Noël chez les Lewis
@anthony lewis ☆ Pénélope

Le matin de noël Les journées étaient passées à une vitesse folle depuis cette sortie au Lone Pine Sanctuary et nos mésaventures. Les jumeaux avaient, il me semble, attrapé toutes les maladies possibles depuis quelques semaines et nous avaient fait de sacrés frayeurs. Quand un allait mieux, c’était l’autre qui tombait malade, avant de re-contaminer l’autre. Un cycle infernal. Aussi, j’avais tendance à avoir monté le niveau de maman ours, m’inquiétant beaucoup trop dès le moindre éternuement ou joues rouges … Depuis presque deux semaines maintenant, ils allaient bien et le pédiatre ne nous avait pas vu.

Et c’est avec un grand soulagement que Noël arrivait enfin. Les courses pour le 25 étaient faites : toasts divers et variés, la langouste et un superbe dessert … Tony travaillait pour le réveillon mais pour noël, il allait être là. Le premier des jumeaux ! Et pas de grasse matinée pour les terreurs ce matin. J’avais profité que le Lewis se douche – et je lui avais bien précisé qu’il prenne son temps parce qu’il avait eu une soirée sportive hier au restaurant - pour préparer les enfants et sortir son cadeau. Deux places pour aller voir les Wallabies. Et des places de choix s’il vous plait !!

Pendant ce temps, j’en avais profité pour me préparer aussi, occupant la deuxième salle de bain de la maison, les jumeaux avec moi et qui étaient obnubilés quand je me maquillais… un mystère pour moi mais ils semblaient comprendre que c’était important ce que je faisais. « T’es bientôt prêt Tony ? » Lui criais-je sans savoir s’il était encore sous la douche ou pas, « je suis déjà prête … et j’ai même réussi à me maquiller ! Me dis pas que j’ai été plus rapide que toi ! » éclatais-je de rire … je rirais encore plus si c’était le cas, que j’étais plus en avance que lui !

First Christmas as a family

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#432 Beachcrest Road – Bayside – Chez Anthony & Pénélope
25 décembre 2024
@Pénélope Danbury & Anthony Lewis

Sous la douche, Tone ferme les yeux. La radio est en marche et lui offre quelques musiques de noël, histoire de le mettre dans l’ambiance. Avait-il besoin de ça pour être dans l’ambiance après avoir bossé un réveillon au tasty tazzy… dans lequel s’étaient réfugiés plusieurs familles, qui voulaient échapper au stress d’un repas familial ? La réponse est simple : non. Il penche la tête en avant pour que le jet d’eau s’écrase sur sa nuque puis la penche en arrière pour pouvoir sentir le jet d’eau sur son visage qu’il masse alors avec énergie. Que la fatigue disparaisse. Voilà quelques semaines que le stress est perpétuellement son compagnon de route. Les fêtes. Le restaurant. La préparation de la sortie de son livre de cuisine. Les jumeaux. Penelope qui se transforme en mama bear et qui parfois le repousse sans s’en rendre compte pour se consacrer sur les petits oursons. La douche est longue, plus longue que d’habitude mais il en profite pour se ressourcer, recharger un peu les batteries.  

« T’es bientôt prêt Tony ? » Penché au-dessus du lavabo, il passe les mains dans ses cheveux – ça lui donnera un petit air de coiffé décoiffé – disons qu’il a toujours eu la flemme de les discipliner. Tony sort alors de la salle de bain pour venir la retrouver et son sourire s’étire quand il l’entend et la voit : « Je suis déjà prête … et j’ai même réussi à me maquiller ! Me dis pas que j’ai été plus rapide que toi ! » « Plus rapide que moi ? Dans tes rêves, oui… », souffle-t-il en s’approchant derrière elle et en enroulant un bras autour de sa taille pour déposer un baiser sur sa joue puis dans son cou. « J’ai essayé de récupérer une tronche à peu près humaine mais pas facile --- regarde la taille de ces cernes », et il se détache d’elle pour pointer du doigt ses cernes avec une petite moue d’enfant triste.

« Comment tu fais pour être toujours aussi sublime ? Tu prends des trucs ? Ou c’est quoi le secret ? », qu’il poursuit en regardant par-dessus son épaule à la recherche du potentiel remède miracle.

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@anthony lewis ☆ Pénélope

Le matin de noël Pour la première fois depuis des semaines, j’avais l’impression qu’on allait pouvoir mettre le temps sur pause. J’avais pris le temps de me maquiller de manière à me donner figure humaine. J’ai conscience d’être déjà une maman poule mais depuis qu’ils avaient été malade et que nous avions dû nous rendre à l’hopital, je prenais les jumeaux avec moi même si je ne faisais que 3 pas dans la maison. J’exagérais, c’est sûr mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Tout comme je ne me rendais pas compte que j’avais tendance à repousser le Lewis. Je restais dans la chambre des enfants jusqu’à ce qu’ils s’endorment et lorsque je me réveillais - ce qui arrivait plusieurs fois par nuit en plus des réveils nocturnes des enfants – je restais sur le pas de la porte à écouter leur respiration. Alors qu’il y a quelques semaines, je profitais de chaque occasions où l’on pouvait se retrouver seuls, j’avais tendance à rester distante avec le brun depuis quelques temps. Il faut dire qu’il avait un travail monstrueux au restaurant et je me disais qu’il valait mieux que je le laisse se reposer quand il était à la maison.

J’entends le brun sortir de la salle de bain et bientôt son odeur – mélange de gel douche et de son après-rasage – envahit mes narines tandis que je finis d’appliquer mon rouge à lèvre, je sens sa présence derrière moi. « Plus rapide que moi ? Dans tes rêves, oui… » Ses mains chaudes s’enroulent autour de ma taille et il en profite pour déposer un baiser sur ma joue, puis dans mon cou, ce qui fait naître un léger sourire sur mes lèvres. « J’ai essayé de récupérer une tronche à peu près humaine mais pas facile --- regarde la taille de ces cernes » Je me retourne pour constater les dégâts et fronce les sourcils quand il me désigne ces fameuses cernes. « ça se voit même pas ! T’es toujours aussi beau. » lui assurais-je avant d’avancer mon visage pour déposer un chaste et rapide baiser sur ses lèvres.

« Comment tu fais pour être toujours aussi sublime ? Tu prends des trucs ? Ou c’est quoi le secret ? » Cette fois, je roule des yeux avant de glousser. Je me saisis alors de l’anticerne que j’agite sous son regard : « L’anti-cerne est devenu mon meilleur ami … et la poudre bronzante pour me donner meilleure mine bien sûr ! Mais chut, ça doit rester secret. » Lui confiais-je d’un air entendu sans le quitter des yeux … Jusqu’à ce que j’entende les gazouillis des jumeaux et que je tourne la tête vers eux. Mama bear le retour !!! « Je suis contente qu’on passe noël tous les 4 tu sais. J’ai l’impression qu’on arrête pas de se croiser tous les deux mais qu’on se voit plus …» La faute à nos emplois du temps de fou mais aussi à mon comportement, on ne va pas se leurrer…

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25 décembre 2024
@Pénélope Danbury & Anthony Lewis

« — Ça se voit même pas ! T’es toujours aussi beau. »
Il fait mine de rouler des yeux, ne croyant pas vraiment l’honnêteté de sa petite-amie. Il avait des cernes, il avait une gueule de déterré et c’est sans doute son amour pour lui qui la rendait aveugle.
« — L’anti-cerne est devenu mon meilleur ami … et la poudre bronzante pour me donner meilleure mine bien sûr ! Mais chut, ça doit rester secret. »
« — Tu pourrais me les partager tes petits secrets, tu sais ? Ça pourrait m’rendre un sacré service », comme fuir les conversations au cours desquelles la terre entière se sent obligée de faire des commentaires sur la parentalité, sur les jumeaux et sur les choix de vie réalisés ces derniers mois.
« — Je suis contente qu’on passe noël tous les 4 tu sais. J’ai l’impression qu’on arrête pas de se croiser tous les deux mais qu’on se voit plus »
« — Oh, ce n’était pas qu’une impression, on n’a vraiment fait que se croiser et c’était un marathon ce mois de décembre. Et, il était temps de se poser quelques minutes », jours en soi car il avait pris quelques jours pour la fin du mois de décembre et retournerait bosser début janvier.
Il avait dit et précisé vouloir s’occuper de sa famille et le restaurant avait un tas d’employés qui pouvaient prendre le relai. Des employés qui n’avaient pas d’enfants et étaient ravis d’obtenir la prime de certaines heures de service ; Tony courrait désormais après des instants comme ceux-ci avec sa petite-amie et la famille qu’ils ont construite. Il se penche vers Penelope pour déposer un baiser sur sa joue avant de se tourner vers les jumeaux qui gazouillent et il ne faut pas plus de quelques minutes pour qu’il quitte la blonde et vienne jeter un coup d’œil sur les deux petits monstres qui semblent se raconter des histoires. Relevant la tête vers Penelope, il a la main posée sur le ventre d’Eva qui tend les bras avec au bout desquels se trouve un truc coloré dont la forme reste inexpliquée mais paraît que c’est pas mal pour les bébés.
« — Le premier Noel, tu crois qu’il est plus important que le second, le troisième et les autres ? », son regard retrouve celui de sa fille et il plisse les yeux pour savoir si elle va lui donner une réponse ou non. Apparemment non. Un baiser sur son nez, il se redresse.

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@anthony lewis ☆ Pénélope

Le matin de noël « — Tu pourrais me les partager tes petits secrets, tu sais ? Ça pourrait m’rendre un sacré service » A mon tour de lever les yeux au ciel. « Hors de question ! Tu deviendras encore plus charmant et aucune femme te laissera rentrer à la maison. » Lui dis-je en soutenant son regard avant de rire. J’exagérais bien sûr. Je n’étais pas jalouse à ce point et je lui faisais totalement confiance. Mais je le pensais vraiment quand je disais que, même avec d’énormes cernes, il me plaisait toujours autant. Et je le pensais aussi quand je disais qu’on ne voyait plus. J’avais l’impression qu’on ne faisait que se croiser, parfois même qu’on ne dormait quasiment pas ensemble. Il rentrait tellement tard du restaurant familial et il m’arrivait aussi de partir tôt de la maison pour avoir le temps de laisser les enfants à la crèche et arriver à l’heure au travail. « — Oh, ce n’était pas qu’une impression, on n’a vraiment fait que se croiser et c’était un marathon ce mois de décembre. Et, il était temps de se poser quelques minutes » Je pousse un soupir. Le mois de décembre a été un véritable marathon que nous n’avons pas vu passer. Tout s’est enchainé à une telle vitesse. Et j’étais particulièrement heureuse qu’il ait pris quelques jours de repos, tout comme moi je l’avais fait. Il faut dire que depuis ma reprise, après mon congé maternité, j’avais tout enchainé sans avoir le moindre congé alors ces quelques jours allaient me faire particulièrement du bien. Nous faire du bien.

Tony s’est penché pour déposer un baiser sur ma joue puis s’est tourné vers les jumeaux qui gazouillaient encore. « — Le premier Noel, tu crois qu’il est plus important que le second, le troisième et les autres ? » Sa question me fait rire et je me penche pour saisir Matteo qui me tendait ses bras. « C’est notre premier noël en famille, bien sûr qu’il est important… c’est dommage que tes parents soient pas là mais ils doivent bien profiter de leur séjour en Italie. » Et d’un autre côté, ça m’arrangeait un peu de faire ces fêtes en comité réduit. Je me serais sentie coupable de pas avoir eu le temps de préparer un énorme repas à la Lewis, même si notre repas va être un repas de roi. « Aller, tu viens ? Le père noël est passé ! » m’écriais-je avec un brin de malice, « Oui, même pour papa il est passé le père noël ! » dis-je en baissant mon regard sur mon fils que j’ai dans les bras tout en m’avançant vers le salon.

Nous attaquons, bien entendu, par les nombreux cadeaux des enfants en prenant une multitude de vidéos et de photos que Tony mettra sur le groupe Whattsapp de la famille Lewis. Zoya est partie en Thaïlande passer les fêtes, les parents sont en Italie et le petit dernier, Ezekiel, est en Nouvelle Zélande. Et tout ce petit monde veut, évidemment, avoir des souvenirs du premier noël des jumeaux. Une fois tous les cadeaux déballés, je me lève pour aller chercher le cadeau que j’ai fait à Tony. C’est une simple enveloppe que je lui tends mais j’ai hâte de découvrir sa réaction. « Joyeux Noël ! » réitérais-je en venant poser mes fesses sur le canapé. « J’espère que ça te plaira. »

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25 décembre 2024
@Pénélope Danbury & Anthony Lewis

« C’est notre premier noël en famille, bien sûr qu’il est important… c’est dommage que tes parents soient pas là mais ils doivent bien profiter de leur séjour en Italie. »
« Je n’ai pas le moindre doute là-dessus. Ils doivent être en train de flâner dans les rues pavées, à jouer les touristes, une glace à la main. »
Anthony dit ça en laissant échapper un éclat de rire, sachant pertinemment que ses parents sont en train de profiter de leur vacance et de la retraite qui pointe doucement son nez dans la vie du paternel. Ils veulent être « grands-parents », simplement ça et retrouver un peu de leur liberté. Gérer leur temps. Et maintenant c’était au tour de l’aîné Lewis de prendre la relève. Aujourd’hui, il se rendait compte des sacrifices faits par son père qui avait toujours été là alors qu’il tenait le restaurant seul sur ses épaules.
« Aller, tu viens ? Le père noël est passé ! Oui, même pour papa il est passé le père noël ! »
« Normalement, on ne se réjouit pas de cette manière quand un vieux type entre chez toi par effraction mais ok, je te suis », dit-il tout en lui emboitant le pas, Eva dans les bras.

La petite famille vient prendre place près des cadeaux, tout en enregistrant des souvenirs qu’ils partageront et enverront partout et à tout le monde. Eva et Matteo ne se souviendront de rien mais les adultes, eux, ils se souviendront. Le regard de Tony pétille quand la petite main d’Eva vient saisir un bout de papier qu’elle serre entre ses mains – la preuve que les cadeaux ne sont pas vraiment utiles à cet âge. Assis en tailleur sur le sol près des enfants, il relève la tête vers Penelope qui lui tend une enveloppe et vient s’installer sur le canapé. Il reste assis sur le sol mais tourne la tête vers elle.

« Joyeux Noël ! J’espère que ça te plaira. »
« Oh ! C’est quoi ? Une guitare ? » et il fait mine de secouer l’enveloppe près de son oreille pour la taquiner.
Au lieu d’ouvrir l’enveloppe, il se penche vers le sapin pour attraper un cadeau qui lui est adressé et lui tend, le dépose finalement sur les genoux de la jeune mère avec un sourire innocent.
« Joyeux noël. Parait que t’as été sage cette année ! »
Il ouvre l’enveloppe et découvre les places – plus que bien placées – pour un match de rugby et aussitôt, il s’imagine avec Charlie dans les tribunes, un verre de bière et des sourires idiots aux lèvres. Un sourire étire ses lèvres alors qu’il dépose un baiser sur ses genoux et se redresse pour venir déposer un baiser sur ses lèvres.
« Merci ! Et, tu sais quoi, je suis le petit ami parfait car je ne vais même pas te forcer à venir avec moi --- t’es la meilleure », nouveau baiser, « vas-y ouvre le tien, faut que je vois ta tête. »
Et, il l’observe quand elle découvre le fameux livre sous le papier cadeau. Un livre de cuisine. Signé Anthony Lewis. La première page est une dédicace faite à la main pour elle mais le livre lui est dédié. Des recettes de cuisine qu’il a testé sur et avec elle. Des recettes avec lesquelles il associe une anecdote --- une anecdote de sa vie et forcément de leur vie. Des pop corns faits maisons qu’il associe à un film, son film préféré. Une glace pour les maux de cœur. Un hamburger pour les lendemains de soirée.

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@anthony lewis ☆ Pénélope

Le matin de noël Les parents Lewis doivent bien profiter de leurs vacances en Italie et même s’ils ne passent pas, comme nous, noël sous le soleil, ils peuvent savourer le fait d’être tous les deux, de se retrouver et profiter de fait que leur aîné prend, peu à peu, le contrôle du Tasty et ses dérivés. Comme une entrée progressive dans la retraite en somme. « Normalement, on ne se réjouit pas de cette manière quand un vieux type entre chez toi par effraction mais ok, je te suis » Sa remarque me fait pouffer de rire, et je me retourne, hilare, « Tu vas entendre parler du vieux barbus pendant encore quelques années, désolée de te décevoir ! » le taquinais-je.

Assis près du sapin et des nombreux cadeaux pour les enfants, nous sommes conscients que les jumeaux n’auront aucun souvenir de ce premier noël mais nous oui. Le reste de la famille réclame aussi pleins de photos et de vidéos et ça serait mentir de dire qu’on ne remplit pas notre mission avec plaisir. Eva, tout comme Mattéo sont émerveillés par les papiers qu’ils saisissent avec leurs petites mains. Ils sont encore trop petits pour apprécier et se rendre compte de tous les cadeaux qu’ils ont eu cette année.

Puis c’est le moment d’ouvrir nos cadeaux à nous. J’avais caché l’enveloppe dans mon sac à main et c’est avec une certaine excitation que je la lui tends. « Oh ! C’est quoi ? Une guitare ? » Il secoue l’enveloppe près de son oreille et j’en profite pour lui lancer un sourire énigmatique. « Je me le demande bien !! » Il se penche ensuite pour attraper un paquet à mon nom. Je lui lance un œil interrogateur et amusé en même temps. Je n’ai aucune idée de ce que peut être mon cadeau cette année. Je me considère déjà extrêmement chanceuse. « Joyeux noël. Parait que t’as été sage cette année ! » Je lui adresse un sourire exagérément angélique, « Je suis toujours sage … » le taquinais-je tout en gardant mon regard posé sur ses mains tenant l’enveloppe. Il finit par l’ouvrir et son sourire qui ne cesse de s’étirer me fait dire que j’ai tapé juste ! Il s’avance pour déposer un baiser sur mes lèvres, « Merci ! Et, tu sais quoi, je suis le petit ami parfait car je ne vais même pas te forcer à venir avec moi --- t’es la meilleure » Je pousse un long soupir de soulagement tout en riant, « Ouf !! Je laisse ma place avec plaisir ! » lui répondis-je avant de l’embrasser une autre fois, les yeux pétillants de malice. « vas-y ouvre le tien, faut que je vois ta tête. » - « Je me demande bien ce que c’est ! » lui répondis-je tout en déballant mon cadeau. Mes yeux s’écarquillent de surprise quand je comprends ce dont il s’agit et mon cœur râte un battement. Son livre de cuisine, « Oh ! » m’exclamais-je. Je touche du bout des doigts la couverture, « Tu l’as fini et tu me l’avais pas dit, petit cachottier ! » Aucune trace de reproche dans ma voix mais une immense et sincère admiration parce que les derniers mois avaient été chargé. Et il avait réussi. J’avais aucun doute qu’il réussirait mais là, c’était palpable ! « Je suis trop fière de toi Tony ! » Vraiment je l’étais, fière de lui. Je déposais un baiser sur ses lèvres. Et je ne me doutais pas, en tournant les pages, tomber sur des anecdotes nous concernant. Parce que c’était ça le cœur de ce livre de cuisine : des recettes que nous avions testé ensemble. Ça allait de recettes de pop-corn, en passant par le burger lendemain de soirée à une recette de glace. Il l’y avait ajouté de nombreuses anecdotes et je sentais mes joues rougir au fur et à mesure que je lisais et que je me pinçais la lèvre inférieure. « Depuis toutes ces années, j’étais un peu ta cobaye en fin de compte ! » plaisantais-je ; mais j’étais surtout émue de tout ça. « Tu l’as fait mon amour ! » ajoutais-je sans quitter le livre des yeux avant de tomber sur la dédicace spécialement faite pour moi. Je lâchais le livre pour venir enrouler mes bras autour de son cou et déposais un baiser dans son cou, « Je suis tellement fière de toi ! Tu l’as fait et il va cartonner ce livre, j’ai aucun doute là-dessus ! » lui assurais-je avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres.

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25 décembre 2024
@Pénélope Danbury & Anthony Lewis

Depuis quand exactement garde-t-il ce projet secret ? Trop longtemps !
Ça avait été une énorme galère de garder le secret, de dissimuler les preuves. Il avait même eu le sentiment de la tromper avec ce projet lors de soirées quand elle rentrait du travail et qu’il refermait son ordinateur pour le déposer sur la table du salon, l’air de rien. Ou alors quand il pianotait parfois sur son ordinateur alors qu’elle lisait un livre et que les enfants étaient sur le point de se réveiller – ils connaissaient suffisamment leur rythme pour reconnaître ce genre de choses. Enfin le tout avait été signé, édité, relié et bientôt publié. Une bonne idée pour commencer l’année, avait dit la maison d’édition spécialisée dans ce genre d’ouvrage. Finalement ce projet était dans les mains de sa petite-amie et la moindre de ses réactions était importante.
« Oh ! »
Positif ou négatif ?
Il esquisse un sourire.
«Tu l’as fini et tu me l’avais pas dit, petit cachottier ! Je suis trop fière de toi Tony ! »
Penelope avait toujours eu ce rôle-là dans sa vie – celui de la partenaire. Depuis leur plus jeune âge, ils composaient ensemble et découvraient la vie main dans la main. Comme amis, puis amants. Elle avait toujours été celle qui lui insuffle le courage quand il doute, qui le pousse quand il marche à reculons, qui lui tend la main pour le relever quand il tombe. Et savoir qu’elle était fière, qu’elle voyait et reconnaissait tout ce travail… son cœur se remplit et un large sourire vint étirer ses lèvres sur lesquelles elle déposa un baiser.
«Depuis toutes ces années, j’étais un peu ta cobaye en fin de compte ! »
Il laisse échapper un éclat de rire en entendant le mot « cobaye ». Peut-être l’avait-elle été… un peu.
«OK, peut-être que tu l’as été un peu --- mais c’est surtout parce que t’as toujours été là, Penne --- depuis le tout début »
Même étudiant, il lui avait parlé de ces petits plats. Il lui avait toujours ramené quelque chose quand elle étudiait, quand elle avait des coups de blues. Elle avait toujours été là tout comme il avait toujours été là. Ses expériences étaient autant les siennes.
« Tu l’as fait mon amour ! »
Elle vient l’enlacer et il répondit avec la même tendresse à cette étreinte, tournant la tête pour pouvoir déposer quelques baisers sur sa joue et dans son cou.
« Je suis tellement fière de toi ! Tu l’as fait et il va cartonner ce livre, j’ai aucun doute là-dessus ! »
«Y’a intérêt … on a un sacré crédit à rembourser », qu’il réplique d’une voix rieuse, plus pour la blague que pour autre chose. Il finit par s’emparer d’Eva pour s’installer sur le canapé aux côtés de Penelope. Jouant avec la petite qui gazouille et sourit, il se sent soudainement comme le mec le plus heureux de cette planète. Et ce premier Noel en famille est sans le moindre doute devenu son préféré… jusqu’au prochain.

Noël chez les Lewis
@anthony lewis ☆ Pénélope

Le matin de noël La surprise est totale parce que je m’attendais à tout sauf à ça. Son livre de cuisine. C’était son livre que j’avais dans les mains. Et lorsque j’affirmais être fière de lui, je ne mentais pas. J’étais vraiment très fière de lui. Il avait réussi en très peu de temps parce que ça faisait moins d’un an qu’il m’en avait parlé - quelques mois avant l’arrivée des jumeaux en fait – et qu’entre temps, il avait tout envoyé à son éditeur et fait les corrections ! «OK, peut-être que tu l’as été un peu --- mais c’est surtout parce que t’as toujours été là, Penne --- depuis le tout début » Je lâche le livre du regard et lève la tête vers lui en riant avec lui. « Je suis honorée d’avoir été ton cobaye … mon bodysummer te remercie pas parce que je dois faire encore plus de sport, mais j’en suis ravie quand même. » Plaisantais-je. « Mais comment tu as fait ? ... Tu échangeais avec la maison d'édition quand tu étais au restaurant ? » Je ne pouvais pas croire qu'il ait fait ça sous mon nez sans que je ne m'en rende compte. J’avais toujours fait partie du décor c’est vrai, j’avais toujours été là. Je faisais partie de sa vie depuis presque toujours. Les conneries d’ados on les avait faites ensemble, premiers verres d’alcool, premières gueules de bois, premiers essaies culinaire parfois désastreux, mais le plus souvent c’était délicieux. D’aussi loin que je me souvienne, je ne m’étais jamais plainte de sa cuisine. Je me souviens même de toutes ces fois où je rentrais à Brisbane pour les vacances et que je pouvais passer des heures à réviser mes partiels, Tony finissait toujours par pointer le bout de son nez pour me nourrir … parfois même, j’étais au restaurant familial où sa mère me trouvait une table à l’écart pour me laisser à mes révisions. Finalement, ce livre de recette, c’était aussi des petits bouts de mon histoire, notre histoire d’amitié puis d’amour.

«Y’a intérêt … on a un sacré crédit à rembourser » Je lève un sourcil, amusée, avant de pouffer de rire, « J’ai proposé de mettre des photos de mes pieds ou de mes seins sur MYM, c’est toi qui a refusé. » Lui dis-je en un haussement d’épaule comme si ma solution était la meilleure. Je le regardais se relever pour venir s’asseoir près de moi, Eva dans ses bras, « Tous les candidats au doctorat sont passés, je devrais avoir les résultats après les fêtes. » lui expliquais-je sans le quitter des yeux, « J’ai hâte d’avoir les résultats ! » Oh que oui, ça avait assez duré, j’avais envie de savoir maintenant ! « Et il me tarde de pouvoir enseigner aussi, ça sera pas beaucoup d'heures pour commencer, mais ça paye bien ... »