truth hurts when it points right at you (blackland#23)
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3977 POINTS : 550
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#15)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#22 & #23 (2018))i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
truth hurts when it points right at you crédit gifs harley spencer blackwell & @mac sutherland2018
Le patron est grognon à cause de ton retard et t’as eu beau t’expliquer et te justifier sur le fait qu’il t’a fallu traverser toute la ville à pied, courir derrière ton bus manqué et esquiver les cyclistes fous, il n’en a rien eu à faire. L’heure c’est l’heure, qu’il a grogné, menaçant de te foutre à la porte dès ce soir mais se ravisant en voyant le monde dans son bar et le peu d’employés disponibles pour assurer le service. Toi et ton besoin d’argent, vous avez ravalé votre fierté et toutes les insultes qui menaçaient de fuser avant de disparaître dans le vestiaire. Ca fait quelque chose comme deux semaines, que t’as commencé à faire quelques soirées ici et déjà, on veut te foutre à la porte, c’est presque un nouveau record. Si tu t’écoutais (et que t’avais un compte en banque autre part que dans le négatif), tu te serais simplement barrée de là, allant jusqu’à te mêler aux clients par pur esprit de contradiction. Seulement voilà, t’as besoin de thunes alors tu ravales tes commentaires acerbes et tu prends sur toi. Ça durera ce que ça durera, mais en attendant, ça devra faire l’affaire. Brève tape sur l’épaule de ta collègue Janet qui lâche un soupir de soulagement en te voyant, et elle peut enfin prendre sa soirée alors que tu la remplaces. Trente minutes de shift et t’es déjà sur les rotules, t’as qu’une hâte et c’est de partir d’ici, mais t’es coincée. Ca se calme l’espace de cinq secondes et c’est là que tu les vois toutes les deux installées à une table dans la salle, il te faut revérifier une ou deux fois pour être sûre qu'il s'agisse bien de Mac et d'une autre que Margot. C'est qui celle là ? Confuse, tu t’empresses de dégainer ton téléphone pour envoyer un message en vitesse, ne prenant même pas la peine de te relire.
Spence viens mvoir au bar situ veux un verre gratos
pour ta nouvelle meuf et toi là
Et de quoi tu te mêles, même ? C’est peut-être juste une collègue ou une simple pote, mais entre les jambes qui se touchent, les regards appuyés, les mains baladeuses ou la proximité chaque fois qu’elles se parlent, t’as comme un doute. Mais si Margot était plus dans le paysage, t’aurais été la première à en entendre parler, non ? Ca ne peut donc vouloir dire qu’une chose et t’aimes ni ce que ça implique, ni la pointe de jalousie que tu sens poindre mais que tu chasses d’un soupir agacé. Ton portable rejoint ta poche avant qu’on ne te le reproche et tu t’occupes des clients en train de s’agglutiner devant ton bar en lâchant de temps en temps (souvent) des coups d'œil dans leur direction. Enfin, vos prunelles se croisent dans la distance et t’as bien du mal à interpréter l’air qu’elle affiche en te voyant là. Toi, tu fais les gros yeux en l’interrogeant silencieusement du regard avant de recevoir plein de bière sur les pieds parce que t’as foiré le verre que t’étais en train de servir. Merde. La meuf face à toi glousse et tu lui adresses un sourire pincé, tu recommences et tu lui files en lui adressant un clin d’oeil l’air de dire “c’est cadeau si t’as rien vu maintenant casse toi stp”. Elle repart toute contente d’avoir eu une boisson gratuite et toi tu jettes une serpillère sur la flaque à tes pieds histoire de ne pas glisser de la façon la plus conne qui soit. D’autres gens enchainent leurs commandes, ça demande des mètres de shooter avec des goûts différents à chaque fois et putain quelle plaie, t’as même pas le temps de regarder si t’as eu une réponse à ton message de tout à l’heure ou même de surveiller ce qu’elles font. A tous les coups, elle va décider de partir avec l’inconnue histoire d’avoir la paix et de pas avoir à se justifier auprès de toi. Pourquoi elle le ferait, de toute façon, c’est pas comme si elle te devait une quelconque explication sur ce qu’elle fait et avec qui elle le fait, mais y a une part de toi qui aimerait être au courant des choses parce qu’elle reste ta meilleure pote et que c’est un peu ton rôle de savoir ? Bon, tu te fais sûrement des idées, c'est débile comme réflexion. Enfin la voilà et, prétextant le besoin d'utiliser les cabinets de toute urgence, tu t'empresses de quitter ton poste pour passer de l'autre côté et la chopper au vol. « Tu sors et tu m'invites même pas, j'suis un peu vexée là, » plaisanterie à moitié gueulée pour passer par-dessus la musique trop forte, tu jettes un énième regard vers l'autre qui semble plongée dans son téléphone. « Margot vous rejoint ensuite ? » Et après ça la copine de la meuf et hop, double date, tout est logique finalement, pourquoi sauter direct aux conclusions débiles ?
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : spencer et elle ont le droit de séjourner chez marlon brando le corgi et charlie swan le chat. POSTS : 1325 POINTS : 460
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
GWEN
IAN
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
truth hurts when it points right at you crédit gifs harley @spencer blackwell & mac sutherland2018
Elle est sympa, Sarah ; elle est aussi jolie que sur ses photos, le courant passe bien, et ça me rassure qu’elle ait proposé qu'on aille boire un verre avant quoi que ce soit d'autre, parce que j'ai l'impression d'être en burnout des coups d'un soir à la sauce Grindr pour femmes, où on s'envoie un petit dispo pour venir ce soir ? avant même un bonjour et on prend deux minutes à discuter de préférences, sans se dire bonjour, avant de passer moins d’une heure à l'action (vingt minutes, le plus souvent) et de repartir chacune de son côté. Ça peut être sympa, en cas d’extrême lassitude et envie d'un soulagement mécanique ; le plus souvent, je me sens sale, j'ai l'impression de me mettre en danger, et je termine la soirée à fixer mon vibro dans les yeux sans l'utiliser, quand je me mets pas juste à pleurer en me sentant sacrément conne. C'est moi qui ai proposé, mais j'ai jamais réellement su comment faire, et je me suis pas mal demandée si c'était réellement une bonne idée, cette histoire de relation ouverte. Alors j'ai installé d'autres apps, j'ai rencontré Rachel puis Sarah, et je me suis pas sentie mal ou coupable de dire que je préférais rentrer seule chez moi à la première. Et je sais pas si ça rentre dans les règles – elles sont tellement floues, on les a jamais détaillées –, si c’est considérer tromper que de flirter dans un bar en frôlant la main d'une inconnue que je vais ramener chez moi, mais j'aime bien Sarah. Elle me plaît, on est sur la même page, et on a beau savoir qu'on ne se reverra jamais, on échange suffisamment pour que je me sente en sécurité, désirée, et bien dans ma peau. C'est pathétique à dire, sûrement, mais en ce moment, ça me suffit.
Forcément, je m'attendais pas à te voir. C’est Sarah qui a choisi le bar, et j'ai pas pensé à questionner tout mon entourage avant d'y aller, persuadée qu'on resterait dix minutes avant que l'éventuelle vague de dégoût ou de tristesse ne me submerge – et pourtant je suis restée assez longtemps pour lire tes sms, pour te chercher partout et enfin repérer ton air confus, et pour me mettre à flipper des histoires que tu pourrais te faire sur Sarah et moi et à qui tu pourrais en parler. C'est débile, parce que ça ne changerait rien. Incapable de tenir en place, je finis par me lever pour tenter d'aller plaider ma cause et tu m’interceptes directement, visiblement aussi pressée de rétablir la vérité que moi. Tu commences avec une platitude que j'accueille d'un sourire un peu vague avant que tu n'en viennes au vif du sujet, et la formulation me prend de court : « Heu…non, personne nous rejoint. » J'ai sûrement l'air coupable, même si j'ai aucune envie de l'être, parce que j'ai aucune raison de l'être : Margot est au courant que je fais mes trucs de mon côté, elle fait les siens aussi, personne n'est trahi et personne n'est dans le flou. Et pourtant devant toi j'ai honte, honte d'être prise la main dans le sac, d'avoir à expliquer à quelqu'un d'autre notre arrangement, d'avoir à avouer que finalement, c’est pas si passionnel que ça avec Margot, alors on a décidé d'ouvrir la relation après des mois (un an) à t’assurer le contraire. Je sais bien qu'il y a plein de couples qui font ça sans que ça ne trahisse aucun désamour : ma cousine m’a parlé de son couple à elle, une fois, et ça n’a jamais eu l'air de quelque chose qu’elles faisaient pour combler un vite, mais plutôt d'un apport à leur couple qui ne l’a jamais fait souffrir. Je sais pas si c'est d’en entendre parler qui m’a inspirée, parce que ça m’a jamais fait rêver, et pourtant je me retrouve dans ses chaussures, mais avec tous les problèmes qu’elle, elle n’a sûrement pas : on n’a plus confiance et on évite d’en parler, on cherche ce que l'autre ne nous apporte pas auprès de personnes qu'on est pas censées revoir mais qu'on revoit, parfois souvent. Le pire, c’est qu’imaginer Margot avec d'autres ne me fait rien, à part soulager ma conscience. Je guette ta réaction, lèvres pincées : pas besoin de l'attendre pour comprendre de quoi ça a l'air à tes yeux. T’as même pas totalement tort, au fond.
« T’as, euh, cinq minutes ? Pour fumer ? »
J'aurais pu partir, rentrer avec Sarah, faire ce qu'on avait à faire et m'endormir du sommeil des justes avec la conscience tranquille voulue et le soulagement de ne pas me sentir utilisée ou commodifiée ; j'aurais pu remettre ça à plus tard, ou balayer tes inquiétudes d'un revers de main parce qu’après tout, qu'est-ce que je te dois, quand toi tu disparais pendant des jours et des jours sans rien dire ? À quel point te dois-je des explications, quand les tiennes sont toujours rares ou foireuses ? Pourquoi ça m'importe, que tu saches que je ne suis pas ce genre de personnes ? Et si je l'étais vraiment, au fond ? « Maintenant ou alors après. Je peux lui dire de partir et je t'attends. » Mais je suis toujours prête à tout sacrifier pour toi, même une fille sympa qui ne me demande rien de plus que ce que je suis capable de donner et qui m'offre pas davantage non plus. C'est rare, en ce moment, et cette honnêteté brève me manquera dès que je lui dirai au revoir, mais je sais déjà que ce sera rien, comparé à l'idée de te tourner le dos, même pour ça. Alors j'achève, jamais moins convaincue : « C’est pas ce que tu penses, je te promets. »
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3977 POINTS : 550
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#15)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#22 & #23 (2018))i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
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« Oh… » Margot ne viendra pas les rejoindre, alors dans ton esprit étriqué ça ne peut signifier qu’une seule et unique chose ; leur relation est terminée. Depuis quand, pour quelle raison, pourquoi elle ne t’a rien dit ou encore c’est quoi le délai acceptable avant de rencontrer de nouvelles personnes. Tu restes là, confuse au possible avec ta bouche en forme de O, à ne pas savoir comment réagir face à la nouvelle. Est-ce que t’es supposée la prendre dans tes bras pour la consoler de sa rupture probablement toute récente ? Est-ce que tu lui offres son verre et tu la laisse à ses affaires avec un pouce en l’air en guise de soutien parce que c’est ton rôle en tant que bestie ? Ton regard fait la navette entre elle et la meuf, tente de comprendre ce qui se passe sous tes yeux et pourtant rien n’y fait. Mac est là avec son air coupable et toi t’es bien incapable de lui sortir autre chose qu’un espèce de rictus géné. Voilà, clap de fin pour ce soir, tu retournes derrière ton comptoir et elle à son date, tu te promets intérieurement de pas trop regarder dans leur direction, de ne pas intervenir et peut-être que d’ici la semaine prochaine elle vous présentera officiellement (et là, tu pourras faire semblant d’être surprise et de pas l’avoir vu venir.) « T’as, euh, cinq minutes ? Pour fumer ? » Bref froncement de sourcils, tu ne te vois néanmoins pas refuser. « Ouais… Non, t’as pas cinq minutes, si tu t’absentes sans prévenir t’es même quasi certaine que tu pourras t’abstenir de revenir. Peu importe, t’as même pas envie d’être là de toute façon. Bref regard en biais vers tes collègues qui sont pour l’instant trop occupés pour te remarquer en train de tirer au flanc, puis tu offres un bref sourire un peu crispé à Mac en faisant un signe de tête vers la nana laissée seule à sa table. « Mais elle va rien dire ? » Pas que ça t’inquiète réellement, mais t’as pas non plus envie de foutre ta pote dans la merde, ce qui a l’air plutôt mal parti vu sa réaction. C’est pas ce que tu penses, on la croirait en train d’essayer de se justifier d’avoir été prise la main dans le sac -ce qui est peut-être le cas-, mais là l’heure actuelle, t’es bien incapable d’affirmer ce que tu penses de la situation. T’as mille autres questions qui te brûlent les lèvres et que tu réfrènes ; “c’est qui ?”, “tu la connais d’où ?”, “pourquoi c’est la première fois que je la vois ?”, “pourquoi elle ?” et dans le fond, pourquoi ça t’importe tant, même ? C’est intrusif à quel point d’absolument vouloir savoir ? « J’t’attends dehors ? » Pas vraiment une question, c’est surtout pour lui signifier que t’es prête à écouter ce qu’elle a à dire dès maintenant, même si tu ne vois pas bien pour quelle raison elle a l’air si agitée à l’idée de te parler de la nouvelle personne qu’elle fréquente. Si tu te hâtes, c’est uniquement pour ne pas qu’on vienne te chercher par la peau du cou pour abandon de poste. Tu lui laisses le temps d’aller parler à la meuf pendant que tu vas te réfugier à l’extérieur, loin des regards inquisiteurs et réprobateurs. En l’attendant, tu discutes avec le videur l’air de rien, t’en profites pour lui taxer deux clopes parce que ton paquet à toi est resté au vestiaire et que t’es pas folle au point d’y retourner tout de suite. Après quelques instants à jeter des regards anxieux à chaque personne qui sort, elle arrive enfin, toi tu lui adresses un signe de main un peu gauche et tu lui tends direct le butin soutiré à l’autre employé. Pas le temps de laisser un silence gênant s’installer, tu rentres direct dans le vif du sujet. « Alors heu… » Pas sûre que tu sois supposée être celle qui commence la discussion, mais tu peux pas t’en empêcher. « Ça fait combien de temps que c’est terminé avec Margot, du coup ? » Et pourquoi t’es la dernière au courant alors qu’elle t’a toujours tout raconté ? Depuis quand vous êtes éloignées au point de ne plus rien vous confier ? Remarque c’est peut-être ta faute à toi, une juste rétribution à ton silence et tes propres secrets que tu te gardes bien de lui dévoiler.
Spoiler:
Mac Sutherland
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ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : spencer et elle ont le droit de séjourner chez marlon brando le corgi et charlie swan le chat. POSTS : 1325 POINTS : 460
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
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C’est peut-être bête de ma part, de ne pas avoir voulu palier à cette éventualité : parce que oui, Brisbane est grande, mais on circule dans les mêmes cercles, toi et moi (même si c’est de moins en moins vrai), on a des connaissances en commun et forcément, cette histoire te serait revenue aux oreilles, avec plus ou moins de justesse : un oeil curieux qui pense que je trompe Margot, une connaissance soucieuse qui te demande si t’en sais plus, si c’est fini avec elle, et qui t’envoie dans une spirale de questionnements que j’ai jamais tenté d’approcher. Ou, tout bêtement, toi qui tombe sur moi avec une autre et qui me regarde d’un air confus (inquiet ? soucieux ? trahi ?) dans un bar au hasard dans lequel on aurait jamais dû être en même temps. Je me raccroche aux branches et j’en ai conscience : mon t’as cinq minutes pour aller fumer vaut tout aussi bien un désolée j’ai foiré et t’aurais dû être la première informée. J’essaie de me répéter, nerveusement, que je te dois rien : que ce que je fais avec ma copine, que tu n’apprécies pas plus que ça, ne regarde que ma copine et moi, et que celle-ci est bien au courant. Mais je me sens plus coupable de te l’avoir caché à toi que je ne l’aurais été en lui cachant à elle. « Mais elle va rien dire ? » tu soutiens face à ma proposition, avec un regard en direction de la pauvre Sarah qui doit globalement s’en foutre et regarder son portable. « Euh… Je pense pas », je m’aventure bêtement, un peu penaude, parce que je n'y ai pas réfléchi et que globalement, Sarah est très sympa, comme fille, mais si elle préfère partir, ce ne sera pas trop mon problème.
Je suis même prête à la laisser en plan, là tout de suite, comme la bonne tire-au-flanc que je suis, avant que tu me proposes « J’t’attends dehors ? » et que je comprenne que le mieux, ce serait quand même de la prévenir que je m’absente. Après un temps de battement, j’opine du chef et je te laisse partir de ton côté pendant que je retrouve ma table pour expliquer brièvement à Sarah que j’ai croisé une pote à laquelle je dois parler cinq minutes. Je lis sur ses traits qu’elle est un peu dubitative, mais si elle s’inquiète de quoi que ce soit, elle n’en dit rien. Elle me propose qu’on reprogramme, je lui dis « non, non, promis » en me retenant de modifier par si, ok, t’as raison une seconde après, parce que je ne sais pas comment la conversation risque de tourner, mais elle risque de me sapper toute envie de poursuivre la soirée avec elle. On verra bien, me convaincs-je en te rejoignant dehors précipitamment, un peu honteuse de laisser mon date mariner. « Du coup… » – « Alors heu… » – « Ah. » On se marche dessus quand on parle, évidemment mal à l’aise, chacune regardant fixement un point imaginaire à l’horizon plutôt que l’autre. Je récupère d’une main tremblante la clope tendue avec un vague merci qui monte direct dans les aigus. Je te laisse reprendre : « Ça fait combien de temps que c’est terminé avec Margot, du coup ? » Et c’est le drame. Le second du soir, à peu près, sûrement pas le dernier ; je relève les yeux vers toi en comprenant avec effroi que t’as rien compris du tout, et que l’épine du pied que ça m’ôtait quand je pensais que tu allais m’épargner les explications est devenue une brindille dans l’orteil le plus sensible. « Ah ! » je répète, pas du tout frugale. Mes méninges s’agitent plus vite que mes lèvres, et quand elles rattrapent, c’est pour sortir un truc débile : « Bah zéro minutes, du coup. » Coup d’oeil rapide pour comprendre d’emblée que ce n’est évidemment pas du tout plus clair. « Enfin c’est pas terminé, quoi. » Je plisse les lèvres, les yeux obstinément tournés ailleurs, tiens ce bâtiment-ci a une forme bizarre, je suis quasi sûre qu’il y a un monsieur tout nu derrière cette fenêtre-là, « Mais elle s’en fout que je sois là, c’est pas un souci. » Voilà qui a le mérite d’être vachement plus clair.
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3977 POINTS : 550
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#15)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#22 & #23 (2018))i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
truth hurts when it points right at you crédit gifs harley spencer blackwell & @mac sutherland2018
Peut-être que c’est un peu trop intrusif de ta part, de demander des comptes. Ou même simplement d’attendre un semblant d’explication sur une situation qui ne concerne ni de près, ni de loin. T’es la première à râler quand on vient se mêler de ce que tu fais, avec qui, comment, pourquoi, et à quel moment tu t'octroies ce passe-droit avec elle avec comme seul prétexte un peu douteux de “j’ai le droit de savoir” alors que dans les faits, non ? C’est moche de ta part, injuste pour elle et franchement malvenu, d’autant plus quand tu t’es bien gardée de lui dire que t’avais revu Riley alors que t’avais juré que c’était terminé avec elle, tout ça parce que tu sais qu’elle y aura forcément quelque chose à redire ou peu importe les excuses que tu te trouves pour ne pas le faire. La chose à faire en la voyant là, ça aurait été de détourner le regard et de la laisser tranquille, de t’occuper de tes affaires et de ce pour quoi tu es payée ici. A la place vous vous retrouvez comme deux connes à bafouiller des banalités et à regarder partout sauf là où il faut, elle te propose de sortir, t’hésites un quart de seconde avant de dire ok et d’aller patienter dehors, ne sachant pas trop quoi attendre de la conversation à venir. Sans doute que t’aurais pu commencer par un “ah, ça me fait plaisir de te voir, tu m’as manquée à la soirée de Riley”, tout ça pour t’entendre dire que la concernée était une sale conne à qui elle ne comptait plus adresser la parole. A la place, tu fonces à l’aveugle dans le vif du sujet, exposant devant elle toute ta méconnaissance de la situation. Ce qui te semblait si logique ne l’est finalement pas, tu vois à son air que t’es complètement à côté de la plaque et elle s’empresse de te le faire savoir avec des mots que tu mets du temps à procéder. C’est pas terminé, Margot se fout de sa présence ici et toi t’es juste là à attendre une explication qui n’a même pas lieu d’être, « hein ? » C’est simple, pourtant, si tu prenais cinq petites minutes pour réfléchir au lieu de directement sauter aux conclusions… Maintenant que tu sais que sa copine est toujours dans le paysage, il ne tient qu’à toi de faire les additions correctement. « Mais avec la meuf là, tu- » Merde, est-ce que t’es pas un peu en train d’admettre que t’as regardé leurs faits et gestes depuis que tu les as repérées ? A quel moment elle va te mettre un stop et te dire d’aller te faire foutre ? « Enfin j’ai cru que vous… » Ouais bon, t’as juste mal interprété toute la situation, comme trop souvent, et peut-être que c’est juste un énième signe du destin pour te dire de la fermer. « Merde, pardon. » Lèvres pincées, tu lui adresses un sourire qui ressemble plus à une grimace qu’autre chose et tu sais tellement plus où te foutre que tu commences à tanguer d’un pied à l’autre. « Du coup heu… c’est qui ? Tu la connais comment ? » La réponse que tu voudrais entendre c’est “une collègue” ou “une cousine” et ça expliquerait plus ou moins la proximité entre elles à chaque interaction depuis le début de la soirée. Et voilà, tu recommences avec tes questions qui n’ont pas lieu d’être, occupe toi de tes affaires un peu, non ? « Au fait, pour le verre gratos ça tient toujours, hein. » Pour toutes les deux, peu importe à quel point t’as mal évalué et interprété toute la situation, c’est bien le minimum que tu puisses faire pour t’excuser d’avoir interrompu sa soirée.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : spencer et elle ont le droit de séjourner chez marlon brando le corgi et charlie swan le chat. POSTS : 1325 POINTS : 460
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
GWEN
IAN
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
truth hurts when it points right at you crédit gifs harley @spencer blackwell & mac sutherland2018
« Hein ? » Je grince des dents, plisse les yeux : je me retrouve face à mon pire cauchemar, qui est de devoir t’expliquer exactement ce qui se passe pour que tu comprennes plutôt que de te laisser terminer le puzzle toute seule avec quelques miettes. Je tente quand même de ne rien dire, de hocher la tête, histoire de t’encourager à faire deux plus deux toute seule. D’accord : peut-être que je cherche la merde, que ce n’est vraiment pas si évident que ça et que je pourrais faire un effort, parce que personne n’est supposé deviner que j’ai ouvert mon couple avec Margot, encore moins toi qui lui reproche depuis des lustres d’être trop possessive envers moi. « Mais avec la meuf là, tu- » Je t’offre un sourire un peu contrit comme pour confirmer ce que tu n’oses pas dire : oui, on flirte, on avait prévu de rentrer ensemble, non tu n’as rien imaginé, mais je ne sais pas si ça atterrit vraiment comme il faut, parce que tu enchaînes avec un « enfin j’ai cru que vous… » qui me fait me demander ce que tu comprends, exactement, encore une fois. Bien sûr, que je flirtais avec elle, et je me demande à quel point on pourrait se méprendre sur mes intentions, ou penser que je suis tellement tactile que ça peut être parfaitement anodin. Ca me force à me confronter au fait que t’as sûrement toujours pensé que c’était dans ma personnalité, quand j’étais comme ça avec toi, et l’idée me rend un peu plus confuse encore.
De frustration, je tire d’un coup fort sur ma clope et je finis par m’embrumer les bronches et les recracher un peu. Entre deux yeux qui piquent, j’ai une forte envie de me pencher à une fenêtre pour voir si Sarah m’attend toujours ou si elle a fini par se barrer, convaincue que j’avais menti, que j’étais pas du tout en couple libre et que ma conjointe m’avait prise sur le fait. « Du coup heu… c’est qui ? Tu la connais comment ? » Mon attention te revient et je te détaille un peu plus longuement, toujours plus confuse : qu’est-ce que tu attends, exactement, comme réponse ? Qui ça peut être, pour toi qui a toujours l’air de soupçonner quelque chose sans savoir exactement quoi ? « Bah…Tinder. » Assez classique, somme toute : j’ai jamais trop cherché d’autres choses sur d’autres applis. J’ai essayé Fruitz et Hinge environ dix minutes chacune, puis j’ai été frustrée par l’interface. « Mais je vais pas la revoir après, hein. Enfin, généralement je vois les gens qu’une fois. » Généralement, sauf Gwen, sauf la meuf rousse un peu butch de l’autre fois. Pour ma défense, la règle c’est de ne pas se mettre dans des positions où on pourrait s’attacher, et ça, je gère, pour l’instant. « Au fait, pour le verre gratos ça tient toujours, hein. » Retour à toi, au rire nerveux qui m’échappe, au regard affectueux que je te porte toujours, même dans les moments comme celui-ci où j’ai envie de me liquéfier pour disparaître dans la bouche d’égoût la plus proche. « Merci, c’est gentil. Mais je vais pas te faire payer pour… » Pour quoi ? Pour que je tire mon coup avec une autre meuf à quelque pas de ton nouveau taf ? Je chasse la fin de phrase d’un revers de main, comme pour l’emporter avec la fumée de ma clope. « Désolée, je savais pas que tu bossais ici. J’aurais été ailleurs, sinon. » Je pensais pas que tu verrais cette partie-là de moi un jour, et pour être franche, j’aurais préféré que tu ne la rencontres jamais. « Tu trouves ça chelou ? » je demande à brûle-pourpoint, quand en vérité, j’ai envie de demander, bêtement, est-ce que ça change la façon dont tu me voies ?
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3977 POINTS : 550
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#15)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#22 & #23 (2018))i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
truth hurts when it points right at you crédit gifs harley spencer blackwell & @mac sutherland2018
« Oh. » Tinder, donc. Faut croire que pour une fois t’as correctement interprété les signaux et les rapprochements, que ce n’était pas juste ton imagination qui te jouait des tours. « Okay… » Okay, c’est tout, t’as rien à ajouter parce qu’il n’y a rien de plus à dire. Elle se justifie quand même, prétend qu’elle ne la reverra pas ensuite et que c’est généralement l’histoire d’une seule fois. Tu tiques un peu sur l’emploi des mots les gens, parce qu’implicitement tu comprends que ce n’est pas la première fois que ça arrive et que ça ne sera probablement pas la dernière non plus. Depuis quand tu la connais si peu, déjà ? Pour faire passer le tout, tu réaffirmes ta proposition de tout à l’heure, ce à quoi elle répond par un espèce de rire nerveux. « Je paye pas, t’inquiète. » De toute façon ça vaut même pas le coup de sortir le moindre dollar pour avoir un verre ici, c’est que des produits discounts achetés en gros au supermarché du coin tout ça parce que les patrons sont trop radins pour vouloir payer de la marque. Et puis pour ta meilleure pote que t’as pas vue depuis environ trois-cent ans, tu peux bien faire un petit geste, sinon ça sert à rien de bosser dans ce genre d’endroit. « Désolée, je savais pas que tu bossais ici. J’aurais été ailleurs, sinon. » Est-ce qu’elle t’en veut de t’être manifestée sans prévenir ? D’avoir potentiellement ruiné un date avec une inconnue ? Parce qu’il est clair qu’elle n’avait pas l’intention de te mettre dans la confidence, que si elle ne t’en a pas parlé avant, ce n’était pas pour rien. Tu te contentes d’acquiescer d’un air un peu pincé en ajoutant un « c’est rien, » un peu plat. « J’aurai pas dû t’embêter pendant un date, pardon. » Le nez plissé, tu lui offres une petite grimace d’excuse à défaut de mieux. Un peu désarçonnée par sa dernière question, tu secoues la tête. « Bein… » Chelou n’est pas vraiment le terme que tu aurais employé à vrai dire. Étonnée, peut-être. Vexée d’avoir été mise de côté, sûrement, et puis tu te rappelles qu’elle ne te doit aucune explication et tu plisses le nez. « Non je trouve pas ça bizarre. » Brève hésitation, tu jettes un oeil au bar comme si tu t’attendais à voir la meuf ou Margot ou peut-être même Jésus Christ en personne débarquer sans prévenir. « Enfin je suis pas sûre de bien comprendre mais heu… » C’est quoi, une histoire de polyamour ? De l’échangisme ou du libertinage ? Autre chose ? Toi qui a déjà du mal à gérer une relation de front, tu n’as vraiment aucune idée de ce qui se trame et de comment elle fait. La fumée de ta cigarette est expirée par le nez alors que tu soupires, « vous faites ce que vous voulez quoi, c’est pas vraiment mes affaires. » Qu’est-ce que tu peux dire de plus en vérité ? Elle est bien libre de voir qui elle veut quand elle le veut, peu importe si, comme d’habitude, ça vient chatouiller ton égo qui a du mal à admettre qu’elle a une vie à côté de toi. Ou même plusieurs, en l’occurrence. « Si vous y trouvez votre compte comme ça, c’est cool. » Tu lui offres un petit sourire pour faire passer la pilule, pour lui signifier “tu vois, y a pas de malaise, c’est ok, je m’en fiche” et peu importe si ça te laisse une drôle de sensation dans le fond des tripes, t’es sûrement juste un peu fatiguée (ou triste d’avoir été laissée de côté, mais c’est de bonne guerre finalement). Nouveau raclement de gorge, tu balances ta clope à terre avant de l’écraser sous ta semelle, « tu peux y retourner si tu veux hein, elle va finir par s’impatienter. » Pas que t’en aies grand chose à faire mais tu sens déjà venir les sentiments partagés si jamais l’autre la plantait là, et t’es à peu près sûre que celui de culpabilité prendrait le dessus. « Au fait tu viens chez Riley demain ? Elle fait une soirée et heu… » bon, tu sais qu’elle ne l’aime pas trop mais c’est pas la question, « ça fait longtemps qu’on s’est pas vues, quoi. » L’endroit ne sera peut-être pas le plus adapté pour juste traîner et passer un bon moment ensemble, mais ça sera déjà quelque chose.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : spencer et elle ont le droit de séjourner chez marlon brando le corgi et charlie swan le chat. POSTS : 1325 POINTS : 460
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
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MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
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MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
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« C’est rien. J’aurai pas dû t’embêter pendant un date, pardon. » Tu t’excuses presque en retour, alors que t’avais aucune raison de penser que j’étais en date avec qui que ce soit, et toutes les raisons d’imaginer que je trompais Margot, ou que c’était fini avec elle, et de t’imaginer que j’étais suffisamment triste et brisée pour m’en remettre à des plans à la con dans lesquels j’avais besoin de ton intervention. N’importe qui serait venue me voir – ou peut-être simplement moi, si t’avais été à ma place, mais je préfère imaginer que c’est normal, pas possessif ni intrusif ni quoi que ce soit. Normal : une pote qui prend soin de sa pote. Et puisque ça nous pend au nez, je me retrouve à te demander en pinçant mes lèvres si tu trouves tout ça bizarre, parce que t’es la seule au courant (la seule qui soit importante, en tous les cas) et que j’ai trop peur d’en parler à autrui. Je sais pas comment Nat fait, pour assumer tout ça sans avoir peur des regards de travers, des incompréhensions, de sa meilleure pote qui vient la voir dans un bar avec un air circonspect sans comprendre pourquoi elle est avec quelqu’un d’autre. Peut-être que ça n’arrive qu’à moi. « Non je trouve pas ça bizarre. » Je sonde ton regard sous l’éclairage des lampadaires et je n’y détecte pas grand-chose d’autre qu’un air un peu lointain. « Enfin je suis pas sûre de bien comprendre mais heu… vous faites ce que vous voulez quoi, c’est pas vraiment mes affaires. » Je fronce le nez. J’ai l’impression d’entendre mes tantes un peu homophobes qui m’ont dit que je faisais ce que je voulais, du moment que c’était pas devant elles ; les mêmes qui ont changé d’avis, quand elles ont compris ce qu’il en était vraiment. Je me demande si j’aurais à nouveau envie d’aborder le sujet un jour ou si cette page sera complètement refermée après cette discussion. « Si vous y trouvez votre compte comme ça, c’est cool. » J’imagine que ça appelle à un peu de sincérité ; je devrais sûrement dire que non, pas vraiment, ça m’a jamais intéressée de coucher avec d’autres gens, c’est juste que j’y trouvais pas mon compte, avec Margot. Qu’elle est beaucoup plus chill que moi sur ça, que ça m’a fait flipper d’abord avant que je remarque que ça me dérangeait pas tant que ça. Parce que le fait qu’elle couche avec d’autres personnes, ça me fait moins culpabiliser de penser à toi comme ça de temps en temps. Alors « ouais, ça va c’est cool », je lâche, nonchalante, le genre qui se veut grande pro des émotions bien gérées, saines et compartimentées dans les meilleures relations amoureuses du monde. Nat serait fière, ou elle se foutrait de ma gueule, je sais pas trop. « Tu peux y retourner si tu veux hein, elle va finir par s’impatienter. » Je me rappelle soudain de Sarah, de la clope qui a fini de se consumer toute seule entre mes doigts, et je me sens légèrement coupable : c’est peut-être notre drôle de conversation, mais j’ai absolument aucune envie d’y retourner. « T’inquiète, je lui ai dit que j’avais un truc à régler avec une pote. » Je sais même pas si elle m’a crue, parce que une pote c’est toujours un peu nébuleux et facile à falsifier, et puis ça fait quand même plus de cinq minutes que je suis partie. « Au fait tu viens chez Riley demain ? Elle fait une soirée et heu… » Je plisse le nez : tu sais que c’est généralement la dernière chose que j’ai envie de faire, que de traîner avec toi chez ta meuf qui pose trop de questions et qui me regarde un peu bizarrement. C’est la suite qui me vend : « ça fait longtemps qu’on s’est pas vues, quoi. » Je sais pas si j’imagine, si c’est la conversation qui me laisse un drôle de goût en bouche, mais j’ai l’impression de détecter une pointe de tristesse dans ton ton : t’as le regard un peu buté et ronchon que t’avais toujours quand on était au collège et que tu masquais moins bien tes émotions. « J’ai un truc de prévu demain soir », je mens, parce que j’ai compris que ça valait mieux qu’un pas envie quand il s’agissait de Riley. Et puis ça me prend, comme ça, en même temps que les remords : « Mais t’as bientôt fini le taf, là ? » Je pense à Sarah qui est peut-être déjà partie, ou qui préférera rentrer après s’être faite lâcher. Je repense à ma réticence au sexe rapide et sans attaches, à la sensation de décalage avec moi-même que ça me procure. Je pense à notre conversation bizarre, mais familière au moins ; je pense à toi qui me dis ouvertement qu’on a pas passé de temps ensemble depuis trop longtemps. C’est tout décidé. « J’vais dire à Sarah de rentrer. On n’a qu’à faire un truc, aller dans un bar plus loin, regarder un film avec un brownie à la weed, je sais pas. » Je dois me lever tôt demain, mais tant pis. « Je peux attendre, je m’en fous. » Je laisse tomber mon mégot dans un verre de bière abandonné à côté de nous. « T’as raison, ça fait longtemps. Tu me manques un peu. »
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3977 POINTS : 550
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(mac#22 & #23 (2018))i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
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Bien sûr que tu le vois à son air, qu’elle n’a aucune envie de venir chez Riley. Un espèce de rictus se forme lorsqu’elle sort son excuse de quelque chose de prévu demain soir, forcément, c’était prévisible et tu t’efforces d’y croire tout en acquiesçant avec ton sourire un peu pincé. « C’est rien, une autre fois alors, » que tu prends tout de même le temps de rassurer, prenant bien soin d’enfoncer tes mains bien loin dans tes poches en ne voulant pas avoir l’air trop défaite. Et voilà, c’est tout, les cinq minutes sont dépassées, rien n’est plus clair pour toi et l’ambiance qui s’est installée est même carrément bizarre, probablement la faute à ta réaction face à ses révélations. Sans doute que tu aurais pu te montrer plus convaincante dans ta façon de lui assurer que c’était pas chelou, que peu importe ce qu’elle fait ou avec qui elle le fait, tu l’aimes toujours et que rien ne changera jamais ça. Ton regard se pose à nouveau sur la porte, prête à l’entendre te lâcher un “bon bah voilà, c’était cool de se croiser, on se capte plus tard ?” avant qu’elle ne retourne passer la soirée avec la meuf, mais tu sembles avoir oublié que c’est plus souvent ta façon de faire à toi, ce genre de fuite. Alors tu te prépares à lui souhaiter de passer une bonne soirée, que tes collègues attendent sûrement après toi et que tu ferais mieux d’y retourner mais elle prend les devants, « mais t’as bientôt fini le taf, là ? » Micro seconde d’hésitation pendant laquelle tu la considères elle, puis le job, et finalement « heu, ouais, » non, loin de là même, mais tant pis. Elle enchaîne en te proposant un truc dès maintenant à la place, ou plus tard ce soir au besoin et que si il faut, elle attendra après toi. « T’as raison, ça fait longtemps. Tu me manques un peu. » “Un peu”, c’est mieux que pas du tout, surtout quand elle est prête à te faire passer avant la dénommée Sarah. Enième petit sourire, bien plus sincère et franc que ceux un peu maladroits et forcés depuis le début de la conversation, tu fais un geste vers le bar, « faut juste que j’aille récupérer mes affaires et que je prévienne que j’suis malade. » Comme pour emphaser, tu simules une quinte de toux un peu foireuse suivie d’un petit clin d’oeil qui lui laissera tout le loisir de comprendre que pour ce soir, tu prends le temps pour elle ; c’est bien le minimum que tu puisses faire après avoir ruiné son date. Si t’as de la chance, tu te feras juste remonter les bretelles parce que t’as planté tout le monde et si non, tu trouveras bien un autre poste de serveuse en ville, c’est pas les opportunités qui manquent. « J’crois qu’un brownie ça pourra m’aider à aller mieux plus vite. » Quitte à faire quelque chose avec elle, autant éviter de repartir dans un bar ou un quelconque endroit public, tu détesterais prendre le risque de recroiser la meuf qu’elle s’apprête à lourder et t’es à peu près certaine qu’elle aussi. Autant vous épargner cette peine en allant squatter son canapé devant un film à la con (que tu ne suivras absolument pas mais qu’elle se fera un plaisir de te résumer avec son air outré) avec un space cake pour accompagner. Et peut-être, si le coeur vous en dit, vous pourrez rediscuter de ce soir ; elle pourra t’expliquer pourquoi et comment elles en sont arrivées là avec Margot, tu pourras à nouveau t’excuser d’avoir interférer et tout rentrera dans l’ordre parce qu’au bout du compte, ça n’a toujours pas la moindre forme d’importance. Ou alors vous ferez semblant d’être déjà passées à autre chose, puis ça finira sous le tapis pour tenir compagnie aux centaines de sujets un peu épineux et plus jamais évoqués parce que trop compliqués. Et là encore, ça ne changera rien pour vous. Alors c’est décidé, tu te faufiles dans l’arrière salle pour récupérer ta veste, tu mens à ton collègue en prétendant avoir une urgence à régler et tu t’éclipses sans attendre de réponse pour aller la rejoindre après qu’elle ait parlé à Sarah.