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 (moventry #17) you're so lucky that she lets you know her heart

Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  En ligne
(moventry #17) you're so lucky that she lets you know her heart FQgUS3L Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
(moventry #17) you're so lucky that she lets you know her heart S0xtM
POSTS : 7776 POINTS : 890

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (08) lenamurphyswann #19greta #17willowmaxime #1

(ua jurassique) swann #18murphy #2

(moventry #17) you're so lucky that she lets you know her heart 2p8cd89p
moventry #17 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16#17

(moventry #17) you're so lucky that she lets you know her heart 4uyy5b7d
swann #19 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2greta #16swann #17ken #3

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
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Message(#)(moventry #17) you're so lucky that she lets you know her heart EmptyVen 3 Jan 2025 - 12:42

Greta Moore est ému.e par ce message


septembre 2024

you're so lucky that she lets you know her heart
crédit gif - harley
arthur & @greta moore
#17 parkland boulevard, spring hill

Dans l’obscurité naissante, les lumières de la ville s’illuminent les unes après les autres. Assis derrière le volant, moteur éteint, Arthur observe l’immeuble qui se dresse devant lui. Sur le siège passager, un sac provenant d’une parfumerie de luxe attend qu’il se décide à entrer en mouvement. Les minutes s’écoulent sans qu’il ne bronche, les battements de son cœur jouent un refrain effréné qui le force à contrôler sa respiration. Les jours se sont écoulés depuis sa dernière visite. Ses tentatives de communication sont restées sans réponse. Une fois encore, il compose ce numéro qu’il connaît par cœur, les sonneries retentissant dans l’habitacle de son véhicule avant que la mélodie monotone ne soit remplacée par la voix semi-robotisée de Greta. Une fois encore, elle refuse de lui répondre. Pourtant, elle est chez elle, il le sait. Sa voiture est garée à deux places de là, sur sa gauche. Et au-dessus de lui, au deuxième étage, les lumières de son appartement se sont éclairées depuis plusieurs minutes désormais. Les rideaux sont tirés, laissant apparaître le ballet d’une ombre qui semble tourner en rond. Est-ce qu’elle travaille ? Elle a toujours eu cette habitude de se déplacer dans une pièce lorsqu’une idée lui vient. Dans un sourire empli de nostalgie, il se souvient des soirées où il révisait sur le canapé et qu’elle se mettait à marmonner dans son coin pour ne pas perdre le fil de son inspiration soudaine. Il donnerait tout pour retrouver cette place, mais un poids incommensurable le scotche à son siège. Il a merdé. Il le sait. Elle n’a pas besoin de lui répéter, personne n’a besoin de le souligner pour lui. Jamais il n’aurait dû s’emporter ainsi, mais sur l’instant… Il pourrait se trouver bien des excuses sans que cela ne justifie pleinement sa manière d’agir ce jour-là. Par facilité, il avait choisi de s’en prendre à elle. Elle lui pardonne toujours, Greta, n’est-ce pas ? Il était bien plus simple de crier sur elle que sur un homme, qui au fond, l’avait toujours terrorisée. Jouant nerveusement avec ses doigts, il laisse les souvenirs de cette soirée, dans cette salle de bain, se rejouer en boucle contre ses paupières. Et le poids se fait plus lourd encore dans sa poitrine au point où il cherche à retirer la douleur en se massant le torse de son poing. Rien ne change pourtant et au deuxième, juste là-haut, la silhouette a fini par s’éloigner de la fenêtre. 

Deux options s’offrent à lui désormais : fuir ou rester. S’en aller sans un mot ou chercher à assumer ses erreurs. S’il a déjà expérimenté la première option, il n’en a jamais ressenti la moindre joie. Il a tenté de vivre sans Greta et cela ne s’est pas avéré être un succès. Ce n’est pas quelque chose qu’il cherche à réitérer. Ne reste alors que l’option d’assumer, de ranger sa fierté pour monter les quelques escaliers qui le séparent de cette femme qu’il a toujours aimée. De toutes les mauvaises façons, sans jamais savoir le prouver à sa juste valeur, mais d’une force que personne ne pourra jamais lui retirer. Arthur a conscience d’avoir joué avec les limites, blâmant son paternel pour avoir fait de sa vie un éternel cauchemar. Aujourd’hui, pourtant, il ne tient qu’à lui de s’excuser. Qu’importe la réaction de la jeune femme, il lui doit au moins cela : des excuses. Même si cette simple idée l’angoisse au point de faire tressauter sa jambe depuis quelques minutes déjà. Arthur n’a jamais été doué avec les mots. Pas ceux qu’il faut présenter en société pour bien paraître, mais ceux qui ont eu une réelle importance, qui portent le poids des émotions et amènent une sincérité dont il a si rarement fait preuve. Il ne sait plus réellement ce qui le retient dans cette voiture si ce n’est la peur. Celle viscérale qui lui hurle que jamais elle ne pourra lui pardonner un tel coup. Il ne pourra pas réellement lui en vouloir, mais il sait qu’il ne pourra la laisser s’en aller sans vouloir obtenir le dernier mot. Pour la première fois de sa vie, Arthur est presque terrorisé par ses propres réactions, par ses émotions dont il n’a jamais eu le contrôle et qu’il pensait pouvoir apprivoiser avec la cocaïne. 

Il est resté dans sa voiture jusqu’à ce que la nuit devienne noire, après avoir tenté un énième appel qui a fini sur messagerie. Tous les scénarios se sont joués dans un coin de sa tête, les meilleurs autant que les pires. Il a tout envisagé sauf ce qui se passera réellement une fois qu’il ira frapper à sa porte. Jouant avec les clés, il finit par prendre un coup de sang, conscient de ne pas pouvoir faire demi-tour. Attrapant le sac sur le siège passager, il finit par s’extirper de son cocon pour rejoindre l’entrée. Sa nervosité fait trembler le jeu de clés dans le creux de sa main pourtant, c’est un pas déterminé qui l’amène jusqu’au seuil de cette porte qu’il a tant de fois franchie sans avoir besoin de s’annoncer. Il pourrait oser le culot, chercher à abaisser la clenche, comme si de rien n’était. Il le sait, Greta ne ferme jamais sa porte à clé, il lui a répété des dizaines de fois, qu’elle devrait faire attention. Les pieds ancrés sur le paillasson défraîchi, il finit par sonner. Une fois, puis deux. Le silence qui règne dans le couloir l’aide à percevoir du mouvement de l’autre côté du panneau de bois. Greta est là. Il le sait, il entend ses pas qui se rapprochent de la porte. Il se recule d’un pas, qu’elle le voit dans l’œilleton. Mais les secondes passent sans que la poignée ne s’enclenche, sans qu’elle n’apparaisse devant lui. Dans une douceur qui ne lui ressemble guère, Arthur vient lentement frapper l’une de ses phalanges contre la porte. Le silence encore qui persiste jusqu’à lui glacer le sang. « G… Je sais que t’es là. » Soupirant, il finit par prendre appui contre la porte, pour qu’elle l’entende ne serait-ce un peu. « Est-ce qu’on peut parler cinq minutes ? » Il pourrait même se contenter d’une si c’est tout ce qu’elle pouvait lui offrir, mais il a soudainement besoin de la voir, c’est viscéral. « Je peux rester sur le palier, je… Je voudrais juste te voir, et m'excuser. » Même si ce n’est qu’une dernière fois. Est-ce qu’il l’accepterait aussi facilement ? Probablement que non, mais il se doit de tenter. Il entend quelqu’un bouger de l’autre côté, il sait qu’elle est encore là. Il espère seulement qu’elle soit seule. « Je suis désolé, G. » Je t’aime. Une fois encore, ces mots-là, ceux qui ont une réelle importance, restent cachés au fond de sa gorge. Arthur ne sait pas faire, on ne lui a jamais montré, il n’a jamais appris. Il ne connaît que les reproches et les blâmes, les couples dysfonctionnels qui se détestent mais restent mariés pour l’image, pour le mélange des héritages. Il est incapable de comprendre ce qu’il ressent pour cette femme qui refuse de le voir. Il ressent sans pouvoir traduire, effrayé par tout ce qu’il ne comprend pas, désemparé face aux attentes que l’on a de lui. « G, s’il te plaît… »




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




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Greta Moore
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le vertige du presque
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(moventry #17) you're so lucky that she lets you know her heart IAeu3cF Présent
ÂGE : 35 (18.02)
SURNOM : G.
STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you
MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné.
LOGEMENT : Spring Hill #17
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TW IN RP : alcool, drogue, age gap
TW IRL : n/a
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS : [09/08]

ua (slasher) Moventry #10

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Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you

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Moventry #17 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.

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Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me


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RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5Kieran #1Moventry #12Swann #8Swann #9Moventry #14JosephMarley #3Lena #2Mallen #6Emery #4Moventry #13Swann #10Moventry #15Izan #1Swann #11Izan #2Moventry #16Arsinoé #1

ua:

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Femme (elle)
INSCRIT LE : 28/07/2022
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Message(#)(moventry #17) you're so lucky that she lets you know her heart EmptyMer 8 Jan 2025 - 4:17

Arthur Coventry est ému.e par ce message


you're so lucky that she lets you know her heart
@Arthur Coventry

Peu importe ce qu’elle tentait pour se distraire, Greta portait toujours avec elle le fardeau de cette relation ratée, une seconde fois. Il lui avait fallu une discussion avec Swann pour mesurer l’ampleur des dégâts causés par Arthur et réaliser qu’ils étaient irrémédiables. Si elle pardonnait, elle n’oublierait pas, et la première réaction était encore à vérifier. C’était un énième échec, l’écrivaine se sentant égoïste d’envisager les choses de cette façon en venant ajouter les actes d’Arthur à la pile des déceptions qu’elle avait accumulées depuis son arrivée à Brisbane. La seule manière qu’elle avait trouvé pour se rassurer était cette assurance que les écrivains n’étaient jamais mieux inspirés que par les drames de leur vie personnelle, mais Greta était incapable de s’asseoir devant un écran et de laisser parler ses émotions. Elles étaient trop récentes, trop vives, et peu importe la façon dont elle tentait de se ranger du côté de ceux qui le diabolisaient, Arthur continuait à laisser chez elle un vide immense qu’elle ne saurait combler. Ce n’était pas cette sensation éphémère ressentie par chaque être humain après une rupture, c’était quelque chose qu’elle avait déjà vécu et une situation qui ne s’était résolue qu’en le retrouvant. Voilà la place qu’Arthur occupait chez elle et le dilemme qui s’offrait à elle, lui démontrant chaque jour qu’elle n’était pas assez forte pour le surmonter. Être seule n’était enviable que parce que cela lui donnait l’opportunité de pleurer à l’abri des regards et d’être l’unique personne capable d’y porter un jugement. Greta ne faisait que ça, se juger de continuer à verser des larmes pour celui qui n’en méritait plus, de ne pas réagir en adulte et de ne pas savoir tirer un trait sur lui. Après avoir laissé parler la tristesse qui avait presque rongé son âme, l’écrivaine s’était enfin décidée à sortir et voir du monde, à prétendre que sa vie pourrait continuer exactement là où elle l’avait laissée avant de le revoir dans ce bar et qu’il n’éclipse toutes ses certitudes. Plus rien ne semblait avoir la même saveur, son esprit indéfiniment fixé sur une décision qu’elle devait prendre sans être prête à le faire. Peut-être que quelque chose de merveilleux se cachait derrière toutes les épreuves qu’il mettait sur son chemin, mais elle était toujours un peu moins disposée à y croire au fur et à mesure où ses erreurs s’intensifiaient.

La tristesse avait finalement laissé la place aux doutes et aux questionnements, elle qui aurait tant voulu comprendre les raisons qui l'avaient obligé à déraper à ce point. Cette infime partie d’elle toujours désespérément amoureuse de lui tenait à savoir contre quel démon il luttait cette fois-ci. Sa lucidité nouvellement retrouvée la forçait à cesser de s’interroger, à cesser d’espérer qu’il trouve les mots, elle-même n’étant pas convaincue de ceux qui lui permettraient de passer à autre chose. Greta avait ignoré ses messages même lorsqu’ils lui avaient retourné l’estomac. L’attente de l’impossible avait eu le mérite de chasser ses larmes et de l’obliger à tuer le temps d’une façon probablement plus saine mais tout aussi pathétique. Elle foulait le sol de son appartement, de droite à gauche, sans jamais se lasser. Greta réfléchissait à une décision qui serait lourde de conséquences et, comme s’il avait pu entrevoir cette brèche qui ne serait ouverte que durant un court moment, il s’était présenté à sa porte. Inutile d’imaginer qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre, c’était lui et elle le savait. « G… Je sais que t’es là. » A quelques pas de la porte, une distance lui permettant tout juste d’entendre les soupirs d’Arthur derrière ce mur qui les séparait.  « Est-ce qu’on peut parler cinq minutes ? » Elle s’imaginait ce qu’il aurait bien pu lui dire en si peu de temps. Comment résumer le pire, expliquer qu’il ait choisi d’être aussi incisif avec elle et voulu gâcher ce qu’ils avaient reconstruit en cinq minutes. Inévitablement, son esprit s’était mis à se souvenir que c’était en moins de temps encore qu’il lui avait brisé le coeur, la rendant incapable de vouloir lui faire face. « Je peux rester sur le palier, je… Je voudrais juste te voir, et m'excuser. » Elle s’était surprise à attendre autre chose, des mots nouveaux, quelque chose qu’il n’avait pas déjà dit. Ses excuses, elle les avait entendues mille fois, et jamais elles ne l'avaient empêché de recommencer. La blonde aurait voulu soupirer à son tour, mais à la place, elle avait plaqué le bout de ses doigts contre ses lèvres pour s’efforcer de rester discrète. Greta imaginait sans mal qu’il était resté dehors au moins un instant avant d’oser venir jusque là et qu’il avait donc eu tout le loisir de voir ses allers-retours dans l’appartement, ses efforts pour cacher sa présence étaient sûrement vains. « Je suis désolé, G. » L’entendre le dire à nouveau ravivait sa colère, quand Arthur s’imaginait probablement que ce serait suffisant, comme toutes les autres fois, à l’apaiser. Il allait se lasser, après tout, il lui avait fait comprendre avec une grande facilité qu’elle n’avait finalement aucune importance, alors il finirait par partir. Greta essayait de se convaincre de la lâcheté d’Arthur et de sa capacité à elle à s’éloigner de la porte, mettre son casque au volume le plus élevé et ne plus rien attendre de lui. Mais elle s’accrochait aux mots qui fendaient la porte avec bien plus de force qu’elle n’aurait dû. « G, s’il te plaît… » Cette fois-ci, elle n’avait pas retenu son soupir et était venue s’adosser à la porte, se laissant glisser jusqu’au sol pour s’y asseoir. Greta allait faire sauter une première barrière, mais s’efforcerait de garder cette distance entre eux. Parler à un mur devenait une punition bien pathétique à côté de la manière dont il avait dévasté sa salle de bain dans un immense fracas.  « Laisse-moi, Arthur. Tes excuses suffiront pas cette-fois et le fait que t’en aies pas conscience joue pas en ta faveur. » Sa voix n’exprimait aucune volonté, elle plus que quiconque savait qu’il serait capable de le déceler. « Je suis fatiguée, de tout ça. Oublie ma promesse, oublie tout ce que je t’ai dit, oublie moi. » Greta s’interdisait de le laisser parler, mais elle s’autorisait à être au moins aussi cruelle que lui sans que cela ne soit un jeu ou une volonté de passer ses nerfs. Elle était sincère, et pour la première fois, ne craignait plus la façon dont il pourrait prendre ses mots. Il ne l’avait pas ménagée alors elle cesserait de le faire pour ne pas qu’il craque ou par peur de le perdre, toutes ses précautions n’avaient servi à rien et peu importe ses agissements, il redeviendrait toujours la pire version de lui-même.  « On aurait pu être bien et construire quelque chose mais jamais tu changeras. Même pas pour moi. » Etait-il capable de percevoir ses larmes au travers de la porte ? La connaissait-il assez bien pour imaginer tous les espoirs qui s’étaient immiscés chez elle et sur lesquels elle venait de tirer un trait définitivement ? Greta était brisée, cette discussion n’étant nécessaire que parce qu’elle ne connaissait que trop bien la douleur qui suivait un départ non annoncé.



just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove

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