(greede #3) from sprinkler splashes to fireplace ashes
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9057 POINTS : 810
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2 › alma #4
alma #4 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3 › #4
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
from sprinkler splashes to fireplace ashes crédit gif - rampldgifs & harley atlas & @alma bartonle ciel rouge
Pour la énième fois en quelques minutes, il tape sur l’écran de son téléphone, espérant voir apparaître une notification qui tarde à venir. Habituellement, Atlas est celui qui ne s’offusque jamais du temps de réponse à un message. Il a connu des mois entiers sans avoir accès à son téléphone, tellement qu’il l’oublie régulièrement lorsqu’il sort. Il lui arrive de ne pas charger l’appareil pendant un jour ou deux et bien souvent il n’a aucune idée du dernier endroit où il a bien pu le poser. Il est celui qui met un temps fou pour répondre dans le groupe WhatsApp de sa famille et au fur et à mesure des années, tout le monde a appris à ne plus s’en offusquer. Ce n’est pas un manque d’intérêt, mais plutôt des habitudes qu’il n’a jamais prises. Pourtant, aujourd’hui, Atlas est scotché à son téléphone depuis le réveil. De son canapé, au travers de la baie vitrée, il peut voir les fumées qui ne cessent de progresser dans un nuage rouge sang au-dessus de la ville. Vêtu d’un vieil uniforme d’entraînement, il lace ses boots à ses chevilles, prêt à décoller pour venir prêter mains fortes à ceux qui ont dû évacuer leur maison et qui se retrouvent sans rien à quelques jours de Noël. Ce qui le maintient encore chez lui ne tient que dans un seul prénom : Alma. Elle lui a indiqué être seule chez elle avec sa fille, elle a laissé sous-entendre le désir de vouloir s’échapper chez ses parents et depuis, c’est le silence radio. Il lui a dit de ne pas sortir, il lui a demandé de rester à l’intérieur, mais il connaît à quel point elle peut être têtue parfois. Il imagine la mère qui souhaitait mettre sa fille en sécurité et surtout, il envisage le pire. Le feu semble faire rage près du quartier d’Alma, à seulement quelques rues de son propre appartement. Et ce silence dure depuis de trop longues minutes à son goût. Il a tenté de l’appeler une dizaine de fois, mais à chaque fois, la première tonalité le renvoie sur la messagerie de la brune. Et Atlas s’inquiète. Son cœur bat la chamade à la simple idée qui lui soit arrivé quelque chose, alors qu’elle est seule.
Le silence perdure, ses messages restent sans réponse, ses appels constamment renvoyés sur la messagerie. Il perd patience. Sa famille de sang est à l’abri, il ne reste plus qu’à aller chercher celle qui compte tout autant qu’eux. Dans la rue, les pompiers sont en train de quadriller le quartier, bientôt il sera impossible de se déplacer. Atlas use des derniers avantages qui lui restent, son insigne de capitaine et les plaques qui résident encore autour de son cou. On ne lui pose pas de question, il a évoqué le besoin d’avoir accès à la rue pour venir en aide à un proche. Il promet de frapper à toutes les portes aux alentours et lit le soulagement sur le visage de ce pompier qui paraît épuisé par des jours de combats. Il fera son devoir, une fois qu’il sera certain que Lola et sa fille sont en sécurité. Elle ne passera plus jamais après sa dévotion aux autres, il le lui a promis.
Dans la rue qui mène à sa maison, la fumée se veut plus épaisse encore. Ombre menaçante qui lèche les toitures et rend l’atmosphère plus lourde que jamais. Dans la boîte à gants, il retrouve un vieux bandana qu’il vient nouer autour de son cou pour le rabattre sur son nez et sa bouche. Ses lunettes de soleil devront faire l’affaire pour ses yeux. « LOLA ! » Tel un forcené, il frappe de toutes ses forces sur le panneau de bois. « Lola ouvre, c’est moi ! » Comme s’il avait besoin de préciser, comme si un pompier allait l’appeler ainsi. Le manque de réponse enclenche son inquiétude, il frappe plus fort encore, sentant son cœur battre dans ses oreilles alors que la fumée vient déjà irriter ses voies respiratoires. Il frappe, puis cherche à faire tourner la poignée. La porte est ouverte. Il marmonne, jure de lui faire la leçon plus tard, mais pénètre dans la maison, s’empressant de fermer derrière lui. Entre deux quintes de toux, il crie plus fort encore. « Lola ?! » Puis d’un coup, une enfant qui débarque au bout du couloir, bientôt suivie par sa mère. Et sa pression artérielle qui redescend enfin, un soulagement qu’il ne sait dissimuler, alors qu’il se précipite vers elle et que sa main trouve sa joue, alors que leurs regards se croisent. Dans le sien, il jure y lire une certaine incompréhension. « Tu me répondais plus, j’ai eu peur. » Peur qu’elle soit sortie malgré les consignes qu’il lui avait données, peur que la fumée qui s’abat sur la ville ait eu raison d’elle. Il tousse encore, se reculant d’un pas pour observer les deux personnes qui lui font face. Si Lola est capable de comprendre, il ne souhaite pas effrayer la gamine qui l’observe de ses grands yeux ronds. Des yeux qui ressemblent bien trop à ceux de sa mère, au point qu’il ne sait que dire, le temps de quelques secondes, si ce n’est observer un avenir qu’il avait tant de fois imaginé.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptent leurs années de captivité. ils en sont à six avec theo, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10534 POINTS : 560
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
THELMA ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
Lola n’est pas une demoiselle en détresse. C’est une idée qui martèle sec pendant qu’elle calfeutre le moindre interstice de cette maison outrageusement grande qu’elle partage avec Jake et Claudia, à l’affût comme jamais pendant que, quelque part dans le salon, posé sur la table-basse, son téléphone portable vibre furieusement. Les notifications s’entassent le unes au-dessus des autres, elle n’a répondu qu’à celles qui lui semblent importantes, celles estampillées du prénom de son époux reléguées à la dernière place de ses priorités immédiates. Ainsi, elle ne s’en rend pas compte, qu’au fil des grands pas qu’elle fait dans chaque pièce à portée, la vibration disparaît, et que plus rien ne lui est transmis à cause des lignes qui saturent, dans toutes la ville. Elle a rassuré ses parents, son frère et sa soeur, elle a surtout rassuré Atlas qu’elle a senti inquiet en lisant rien de plus qu’un seul message. Il n’a pas à craindre qu’elle joue le franc-diable : elle n’est pas seule, ce soir. Sa fille est avec elle, paniquée et désemparée par l’idée que le chat de la maison soit dehors, soumis à la fournaise qui cercle la ville, et plus spécifiquement leur quartier "Il doit avoir peur, c’est tout rouge, maman." a t-elle minaudé de sa petite voix toute douce, la mine renfrognée dans son doudou qu’elle mâchouille depuis avec l’énergie du désespoir, suivant sa maman des yeux pendant qu’elle tente le tout pour le tout en déambulant à droite et à gauche pour s’assurer qu’elles ne risquent rien, qu’elles sont en sécurité. Est-ce que ça l’agace d’entendre sa fille s’inquiéter du sort d’un animal aussi ingrat qu’un chat ? Plus que de l’entendre soudainement pleurer en réclamant son papa. Elle n’est pas à l’aise avec son instinct maternel, Alma, et pourtant, ce qu’elle fait là, se laissant tomber à genoux devant la petite pour la rassurer, c’est la définition même de ce qu’elle soupçonne mordicus de ne pas avoir ; elle la rapproche d’elle, elle l’emmitoufle dans ses bras qu’elle resserre contre son petit corps, et lui murmure dans un espagnol qu’elle comprend déjà à quatre ans, malgré la distance sécuritaire que sa maman instaure avec elle depuis sa naissance "Tout va bien aller, hm ? On est que toi et moi, mais c’est assez. Le chat rentrera tôt ou tard, elles sont fortes, ces petites bêtes, tu sais." "Et papa ? Je veux papa, moi." Sauf qu’il n’est pas là, idiote, qu’elle pense sans le dire, ne supportant pas qu’à chaque fois, Claudia la ramène à l’idée qu’à son âge, elle a déjà choisi qui elle préférait. Elle ne peut pas lui en vouloir, elle lui donne toutes les raisons du monde de la détester.
Se reculant sans la lâcher, elle se perd dans les yeux humides de sa fille ; et puis elle finit par sursauter en même temps qu’elle quand, soudainement, elles entendent du bruit. Quelqu’un frappe contre le battant de la porte, et ça a le don non seulement de faire paniquer Claudia un peu plus, la petite grimpant expressément sur sa mère qui se lève pour la maintenir contre elle, une main posée derrière sa tête qui fusionne avec son cou caressé par sa respiration rapide, mais aussi cette dernière qui se lève telle un diable sorti de sa boîte, le regard rivé vers tout et n’importe quoi. En vérité, il ne lui faut pas plus d’un instant pour reconnaître la voix d’Atlas, et ça la cloue sur place suffisamment longtemps pour que Claudia s’échappe de ses bras d’un coup d’un seul, et se met à courir vers le corridor qu’elle rejoint à l’instant où le jeune homme pénètre dans la maison. En petite foulée, Alma rejoint sa fille qu’elle ne craint pas de voir courir vers le danger puisque l’intrus n’en n’est pas réellement un ; ça ne l’empêche pas de la rattraper rapidement, de la saisir par le bras pour la reprendre contre elle en même temps qu’Atlas se précipite sur elles deux.
Leurs mots se croisent en même temps que leurs regards s’accrochent l’un à l’autre, bien qu’Atlas porte des lunettes de soleil qui l’empêchent de réellement les voir "Je t’avais dit de ne pas prendre de risque, tu n’aurais pas dû venir." Le reproche est enveloppé par un voile de soulagement qui la fait murmurer sans le vouloir alors que, curieuse, sa fille relève le nez pour poser à son tour son regard émeraude sur le profil masqué de celui qu’elle connait à peine. Immédiatement, Lola sait à quoi Atlas pense. Ça s’observe dans la façon qu’il a de se tenir face à elles, sa tête passant imperceptiblement de l’une à l’autre pour mieux relever leur ressemblance qu’Alma elle-même trouve imaginaire. Doucement, comme s’il fallait cacher quelque chose, comme s’il y avait quelque chose d’honteux, elle fait en sorte de faire baisser de nouveau la tête à sa fille pour qu’elle la pose sur son épaule, une main venant accompagner son geste lorsqu’elle se love contre elle, son nez retrouvant son cou "J’étais en train de calfeutrer les arrivées d’air, mon téléphone doit être resté dans le salon." Je suis désolée, aimerait-elle lui dire, mais elle ne sait pas exactement pourquoi elle le serait ; pour l’avoir obligé à venir en ne répondant pas à ses messages, pour le contraindre à prendre conscience pour la toute première fois que l’avenir qu’ils avaient tous les deux, elle l’a construit avec un autre homme que lui "T’es un méchant ?" La petite voix de Claudia résonne pour chasser l’ange qui mettait du temps à passer. Alma cligne des yeux, et puis finalement, elle s’autorise un léger rire, son corps remuant doucement de droite à gauche pour bercer sa fille qu’elle tient très fort contre elle, un bras sous ses fesses, l’autre replié contre son dos pour que sa main reste à l’arrière de sa tête où elle caresse ses cheveux sans y penser. Le pouce saucissonné par son doudou dans la bouche, la petite fixe Atlas, observe avec insistance le bandana qu’il porte sur son nez et sur sa bouche, les lunettes de soleil qui obstruent son regard. Sans réfléchir davantage, Lola comprend pourquoi elle remet en question les intentions de cet inconnu qui vient de les rejoindre : il fait peur Atlas, attifé de cette façon "Je crois que ton attirail l’impressionne." commente-t-elle à son tour, l’invitant sans le faire directement à s’en départir.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9057 POINTS : 810
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2 › alma #4
alma #4 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3 › #4
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
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Plus tard, il réalisera qu’il n’aurait jamais dû pénétrer chez elle de manière aussi brusque. La porte était ouverte certes, mais il avait perdu le droit de s’imposer de cette façon depuis bien longtemps. Ce n’est pas chez lui ici, c’est la maison que Lola partage avec cette famille qu’elle s’est créée. Dont le fruit est en train de l’observer de ses grands yeux verts. « Je t’avais dit de ne pas prendre de risque, tu n’aurais pas dû venir. » Un instant, son regard quitte celui de la gamine pour venir trouver celui de sa mère. Elle ne le verra pas à cause des lunettes sur son nez, mais Atlas lève les yeux au ciel. « Tu répondais plus. » C’est bel et bien la seule réponse logique à tout cela. Peut-être qu’elle voit sa présence comme une réaction mélodramatique, mais il n’en a que faire. Elle ne lui répondait plus depuis trop longtemps et la situation à l’extérieur n’a strictement rien de rassurant. Il ne s’est pas mis en danger, il est simplement venu les aider à se mettre à l’abri. Et de toute manière, qu’importe ce qu’il aurait dû traverser pour arriver jusqu’à elle, il serait venu malgré tout. « J’étais en train de calfeutrer les arrivées d’air, mon téléphone doit être resté dans le salon. » Il hoche la tête à ses paroles. Désormais qu’il a une preuve visuelle que tout va bien, il ne peut s’empêcher de laisser son regard tomber à nouveau sur la gamine qui l’observe avec méfiance. Elle n’a pas tout à fait les traits de Lola, elle tient sûrement plus de son père, mais la seule chose qu’Atlas arrive à voir, ce sont ses deux prunelles vertes. Ce regard, il le connaît par cœur. Elles sont deux à l’observer ainsi faisant jouer une réalité à laquelle il n’avait pas encore été confronté. Jusqu’à maintenant, le fait que Lola soit maman n’était qu’une idée, un concept resté vague. Désormais, cela se veut bel et bien réel. Elle a eu un enfant, avec un autre. Et qu’importe à quel point cela peut sonner égoïste, Atlas a besoin d’une seconde pour laisser l’idée s’ancrer en lui. Sans un mot, il observe Lola prendre la petite dans ses bras, comme pour la protéger de son regard perçant. Il ne devrait pas être là. Il n’existe aucune place pour lui dans cette réalité.
« T’es un méchant ? » La petite voix fluette le sort de sa torpeur, le laissant interdit, pas encore apte à comprendre ce qu’elle venait de lui demander. Le rire de Lola le déstabilise à nouveau, partagé entre l’envie de fuir loin d’ici et celle de jouer à prétendre. « Je crois que ton attirail l’impressionne. » Son regard se pose à nouveau sur Claudia qui se cache le visage derrière son doudou. Et tout percute enfin. Un inconnu est entré chez elle en criant, il a encore son foulard au-dessus du nez et elle ne sait pas qui il est. Ce n’est qu’une enfant. Elle le déstabilise, certes. Elle ramène bien des souvenirs à la surface, mais elle n’a rien demandé et Atlas sait y faire avec les enfants. « Oh, je suis bête. » Il se tape le front dans un geste théâtral qui arrache un petit rire à la gamine qui continue de l’observer. Tirant son bandana pour le laisser reposer autour de son cou et déposant ses lunettes sur le haut de son crâne, il offre un tendre sourire à la petite. « Je m’appelle Atlas, je connais ta maman depuis très très longtemps. » Et sans s’arrêter, il tend sa main vers la petite. Elle hésite une seconde, mais finit par lui serrer un doigt, imitant un geste qu’elle a déjà vu auprès des grandes personnes. « Je travaille pour aider les pompiers. » Elle n’a probablement aucune conscience de ce que peut être l’armée et de toute manière il n’a pas réellement besoin d’entrer dans les détails, tout ce qui compte c’est de les mettre en sécurité. « Et je suis venu vous chercher avec ta maman, pour qu’on aille à un endroit où il y’a pas de fumée. » Il sait qu’elle va se poser des questions, il n’a jamais vraiment dû expliquer le concept de l’évacuation à une enfant, mais il ne se défait jamais de son sourire. « Juste le temps que ça se calme un peu dehors. » Les pompiers essayent de contenir les flammes, il n’a aucune idée si cela finira par atteindre le quartier, mais c’est le cadet de ses soucis pour l’instant. Et même s’il cherche à rassurer la petite fille, c’est finalement vers Lola que son regard se lève à nouveau. « Votre rue est la prochaine à être évacuée. » Les pompiers commenceront de l’autre côté, mais s’ils peuvent gagner du temps, autant le faire de suite. « Je vous emmène à la base, le temps que ça se calme ? » Il ne lui imposera rien, mais si elle refuse, il est hors de question qu’il s’en aille.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptent leurs années de captivité. ils en sont à six avec theo, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10534 POINTS : 560
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THELMA ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
Lola est moins gênée qu’Atlas se soit introduit chez elle qu’il ne face fasse au tableau d’une vie qu’il a imaginée construire avec elle, elle n’est pas assez sotte pour l’ignorer. Tout en sachant pourquoi elle n’a jamais pris le temps de lui présenter sa fille, elle trouve ça stupide au fond. Ensemble ou pas, amis ou pas, elle a pensé tant de fois qu’elle aurait aimé que Claudia le connaisse, tout comme elle connait Lewis qu’elle appelle tonton sans qu’aucune hésitation ne soit jamais soulevée tant ça lui paraît évident que les Siede sont sa famille, et qu’elle veut que sa fille puisse grandir auprès d’eux. Theo n’en a pas, de famille, alors il faut bien combler ce vide que laisse l’absence de grands-parents de ce côté de l’arbre généalogique de la petite. Tant qu’à faire, elle préfère cent fois qu’elle considère rapidement les parents d’Atlas comme des grands-parents de substitution, que de s’efforcer à visualiser ce qu’aurait été sa vie si son père avait connu ses parents. Et puis, une partie d’elle ne veut pas connaître quel genre d’individus ont été capable d’enfanter quelqu’un avec une vision aussi étrange du mariage, c’est donc un mal pour un bien qu’elle soit autorisée à élargir le cercle de Claudia en choisissant des gens bien pour l’entourer. En attendant, c’est vrai qu’elle est troublée, elle aussi. Elle la voit, l’attention du jeune homme dirigée sur sa fille qui ne le lâche pas des yeux, elle non plus. L’espace d’un instant, ça traverse l’esprit d’Alma qui se demande : essaye-t-il de s’imaginer à quoi leur enfant aurait ressemblé ? Se dit-il qu’il aurait aimé qu’elle hérite de la couleur singulière des yeux de sa mère, comme c’est le cas pour Claudia ? Elle se fait du mal autant qu’il s’en fait, c’est pourquoi en dernier recours, protégeant le visage de la petite qui l’enfouit dans son doudou démantibulé, elle la maintient contre elle avec l’élan instinctif d’une mère attentive, celle qu’elle n’est pas très souvent, elle doit l’admettre. Pourtant, elle réussit à deviner pourquoi Claudia est autant intriguée par cet intrus qui se dresse devant elle. Sa réaction est innocente, pure comme son âme qu’elle espère exempte des défaut et des vices de son père qu’elle voit parfois dans certaines de ses réactions. C’est pour ça qu’elle ne l’aime pas comme elle devrait, cette magnifique enfant qu’elle porte dans ses bras à ce moment-là : l’idée d’aimer une partie de Theo l’insupporte au plus haut point, si bien qu’elle préfère ne pas l’aimer du tout. Exagère-t-elle ? Certainement, parce qu’elle passe de bons moments avec sa fille à certaines occasions ; elle lui parle espagnol, elle lui apprend à rouler les r, elle s’occupe de ses cheveux et tente de lui inculquer la valeur des choses, refusant d’en faire une enfant gâtée malgré le luxe dans lequel elle grandit. Une partie d’elle l’aime, mais une partie d’elle seulement.
Atlas réagit vite lorsque Claudia lui demande s’il est un méchant. Ça l’attendrit, Lola, ça lui fait mal aussi, de le voir si facilement apte à prendre le contrôle d’une situation difficile autant parce qu'il est l’intrus, que parce que dans l’espace qui le sépare du duo qu’elle forme avec sa fille, dansent les songes qu’il nourrit à propos de l’avenir qui aurait été le leur si tout avait été différent. Elle tente de ne plus y penser de son côté, s’émerveille en silence de la complicité qu’il essaye d’instaurer avec cette enfant qui n’est pas la sienne, qui aurait pu l’être dans d’autres circonstances. La manière dont il la regarde, la manière dont il s’adresse à elle, elles sont conduites par l’amour qu’il porte à Alma, elle en est persuadée, et elle l’en remercie en secret, de ne pas tenir rigueur à sa fille de l’avoir pour mère. Ça la touche, ignorant si c’est en bien ou mal, mais elle s’efforce de garder la face, se tournant doucement pour que Claudia voit mieux le visage d’Atlas et qu’elle attrape son doigt pour le serrer timidement. Elle a déjà les codes sociaux qu’il faut, Theo l’éduque à la perfection, pense-t-elle amèrement, ses yeux rencontrant ceux d’Atlas qui a retiré ses lunettes et son bandana. Le temps d’un instant, elle ne réussit pas à soutenir son regard, elle les pose plutôt sur Claudia qu’elle informe d’un murmuré "Et puis tu sais, c’est le grand-frère de tonton Lewis, il est forcément dans le camp des gentils." "C’est même pas vrai ça." qu’elle marmotte, l’incrédule Claudia qui, cette fois, se redresse dans les bras de sa mère pour mieux regarder Atlas qu’elle jauge de son regard de petite-fille curieuse, mais magnanime. Elle est intelligente, même sans passer beaucoup de temps avec elle, Lola le sait. Ainsi, elle est persuadée qu’elle tache de débusquer une quelconque ressemblance avec son tonton Lewis, et s’arrête sur quelque chose de concret, qu’elle pointe du doigt, se penchant vers lui pour que le bout de son doigt se plante sur ses paupières avec une délicatesse d’enfant qui ne sait pas encore très bien gérer sa force "T’as presque les mêmes yeux. Mais lui, il est plus beau." Oh. Lola ravale un rire, retient qu’au moins, elle connait les couleurs : elle sait reconnaître le bleu, celui des yeux de l’aîné étant plus soutenu que celui des yeux de son cadet, reste qu’elle n’a pas tort — sur la couleur, pas sur le reste —, et que ça la fait finalement sourire. Tout de suite après, elle hoche la tête aussi bien pour affirmer les conclusions de sa fille qu’elle remonte dans ses bras, la faisant sautiller sur sa hanche, que pour affirmer les dires d’Atlas à qui elle répond "Je me doutais que ça allait bientôt être notre tour. Quelles sont les consignes ? Ce sera pour plusieurs heures, plusieurs jours ?" lui demande-t-elle, sérieuse, cherchant la réponse dans ses yeux avant qu’il ne la lui donne. Elle a envie de croire que la situation n’est pas aussi critique, mais la proposition qu’il lui fait ensuite l’alarme davantage que tout ce qu’elle a entendu dire à la télévision sur cet incendie "J’ai l’impression que j’ai pas d’autres choix que d’accepter, hm ?" Il ne la forcera à rien, mais il se donnera les moyens de la convaincre. Elle n’a pas envie de lutter inutilement, il en va de la sécurité de sa fille dans les côtes de qui elle plante un index en lui faisant, pour détendre l’atmosphère, switchant en espagnol le temps de quelques mots "On va devoir préparer ton sac pour une super pyjama-party, ma chérie." Dans la foulée, elle fait la traduction condensée à Altas qu’elle invite, d’un coup de tête, à la suivre, tenant toujours Claudia dans ses bras "Tu m’aides à préparer quelques affaires pour elle ? Ce sera l’occasion de visiter." ajoute-t-elle, son regard amarré au sien.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9057 POINTS : 810
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2 › alma #4
alma #4 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3 › #4
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
from sprinkler splashes to fireplace ashes crédit gif - rampldgifs & harley atlas & @alma bartonle ciel rouge
Elle lui avait précisé être seule avec sa fille, ce n’était pas une surprise. Il n’avait simplement pas envisagé tout ce que cela impliquait de se retrouver nez à nez avec Claudia. L’expression en chair et en os de tous les regrets qu’il porte lourdement sur ses épaules. Des espoirs et des rêves qui s’envolent en fumée face à la réalisation de tout ce qui avait bien pu lui glisser entre les doigts au travers de chacun de ses choix. Il assume, ne perd jamais son sourire, décide sur l’instant que la gamine ne devra jamais pâtir de ce qui aurait pu être, de ce qu’il avait rêvé et avait été incapable de concrétiser. Avec elle, il agira comme il le fait avec ses neveux et nièces, redevenant un enfant, capable d’accepter n’importe quel jeu issu de leurs imaginations débordantes si c’est pour les entendre rire aux éclats. Il saura compartimenter les choses. Il le sait, quelque part, il se fera toujours avoir par ses yeux émeraude, elle prendra la place de sa mère pour le faire marcher à la baguette, mais qu’importe. Il a exprimé le désir de rester dans la vie de Lola et cela implique de ne pas faire de sa fille une vulgaire idée dans le coin de son esprit.
Il aura besoin de temps, néanmoins, pour se faire à l’image qui se dresse devant lui. Lola devenue maman, qui protège le fruit de ses entrailles et l’observe d’un regard qu’elle n’adressa jamais à personne d’autre. Il observe en silence, la dynamique qui se joue sous ses yeux. La mère et sa fille, un duo dans lequel il ne pourra jamais s’immiscer, simplement constater avec tendresse. « Et puis tu sais, c’est le grand-frère de tonton Lewis, il est forcément dans le camp des gentils. » Tonton Lewis. L’expression vient le heurter, semblable à un violent coup de poing asséné à l’estomac, lui coupant le souffle au passage. Il chancèle une seconde, réalisant tout ce qu’il semble avoir raté, tout ce qui se jouait en coulisse sans qu’il prenne le temps de le relever. Le surnom n’a rien d’anodin, la réaction de la gamine encore moins. Elle connaît parfaitement Lewis, assez pour émettre le doute sur leur filiation, au point d’en chercher une ressemblance sur son visage. Il se laisse scruter sans un mot, attendant le verdict le cœur battant, incapable de croiser le regard de Lola dans cet instant. Elle semble trouver quelque chose qui la contente, alors qu’elle vient enfoncer son doigt potelé sur l’une de ses paupières. Il se laisse faire, clignant à peine des yeux, figé sur place, cherchant à absorber les informations sans émettre la moindre réaction. Cela serait inutile, Claudia n’exprimait qu’une réaction pure, cherchant à donner de la logique à l’information que venait de lui transmettre sa mère. « T’as presque les mêmes yeux. Mais lui, il est plus beau. » Son rire est nerveux. « Outch. » Il hausse les épaules, restant dans son rôle, souriant à la gamine qui semble plutôt satisfaite de sa conclusion. Il croise le même regard bien plus adulte, et use des pirouettes que son frère maîtrise à la perfection. « Personne n’ira lui répéter cela. » Autant en rire. Il aura bien le temps de se morfondre plus tard, après tout… Il ne fait que récolter ce qu’il a semé durant des années.
Atlas se redresse dès qu’il s’agit d’adresser le plus urgent. Il n’était pas venu pour une simple rencontre. À l’extérieur, la situation n’est pas encore dramatique, mais tout Australien qui se respecte sait à quel point les feux peuvent rapidement devenir incontrôlables. « Je me doutais que ça allait bientôt être notre tour. Quelles sont les consignes ? Ce sera pour plusieurs heures, plusieurs jours ? » Les pompiers font un travail remarquable, mais le vent est censé se lever en début de soirée. Difficile de faire des prédictions dans ce genre de cas de figure. « Probablement un jour ou deux. » Il table sur deux, espère ne pas avoir à lui annoncer plus, mais, tout comme elle, il ne possède que quelques maigres informations qui lui ont été relayées avant de l’autoriser à approcher la maison. « J’ai l’impression que j’ai pas d’autres choix que d’accepter, hm ? » Il n’a pas la force de batailler avec lui, mais ses arguments devraient gagner le débat avant même que ce dernier ne débute. « C’est simplement pour vous mettre en sécurité. » La base est éloignée du cœur de l’incendie, proche d’un point d’eau et surtout avec une centaine d’hommes et de femmes qui seront capables d’agir en gardant la tête froide si le besoin s’en faisait ressentir. « On a le temps d’évacuer sans que ce soit la panique. » Et son regard se pose sur Claudia avant de retrouver celui de Lola. Autrement dit, ils ont encore le temps de rendre cela amusant pour ne pas générer un sentiment de panique chez la petite.
La mère explique la situation à sa fille qui continue à les observer de son regard méfiant. « Il y’aura d’autres enfants, tu pourras t’amuser avec eux. » Il sait que certains de ses collègues sont déjà sur place, Anthony a une fille de l’âge de Claudia. Ils trouveront bien un moyen d’occuper les petits en laissant un peu de répit à tour de rôle aux parents. « Tu m’aides à préparer quelques affaires pour elle ? Ce sera l’occasion de visiter. » Il la suit dans le couloir, sans rien dire. Priant pour qu’elle ne lui impose pas de se rendre dans la pièce où elle partage un lit avec un autre. Tout sauf ça. Il veut bien accepter des choses, mais à la fin de la journée, Atlas n’est qu’un humain avec ses propres faiblesses. Il s’abstient de tout commentaire et suit la mère et la fille dans un long couloir qui mène sur plusieurs portes. Finalement, Lola pousse l’une d’entre elles, laissant apparaître la chambre de sa fille. « Une vraie chambre de princesse. » Claudia semble désormais heureuse de lui montrer son petit monde. Il écoute avec attention, commente quand c’est nécessaire et s’exclame dès qu’elle lui montre fièrement un objet ou l’une de ses poupées. Il ne se défait jamais de son sourire, mais laisse la petite choisir les quelques jouets qu’elle voudra emmener avec elle pour se diriger vers Lola qui dépose quelques affaires dans un sac rose. « On pourra lui mettre un lit de camps dans mon bureau et j’ai un canapé plus ou moins confortable. » Ce ne sera pas du grand luxe, mais elle ne sera pas obligée de se retrouver dans le gymnase avec le reste des familles. Il se retrouve à plier un pyjama qu’elle venait de glisser dans ses mains et, en observant Claudia, il commente dans un murmure. « Elle est adorable. » Il le sait, il finira par réellement aimer cette gamine, la moitié d’une femme qu’il a toujours et ne cessera jamais d’aimer.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
:
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptent leurs années de captivité. ils en sont à six avec theo, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10534 POINTS : 560
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
THELMA ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
Personne n’ira répéter à Lewis que le membre de la famille Siede que Claudia préfère, c’est lui. De toute façon, il le sait déjà, sa complicité avec la petite n’étant plus à prouver. Dans quelle mesure aura-t-elle l’occasion de créer une relation similaire avec Atlas ? Alma l’ignore. Elle n’a jamais caché à Theo ce qu’elle éprouve pour lui, elle n’a jamais fait en sorte de ne pas le laisser redouter qu’elle le place au-dessus de tout le monde, c’est-à-dire au-dessus de lui, surtout : c’est le cas, ça le sera toujours. Dans ces conditions, l’inimitié est naturelle, biblique si elle veut verser dans l’imagerie dévote. De ce fait, ça lui pend au nez qu’un beau jour, son mari décide de mettre des limites claires entre ce qu’il accepte ou pas, surtout quand ça concerne Claudia. Elle l’entend déjà lui dire qu’il ne veut pas qu’elle s’en approche, de cette âme qu’il sait soeur à celle de son épouse, qu’il ne veut pas que leur fille s’attache à cet homme qui lui a réchauffé la place durant des années, qu’il ne veut pas qu’elle se mette à l’aimer autant que sa mère semble l’aimer. Pour l’éviter, ce possible ultimatum, elle pourrait ne pas lui parler de ce qui s’apprête à se passer ce soir, sauf qu’Alma ne se voit pas faire de tout ça un secret. Pas seulement parce que quelque chose en elle la rend curieusement enthousiaste à l’idée d’évoquer le secours qu’Atlas auprès de Theo que ça rendra fou de jalousie, mais parce que des secrets, elle en a déjà trop, et qu’à défaut de mentir à la terre entière depuis des années désormais, elle ne mentira pas à son mari. Il fera ce qu’il veut de l’information, la traitera à la hauteur du mépris qu’il alimente pour Atlas. Pour l’heure, c’est le cadet de ses soucis.
Elle acquiesce à la réponse qu’elle reçoit "Un jour ou deux." répète-t-elle, posant sur le profil de sa fille un regard absent. C’est cruel, elle se demande toutefois si elle supportera l’anxiété latente de la petite pendant deux jours entiers. Elle les imagine déjà, les moments où elle se mettra à pleurer en parlant à nouveau du chat, ceux où elle lui demandera si elle peut parler à son papa, et ça la rend déjà malade. Mais pas assez pour qu’elle ne la lâche sur l’instant, répondant doucement à Atlas qui lui précise que sa proposition ne sert qu’à les mettre en sécurité. Ses yeux glissent de nouveau vers lui, accrochent les siens dans le même temps "Je sais. Tout va bien, t’en fais pas. Je réfléchis, c’est tout." le rassure-t-elle à son tour, tendant une main dans sa direction pour effleurer la fossette de son menton avec le bosse de son index, geste aussi tendre que fugace qui lui sert à repousser l’éventualité qu’elle lui fasse des reproches. Ce n’est pas le cas, elle lui est reconnaissante d’être là, même si elle aurait préféré qu’il ne se se mette pas en danger pour ça.
La suite des évènements semblent toute tracée. Lorsqu’Atlas s’adresse de nouveau directement à Claudia, Lola le suit dans sa démarche, et ouvre de grands yeux pour faire à sa fille qu’elle tente, elle aussi, de rassurer "T’entends un peu ? Tu vas pouvoir te faire de nouveaux copains et de nouvelles copines, c’est pas génial ?" Ça l’aurait été dans d’autres circonstances. Claudia est empathique, déjà à son âge, elle sent qu’elle devrait se réjouir, mais en même temps, elle reste sur ses gardes. Elle n’a pas de moyen de savoir à quoi ressemble la fin du monde, pourtant elle agit comme si c’était ce qui était en train de se passer, fusionnant avec sa mère dont l’épaule commence à être douloureuse à cause de la pression qu’elle exerce dessus avec sa petite tête, enfonçant son nez dans les endroits qui font mal. Ça fait froncer les sourcils à la jeune femme, mais elle ne dit rien. En revanche, elle profite de la proposition qu’elle a faite à Atlas de l’aider à préparer quelques affaires pour elle pour la remettre au sol et lui faire dans la foulée "File vérifier que rien ne traîne dans ta chambre, ça fait mauvais genre devant les invités." La petite hésite, et puis précipitamment, elle pique une pointe, son doudou traînant derrière elle, pour disparaître dans sa chambre qu’elle rejoint bien avant eux.
Ils la retrouvent assise sur son lit, quelques poupées installées à son bord histoire qu’elle en fasse l’historique à Atlas à qui Lola fait "Elle s’endormira partout, c’est un vrai petit chat." Quant au canapé qu’il lui propose, elle ne veut pas y penser. Comme elle le lui dit à demi-mots suite à aux siens, elle sait parfaitement comment est agencé son bureau "Je me rappelle, oui." Des moments qu’ils ont passé là, de ce qu’ils y ont fait — les souvenirs lui traversent l’esprit, créent un courant électrique qui lui donne l’impulsion d’ajouter, tandis qu’elle se redresse "Je n’en n’ai que pour une minute, je rassemble ce qu'il faut." Et elle aussi, elle hésite une seconde, bousculée par ce à quoi elle pense. Elle le regarde trop longtemps, sans doute, mais finit par lui sourire en marchant quelques pas à reculons pour s’atteler à sa tache ; elle attend de revenir dans la chambre, les mains pleines, pour demander à sa fille qui assaille Atlas de détails au sujet de la vie trépidante de ses poupées "Va chercher ta brosse à dents et ta brosse à cheveux dans la salle de bain, tu veux bien ?" Elle n’est pas vraiment autoritaire, mais elle n’est pas vraiment chaleureuse non plus, la suivant des yeux lorsqu’elle s’exécute, ayant tendu un pyjama à Atlas pour qu’il l’aide à remplir le sac de voyage qu’elle a ramené. Ils se retrouvent tous les deux, et sa remarque la rend silencieuse "Elle ressemble beaucoup à Theo." Ce qui, pour le reste du monde, n’est pas une tare. Pour Lola, c’est une autre paire de manches ; elle peut déjà voir les défauts de sa fille, ça la rend coupable de quelque chose qu’elle ne réussit pas à saisir. Peu importe. Elle relève les yeux vers Atlas, lui sourit doucement après un nouveau silence, et ce sans qu’aucune vraie joie n’illumine son visage, puisque ce qu’elle lui dit pour rompre la quiétude n’a rien d’heureux "T’es pas obligé, tu sais." Il ne sait surement pas, non "De l’aimer." conclut-elle, baissant aussi vite la tête en prétextant que l’agencement des affaires de Claudia dans le sac accapare tout à coup toute son attention.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9057 POINTS : 810
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2 › alma #4
alma #4 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3 › #4
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
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Mère comme fille paraissent légèrement stresser par la tournure des évènements. Usant de son sourire, Atlas cherche à désamorcer la panique, avançant les quelques maigres arguments qui lui viennent en tête. « T’entends un peu ? Tu vas pouvoir te faire de nouveaux copains et de nouvelles copines, c’est pas génial ? » Claudia ne semble pas spécialement enthousiasmée, même si son regard se veut curieux lorsqu’elle relève la tête de sa cachette. « Maya a le même âge que toi et je sais qu’elle adore les poupées. Je pourrais te la présenter. » Il ne se fait pas trop de souci sur ce point, dès qu’il entrera dans le champ de vision de la petite Maya, elle viendra courir dans ses bras. Il en est ainsi depuis qu’elle est en âge de marcher. Son père est l’un des plus vieux amis d’Atlas, les deux hommes s’étant engagés en même temps et ayant suivi les mêmes formations pendant des années. « Et si tu as pas peur, on ira voir les chiens. » Il avait déposé Maverick un peu plus tôt dans la journée pour qu’il se défoule avec les chiens de sa brigade. Il en est certain, les canins seront le meilleur outil pour détourner l’attention des enfants. Tant de choses qui pourront probablement aider Claudia à se détendre un peu et à oublier l’inquiétude des adultes. « File vérifier que rien ne traîne dans ta chambre, ça fait mauvais genre devant les invités. » S’il observe la petite détaler en courant, c’est sur sa mère que son attention se reporte finalement. Elle se tient droite, Lola, comme toujours. Un pas juste derrière elle suffit à lui faire remarquer la tension dans ses épaules. Sans apposer la moindre réflexion derrière ce qu’il s’apprête à faire, sa paume vient se loger contre la nuque de la brune, dans un geste qui se veut rassurant et particulièrement familier. Ses doigts exercèrent une légère pression alors qu’il réaffirmait sa présence par quelques mots. « Je serais avec vous. » Il n’a pas l’intention de l’emmener là-bas pour la laisser seule et, bien entendu, il sera le premier à la ramener chez elle quand les choses se seront calmées à l’extérieur.
Son attention se partage sans cesse entre la mère et la fille. « Elle s’endormira partout, c’est un vrai petit chat. » - « Prends-lui peut-être un livre ou deux. » Pour une histoire. Cela rassure toujours avant l’heure du coucher, n’est-ce pas ? Il s’improvise expert, mais tâtonne à tout va, pour ne pas effrayer Claudia, il écoute ses histoires. Pour ne pas s’aventurer trop loin dans la soirée qu’il l’attend, il débite à tout va auprès de Lola. « Je me rappelle, oui. » Son bureau. Qu’elle avait visitée à de nombreuses reprises. « J’avais oublié. » À moitié. En réalité, il avait préféré ne pas s’en rappeler, de cette époque révolue où elle venait lui voler un baiser, et quelques minutes de répit avant qu’il ne s’en aille à l’autre bout du monde, une fois encore. Laissant à Lola la tâche de rassembler les affaires nécessaires, il s’attarde sur la petite fille qui réclame son attention. Il est surpris de sa manière de s’exprimer aussi clairement, capable de lui conter toutes les aventures qu’elle a brodées autour de ses amies imaginaires. Il lui sourit, incapable de détacher son regard de cette petite Lola en devenir. Déjà, si intelligence et plutôt maline. Il imagine sans mal qu’elle fera tourner la tête de sa mère à bien des occasions.
En silence, c’est un ballet presque synchronisé qui s’organise dans cette chambre d’enfant. Les adultes qui prévoient quelques vêtements, la petite qui part chercher sa brosse et des barrettes. Atlas pourrait se perdre dans l’illusion, même juste le temps d’un instant. S’imaginer non pas en train de fuir un danger potentiel, mais simplement en train de préparer un petit weekend au bord de l’océan avec les femmes de sa vie. « Elle ressemble beaucoup à Theo. » La réalité le rattrape en un prénom. Ravalant sa salive, il entraperçoit une expression étrange sur les traits de Lola. Comme un regret qui n’aurait pas lieu d’être. Une tristesse qui ne trouve aucune logique dans cette vie qu’elle a su créer avec son mari. Quelque chose lui échappe sans qu’il ne parvienne à mettre le doigt sur la raison, mais l’expression de la brune continuera à le hanter. « C’est marrant, j’ai comme l’impression qu’elle aura ton répondant pourtant. » Il use d’une pirouette pour relancer la conversation. L’air de rien. Alors qu’une certaine mélancolie persiste sur les traits de son amie qui plie ses affaires plus vite encore. Il attend, l’instant où elle voudra enfin lui dire ce qui semble la rendre morose. « T’es pas obligé, tu sais. » Haussant un sourcil, il s’inquiète de la chute. « De l’aimer. » S’en est trop. Avec délicatesse, il pose les vêtements sur le bord de la commode. À ses côtés, Lola s’agite bien trop. En douceur, il emprisonne ses mains entre les siennes, attendant qu’elle relève les yeux vers lui pour dire simplement : « C’est ta fille. » Que dire de plus ? Elle est le fruit de ses entrailles, une partie d’elle qui existe dans ce monde. Bien sûr qu’il l’aimera. À sa manière, sans jamais en faire trop, mais Claudia pourra toujours compter sur lui, il ne devrait même pas avoir à le dire. « Elle n’a rien demandé à personne. » Elle n’est qu’une enfant à qui il n’en voudra jamais d’exister, qu’importe le contexte, les circonstances ou l’identité de son père. « Et je te ferais dire que tous les enfants m’adorent, parce que je suis un tonton génial. » Celui qui inspire les bêtises et qui ne punit jamais. L’homme qui accepte de jouer sans râler, qui raconte des histoires inventées sur le fil. En cet instant, l’opinion que Claudia se fait de lui est en réalité le dernier de ses soucis. Ce qui importe, c’est la tristesse qui semble s’être ancrée sur le visage de celle qui lui fait face. Et lentement, Atlas réalise. Il est arrivé sans réellement prévenir, dans cette maison où elle ne l’a jamais convié, s’imposant auprès de cet enfant qu’elle n’a, jusqu’à présent, jamais souhaité lui présenter. Relâchant les mains de la brune, il transfère encore quelques vêtements dans le sac, cherchant à jouer la nonchalance. « Tu préfères que je vous dépose ailleurs ? » Afin que ses deux mondes ne se mélangent pas.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptent leurs années de captivité. ils en sont à six avec theo, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10534 POINTS : 560
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
THELMA ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
Atlas offre à Claudia une liste d’options pour la rassurer. Elle ne semble pas quoi en faire lorsqu’il le fait, le regarde avec l’air de se demander pourquoi ce monsieur qu’elle ne connait pas est si gentil avec elle. Sa mère, en revanche, le remercie silencieusement de faire son possible pour désamorcer une crise. Il ne peut pas viser plus juste en lui parlant d’animaux, c’est ce qui la pousse sans doute à se montrer plus enthousiaste que quelques secondes auparavant à peine, s’échappant du trio qu’ils forment pour obéir à Lola qui, raide comme un piquet, sent la tension la gagner parce qu’au-delà du drame qui se joue en ville, tout ça est si étrange. Elle sait qu’Atlas y pense, lui aussi, mais ils ne sont pas seuls, ils ne peuvent pas en discuter. Même s’ils l’étaient, le feraient-ils ? C’est une question à laquelle elle préfère ne pas accorder de réponse, leur lâcheté respective les empêchant souvent de communiquer comme autrefois. Les gestes sont là cependant, tendres et instinctifs, celui qu’Atlas lui alloue en saisissant sa nuque pour la détendre agissant comme un anxiolytique particulièrement efficace. Sa chaleur se diffuse dans son corps, c’est doux et c’est bon sur l’instant, de sentir cette étreinte qui n’en est pas une, son système nerveux balloté entre deux états contraires. Sa voix la calme, et elle hoche la tête, décochant un regard par-dessus son épaule pour croiser le sien et le remercier silencieusement, encore une fois, de savoir détecter ses signaux d’alerte. Elle n’a rien à craindre — elles n’ont rien à craindre, il sera là, et elle n’aurait pas pu espérer meilleure assurance que celle-là.
Ils s’affairent, s’appliquent à tout rassembler pour optimiser le confort de Claudia lorsqu’ils quitteront la villa pour la base militaire où Atlas compte les emmener. Elle suit son conseil au sujet des livres, demandera bientôt à sa fille d’en choisir un ou deux pour les glisser dans le sac qu’ils sont en train de préparer tandis qu’ils essayent de ne pas penser aux vestiges de leur passé commun dans le bureau du jeune homme. Il argue avoir oublié qu’Alma y a passé du temps, elle ne lui en veut pas, mais sait au fond que c’est un mensonge. À nouveau, elle ne lui en tient pas rigueur, tout comme elle ne lui tient pas rigueur de s’imaginer que sa fille puisse lui ressembler vraiment. Ça la fait rire qu’il pense le contraire, ses sourcils se haussant doucement, ses doigts pliant et dépliant les petites pièces de vêtements qu’elle a entre les mains et qu’elle agence dans le sac qu’elle a posé sur le lit pour le rempli "Mon répondant ? Tu dis ça parce qu’elle a osé prétendre que Lewis est plus beau que toi ?" s’amuse-t-elle avant de lui demander tout bas, le haut de son nez se fronçant quand elle s’incline très légèrement sur lui "A quel point ça a blessé ton ego ?" La vérité sort de la bouche des enfants, dit-on. Tout ce qu’elle dit, elle, c’est qu’entre Lewis et Atlas, il n’y a pas de choix à faire.
C’est elle qui a mentionné Theo, et elle le regrette. Elle aussi, elle s’est vite perdue dans la vie qui aurait été la sienne si tout avait été différent. Cette impression qu’ils donnent sur le moment, d’être une famille, ça s’est heurtée à la réalité dérangeante qu’elle a remise à sa place sans le vouloir vraiment. Elle continue, gardant un léger sourire sur le visage, bien que ses paroles soient perturbantes, que ce soit pour lui ou pour elle. Atlas n’a pas besoin d’aimer Claudia, qu’importe qui elle est pour elle, qu’importe qu’il lui rappelle, la tirant de son rangement excessivement soigneux, qu’elle est sa fille, prenant ses mains qui brûlent sous les siennes qui s’accrochent sans délai. Ses yeux retrouvent les siens rapidement, eux aussi, aimantés par la couleur de ceux d’Atlas qu’elle contredit à mi-voix "C’est surtout la sienne. Moi, je n’ai jamais servi à grand-chose dans le duo qu’ils forment tous les deux." Parce qu’elle ne veut pas servir à grand-chose, mais ça elle ne le dit pas, remise sur les rails par le jeune homme qui persiste dans son discours concis, qui à le don pourtant de remettre en perspective son propre comportement envers sa fille. Elle n’a rien demandé à personne "Je sais, elle n’a que quatre ans." Elle lui fait tout de même payer les actions de son père, et ça, ça la rend indigne d’Atlas qu’elle ne quitte des yeux que pour jeter un bref regard à sa bouche qui remue sous son nez, ses mains dans les siennes. La tension, elle est dense comme toujours, il la ressent autant qu’elle, c’est pour cette raison qu’il ajoute une touche d’humour qui la fait pouffer, froncer les sourcils en les détendant la seconde d’après, la tête remuant de droite à gauche un air de dire tu ne changeras jamais "Finalement, ton ego se porte comme un charme." lui fait-elle remarquer, sa tête s’immobilisant pour mieux l’observer encore et encore, ses dents de devant emprisonnant sa lèvre inférieure dans une morsure brève, involontaire, tant elle s’applique dans cet exercice de contemplation. Elle a envie de lui demander ce que ça lui fait de la voir avec sa fille, mais elle a conscience du caractère cruel de cette question qui finirait de creuser quelque chose entre eux. Le silence qu’elle marque est trop long, son interprétation laissée à Atlas qui la lâche soudain pour retourner au sac de Claudia. Elle fait la même chose, refusant en bloc de répondre à la positive à ce qu’il lui demande dans la foulée "Bien sûr que non. Pourquoi tu ferais ça ?" Qu'il réponde ou pas, elle l’en empêche brièvement en complétant, tirant la fermeture éclaire du sac pour y fourrer le reste des vêtements "Tu lui as parlé de chiens, la marche-arrière est interdite. On vient avec toi, et tu restes avec nous." C’est un ordre clair, qui ne donne guère envie de le discuter, bien que dans l’intervalle, elle se demande si lui donner la possibilité de la faire, cette marche-arrière, ne serait pas le préserver d’une douleur causée par tous ces et si ? qui jalonnent leur histoire.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9057 POINTS : 810
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2 › alma #4
alma #4 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3 › #4
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
from sprinkler splashes to fireplace ashes crédit gif - rampldgifs & harley atlas & @alma bartonle ciel rouge
« Mon répondant ? Tu dis ça parce qu’elle a osé prétendre que Lewis est plus beau que toi ? » Un rire amusé lui échappe, contrastant avec la tension qui semble régner dans la pièce depuis quelques minutes désormais. Elle s’amuse de sa réplique, mais semble à peine le croire, comme s’il paraissait complètement invraisemblable que Claudia puisse avoir hérité du caractère de sa maman. « À quel point ça a blessé ton ego ? » Son instinct premier aurait été de lever les yeux au ciel, mais il entre dans son jeu, comme s’ils étaient redevenus des adolescents qui passent leur temps à s’envoyer des piques. « Est-ce qu’on peut vraiment prendre au sérieux l’avis d’une enfant de 4 ans ? » Il plaisante, bien sûr. Il s’en fiche. Certes, il reste perturbé de réaliser que son frère connaît aussi bien la petite, mais c’est un détail qui pourra l’empêcher de dormir plus tard. Dans un instant de complicité, il se penche vers Lola, cherchant son regard de manière amusée. « La vraie question est de savoir si tu te ranges à l’avis de ta fille ? » Ce n’est en rien une question piège. Ils se sont toujours permis d’être francs l’un envers l’autre. C’est peut-être ce qui lui manque le plus dans cette dynamique qu’ils cherchent à faire survivre entre eux. Avant, il ne se serait jamais demandé si elle pouvait potentiellement mal le prendre. Aujourd’hui, il rajoute un énième sourire, pour emballer son impulsivité dans un accent de plaisanterie, qu’elle pourra réfuter en soulignant son manque de sérieux. Il déteste marcher sur des œufs à ses côtés, mais c’est une norme qui s’impose à eux désormais. Une gêne qui s’est invitée à leur table sans que l’un ou l’autre ait véritablement son mot à dire sur le sujet.
Et la liste des sujets sensibles ne fait que se rallonger, le prénom de mari s’invitant sournoisement dans la discussion comme le murmure de celui dont on ne devrait prononcer le nom. Il s’est juré de ne plus de faire de commentaire sur sa situation. Il était grand temps qu’il assume ses erreurs et qu’il accepte le simple fait que Lola était mariée. Cela n’avait rien de parfaitement aisé, mais il aurait su s’y faire, à force de pratique. Ce qui l’empêchait sincèrement de passer à autre chose s’étendait au travers du voile de tristesse qui venait assombrir les traits de la brune à chaque évocation de son engagement et de sa nouvelle vie. « C’est surtout la sienne. Moi, je n’ai jamais servi à grand-chose dans le duo qu’ils forment tous les deux. » Une incompréhension s’installe dans le froncement de ses sourcils. Il n’est pas certain de comprendre. Déteste la manière dont il réalise que quelque chose lui échappe au sein de cette dynamique familiale, mais qu’il serait bel et bien le dernier autorisé à en faire la moindre remarque. Il aimerait lui demander ce qu’elle sous-entend par-là, mais s’abstient et est interpellé par le bruit de petits pieds qui courent sur le carrelage. Ce n’est pas l’endroit, ni le moment. Il retient néanmoins, tout ce qu’elle ne lui dit pas, tout ce qui l’inquiète désormais et qu’il devrait soulever à un moment ou un autre. « Je sais, elle n’a que quatre ans. » Qu’importe l’âge de Claudia, elle n’a pas à se retrouver mêlée aux histoires des adultes. Une fois encore, il ne sait que dire de plus. Il n’est pas obligé d’aimer cet enfant qui illustre parfaitement ses propres échecs, mais il a choisi de ne pas lui faire payer la haine qu’il voue à son père. « Ça ira. » Qu’il lui promet à demi-mots, ses doigts frôlant les siens au-dessus du sac. Il se doute qu’elle ne cherche aucune réassurance de sa part, mais c’est plus fort que lui. Autant que le fait de désamorcer la tension avec une remarque légère, presque hors de propos. « Finalement, ton ego se porte comme un charme. » - « Je fais un tabac auprès des 2-6 ans. » Il l’avoue fièrement, roulant des mécaniques et s’auto-flagellant mentalement de toujours reprendre Lewis sur son emploi douteux de l’humour quand ce dernier n’a fait qu’apprendre de son aîné, il semblerait. Et finalement, il ne serait pas un Siede s’il ne finissait pas par s’inquiéter de la légitimité de sa présence aux côtés de Lola. Il s’est imposé, il est venu régir une situation qu’elle avait décidé de mener de front pour sa fille. Soudainement, Atlas se sent de trop, conscient qu’il ne pourra jamais réellement trouver une place légitime dans la dynamique qui anime cette maison. « Bien sûr que non. Pourquoi tu ferais ça ? » Haussant les épaules, il glisse ses doigts autour des anses du sac, prêt à mettre les voiles. Ça n’a plus réellement d’importance désormais, ça ne vaut pas le coup d’être discuté en cet instant. « Tu lui as parlé de chiens, la marche-arrière est interdite. On vient avec toi, et tu restes avec nous. » Il acquiesce dans un sourire. « Je reste avec vous. » qu’il répète dans un semblant de réaffirmation positive et une promesse silencieuse.
Retrouvant le rôle qu’il s’est auto-attribué, Atlas prend le temps d’expliquer les choses à Claudia. Dehors, la situation a continué de se dégrader et les pompiers sont désormais en train de faire évacuer les premières maisons de la rue. Sans jamais effrayer la gamine, il lui explique sincèrement ce qui se déroule à l’extérieur, avec des mots qu’elle peut comprendre et assimiler aisément. Il n’a jamais compris l’intérêt de mentir aux enfants quand ils sont toujours plus intelligents que ce que leurs parents estiment. Il lui prête même son bandana pour que l’air extérieur ne lui irrite pas trop la gorge. En quelques minutes seulement, il embarque la mère et sa fille dans sa voiture direction la base militaire à la sortie de la ville. Sa voiture n’étant pas équipée de sièges auto, Alma a préféré monter à l’arrière avec sa fille. Durant le trajet, Atlas ne cesse de lui jeter des regards depuis son rétroviseur, cherchant à comprendre la tristesse qui semble flotter autour d’elle et qu’il n’avait jamais relevée auparavant.
La base semble fourmiller de mille et une vies lorsqu’ils arrivent enfin. Le gymnase servant habituellement aux entraînements sportifs a été transformé en un camping géant. Des lits de camp s’espacent d’un côté du bâtiment, tandis que de l’autre, une partie de football est en cours, pendant que les enfants plus jeunes ont décidé de se créer un immense fort, fait de couvertures de survie et de quelques tables et chaises. L’endroit grouille de familles en tout genre et de soldats qui se font mener à la baguette par un groupe d’enfants surexcités. Atlas n’avait pas mis les pieds sur la base depuis trop longtemps et chacun semblait vouloir lui rappeler. En quelques minutes, il se fait entraîner par les hommes qui ont toujours été ses amis les plus proches. Il se retrouve avec la fille de l’un d’entre eux dans les bras et entraîne Claudia à sa suite, qui est devenue bien curieuse de découvrir cet endroit où tout le monde semble s’arrêter pour saluer d’une drôle de façon l’homme qui avait débarqué chez elle un peu plus tôt. Et au milieu du chaos des retrouvailles, des présentations et des conversations, Atlas a fini par perdre Lola de vue.
Des minutes durant, il s’efforce de répondre aux questions de ceux qui s’inquiètent de ne plus le voir quotidiennement. Les épouses de ses frères d’armes s’invitant à la conversation, les enfants venant le saluer, puis revenant pour embarquer Claudia dans leur partie de cache-cache. Atlas retrouve son sourire parmi ces gens qui ont toujours été sa seconde famille. Il serre des mains, répond aux embrassades, cherche à être présent pour tout le monde et pour autant, après ce qui lui paraît être une trop longue période, il finit par chercher Lola du regard. Il la trouve rapidement, en train de discuter avec la femme d’Anthony. Elles se connaissent toutes les deux, d’une autre époque, quand ils avaient pour habitude de parfois se retrouver à sortir à quatre. Il l’observe un instant, ne pouvant se défaire de cette nouvelle impression. Il la voit sourire, mais ce dernier ne ressemble en rien aux sourires qu’elle avait pour habitude de lui adresser. Il se demande depuis combien de temps ce scénario se déroule sous ses yeux sans qu’il s’en aperçoive réellement. Il perd le cours de la conversation, son regard se focalisant sur Lola, cherchant les moindres détails qui pourraient lui offrir un indice. Si la sensation persiste, le comportement de la brune ne l’invite pas à se précipiter vers elle. Pourtant, il finit par s’excuser auprès de ses amis, promettant de revenir les voir. Suivi de près par son chien qui l’avait retrouvé à la seconde où il avait fait un détour vers l’endroit où les chiens étaient gardés, il finit par s’avancer vers Lola. Après avoir récupéré deux bouteilles d’eaux sur une table, il vient lui en tendre une dans un sourire. « Tout va bien ? » Chloe s’est déjà éloignée, pour courir après ses enfants qui semblent déjà être devenus amis avec Claudia qui semble désormais bien moins inquiète. Prenant appui contre la table la plus proche, Atlas est rappeler à l’ordre par son berger allemand qui vient pousser sa jambe de sa truffe. « Oh. Au fait, je te présente Maverick. » Qu’il annonce, se penchant légèrement pour glisser ses doigts dans le pelage de l’animal. Satisfait de recevoir de l’attention, le chien s’assoit aux pieds de son maître. « Mon nouveau pot de colle. » qu’il ajoute en souriant légèrement alors, qu’à nouveau, son regard croise celui de Lola.
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le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptent leurs années de captivité. ils en sont à six avec theo, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10534 POINTS : 560
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
THELMA ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
Lola ne s’en veut pas de laisser un voile de légèreté se poser sur son échange avec Atlas, se perdant dans son sourire que ses yeux dévorent, à défaut de pouvoir y goûter du bout des lèvres. Elle évite un instant de penser à ce qui se passe dehors, savoure plus qu’elle ne le devrait les miettes de normalité qui lui sont offertes par la présence du jeune homme à ses côtés, leur dynamique reprenant de plus belle pour vite être rattrapée par les petits pas pressés d’une toute petite-fille qui refait enfin son apparition dans la pièce. Elle vient apporter ce que sa maman lui a demandé d’aller chercher, se hisse sur son lit à grands coups de oh hisse et de petits bruits surjouant l’effort pour mieux jeter un regard curieux au contenu du sac dans lequel elle enfonce sa tête pendant que sa mère lui fait "Choisis une poupée et un livre ou deux. Pas plus, ce n’est que pour quelques jours, d’accord ?" Le tout petit d’accord, maman que la petite lui répond fait fondre quelque chose en elle, elle ne sait pourtant pas le chérir suffisamment fort pour que ça ne se heurte pas à cette autre chose qu’elle ressent pour elle et qui n’est pas de la haine, loin de là, mais qui n’est surement pas de l’amour non plus. Ses pas résonnent à nouveau autour d’elle et Atlas, ce signal est pris pour une menace pour Alma qui s’astreint à garder la tête froide. Il n’a pas son pareil pour la tenter de jouer à ce jeu qu’ils connaissent par coeur et qu’elle ne peut plus se permettre de véritablement jouer, du moins sur le papier. Claudia n’est pas loin, elle est acquise à la cause de son papa qu’elle aime, adule, et qu’elle choisira sans nul doute possible si un jour, Lola réussit à le quitter. Certes, Claudia est petite, elle n’est pas capable de comprendre le moindre sous-entendu, mais sa mère bataille tous les jours pour garder sa conscience tranquille, et elle s’en veut déjà assez de ne pas être une bonne maman : de ce fait elle bat rapidement en retraite, détourne le regard tout en répond à Atlas "Je te l’ai déjà dit, il me semble : quand tu te seras occupé de tes cheveux, on pourra discuter sérieusement, tous les deux." Une façon comme une autre de détourner le sujet et de ne pas avoir à lui dire que non, elle ne se range pas à l’avis de sa fille, que son physique lui importe peu quand c’est de son âme qu’elle est tombée folle amoureuse.
Tout s’évapore lorsque le go est donné par Atlas. C’est un homme d’action. Il prend des initiatives qui laissent Alma interdite tant elle aurait cru qu’au contact de Claudia, il se serait refermé sur lui-même. Ce n’est pas le cas : il la guide, lui explique avec franchise et patience, et la petite est suspendue à ses lèvres. Elle est sage et obéissante, moins casse-cou que ne l’a été sa mère à son âge, ce qui a le don de remettre en perspective cette ressemblance qu’Atlas a mis sur le tapis tout à l’heure. Lola ne la voit pas, cette ressemblance. Elle sait qu’elle a ses yeux, c’est indubitable ; cette nuance de vert particulière, qui tire sur le doré. Du reste, elle est sincèrement convaincue qu’elle tient de son père. Ce dernier finit par se manifester par quelques messages supplémentaires auxquels elle répond sans conviction. Installée à l’arrière du véhicule d’Atlas avec sa fille, les piques s’enchainent, comme toujours ; elle pourrait être plus virulente encore, mais il la vexe en remettant en doute sa parentalité, chose qui ne lui donne plus envie de lui répondre quoi que ce soit, et ce sera le cas pour plusieurs heures encore — qu’il se débrouille, c’est ce qu’elle pense, souhaitant sans le dire qu’on lui refuse l’accès à la ville. Lorsqu’elle relève la tête, elle croise le regard d’Atlas dans le rétroviseur intérieur, mais ne le soutient pas comme elle le faisait tout à l’heure. A la place, elle le pose sur Claudia qui regarde dehors avec inquiétude, son doudou sur son épaule, le bandana qu’Atlas lui a donné redescendu sur son petit cou qui bat au rythme de son coeur que sa maman aimerait pouvoir apaiser d’une façon ou d’une autre. Mais elle n’essaye même pas, elle se contente de faire prendre à ses yeux une autre trajectoire, opposée à celle de sa fille, et s’enfonce dans une réflexion abstraite qui oscille, à l’image des flammes cerclant la ville.
***
"J’ai l’air d’aller mal ?" C’est de cette façon qu’elle accueille la question d’Atlas quand, après être arrivés tous les trois à la base, surtout après s’être faite assaillir par les salutations de ses anciennes connaissances liées au jeune homme, ils se retrouvent à l’écart du monde qui les entoure. Elle est troublée, c’est vrai. Pas uniquement par l’impression qu’elle a d’avoir fait un bond dans le passé, mais par la manière dont les épouses des compagnons d’armes d’Atlas l’ont accueillie ; comme une des leurs, la félicitant, la prenant dans leurs bras, ronchonnant sur le caractère pudique et privé d’un Atlas qui, visiblement, n’a jamais réellement dit à qui que ce soit que leur histoire n’était plus. Elle en prend conscience maintenant que certaines d’entre elles ont insisté pour chercher une ressemblance entre lui et la petite fille qu’il a tenu par la main durant quelques minutes, et qui désormais moins inquiète et craintive, s’en est allée, tractée par les plus grands pour s’amuser avec eux. Elle a reçu ça comme un coup de poing dans l’estomac, Alma, mais elle a fait bonne figure, et elle continuera à la faire le temps qu’elle restera ici, à jouer à la vie qu’elle aurait dû mener si Dieu avait eu d’autres plans pour elle — elle se raccroche à l’illusion d’une destinée céleste parfois, ça lui permet de mieux supporter son sort : les voies du Seigneur sont impénétrables, après tout. Distraitement, elle jette un regard à sa fille, puis saisit la bouteille d’eau qu’Atlas lui tend, sa silhouette vacillant lorsque son chien vient se rappeler à l’attention de son maître qui, enfin, fait les présentations "C’est ton portrait craché." lui fait-elle, pour la blague, s’accroupissant devant l’animal pour lui flatter les oreilles et récolter une lèche sur la main. Ça ne la détourne pas vraiment de ce qui vient de se passer, ainsi débouchant sa bouteille d’eau en se relevant après un instant à faire des papouilles à Maverick, elle ajoute à l’égard d’Atlas "Certaines d’entre elles pensent que c’est la tienne." Claudia, n’explicite-t-elle pas, mais ça paraît plutôt évident. Amorçant un geste pour porter sa bouteille à ses lèvres, elle complète avant de boire "Il faudra penser à rétablir la vérité, ça pourrait devenir gênant." Plus que ça encore. Elle sent suinter sa blessure intérieure, essaye de l’apaiser en s’en référant au geste de boire, mais ce qui lui coule dans la gorge n’a aucun effet en comparaison du vin qui lui manque, dont elle aurait bien besoin besoin maintenant. Cependant, ses yeux restent ancrés dans ceux d’Atlas — la gêne est déjà là en vérité, c’est pourquoi, rompant enfin le contact visuel pour regarder au travers de la masse de monde qui s’est réfugié ici, elle finit par lui demander "Comment tu te sens ? Pas trop difficile d’être de retour ici ?"
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9057 POINTS : 810
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2 › alma #4
alma #4 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3 › #4
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
from sprinkler splashes to fireplace ashes crédit gif - rampldgifs & harley atlas & @alma bartonle ciel rouge
« J’ai l’air d’aller mal ? » Il aurait pu se contenter de lui adresser un regard noir allant de pair avec la façon dont elle venait de lui répondre, mais il se contente de hausser des épaules. Ne se sont-ils pas promis d’être parfaitement francs l’un envers l’autre ? Elle lui avait demandé de ne rien changer, de faire revivre cette dynamique qui avait toujours existé entre eux. Alors, après avoir marqué une légère pause, croisant les bras sur son torse, il assène avec nonchalance. « Non, tu as l’air soucieuse. » Il avait bien d’autres synonymes à lui proposer, mais c’est bien celui qui semble persister alors qu’il ne cesse de l’observer depuis leur arrivée. Il sait qu’il ne s’agit pas de la situation à l’extérieur, c’est plus profond que cela, plus important encore. Cela le concerne autant que cela n’a strictement rien à voir avec lui, et pour cela, Atlas préfère s’abstenir de poser la moindre question. Son chien lui offre la distraction idéale, des présentations qui viennent apaiser la tension qui semblait osciller entre eux. L’animal curieux s’approche de la brune qui se penche pour le caresser. « C’est ton portrait craché. » Levant les yeux, il ricane quelque peu. « J’ai compris, je vais aller chez le coiffeur. » Elle ne le laissera pas tranquille avec cette histoire, mais il aime la voir le défier ainsi. Ce sont des tensions qui ont toujours existé entre eux, ce n’est pas nouveau, c’est même une flamme qu’il désire voir revivre.
L’illusion ne persiste que quelques secondes seulement avant que le regard d’Alma ne se voile à nouveau d’une expression qu’il a bien du mal à discerner. « Certaines d’entre elles pensent que c’est la tienne. » Oh. Son regard s’échappe vers le fond de la salle, là où la fillette semble s’amuser parmi les autres enfants. Atlas n’a jamais été de ceux qui exposent leur vie privée à leurs collègues de travail. Lola avait participé à certains évènements, elle l’avait rejoint à quelques soirées, était son +1 pour des mariages ou des anniversaires, mais jamais il n’est réellement entré dans les détails auprès de ses frères d’armes, à l’exception de certains privilégiés. Un jour, elle avait cessé de venir, personne n’avait réellement posé de questions et il s’était contenté de jouer à l’autruche. Rien de plus. « Il faudra penser à rétablir la vérité, ça pourrait devenir gênant. » Il ne peut s’empêcher de rire, alors que son regard vient chercher le sien. « Depuis quand on se soucie de ce genre de choses ? » Elle craint que l’on jase sur son mariage ? Certains se posent probablement des questions, mais rien ne sortira de cet endroit. Et ceux qui le connaissent réellement savent que s’il avait eu un enfant, avec qui que ce soit, mais plus particulièrement avec Lola, cela n’aurait jamais été un secret. « Si elle avait été la mienne, je serais venu leur présenter dès les premiers jours. » Tel un père fier de sa progéniture, comme le sien a toujours pu l’être, comme il a rêvé de le devenir. Ce n’est pas dit pour la heurter, c’est une vérité qu’il souligne sans même le réaliser, son regard continuant à se perdre sur la bande d’enfants qui courent en riant. S’il était devenu père, toute la base aurait été tenue au courant, d’une manière ou d’une autre. Rien de plus. Et finalement, il remarque un petit groupe de femmes. Il n’est même pas sûr de les connaître, mais il les voit les observer en se pensant discrète. Et il se souvient de ce qu’Anthony avait pu souligner il y a peu. « J’ai toujours une photo de nous sur mon bureau. » Il ne sait plus vraiment où elle avait été prise, sûrement lors d’un mariage à en juger par leurs tenues distinguées. Il ne l’avait pas retiré avant l’accident, il ne l’a pas fait après non plus. Et chaque personne qui entre dans la pièce peut la remarquer sans mal. Que les commères jasent, il n’en a que faire.
Elle lui échappe presque, alors qu’ils se tiennent là, l’un à côté de l’autre, fixant l’horizon. Il se protège, gardant ses bras fermement noués sur son torse, alors qu’elle ne cesse de jouer avec la bouteille qu’il lui a confiée, faisant crisser le plastique. « Comment tu te sens ? Pas trop difficile d’être de retour ici ? » Dans l’agitation, à cause de la précipitation ou parce qu’elle était à ses côtés, il n’avait pas encore pensé à tout cela. Tournant à nouveau la tête vers la brune, il soupire lentement. « Tant que je m’approche pas du tarmac, ça va. » Ce n’est pas la stricte vérité, mais celle avec laquelle il sait encore s’arranger. Il n’y avait sincèrement pas pensé, mais désormais, il peut sentir la tension qui commence à s’accroître entre ses épaules qu’il fait rouler comme si cela allait changer quoi que ce soit. Et soudainement, il a l’impression d’être observé de toute part. Entre ceux qui se demandent ce qu’il fait ici alors qu’ils ne l’ont pas vu depuis des semaines et ceux qui s’interrogent sur la présence de Lola à ses côtés, il se sent oppressé. « Tu veux aller poser vos affaires ? » Désignant leur sac d’un signe du menton, cherchant un prétexte pour aller souffler ailleurs, juste une minute ou deux. Entre eux, le téléphone d’Alma ne cesse d’annoncer l’arrivée de messages textes. Jetant un coup d’œil à l’appareil, il finit par lui demander : « Tu as prévenu ton mari ? » Qu’elles étaient ici, qu’elles étaient avec lui… Est-ce qu’ils peuvent parler de lui ? Il ne le souhaite pas, mais un ami attentionné demande ce genre de chose, pas vrai ?
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
:
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptent leurs années de captivité. ils en sont à six avec theo, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10534 POINTS : 560
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
THELMA ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
"Comme tout le monde, étant donné ce qui est en train de se passer." Elle ment. Ce n’est pas la première fois, ça ne la fait pas se sentir moins coupable pour autant. Mais ils ne sont pas dans une configuration qui invite à la confidence : il y a du monde autour d’eux. En vérité, même sans ça, que pourrait-elle bien lui dire ? Qu’elle est contrariée par les conclusions erronées des épouses de ses collègues de travail au sujet de Claudia ? Que ça la ramène aux regrets qu’elle nourrit sans cesse de n’avoir jamais su lui parler véritablement de pourquoi, du jour au lendemain, elle s’est mariée avec quelqu’un qu’elle n’aime pas, et que voir le fruit de cette mascarade pousser comme la fleur magnifique qu’elle est, mais surtout quémander son amour alors qu’elle est impossible d’aimer quelqu’un d’autre que lui, c’est une torture qui finira par la tuer, et plus tôt sera le mieux ? Elle passe son tour, Lola, s’immisçant vers la porte de sortie que lui offre la présence de Maverick auprès de son maître pour ne pas s’attarder davantage sur la suspicion qui émane de lui. Elle préfère le taquiner que faire autre chose, et le gratifie d’une légère grimace, réaction puérile qui les ramène des années en arrière, à l’instant où son rire s’amenuise après sa réflexion. Elle se relève sans rien dire de plus, pensant cependant qu’elle a hâte de voir le résultat de son passage chez le coiffeur. À ses yeux, ça ne changera pas grand-chose, mais elle aime le lui faire croire pour le pousser à reprendre du poil de la bête et faire la paix avec l’image qu’il renvoyait autrefois et qu’il a besoin de se réapproprier.
En parlant d’autrefois "Depuis qu’elles risquent de parler de toi à Claudia en t’appelant papa, Atlas." Aïe. Son regard s’enfonce profondément dans celui d’Atlas. Elle se fiche de l’avis de ces femmes, tout comme lui s’en fiche autant qu’elle. Ce qu’elle ne veut pas, c’est créer une situation embarrassante pour le trio qu’ils forment ce soir — Atlas, Claudia, et elle-même. Elle ne veut pas non plus être soumise trop longtemps à ce que ça fait naître dans son ventre de voir certaines personnes de l’entourage d’Atlas croire qu’ils ont une vie de famille. Ça l’enchante autant que ça lui fait du mal, parce que la réalité est différente, et que rien ne pourra y changer quoi que ce soit : leur chance est passée, ils sont voués à s’aimer selon une certaine distance. Sentant une forme étrange d’émotion l’étrangler, elle baisse la tête un court moment pour la relever presque avec agressivité quand, reprenant la parole pour lever le voile sur ce qu’aurait été son attitude si Claudia avait en effet été sa fille, Lola le coupe sans politesse "Sauf qu’elle ne l’est pas, ça ne sert à rien d’en discuter." D’un oeil à l’autre dansent les siens. Ils se tiennent loin l’un de l’autre, mais elle est sûre qu’Atlas peut entendre que son coeur s’est mis à battre à tout rompre dans sa poitrine. Elle a envie de lui dire c’est assez douloureux comme ça, tu ne crois pas ? mais elle n’ignore rien de ce qu’il doit ressentir lui aussi, alors que ce avec quoi ils sont forcés de traiter maintenant ravivent des souvenirs doux-amers. A nouveau, elle se tait jusqu’à réagir à la confession qu’il lui fait et qui la fait sourire d’une curieuse façon, entre la souffrance et la nostalgie ; elle insistera pour voir cette photo d’eux qu’il garde sur son bureau plus tard "Ça explique tout." Elle veut le regarder à nouveau, mais elle s’en empêche, et pose la pointe de son menton sur sa propre épaule en détournant son attention pour la poser sur Claudia qui est au loin, s’amusant avec ses nouveaux amis sans s’inquiéter davantage de sa maman. Elle ne lui en veut pas. Si elle avait le cran de partager ses opinions au sujet de sa fille, elle dirait même que ça l’arrange que sur le moment, elle soit occupée ailleurs, l’exemptant de la corvée de devoir la cajoler et de lui répéter encore et encore que tout va bien aller, qu’elle est en sécurité.
Par commodité, elle reste un instant à la regarder, retrouvant Atlas et sa silhouette après quelques secondes seulement. Pour détourner le sujet, elle lui demande ce que ça lui fait d’être ici. Elle entend son soupire, s’en veut brièvement d’avoir abordé le sujet lorsque, soudainement, il paraît plus tendu "On va rester loin du tarmac, dans ce cas." Elle n’a aucune intention d’aller y faire un tour, ça n’a jamais fait partie de ses projets — c’est son truc, au jeune homme, pas le sien, quand bien même elle a passé des années à l’écouter avec avidité raconter ce que ça lui fait de voler : il n’est jamais plus beau que quand il le fait, sa passion faisant briller ses grandes yeux devenus tristes. Mais au contraire de Claudia, elle ne boudera jamais l’exercice de cajoler Atlas qui a besoin de réassurance au sujet de tout ça, elle le sait. D’ailleurs, la tension émanant de lui emplissant l’espace qui les sépare, elle fait un pas dans sa direction simplement pour se mettre à ses côtés et glisser une main entre ses omoplates. Doucement, elle part du milieu de son dos jusqu’à l’entre-deux de ses épaules qu’elle caresse, indolente et affectueuse, dans un silencieux ça va aller, tu es en sécurité qu’elle ne prononce pas, prise de court par sa proposition qu’il enchaîne "Je peux la laisser, elle ne craint rien ?" lui demande-t-elle, tournant la tête vers sa fille tout en faisant quitter le dos d’Atlas à sa main pour venir soulever le sac qu’elle a emmené avec elle — il semblerait au fond que sa décision soit prise, que la réponse d’Atlas soit positive ou pas. Celle qu’elle apporte à la question qu’il lui pose, elle lui fait laisser échapper un léger sourire, se mettant en marche bien avant lui "T’as vraiment envie de parler de lui maintenant ?" Elle lit en lui, il n’a pas besoin de lui répondre. Elle lui fait quand même, tendant sa main dans sa direction pour qu’il la saisisse et l’accompagne "Il sait qu’on est ici, avec toi. Il va essayer de rentrer, soi disant." Soi disant, c’est aussi sarcastique que, la main d’Atlas trouvant la sienne, elle se moque sincèrement qu’il réussisse ou pas.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9057 POINTS : 810
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2 › alma #4
alma #4 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3 › #4
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
from sprinkler splashes to fireplace ashes crédit gif - rampldgifs & harley atlas & @alma bartonle ciel rouge
Dans une autre configuration, s’ils avaient été seuls, il se serait approché lentement d’elle sans jamais lâcher son regard. Il serait venu si proche, s’arrêtant à la limite avant qu’elle ne commence à loucher pour l’apercevoir. Il serait resté là, à l’observer en silence, comme il l’avait si souvent fait par le passé, lorsqu’il avait deviné que quelque chose se tramait, mais qu’elle s’entêtait à jouer la carte du silence. Combien de fois a-t-il réussi à lui faire cracher le morceau avec cette méthode ? Il serait bien trop facile de retomber dans ces travers, d’user de leurs années d’amitié pour faire pencher la balance. Il aimerait comprendre ce qui se trame au-delà de ses sourcils froncés, mais il n’insistera pas. Ce n’est pas le moment, ce ne l’est plus depuis longtemps. Il lui a promis d’accepter les différences, qu’importe la frustration que cela représente de ne plus tout comprendre. Les tensions s’accumulent non sans mal dès qu’ils se retrouvent en la présence de l’autre désormais. « Depuis qu’elles risquent de parler de toi à Claudia en t’appelant papa, Atlas. » De l’extérieur, il hausse les épaules, comme si de rien n’était. À l’intérieur, il entend les fondations qui s’écroulent d’être associé à ce titre qui ne sera jamais le sien, mais qu’il a si longtemps espéré obtenir. Il joue sur la nonchalance, une fois encore, pour désamorcer la tension, finissant par en créer une plus forte encore. « Sauf qu’elle ne l’est pas, ça ne sert à rien d’en discuter. » Une qui lui vaut un regard noir et provoque chez lui un désir profond de répondre avec autant de mordant. « Ce n’est pas comme s’il pouvait exister la moindre confusion, c’est vrai. » Sa mémoire lui joue des tours, certes, mais il se souvient également des retrouvailles dès qu’il revenait sur le territoire, de leurs escapades à l’abri des regards, à se jurer que ça ne recommencera pas, pour mieux retomber dans l’exact même piège la fois suivante. Il ne lui laisse guère le temps de rebondir, conscient de s’orienter vers des sujets qui n’ont pas lieu d’être traités dans cette configuration. « Elle saura parfaitement leur dire qu’ils se trompent et que ce n’est pas moi, son papa. » Claudia a quatre ans, mais elle est maligne et intelligente. Elle sait parfaitement qui est son père et que ce n’est clairement pas cet inconnu qu’elle a rencontré il y’a quelques heures à peine.
Comme toujours, la conversation se transforme en des montagnes russes sans fin. L’un et l’autre usent de la moindre distraction pour changer le cours des choses, mais la liste des sujets autorisés entre eux se fait de plus en plus fine. Avant qu’elle ne lui demande, Atlas ne s’était pas laissé le temps de réaliser qu’il était sur la base. Il était resté dans l’action du moment, pour mettre ses proches à l’abri, s’assurer que ses frères d’armes avaient pu faire de même. Il avait revêtu son rôle de capitaine sans même le réaliser, imprégné par des années d’habitudes et d’automatisme. Le danger est loin désormais et lentement, l’angoisse qu’il a connue ces derniers mois cogne de nouveau à sa porte, telle une vieille connaissance dont on ne saurait se défaire. « On va rester loin du tarmac, dans ce cas. » Loin de l’extérieur en général, c’est ce qu’il aimerait souligner, mais préfère soupirer longuement pour ne pas perdre le contrôle de la situation. Si quelques minutes auparavant, elle lui aurait volontiers arraché les yeux, désormais Lola se glisse tout près de lui, obéissant à ses propres automatismes. Les cris des enfants l’aident à ne pas s’échapper ailleurs, mais c’est finalement le contact de Lola qui l’amène à s’apaiser. Un instant, il ferme les yeux, s’autorisant à ne ressentir que la chaleur de sa paume au travers de son tee-shirt. Se focalisant sur le geste et les sensations pour ne pas laisser ses propres pensées gagner la bataille. Néanmoins, l’agitation ambiante, couplée à la sensation d’être au cœur de tous les ragots, le pousse à vouloir s’échapper. « Je peux la laisser, elle ne craint rien ? » À nouveau, il ouvre les yeux, pour croiser le regard de Lola. Hochant la tête, il se redresse, prêt à siffler, mais n’ayant pas besoin de le faire. À quelques mètres de là, il trouve le regard de la seule personne en qui il a parfaitement confiance. Posant son index sous son œil, il finit par le pointer en direction de Claudia, question silencieuse à laquelle il reçoit un pouce levé. « C’est bon. » La petite sera surveillée par un sergent hors pair, elle n’a aucun souci à se faire. Et après la fille, il s’interroge sur le géniteur. « T’as vraiment envie de parler de lui maintenant ? » Elle connaît, la réponse. Bien sûr que non. Il ne voit que la main qu’elle lui tend et qu’il attrape sans attendre. « Il sait qu’on est ici, avec toi. Il va essayer de rentrer, soi-disant. » Ses doigts se nouent aux siens alors qu’il s’interroge, malgré tout, sur le sarcasme qui s’échappe des lèvres de Lola. « Qu’il prenne son temps surtout. » A quoi bon nier l’évidence ? S’il peut grapiller un peu de temps à ses côtés, il le fera.
Ils s’échappent dans le couloir tels deux adolescents qui cherchent un endroit à l’abri des regards. Avant de quitter la salle, Atlas jette un dernier coup d’œil par-dessus son épaule. Juste assez longtemps pour à nouveau croiser le regard de son ami qui lève les yeux au ciel. Il a toujours été habitué à leur manigance. Il ne dira rien, mais n’en pense pas moins. Qu’importe. Il se fiche de l’opinion des autres tant que la femme qui lui ouvre le chemin garde sa main dans la sienne. Elle connaît le chemin par cœur et le simple fait de déambuler dans ces couloirs en sa compagnie anime chez lui des souvenirs qu’il pensait perdus. Le nombre de fois où ils se sont échappés d’un évènement pour rejoindre son bureau en riant d’un rien. Ses doigts enserraient les siens au simple souvenir d’une époque où il pouvait simplement tirer sur son bras pour la retrouver dans ses bras et goûter à ses lèvres. S’il était inconscient, ou simplement fou, il recommencerait en cet instant. Mais les souvenirs deviennent flous et déjà la porte de son bureau se dessine devant eux, flanquée de son rang et de son nom. « Je suis pas venu depuis longtemps. » Et pourtant, de l’autre côté de la porte, rien ne semble avoir changé. Sur son bureau traîne la même paperasse qu’il a toujours négligée, les coins étant flanqués de deux cadres, l’un contenant un cliché de sa famille au complet, l’autre cette photo d’eux qu’il avait mentionnée plus tôt. Il avait oublié la vue cependant. Plongeante sur les différents appareils de vol. D’un geste brusque, il ferme le volet roulant, prenant une inspiration pour ne pas laisser ses émotions prendre le dessus. « C’est pas le luxe, mais vous serez tranquille. » Il hausse des épaules comme s’il avait réellement besoin de lui offrir plus. « Y’a une salle de bain au bout du couloir, si tu veux prendre une douche ou pour la petite. » Il déroule les faits comme s’il allait les laisser là. Il ne s’éloignera pas, mais se retrouver à nouveau seul avec Lola et leurs souvenirs, cela fait rarement bon ménage. Il voit le regard qu’elle lui jette et ne peut s’empêcher de rire nerveusement. « Arrête… » De l’observer comme cela, comme s’il allait soudainement lui pousser une deuxième tête tant elle n’est pas habituée à avoir affaire à un Atlas qui cherche à mettre des distances. « J’essaye d’être un bon ami, note les efforts au moins. » qu’il souligne tout en venant poser une fesse sur le coin de son bureau, les bras éternellement croisés sur le torse. Comme si cela allait sincèrement changer quelque chose.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptent leurs années de captivité. ils en sont à six avec theo, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10534 POINTS : 560
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
THELMA ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
La réflexion d’Atlas, Alma a envie de revenir dessus. Elle la frappe d’un coup, et ce au point que, toujours loin de lui à ce moment-là, elle amorce un autre pas de recul pour l’être plus encore, bousculée par le mordant dont il l’alloue sans aucune pitié. Finalement, elle est presque semblable à une insulte, cette rebuffade qu’il lui donne sans crier gare, échaudé par le soin qu’elle prend à ne laisser planer aucun doute aux yeux des autres quant à l’identité de père de sa fille. Ce sont moins les autres qui l’intéressent sur l’instant qu’Atlas qu’elle continue de fixer sans ciller en se demandant s’il s’est déjà une seule fois posé la question qui, à elle aussi, lui tord le ventre. Pas parce qu’il y a une infime possibilité de quoi que ce soit, mais parce qu’Atlas père de Claudia à la place de Theo, c’est tout ce dont elle aurait eu besoin pour l’aimer, sa fille. Elle craint toutefois que ce n’est pas le cas, et elle, elle n’a jamais eu de doute sur ça. Le timing ne colle pas, fin de l’histoire. Coite, une partie d’elle est profondément meurtrie par cette attaque gratuite ; ça devient monnaie courante lors de leur discussion, qu’elle en ressorte avec une entaille supplémentaire. Considère-t-il que tout ça est plus difficile pour lui ? Elle ne lui pose pas la question, toujours sous le choc de ce qu’il a laissé sous-entendre et sur quoi elle n’oubliera pas de revenir plus tard, quand ça lui fera moins mal d’être réduite au statut qu’il lui réserve chaque fois qu’il veut la remettre à sa place pour une raison ou pour une autre. De toute façon, ils ont mieux à faire, et c’est de s’échapper de ce brouhaha dans lequel ils laissent Claudia. Elle sera surveillée à n’en pas douter, comme le lui prouve le simulacre d’ordre qu’Atlas donne de loin à son compère qu’elle remercie d’un léger geste de la main avant qu’elle ne se retrouve dans celle du jeune homme. C’est naturel, instinctif, ça jure avec le poids du cailloux qu’elle porte à l’annulaire de sa main opposée, celle qui serre l’anse du sac qu’elle amène avec elle dans cette escapade improvisée. Les souvenirs d’autres moments comme celui-ci chassent la mention de son époux dont elle veut encore moins parler qu’Atlas ; qu’il prenne son temps ou pas, elle ne compte pas s’en inquiéter.
Le trajet jusqu’à son bureau se fait moins léger que toutes ces fois où, un peu avinés après un évènement, ils remontaient les couloirs soudés aux lèvres de l’autre, à se conduire comme des adolescents. Lola évite de s’arrêter trop longtemps sur le sentiment qui l’habite sur le moment, cette nostalgie qui s’insinue dans tout son être chaque fois qu’elle se trouve en présence d’Atlas dont elle sent la chaleur pénétrer sa peau rien qu’en tenant sa main. Elle est contrariée aussi, ne s’interdisant pas de repenser à ce qu’il a dit tout à l’heure, et à la nécessité de lever le voile, que ce soit pour qu’il cesse de se torturer l’esprit à propos de Claudia — si tant est que le doute subsiste réellement —, que pour mettre tout ça au clair et ne pas alourdir la somme des non-dits qu’ils cumulent au plus le temps passe. Arrivés devant la porte du bureau, elle lâche la main d’Atlas, finit par entrer et poser le sac sur le canapé qu’il lui a vendu comme son lit pour la nuit tout à l’heure ; il a été le leur à un moment donné, il y pense surement autant qu’elle. Est-ce pour cette raison qu’il est si nerveux ? A moitié, sans doute ; l’autre réservée à son appréhension d’être confronté aux vestiges d’une vie professionnelle à laquelle il peut moins aspirer désormais, pour laquelle il a tout sacrifier pourtant, et elle se compte dedans "Rien n’a changé ici." remarque-t-elle finalement, s’autorisant à venir allumer la lampe qui trône sur le bureau, et qui fait la lumière sur la photo qu’il a mentionné tout à l’heure. Comme un aimant, elle l’attire et elle la prend entre ses mains. C’est précautionneux, un peu comme si elle venait de découvrir une relique dont il faut prendre soin ; un diamant rare qu’elle manipule du bout des doigts, leur pulpe venant esquisser les contours de la silhouette d’Atlas sur le cliché qu’elle ne quitte pas des yeux pendant un moment, se contentant de hocher la tête à ce qu’il lui dit, ce qu’il lui propose, et dont elle ne pourrait pas plus se moquer.
"C’est une belle photo. Je comprends pourquoi tu la laisses malgré tout." commente-t-elle en la reposant finalement sur le bureau, prenant en même temps sens de ce qu’implique les paroles du jeune homme qu’elle regarde avec curiosité quand elle comprend qu’il a pour projet de lui fausser compagnie à un moment donné. Arrête, lui dit-il, les yeux de Lola devenant microscopes en même temps qu’elle contourne le bureau pour s’approcher de lui. Elle plisse les paupières, ne rate pas un seul angle de son visage qu’elle observe sans pudeur, même si elle reste à distance, inclinant la tête sur le côté pour lui demander, l’air de ne pas y toucher "Arrête quoi ?" Concrètement, elle ne fait absolument rien, il ne pourra pas arguer le contraire. Si elle ne sourit pas sur l’instant, il y a une certaine lueur dans son regard qui dérive pour explorer à distance la somme de ses traits. De la ligne de son nez à celle de sa bouche, elle ne réussit pas à déterminer laquelle elle a le plus envie d’effleurer, elle ne réussit pas à déterminer si elle le ferait avec ses doigts où avec sa bouche. Elle prend une profonde inspiration qui la fait se redresser, et d’un coup… "Pourquoi t’as dit ça, tout à l’heure ?" Elle n’a pas besoin d’expliciter, continue donc sans délai "Tu t’es déjà demandé si elle pouvait être de toi ?" Elle chuchote alors qu’ils ne sont que tous les deux, bien à l’abri. A nouveau, ses sourcils se froncent ; c’est imperceptible pour le commun des mortels, mais il déchiffrera la contrariété qu’il lui a inoculée en lui répondant comme ça tout à l’heure. Elle affronte ses yeux quelques secondes de plus, mesure, tout en redressant la tête, l’espace qui les sépare, et décide de le creuser davantage en allant s’asseoir sur le canapé dans un très léger rire qui ne soulage pas grand-chose de ce qu’elle ressent sur le moment, mais qui crée un intervalle dont elle a besoin pour se remettre la tête dans le bon sens. Elle rebondit enfin sur la notion de bon ami qu’il a soulevé quelques secondes plus tôt "Si t’étais un vrai bon ami, tu resterais avec nous ce soir." Elle ne lui laisse pas le temps de réagir, tapote l’assise du canapé sur lequel elle est assise, en caresse le tissu avec la paume de sa main, sentant la fraîcheur du cuir contraster avec la chaleur qui fait bouillir son sang sur le moment, poursuivant sur le même ton — faussement léger "Dans mon souvenir, il est assez large pour deux." Et elle sait, Lola, qu’à l’instant-même où elle prononce ces mots, elle instille une série d’images et de souvenirs dans la tête d’Atlas qui complètent les siennes qu’elle repousse en dernière minute, prise à son propre jeu qu’elle stoppe net quand elle finit par lui demander, détournant les yeux vers le rideau qu’il a baissé "Si tu restes pas, où est-ce que tu vas passer la nuit ?"
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante et un an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes, seul son petit frère s'amuse à l'appeler "Attie". STATUT : célibataire, supportant de moins en moins la solitude et les regrets concernant sa vie sentimentale. elle lui fait toujours autant tourner la tête, malheureusement. MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident, il refuse sans cesse la retraite que ses supérieurs cherchent à lui imposer. prétends être à la recherche d'une nouvelle vocation, mais rumine sans cesse ce qu'il a perdu. LOGEMENT : supportant de moins en moins la solitude, il a décider de partager son loft au #21 hardgrave road, west end, avec Maverick, un berger allemand de tout juste un an. POSTS : 9057 POINTS : 810
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)autumn #4 › sergio › lewis #3 › helen #1 (fb) › gayle #2 › alistair › victoria › yasmin #2 › alma #4
alma #4 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day ❘ #1 › #2 › #3 › #4
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
gayle #2 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
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Dans les moindres recoins se cache un souvenir. Au détour d’un couloir, dans la pression de sa paume contre la sienne, à la manière dont elle connaît exactement le chemin. Il s’efforce de rester ancré dans le présent, usant d’un discours pratico-pratique dont elle n’a que faire alors qu’elle s’approprie à nouveau un lieu qui a fait partie de leur histoire. Il l’observe en silence, la façon qu’elle a de se mouvoir dans la pièce, comme si sa présence se voulait évidente. À trop vouloir faire abstraction, Atlas se sent pris d’un vertige. Il esquive les souvenirs, cherche à ne pas pleinement prendre en compte la présence d’un hélicoptère sous ses fenêtres. Il plongerait volontairement dans la première excuse qui lui permettrait de s’échapper, mais derrière lui la porte a fini de se fermer et sous ses yeux se joue une scène dont il ne peut détourner le regard. « C’est une belle photo. Je comprends pourquoi tu la laisses malgré tout. » Un énième souvenir sur papier glacé dont il ne saurait donner la date exacte, mais qui avait visiblement assez d’importance pour finir exposé. Il la laisse pour l’avoir non loin de lui malgré la distance qui s’était imposée entre eux. Il la conserve pour ne jamais oublier qu’à trop sacrifier leur relation, il avait perdu le droit de poser sa main sur sa hanche et de lui sourire ainsi. Comme un rappel constamment douloureux, la conclusion de ce qu’il avait pourtant cherché et désiré au prix de l’amour qu’elle lui avait porté.
Ils se tournent autour tels deux étrangers qui cherchent à s’apprivoiser. Elle le toise et il frémit, incapable de savoir agir de façon censée lorsqu’elle l’observe ainsi. « Arrête quoi ? » Cette danse à pas de loup, qu’elle stoppe net à quelques mètres de lui, l’empêche de pouvoir attraper ses hanches et l’amener entre ses cuisses. Sage décision que de conserver de la distance. Elle lui rappellerait sans mal qu’il s’amuse à nouveau à souffler le chaud et le froid. Autant se tenir à l’écart. Croisant les bras sur son torse, il observe à nouveau les traits de son visage qui s’anime dans une colère qu’il ne saurait traduire au premier abord. « Pourquoi t’as dit ça, tout à l’heure ? » Avec elle, il a la constante sensation de ne jamais bien faire. S’il se tait, elle lui reproche, s’il parle et se confie, elle ira lui demander avec ce regard noir ce qu’il lui a pris de franchir cette limite. Il ne sait plus réellement sur quel pied danser, ce qu’il peut dire ou ce qu’il doit taire. Il attend qu’elle développe, le défi dans le regard, attendant que le couperet tombe sur une question qu’il n’a jamais osé formuler mais qui le taraude de temps à autre. « Tu t’es déjà demandé si elle pouvait être de toi ? » Elle chuchote et il expire un rire déplacé qui ne fait que traduire le malaise qu’il semble avoir lui-même créer. Son index vient frotter l’arrête de son nez, dans ce tic laissant apparaître sa nervosité. Il pourrait simplement rétorquer qu’il aurait mieux fait de se taire, mais elle ne l’entendra pas ainsi et Atlas se trouve las des constantes batailles qui prennent vie entre eux. « Je l’ai pensé, ou égoïstement espéré, à un moment donné. » Elle lui avait demandé d’être franc, il se dispensera d’y mettre les formes. Il s’était réveillé sur un lit d’hôpital, avec trois ans de souvenirs en moins et la femme qu’il avait toujours aimée se trouvait mère d’une enfant du même âge. Bien sûr, qu’il avait pensé à cette possibilité. Oui, égoïstement, il imaginait encore des scénarios où cela devenait terriblement plausible. « J’imagine que c’est impossible. » À défaut de se souvenir de manière certaine, il suppute. Ils ne se voyaient plus comme ça depuis longtemps, elle aurait fini par lui dire la vérité à un moment. « J’avais pas toute ma tête. » L’excuse semble facile, mais elle n’est qu’on ne peut plus véridique. Et dans un élan qu’il ne s’explique pas, alors qu’il baisse le regard pour fixer ses chaussures, il ajoute ce qu’elle savait probablement déjà, mais qu’il devait énoncer de manière finale. « C’est ce que je m’étais imaginé vivre avec toi. » Être parents. Ensemble. Et avant qu’elle ne rétorque, avant qu’elle ne morde avec une réplique, il relève la tête pour ajouter un simple : « Je sais. » Il sait qu’il aurait pu avoir tout cela s’il n’avait pas d’abord choisi sa carrière, s’il avait su lui parler, s’il avait pris le temps, et tout un tas d’autres hypothèses qu’il n’a eu de cesse de ressasser et qu’il connaît désormais par cœur.
Et il sait parfaitement que passer la nuit à ses côtés serait en première ligne sur la liste des mauvaises idées. Pourtant, elle insiste, d’une manière qu’il a bien du mal à saisir. « Si t’étais un vrai bon ami, tu resterais avec nous ce soir. » Rester pour quoi faire ? Se serrer avec elle sur ce canapé comme si de rien n’était. Il l’imagine déjà, l’étreinte, devine sans le moindre mal, la façon dont son corps saurait parfaitement trouver sa place contre le sien. Il n’a pas besoin d’un rappel, mais Lola sait y faire dans le domaine. « Dans mon souvenir, il est assez large pour deux. » Il soupire et néanmoins, en seulement trois pas traverse la pièce pour venir se laisser tomber sur la place qu’elle tapotait à ses côtés. Dans un esprit terriblement enfantin, il s’étale, écartant les cuisses pour que sa jambe entre en contact avec la sienne. Si elle compte dormir avec lui, ce n’est qu’un avant-goût. Dans ses souvenirs à lui, le canapé est assez large pour accueillir deux corps parfaitement entremêlés où il est difficile de deviner où commence l’un et où se termine l’autre. « Dans mon souvenir, tu marmonnes dans ton sommeil. » Cela ne l’avait jamais dérangé, mais il le souligne pour tenter de détendre cette fichue tension qui paraît les suivre à chaque déplacement. Déposant sa tête contre le coussin du canapé, il finit par tourner cette dernière pour observer le profil de Lola. Dans ses souvenirs à elle, il s’endort à peine la tête sur l’oreiller. La réalité désormais veut qu’Atlas ne dorme pas ou très peu et que lorsqu’il trouve le sommeil, c’est souvent des cauchemars qui l’en sortent violemment. « Si tu restes pas, où est-ce que tu vas passer la nuit ? » Comme si cela avait la moindre importance. « Au dortoir pour me rappeler ma jeunesse ? » Il secoue la tête, amusé par sa propre réplique, finissant par lever les yeux vers le plafond. « J’en sais rien. » Loin de toi était la réponse qu’il gardait sur le bout de la langue, mais qu’il ne formulera pas. Encore un soupir, avant qu’il ne l’observe à nouveau, sa tête toujours parfaitement collée au coussin. « Si tu veux que je reste, je reste. » Elle pourrait lui demander de faire n’importe quoi et il le fera, elle le sait.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine