ÂGE : 25 ans (16/10/1999) a baby libra, with a Leo moon and Aquarius rising. SURNOM : Six, personne n'a tenté plus original, son prénom l'étant déjà. STATUT : Situationship ou open-relationship ou juste en couple (ça dépend à qui on demande) avec Bel, son ancienne collègue. MÉTIER : Barmaid à l'Octopus et dealeuse de poudres et herbes magiques pour le Club. LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe. C'est la dernière arrivée dans une colocation déjà bien remplie, composée de Sara, Dina, Primrose et Willow. Une première pour Six, qui a toujours partagé son logement avec une majorité de garçons. Pour l'instant, cela n'affecte pas son comportement, mais à long terme, elle devra sans doute faire davantage d'efforts en matière de ménage et d'organisation pour éviter des tensions. POSTS : 374 POINTS : 1340 TW IN RP : Drugs mostly, and sex. TW IRL : Je suis dépressive chronique et hypersensible. Lire sur le sujet ne me dérange pas, mais si on discute hors RP, merci de faire preuve de bienveillance, car quelques mots peuvent avoir de lourdes conséquences. ♥ GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : 1m68 mais en général elle est perchée bien plus haut (420) ≈ passion skateboard, horreur, paranormal, occlut, musique pop, post-rock, just vibes ≈ allergique aux fruits de mer ≈ somnambule chaotique ≈ claustrophobe qui s'ignore ≈ dit tout ce qui lui passe par la tête, souvent dans le désordre (c'est fun les puzzles !) ≈ joueuse de guitare du dimanche ≈ collectionneuse de bleus, bobos, égratignures et pansements colorés DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : ça divague en #4682B4, en français ou en anglais. RPs EN COURS : RPs TERMINÉS : AVATAR : Gracie Abrams CRÉDITS : ariesfelis (avatar) tumblr et compagnie (gifs) DC : Gina Cooper INSCRIT LE : 04/12/2024 | (#)Lun 16 Déc 2024 - 23:48 | |
| lesson number one : don’t leave without the money @Miles Hawkins TOOWONG - 2018 Première semaine de boulot et jusque-là : aucun problème. Je suis même plutôt fière de moi ! Côté service au bar : j’ai bien amélioré mes temps de préparation, j’ai peut-être mis de la vodka au lieu de la tequila dans un mélange, mais je n’ai eu aucune plainte, donc : je gère. Et pour ce qui est de l’autre facette de mon nouveau boulot : tout roule aussi. En général, je rencontre les clients en dehors de mes horaires de barmaid, plutôt sur le chemin pour rentrer chez moi. J’ai pas beaucoup de clients, mais c’est normal, je débute et le vieux Nokia qui me sert à être joignable ne sonne pas souvent, mais je suis certaine que le bouche-à-oreille va fonctionner. En fait, je n’ai pas trop le choix. Clairement, si je ne fais pas assez de ventes de ce côté-là, je pense que le job de barmaid me filera entre les doigts en un rien de temps, et ce, qu’importe les efforts que je fais pour apprendre les recettes de tout un tas de cocktails.
Je me réveille en avance, tirée du lit par la sonnerie stridente du fameux Nokia. Un SMS pour une commande d’un numéro que je ne connais pas. J’accepte la commande et donne rendez-vous à l’inconnu dans une ruelle à mi-chemin entre chez moi et le boulot. Puis je me dépêche pour me préparer, plutôt excitée à l’idée d’avoir un nouveau client à fidéliser. J’enfile mes Vans, balance mon sac à dos sur mes épaules avant de glisser mon pied sous ma planche à roulettes pour la faire bondir du sol jusqu’à ma main. Puis, dès que j’ai rejoint la rue, je lâche mon skate sur le goudron, grimpe dessus et pars en direction de Toowong. Le trajet n’est pas bien long avant que j’atteigne le point de rendez-vous. Récupérant ma planche, la glissant sous mon bras gauche, avant de m’enfoncer dans la ruelle. Quelqu’un m’attend, adossé contre le mur, une clope au bec. Je le salue d’un petit geste de la main accompagné d’un sourire amical et il confirme son identité, ou en tout cas le surnom avec lequel il avait signé son SMS : Caps. Ça me fait penser au mot ‘capsule’ que je trouve, de base, plutôt rigolo, mais je me retiens de rire parce que ce monsieur n’a pas l’air de vouloir faire de l’humour. Je dirais même qu’il a l’air un brin aigri. Il me rappelle sa commande, d’un ton grave, et je tire mon sac à dos devant moi, ouvrant la fermeture éclair pour le laisser entrevoir la marchandise. Évidemment, je ne sors rien de mon sac sans avoir vu l’argent, puisque c’est un peu la base de cet échange. Ce que, en revanche, je n’ai pas vu venir s’immiscer dans cette affaire, c’est l’arme à feu que monsieur Caps sort de sa poche alors que je referme mon sac. « Ah, pas commode Capsule. » que je lâche, sans réfléchir. Sans surprise, le surnom ne lui plaît pas et je sens bien vite le métal froid du canon de son pistolet sur mon front. Maintenant que je vois le truc de près : on dirait un vrai de vrai, comme dans les films, et pas un jouet en plastique comme je le pensais. « Pardon… monsieur Capsule ? » que j’ajoute, persuadée de me rattraper en ajoutant ‘monsieur’ devant, mais au vu du coup de crosse que je me prends sur la tempe dans la seconde qui suit, le problème ne venait pas du manque de politesse. Peut-être même que ça ne venait pas du surnom adorable d’ailleurs… Je m’écroule sur le sol crasseux de la ruelle alors qu’il attrape ma planche pour la casser en deux d’un coup de genou, prend mon sac à dos et part avec. Capsule est tellement sûr de lui qu’il ne court même pas, le bougre part d’un pas tranquille, alors que de mon côté j’ai un mal de tête comme jamais je n’en ai eu de ma vie et j’essaie de garder les yeux ouverts alors que mes oreilles se bouchent.
Une bonne matinée de merde du coup. Aucune idée de combien de temps je reste assise dans cette ruelle, mais je finis par me tirer sur mes pieds, récupère ma planche pliée en deux, avant de reprendre mon chemin vers le restaurant. J’avais tous mes papiers en plus dans ce sac, faut que je fasse opposition à ma carte bancaire et tout… Quel enfer. Je pianote sur mon smartphone, qui se trouvait dans la poche arrière de mon jean, commençant mes démarches tout en atteignant le restaurant. Un seul regard et je vois qu’il y a déjà du monde à l’intérieur. Le service a commencé sans moi. Mes yeux se reposent sur mon téléphone, notant l’heure : midi passé de dix-huit minutes. En effet, moi qui étais partie en avance de chez moi, j’ai comme qui dirait quatre grosses heures de retard. Je passe par l’arrière du restau, me faisant dévisager par un collègue à peine la porte franchie, à croire que j’ai un truc sur la tronche. « Bah alors Newbie, on échange son shift avec un passage au fight club ? » que me lance l’un d’entre eux. Sur le coup, je comprends pas, avant qu’une serveuse qui tentait de rejoindre la plonge de la cuisine, un plateau chargé d’assiettes sales, me fasse remarquer que j’avais du sang sec au niveau de l’oreille droite. « Vous avez vu Miles ? » que je demande déjà. Parce que ma priorité sur le moment, c’est pas vraiment de savoir si je ressemble à Van Gogh, mais plutôt de trouver Milou le grand frère pour lui exposer mon petit problème matinal. Enfin… petit… je dis surtout ça pour me rassurer, parce que pour la première fois depuis longtemps : je ressens ce qui s’appelle communément de la panique. Et j’aime pas trop ça.
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