(hikwells #3) ♢ we are on the edge of the precipice
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : écrire un nouveau chapitre de sa vie aux côtés d'helen n'était pas au programme, mais elle ne pourrait pas être plus heureuse de tomber un peu plus amoureuse d’elle chaque jour MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 166 POINTS : 800
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité, harcèlement et intimidation, misogynie au travail. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière, adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café (ne supporte même pas l’odeur) ¤ marraine d’emy, la fille d’andrea ¤ accroc à l’adrénaline, casse-cou qui n’a pas peur de foncer dans le tas et ce, en dépit du danger ¤ a caché la paternité de leur fille, avec samuel, pendant deux ansDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS :
YASMEN #5 & sms ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
MANDO#1 ¤ 'cause i've seen the dark side too when the night falls on you, you don't know what to do nothing you confess could make me love you less, i'll stand by you, won't let nobody hurt you, i'll stand by you
HIKWELLS#2 (fb) & #3 ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMET#2 ¤ for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
we are on the edge of the precipice crédits/ watchmasnatch @Samuel Wellington12/2024 - st vincent's hospital
tw :brûlures, incendie, angoisse
‘’Restez tranquille !’’ Les médecins s’activent autour d’elle, sortent le matériel et le préparent avec l’urgence des gestes maîtrisés, l’oeil attentif à celle qui se tord malgré les nombreuses demandes — irréalisables — d’immobilité. Elle ne hurle pas de douleur, Yasmin, mais elle serre les dents pour contenir les lamentations qui voudraient découler de sa gorge pour partager la souffrance qu’elle éprouve, pour qu’on l’aide à l’en soulager, pour qu’ils la fasse disparaître, là, tout de suite, sans délai. Mâchoires crispées, dents serrées, poings refermés, elle est allongée dans ce lit des urgences, encadrée par une horde de médecins qui se chargent d’installer le monitoring et tous les autres appareils visant à surveiller les fonctions vitales. Elle entend le mot oxygène qui claque dans les mots barbares qu’ils partagent et, ses yeux, hagards et écarquillés, font le tour des visages qui se superposent à la douleur de son épaule cruellement mordue par les flammes ; elle ne voit pas sa peau en lambeaux, rougie, sanguinolente, creusée par le feu qui l’a prise en traitre pendant qu’elle aidait à évacuer quelques civils d’une maison devenue brasier géant. ’’J’ai… J’ai mal…’’ elle le souffle d’une voix étranglée et, en compensation pour le supplice éprouvé, la lieutenant reçoit une main câline qui caresse ses cheveux en lui soufflant qu’ils s’en occupent ; ils l’endorment, en réalité, et elle accueille le sommeil forcé avec un soulagement qui ne s’installe pas suffisamment dans son esprit pour qu’elle en ait conscience.
Quand elle se réveille, quelques heures plus tard, les étoiles commencent à fondre dans le ciel de l’aube, qui s’est parée de couleurs pastels allant du rose poudrée au bleu clair. L’épaule de Yasmin, sous les nombreux pansements et bandages blancs, est toujours rouge. ’’Der…’’ à peine revenue dans la réalité de son lit d’hôpital, l’esprit encore embrumé, le corps endormi et groggy par les calmants que la perfusion distille dans son bras, c’est à sa fille qu’elle pense ; qui s’est occupée d’elle cette nuit ? Comment va-t-elle ? Sa blessure à l’épaule ne l’empêche pas d’essayer de se redresser mais, très vite, elle retombe dans le drap blanc et froid en sentant que ses yeux s’emplissent de larmes sous l’angoisse sans nom qui, insidieusement, se pavane dans son coeur pour colporter des rumeurs terrifiantes. ’’Derya ?’’ elle l’appelle mais il n’y a personne d’autre dans sa chambre, alors, malgré sa douleur au bras, elle agrippe le bord du lit pour s’aider à se relever dans une grimace d’affliction terrible, qui va de paire avec les larmes qui coulissent sur ses joues pâles. ’’Il y a quelqu’un ?’’il faut qu’il y ait quelqu’un car elle est en train de voir sa lucidité être consommée encore plus rapidement que son épiderme sous les flammes ’’IL Y A QUELQU’UN ?’’ et elle éclate en sanglots, ses doigts se refermant autour des barreaux de son lit médicalisé tandis que l’un des pansements affiche une petite tache vermeille.
look at me, i'm sparkling a firework, a dancing flame, you won't ever put me out again i'm glowing. this is the part of me that you're never gonna ever take away from me, throw your sticks & your stones, throw your bombs & your blows but you're not gonna break my soul.
:
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : son couple s'est fragilisé depuis le retour de "sa femme" (oui, oui, il est encore marié avec une autre), mais il s'accroche à elle autant qu'il peut. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille. POSTS : 695 POINTS : 480
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ maybe no one told you there is strength in your tears. and so you fight to keep from pouring out. but what if you unlock the gate that keeps your secret soul. do you think that there's enough you might drown? if no one will listen, if you decide to speak. if no one's left standing after the bombs explode. if no one wants to look at you for what you really are. i will be here still.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
we are on the edge of the precipice crédits/ watchmasnatch @Yasmin Hikmet12/2024 - st vincent's hospital
tw :brûlures, incendie, angoisse
C’était toujours un risque avec le métier. Tu en étais conscient. Mais tu n’avais pas été prêt pour la vague de panique qui t’avait pris à la gorge lorsque tu avais reçu un appel de l’hôpital t’informant que Yasmin avait été blessée. La personne au bout du fil n’avait pas voulu te donner plus de détails au téléphone, et c’est sans attendre que tu avais pris le chemin de l’hôpital Saint-Vincent. Le stationnement de l’hôpital est bondé, et ça en fait que rappeler un peu plus l’état de panique qui s’est emparé de la ville depuis le début des incendies. Tu grognes un peu plus fort à chaque fois que tu réalises que tu ne trouves pas de place, que tu tournes en rond dans le stationnement et tu finis par en sortir, à la recherche d’une place n’importe où, dans une rue avoisinante. Tu te retrouves à garer ta voiture à cinq minutes de l’hôpital, et c’est à la course que tu rejoins finalement la porte d’entrée. Tu as besoin de savoir où Yasmin se trouve, tout de suite. Tu as besoin de la voir de tes yeux, de pouvoir la toucher pour t’assurer qu’elle est bel et bien là, que tout va bien. Que tout va bien aller. Mais est-ce vraiment le cas, alors qu’elle a été admise ici? Que tu ne connais pas encore l’ampleur des dégâts? Tu t’impatientes alors qu’il y a une file d’attente à la réception, beaucoup trop de gens qui cherchent à prendre des nouvelles d’un proche, et tu tentes de faire preuve d’empathie, vraiment, mais l’attente te tue à petit feu quand tu ne veux qu’une chose, savoir où tu peux enfin trouver la Hikmet.
Tu as l’impression qu’une éternité s’écoule avant qu’on ne te donne le numéro de chambre de Yasmin, et c’est un putain de labyrinthe que de trouver la bonne aile et le bon couloir pour te rendre à elle. Quand tu ouvres la porte, tu la découvres assoupie, des bandages dans le haut de son corps prouve de blessures que tu ne peux pas voir, mais que tu devines douloureuse. Même dans son sommeil, elle semble inconfortable, les traits tirés par une douleur qui n’est pas complètement endormie même si elle, elle l’est. Tu t’approches, attrape sa main des tiennes, et puis tu soupires un bon coup. Elle est là. Elle respire. Le corps en vrac, mais en un morceau. C’est la seule chose à laquelle tu dois t’accrocher tant et aussi longtemps que tu ne lui auras pas parler. Et tu ne vas certainement pas la réveiller, pas alors qu’elle semble avoir infiniment besoin de se reposer. Tu tires l’une des chaises de la pièce et l’approche du lit, là où tu t’installes, passant une main nerveuse sur ton visage. Tu restes planté là, une heure, deux. Le besoin d’un peu de caféine fini par se faire ressentir, et tu quittes la chambre le temps de quelques minutes à peine. Le café est infecte, la première gorgée t’arrachant une grimace, mais tu finis tout de même le petit cup en styromousse ne serait-ce que pour te donner un peu d’énergie pour survivre aux prochaines heures. Tes pas te ramènent vers la chambre de Yasmin lorsque sa voix remplit de panique se fait entendre et te fait accélérer le pas. « IL Y A QUELQU’UN? » Tu cours cette fois, la porte s’ouvrant en trombe alors que tu découvres une Yasmin en choc qui ne cesse de bouger, qui risque de se faire mal à s’agiter autan. « Hey, hey, hey. Yas, c’est moi. C’est Wells. » que tu lui annonces avec assez de force pour tenter de la sortir de sa torpeur, tes mains agrippant les siennes pour qu’elle puisse te sentir autant que t’entendre. « Calme-toi, calme-toi, tout va bien. » L’une de tes mains lâche la sienne, vient se glisser dans ses cheveux alors que tu continues des shhh en continue. « Derya est avec Andy. On est à l’hôpital, Yas. » que tu lui souffles doucement.
for just one yesterday
i thought of angels choking on their halos. get them drunk on rose water. see how dirty i can get them, pulling out their fragile teeth and clip their tiny wings. anything you say can and will be held against you. so only say my name, it will be held against you. if heaven's grief brings hell's rain. then i'd trade all my tomorrows for just one yesterday. i want to teach you a lesson in the worst kind of way. still, i'd trade all my tomorrows for just one yesterday.
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : écrire un nouveau chapitre de sa vie aux côtés d'helen n'était pas au programme, mais elle ne pourrait pas être plus heureuse de tomber un peu plus amoureuse d’elle chaque jour MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 166 POINTS : 800
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité, harcèlement et intimidation, misogynie au travail. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière, adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café (ne supporte même pas l’odeur) ¤ marraine d’emy, la fille d’andrea ¤ accroc à l’adrénaline, casse-cou qui n’a pas peur de foncer dans le tas et ce, en dépit du danger ¤ a caché la paternité de leur fille, avec samuel, pendant deux ansDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS :
YASMEN #5 & sms ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
MANDO#1 ¤ 'cause i've seen the dark side too when the night falls on you, you don't know what to do nothing you confess could make me love you less, i'll stand by you, won't let nobody hurt you, i'll stand by you
HIKWELLS#2 (fb) & #3 ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMET#2 ¤ for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
we are on the edge of the precipice crédits/ watchmasnatch @Samuel Wellington12/2024 - st vincent's hospital
tw :brûlures, incendie, angoisse
Elle a l’impression d’être happée dans un torrent d’angoisse qui la dépasse, qui la submerge, qui l’emporte vers une contrée d’épouvante sur laquelle ses pires cauchemars deviennent réalité immuable, une réalité à laquelle elle ne peut pas échapper, qui s’impose dans son esprit en dressant le portrait d’une situation de stress et de tourments qui la font mentalement tournoyer autour d’émotions terribles, et son coeur en subit les affres en battant la chamade sous sa peau. Elle se met à trembler, Yasmin, mais ses mains ne sont pas les seules à essuyer les grelots de sa terreur ; ses pensées se bousculent et s’emmêlent en faisant chevroter jusqu’à sa voix qui supplie presque qu’on lui réponde, jusqu’à ce que la porte s’ouvre sur une silhouette et un visage qui parviennent à l’apaiser un peu : « Hey, hey, hey. Yas, c’est moi. C’est Wells. » elle le reconnait, ses yeux avant ses mains, mais celles-ci se tendent machinalement en sa direction comme pour le conjurer de se rapprocher d’elle et, puisqu’il le fait, ses doigts se referment sur ses paumes pendant que des larmes de soulagement et d’angoisse mêlées roulent le long de ses joues. ’’Wells…’’ - « Calme-toi, calme-toi, tout va bien. » elle secoue le menton de gauche à droite avec fureur en martelant ’’Non, rien ne va, rien ne va…’’ elle est sous le choc de ce qu’il s’est passé cette nuit, et son agitation l’égare un instant, si bien qu’elle contemple sa chambre en ayant l’impression de réaliser où elle se trouve ’’Wells… Wells…’’ la main passée dans ses cheveux attire suffisamment son attention pour qu’elle retourne son regard en sa direction mais, ses yeux sont grossis par l’anxiété, par l’humeur désastreuse qui délie beaucoup trop sa bouche, défaisant les noeuds du secret qu’elle avait savamment tissé depuis deux longues années « Derya est avec Andy. On est à l’hôpital, Yas. » - ’’Non, tu dois aller la chercher… Tu peux pas la laisser seule…’’ elle ne ressent même pas les picotements de son épaule, la brûlure qui lui grignote la peau sous les mouvements brusques qu’elle effectue, afin de le maintenir près d’elle pour qu’il comprenne l’urgence de la situation ; la situation que ses angoisses fabulent, qui la conduisent sur un chemin qu’elle ne pensait pas aborder aujourd’hui, pas dans ces conditions, pas dans cet état ’’S’il m’arrive quelque chose, elle va avoir besoin de son père, tu comprends ? Tu dois t’occuper d’elle…’’ elle ne réalise pas ce qu’elle lui dit, elle ne prend pas la pleine mesure de l’annonce qu’elle lui balance au visage pendant que ses larmes redoublent, pendant que sa main agrippe davantage la sienne et juste avant qu’elle poursuive : ’’Il faut que tu ailles la chercher, il faut…’’ elle s’interrompt pour reprendre son souffle, mais l’air reste bloquée au fond de sa gorge et elle applique sa main libre contre sa bouche, le corps traversé par des spasmes et des sanglots terribles, qui l’empêchent de parler. Elle ne réalise toujours pas ce qu’elle vient de dire, son cerveau n’a plus les barrières nécessaires pour délimiter le secret du commun, mais elle ne le lâche pas, convaincue qu’il ne mesure pas l’importance de ce qu’elle lui demande, comme si cela relevait d’une évidence sans outrage… Et pourtant.
look at me, i'm sparkling a firework, a dancing flame, you won't ever put me out again i'm glowing. this is the part of me that you're never gonna ever take away from me, throw your sticks & your stones, throw your bombs & your blows but you're not gonna break my soul.
:
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : son couple s'est fragilisé depuis le retour de "sa femme" (oui, oui, il est encore marié avec une autre), mais il s'accroche à elle autant qu'il peut. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille. POSTS : 695 POINTS : 480
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ maybe no one told you there is strength in your tears. and so you fight to keep from pouring out. but what if you unlock the gate that keeps your secret soul. do you think that there's enough you might drown? if no one will listen, if you decide to speak. if no one's left standing after the bombs explode. if no one wants to look at you for what you really are. i will be here still.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
we are on the edge of the precipice crédits/ watchmasnatch @Yasmin Hikmet12/2024 - st vincent's hospital
tw :brûlures, incendie, angoisse
« Wells… » Ton surnom sur ses lèvres est la seule preuve que tu possèdes présentement qu’elle est réceptive à son environnement, qu’elle réalise que tu es bel et bien là devant elle. Vos mains se lient et elle s’accroche à toi autant que tu t’accroches à elle. Ton regard analyse ses blessures, son état général, paniqué par chaque égratignure et brûlure que tu devines sur son épiderme. Mais elle est là. Consciente, sous tes yeux. Bien en vie. Il faut que tu te concentres sur ce fait bien précis, sinon, tu risques de paniquer avec elle et c’est bien la dernière chose dont elle a besoin, la jeune femme. « Non, rien ne va, rien ne va… » Elle ne parvient pas à descendre de cette panique qui s’empare d’elle entièrement, et tu fais de ton mieux pour la guider, pour la rassurer qu’elle est en sécurité, qu’elle est hors de danger. Que tu es là pour elle, que tu ne vas pas la lâcher. Tu ne veux pas qu’elle se fasse mal, à s’agiter de la sorte, mais rien ne semble en mesure de la ramener dans le moment présent. Elle s’inquiète pour Derya, une réaction tout ce qu’il y a de plus normale pour une mère, mais elle n’a pas à s’en faire. Parce qu’aux dernières nouvelles, Derya était en sécurité chez Andrea, et tu sais qu’il n’y a rien que la Eames ne ferait pas pour assurer la protection de la gamine. « Non, tu dois aller la chercher… Tu peux pas la laisser seule… » Tu ne comprends pas la réaction excessive de la jeune femme, mettant le tout sur le dos de l’anxiété intense, d’un sentiment d’incompréhension sans doute vis-à-vis de ce qui se passe, de ce qu’elle a vécu dans l’incendie. « S’il m’arrive quelque chose, elle va avoir besoin de son père, tu comprends? Tu dois t’occuper d’elle… » « Yas, chut. Chut. » Tu l’intimes de se taire, parce qu’elle ne fait pas de sens, à parler du père de Derya et te dire dans la seconde d’après que tu dois t’occuper d’elle. « Il faut que tu ailles la chercher, il faut… » Ce que tu dois surtout faire, c’est trouver une infirmière, un médecin, n’importe qui en mesure de t’aider à calmer la jeune femme alors qu’il est de plus en plus évident que tu n’y parviendras pas seul, et sans doute pas sans l’aide d’un peu de médications. Tu trouves le bouton d’appel et appui dessus, sans jamais lâcher Yasmin des yeux. « Je te promets que Derya est en sécurité Yas. Elle est avec Andréa, chez elle, elle s’en occupe très bien. » que tu commences d’abord, jugeant que de toutes les choses qui s’échappent des lèvres de la brune, la rassurer une fois encore sur l’état de sa fille demeure la priorité. « Ça fait longtemps que le père de Derya est décédé, mais elle est pas toute seule. Et il t’arrivera rien, d’accord? T’es en sécurité ici. T’as été dans un accident, mais tout va bien. On s’occupe de toi. » Tu es soulagé de voir une jeune femme en scrubs rentré dans la pièce, qui ne perd pas de temps à comprendre la situation et administrer une médication quelconque à Yasmin. « Il faut que tu restes calme, d’accord? Tu vas te faire mal si tu continues de t’agiter comme ça. » que tu souffles, tes mains toujours dans ses cheveux. Tu ne la lâches pas, jamais. Mais surtout, surtout, tu ne comprends pas du tout le message qu’elle tente de te passer, dans toute cette agitation…
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i thought of angels choking on their halos. get them drunk on rose water. see how dirty i can get them, pulling out their fragile teeth and clip their tiny wings. anything you say can and will be held against you. so only say my name, it will be held against you. if heaven's grief brings hell's rain. then i'd trade all my tomorrows for just one yesterday. i want to teach you a lesson in the worst kind of way. still, i'd trade all my tomorrows for just one yesterday.
Yasmin Hikmet
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ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : écrire un nouveau chapitre de sa vie aux côtés d'helen n'était pas au programme, mais elle ne pourrait pas être plus heureuse de tomber un peu plus amoureuse d’elle chaque jour MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 166 POINTS : 800
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité, harcèlement et intimidation, misogynie au travail. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière, adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café (ne supporte même pas l’odeur) ¤ marraine d’emy, la fille d’andrea ¤ accroc à l’adrénaline, casse-cou qui n’a pas peur de foncer dans le tas et ce, en dépit du danger ¤ a caché la paternité de leur fille, avec samuel, pendant deux ansDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS :
YASMEN #5 & sms ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
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HIKWELLS#2 (fb) & #3 ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMET#2 ¤ for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
we are on the edge of the precipice crédits/ watchmasnatch @Samuel Wellington12/2024 - st vincent's hospital
tw :brûlures, incendie, angoisse
Son esprit est présentement grignoté par des oiseaux de malheur dont les ailes battent pour chasser sa lucidité : ils picorent son bon-sens, ces foutus volatiles, ils dévorent la retenue qu’elle possède pour faire sauter le cadenas qu’elle avait solidement scellé à ce secret qui déborde de ses lèvres. Les mots s’échappent, volent comme une nuée de corbeaux qui s’éparpillent autour d’elle pour lui faire perdre pied : elle ne sait plus ce qu’elle dit, Yasmin, mais sa langue n’a aucunement la possibilité de mentir. Elle dit la vérité. Une vérité que Wells n’est pas prêt à entendre, une vérité qu’il n’est pas capable de comprendre. Comment l’en blâmer ? « Yas, chut. Chut. » comment peut-il lui demander de se taire alors que leur fille est quelque part dans la nature, toute seule ? Elle ne se laisse pas astreindre à cette sommation et poursuit son élocution en fulminant cette vérité qui n’est audible que pour elle-même, si bien que plus il s’évertue à vouloir la calmer, plus elle s’agite, redoublant de sanglots et de tremblements, l’implorant avant de tendre sa main pour agripper le tissu de sa chemise, qui glisse entre ses doigts grelottants. ’’Pourquoi tu ne vas pas la chercher… Notre… C’est notre fille…’’ elle se sent impuissante, terrassée par une angoisse sans nom qui comprime son thorax même quand elle appose sa main libre à la naissance de sa gorge, sentant les battements furieux de son coeur qui, sous sa peau, martèle, assène des cris que personne n’entend. « Je te promets que Derya est en sécurité Yas. Elle est avec Andréa, chez elle, elle s’en occupe très bien. » elle sait qu’elle a envie de hurler, mais sa marraine n’est pas son père et se rendre compte qu’il est un mur impassible ne fait que creuser davantage le profond désespoir qu’elle ressent en cet instant. « Ça fait longtemps que le père de Derya est décédé, mais elle est pas toute seule. Et il t’arrivera rien, d’accord? T’es en sécurité ici. T’as été dans un accident, mais tout va bien. On s’occupe de toi. » l’agitation s’accentue et ses doigts se referment cruellement autour du poignet de Wells, même si l’avant-bras de l’homme est beaucoup trop large pour qu’elle puisse en faire le tour avec ses doigts trop courts ’’ÉCOUTE-MOI !’’ les larmes continuent de couler mais elle ne l’empêche plus de parler, c’est un sursaut primitif, instinctif, celui de la mère prête à tout pour protéger son enfant, quitte à ignorer la douleur de son épaule, quitte à absoudre son propre chagrin pourvu que sa fille survivre à cette tragédie, pour que la vérité éclate enfin ’’Pourquoi tu ne comprends pas ce que je te dis ? Pourquoi tu ne me crois pas ?’’ sa voix est blanche, éteinte, à peine chevrotante sous l’angoisse qui est passée sous silence, puisque la piqure qu’on lui administre la fait mollement retomber entre les draps de son lit médicalisé. Elle a un soupir — un petit, qui n’est pas de soulagement, et ses traits se défroissent lentement pour dévoiler ses joues humides qui brillent, ses yeux rougies qui continuent de pleurer sans un mot, et sa bouche qui, même calmée, ne change pas de discours. « Il faut que tu restes calme, d’accord? Tu vas te faire mal si tu continues de t’agiter comme ça. » une main le long de son corps et l’autre posée sur son ventre, elle le regarde, longuement, profitant de l’effleurement de ses doigts sur ses cheveux emmêlés à force d’être frottés contre l’oreiller, sans parvenir à rogner cette vérité qui a jailli et explosé comme le bouquet final d’un feu d’artifices. ’’Derya est ta fille, Wells.’’ sa voix n’est plus qu’un murmure à peine audible mais elle le dit, d’une voix neutre, d’un visage sans expression, d’un corps atone, d’un esprit apathique. Elle va sombrer, elle va s’endormir, elle le sent, alors pendant que ses paupières retombent, elle rassemble ses forces pour abattre, sans hésitation et sans robustesse : ’’Derya est ta fille. Notre fille.’’
look at me, i'm sparkling a firework, a dancing flame, you won't ever put me out again i'm glowing. this is the part of me that you're never gonna ever take away from me, throw your sticks & your stones, throw your bombs & your blows but you're not gonna break my soul.
:
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : son couple s'est fragilisé depuis le retour de "sa femme" (oui, oui, il est encore marié avec une autre), mais il s'accroche à elle autant qu'il peut. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille. POSTS : 695 POINTS : 480
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ maybe no one told you there is strength in your tears. and so you fight to keep from pouring out. but what if you unlock the gate that keeps your secret soul. do you think that there's enough you might drown? if no one will listen, if you decide to speak. if no one's left standing after the bombs explode. if no one wants to look at you for what you really are. i will be here still.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
we are on the edge of the precipice crédits/ watchmasnatch @Yasmin Hikmet12/2024 - st vincent's hospital
tw :brûlures, incendie, angoisse
Yasmin doit être en train de délirer. Il n’y a pas d’autre explication possible pour les mots qui quittent ses lèvres. Pour ce qu’elle prétend qui ne peut pas être une vérité. Parce que Derya ne peut pas être ta fille, n’est-ce pas? Comment est-ce que ce serait possible, alors que vous n’avez jamais… En fait, si vous avez. Bien sûr que vous avez. Pas souvent. Une fois, et puis une autre bien plus tard. La deuxième fois, Derya était déjà née, alors ça ne se peut pas. Mais la première fois. Tu tentes de te souvenir plus précisément de quand. De ce qui se passait, à cette époque là, mais tu as la tête trop pleine de cet aveu, ou de cette possibilité d’aveu du moins pour être en mesure de te fier à ce qui se passe dans ta tête, ou de te fier à ce que la jeune femme te dit. C’est le stress du moment. La folie de l’accident. Un mélange troublant d’adrénaline et de peur qui lui fait perdre momentanément contact avec la réalité. C’est une explication bien plus crédible que de la croire quand elle te dit que tu es le père de Derya, non? Derya qui est si grande et si belle et impossiblement tienne. Tu l’aurais su, non? Tu l’aurais remarqué, non? Tu l’as vu grandir. Tu as été là pour tous les moments, les grands et les petits, les beaux et les moins faciles. Pourquoi est-ce que Yasmin t’aurait caché ça? Mais surtout, pourquoi est-ce qu’elle insiste autant maintenant? « Pourquoi tu ne vas pas la chercher… Notre… C’est notre fille… » « Derya ne peut pas te voir comme ça… » Agitée, blessée et surtout, elle ne peut pas l’entendre dire de telles choses. Parce que la gamine ne peut pas savoir un tel secret, si tel secret est vrai. Elle est trop petite pour qu’on puisse attendre d’elle qu’elle ne te partage jamais ce fait, et tu connais assez Yasmin pour savoir qu’elle ne mettrait jamais une telle pression sur ses épaules. Mais te mentirait-elle depuis longtemps sur une information si importante? Non. Pas Yasmin. Vous n’avez pas ce genre de relation-là.
Alors tu insistes. Tu tentes de raisonner avec elle, au moins sur la sécurité de sa fille. La meilleure chose que tu puisses faire présentement, autant pour Derya que pour Yasmin, c’est laisser la petite fille chez sa marraine, là où elle est en parfaite sécurité. « ÉCOUTE-MOI. » qu’elle s’exclame subitement, des larmes coulant silencieusement sur son visage et tu te mets à douter de plus en plus. À redouter que ses mots puissent être autre chose qu’une folie passagère. Et soudainement, tu n’as pas envie de l’écouter. Pas envie de l’entendre, de la comprendre. « Pourquoi tu ne comprends pas ce que je te dis? Pourquoi tu ne me crois pas? » Tu ne veux pas la croire. Tu ne peux pas la croire. Parce que ça change trop de choses. Ça remet en questions trop de certitudes que tu pensais avoir. Sur elle, sur vous. Sur les huit dernières années de ta vie. Sur ta famille. Une autre fille. Est-ce que tu as vraiment une autre fille? Une que tu as traité comme telle depuis sa naissance, sans jamais savoir que c’est ce qu’elle était? Est-ce que ça aurait changé bien des choses, de l’apprendre avant? Oui, évidemment. Ça tourne trop vite dans ta tête, et quand une infirmière vient finalement aider auprès de Yasmin, lui administrant une médication qui calme le corps et l’esprit malgré sa volonté, tu te retrouves encore plus perdu et inquiet que tu ne l’étais avant d’arrivée ici, avant de lui parler. « Derya est ta fille, Wells. » « Arrête de dire ça. » que tu te surprends à lui répondre, parce que plus elle insiste, plus il t’est difficile de croire qu’elle puisse te mentir. Les yeux de la brune se font de plus en plus lourds, et même alors que le sommeil est sur le point de l’emporter, elle insiste sur sa nouvelle, cette vérité neuve qui changera ta vie à tout jamais. « Derya est ta fille. Notre fille. »
Elle s’endort avant que tu ne puisses dire quoique ce soit d’autre. Pas que tu ne possèdes le moindre mot. Plus tu repousses cette réalité, plus elle semble apparaître telle une évidence que tu aurais du reconnaître il y a longtemps. Mais comment aurais-tu pu, quand depuis le départ, elle a clamé que la paternité appartenait à Dereck? Cela faisait bien plus de sens, ils étaient ensemble. Vous deux… ce n’était qu’une fois. Une fois il y a presque dix ans. Une fois qui concorde trop bien avec la conception de la petite. Comment est-ce que tu n’as jamais pu le réaliser? Penser que cela puisse être une possibilité? Tu ne sais pas combien de temps elle dort après l’administration du calmant, mais les heures passent sans que tu ne bouges, sans que jamais tu ne quittes son chevet, l’esprit embué de tout ce que tu pensais savoir, de tout ce qui ne fait soudainement plus de sens dans ta tête. Lorsqu’elle se réveille à nouveau, elle est beaucoup moins en panique, beaucoup moins agitée que la première fois. Toi, c’est tout le contraire. Tes cheveux sont en bataille à force de passer tes mains dedans, ton visage exténué suite à des heures de torture mentale. Tu relèves légèrement la tête vers elle, sans toutefois être capable de croiser son regard. « Dis-moi que c’est pas vrai. Dis-moi que tu n’as pas fait ça. » Te mentir. Durant des années. Pas elle. Par pitié, surtout pas elle.
for just one yesterday
i thought of angels choking on their halos. get them drunk on rose water. see how dirty i can get them, pulling out their fragile teeth and clip their tiny wings. anything you say can and will be held against you. so only say my name, it will be held against you. if heaven's grief brings hell's rain. then i'd trade all my tomorrows for just one yesterday. i want to teach you a lesson in the worst kind of way. still, i'd trade all my tomorrows for just one yesterday.
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : écrire un nouveau chapitre de sa vie aux côtés d'helen n'était pas au programme, mais elle ne pourrait pas être plus heureuse de tomber un peu plus amoureuse d’elle chaque jour MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 166 POINTS : 800
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité, harcèlement et intimidation, misogynie au travail. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière, adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café (ne supporte même pas l’odeur) ¤ marraine d’emy, la fille d’andrea ¤ accroc à l’adrénaline, casse-cou qui n’a pas peur de foncer dans le tas et ce, en dépit du danger ¤ a caché la paternité de leur fille, avec samuel, pendant deux ansDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS :
YASMEN #5 & sms ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
MANDO#1 ¤ 'cause i've seen the dark side too when the night falls on you, you don't know what to do nothing you confess could make me love you less, i'll stand by you, won't let nobody hurt you, i'll stand by you
HIKWELLS#2 (fb) & #3 ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMET#2 ¤ for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
we are on the edge of the precipice crédits/ watchmasnatch @Samuel Wellington12/2024 - st vincent's hospital
tw :brûlures, incendie, angoisse
Elle a sombré sans même s’en rendre compte, luttant contre la torpeur du sommeil venu envahir ses pensées désarticulées, propageant une onde silencieuse d’apaisement forcé dans tout son corps, dont les spasmes s’étaient peu à peu calmés jusqu’à parfaitement disparaître, ne laissant que le repos médicamenteux. Elle n’avait pas bougé d’un pouce, la nuque enfoncée dans l’oreiller, le menton légèrement tourné sur le côté, les lèvres espacées de quelques degrés pour lui permettre de souffler avec quiétude, apaisant les traits de son visage qui avaient été crispés par une angoisse indicible, irréelle, presque, hystérique.
Le silence, dans la chambre, est à peine troublé par les machines qui surveillent son rythme cardiaque, dont le tracé régulier subit un léger tressaillement quand elle se réveille enfin. Ses doigts sont les premiers à réagir, se refermant vers ses paumes tandis qu’elle rentre ses épaules vers l’intérieur en fronçant ses sourcils au-dessus de ses paupières encore closes, qui mettent un temps considérable à s’ouvrir et dont les billes encore sommeillantes se déposent aussitôt sur le visage tourmenté de Wells ; la vision de l’homme qu’elle aime tant lui fait l’effet d’une virulente piqure de rappel et elle se perche alors sur ses deux coudes en ouvrant grand les yeux, sa respiration se bloquant dans le fond de sa gorge sitôt qu’elle devient consciente de l’aveu qu’elle a formulé un peu plus tôt. Mais qu’est-ce qu’elle a fait ?’’Wells…’’ - « Dis-moi que c’est pas vrai. Dis-moi que tu n’as pas fait ça. » il l’en conjure mais elle ne peut venir en remède pour apaiser la douleur, et elle ravale plutôt péniblement sa salive en l’observant, la morsure de la trahison octroyant une teinte délavée à son regard bleuté d’ordinaire si beau. ’’Wells…’’ sa voix est tendre mais chevrotante, et elle bascule ses jambes par-dessus le matelas pour s’asseoir au bord du lit, désireuse d’intimer un premier geste en sa direction mais, elle le connait suffisamment pour savoir qu’il la repousserait et, elle n’est pas capable d’endurer son rejet. Pas maintenant. Jamais. ’’Je suis désolée, Wells…’’ elle confirme son aveu en sentant les larmes remonter dans sa gorge, envahissant ses yeux pour troubler sa vue mais, ses deux mains enfoncées dans le matelas, elle poursuit d’une voix brisée en mile morceaux : ’’J’ai voulu te le dire quand je l’ai su, je te le jure… J’ai voulu te le dire mais…’’ elle s’interrompt sous un sanglot qui entrave sa gorge, et elle applique plutôt sa main contre sa bouche en essayant de calmer la tempête intérieure qui l’empêche de continuer son récit, puisque son coeur éclate en mille morceaux, car elle a l’impression qu’elle est en train de le perdre et elle ne peut pas le tolérer ; elle tend alors sa main vers lui en espérant qu’il s’en saisisse, qu’il se raccroche à leur amitié, à tout ce qu’elle a fait de bien pour lui, à toutes ces fois où elle a répondu présente, pour tout l’amour qu’elle lui a porté, qu’elle continue de lui porter et qu’elle lui portera encore longtemps. ’’S’il te plaît…’’ elle l’implore avec ses joues inondées de larmes, sans savoir si elles vont redoubler ou s’il va venir les apaiser.
look at me, i'm sparkling a firework, a dancing flame, you won't ever put me out again i'm glowing. this is the part of me that you're never gonna ever take away from me, throw your sticks & your stones, throw your bombs & your blows but you're not gonna break my soul.
:
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : son couple s'est fragilisé depuis le retour de "sa femme" (oui, oui, il est encore marié avec une autre), mais il s'accroche à elle autant qu'il peut. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille. POSTS : 695 POINTS : 480
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ maybe no one told you there is strength in your tears. and so you fight to keep from pouring out. but what if you unlock the gate that keeps your secret soul. do you think that there's enough you might drown? if no one will listen, if you decide to speak. if no one's left standing after the bombs explode. if no one wants to look at you for what you really are. i will be here still.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
we are on the edge of the precipice crédits/ watchmasnatch @Yasmin Hikmet12/2024 - st vincent's hospital
tw :brûlures, incendie, angoisse
Des années et des années de souvenirs se rejouent derrière tes paupières alors que les heures filent dans une lenteur cruelle et douloureuse. Yasmin a besoin du repos, tu le sais. Elle a vécu un choc, elle est peut-être tout simplement en train de délirer. Du moins, c’est ce que tu essayes de te faire croire, alors que tu ne peux t’empêcher de creuser dans ton esprit et décortiquer dans ton esprit les huit dernières années, à la recherche de l’élément manquant qui pourrait expliquer comment tu aurais pu ne jamais réaliser que ce qu’elle t’a annoncé puisse être vrai. Que tu es le père de Derya. Chaque fois que les mots résonnent dans ta tête, tu as l’impression qu’on te plante un couteau directement dans le cœur. La seule chose qui te console moindrement dans cette hypothèse, c’est que tu n’as pas manqué grand-chose dans la vie de cette petite fille. Dès que Yasmin t’a annoncé sa grossesse, tu te souviens avoir pris un rôle de protecteur, autant envers la mère qu’envers l’enfant. Tu es l’une des premières personnes à avoir poser les yeux sur elle, tu l’as vu faire ses premiers pas, dire ses premiers mots. Tu n’as manqué aucun anniversaire, tu as assisté à plus de pratique de sport que tu ne saurais les compter, tu étais là, pour tous les moments importants. Mais pas comme un père, jamais comme un père, parce que ce n’était pas censé être toi. Fuck, fuck, fuck. L’image de Derya se dessine dans ton esprit. Elle ressemble tellement à sa mère, ça n’a jamais été très difficile de balayer du revers de la main le fait qu’elle ne semblait pas tenir grand-chose de son géniteur. Derek qui a toujours nié haut et fort sa paternité. Est-ce que cela aurait dû être un indice? Tu pensais seulement que c’était un homme comme un autre qui ne voulait pas assumer sa paternité. Comment aurais-tu pu croire qu’il y avait un semblant de vérité dans ses propos quand Yasmin a toujours prétendu le contraire, avant aujourd’hui? Les yeux de Derya s’imposent dans ton esprit. Cette forme qui rappelle un peu ceux de Delilah. Les tiens. Son teint moins foncé que celui de sa mère. Ses cheveux plus pâles aussi. Les images de Delilah et de Derya se superposent dans ton esprit. Peuvent-elles passer pour des sœurs? Sont-elles des sœurs? Tu repenses inévitablement à ta fille qui t’a tant supplié, à une époque lointaine, pour un frère ou une sœur. Se pourrait-il vraiment que pendant tout ce temps, elle avait cette petite sœur tant espérée, juste là, sous son nez?
Cette réalisation est aussi touchante que dévastatrice, interrompue seulement par Yasmin qui s’éveille difficilement, ton surnom la première chose qui s’échappe de tes lèvres. Ta voix elle se veut sans appel, quand tu la supplies pratiquement de te dire qu’elle a déliré, que son aveu n’en était pas réellement un. Mais quand ce n’est que ton surnom qui s’échappe à nouveau d’entre ses lèvres, avec un tel désespoir qui s’installe sur son visage, tu comprends trop bien qu’elle ne peut pas reprendre cette vérité qu’elle vient finalement de faire éclater entre vous. Derya est ta fille. La tienne. « Je suis désolée, Wells… » « Désolée? T’es désolée Yasmin? SÉRIEUX? » Ta voix s’élève plus que de raison, et tu te retournes brusquement pour reprendre un semblant de contrôle, incapable de le faire si tu portes trop ton attention sur ses yeux humides et son corps malmené par les flammes dont elle a été victime. Tu ne peux pas te permettre de t’emporter contre elle dans de telles circonstances, mais tu ne sais pas comment tu es censé gérer avec cette information qui change absolument tout. « J’ai voulu te le dire quand je l’ai su, je te le jure… J’ai voulu te le dire, mais… » « Mais quoi?! » Qu’est-ce qui peut bien l’avoir empêcher de te dire quelque chose d’aussi crucial? Une information qui changeait absolument tout sur le lien que tu avais bâti avec la jeune fille? Tu l’aimais déjà comme un père aime sa fille, mais maintenant que tu savais… Putain, ça changeait tout. Tu devais la voir. Tu devais être avec elle. Tu devais la regarder sous tous les angles et sous toutes les coutures. Ne plus jamais rien manquer de sa vie. Être responsable pour elle. Yasmin tend une main vers toi, mais tu refuses de la prendre, refuses de lui accorder ce dont elle a pourtant cruellement besoin. Tu en es incapable présentement. « S’il-te-plaît… » « Depuis quand est-ce que tu le sais? Pourquoi est-ce que tu m’as toujours fait croire que c’était Derek son père? » que tu grondes entre tes dents, incapable de camoufler pleinement la colère qui monte, mêlée à une déception telle que tu n’avais jamais dirigé en direction de la Hikmet. « J’aurais été là, dès le début. J’aurais tout assumé, fuck Yas. Tu m’connais! » Comment avait-elle pu croire que garder le secret aussi longtemps était la solution? Comment avait-elle pu te faire ça, vous faire ça?
for just one yesterday
i thought of angels choking on their halos. get them drunk on rose water. see how dirty i can get them, pulling out their fragile teeth and clip their tiny wings. anything you say can and will be held against you. so only say my name, it will be held against you. if heaven's grief brings hell's rain. then i'd trade all my tomorrows for just one yesterday. i want to teach you a lesson in the worst kind of way. still, i'd trade all my tomorrows for just one yesterday.
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : écrire un nouveau chapitre de sa vie aux côtés d'helen n'était pas au programme, mais elle ne pourrait pas être plus heureuse de tomber un peu plus amoureuse d’elle chaque jour MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 166 POINTS : 800
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité, harcèlement et intimidation, misogynie au travail. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière, adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café (ne supporte même pas l’odeur) ¤ marraine d’emy, la fille d’andrea ¤ accroc à l’adrénaline, casse-cou qui n’a pas peur de foncer dans le tas et ce, en dépit du danger ¤ a caché la paternité de leur fille, avec samuel, pendant deux ansDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS :
YASMEN #5 & sms ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
MANDO#1 ¤ 'cause i've seen the dark side too when the night falls on you, you don't know what to do nothing you confess could make me love you less, i'll stand by you, won't let nobody hurt you, i'll stand by you
HIKWELLS#2 (fb) & #3 ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMET#2 ¤ for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
we are on the edge of the precipice crédits/ watchmasnatch @Samuel Wellington12/2024 - st vincent's hospital
tw :brûlures, incendie, angoisse
« Désolée? T’es désolée Yasmin? SÉRIEUX? » le tonnerre gronde dans la voix de Samuel et, si d’ordinaire, Yasmin est capable d’endurer tous les ouragans qui traversent le paysage de sa vie, cette fois, elle rehausse ses épaules en arrondissant son dos, ses lèvres se poussant en avant dans une moue tremblotante, annonciatrice des larmes qui arrivent en rafale dans ses paupières ’’Je suis désolée, je suis vraiment désolée…’’ parler, même si ce n’est que d’un murmure éteint, brisé, fait sauter le barrage misérable qu’elle avait positionné au bord de ses yeux, qui déversent de nouvelles cascades silencieuses sur ses joues blêmes, même si elle se doute que ses excuses valent peu de choses face à la détonation qu’elle lui impose ; elle n’était pas préparée à lui faire cet aveu, et il était sans nul doute encore moins prêt à le recevoir « Mais quoi?! » elle va lui expliquer, elle compte le faire, mais elle a besoin de savoir qu’il ne va pas l’abandonner, qu’il ne va pas partir, alors elle tend naïvement sa main vers lui, cette petite paume et ses doigts légèrement courbés, offerts, qui disent s’il te plaît, ne me laisse pas mais, il ignore tous ses appels, toutes ses supplications, toutes ses larmes. Il est tant aveuglé par sa propre douleur qu’il ne peut plus voir la sienne et, elle ne lui en veut pas d’être aveugle, même si chaque seconde qui passe lui donne l’impression d’être un coup de ciseau dans le lien qu’ils ont tendrement cultivé au fil des années ; il ne peut pas défaire le noeud de leur amitié pour la seule faute qu’elle a commise, pas vrai ? Il ne peut pas lui tourner le dos comme ça ? « Depuis quand est-ce que tu le sais? Pourquoi est-ce que tu m’as toujours fait croire que c’était Derek son père? J’aurais été là, dès le début. J’aurais tout assumé, fuck Yas. Tu m’connais! » elle hoche son menton de haut en bas avec toute l’urgence que cette situation lui procure, en glissant au bord du lit pour poser ses deux pieds sur le sol froid, sans même en frissonner tant son corps lui semble secondaire à cet instant ; elle ne sent même pas ses jambes qui tremblent, ni les larmes qui dévalent ses joues pour coulisser dans son cou, puisqu’elle ne voit que lui, l’homme qu’elle aime éperdument et qui est en train de lui échapper ’’Je voulais te le dire, quand je l’ai su… Je voulais te le dire…’’ penaude, elle a presque l’air d’une petite fille qui se fait gronder par une bêtise et qui ploie sous le poids des reproches, si bien qu’elle a l’impression d’être sur le poids de se briser en mille morceaux, juste là, dans cette chambre d’hôpital ’’Quand je suis venue pour te le dire, tu m’as pas laissé le temps de parer, tu… Tu m’as dit que tu avais rencontré quelqu’un…’’ elle s’emmêle les mains, les pétrissent avant d’en déposer une sur son front égratigné, soudainement prise d’un vertige qui l’oblige à s’appuyer finalement sur son lit pendant qu’elle poursuit, pour tenter de le retenir, pour ne pas qu’il parte : ’’Et j’ai plus osé te le dire, tu semblais si heureux, pour la première fois depuis si longtemps, et moi j’ai…’’ ses larmes redoublent, l’empêchant de parler pendant quelques secondes, si bien qu’elle applique ses deux mains sur son propre visage en essayant de se calmer, puisqu’elle n’a pas fini de lui faire des révélations et, celle-ci est peut-être tout aussi effroyable que la première : ’’Je t’aimais, à ce moment là…’’ elle renifle discrètement en passant le bout de ses doigts sous ses yeux, sentant son coeur devenir douloureux à force de marteler aussi fort dans sa cage thoracique, mais elle ignore les soubresauts de son corps épuisé, martyrisé, blessé, pour rajouter une dernière sentence, ses yeux larmoyants braqués sur lui : ’’Et je voulais pas gâcher ton bonheur… Je pouvais pas…’’ elle a eu tort, oui, elle l’avouera sans chercher à se défendre mais, elle n’a jamais eu l’intention de le blesser. Jamais.
look at me, i'm sparkling a firework, a dancing flame, you won't ever put me out again i'm glowing. this is the part of me that you're never gonna ever take away from me, throw your sticks & your stones, throw your bombs & your blows but you're not gonna break my soul.