≈ maxime coventry

MAXIME WILLIAM LOUIS COVENTRY

SOMMAIRE

MAXAN
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MOODBOARD MAXAN (1) ♪ be slow
paris, 2017

you gotta keep breathing

All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.

song maxan (1)

I don't wanna go
But baby, we both know
This is not our time
It's time to say goodbye

Until we meet again
'Cause this is not the end
It will come a day
When we will find our way

Violins playin' and the angels cryin'
When the stars align, then I'll be there

No, I don't care about them all
'Cause all I want is to be loved
And all I care about is you
You're stuck on me like a tattoo

No, I don't care about the pain
I'll walk through fire and through rain
Just to get closer to you
You're stuck on me like a tattoo
tattoo | loreen
edit (mslf)

you gotta keep breathing

All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.

♪ quotes

be slow
crédit gif - myself
Maxime Coventry

Parce qu'il fréquente Izan Da Silva.
Que va-t-il rester d'eux, après son départ ?
Il sait qu'il ne faut pas qu'il laisse sa colère l'envahir, puisqu'il n'y a pas vraiment d'étiquettes sur leur relation. Alors il va rester là, frustré, boudeur, sur ce lit qui accueille habituellement la danse entre leurs deux corps.

crédit gif - myself
@Izan Da Silva

La promesse proclamée sans effusion d’impatience, simplement appuyée par l’affirmation de retourner à Berlin d’ici quelques jours, il raccroche en faisant rouler ses lippes l’une contre l’autre, mue par l’accablement de devoir renoncer cette semaine de répit aux côtés de Maxime, qu’il croyait être en droit de s’accorder.
le ton bougon de Maxime — qui le rend diablement charmant, accentue le coin de son sourire et il abandonne son téléphone sur une table afin de se rapprocher de lui.

crédit gif - myself
Maxime Coventry

Maxime n'irait pas jusqu'à dire qu'il n'a pas des défauts qui l'agacent, clairement que non. Mais ça l'agace, autant que ça l'attire.
Les lèvres pincées, il le laisse néanmoins caresser les touches du piano avec légèreté, faisant naître cette indéniable jalousie à la fois par son talent, et son envie d'être ainsi touché, là, maintenant.
« Tu comptais me prévenir quand, que tu retournes à Berlin plus tôt que prévu ? »

crédit gif - myself
@Izan Da Silva

« J’aurai terminé tes putains de morceaux avant de partir, si c’est ça qui t’inquiètes. Contrairement à toi j’suis capable de composer, moi. »
il a insisté avec plus de sarcasme sur le dernier mot, lui renvoyant son incapacité au visage sans grande pitié, mais sans non plus songer au fait qu’ils sont en train de creuser le fossé qui va s’établir entre eux pour plusieurs années.

crédit gif - myself
Maxime Coventry

Plus qu'il ne veut l'admettre, le pianiste regrette déjà cet éloignement, parce qu'il aime beaucoup trop le retrouver dans la chambre de ce grand hôtel parisien, qui connaît leurs petits secrets les plus intimes.
« En espérant que tes torchons soient à la hauteur du grand Izan Da Silva, pianiste émérite aux chefs d'œuvre multiples, mais à l'égo surdimensionné. »
« Voyons le positif, on aura plus à faire semblant de se supporter. »
C'est un mensonge, qu'il n'avouera jamais.

crédit gif - myself
@Izan Da Silva

La chambre qui accueillait leurs étreintes fiévreuses est présentement un ring de boxe sur lequel ils échangent des uppercuts verbaux, sans réellement savoir ce que gagnera celui qui reste debout plus longtemps que l’autre.
La colère qu’il nourrit n’a pas répondu à l’appel de sa fierté malmenée, non, elle a seulement éclos sous la déception du constat qu’il signe : comme d’autres avant lui, Maxime ne cherche qu’à utiliser ses talents et, à défaut, le rabaisser.
« Le seul succès que tu auras, ce sera grâce à mes torchons, comme tu dis. »

crédit gif - myself
Maxime Coventry

Il sent, Maxime, que c'est l'une des dernières fois qu'il a la chance de se plonger dans la noirceur de ses billes, parce qu'il sent que la tempête à l'intérieur ne présage absolument rien de bon.
Il regrette déjà sa réaction, parce qu'Izan représente bien des choses pour lui, même s'il ne veut pas l'admettre devant lui, par fierté. Toutes ces étreintes, tous ces baisers, tous ces mots doux... à aucun moment il ne s'est forcé à les vivre.
Les effluves de son parfum apportent une conclusion encore plus pénible à leur histoire, qui aurait pu connaître davantage de bons moments, si son impulsivité n'avait pas tout gâché.

you gotta keep breathing

All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.

MOODBOARD MAXAN (2) ♪ he don't start shit but he can tell you how it ends
brisbane, novembre 2024

you gotta keep breathing

All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.

song maxan (2)

I'm so sick of planning all my nights, nights
'round avoiding you, it's gotta end
We don't have to love again or try, try
But can you tell me

Oh, why do we, we have to be
Enemies, enemies?
Forget all the scars, all that they are
Memories, memories
Oh, I know it hurts 'cause I feel it too
But after all, all that we been through, yeah
Oh, why do we, we have to be
Enemies, enemies?
enemies | lauv
edit (mslf)

you gotta keep breathing

All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.

♪ quotes

he don't start shit but he can tell you how it ends
crédit gif - myself
Izan Da Silva

Il ne le déteste pas réellement, Maxime, et s’il était parfaitement honnête il dirait même qu’il lui reconnaît un certain talent — un peu trop proche du sien d’ailleurs, mais la rivalité est trop ancrée pour qu’il concède à être le premier à ployer devant l’adversaire.
"Félicitations pour le Concours, d’ailleurs… Enfin… Dommage que tu doives attendre que je sois hors-circuit pour gagner quelque chose.''

crédit gif - myself
@Maxime Coventry

En réalité, c’est bien une question de fierté ; à la fois, parce qu’Izan est cet arrogant et agaçant pianiste qui rafle tous les prix, mais surtout cet homme qu’il a certainement trop apprécie sept ans plus tôt, durant leur collaboration à Paris.
« Je pensais que frôler la mort t’aurait fait descendre de ton piédestal, visiblement, t’es toujours aussi prétentieux. »

crédit gif - myself
Izan Da Silva

Il s’en rend compte, Izan, mais il s’obstine à refuser l’idée qu’il n’est pas totalement indifférent à ces retrouvailles, rechignant à admettre que la rancœur qu’il nourrit à son égard est délimitée par les frontières de leur collaboration professionnelle foireuse, et non pas par les quelques étreintes fiévreuses qu’ils ont partagé avant de s’étriper d’une manière tout aussi ardente
De son propre fait, il n’aurait jamais confié ses précieuses compositions à un tocard de sa trempe mais, puisqu’il est contraint de lui céder son carnet, il s’y plie avec toute la mauvaise volonté qu’on lui connaît, et nul doute qu’il ne sera pas disposé à faire le moindre effort pour faciliter leur nouvelle association à l’avenir.
Il déteste être aussi vulnérable — surtout devant son rival, puisqu’il est de ceux qui pansent ses plaies loin des regards curieux, et comme il se doute qu’il est en train de donner des munitions à son adversaire, il lui fait signe de jouer à son tour, désireux de l'éloigner du spectacle de sa déchéance.

crédit gif - myself
@Maxime Coventry

« Tu ne veux pas plutôt dire que je suis le seul à oser te le dire, parce que j'en ai rien à faire de froisser la grande star que tu es ? »
C'est d'ailleurs ainsi que ça a commencé, entre eux... des provocations, des piques lancées ici et là, jusqu'à ce que la fièvre de leurs corps ne puisse plus résister longtemps à la tentation du désir.
Il désigne le poignet d'Izan du menton, en penchant légèrement la tête vers lui, ses billes sombres se plantant dans les siennes : « C'est si douloureux que ça ? »

crédit gif - myself
Izan Da Silva

’’Aucune idée, je te laisse faire un sondage et me rapporter les résultats, j’me mêle pas au petit peuple tu sais. Je fais une exception pour toi, j’espère que tu mesures ta chance.’’
Il est sur la défensive, Izan, braqué dans sa méfiance, emmuré dans l’idée que Max n’est qu’un opportuniste qui va — de nouveau — récolter les fruits de ses talents, profitant de ses compositions sans pouvoir se vanter d’en être digne — le français l’est par sa façon de jouer, guère par sa mentalité.
Il arque un sourcil en tournant ses longs cils noirs en direction de Maxime, se retenant de lui répondre un « ta gueule » qu’il ne regretterait même pas.
Les notes viennent caresser ses oreilles, se faufilant dans ses pensées bousculées pour les disperser aux quatre vents, semant des souvenirs qui s’illustrent par les images qu’ils ont partagé, autrefois ; il y a leurs rires mêlés en écho, la ferveur des baisers qu’ils ont partagé en surnombre, les caresses dispersées dans leur chambre ou sous la table, que personne ne devait voir, que personne ne devait surprendre, que l’interdit rendait encore plus précieuses, encore plus importantes, et leurs peaux, confondues, marquées, frissonnantes, fiévreuses, au milieu des draps défaits.

crédit gif - myself
@Maxime Coventry

Il a ce tempérament impulsif et mordant, comme lui, et les étincelles que créent cet échange ne fait finalement qu'attiser cette attirance évidente pour le pianiste aux longs cils. Au fond, il n'attend que ça, Maxime, qu'il lui réponde sèchement, avec sarcasme, avec condescendance, parce qu'il adore l'idée de tensions entre eux, depuis le début.
Des notes, ils en ont partagé des centaines, peut-être même des milliers autrefois, durant des morceaux joués à quatre mains ou dans des chamailleries musicales en sortant de lit, seulement vêtu du drap témoin de leur intime complicité.
« Te fous pas de ma gueule. »

crédit gif - myself
Izan Da Silva

’’Va te faire foutre.’’
’’T’auras aucun changement à subir parce que tu ne joueras aucun de mes morceaux. Je préfère tomber dans l’oubli que de travailler de nouveau avec toi.’’
’’On ne sera pas obligés de faire semblant de se supporter, cette fois.’’

you gotta keep breathing

All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.

(#)Ven 3 Jan 2025 - 22:24

MOODBOARD MAXAN (3) ♪ It's like some kind of madness was taking control
brisbane, décembre 2024

you gotta keep breathing

All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.

(#)Ven 3 Jan 2025 - 22:35

song maxan (3)

I, I can't get these memories out of my mind
And some kind of madness
Is starting to evolve, mmmm.
And I, I tried so hard to let you go,
But some kind of madness
Is swallowing me whole, yeah.

When I look back, at all the crazy fights we had
It's like some kind of madness
Was taking control, yeah.

madness | muse
edit (mslf)

you gotta keep breathing

All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.

(#)Ven 3 Jan 2025 - 23:07

♪ quotes

It's like some kind of madness was taking control
crédit gif - myself
Maxime Coventry

Faire des efforts, ça le tue d'entendre ça, parce qu'il en FAIT des efforts, Maxime. Il se fait violence pour taire les sentiments qui sommeillent encore en lui depuis tout ce temps.
Après le désastre de leur premier échange, les bribes d'une vie à Paris l'ont harcelé, jusqu'à ce qu'il cède à la tentation de songer à tout ce qu'il a pu aimer, dans les bras de l'hispanique.

crédit gif - myself
@Izan Da Silva

Ses équipes n’ont pas franchement été surprises d’apprendre qu’il avait claqué la porte en décrétant que l’entreprise de cette collaboration était un bateau percé qui se remplissait d’eau au milieu de l’océan ; pour ainsi dire, c’est à peine s’ils ont haussé les sourcils pour essuyer la nouvelle.
Il l’a produit, l’effort demandé par Lynda, mais l’effet n’a pas été celui qu’elle promet : le wagon de sa bonne volonté n’a pas porté les fruits d’une quelconque accalmie pour faciliter les choses mais, au contraire, les graines de la colère ont fait pousser les mauvaises herbes dans lesquelles il est présentement en train de marcher.

crédit gif - myself
Maxime Coventry

Même s'il ne l'avouera jamais, le français souffre d'être toujours le perpétuel deuxième aux concours, alors qu'il se donne corps et âme pour réussir dans la musique. Et il souffre de cette séparation prématurée, causée par leur impulsivité à tous les deux, et sa fierté un peu trop démesurée, au français. Il utilise alors la provocation en guise de bouclier, pour qu'Izan l'atteigne le moins possible, à la fois pour ne pas souffrir de ses piques, mais aussi pour tenter d'éloigner cette attirance qui s'impose à lui.
« A moins que ça fasse partie de son job ? J'avoue que j'ai du mal à visualiser ce qu'un éclopé doit faire dans ces circonstances. »
Ses doigts suivent avec aisance et fluidité la partition, dans un silence à la fois fascinant et précieux. Tout le monde se tait, suspendu aux phalanges agiles du français qui fait vibrer la pièce, qu'Izan l'accepte ou non.

crédit gif - myself
@Izan Da Silva

Ça l’énerve davantage d’être en position si vulnérable face à l’homme qui s’est servi de lui sept ans auparavant, et il mentirait s’il disait ne pas avoir savourer chacune de ses victoires depuis — celles remportées contre lui — avec un plaisir tout particulier, comme s’il avait pris sa revanche sur le terrain où il triomphe sans partage, l’écrasant et le réduisant à cet éternel titre de second, qui ne fait que frôler la reconnaissance qui est la sienne depuis ses plus jeunes années.
’’Composer. Le truc que tu n’as jamais su faire.’’
Il affiche sa plus belle attitude dénigrante, n’ayant guère besoin de verbaliser le fond de sa pensée pour qu’on la comprenne, son regard glaçant jugeant bien plus qu’un long discours. ’’Recommence.’’ il jubile intérieurement, sachant très bien qu’il est parfaitement en droit de l’exiger : il est l’auteur de cette partition, et cela lui confère l’autorité suffisante pour asseoir l’idée que celle-ci n’est pas respectée.

crédit gif - myself
Maxime Coventry

Il sait parfaitement que, seuls, il lui aurait craché un "au moins, moi je peux jouer" à la figure, parce qu'il déteste qu'il lui rabâche cette vérité.
Leurs regards se fixent, et ne se quittent plus. Maxime recommence cette bataille de celui qui clignera des yeux le premier sera le perdant, plissant légèrement les paupières pour être celui qui ne cédera pas. La colère d'Izan est intense, presque violente même. Maxime ne l'a jamais vu avec un air aussi sombre, le rabaissant rien qu'avec cette aura écrasante qui le rend diablement sexy.
Et sans regarder le bonbon qu'il tient entre ses doigts, il le fait glisser entre ses lèvres pour le croquer, avec cet air insolent qui finira rapidement par disparaître, au moment où ses papilles devinent le feu dans l'enrobage sucré. « Qu'est-ce que... ils sont à quoi vos bonbons... »

crédit gif - myself
@Izan Da Silva

Ça l’enrage d’autant plus de constater qu’il se surprend à ressentir ses lèvres sur les siennes — non pas imaginer puisqu’il l’a suffisamment embrassé pour se souvenir de leur saveur, des effluves de sa peau, de son parfum qui se niche, juste là, dans son cou, à l’endroit même où son menton rejoint sa gorge, pli contre lequel il avait pris l’habitude doucereuse d’enfouir le bout de son nez pour dormir, et que ça lui provoque une myriade de frissons qui se font d’autant plus euphorisants que leur duel de regards.
’’Oh, il y a beaucoup de leçons que j’aimerais te donner.’’
Lorsqu’il remarque que le bonbon capturé entre les doigts de Maxime est au piment — semblable à une fraise si on ne prête pas attention, Izan s’efforce de contenir l’essor ricaneur qui menace de se dessiner sur ses lèvres ; il se retient, se fait violence pour mesurer son expression à celle de la neutralité, jusqu’à ce que le français engloutisse sa sucrerie avec insouciance. Une désinvolture qui ne dure pas bien longtemps et, sitôt que les premiers signes de picotements se font ressentir sur sa langue, propageant une onde découragée à son visage, Izan souffle un rire dédaigneux, qui se réjoui honteusement de ses malheurs.

crédit gif - myself
Maxime Coventry

« Ah ouais ? j'aimerais bien savoir lesquelles ? » L'hispanique surfe sur des vagues tendancieuses, et son regard malicieux lui atteste bien qu'il se joue de lui, et de ce qu'ils ont partagé autrefois.
« T'es qu'un putin de gosse. T'as jamais songé à grandir parfois ? » Il le sait, qu'il ne supporte pas le piment, puisqu'ils ont déjà été confronté à cette situation sept ans plus tôt en dégustant les saveurs d'un plat. Et si Maxime se souvient de cette scène, il est évident qu'il s'en souvient aussi, non ?

crédit gif - myself
@Izan Da Silva

Izan s’est persuadé qu’il le détestait et que, jamais, rien ne pourrait changer l’inexorable antipathie que Maxime lui inspire mais, quand ses yeux s’accrochent au sien, quand tout le reste disparaît et qu’il ne reste plus que lui, que sa peau veloutée que ses mains adoraient caresser, que ses lèvres moelleuses que les siennes ne se lassaient pas d’embrasser et que son odeur qu’il aimait tant respirer, le pianiste a l’impression que sa haine n’est qu’un château de cartes qui commence à s’effondrer.
’’Pour que tu saches mieux te servir de tes mains.’’
La vision qui s’offre à lui est pitoyable, et le petit reniflement dédaigneux qu’il émet le transcrit à la perfection, même s’il ne prend pas la peine de formuler à voix haute ce qu’il pense tout bas.

crédit gif - myself
Maxime Coventry

L'affrontement de leurs regards est un véritable délice pour les compétiteurs nés qu'ils sont, mais rendent difficile la capacité de Max à se montrer impassible devant cette allusion clairement sexuelle qui le renvoie dans la chambre d'hôtel parisien d'Izan ; cette phrase, tournée à la positive, il le lui a chanté bien nombre de fois. Parce qu'à l'époque, les mains de Maxime ne lui servaient pas qu'à caresser les touches du piano pour sceller leur première collaboration.
« T'es touché par un Alzheimer précoce ? Ou alors c'est ta mauvaise foi qui ne veut pas assumer ce qui t'a déjà fait jouir plusieurs fois ? » Il le dit, il ose évoquer cette intimité qui les a lié, et il le regarde avec cet air réjoui, malgré la douleur évidente qui le parcourt. Au moins, ces provocations arrivent à éloigner l'envie de se plaindre et de souffrir pleinement de cet affront que lui a fait Izan, en le laissant manger ce fichu bonbon.
« T'es toujours le même... » homme agaçant, irritant, arrogant, et aussi bien des mots en -ant, comme séduisant, attirant, excitant, mais ça, il se réserve bien le droit de le garder pour lui.

crédit gif - myself
@Izan Da Silva

’’Ça ne devait pas être si mémorable, vu que je ne m’en souviens pas.’’ sa réponse n’a pas eu l’écho mordant d’une attaque, non, c’est bien pire : il l’a balancée l’air de rien, d’une voix limpide et neutre dans laquelle résonne de très discrets accents taquins, comme s’il lui annonçait une information dont l’importance est misérable. Il le cherche, le provoque, l’attise de ses yeux caressants pour mieux le rabrouer de sa vilaine bouche, dont les contours sont séduisants mais qui ne dispensent que des mutineries sournoises.
La dernière phase calme lentement les effusions de son rire mutin pour ne laisser qu’une vague empreinte amusée sur sa figure, pendant que son regard, trahissant le secret de son inclinaison inavouable, vagabonde sur les traits du français sans se lasser du paysage qu’il contemple, même sept ans après l’avoir découvert pour la première fois.
Même si ses mains retombent le long de ses côtes, il ne compte pas les avancer pour saisir les hanches de Maxime, quand bien même ses paumes extrapolent déjà les caresses qu’il voudrait lui donner ; son corps est tenu en laisse mais il n’a aucune emprise sur son esprit qui, indomptable, fait défiler des images aussi audacieuses que délicieuses, qu’il se garde bien de partager

crédit gif - myself
Maxime Coventry

« Eh ben, t'aurais bien besoin qu'on te rafraichisse la mémoire... » Qu'il lance, ses yeux qui caressent son sourire mutin, sa mâchoire marquée, sa barbe naissante, ses courbes divines, sa posture assurée. Maxime n'a pas le droit de prononcer ces mots-là, parce qu'il n'est pas libre, qu'il est amoureux d'un autre, mais il agit comme s'il n'y avait personne qui l'attendait à l'appartement. Mais c'est plus fort que lui, son égo lui crie de ne pas se laisser faire : Izan ne peut pas avoir oublié ce plaisir intense entre eux, c'est impossible.
Tous les prétextes sont bons pour ne pas y retourner maintenant, et ralentir encore une fois l'avancée de cette collaboration. Il n'a joué qu'un morceau, et qu'une fois, et il s'apprête à lui faire perdre son temps à l'hispanique, ainsi qu'aux trois acolytes qui ne daignent même pas venir pour s'assurer qu'ils ne sont pas en train de s'entretuer.

crédit gif - myself
@Izan Da Silva

Ça ne devrait pas le faire sourire avec autant d’espièglerie, dans laquelle on peut lire quelques souvenirs fébriles et enfiévrés qu’ils ont construit ensemble voilà quelques années ; sa mémoire n’a nul besoin d’être ravivé pour extraire des sensations d’autrefois, la chaleur se diffuse suffisamment dans son bas-ventre et dans ses bras, faisant courir des envies indécentes qui agitent discrètement le bout de ses doigts, heureusement flanqués contre sa jambe.
Il l’a usé, le sien, de piano. Il a toujours pu jouir du prodigue de son talent, certes, mais il n’est pas arrivé au sommet sans sacrifier des dizaines d’heures, par jour, pour peaufiner le don que la nature lui a donné ; que reste-t-il, aujourd’hui, de tous ces sacrifices ?
Il a semé beaucoup trop de morceaux de lui, dernièrement, pour ne pas avoir l’impression d’être cassé, à l’intérieur. Faudrait peut-être qu’il colle des affiches pour tenter de retrouver ses bouts d’âme, ces débris de coeur qu’il a perdu, à défaut de savoir comment réparer les blessures dont il a hérité, et qui continue de saigner. Comment on fait un garrot à un coeur en miettes ?

crédit gif - myself
Maxime Coventry

Mais en laissant courir son regard sur Izan, Max se doute bien que ça n'est pas véritablement terminé ; il le désire toujours, il l'attire toujours, il l'énerve toujours, il le stimule toujours, il l'inspire toujours... il représente bien des choses que Pablo n'a finalement jamais su combler, et il s'en veut, le français, de se l'admettre si facilement.
Ici, Izan rend l'atmosphère magique, bien que la mélodie regorge d'une tristesse difficile à cacher. Son talent le transperce, mais le déchirement de son âme qu'il lit à travers les notes lui coupe le souffle. Il a souffert, Izan, et il ne peut pas le nier.
Mais Izan s'attend à ce qu'il réplique quelque chose, sur un ton qui laisse présager qu'il est prêt à entendre une critique, plutôt qu'un compliment. Que doit-il choisir ? L'honnêteté, ou la raillerie ? « J'en ai eu des frissons dans le dos. »

crédit gif - myself
@Izan Da Silva

Les notes sont rouges, de tristesse, de frustration, de colère. C’est un cocktail d’émotions qu’il a l’habitude de ressentir, Izan, alors il a simplement un soupir pour clôturer cet épanchement musical, à peine une respiration de conclusion quand le silence retombe puisque, à la fin, c’est toujours lui qui triomphe. Un air reste en mémoire, quelques notes perdurent dans les airs puis, plus rien.
Mais ce n’est pas pour autant qu’il croit en l’honnêteté de ce dernier, lui qui sait si bien faire semblant, alors il essuie simplement cette marque de bonne volonté en se retournant vers son piano, sa nuque légèrement inclinée sur le côté, l’angle de son profil offert à celui qui se tient encore dans l’encadrement de la porte…
Le moment est hautement symbolique, du moins, à ses yeux ; quitter le banc, offrir son instrument à un autre musicien pour l’entendre jouer ce qu’il a composé de ses mains. Personne ne lui a jamais appris à s’effacer de la porte et, quand bien même son égo mal-placé ferait des siennes, Izan a l’impression que c’est une nouvelle blessure qu’on lui inflige. Le piano, c’est la seule chose qui lui restait.

you gotta keep breathing

All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.

(#)Mar 14 Jan 2025 - 22:41

MOODBOARD MAXAN (4) ♪ is it love or panic attack
brisbane, décembre 2024

you gotta keep breathing

All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.

(#)Mar 14 Jan 2025 - 22:46

song maxan (4)

Is it love or a panic attack?
Is a heavy heart too much to hold?
I don't know, but it's late, so I'm taking you home
Is it love or a panic attack?

My spirit has been broken
My optimism's getting sore
And I would love to love you

panic attack | halsey
edit (mslf)

you gotta keep breathing

All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.

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