiétude de la dernière semaine tombe d’un coup, quand tu te blottis dans ses bras une nouvelle fois et que tout le reste semble disparaître doucement. Ça n’efface pas tes réactions excessives et tes angoisses de la dernière heure, ni l’état tourmenté dans lequel Alistair est depuis plusieurs jours, mais ça devient un bruit de fond auquel tu n’es pas obligée de porter la moindre attention. Tu n’entends que lui, que son cœur qui bat contre oreille puisque ta tête s’est logée contre son torse. Tu ne sens que son odeur à lui, mélange de son savon et de ce petit quelque chose qui lui appartient, qui n’a pas changé malgré les années qui ont filé. Tu ressens le poids de ses bras sur ton corps, qui t’enveloppe et te protège de tout et de tout le monde, une protection à laquelle tu pourrais bien trop facilement devenir accro. Tu entends sa respiration qui est lente et calme, à laquelle la tienne se calque naturellement et puis tu entends les pas de Hey aussi, qui a su se faire discret pendant les dernières heures, sans doute rassuré de voir son maître se remettre tout doucement en action. Le chien s’installe aux pieds du lit, proche mais pas assez pour s’introduire dans votre moment. Celui où vous finissez par sombrer un après l’autre - ou peut-être en même temps - dans un sommeil qui semble aussi nécessaire à l’un qu’à l’autre. Lui parce que l’énergie demandé pour se laver et manger un peu a sans doute puiser toutes ses réserves. Toi parce qu’une fois l’inquiétude tombé, les émotions qui dansent en vrac d’un côté comme de l’autre, tu te sens aussi malmenée, épuisée et tu accueilles sans aucun problème le sommeil en ce dimanche après-midi.
Tu aurais du craindre que le retour à la réalité ne soit douloureux. Il l’avait été, la dernière fois que tu t’étais endormie avec Alistair. Mais ce n’est pas le cas cette fois-ci. Parce que tu décides de ne pas repousser ce qui est en train de se produire et à moins qu’il ne le fasse, tu comptes bien profiter de ce doux entre-deux dans lequel vous semblez vous trouver ensemble. Il resserre son étreinte contre toi, seule preuve qu’il rejoint lui aussi peu à peu le monde des vivants, mais tu ne dis rien, ne réponds rien, trop confortable dans cette proximité à la fois familière et nouvelle. Une minute file, une dizaine peut-être, tu ne sais pas et tu t’en fous. Tu es persuadée que vous êtes tous les deux conscient que l’autre est réveillé, mais le silence entre vous est confortable, comme tout le reste et vous n’êtes pas pressés d’en sortir. « J’ai faim. » Un rire de surprise s’échappe de tes lèvres d’entendre que ce sont les mots qu’il choisit pour briser le silence. Tu es rassurée toutefois que la demande pour de la nourriture vienne de lui, que tu ne sois pas obligée une fois de plus à le forcer de prendre quelques bouchées pour remettre son corps en marche. « J’ai acheté de quoi faire des pâtes tantôt. » que tu l’informes. Tes talents culinaires sont toujours assez limités, mais les pâtes en tout genre, c’est bien quelque chose que tu sais faire. C’est le moment de bouger, de quitter le confort des bras de l’écrivain, mais tu te permets encore quelques secondes supplémentaires avant de bouger, assise dans le lit pour un moment avant de finalement te lever. « Tu veux m’aider? » que tu lui proposes, une main tendue dans sa direction, comme si ton corps cherchait une nouvelle fois à trouver un contact avec le sien. Hey s’active à son tour, sans doute lui aussi réveiller par vos mouvements et vos voix qui se sont doucement élevées dans la chambre. « On pourrait aller promener Hey aussi, avant que la nuit tombe. Je suis sûre qu’il a besoin d’un peu d’air frais. » Lui aussi, que tu évites de mentionner, même si tu es persuadée qu’Ali peut l’entendre, lui qui a si longtemps été capable de te lire comme un vrai livre ouvert.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 348 POINTS : 870
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Greta # Min
# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
TW : dépression ++ avec deuil mentionné et répété.
Drowning in the silence. crédit gif - forest enchantress & dameronscopilot @willow storm & alistair riverschez alistair, bayside. 1ier décembre.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Le réveil n’est toujours pas sa partie préférée, à Alistair. Même quand il survient après une simple sieste, c’est difficile. Parce qu’il doit renouer avec la réalité qui n’est toujours pas simple et qui continue de lui faire un mal de chien. Pourtant, c’est différent ce soir -parce qu’il imagine que ce n’est encore que le soir-. C’est différent parce que Willow est là contre lui. Parce qu’elle ne le repousse pas quand il raffermit la prise de ses bras autour de son corps qu’il veut garder aussi longtemps que possible contre le sien. Au lieu de ça, elle semble même en profiter autant que possible. Et dans le fond, c’est certainement le cas. Ils ne savent pas ce qu’ils peuvent et doivent faire, mais ils n’ont pas de doute sur le fait que ça ne va pas durer éternellement, tout ça. Arrivera forcément un moment où la réalité devra reprendre ses droits. Mais en attendant que ça arrive, ils peuvent bien essayer de profiter dans le silence tout relatif de cette chambre qui est en train de retrouver une température et une luminosité normales. Même si la nuit est en train de tomber. La lune prendra bien assez vite le relais sur le soleil qui est en train de s’en aller. Et Alistair est davantage prêt à l’affronter, elle, que lui. Elle est plus douce, moins brûlante, moins vive. Elle n’agresse ni les yeux, ni la peau, ni l’âme. Parce qu’il n’est pas prêt à cette intrusion si soudaine et si violente, Alistair. Il n’est pas prêt à grand-chose d’autre qu’à un peu de nourriture et beaucoup plus de sommeil. Avec Willow, ce serait mieux encore. Willow qu’il est à serrer contre lui. Encore un peu. Rien qu’un peu. Parce qu’il est terrifié à l’idée que toute cette tendresse ne s’évapore pour de bon quand ils quitteront ce lit. Pourtant, il va bien le falloir. Parce qu’il a l’estomac qui continue son réveil et qui lui fait savoir qu’il ne serait pas contre un repas un peu plus conséquent que les toats et biscuits apéritifs auxquels il a eu droit. Il ne tarde d’ailleurs pas à admettre, dans un marmonnement à peine audible, qu’il a faim. Ce qui provoque un rire chez la blonde dont le corps est doucement secoué contre le sien. Il n’y réagit qu’en perdant plus encore le nez dans ses cheveux doux. Pour le temps que ça peut encore durer ... Parce qu’elle va forcément se jeter sur cette occasion pour lui assurer un repas. Et elle ne manque pas de le lui confirmer quand elle mentionne les pâtes qu’elle a achetées. Il ne lui demande pas si c’est la seule chose qu’elle maîtrise encore aujourd’hui en matière de cuisine. Mais il a le pressentiment que c’est bien le cas. C’était déjà le cas quand ils se fréquentaient. Il prenait un plaisir certain à cuisiner pour elle et sa petite sœur quand elles étaient chez lui.
Il n’est pas le plus grand des cuisiniers, mais en tant que personne qui a vécu seule pendant quelques années et qui a l’habitude de rester enfermé chez lui durant des jours pour écrire, il a fallu qu’il apprenne deux ou trois bases. Qu’il maîtrise encore aujourd’hui. Même s’il n’aura certainement pas la force de mettre en avant de quelconques talents culinaires pour préparer leur potentiel dîner. Il ronchonne quand même un peu quand elle se déplace dans le lit. Il tourne la tête pour enfoncer le visage dans son oreiller, alors que de son côté elle quitte tout à fait le lit. Est-ce qu’il a envie de l’aider ? Il n’est pas sûr de grand-chose. Toujours pas. Mais ça ne lui ferait pas de mal de quitter ce matelas qui semble peiner à retrouver sa forme après toutes ces journées que son corps a passées dessus / dedans. « J’arrive. » Qu’il marmonne juste dans sa barbe. Mais parce qu’elle tend une main dans sa direction, il se sent obligé de se décider et de bouger tout de suite. Par réflexe et envie mélangés, il perd sa main dans la sienne quand il quitte le lit à son tour. Son corps, de nouveau, ne manque pas de lui rappeler ce qu’il lui a infligé ces derniers temps. C’est douloureux et très peu plaisant de se lever de la sorte. Mais il le faut. Il en a besoin. Il pose les yeux sur elle quand elle mentionne Hey et son besoin d’air frais. Il entend ce qu’elle ne dit pas. Il n’est pas question que du chien. Il y a lui aussi, qui n’a pas mis les pieds dehors depuis trop longtemps. Si longtemps, que certains plaids et oreillers traînent encore dans son jardin. Ils ont certainement pris la puie. S’il a plu. De ça non plus, il n’est pas certain. « J’sais pas. On verra. » Qu’il admet en haussant les épaules. Il verra quand il aura l’estomac plein, sans doute. Si manger lui offre assez de force et de courage pour affronter une promenade à l’extérieur, ou non. Pour l’instant, il accepte de prendre la direction de la cuisine. Le corps est encore lourd, mais moins vascillant qu’un peu plus tôt. Les iris, en revanche, semblent agressés par la lumière de la pièce quand il se force à presser l’interrupteur pour y voir plus clair. « Des pâtes à quoi ? » Un peu penaud et presque maladroit dans sa propre cuisine, il relâche sa main pour enfoncer les deux siennes, dans les poches de son pantalon de jogging.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 788 POINTS : 880
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
C’est fou, à quel point le naturel peut revenir rapidement, près des bonnes personnes. Près de la bonne personne. Jessie est la seule avec qui tu as dormi dans la dernière décennie, la seule personne de qui tu acceptes moindre marque d’affection normalement et pourtant, dès qu’il est question d’Alistair, tu redeviens cette jeune adulte amoureuse, qui découvre les plaisirs de la proximité pour la toute première fois. Des années ont filé, les choses ont grandement changé, pourtant ça, ça reste facile, simple. Et c’est sûrement ça qui est le plus effrayant, le plus inquiétant. La facilité avec laquelle vos corps semblent s’emboîter à la moindre occasion, à la recherche de tendresse et de réconfort. Peut-être que ce n’est pas plus mal, si c’est tout ce que vous faites. Vous offrir quelque chose que vous n’avez pas, que vous n’avez plus. Tant pis, si ce n’est pas dans les périmètres de vos limites donnés. Tant pis, si ça brouille les cartes. Pour l’instant, le bien que ça cela procure surpasse les problèmes potentiels, et avec ton esprit endormi, le corps rempli d’ocytocine, on ne peut pas te demander de prendre des décisions basées sur une moindre logique. C’est une fois encore l’appel de l’estomac qui force la levée du corps, un grognement qui s’échappe des lèvres d’Alistair lorsque ton corps se sépare à contre-cœur du sien. Tu le regardes s’enfouir la tête dans l’oreiller, et pour être celui qui clame avoir faim, il semble moins pressé que toi de sortir de son lit. Ça t’arrache un autre sourire, parce que chaque petite chose qui rappelle qu’il est plus que sa douleur, que son malheur, c’est une petite chose que tu as envie de chérir. Tu lui demandes s’il veut t’aider à cuisiner le repas, voyant là une bonne excuse pour le sortir de son lit, et s’il ne semble pas particulièrement emballé par l’idée, il finit par marmonner un léger « J’arrive. » avant de se tourner en ta direction et attraper la main que tu lui tends. Les mouvements sont lents, et tu es patiente, faisant bien attention de ne pas le presser malgré l’envie nouvelle de sortir de cette pièce, de le voir reprendre peu à peu des couleurs.
Et ça, ça implique inévitablement de sortir de la maison. Hey semble être l’excuse parfaite pour une courte marche avant la tombée complète de la nuit. D’ici la prochaine heure, le soleil entamera sa descente, laissant sa place pour la lune, celle où les choses semblent plus faciles à dire, à admettre. « J’sais pas. On verra. » Tu hoches la tête, comprenant qu’il n’est pas encore rendu là. Qu’il ne peut sans doute pas voir aussi loin, quand il faut encore passer au travers la tâche de faire et manger un repas complet. Sa main ne lâche pas la tienne alors que vous prenez le chemin de la cuisine, et tu clignes légèrement des yeux quand Alistair ouvre la lumière de la pièce. Tes yeux mettent quelques secondes à s’ajuster à la nouvelle clarté, et tu te surprends à ressentir un vide lorsque les doigts de l’écrivain lâchent soudainement les tiens. Tu te retournes légèrement vers lui, remarques ses mains qui s’enfoncent dans les poches de son jogging, et tu copies sa posture, soudainement incertaine de savoir quoi faire de tes mains, de ton corps. « Des pâtes à quoi? » « À la sauce tomate, quoi d’autre? » que tu lui réponds, avec un air amusé qui égaye tout aussi vite ton visage. Heureuse d’avoir quelque chose à faire de tes mains, tu sors l’essentiel pour ta recette simpliste, avant de partir à la recherche d’un chaudron dans lequel tu fais couler de l’eau. « J’suis désolée de t’apprendre que j’ai toujours pas appris à cuisiner. Ma sœur est déjà meilleure que moi. » que tu lui avoues, cherchant à remplir la cuisine d’une conversation simpliste, douce, qui ne demande pas à ce que l’écrivain se replonge dans ses démons. Tu allumes l’un des ronds du fourneau, sur lequel tu installes l’eau qui mettra encore quelques minutes avant de se mettre à bouillir. « Elle s’est tannée de manger des pâtes plus vite que toi. » que tu rajoutes, toujours sur ce même ton léger. Probablement parce qu’avant d’être coincée avec ta cuisine, elle a trop longtemps vécu sur une diète d’hôpital, ta petite sœur et qu’elle a décidé à pas même dix ans qu’elle saurait faire mieux que ta mère et toi mises ensemble. L’une des centaines de choses qui te rendent si fière d’elle, de la jeune fille qu’elle devient jour après jour. « Tu t’occupes de la sauce? » que tu lui demandes, poussant quelques légumes et quelques cannes de soupe tomate en sa direction. « Ça va être meilleur si c’est toi qui le fais. » que tu l’encourages, lui offrant un léger coup d’épaule à épaule, ton regard jugeant de la moindre de ses réactions, comme si tu craignais de pousser trop fort, tout en étant déterminée à rendre le moment aussi normal que possible. Et peut-être plus tard, quand la nuit sera pleinement tombée, tu oseras lui demander de te parler de ce qui s’est passé, de comment il se sent et s’il y a quoique ce soit que tu peux faire pour lui.
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Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 348 POINTS : 870
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# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
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Il sent que son regard reste posé sur lui quand elle s’éloigne et qu’il répond en enfonçant son visage dans l’oreiller. C’est qu’il est plus ou moins à ronchonner parce qu’il a presque froid maintenant qu’elle s’est éloignée ainsi de lui. À ronchonner parce qu’il n’a pas franchement envie de mettre fin à ce moment de tendresse qu’il ne pensait pas revivre de sitôt. Mais à la fois, s’il a faim, il ne va pas pouvoir faire autrement. À moins d’attendre que l’estomac s’habitue de nouveau au manque de nourriture, comme il le fait depuis des jours. Mais Willow s’est assurée qu’il s’habitue plutôt à être rempli de nouveau. Alors il va essayer de continuer sur sa lancée, Alistair. Sans trop râler, même s’il doit quitter le confort chaud et rassurant du lit qui ne l’a sans doute que trop vu cette semaine. Et rejoindre la cuisine qui va lui paraître beaucoup moins accueillante. C’est un peu plus simple une fois que leurs doigts se sont retrouvés et qu’il n’a plus qu’à la suivre en direction de cette autre pièce. Sa paume contre la sienne apaise à sa façon. Même s’il doit la quitter une fois dans la cuisine. Ils ne vont pas cuisiner main dans la main ... Il s’arrête sur le pas de la porte, le regard glissant un peu de partout. Contrairement à un peu plus tôt, quand il a quitté le bain et est brièvement venu se poser là, il prend davantage la peine d’observer l’endroit. Et de faire le constat qu’elle a fait un peu de rangement. Disparus les sacs de nourriture qui ont été abandonnés le soir de son anniversaire passé ici. Disparus les restes et la vaisselle. Elle a mis un petit coup de propre dans la cuisine et il doit admettre qu’il lui en est infiniment reconnaissant. À vrai dire, il lui est reconnaissant de tout un tas de trucs. Mais il ne sait pas s’il aura le courage de le lui faire savoir et de la remercier pour tout ça. En revanche, il ne sait pas s’il va vraiment avoir envie de rejoindre l’extérieur pour sortir Hey. S’il va avoir le courage de ça ou pas. Ce qui pourrait jouer en la faveur d’une réponse positive, c’est bien le fait que le jour soit en train de disparaître pour laisser la place à la nuit. En tout cas, Willow n’insiste pas et accepte sa réponse. Il ne sait pas. Il verra. Au moment venu, tout simplement. Elle doit être consciente qu’il ne sert à rien de le brusquer et de forcer les choses. Que ce serait tout juste bon à le faire reculer de plusieurs pas et à le pousser à rejoindre sa chambre pour y disparaître de nouveau. Parce que c’est la chose la plus facile à faire pour l’instant, pour lui.
Il ramène les yeux sur la blonde qui a pris la même posture que lui, les mains dans les poches et un air un peu penaud sur le visage. Ils ont l’air de deux idiots maladroits et ça arriverait presque à l’amuser ça ... Ce qui fonctionne quand même le mieux sur lui, c’est le sourire qu’elle affiche quand elle répond à sa question. Avec l’expression de joie pure qui se peint sur les traits délicats de son visage. Elle transpire la douceur et il ne peut s’empêcher de s’en faire la réflexion. Alors qu’elle s’éloigne pour mettre de l’eau à bouillir. « Je suis obligé d’admettre que je ne suis pas vraiment étonné. » Qu’il se contente de confesser. Si la cuisine n’est pas quelque chose qui l’intéresse, elle ne trouvera jamais l’envie et la motivation d’apprendre. Alors elle ne pourra pas progresser. Mais c’est son choix et personne ne peut juger de cela. Il n’est pas non plus étonné d’apprendre que, contrairement à elle, sa sœur semble désireuse d’apprendre. Sans doute parce qu’elle n’a que trop subi la nourriture d’hôpital et celle de sa mère et de sa sœur. Que c’est une excellente motivation pour ne plus avoir à encaisser tout ça. Sans réelle surprise, Willow veut mettre l’écrivain à contribution pour la préparation de leur dîner en commun. Qu’il s’occupe de la sauce pour que ce soit meilleur. Il affiche une ébauche de sourire quand elle vient heurter son épaule de la sienne. Pas de quoi le faire tout à fait vaciller, pas de quoi le tendre non plus. Il hoche plutôt la tête de haut en bas et s’approche du plan de travail. Il récupère les quelques légumes pour les passer sous l’eau. Après quoi, il en épluche quelques uns, attrape la planche à découper et les coupe en morceaux relativement petits, pour qu’ils puissent cuire plus vite. Ses gestes sont lents et appliqués. Ce serait quand même dommage de se blesser maintenant. Pas vrai ? Une fois les légumes coupés en petits morceaux, il les flanque dans une poêle profonde pour les faire revenir dans un peu d’huile durant quelques minutes, avant d’y ajouter la sauce tomate, quelques herbes et assaisonnement. L’odeur alléchante fait gronder son estomac. Juste histoire qu’il se rappelle bien qu’il commence sérieusement à avoir faim et que se nourrir n’est pas une mauvaise idée. « Willow ? Tu ne remues pas assez les pâtes. » Est-ce une pointe d’amusement qui perce dans sa voix quand il lui fait cette remarque ? Il semblerait que oui. Parce que c’est quand même fou qu’à trente ans et probablement quelques années de célibat, elle ne sache toujours pas qu’il faut s’occuper un minimum des pâtes en train de cuire. Que ce n’est quand même pas aussi "simple" que de juste les laisser dans l’eau bouillante.
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Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 788 POINTS : 880
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
C’est facile, de te moquer de toi-même et de ton absence de talents culinaires. C’est simple, de lui présenter le repas du soir comme étant la seule chose que tu sais faire, une spécialité à laquelle il a eu droit plus souvent qu’à son tour, lorsque vous étiez toujours un couple. Et dans le retour de vos souvenirs d’antan, tu ne peux t’empêcher de te poser des questions sur elle. Elle est qui est venue après toi, elle qui n’est plus. Est-ce qu’elle savait cuisiner ou si comme toi, elle préférait se délecter des quelques repas préparés par l’écrivain, quand ce dernier n’était pas trop perdu dans son écriture au point d’en oublier de se nourrir. Est-ce que c’est elle qui a choisit la couleur sur les murs, les appareils dans la cuisine, les meubles dans le salon, dans le jardin? Ce serait bien trop simple de te perdre dans des questions auxquelles tu n’es pas certaine de vouloir connaître les réponses, mais tu t’en empêches, refusant de laisser un malaise s’installer parce que tu es incapable de cacher la moindre des émotions qui t’habitent lorsque tu es en compagnie d’Alistair. Alors tu concentres tes pensées sur ta petite sœur, sur ses talents à elle et puis sur le fait que tu devrais sûrement lui envoyer un message, pour lui dire que tu n’auras pas le temps de passer chez votre mère ce soir finalement. Tu espères que tout va bien, que ta mère ne fait pas des siennes, mais tu décides que tu peux bien manquer un dimanche soir, que ta sœur est capable de gérer, autant tu préférerais qu’elle n’ait pas à le faire. « Je suis obligé d’admettre que je ne suis pas vraiment étonné. » Tu lui fais des gros yeux, prétendant d’être outrée par ce jugement qu’il fait sur toi alors qu’en vrai, il n’y a pas grand chose de surprenant là-dedans. À force de devoir te nourrir de pas grand chose, tu as appris à te satisfaire de peu et tu n’as jamais cherché à apprendre à faire de grandes recettes, surtout quand les aliments frais ont toujours été une denrée rare chez toi. « J’ai pleins d’autres belles qualités, ok? » que tu ironises dans un rire, pas certaine de réellement en penser autant, mais n’ayant aucun mal à te cacher derrière un tel commentaire si ça peut permettre d’arracher ne serait-ce qu’un brin de sourire sur les lèvres de l’écrivain.
Tu l’observes faire avec les légumes, avec une aise qui tu ne possèdes clairement pas et pendant quelques minutes, tu le regardes simplement faire, cette tâche toute simple mais enivrante à la fois, pour une raison que tu ne saurais pleinement t’expliquer. Peut-être que c’est toute la domesticité de la scène qui ne te laisse pas indifférente, qui te rappelle des moments similaires dans son studio il y a dix ans de ça, avec une Jessie d’un an à peine qui babillait et demandait votre attention entre deux tests de la sauce tomate. Tu es perdue dans les souvenirs lorsque la voix d’Alistair te ramène à l’ordre. « Willow? Tu ne remues pas assez les pâtes. » Tu secoues la tête légèrement, ton regard qui trouve le sien, un rire s’échappant d’entre tes lèvres devant le reproche doucement prononcé du Rivers. « J’aime mes pâtes extra collantes. » que tu justifies pauvrement avant d’attraper une cuillère en bois pour remuer les pâtes qui cuisent depuis quelques minutes déjà. C’est en tandem que vous terminez de préparer le repas, et tu ne ressens aucune gêne à servir un mix de salade pré-préparé dans lequel tu ajoutes une fine couche de vinaigrette, ainsi qu’une baguette de pain frais. Tu demandes à Alistair de te guider pour mettre la table, sortant tout ce dont vous avez besoin de besoin avant de venir prendre place un en face de lui autour de la petite table ronde, morceau central de la salle à manger. La seule chose qui vient troubler le moment de quiétude, c’est ton téléphone qui rappelle une fois encore que le monde continue de tourner en dehors de la demeure. Tu coupes aussitôt la sonnerie lorsque tu aperçois le nom de ta sœur sur ton écran. « Désolée. Je passe normalement mes dimanches soirs avec Jessie. » que tu lui avoues avant d’envoyer un message texte à ta sœur l’avisant que tu ne serais pas là ce soir et que tu la verrais plus tard dans la semaine. Tu prends quelques bouchées de ton repas, et si tu hésites encore quelques secondes avant de poser la fatidique question, tu sais que tu ne seras pas confortable avec tout ça tant que tu n’auras pas essayer au moins une fois de le faire parler un petit peu. « Comment tu te sens? » Tu ne t’attends pas à quelque chose d’extraordinaire. Tout comme tu ne t’imagines pas qu’il se sentira prêt à parler de ce qui a pu le pousser si loin dans son tourment, mais tu ne peux t’empêcher un petit quelque chose. Un morceau sur lequel t’accrocher, une porte d’entrée dans son esprit, à l’image de ce carnet qu’il t’a offert il y a moins d’une semaine, celui que tu n’as cesse de lire et relire, chaque passage à ton sujet te rappelant un peu plus à quel point cette période de ta vie a été la plus douce que tu aies connu jusqu’à ce jour.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 348 POINTS : 870
TW IN RP : Deuil, accident de voiture mortel, perte d'épouse (enceinte) mélancolie, dépression, alcool ... TW IRL : Aucun si prévenue au préalable.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : BurlyWood. RPs EN COURS : # Elisa # Willow (fb1) # Greta # Min
# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
TW : dépression ++ avec deuil mentionné et répété.
Drowning in the silence. crédit gif - forest enchantress & dameronscopilot @willow storm & alistair riverschez alistair, bayside. 1ier décembre.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Il ne va pas faire semblant de prendre des pincettes, Alistair, quand la blonde reconnaît ne pas avoir vraiment progressé au niveau de la cuisine. Il n'est pas particulièrement surpris et il n'hésite pas à le lui faire savoir. En guise de réaction, elle fait les gros yeux et il sait très bien qu'elle n'est pas vraiment vexée. Elle est très consciente de son manque flagrant de talent en la matière. Si lui-même n'est pas non plus un cuisinier quatre étoiles, il sait quand même se débrouiller. Parce qu'il n'a pas eu le choix quand il a décidé de quitter sa famille pour s'installer seul en ville, dans un petit studio et avec très peu d'argent en poche. Il ne pouvait se permettre de s'offrir des sorties régulières au restaurant ni même de s'habituer à s'acheter des plats tout prêts qui ne sont pas forcément bons pour la santé, en plus de ne pas être bons pour le porte-monnaie. Il s'est donc débrouillé très tôt et il pense pouvoir dire aujourd'hui qu'il ne s'en sort pas trop mal. Contrairement à Willow qui, comme elle le dit si bien, a d'autres qualités. Il affiche un sourire pincé et hoche la tête de haut en bas. « Comme de sentir bon, par exemple. » Est-ce qu'il est vraiment en train de plaisanter ? Il semblerait que oui, et il est le premier étonné. Il n'est pas tout à fait d'humeur à rire de tout, de rien et pas vraiment d'humeur non plus à discuter. Mais c'est une réponse facile qu'il lui offre. Le repas qu'ils sont en train de préparer est facile également. Il n'est pas question de laisser mijoter quelque chose durant des heures, de changer et couper les cuissons ou quoi que ce soit de ce genre. Pour l'instant, Alistair n'a qu'à éplucher et découper en petits morceaux quelques légumes qui seront ajoutés au jus de tomates pour en faire une sauce aussi bonne que possible, à répandre sur les pâtes que Willow est en train de faire cuire. Enfin ... Si elle ne les oublie pas. Parce que ça semble bien parti pour être le cas, comme il ne manque pas de lui faire remarquer. Au lieu de regarder chacun de ses gestes, elle ferait mieux de remuer ce qui cuit dans sa casserole. Réaliser qu'elle a oublié cet essentiel lui arrache un rire qui fait tout de suite tourner la tête de l'écrivain dans sa direction. Ce son est mélodieux, comme toujours. Et le captive, ça aussi, comme toujours. C’est un peu embêtant ... Mais il n’a pas particulièrement envie de lutter contre ça. À quoi bon, franchement ? Sa réponse lui fait lever les yeux au ciel. « C’est la justification la plus bizarre que tu pouvais donner ... » Qu’il ne manque pas de lui faire remarquer.
Bientôt, la sauce et les pâtes se retrouvent pour leur cuisson générale et ne faire plus qu'un. Avant d'être ramenés sur la table pendant que Willow termine de la dresser. Ils prennent place l'un en face de l'autre et la douce quiétude continue de s'installer. Alistair devrait s'inquiéter du fait que tout paraisse si simple et si naturel entre eux, alors qu'ils devraient plutôt être maladroits et potentiellement gênés d'être ainsi en compagnie l'un de l'autre, chez lui. Mais c'est loin d'être le cas et il n'a pas envie de se forcer à ressentir les choses d'une façon plutôt que d'une autre. C'est donc dans un silence qui n'est pas particulièrement gênant ni vraiment tendu, qu'ils commencent leur repas. Dans un premier temps, il ne fait que grignoter le mélange de salades et de pain. Il préfère laisser de la place dans son estomac pour le plat qui sera bien plus consistant et qui lui tiendra vraiment au ventre. Même si la salade est facile à manger par sa légèreté, justement. Il ne prend qu'une louche de pâtes ensuite, par crainte de trop en prendre, de se mettre la pression et de ne pas être capable de tout manger. Il reprendra la même dose s'il parvient à aller au bout de cette première portion. Ce qui n'est pas gagné, compte tenu du nœud qui se forme tout de suite dans son estomac quand Willow prend la parole. Elle est en train de gâcher sa soirée qu'elle devrait être en train de passer avec sa sœur. Ça le fait perdre un peu de ses couleurs, crisper les doigts sur sa fourchette et cesser de bouger durant quelques longues secondes. Le regard se perd sur sa propre assiette et il lui faut quelques secondes pour se remettre en mouvement. Gestes mécaniques qui lui permettent de finir son assiette. Pour finalement abandonner la fourchette dans celle-ci. La boule au creux du ventre l'empêchera sans doute de manger davantage. Il s’en veut de ravir Willow à sa petite sœur qui a sans doute bien plus besoin d’elle encore que lui, qui est un adulte. « Ça va très bien. » Il ment, la voix à peine audible, mais suffisamment dans la pièce silencieuse. « Tu devrais rejoindre ta sœur. » Ce n'est pourtant pas ce que la posture qu'il prend, bras croisés sur le torse et regard qui l'évite, veut lui faire passer comme message. Il a plutôt envie de la supplier de rester à tout prix parce qu'elle lui a fait beaucoup plus de bien par sa seule présence que n'importe qui ou n'importe quoi aurait pu lui en offrir / faire. Parce qu’il est terrifié de retrouver ce moment où la solitude sera à nouveau de la partie. Il n’est pas sûr de savoir comment il va l’encaisser celle-ci, si tôt après avoir daigné sortir de son lit.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 788 POINTS : 880
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
La cuisine n’est pas un de tes talents, ne le sera probablement jamais et ce n’est pas quelque chose qui manque particulièrement à ta vie. Tu sais que ce n’est pas l’idéal, quand tu te retrouves à te nourrir des trois mêmes repas en boucle, mais te nourrir à toujours été un besoin à remplir plus qu’un plaisir quelconque. Tu as d’autres talents, ou du moins, c’est ce à quoi tu prétends dans l’espoir de faire rire l’écrivain, qui ne manque pas de te répondre par un sourire pincé, mais un sourire quand même. « Comme de sentir bon, par exemple. » Tu fronces les sourcils légèrement, et tu fais de ton mieux pour que ton visage ne réagisse pas au compliment fait une fois encore par l’écrivain. Ce n’est pas le temps que tu te mettes à rougir une énième fois, surtout pas pour un commentaire qu’il trouve le temps de te faire chaque fois que tu es avec lui dernièrement. « De toutes mes qualités, fallait que tu choisisses celle qui me demande le moins d’effort. » que tu annonces toujours sur ce ton léger de plaisanterie, secouant doucement la tête, comme si tu étais déçue du compliment alors que tu es pourtant persuadée que tes joues se sont teintées de roses, malgré ta volonté de paraître non-affectée. Mais tous les speech mentaux du monde n’aident en rien quand tu te retrouves absorbée par les mouvements de l’écrivain, oubliant de faire la base en ce qui concerne la cuisson des pâtes, chose qu’Alistair ne manque pas de te faire remarquer. Tu sors la première excuse – idiote, rien de moins – qui te passe par la tête, comme s’il ne t’avait pas déjà prise en flagrant délit à l’observer comme une adolescente qui zieute incessamment son crush. « C’est la justification la plus bizarre que tu pouvais donner… » Tu hausses les épaules, secoues les pâtes légèrement sans rien dire, parce que franchement, il a raison. Tu dis des trucs étranges, tu remplis le silence des premières choses qui te passent par la tête, mais tu te dis que ça a au moins le tour d’être divertissant, ou du moins, tu l’espères.
L’odeur alléchante du repas te rappelle que toi non plus, tu n’as pas mangé grand-chose pendant cette journée aux émotions multiples. Tu continues d’observer Ali qui mange doucement, alors que tu n’hésites pas à te servir une bonne portion de pâtes, accompagnée de salade et de pain dans lequel tu mords à pleine dent, ton estomac reconnaissant pour ce repas. Dérangée momentanément par l’appel de ta sœur, tu t’excuses avant de lui envoyer un message texte rapide, auquel elle ne te tarde pas à répondre à son tour, faisant naître un sourire sur tes lèvres. Mais ce dernier s’évapore rapidement, quand tu remarques qu’Ali semble se refermer peu à peu après la mention de ta sœur. De cette routine qui s’est installée depuis de nombreuses années, qui veut que lorsque tu ne travailles pas le dimanche soir, tu passes la soirée avec elle. Tu aides généralement à préparer ses lunchs pour la semaine, t’assurer que ses uniformes sont propres et repassés et qu’elle a tout ce qu’il lui faut pour les jours à venir, au cas où votre mère oublierait une fois encore qu’elle a toujours une fille qui dépend moindrement d’elle. À force de l’observer avec attention depuis que tu es arrivée, tu remarques tout de suite les changements. La tension qui s’installe, ses doigts qui serrent un peu plus fort sa fourchette, avant que cette dernière ne tombe dans un bruit sourd dans son assiette. Tu ne sais pas si c’est la mention de ta sœur ou la question que tu lui poses qui le dérange le plus, pas certaine de comprendre non plus. Tu déposes ta fourchette à ton tour, prends une longue gorgée de ton verre d’eau alors qu’Alistair prend son temps avant de te répondre, sa voix qu’un murmure sans grande conviction entre vous deux. « Ça va très bien. » « Ali… » Tu sais qu’il ment, tu ne tentes même pas de prétendre que tu le crois ne serait-ce qu’une seule seconde. Pas alors qu’il croise ses bras sur son torse, évite ton regard, agit de plus en plus renfermer, comme s’il s’attendait à te voir disparaître d’une seconde à l’autre. « Tu devrais rejoindre ta sœur. » Et puis tu allumes enfin. Il se prépare. Il pense que tu vas partir, alors que ce n’est pas ton intention, pas le moins du monde. « Oh, elle a pas besoin de moi. » que tu réponds simplement, tentant de camoufler le plaisir que tu ressens à l’idée qu’il te fasse savoir, même involontairement que lui, oui. Sans trop y réfléchir, tu tends ton téléphone dans sa direction, la page toujours ouverte sur ta discussion avec ta petite sœur.
Will J'suis chez Ali, j't'appelle demain matin avant l'école. T'as tout ce dont t'as besoin pour demain?
Jess Oui mum
Jess OH REGARDEZ PAS HAMILTON SANS MOI
Jess
« Elle arrête pas de se plaindre que j’en fais toujours trop pour elle, je pense pas qu’elle va s’ennuyer de moi ce soir. » que tu commentes doucement, avant de te lever pour débarrasser la table. Dans des gestes automatiques, tu vides les assiettes et les rincent avant de les placer dans le lave-vaisselle, puis tu te retournes pour ramasser ce qui reste des pâtes et de la salade, plaçant le tout dans le frigo, te disant qu’au moins avec ça, Ali n’aurait pas à se casser la tête pour son prochain repas. Tu te retournes dans sa direction, t’accotant légèrement contre le comptoir derrière toi, profitant du fait qu’il existe un peu de distance entre vous pour lui offrir une vérité importante. Sans doute la plus importante de toute. « J’ai pas l’intention de partir tant que tu me le demanderas pas, Ali. » Qu’il fasse de ça ce qu’il veut, toi tu ne peux pas être plus claire.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Alistair Rivers
la dérive de l'âme
ÂGE : 34 chapitres dont l’encre s'est mêlée aux larmes et à la poussière des souvenirs. SURNOM : Ali, surnom court, presque un souffle. STATUT : Veuf depuis ce jour où son monde s’est effondré. Il porte en lui les échos d’une famille qui n’a jamais eu la chance de vivre. MÉTIER : Écrivain de renom, il manie les mots comme un peintre les couleurs, mêlant ombre et lumière pour exprimer ce que d'autres taisent. Sa plume, pour seul rempart entre lui et le vide. LOGEMENT : #502 BAYSIDE. Dans une charmante maison à étage. Grandes baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'étendue d'eau à ses pieds. Maison surtout trop grande pour lui tout seul désormais. POSTS : 348 POINTS : 870
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# Willow (5) & SMS And I'd give up forever to touch you 'cause I know that you feel me somehow. You're the closest to heaven that I'll ever be and I don't want to go home right now. And all I can taste is this moment. And all I can breathe is your life 'cause sooner or later it's over. I just don't want to miss you tonight. RPs TERMINÉS : # Willow (4) # Willow (3) # ft Willow (2) # Willow (1)AVATAR : Brandon Sklenar CRÉDITS : starrynightavatars DC : Wesley Bishop, tatoueur d'âmes. PSEUDO : Crépuscule. INSCRIT LE : 09/11/2024
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Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
Cela devrait pouvoir finir par devenir une "private joke" cette histoire de parfum qu'elle dégage et que l'écrivain apprécie tout particulièrement. Il ne peut pas nier cet état de fait et il n'a même pas l'envie de s'en cacher. C'est vrai qu'elle sent vraiment bon et qu'il aime ce parfum qui est le sien. L'alcool l'a rendu très honnête sur ce point et, parce qu'elle n'a pas manqué de le taquiner à ce sujet, il ne sert plus à rien d'essayer de s'en cacher. Et même si elle fait mine d'être vexée, que ce soit la chose qu'il décide de complémenter, il n'a aucun mal à voir les rougeurs légères sur ses joues. « C’est la première chose qui m'est venue. » Qu'il se contente de se défendre, avec un haussement d'épaules à l'appui. Ce qui ne signifie pas du tout, qu'elle n'a que ça pour elle, pour sûr. Quoi qu'il en soit, l'atmosphère est légère et prête bel et bien à un peu de légèreté dans leurs échanges. Même s'il en met un peu moins dans les gestes sur lesquels il s'applique. Ne comprenant pas pour quelle raison, de son côté, elle arrive à oublier de mélanger les pâtes qui sont en train de cuire. Ce n'est quand même pas ce qu'il y a de plus compliqué à faire dans leur repas. Et pourtant, elle manque d'attention et c'est bien pour ça qu'il la rappelle à l'ordre. Sans que ça n'ait l'air d'un reproche pour autant. Juste un constat qu'il fait à voix haute. Et qui la pousse à se concentrer de nouveau sur ce qu'elle est supposée faire. Quand il lui fait remarquer que sa justification est bizarre, elle se contente de hausser les épaules pour lui répondre. Elle se fiche sans doute un peu de ce qu'il a à dire sur ce point et elle a bien raison. En tout cas, il semblerait que rien ne puisse venir gâcher leur moment si simple et si naturel. C'est en tout cas l'impression que l'écrivain a alors qu'ils cuisinent un dîner à quatre mains, avant de s'installer face à face autour de la table ronde. S'il était plutôt détendu jusque-là, ça change quelque peu quand il réalise que Willow devrait actuellement être avec sa sœur.
Il s'en veut de la retenir ici chez lui, alors que Jessie a forcément besoin de son aînée. Lui, c'est un adulte supposément responsable qui devrait être capable de prendre soin de lui-même. Il paraît évident que ce n'est pas le cas, mais ça ne devrait pas du tout devenir la responsabilité de la blonde. Et c'est bien pour ça que son premier réflexe, à Alistair, consiste à mentir quand il répond à sa question. Il ignore si elle a réalisé les différents changements dans sa posture générale et son comportement silencieux. Mais il ne parvient pas à faire mentir son corps. Il comprend qu'elle saisit le mensonge, quand elle souffle son surnom. Pour autant, il évite de relever la tête pour ne pas lui offrir son regard qui parle certainement beaucoup plus encore pour lui que le peu de mots qu'il est capable de souffler pour lui répondre. Maintenant que Jessie s'est insinuée dans l'esprit de l'écrivain, il est persuadé que Willow va bientôt lever le camp pour la rejoindre. Il ne lui en voudrait pas du tout pour ça. Au contraire, ce serait parfaitement normal, mais il préfère donner le change et faire croire que ce n'est pas si grave que ça si elle décide de le laisser seul maintenant. La réalité est toute autre, bien sûr, et son "non-verbal" parle toujours pour lui. À sa réponse, il ose lever un peu la tête dans sa direction. Elle n'a pas besoin d'elle ? Est-ce qu'elle dit ça pour lui faire plaisir et le rassurer ? Ou est-ce qu'elle le pense vraiment ? Si sa petite sœur n'a pas besoin d'elle, est-ce qu'il peut admettre que lui, il en a besoin et qu'il aimerait donc bien pouvoir la garder encore un peu ? Il ne dénoue pas pour autant les bras de son torse, quand elle tend le téléphone dans sa direction. L'écran dévoilant un bref échange entre les deux sœurs. À aucun moment Willow n'a donné l'impression dans son message d'anticiper un potentiel départ de chez lui. Au contraire, elle perd plutôt de l'idée qu'elle va rester la nuit à ses côtés ou qu'elle rentrera trop tard pour passer du temps avec sa sœur ou même pour l'appeler. Elle est prête à se concentrer uniquement sur lui. Et les réponses de Jessie ne donnent effectivement pas l'impression que ce soit un drame pour elle.
Elle reprend la parole pour en dire un peu plus et dévoiler le fait qu'elle en fasse peut-être un peu trop avec sa sœur. Lui, il se sent un peu idiot d'avoir douté de la volonté de Willow de rester à ses côtés. Elle a promis d'être là. Elle est encore là. Il n'a même pas le courage de se lever pour l'aider à débarrasser la table quand elle entreprend de le faire. Quand elle s'arrête de remuer, c'est pour se caler dos contre un buffet, face à lui. À qui elle offre une précision qui a toute son importance. Il n'est vraiment pas certain de savoir quoi faire de cette information, tant il craint d'abuser de sa gentillesse avec lui. Il hésite et finalement, relève la tête pour poser les yeux sur elle. Il n'a même pas envie de faire semblant de vouloir la foutre dehors maintenant. « Tu vas sacrément t'ennuyer ici ... » Qu'il se retrouve à commenter, un peu bêtement. Et parce qu'en l'état, il se révèle incapable de trouver les bons mots pour dévoiler ce qu'il pense et ressent vraiment face à sa présence qui illumine et rassure dans son obscurité, il se lève pour la rejoindre. Pour aller blottir son visage au creux de son cou - ce qui n'est pas une mince affaire avec leur différence de taille - et refermer ses bras autour de sa taille. Tant pis pour ce qui se fait ou non. Tant pis pour les messages qu'il fait peut-être passer de cette façon. Il n'est capable que de prendre ce dont il a besoin et envie. Ce qu'elle semble disposée à lui offrir sans limite et sans sembler dérangée par tout ça. « Tu vas devoir t'improviser un pyjama. » Qu'il souffle, une pointe d'amusement qui parvient à percer dans la voix.
Fade To Black
Life it seems, will fade away, drifting further every day. Getting lost within myself. Nothing matters no one else. I have lost the will to live. Simply nothing more to give. There is nothing more for me. Need the end to set me free.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : trente ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. stormy, pour un fantôme de son passé qui prend de plus en plus de place. STATUT : célibataire, des sentiments du passé refont surface, tout en sachant parfaitement qu'elle ne peut pas se le permettre. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 788 POINTS : 880
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #6 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
Drowning in the silence. crédit gif - gwensgifs & crdgn willow storm & @alistair riverschez alistair, bayside.
Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again because a vision softly creeping, left its seeds while I was sleeping. And the vision that was planted in my brain, still remains within the sound of silence. In restless dreams I walked alone, narrow streets of cobblestone. 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp. When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, that split the night and touched the sound of silence.
« C’est la première chose qui m’est venue. » Ça te fait sourire, de penser que l’odeur de ton parfum puisse lui faire un tel effet qu’il ressent le besoin de le mentionner encore et encore. Tu l’as bien remarqué, la manière qu’il a de glisser son nez dans tes cheveux ou dans ton cou, quand votre proximité le permet, probablement parce que tu n’as pas non plus la moindre gêne à en faire de même. À vouloir imprégner tous tes sens de lui, pendant que tu peux te le permettre. « Je pense que je vais t’offrir une bouteille de mon parfum pour ton anniversaire. » que tu plaisantes, te disant que ce serait bien le juste retour des choses. Son carnet pour ton parfum. Il y a bien quelques mois encore avant sa journée à lui, mais tu n’as pas l’intention de disparaître de sitôt. Pas même s’il a envie de le faire à nouveau, lui. Parce que tu l’as trouvé une fois, tu n’hésiteras pas à le faire une autre fois, une dizaine de fois ou plus encore si c’est nécessaire. Même si ça fait mal. Même si ça fait peur. L’idée de ne pas être là, elle, est bien plus effrayante encore. Qui serait là pour lui offrir les repas les simples au monde et les justifications les plus douteuses, si tu n’étais pas là? Il te semble de plus en plus évident que personne d’autre ne serait là, que ce soit parce qu’il ne laisse personne d’autre le faire ou parce que personne ne s’est offert, ça, tu n’es pas certaine de le savoir mais une chose est certaine: tu n’as certainement pas envie de donner la place à qui que ce soit. Et cette pensée bien particulière, elle devrait t’alarmer de ce qui est en train de se faire, de ce qui est en train de changer, ou plutôt de revenir, entre vous. Elle devrait t’imposer de mettre des limites là où tu voulais tant le faire plus tôt, mais tu n’en as plus la moindre envie, pas la force de t’y attarder non plus. Pas quand avec Ali, tu as l’impression de te retrouver d’une manière que tu ne t’expliques pas complètement.
Ce que tu ne t’expliques pas non plus, du moins au début, c’est le changement de comportement drastique de l’écrivain. Dont le silence doux devient un silence lourd, dont le corps plus léger que tu ne l’as vu de toute la journée redevient lourd et renfrogné. Tu tentes de comprendre ce que tu as fait, ce que tu as dit qui a pu changer les choses du tout au tout, et puis tu comprends finalement quand il mentionne que tu devrais aller voir ta sœur. Il pense que tu vas partir, peut-être qu’il pense que tu devrais partir, que Jessie a besoin de toi plus que lui, chose que tu t’empresses de nier. Parce que ta sœur, aussi jeune soit-elle, elle sait se débrouiller même si tu n’es pas là. Oui, tu as pris l’habitude de passer derrière elle, de la materner parce que tu crains que votre mère ne le fasse passer assez, mais elle n’en a pas besoin, Jessie. Elle sait ce qu’elle a à faire, elle sait aussi te le dire quand il lui manque quelque chose et s’il y avait une urgence quelconque, elle n’aurait pas hésité à te le faire savoir. Montrer à Ali les échanges avec ta sœur n’est pas quelque chose qui te gêne. Jessie est parfaitement Jessie dans sa réponse, à déjà penser à une prochaine rencontre avec l’écrivain plutôt que de se plaindre de ton absence ce soir. Si ça se trouve, votre mère est là et elles passent un bon moment, toutes les deux. Parce qu’elle t’assure que ça lui arrive, à votre mère, d’être douce et gentille avec ta sœur. Alors tu reportes toute ton attention sur Alistair, qui semble toujours un peu perplexe quant à tes intentions, alors que tu pensais pourtant être parfaitement claire. La seule raison pour laquelle tu te décides à vider la table, c’est parce que tu te retrouves avec un trop plein d’énergie nerveuse à dépenser, alors que tes pensées tournent à toute vitesse et que tu nécessites une minute ou deux pour bien formuler ce qui est pourtant l’évidence même: tu ne veux pas être ailleurs qu’ici.
Tu pensais vraiment qu’être loin d’Alistair pour lui dire ça était la meilleure des idées, mais chaque seconde qui file avant d’obtenir une quelconque réaction de sa part te semble être une éternité pendant laquelle tu aurais aimé pouvoir t’accrocher à lui pour moindrement de réassurance. Au lieu de ça, tes mains s’enfoncent machinalement dans les poches de ton jeans, le regard rivé sur Ali qui fini par lever doucement la tête à son tour. « Tu vas sacrément t’ennuyer ici… » Tu roules légèrement des yeux, un sourire un coin s’immisçant sur tes lèvres. « Dans ta belle et grande maison? En ta compagnie? Laisse-moi en douter. » que tu raisonnes avec lui. La dernière chose que tu pourrais faire ici, c’est t’ennuyer. Il devrait le savoir pourtant, que tu n’as jamais eu besoin de beaucoup pour te divertir, et que tu ne cherches certainement pas à enchaîner les activités les unes après les autres. Tu veux simplement être avec lui. Là pour lui. Présente dans le même espace que lui, parce que tu n’as pas besoin de plus. Tu as à peine le temps de réaliser qu’il s’est levé que déjà, son corps a enveloppé le tien. Ses bras autour de taille, son visage dans ton cou, tu te laisses posséder entièrement par cette étreinte, tes bras passant autour de son cou, tes doigts terminant naturellement leurs courses dans ses cheveux. S’il est obsédé par ton parfum, toi tu es obsédée par ses cheveux, par les soupirs qui s’échappent de ses lèvres chaque jour que tes doigts dansent sur son cuir chevelu. « Tu vas devoir t’improviser un pyjama. » « Tu t’es jamais plaint quand j’utilisais tes chandails comme pyjama. » que tu réponds naturellement, perdue quelque part entre avant et aujourd’hui, ce que vous étiez autrefois et ce que vous devez rester maintenant. C’est qu’il est facile de s’y perdre, quand il te serre contre lui de cette façon, comme s’il te possédait, qu’il voulait tu sois à lui, encore et que tu n’as pas la force de t’y opposer le moindrement. « Eh, j’veux dire… ce sera pas nécessaire. » que tu te reprends, posant tes mains contre ses épaules sans toutefois briser votre étreinte. « J’peux dormir comme ça. » que tu le rassures, parce que tu l’as fait cet après-midi et que pour une nuit, c’est loin d’être ce qu’il y a de pire. Surtout que si tu dors une fois encore dans ses bras, le reste n’aura pas la moindre importance à tes yeux. Vos regards finissent par se trouver une fois encore, et c’est terrible, cette manie que vos visages ont de se trouver à si courte distance l’un de l’autre sans que personne n’ose agir. « Qu’est-ce qu’on fait? » que tu murmures, la question autant dans le moment qu’en général. Toi et moi, Ali, qu’est-ce qu’on fait?
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.