ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3433 POINTS : 130
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Cela avait du bon de faire les yeux doux lors de soirée mondaine. Gayle n'avait de cesse de se le répéter alors qu'elle était confortablement assise dans un coin d'une salle de réunion sa tablette sur les genoux. Elle se faisait aussi discrète que possible mais ne loupait rien de ce qui se jouait sous ses yeux. Le projet qui était en train de prendre vie sous ses yeux était des plus intéressants : Un documentaire sur les LGBT+. Si Gayle aimait autant les hommes que les femmes, ou plutôt si elle aimait autant s'envoyer avec l'un comme l'autre, elle n'était pas engagée politiquement et socialement au point de se battre pour une égalité des droits. La cause lui tenait à cœur certes, et elle estimait que chacun pouvait aimer et baiser qui il souhaitait, que chacun pouvait se sentir homme, femme, les deux, ou elle ne savait quoi encore, mais elle n'était pas assez généreuse pour donner de son temps et lutter avec les autres. Ce projet, plus que louable, tombait à point nommé pour plusieurs raisons. Premièrement, elle aurait enfin l'impression de faire quelque chose de bien. Deuxièmement, elle savait que cela allait lui rapporter de l'argent. Evidemment, personne ne comptait sur elle, et personne n'avait véritablement besoin d'un agent dans l'équipe de création, personne sauf une : Mabel Griffiths. La mannequin, chanteuse, actrice qu'elle était avait désespérément besoin d'un agent, ou plutôt d'un bon agent. Avant de s'envoler pour le Botwana – quelle idée elle avait eu – Marley avait glissé quelques noms à l'oreille de Gayle. Elle lui avait trouvé une maquilleuse pour la remplacer – pour le moment Sara Gutiérrez faisait l'affaire – et lui avait parlé de certains artistes à surveiller de près. Mabel en faisait partie. Alors, lorsqu'à cette soirée mondaine elle avait entendu parler de ce projet de documentaire et qu'elle avait entendu que Mabel serait l'une des voix qui porterait le projet, Gayle n'avait pas hésité à sauter sur l'occasion. Il fallait qu'elle la rencontre, il fallait qu'elle la signe chez elle.
La réunion dura quelques heures – durant lesquelles Gayle traita d'autres contrats sur sa tablette - puis enfin tout le monde se leva. Mabel avait quelques jours pour réfléchir au projet. Gayle sortit du bureau et attendit que l'actrice fasse de même. Lorsqu'elle aperçut la jeune femme se diriger vers les toilettes, elle s'approcha et lui dit : « Vous pourriez demander plus. Vous devriez demander plus. » Le cachet qu'on lui proposait était intéressant, mais tout bon agent savait que la star pouvait exiger plus. Devant l'air surpris et interrogateur de Mabel, Gayle lui tendit une main et se présenta : « Gayle Danbury. » Le nom de Gayle était connu dans la ville et elle espérait que la jeune femme qui lui faisait face l'ait déjà entendu, sauf si c'était pour entendre du mal sur elle. Ne souhaitant pas lâcher sa proie, la blonde poursuivit : « Marley m'a beaucoup parlé de vous. Je vous offre un café ? » Elle espérait que l'argument « Marley » était le bon et que les deux femmes étaient encore amies sinon il était clair qu'elle pouvait tirer un trait sur un éventuel contrat avec là Griffiths.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13763 POINTS : 260
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Another shot of whiskey, can't stop lookin' at the door ; wishing you'd come sweepin' in the way you did before ∆ Lady A, Need you now
Si Mabel avait longtemps refusé de commenter sa sexualité, l'homophobie manifeste de ses parents profondément ancrée dans son être, elle avait appris ces dernières années à assumer cette partie d'elle. Elle devait faire ça à des commentaires dénués de tact et des questions bien trop intimes, comme si sa bisexualité était quelque chose qui pouvait être décortiqué en public, comme si elle était une espèce de bimbo obsédée par le sexe, ou bien quelqu'un qui ne savait juste pas encore se positionner sur sa propre sexualité.
Elle n'avait pas envie d'éduquer les gens, elle avait généralement plus envie de tout brûler quand les questions irrespectueuses commençaient. Mais ce documentaire, dont elle ne faisait que la voix off, était une façon de reprendre l'évolution du mouvement queer en Australie et quelques explications sur les différentes lettres du sigle. Et Mabel prêtait juste sa voix, rien n'était misé sur sa plastique, on ne lui demandait pas d'utiliser son physique pour attirer les spectateurs. Elle pouvait juste venir en pyjama confortable pour sa partie, et ça lui allait parfaitement - elle ne le ferait pas, parce qu'elle était peut-être tombée bien bas avec son alcoolisme, mais pas encore au point de se promener en pyjama en public.
Elle prenait elle-même ses notes sur le projet, un peu abandonnée par sa manager. Visiblement, le contrat d'égérie pour MHI lui semblait plus rémunérateur et intéressant que ce petit documentaire qui parlait d'un sujet encore compliqué à aborder en Australie. Pour autant, Mabel avait beau être tombée amoureuse des bijoux intemporels créés par la joaillerie, elle était tout aussi intéressée par ce projet qui lui permettrait de parler d'elle et d'une partie de qui elle était.
A la fin de la réunion, elle se dirigea vers les toilettes, ayant besoin d'une petite pause avant de rentrer chez elle passer quelques heures avec sa fille avant de rejoindre le lieu de tournage sur lequel elle était attendue. Elle ne s'attendait pas à la jolie blonde qui l'y rejoignit - froide et décidée, avec un caractère qu'elle devinait affirmé. Le genre de personne qui préparait ses arguments et qui ne laissait que peu de place à la discussion.
« Mabel Griffiths, mais visiblement, vous savez qui je suis » se présenta-t-elle, attrapant la main de la jeune femme.
Elle sourit en entendant le prénom de Marley. Leurs débuts avaient été compliqués - des années de malentendus et de forts caractères ayant du mal à s'entendre. Mais elles avaient fini par trouver un terrain d'entente, et si la maquilleuse semblait vivre sa meilleure vie au Botswana, sa présence manquait quand même à Brisbane. Elle n'avait qu'une petite idée de qui était Gayle - un requin dans le monde du management - même si elle ne savait pas comment elle et Marley se connaissaient, n'ayant jamais entendu ce prénom de la bouche de son amie.
« J'accepte le café par curiosité » reprit-elle tout en se dirigeant vers la cafétéria du bâtiment.
Gayle avait sans doute raison, Mabel aurait pu demander plus - elle n'avait jamais été une grande négociatrice. Mais les sommes en jeu étaient déjà énormes, et quelqu'un extérieur au milieu aurait sans doute estimé que le prix était déjà suffisant pour le travail qu'on lui demandait.
« Je ne crois pas qu'un de vos clients ait été présent aujourd'hui. Seriez-vous venue spécialement pour moi ? » demanda-t-elle après avoir passé commande et s'être installée à une table vide.
Si elle connaissait Gayle de nom, elle était en revanche incapable de se souvenir du cabinet dans lequel elle travaillait. Mabel était pourtant sensée avoir commencer des recherches dans le but de changer de manager mais avait repoussé l'affaire. On disait qu'on savait ce qu'on perdait, pas ce qu'on allait trouver, et les derniers mois avaient été assez riches en changement et en émotions pour qu'elle ne tente pas le diable en changeant aussi ce pan de sa vie. Peut-être à tort, même si finalement, c'était semblait-il, la nouvelle manager qui venait directement à elle. A voir selon son argumentaire...
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3433 POINTS : 130
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Lorsque Gayle aborda Mabel aux toilettes, elle remarqua bien que l'actrice avait été prise au dépourvu. La surprise se lisait sur ses traits. Elle aurait très bien pu l'envoyer balader et lui dire que ce n'était ni le lieu ni le moment pour avoir une conversation mais au lieu de cela elle se présenta : « Mabel Griffiths, mais visiblement, vous savez qui je suis. » Un sourire glissa sur le visage de la Danbury. Marley n'avait pas menti. La jeune femme avait du caractère, ne se laissait pas facilement déstabilisée et semblait sûre d'elle. Des qualités que la quadragénaire appréciait tout particulièrement. Elle ne semblait pas avoir un ego surdimensionné non plus : pas de scandale parce qu'elle avait été abordée aux toilettes, pas d'exigence exorbitante de salaire pour pouvoir poser sa voix sur le documentaire. Peut-être que les deux femmes pourraient s'entendre. Sans perdre davantage de temps, Gayle joua sa carte secrète : Marley. Si la métisse avait été la nemesis de Sergio, elle était sa carte Joker à elle. Le sourire qui glissa sur le visage de la comédienne rassura l'agent. Les contacts entre la maquilleuse et elle semblaient encore bons. « J'accepte le café par curiosité. » Parfait, Gayle ne souhaitait rien de plus pour le moment, juste une discussion qui lui permettrait d'établir un premier contact, une manière de lui montrer qu'elle était là et qu'elle existait. Les deux femmes se dirigèrent alors vers la cafétéria, commandèrent leur café lorsque Mabel reprit : « Je ne crois pas qu'un de vos clients ait été présent aujourd'hui. Seriez-vous venue spécialement pour moi ? » Belle, talentueuse et intelligente. Que pouvait demander de plus Gayle ? Un sourire amusé glissa sur son visage alors qu'elle lui répondait : « J'allais vous dire qu'il y avait bien une cliente à moi dans la pièce mais qu'elle n'était pas encore au courant que je les représentais, elle et ses intérêts mais vous m'avez coupé l'herbe sous le pied. » Elle prit une moue faussement boudeuse avant de sourire plus largement. Elle profita de cette pause pour boire une longue gorgée de café et lorsqu'elle posa sa tasse sur la table elle planta son regard dans celui de la jeune femme. « Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je veux vous représenter. » Faire semblant, tourner autour du pot, user de stratagèmes pour obtenir ce qu'elle désirait ne l'aiderait pas. Gayle l'avait rapidement compris. Mabel était trop maligne pour se laisser avoir de la sorte et la Danbury restait persuadée qu'avec elle, il valait mieux jouer franc jeu. Quelque chose au fond de l'agent résonnait. Elle avait l'intime conviction que la jeune femme lui ressemblait sur de nombreux points. Perdre son temps avec quelqu'un qui tournait autour du pot ou qui essayait de vous manipuler faisait partie des pires choses qui soient. Elle se redressa quelque peu, croisa les mains sous son menton et poursuivit : « Je sais que vous avez déjà quelqu'un mais soyons honnête : c'est une catastrophe ambulante. » Gayle avait fait son job. Elle savait de quoi elle parlait, elle avait fait ses recherches. Mabel avait eu des soucis d'ordre privé, soucis qui avaient fait la une de la presse alors qu'un bon agent aurait réussi à cacher tout ça sur le tapis. Elle en tout cas, l'aurait fait.
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Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13763 POINTS : 260
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Another shot of whiskey, can't stop lookin' at the door ; wishing you'd come sweepin' in the way you did before ∆ Lady A, Need you now
Gayle aurait pu être présente par curiosité, ou pour essayer de trouver une place à un de ses clients dans le documentaire - à la place de Mabel elle-même par exemple. L'actrice savait qu'elle avait longtemps garder le silence sur sa sexualité, laissant ses relations s'étaler dans les magazines people mais sans jamais les commenter. Elle n'avait commencé à prendre la parole que depuis quelques années, et elle savait donc qu'elle n'était pas forcément considérée comme la mieux placée pour représenter la communauté queer, même si elle avait été flattée de l'offre faite par les producteurs du documentaire.
En revanche, dans sa réponse, Gayle semblait indiquer être en prospection pour un nouveau client. Mabel, donc, puisque c'était elle qu'elle était venue aborder, la suivant même jusqu'aux toilettes, et lui parlant de Marley pour l'amadouer. Elle se dit intérieurement qu'elle avait bien fait d'attendre avant de chercher à changer de manager puisque finalement, le Destin, ou qui que ce soit régentant sa vie, lui avait mis quelqu'un sur son chemin sans qu'elle ne demande rien. Maintenant, restait à voir si Gayle était la mieux placée.
Il ne suffisait pas d'être une manager connue pour sa réputation en affaires, et il ne suffisait pas non plus d'avoir un beau visage. Mabel avait besoin d'avoir une certaine confiance dans les personnes qui la représentaient - confiance qui se fissurait peu à peu avec son équipe actuelle. Elle aimait être présente lors des négociations et défendre ses propres intérêts, mais dans les cas où elle ne pouvait pas être présente, il fallait quelqu'un qui connaisse parfaitement ses valeurs et ses limites, et qui sache les préserver à sa place. C'était une relation importante, intime puisque ses managers étaient supposés connaître toute sa vie ou presque - et notamment, protéger Rosalie de toute incursion dans la vie privée de sa mère.
« En quoi pensez-vous que vous et moi ferions un meilleur duo ? » demanda-t-elle.
Elle prit quelques gorgées de café en attendant la réponse de Gayle et pour se préparer à la suite. Cette conversation impromptue débutée par le fait qu'elles avaient une amie commune était devenue un entretien d'embauche. Sauf que Mabel accordait une grande importance à la personne occupant le poste visée par Gayle, et encore plus à cause des soucis qu'elle avait actuellement avec son manager. Changer d'agent n'était pas une décision qu'elle pouvait prendre sur un coup de tête.
« Je fais partie des gens qui veulent avoir leur mot à dire pour toutes les négociations et qui veulent être au courant de tout » reprit-elle.
Elle savait d'expérience que tous les agents n'appréciaient pas. Beaucoup voulaient être seuls maîtres à bord, quitte à froisser certains producteurs ou certaines marques - elle l'avait vu au début de sa carrière ou encore chez certains de ses collègues. Ils préféraient un nombre important sur le chèque, là où Mabel était de plus en plus attirée par les histoires racontées par les scripts qu'elle recevait. Elle ne crachait pas sur les cachets, mais parfois, comme pour ce documentaire, elle préférait demander moins que ce qu'elle valait pour être sûre de pouvoir le faire.