ÂGE : trente-et-un (30.01.1993) SURNOM : Abbey Road, par sa patronne, Baby pour ceux qui s'emmêlent encore les pinceaux, mais appelle-la comme tu veux. STATUT : aimer tout le monde, c'est prendre le risque d'aimer n'importe qui (célibataire) MÉTIER : secrétaire de direction chez Gold Thread, assistante multitasking de la reine des araignées. LOGEMENT : le cocon de douceur et de tranquillité dans lequel Vamika a recueilli cet oiseau tombé du nid, une villa sur Bayside avec crique privée. POSTS : 49 POINTS : 680
TW IN RP : religion, homophobie, drogue, appartenance à une organisation criminelle. TW IRL : à priori aucun, mais parlons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : mesure 1m57 ≈ boit beaucoup de thé ≈ n'aime pas l'idée de possession, que ce soit humaine ou matérielle ≈ pratique le yoga et la méditation ≈ croit en la réincarnation ≈ met facilement à l'aise autant qu'elle sait déstabiliser ≈ rêveuse expressive, esprit libre ≈ se teint les cheveux, souvent, aime changer d'apparence ≈ fascinée par la mode et la capacité d'être quelqu'un d'autre en portant simplement un vêtement ≈ croit en la bonté même dans le pire ≈ dort parfois très peu, parfois beaucoup trop ≈ est souvent pourchassée par ses vieux démonsCODE COULEUR : #800080 RPs EN COURS : .
the valley of my own shadow w/ @Vamika Debnath ☼ gifs/may0osh
Home is where the heart is. Rentrer chez elle est une bénédiction, après le sprint éreintant de ce lundi placé sous le sceau du dur labeur. Abby est épuisée, elle a emmagasiné tant d'informations qu'elle sent sa cervelle sur le point d'imploser, et même le sentiment du devoir accompli ne saurait disperser ce nuage gris qui assaille son ciel intérieur. Alors quand elle pousse la porte d'entrée de la villa en lançant son habituel "Coucou!" enjoué, dissimulant son humeur sous un timbre solaire et balançant ses clés dans la soucoupe prévue à cet effet, le silence qui l'accueille comme seule réponse est aussi salvateur que pesant. Archer n'est pas là, comme souvent. Vamika ne semble pas être encore rentrée du travail, peut-être prolonge-t-elle ses heures jusqu'à tard dans la nuit. C'est une petite déception, pour celle qui tient pourtant aussi à sa solitude. La blondinette se déchausse dans l'entrée, comme à son habitude, arpentant la maison pieds nus pour se diriger vers le réfrigérateur. Elle y trouve un restant de lassi, qu'elle avale d'une traite en espérant que la fraîcheur de la boisson apaise ses sens malmenés par la course effrénée de sa journée. C'est à moitié le cas, d'ailleurs, le nectar qui coule dans sa gorge lui remet un peu les idées en place, assez pour poursuivre sa déambulation à travers la cuisine, et apparaître sur le rebord de la baie vitrée donnant sur la terrasse.
Vamika est là, agenouillée face à la mer, une myriade de bougies éparpillées autour d'elle comme une constellation. Elle prépare un rituel, c'est une évidence pour la jeune secrétaire, qui se réjouit de la vue qui s'offre à elle. À mesure qu'elle s'approche, attirée à la fois par la présence de son ange gardien et les odeurs qui se dégagent de ses préparatifs, Abby sent le poids sur ses épaules s'alléger, même si celui sur son cœur ne connaîtra jamais pareil soulagement. "Je peux me joindre à toi?", demande-t-elle en s'asseyant en tailleur, prenant place à côté de l'indienne. Elle réajuste sa robe ample pour masquer l'ouverture induite par ses genoux écartés, se penchant légèrement en avant pour mieux humer les relents d'herbe écrasée. Ça sent bon, diablement bon. Et cette odeur est loin de lui être étrangère. Si elle l'assimile aujourd'hui à la déesse bharati, elle se prolonge également dans son esprit comme une résonnance à des souvenirs diaboliquement heureux. C'est du moins ce dont elle s'efforce de se convaincre depuis longtemps, l'esprit ayant modifié lui-même les souvenirs pour ne plus en ressentir qu'une expérience formatrice. "Qu'est-ce que tu prépares?", ose-t-elle encore perturber Vamika dans sa mise en œuvre, d'une voix volontairement basse. Sa curiosité n'a aucune limite, mais la faute n'est pas totalement sienne, lorsqu'il s'agit de plonger aux côtés de sa belle, Abby ne craint jamais de manquer de souffle.
'cause life imitates art
in the land of gods and monsters, i was an angel, living in the garden of evil. screwed up, scared, doing everything that i needed, shining like a fiery beacon. you got that medicine i need, dope, shoot it up, straight to the heart, please. i don't really wanna know what's good for me, god's dead, i said, "baby, that's alright with me". gifs/namaka&girlbite
Vamika Debnath
la passeuse d'âmes
ÂGE : la (trente sixième) fleur de lotus sera bientôt déposée sur les eaux de son fleuve sacré. SURNOM : V', communément, Arushi au sein des temples hindouistes. STATUT : l'étau de l'alliance a scellé le contrat d'infortune, (fiancée), engagée par la force du symbolisme, le coeur conjurera le sort par l'appel du devoir. MÉTIER : prêtresse psychopompe, montre le chemin aux âmes vers le monde d'après (thanatopracteur) - intervenante universitaire, collaboratrice de la police technique et scientifique, se forme désormais à l'anthropologie funéraire (archéothanatologie) - vestale hindouiste et chamane officiant sporadiquement aux temples de Sydney et Melbourne. LOGEMENT : (Bayside), villa ouverte sur une crique privée, dont elle partage le confort serein avec Abby ; (west-end) studio avec mezzanine à l'allure d'autel, épicentre solitaire de ses retraites spirituelles. POSTS : 36 POINTS : 550
TW IN RP : insalubrité (bidonville), mort, violence & trafic d'enfants, corruption, description explicite (autopsie/scène de crime), religion (quête spirituelle), attaque à l'acide, mariage arrangé, sexe, substances illicites - liste non exhaustive. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme PETIT PLUS : 1m71 de rayonnement ☼ méditation & prières sont les rituels du matin et du soir ☼ apprécie particulièrement le rap américain ☼ en perpétuelle quête de connaissances, n'a jamais cessé d'être en formation ☼ cuisine essentiellement des plats épicés (ça brûle) ☼ jongle constamment entre les nécessités de son quotidien, et les attentes inhérentes à sa religion ☼ possède une aura apaisante, et tend à apporter la lumière dans son sillage ☼ DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
Pehla Nasha ☼ Om Asatoma ☾
Lexika 1
Abyka 2
Liam 1 RPs EN ATTENTE : Archer (fiancé - pré-lien de la Toile)
the valley of my own shadow w/ @Abby Lane ☼ gifs/may0osh
Le travail lui permet d'être constamment au contact d'autrui, de faire circuler des énergies qui, parfois s'entassent et s'emmêlent, jusqu'à former des pelotes d'inextricables pensées. La ville en regorge, ce constat l'enveloppe dès qu'elle quitte la villa et retrouve les abords des grands bâtiments. Ce n'est pas une fatalité pour autant, et Vamika ne prétend pas pouvoir tout changer d'un tour de bras. Elle entame ses processions là où les âmes y sont disposées; un jour à la fois, un fil après l'autre, sans jamais menacer son propre équilibre, facteur primordial pour rendre durable sa démarche.
Avec l'incendie, les besoins se sont multipliés. Cela n'a rien de nouveau, pour celle qui vivait au cœur de l'insalubrité; à une différence près : Brisbane n'en a pas l'habitude, et beaucoup sont pris au dépourvu. A défaut de pouvoir multiplier les heures au centre d'accueil, V' emploie une méthode "peu conventionnelle", qu'elle pratique à domicile, là où le calme lui permet d'être la plus en phase avec les forces du macrocosme. Des bougies, certaines disposées à terre, d'autres prêtes à jouer un rôle dans une danse rituelle; de l'encens, aussi léger que l'air instrumental qui joue en arrière plan, et deux coupoles : l'une est vide, l'autre remplie de fruits divers, préalablement nettoyés. Le tambour accompagne, dans un premier temps, ce déhanché qu'elle opère, deux coupelles enflammées tenues du bout de ses doigts; les pieds tournoient, offrent au corps son ondulation, et l'indienne virevolte dans cette bulle d'énergie. Ainsi salue-t-elle le créateur et destructeur des Temps avant, enfin, de s'asseoir en tailleur, après avoir précautionneusement éteint les deux flammes vivifiantes. Le cœur, qui s'était emballé, se calme respectueusement et entame le pèlerinage, guidé par l'esprit; c'est là qu'elle perçoit, dans cette douce nuit créée par ses paupières abaissées, la chaleur nuancée d'Abby. - Longue journée ? difficile de dire comment ou pourquoi, mais Vamika arrive régulièrement à percevoir les entrelacs psychiques qui dominent, entravent ou supportent les gens. Au Népal, son guru était capable de discerner la nature de ses pensées, et il n'hésitait pas à rompre les chaînes de ses longues tirades internes où questionnements et pessimisme semblaient se mêler. Elle la laisse s'installer, sans quitter sa position, ne tournant que légèrement la tête pour lui adresser un sourire bienvenu. - Une prière pour Vishnou. Avec les ravages causés par les flammes, sa protection serait fort bienfaitrice. elle se reprend alors, et sa respiration se fait plus lente, jusqu'à retrouver l'état propice à l'exécution du mantra. - Tu peux m'accompagner, écouter ou te retirer quand tu le désires. confie-t-elle, laissant quelques secondes de flottement avant d'entamer la prière chantante, constituée d'une formule destinée à être répétée. A force de l'entendre, Abby en est familière et pourra elle-même la réaliser; telle est la beauté de ce geste, que Vamika n'a jamais véritablement partagé avec qui que ce soit auparavant.
House of the rising sun ☼
Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous échangerons un éclair unique, Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ; Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes, Viendra ranimer, fidèle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes. .•°¤
Abby Lane
la vie de bohème
ÂGE : trente-et-un (30.01.1993) SURNOM : Abbey Road, par sa patronne, Baby pour ceux qui s'emmêlent encore les pinceaux, mais appelle-la comme tu veux. STATUT : aimer tout le monde, c'est prendre le risque d'aimer n'importe qui (célibataire) MÉTIER : secrétaire de direction chez Gold Thread, assistante multitasking de la reine des araignées. LOGEMENT : le cocon de douceur et de tranquillité dans lequel Vamika a recueilli cet oiseau tombé du nid, une villa sur Bayside avec crique privée. POSTS : 49 POINTS : 680
TW IN RP : religion, homophobie, drogue, appartenance à une organisation criminelle. TW IRL : à priori aucun, mais parlons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : mesure 1m57 ≈ boit beaucoup de thé ≈ n'aime pas l'idée de possession, que ce soit humaine ou matérielle ≈ pratique le yoga et la méditation ≈ croit en la réincarnation ≈ met facilement à l'aise autant qu'elle sait déstabiliser ≈ rêveuse expressive, esprit libre ≈ se teint les cheveux, souvent, aime changer d'apparence ≈ fascinée par la mode et la capacité d'être quelqu'un d'autre en portant simplement un vêtement ≈ croit en la bonté même dans le pire ≈ dort parfois très peu, parfois beaucoup trop ≈ est souvent pourchassée par ses vieux démonsCODE COULEUR : #800080 RPs EN COURS : .
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Malgré toute la bonne volonté du monde, Abby ne peut décemment pas lui dissimuler les tourments qui se précipitent en son for intérieur. Cela se traduit sous forme d'énergie, visiblement viciée, que Vamika ressent automatiquement dès que le blondinette se met à graviter autour d'elle. Heureusement qu'elle ne sait pas encore lire dans les pensées, il ne manquerait plus que ça. La journée a été longue, effectivement, et l'indienne le perçoit sans même avoir besoin de porter les yeux sur sa protégée. "On ne peut rien te cacher.", elle sourit en s'asseyant à ses côtés. C'est un mensonge et elle le sait, mais elle préfère l'occulter pour la promesse d'un moment de sérénité avec la chamane. Abby s'installe confortablement sur ses ischions, en tailleur, les mains posées paumes ouvertes sur ses genoux. Elle est prête à accueillir le sacré, à se recueillir dans les prières à un dieu qu'elle apprend à connaître, jour après jour, sous l'enseignement de Vamika. Tout est tellement plus noble, plus pur aussi, que dans les souvenirs de son ancienne religion. Nul besoin de se repentir en public, ni de se rassembler autour d'un prêtre dictateur, ici toutes les âmes voyagent seules sur le chemin de la spiritualité, chacune à leur manière. C'est tout naturellement que la blonde a choisi d'allier la sienne à la prêtresse hindoue, trouvant dans sa façon de faire et sa dévotion une certaine forme de limpidité et d'apaisement désintéressé. Un hochement de tête, qu'elle n'a peut-être pas remarqué, atteste de sa volonté d'unir ses prières aux siennes. Pour Vishnu, et sa protection, donc.
Abby connait les paroles, mémorisées au fil du temps, elle a entendu sa comparse les reproduire tant de fois. Narayanaya vidmahe, vasudevaya dheemahi, tanno vishnu prachodayat. Elle reste pourtant silencieuse, les yeux clos dans le recueillement, portée par le timbre doux de Vamika. Les cent-huit répétitions ne l'incitent pas à porter de la voix, son accent australien ne rendrait pas justice au chant mélodieux qui flotte dans l'air. Elle se contente de répéter les mantras dans un murmure inaudible, mouvant ses lèvres pour accompagner l'indienne, à sa façon. Un sentiment de bien-être l'envahit, les mots tournant cycliquement l'emportent dans une bulle préservée de toute forme de pensée extérieure. Elle est concentrée sur l'instant présent, sur la prière formulée, sur l'intonation de la belle qui donne du sens au procédé. Lorsque la procession se termine, un instant de flottement s'installe sur la terrasse. Le silence n'est pas gênant, il est même bienvenu. Ses paupières s'ouvrent, et le monde redevient ce qu'il est, ce qu'il a toujours été. Les bougies sont toujours là, brillant de leur faible lueur, seule source de lumière alors que le soleil s'est déjà couché. Les réverbérations de leur flamme danse sur le visage de la brune, et Abby retrouve tout ce qui fait d'elle une simple humaine. Contrairement à sa semblable, pourtant différente à bien des égards, la jeune femme ne parvient jamais à faire taire ses sentiments bien longtemps. "V', tu crois qu'il nous a entendues?", souffle-t-elle d'une petite voix, parce que la boule dans mon ventre est toujours là. Elle n'est pas une rescapée des flammes, et la prière n'était pas pour elle, mais quelque part, elle espérait que Vishnu opère ses bienfaits sur tous les naufragés, y compris ceux qui se noient dans leurs propres troubles.
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Vamika Debnath
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TW IN RP : insalubrité (bidonville), mort, violence & trafic d'enfants, corruption, description explicite (autopsie/scène de crime), religion (quête spirituelle), attaque à l'acide, mariage arrangé, sexe, substances illicites - liste non exhaustive. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme PETIT PLUS : 1m71 de rayonnement ☼ méditation & prières sont les rituels du matin et du soir ☼ apprécie particulièrement le rap américain ☼ en perpétuelle quête de connaissances, n'a jamais cessé d'être en formation ☼ cuisine essentiellement des plats épicés (ça brûle) ☼ jongle constamment entre les nécessités de son quotidien, et les attentes inhérentes à sa religion ☼ possède une aura apaisante, et tend à apporter la lumière dans son sillage ☼ DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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Il n'y a nul besoin de me cacher quoi que ce soit. aurait-elle pu répondre, se ravisant néanmoins. Vamika n'est pas une grande partisane des secrets et autres non-dits qui polluent, tant les relations que les psychés elles-mêmes. Mais soit, elle ne forcera en rien la confession d'Abby - sa démarche doit être volontaire pour lui servir; il ne s'agit pas tant de satisfaire sa curiosité, mais de soulager la blonde du tracas qui l'habite.
Ce n'est donc pas du désintérêt, mais une porte laissée ouverte vers une voie qui lui sera profitable; à elle, et à personne d'autre. L'indienne n'a nul besoin de l'observer; le tumulte qui l'entoure parle bien des choses, que son verbe ne saurait peut-être pas mettre en parole. Aussi laisse-t-elle faire, donnant du temps au flux pour se tempérer, se réguler ou, au contraire, appréhender une éventuelle stagnation. Elle n'en perd rien, malgré la projection de son esprit dans la tâche à accomplir. Prier Vishnou, son énergie cosmique; sans chercher à lui trouver une enveloppe d'incarnation, sans le vouloir voir descendre sur terre, V' n'aspire à rien d'autre que l'équilibre. Avec l'incendie, la balance penche fortement du côté des maux, de l'inquiétude et de la destruction; endiguer le Mal n'est pas son but, car il constitue une partie primordiale de l'univers, qui aide à le régir - mais il ne doit pas empiéter sur le reste, et c'est là tout le problème qu'elle rencontre.
Son esprit prend d'abord conscience de lui-même, et de son corps matériel; elle glisse dans ses nerfs, ses muscles et ses os, perçoit la colonne qui la maintient debout, puis ses bras et ses doigts, parcourus de légers picotements lorsqu'elle y projette son onde. Il y a ses jambes, ses pieds, et le schéma se répète avec ses orteils; il y a le sol, sur lequel elles reposent, puis l'air qu'elles respirent et dans lequel elles gravitent. Il y a le vent, la brise infime, immatérielle mais prégnante; plus loin, les vaguelettes sur la plage, la blancheur crépitante de l'écume. Il y a le bruissement des feuilles, le chant de la nature sauvage et la contemplation des étoiles au dessus de leurs têtes. Vamika voit loin, et voit tout comme un; il y a Abby, un idéal de Parvati, mobilisée par la même substance qui leur donne vie. Son timbre conte la prière, et l'esprit œuvre de concert; Vamika est là, et partout ailleurs, attachée au présent dans son infinité de possibles; il y a les émotions, les sentiments, bons et mauvais, observés comme de petites bulles lumineuses dans son ciel psychique. Elle en est détachée, ressentant le tout sans s'en trouver changée, agissant sans ne rien faire.
Enfin, le silence revient lorsque la dernière répétition cyclique se termine. Quelques secondes sont nécessaires, primordiales même, pour se rétablir pleinement dans une chair qu'elle n'a pourtant pas quittée. Les yeux s'ouvrent doucement, le calme profond l'habite, et détonne sur ce qu'elle perçoit à son côté. Abby s'octroie de tendres parenthèses, puis replonge; elle le faisait aussi, fut un temps, mais personne n'en tient jamais rigueur. Car il n'est pas question de tout maîtriser sur l'instant, et Vamika elle-même n'est pas toujours en mesure d'en venir à ce stade. - Ce qu'il fait dépasse de loin nos cinq sens. répond-elle à ton égal, lui adressant un nouveau sourire bienveillant. Cette fois, l'indienne se tourne et approche, puis glisse l'index sous le menton de la demoiselle avant de le faire remonter sur sa joue, en une caresse chaleureuse. Les notions dont elles parlent sont absconses, difficiles à décrire et souvent impossibles à matérialiser; apprendre à en faire l'usage est d'une extrême complexité, qui peut tendre à la frustration - autant d'étapes par lesquelles V' est passée. - Qu'est-ce qui te préoccupe ? demande-t-elle enfin, ayant la curieuse impression de la sentir plus crispée encore qu'à son arrivée.
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ÂGE : trente-et-un (30.01.1993) SURNOM : Abbey Road, par sa patronne, Baby pour ceux qui s'emmêlent encore les pinceaux, mais appelle-la comme tu veux. STATUT : aimer tout le monde, c'est prendre le risque d'aimer n'importe qui (célibataire) MÉTIER : secrétaire de direction chez Gold Thread, assistante multitasking de la reine des araignées. LOGEMENT : le cocon de douceur et de tranquillité dans lequel Vamika a recueilli cet oiseau tombé du nid, une villa sur Bayside avec crique privée. POSTS : 49 POINTS : 680
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Elle est la clé, la solution à tous ses problèmes, parce qu'un seul mot de sa part peut tout changer. Et à la fois, elle est cette serrure fermée à double tour qui recèle un trésor bien gardé, dont elle n'est sûrement pas digne. Face à cette énigme - pousser ou non la porte - Abby reste pantoise, se gardant la réserve de ne pas impliquer l'indienne dans son petit monde tourmenté. Ne pas choisir, c'est renoncer, et renoncer, c'est se préserver d'un choix trop difficile à assumer. Bien sûr, elle aimerait ne rien avoir besoin de lui cacher, elle aimerait ne pas avoir tant de secrets pour celle qui l'a accueillie dans son univers, partage sa culture, ses rites, sans jamais rien lui demander en retour. Mais elle est trop importante pour la décevoir. C'est d'autant plus difficile à gérer que Vamika ne force jamais la confession, acceptant simplement ce qui est, ce qu'elle est, malgré ses torts et ses défauts, malgré l'évidente inconstance sur laquelle Abby cherche à travailler à ses côtés. La quête de l'équilibre est un besoin, une nécessité pour la blonde qui oscille constamment entre le bien et le mal, la vérité et les secrets, la raison et les sentiments. La prêtresse incarne l'aiguille, trônant au centre de la balance, qui, si elle penche légèrement d'un côté ou de l'autre, conserve en toutes circonstances sa neutralité.
Cela passe d'abord par la conscience de son propre corps, du souffle qui le parcourt de part et d'autre, prolongeant le flux de la respiration jusqu'au pelvis sur lequel elle s'ancre au sol. Abby s'oublie quelques instants dans les prières à Vishnou, mais sa conscience s'étire vite à la présence de cette autre entité qui respire à ses côtés le même air iodé. Elle est l'incarnation terrestre, à ses yeux, de cette divinité bienveillante qui protège quiconque fait appel à lui. Elle peut la sentir, les yeux fermés. Sa chaleur irradie sans qu'elle ne la touche, sa voix ramène sur Terre l'esprit qui vagabonde. Le deuxième dieu de la Trinité n'est pas là, et pourtant il est partout, son pouvoir appartient à une dimension que les sens humains ne peuvent concevoir, ni même toucher. La caresse de la chamane, aussi douce soit-elle, est une décharge d'électricité qui manque de lui faire commettre l'irréparable, et un rappel à sa propre condition de mortelle. Le sursaut d'Abby est presque imperceptible, il a pourtant le mérite d'exister. Mille réponses se suggèrent à son cerveau quand la belle lui demande ce qui la préoccupe. Toi. Moi. Le nous qui ne peut pas être. Archer. Lex, aussi. La vérité. Les mensonges, même par omission. Tant de choses. Le soupir qui s'échappe de ses lèvres y dessine un sourire simple, dénué de toute connotation joyeuse ou triste. "Rien, c'est juste que...", commence-t-elle, ses sourcils se froncent, tentant désespérément d'organiser ses pensées. "Parfois le bien et le mal sont si entremêlés que je n'arrive pas à comprendre où s'arrête l'un, et où démarre l'autre.", sa voix s'est abaissée, comme si elle culpabilisait de rompre le moment de recueil avec ses divagations. Sa main est remontée pour aller à la rencontre du bras de l'indienne, qu'elle effleure avant d'y poser sa paume. La métaphore semble inintelligible, elle représente pourtant toute la force de ce qui l'assaille. Vamika doit certainement la prendre pour une idiote, d'être victime plutôt qu'observatrice de tout ce tumulte. "Est-ce que tout est toujours clair, pour toi?", si la réponse est non, le doute ne semble pas avoir d'emprise sur la déesse. C'est comme si ses pas la guidaient toujours sur la bonne voie, même si elle avance dans le noir. Les prunelles d'Abby s'ancrent dans ses semblables, cherchant la réponse qu'elle ne formulera jamais. N'as-tu jamais vu de zones d'ombres dans le jardin de notre magnifique relation?
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Bien et Mal. Deux notions, entités, opposées mais fondamentalement complémentaires. Sa réflexion possède toute légitimité, et affiche d'une certaine façon sa sanité. Abby est tourmentée par des questionnements internes, des flux d'énergies eux-mêmes influencés par les interactions externes; la chaîne menant au sentiment est longue, et d'une complexité sans pareil. Ainsi, Vamika ne peut que comprendre l'impression de désorientation - ou de perdition totale - qui est en mesure de la chagriner, de peser sur ses épaules. - Ont-ils vraiment besoin d'un début et d'une fin ? son regard sur la question, ou la problématique, est différent; ceci étant, elle n'est pas guru, et son expérience connait également des limites. Aussi, plutôt que de fournir des astuces - ou explications, elle l'invite à réfléchir, repenser, sans se torturer l'esprit mais en trouvant, peut-être, une autre ouverture qui la conduira à un raisonnement unique.
Sa deuxième main recouvre celle de l'australienne, qui semble l'utiliser comme un ancrage. Si son aide est bienfaitrice, alors sa main tendue reste disponible; les longues années de tourmente, entre Calcutta et Bombay, lui rappellent que son cas n'est pas si différent, et qu'Abby lui ressemble en tous points : sensible, humaine, en quête de réponses ou de signes que les nuages seuls ne savent dessiner. - Non, bien sûr que non. souffle-t-elle, un sourire compatissant modulant ses syllabes pour y créer un terrain d'écoute et de partage. - La vie n'a rien d'un sentier parsemé de lanternes, où la direction à suivre est clairement affichée. durant sa retraite au Népal, jamais n'aurait-elle songé vivre un jour en Australie et y séjourner dans une villa luxueuse. L'insalubrité était son confort, et l'amour d'Arjuna lui suffisait. Depuis, tout a changé. - Si tu veux un avis sur quelque chose.. tu peux venir me trouver, elle ne portera aucun jugement, ni dans l'écoute ni dans l'intention de sa réponse. Il n'est pas question de l'influencer, mais de lui offrir les outils nécessaires pour façonner son édifice. - Allons nous promener, veux-tu ? La brise pourra peut-être te soulager de quelques tourments. le rivage est un purificateur naturel, et le ballet des vagues permet, de son mouvement, de faire table rase des sentiments stagnants. Sa main l'invite donc à se lever, cueillir la nuit pour laisser son charme opérer.
House of the rising sun ☼
Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous échangerons un éclair unique, Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ; Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes, Viendra ranimer, fidèle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes. .•°¤
Abby Lane
la vie de bohème
ÂGE : trente-et-un (30.01.1993) SURNOM : Abbey Road, par sa patronne, Baby pour ceux qui s'emmêlent encore les pinceaux, mais appelle-la comme tu veux. STATUT : aimer tout le monde, c'est prendre le risque d'aimer n'importe qui (célibataire) MÉTIER : secrétaire de direction chez Gold Thread, assistante multitasking de la reine des araignées. LOGEMENT : le cocon de douceur et de tranquillité dans lequel Vamika a recueilli cet oiseau tombé du nid, une villa sur Bayside avec crique privée. POSTS : 49 POINTS : 680
TW IN RP : religion, homophobie, drogue, appartenance à une organisation criminelle. TW IRL : à priori aucun, mais parlons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : mesure 1m57 ≈ boit beaucoup de thé ≈ n'aime pas l'idée de possession, que ce soit humaine ou matérielle ≈ pratique le yoga et la méditation ≈ croit en la réincarnation ≈ met facilement à l'aise autant qu'elle sait déstabiliser ≈ rêveuse expressive, esprit libre ≈ se teint les cheveux, souvent, aime changer d'apparence ≈ fascinée par la mode et la capacité d'être quelqu'un d'autre en portant simplement un vêtement ≈ croit en la bonté même dans le pire ≈ dort parfois très peu, parfois beaucoup trop ≈ est souvent pourchassée par ses vieux démonsCODE COULEUR : #800080 RPs EN COURS : .
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Le bien et le mal n'ont pas besoin d'un début et d'une fin, ils prennent ce droit délibérément et causent un capharanaüm sans nom dans l'esprit de ceux qui peinent à en délimiter les frontières. Si Vamika semble l'accepter, Abby elle, voit plutôt cela comme une bataille à mener en interne. La nécessité d'avoir des limites claires, qu'elle seule choisira de franchir ou non, s'est imposée naturellement depuis aussi loin qu'elle s'en souvienne. Chez monsieur Lane, c'était mal, la fuite a été son seul recours. Aujourd'hui, dans la villa de Bayside, c'est un bien nuancé, parsemé de zones d'ombres qui divisent la jeune blonde. Elle ne peut décemment fuir, et perdre tout ce qu'elle a construit - à commencer par son propre bien-être, sa nouvelle vie - aux côtés de la belle indienne, mais rester est à la fois son plus malheureux bonheur et son plus délicieux supplice. La sérénité de sa semblable est une force qu'elle aimerait posséder, sans pouvoir s'y résoudre. Le silence devient la seule réponse face à l'incertitude, l'observation des faits est un constat affligeant dont la blonde se rend compte chaque jour. Sa paume se referme sur la main tendue comme une formalité, et Abby se relève sans peine dans un mouvement leste. Le yoga a assoupli son corps et affermi ses muscles, elle n'a jamais connu pareille forme physique. Ce qui, comparé à son état mental, est un contraste saisissant. La perspective d'une promenade aux abords du rivage est, en théorie, une "Bonne idée.", le reflux de l'océan et son air chargé d'iode pourront apaiser - momentanément - le cours incessant de ses pensées.
Elle foule le sable de ses pieds nus, et sa main n'a pas quitté celle de l'ange à ses côtés. "Il y a bien quelque chose...", finit-elle par dire alors que seul le bruit de la houle témoigne de la présence des deux femmes au bord de l'océan. Oui, il y a bien quelque chose qui requiert l'avis de la brune, une chose qu'Abby tente timidement d'entrevoir sans jamais oser formuler clairement sa demande. "Mais je ne sais pas comment l'emmener sans tomber dans le blasphème.", elle poursuit, le regard se perdant loin sur l'onde se mouvant calmement, les embrunts caressant son visage brûlant par la confession qu'elle s'apprête à formuler. Balayant doutes et craintes, dissimulée par le voile de l'obscurité, elle fonce sans réfléchir. "Est-ce que tu penses, au plus profond de toi, que yoni et lingam vont forcément de paire?", autrement dit, les femmes doivent-elles forcément trouver leur homme pour former l'unité parfaite? C'est déjà la moitié d'un aveux, dont elle n'a jamais fait part à Vamika. Elle n'a que peu de doutes quant à la réponse, mais ses prunelles se risquent à contempler le visage de l'indienne, tentant d'y déceler ne serait-ce que la moindre incertitude, le moindre trouble dans des convictions bien ancrées, partie intégrante de la culture qui berce la prêtresse depuis sa plus tendre enfance. Dans les faits, les moeurs de l'Inde sont si différentes de leurs équivalentes australiennes. Deux entités yoni ne peuvent-elles pas fusionner, elles aussi?
'cause life imitates art
in the land of gods and monsters, i was an angel, living in the garden of evil. screwed up, scared, doing everything that i needed, shining like a fiery beacon. you got that medicine i need, dope, shoot it up, straight to the heart, please. i don't really wanna know what's good for me, god's dead, i said, "baby, that's alright with me". gifs/namaka&girlbite
Vamika Debnath
la passeuse d'âmes
ÂGE : la (trente sixième) fleur de lotus sera bientôt déposée sur les eaux de son fleuve sacré. SURNOM : V', communément, Arushi au sein des temples hindouistes. STATUT : l'étau de l'alliance a scellé le contrat d'infortune, (fiancée), engagée par la force du symbolisme, le coeur conjurera le sort par l'appel du devoir. MÉTIER : prêtresse psychopompe, montre le chemin aux âmes vers le monde d'après (thanatopracteur) - intervenante universitaire, collaboratrice de la police technique et scientifique, se forme désormais à l'anthropologie funéraire (archéothanatologie) - vestale hindouiste et chamane officiant sporadiquement aux temples de Sydney et Melbourne. LOGEMENT : (Bayside), villa ouverte sur une crique privée, dont elle partage le confort serein avec Abby ; (west-end) studio avec mezzanine à l'allure d'autel, épicentre solitaire de ses retraites spirituelles. POSTS : 36 POINTS : 550
TW IN RP : insalubrité (bidonville), mort, violence & trafic d'enfants, corruption, description explicite (autopsie/scène de crime), religion (quête spirituelle), attaque à l'acide, mariage arrangé, sexe, substances illicites - liste non exhaustive. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme PETIT PLUS : 1m71 de rayonnement ☼ méditation & prières sont les rituels du matin et du soir ☼ apprécie particulièrement le rap américain ☼ en perpétuelle quête de connaissances, n'a jamais cessé d'être en formation ☼ cuisine essentiellement des plats épicés (ça brûle) ☼ jongle constamment entre les nécessités de son quotidien, et les attentes inhérentes à sa religion ☼ possède une aura apaisante, et tend à apporter la lumière dans son sillage ☼ DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
Pehla Nasha ☼ Om Asatoma ☾
Lexika 1
Abyka 2
Liam 1 RPs EN ATTENTE : Archer (fiancé - pré-lien de la Toile)
the valley of my own shadow w/ @Abby Lane ☼ gifs/may0osh
Loin d'elle la prétention d'incarner la parole de vérité. Ce qui est vrai ici, ne l'est pas forcément là-bas; d'un bout à l'autre du monde, force est de reconnaitre que les mœurs sont différentes, et que leur véracité est prégnante pour ceux qui en sont coutumiers. Cependant, à ses yeux, certains principes régissent l'humanité depuis la nuit des temps; la question contemporaine de la survie de l'espèce s'est effacée, remplacée par d'autres problématiques. Les enjeux de groupe sont devenus des questions identitaires; d'un point de vue anthropologique, c'est ce que Vamika tend à penser. Néanmoins, en cherchant à se détacher du "je", du "moi" et en reconnaissant son prochain comme son égal, l'indienne tend à retrouver le flux fondamental, et à s'écarter du superflu. La psyché humaine est d'une infinie complexité; s'il ne semble pas raisonnable de prétendre à tout connaitre, la brune est persuadée qu'avec la pratique et l'ascèse, les mécanismes se dévoilent et offrent à l'entité charnelle de nouvelles clefs.
Autant peut-elle accompagner Abby sur ce sentier, le travail à accomplir n'en reste pas moins sien. Son rôle est moindre, quoi qu'en pense la blonde. Main dans la main, contemplant successivement plage et jetée, V' lui laisse le soin d'exprimer le fond de sa pensée. Ou du moins, de s'y essayer. Le pouvoir des mots semble enclin à déstabiliser l'australienne, qui cherche ailleurs la force de les délier. Son énergie est plus tempétueuse que les vagues du soir, dont le léger roulis rappelle plutôt l'essence de l'esprit indien; face au dilemme intérieur qui semble faire rage en elle, sa présence est bien impuissante. - Je peux aimer toutes les entités comme des égales.. et c'est probablement déjà le cas, comme elle reconnait ce même "Absolu" en Lex, Archer ou même Arjuna, sans y attribuer de distinction. - Mais l'ordre naturel des choses veut que yoni et lingam se complètent, en effet. ils incarnent la matérialisation de ce processus, ce qui n'empêche pas de recevoir, à l'inverse, des énergies semblables d'un même front. - Est-ce cela qui te tourmente ? à dire vrai, ce n'est pas un sujet sur lequel Vamika s'est questionnée; elle n'a fait que suivre le fleuve, la menant dans la demeure de l'avocat. - Tu sais, ce n'est pas pour rien que bon nombre de pratiquants vivent en anachorètes. car nul ne peut atteindre l’Éveil sans renoncement, et cette pratique va en contradiction avec le tumulte de la société. - Lorsque j'étais au Népal.. La moitié des choses que nous faisons ici, au quotidien, n'avait aucune espèce d'importance. seule la pratique régulière lui permet de compenser, mais Brisbane ne lui permettra pas d'aller plus loin, c'est quasiment une certitude. Ce n'est pas tant un regret qu'elle exprime, mais une réalité dont elle expose le constat. Sans doute répond-elle un peu à côté, car le questionnement d'Abby ne possède guère de manifestation concrète dans sa pensée.
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Un même sujet, deux interprétations différentes. Si l'indienne s'ancre davantage dans la spiritualité pour énoncer son point de vue - et une vérité universelle - Abby quant à elle, ne jure que par ses ressentis, auxquels elle se fie bien qu'ils la malmènent. Des émotions inexorablement humaines, et pourtant aussi abstraites que les principes et croyances de la brune. Vamika parle de l'amour dans sa forme la plus pure, également la moins engageante. C'est comme ça que la blonde l'aime, d'ailleurs, dans sa candeur et dans la limpidité de ses intentions. Elle y trouve une certaine forme d'innocence, la chamane paraissant maîtriser - ou négliger - toute forme de désir charnel, d'amour physique, de passion chimique. Pour Abby, yoni et lingam se complètent essentiellement dans un but bien précis, la procréation. Mais lorsqu'il s'agit de sentiments, de besoins primaires, alors son coeur bat autant pour l'un que pour l'autre, sans distinction. V' prétend aimer toutes les entités comme des égales, ce qui est cohérent avec son discours, puisque l'âme dans ses réincarnations peut choisir de se personnifier aussi bien dans un sexe que dans l'autre. Mais encore, là n'était pas réellement l'essence de la question d'Abby, qui est inconsciemment éludée, parce qu'elle n'a pas su la formuler plus clairement. "Ta vision de l'amour est très noble.", se permet-elle le compliment, et quelque part, elle aimerait en arriver un jour à ce stade. Sauf que ses schémas sont viciés depuis longtemps, et son humanité la ramène toujours à des envies bien plus primaires que la contemplation de l'âme des gens. "Mais je te parlais surtout d'attirance physique, de désir, de partager des instants charnels.", avoue-t-elle. Sans s'en rendre compte, elle a lâché la main de sa comparse, et son regard s'est perdu au loin dans les vagues, dont les contours sont soulignés par la clarté de la lune.
Abby aimerait connaître cet apaisement, ce calme induit par l'absence de sentiments. S'abandonner à l'ascèse, taire le reste. En serait-elle capable, c'est une autre histoire. Le faire dans cette vie mouvementée, emplie d'obligations professionnelles et personnelles, est impossible. "Tu as toujours l'air détachée de tout, ne ressens-tu pas ces émotions-là, toi aussi?", le désir, la passion, le besoin de sentir la chaleur d'un corps contre soi, les affres précieuses et prégnantes du plaisir à son paroxysme. Loin d'être un reproche, c'est avant tout une admiration, un souhait d'en arriver à cette sérénité un jour. "Ou est-ce que tu as appris à taire ce besoin, au Népal?", sa curiosité est sortie du tiroir dans lequel elle l'avait enfermée, la question est intime. "Tu n'es pas obligée de répondre.", se rattrape la blonde d'une voix douce, informant la belle qu'il n'y a aucune obligation à dévoiler le fond de sa pensée, les reliefs de son jardin secret. C'est leur safe place ici, tout peut être marqué dans le sable et emporté par les vagues, si tel est son souhait.
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Noble. Elle ne sait pas vraiment quelle connotation donner à ce mot, mais son écho semble positif lorsqu'il vient de sa bouche. Néanmoins - et comme elle s'y attendait, sa réponse était bien à côté du fond de la question; Abby fait référence aux corps, non aux âmes, si précieuses pour la brune. C'est toujours par là que s'entreprend l'aventure sentimentale, à ses yeux; pratiquement dématérialisée, et certainement aux antipodes de ce à quoi la blonde fait référence. L'acte charnel, seuls Arjuna et Archer en ont l'idée, s'il s'agit de la découvrir en son essence féminine. C'était différent à l'époque, lorsque le jeune vagabond partageait sa couche; le souvenir l'habite sans la hanter, ce besoin est un nœud défait depuis des années. L'union physique des corps possède une importance singulière, et ne relève plus foncièrement d'un désir; en Inde, la décriminalisation des rapports homosexuels n'est venue que tardivement, et demeure encore un large tabou à l'heure actuelle. Vamika ne s'est jamais sentie concernée, faute de se poser la question. Et puis, la culture religieuse s'est liée à cette vision, scellant une porte qui était déjà, jusqu'alors, largement verrouillée. - Je n'ai nullement besoin de ça. c'est étrange, surtout lorsqu'il s'agit de l'expliquer; c'est une terre de paradoxes, un long chemin parcouru des mois durant, qui se vit plus qu'il ne se traduit en paroles. - Mais cela n'enlève rien au reste, bien au contraire. libre de l'attache charnelle, du besoin de posséder ou d'être possédée, Vamika ne clame aucune exclusivité mais un rayonnement sans limites, envers et pour tous. Encore une fois, ses mots éludent quelque peu le penchant saphique évoqué par Abby : elle ne sait rien là-dessus, n'y a jamais pensé et ne l'a jamais pratiqué - c'est une notion absente de sa pensée, doublée du voile de la spiritualité, qui l'ignore sans y prendre garde.
Ce que Vamika reconnait, en revanche, c'est la difficulté de produire pareil effort dans un microcosme qui tend vers l'Absolu inverse. Le monde exige presque cet ensemble de processus pour fonctionner. Son travail lui impose constamment de revoir sa position dans ce moule, auquel elle ne prétend pas correspondre. Et la présence d'Abby, d'une façon ou d'une autre, lui permet aussi de réaliser une longue introspection, pour voir les choses différemment. - C'est difficile à décrire.. avoue-t-elle, avançant le long du rivage vers la jetée, là où son corps peut s'élever parmi les pierres et voir au loin, la surface moirée de l'océan. - Je ne suis pas insensible, crois moi. c'est même là l'opposé de l'objectif. - Je ressens les émotions, mais.. comment dire ? Elles ne m'enchaînent pas. Il y a une sorte de paradoxe qui se crée, et.. ses paumes de mains s'ouvrent, de part et d'autre de son corps, vers le ciel, comme pour appuyer ses dires par la gestuelle. - Elles sont là, et je leur donne l'espace tout en restant capable de les contempler. ce sont des étoiles, ou des bulles de savon; prégnantes, mais jamais hégémoniques sur sa condition, comme une myriade de fleuves se jetant dans un océan paisible. - Dans un temple à Katmandou. Nous vivions dans un monastère, notamment avec des bouddhistes. C'est un périple solitaire et commun tout à la fois, dans lequel toutes les croyances se confondent vers un même objectif. cela exige des sacrifices, du temps et de la patience, beaucoup d'efforts aussi; l'esprit, l'âme, sont mis à rude épreuve, mais ce voyage est extrêmement révélateur pour soi. - Si tu savais combien de fois je suis sortie épuisée des méditations, ou à quel point j'ai pu souffrir lors des séances de yoga, avant d'y trouver un quelconque confort. une sorte de résultat inachevé se présente sous ses yeux, mais la Vamika du présent n'en est pas moins le fruit de longs mois d'assiduité, invisibles dans ce quotidien délavé à l'effervescence. - Et je ne suis pas infaillible. finit-elle par conclure, car sa nature humaine la rend vulnérable par définition.
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Isabel Flores et Vamika Debnath adorent ce message
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Le besoin de se lier à quelqu'un ne se résume pas à l'idée de possession, pour Abby, sinon à la résultante d'un désir de partage et de communion avec le corps de l'autre. C'est la première fois qu'elle ose questionner sa bienfaitrice à ce sujet, jamais encore elle n'a poussé la curiosité jusque-là. Comme elle le comprend, les élans charnels n'émanent pas de l'indienne, sinon de l'homme qui gravite dans son entourage. Faire le premier pas, entreprendre d'amener le contact plus loin qu'une simple caresse, que l'effleurement d'une joue ou d'une hanche, autant de pulsions que la brune ne nécessite pas. Contrairement à sa protégée, qui aime souvent trop fort, esclave de cet appétit primitif et salvateur. Abby aimerait oublier, négliger ce qui fait d'elle un animal, plutôt qu'un être éclairé. Mais cette violence est trop présente, trop prégnante, pour être mise de côté. Elle se formalise ponctuellement sous forme d'éclipses dans son imagination, quand sa patronne se penche un peu trop sur son bureau pour la sermonner d'une voix stricte et autoritaire, ou quand Vamika prétend ne pas être enchaînée par ses émotions. Par pur esprit de contradiction, la blonde s'imagine renverser la situation, et un scénario brûlant se dessine alors derrière ses paupières mi-closes. Ce genre d'envol est pourtant vite cloué au sol, par crainte de perdre l'équilibre fragile qu'elle a réussi à instaurer depuis des années. Taire la bête s'avère plus difficile encore que de succomber à ces bandes-annonces prometteuses, et c'est un exercice que l'indienne n'a pas même besoin d'opérer, d'après ses dires. "J'aimerais être capable d'en faire autant.", le souhait formulé, comme la quête d'un Graal inaccessible. Le regard s'est perdu sur l'onde, et la lune qui fait scintiller l'écume des vagues s'écrasant à leurs pieds.
L'explication de Vamika est entendue, comprise, à moindre échelle. Abby y soulève même une certaine similitude, entre la gestion des émotions de la brune et son propre ressenti face à tout ça. Elle aussi, lui donne l'espace tout en restant capable de la contempler. C'est une bataille quotidienne, d'ailleurs, un combat que la blonde s'interdit de mener jusqu'au bout. Le travail de l'indienne sur elle-même lui a valu des années de sacrifices et d'introspection, vraisemblablement incompatibles avec les mœurs du quotidien australien dans lequel Abby est ancrée depuis toujours. Son périple n'a rien de solitaire, il est sans cesse contrebalancé par un sourire chaleureux ou une caresse amicale. Et il faut tout recommencer au début, à chaque fois, lutter pour occulter cette petite voix qui réclame plus, qui crie intérieurement tout l'amour qu'elle est capable de ressentir et qui déborde. Une affection gaspillée, comme elle ne sait pas comment la formaliser autrement que par une preuve physique. Les pas des deux femmes les mènent jusqu'à la jetée, encerclées par les pierres, au bout de cette impasse menant sur l'océan. Faut-il regarder plus loin que là où s'arrêtent leur pas? Ou faire demi-tour? La dernière phrase de Vamika est l'ouverture, aussi mince soit-elle, vers une déferlante tant magnifique que risquée. Je ne suis pas infaillible. La promenade s'est arrêtée, à l'extrémité de la jetée, les pieds nus d'Abby fermement ancrée dans le sol. Elle s'est tournée vers la brune, dont le visage est souligné par la clarté de l'astre nocturne, et négligeant les conséquences, l'audace portée par le masque de la nuit, la blonde s'avance. Ses mains se lèvent pour encadrer le visage de l'indienne, dans lequel elle plonge ses grands yeux noisette, et l'instant lui parait durer une éternité avant qu'elle ne cède finalement. Elle se hisse sur ses orteils pour rapprocher son visage, et déposer sur les lèvres de Vamika un baiser doux et appuyé. La pulpe des lèvres de la brune est un délice contre sa bouche, elle en savoure l'essence tout au plus quelques secondes, le temps de cette étreinte brève mais non moins intense. Pour elle, du reste. "Moi non plus.", avoue-t-elle en rompant le charme, bien que cette évidence n'ait pas besoin d'être prononcée. Un sourire timide se dessine, le battement sourd de son coeur contre sa poitrine indique à la fois l'émotion qui la traverse et l'écueil de son audace. Ses yeux se détournent, comme si elle ne voulait pas affronter les retombées de son geste. "On devrait rentrer, il commence à faire frais.", elle suggère, porte de sortie de cette bulle qu'elle trouve bien trop confortable. Il fait chaud, trop chaud, dans mon cœur.
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Liam 1 RPs EN ATTENTE : Archer (fiancé - pré-lien de la Toile)
the valley of my own shadow w/ @Abby Lane ☼ gifs/may0osh
L'instant s'est détaché de tous les préceptes, codes et textes dont elle a pu avoir connaissance. L'union charnelle n'est un tabou qu'en Inde, où jamais elle n'aurait abordé le sujet. Auprès d'Abby, l'acte est évoqué comme, à ses yeux, elle peut parler de la mort : avec une certaine ouverture d'esprit, pour ne pas créer de boucle pernicieuse qui induise d'autres non-dits et des schémas tortueux plus complexes à démêler. Son embarras est simplement lié à l'absence d'habitude sur ce plan : personne ne lui a jamais posé la question, personne ne s'est préoccupé de savoir si le désir, son désir, était réel, charnel, envers les hommes ou ses semblables. En toute honnêteté, elle la première n'a jamais fait acte d'introspection sur ce plan; après tout, pourquoi faire ?
La jolie blonde remue des particules dont l'indienne n'avait, jusque là, pas conscience de l'existence. C'est l'incompréhension, maîtresse de sa forme passive, de son état immobile, qui ne sait régir une suite d'évènements inopinés. Le rapprochement de la femme, la chaleur de ses paumes sur les reliefs de son visage, puis son souffle sur sa peau et, enfin, la douceur de ses lèvres. Vamika n'a pas bougé, figée dans une sorte de perplexité contemplative, sans répondre ou refouler Abby, dont l'intention dépasse tout ce qu'elle pense connaitre. Aucune femme ne l'avait embrassée. Aucune femme n'avait créé tant de contact physique avec elle. Abby la déroute tant que son organisme ignore même de quelle façon réagir; pas d'aversion, ni d'excitation, d'engouement ou de colère impulsive : c'est le calme d'une ignorance absolue, d'une essence dont elle ne connait la composition, les tenants et aboutissants. L'australienne s'est écartée avant qu'elle ne percute; c'est la première fois aussi, qu'on la trouve ainsi statufiée. La seule pensée cohérente, que son cerveau lui formule à rebours, est le devoir enfreint envers Archer - l'épouse ne peut en aucun cas s'épanouir entre d'autres mains. - Je vais rester un peu.. Je te rejoins tout à l'heure. nul reproche dans son timbre, seulement le besoin de recentrer ses pensées, de délier ce qu'elle ne comprend pas, ce que sa psyché ne sait interpréter. Vamika lui adresse un sourire, assez conciliant pour l'inviter à ne pas se flageller; il lui faut seulement du temps, un dialogue introspectif pour comprendre quelle musique se joue à huit clos, faire les liens avec ses fiançailles et toutes les conséquences dont elle devra assumer le poids à l'avenir. - Ne te tourmente pas, d'accord ? On en discutera à tête reposée. c'est une promesse, pour créer un terrain propice aux confessions, à l'honnêteté qu'elle juge toujours primordiale, afin de conserver cet écrin où leurs fleurs peuvent s'épanouir, sans guère de restrictions.
Fin
House of the rising sun ☼
Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous échangerons un éclair unique, Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ; Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes, Viendra ranimer, fidèle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes. .•°¤