When shadows fade.
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@willow storm & @alistair rivers Chez Ali (Bayside)

If I'm a pagan of the good times my lover's the sunlight. To keep the Goddess on my side she demands a sacrifice. To drain the whole sea get something shiny. Something meaty for the main course.

Tu ne peux pas bouger, tu n’en as pas la force, et pas la moindre envie non plus. Pas alors que son odeur te remplit les narines, que sa chaleur réconforte ton corps et que son souffle chatouille ton cou. Tu pourrais rester comme ça, à le sentir contre toi pendant des heures, sans avoir à te soucier de rien. Que pourrais-tu vouloir de plus après ça? Si ce n’est de recommencer aussi rapidement que possible, quand vos corps vous le permettront. Ou même te contenter de l’embrasser jusqu’aux petites heures de la nuit, simplement parce que tu peux, parce que tu en as envie. Parce qu’il n’y a plus de règle ou de limite qui tentent de te rappeler que tu ne devrais pas. Un rire t’échappe alors qu’un simple "hmpf" s’échappe des lèvres de l’écrivain après une énième confession de ta part, et tu serais déjà prête à te plaindre de la distance qu’il impose entre vous lorsqu’il se renverse de manière à laisser son dos trouver le matelas, mais il s’empresse de te ramener à lui dans un geste que tu n’empêches pas. Ta tête se loge contre son épaule, un bras qui s’allonge sur son torse alors que vos jambes s’emmêlent de manière à ce qu’on ne puisse plus où tu commences et où il finit. C’est officiel: tu ne veux plus jamais bouger. Plus jamais te passer de ses mains qui enroulent ta taille de part et d’autre, de ses doigts qui caressent la peau nue. Qu’importe s’il est impossible de vivre toute une vie juste ici, c’est ce que tu veux. C’est tout ce que tu souhaites, là, tout de suite. « Bien sûr que c’est bon. Sacrément bon… » qu’il confirme d’un souffle, avant de venir déposer un baiser contre ton crâne qui t’arrache un soupir de quiétude. « C’était pas… c’était pas trop maladroit? » que tu ne peux t’empêcher de lui demander, à la recherche de cette confirmation qui aiderait à calmer les inquiétudes qui ne manqueront pas de se faire entendre un peu plus tard, quand tu passeras trop de temps à t’attarder sur le fait qu’Alistair a sans doute eu bon nombre d’expériences - et de femmes - dans son lit depuis votre dernière fois, contrairement à toi qui as passé la presque totalité de ta vingtaine sans jamais t’offrir tel plaisir charnel.

« Il paraît que c’est encore meilleur pour les femmes après trente ans… Alors, ton avis? » Sa question t’arrache un nouveau rire. Il n’y a vraiment qu’Ali pour sortir un tel fait et espérer une réponse de ta part, même si tu vois bien le sourire taquin au coin de ses lèvres lorsque tu relèves la tête et places ton menton contre son torse, de manière à pouvoir croiser son regard. « Les informations qu’il y a là-dedans… » que tu commences, en venant tapoter sa tempe droite du bout des doigts. « C’est à se demander où tu trouves tout ça. » Tu ne le demandes pas vraiment toutefois, parce que tu sais qu’il cherche l’information partout et nulle part, l’écrivain. Qu’il retient les faits divers qui peuvent sembler les plus aléatoires qui soient, mais qui peuvent aussi lui servir pour ces histoires, ici et là. « Tu me reposeras la question quand j’aurais un échantillon plus grand à comparer. Une seule fois, ça peut être une fausse donnée… » que tu réponds d’un ton faussement innocent, le regard moqueur mais ô combien complice. Il sait très bien que tu n’as pas besoin d’être avec lui une autre dizaine de fois pour savoir que c’était encore meilleur aujourd’hui que dans ton souvenir, le tout sans aucun doute aidé par son expérience et l’anticipation du moment qui n’a eu de cesse de grimper dans les dernières semaines. « Il n’y a eu que moi alors… » Évidemment que le sujet allait revenir sur la table après une telle confidence, alors tu l’accueilles sans trop te braquer, même s’il serait mentir de dire que tu n’as pas cruellement envie de cacher ton visage dans le creux de son cou une fois encore. Tu te contentes d’un simple "hmhm" alors que tes doigts dansent contre son torse machinalement. « Pourtant, j’imagine que tu as dû être courtisée… » « Tu t’imagines mal. » que tu ne peux t’empêcher de répondre de but en blanc. Est-ce qu’il y a des hommes qui ont été tenté de s’essayer avec toi? Peut-être, tu ne saurais vraiment le dire. Ce n’est pas comme si tu leur donnais généralement la chance de te dire quoique ce soit de plus que de simples salutations avant de leur faire comprendre que tu n’avais ni le temps pour leur small talk, ni le moindre intérêt à apprendre quoique ce soit les concernants. « Je pense que t’oublie que la première impression que je donne généralement aux autres en est pas exactement une bonne. » Un mécanisme de défense bien volontaire de ta part, bien qu’il n’ait jamais suffit à déterrer l’homme à tes côtés. « Et j’avais pas le temps ni la tête à me pencher sur des histoires de cœur. Tu le sais, ma priorité à toujours été Jessie… » Et ça n’allait certainement pas changer, même si tu savais qu’avec Alistair, tu n’avais pas à t’inquiéter de ce fait. Tu savais qu’avec lui, vous alliez faire ensemble de Jessie votre priorité. Une certitude qui te fit sourire dans le moment. « C’est si surprenant que ça? » que tu finis plutôt par lui demander. Tu imagines que oui, vu sa réaction initiale. Pour toi pourtant, ce n’était qu’un fait avec lequel tu t’étais habituée depuis longtemps, incertaine de savoir si le moment viendrait un jour où tu te sentirais assez bien pour te perdre à nouveau dans les bras d’un homme.

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@Willow Storm & alistair rivers (janvier) Chez Ali (Bayside)

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Le monde autour d'eux pourrait bien s'écrouler qu'ils ne s'en rendraient même pas compte tant ils sont perdus dans ces sensations parfaites de s'être trouvés. Ou retrouvés, loin d'une réalité qui n'est pas toujours la plus joyeuse. Et après la brûlure des corps dans une étreinte qui ne restera certainement pas unique, Alistair bascule pour changer leurs positions. Ne s'éloignant d'elle pas suffisamment longtemps pour qu'elle ait le temps de se plaindre ou de paraître frustrée parce qu'il ose s'éloigner d'elle. La réalité, c'est que lui-même ne supporterait pas vraiment un tel éloignement alors que leurs corps vibrent encore au même rythme. Ils reposent donc désormais à demi l'un sur l'autre. À redescendre sur terre avec autant de douceur que possible. Leurs gestes paraissent presque normaux. Comme s'ils n'avaient jamais tout à fait cessé de les avoir l'un pour l'autre / l'un avec l'autre. Et maintenant que la vague est passée, Willow commente, et lui, il sourit comme un idiot. Un imbécile heureux qu'il n'avait pas été depuis bien longtemps. Autant dire qu'il se laisse désormais porter par tout ça sans se poser plus de questions. Pleinement attentif aux inquiétudes formulées par Willow. « Non ... Mais même si ça l'avait été, je ne suis pas certain que je m'en serais vraiment rendu compte. Ça fait longtemps, pour moi aussi ... » Qu'il ne manque pas de lui rappeler à ce sujet. Même s'il paraît évident, ça ne fait pas aussi longtemps qu'elle. Il ne pense pas avoir besoin de préciser  la durée dont il est question tant ça devrait lui paraître évident. Elle doit bien se douter qu'il n'a connu personne d'autre que son épouse ces dernières années. Et que, par conséquent, il n'y a eu personne depuis qu'elle a disparu. « Mais ce n'est pas vraiment plus important,Willow ... » Parce qu'au-delà de ça, il est question d'une attente et d'une entente. Comme ils n'ont pas manqué de se le confirmer dans la voiture sur le trajet du retour, ce n'est pas qu'une affaire d'une nuit et pas qu'une histoire de sexe entre eux. C’est donc tout naturel que l’entente ait été si belle, le désir si grand et la suite si parfaite. Qui se poursuit encore maintenant. Parce qu’ils sont bien quand ils sont dans les bras l’un de l’autre et pour une fois, ils peuvent le faire sans craindre de s’enflammer. Leurs corps sont temporairement rassasiés, tout comme leurs esprits qui se nourrissent désormais autrement, l’un de l’autre.

Il aborde d'ailleurs un sujet qui a de quoi surprendre, mais qui vise surtout à être amusant plus qu'autre chose. Dans l'espoir de détendre un peu l'atmosphère et de la rendre la moins chargée possible. Il ne supporterait pas que de la gêne provoque des regrets chez elle ou chez lui-même. Et sa petite plaisanterie fonctionne plutôt bien sur elle, puisqu'elle ne manque pas d'échapper un rire léger qui le fait sourire en retour. Elle remue pour poser son menton sur son torse et pouvoir retrouver son regard du sien. C'est à son tour de rire quand elle commente le genre d'informations qu'il peut avoir dans la tête. « Fais pas comme si tu étais surprise... » Qu'il répond en retour, non sans un sourire toujours bien présent sur ses lèvres. La réalité, c'est qu'elle sait très bien qu'il passe son temps à faire différentes recherches pour le bien de ses écrits. Il n'y a rien de pire, selon lui, qu'un écrivain qui rédige des âneries dans ses romans, parce qu'il n'a pas fait suffisamment de recherches et ne s'est pas réellement intéressé au sujet qu'il aborde. Certes, il a quand même parfois tendance à creuser un peu trop dans des sujets qu'il ne fait que mentionner très brièvement dans ses romans. Mais c'est plus fort que lui. Il n'aime pas vraiment faire des erreurs dans ses histoires. Il est encore à penser à ça quand Willow répond à sa question. Avec une franchise désarmante qui lui arrache un nouveau rire. « T'es en train de me mettre au défi ou je rêve ? » En tout cas, ça y ressemble quand même énormément. Et la réalité, c'est que ça ne lui déplaît pas. Bien au contraire, ça a plutôt de quoi provoquer un peu plus encore. « Je te reposerai la question demain matin alors ... » Après une nuit passée dans les bras l'un de l'autre. Parce qu'il n'imagine pas un seul instant ne pas remettre ça au cours des prochaines heures. Il en meurt même littéralement déjà d’envie, de ce moment où leurs corps seront capables de se perdre une fois de plus l’un contre l’autre. Parce que ça valait l’attente et les moments parfois inconfortables des derniers mois. En attendant, ils ont quand même quelques petites choses à éclaircir tous les deux. Parce qu’il est curieux, Alistair, au sujet de Willow. Mais sans doute plus encore sur ce point en particulier. C’est qu’elle ne fait pas comme tout le monde ...

Il ne peut s'empêcher de penser à voix haute qu'elle a forcément été très courtisée. Des mots qui obtiennent tout de suite une réponse de sa part qui est faite pour lui donner tort. Il la regarde sans rien dire, dans l'attente de plus de détails. Parce qu'il se doute qu'elle va en rajouter. Il peine à ne pas la détromper tout de suite quand elle lui rappelle qu'elle ne donne pas une première bonne impression. Parce que lui, ça ne l'a pas du tout fait reculer. Au contraire. Il a tout de suite été attiré et captivé par elle, la première fois que ses yeux se sont composés sur elle. Justement parce qu'elle semblait différente à cette fameuse soirée et qu'il a eu envie d'en savoir plus tout de suite. Même s'il est vrai qu'elle a tenté de le repousser et de l'éloigner d'elle en lui faisant sentir que sa présence n'était pas vraiment désirée. On ne peut pas dire qu'il ait vraiment accepté d'écouter et d'entendre la chose, l'écrivain. Sinon, ils ne seraient pas en train de partager un lit aujourd'hui. En revanche, il ne peut que hocher positivement la tête quand elle mentionne sa petite sœur qui a toujours été sa priorité. Il ne risque certainement pas d'oublier qu'elle a préféré mettre fin à leur histoire d'amour plutôt que de lui laisser la possibilité de l'aider dans la maladie que Jessie a eue à affronter. « T'aurais bien pu rencontrer d'autres personnes comme moi. Qui ne se laissent pas du tout impressionner par tes regards froids et tes sarcasmes. » Qu'il croit quand même bon de lui faire remarquer, toujours aussi amusé, bien qu'avec une touche supplémentaire de tendresse. Et puis elle a de nouveau besoin d'être rassurée. Sans doute un peu plus fort encore parce qu'il n'a pas manqué de réagir quand il a appris la chose. La surprise semblant surpasser absolument tout. « C'est juste que j'imagine que c'est très rare ... » Il hésite quand même sur les mots et les choses à dire ou non. Il n'a pas envie de prendre le risque de la vexer. « Déjà, je ne peux pas m'empêcher de me dire que je dois être vraiment particulier pour avoir été le seul à pouvoir t'approcher de cette façon. » C'est une façon comme une autre de verbaliser la chose en tout cas. « Mais si j'ai paru surpris, j'espère que tu sais que je ne juge pas ça. Pas du tout. » Qu'il croit bon de préciser tout de suite. « Le seul inconvénient, c’est que tu ne pourras pas comparer et réaliser que je suis particulièrement doué. » Et ces derniers mots ne sont, évidemment, qu’une plaisanterie de la part de l’écrivain dont le regard amusé trahit forcément la chose.
 

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@willow storm & @alistair rivers Chez Ali (Bayside)

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Tu aimerais dire que tu as pleinement confiance en tes capacités de faire du bien à Alistair. Sur tous les plans. De prendre ses réactions pendant vos ébats pour ce qu’elles sont et ne pas remettre en doute leur sincérité. Mais tu en es incapable, pour l’instant du moins. Parce que tu as l’impression d’être restée paralysée dans tes expériences de très jeune vingtaine avec lui et si ces dernières n’avaient rien de mauvaises à tes yeux, tu restais persuadée que cela ne pouvait sans doute pas comparer avec l’expérience que lui avait acquise dans la dernière décennie. La comparaison n’était toutefois pas de mise dans le moment actuel, sans doute même qu’elle n’était jamais de mise, mais ça ne t’empêchait pas d’avoir besoin d’un peu de réassurance. Et le fait que tu puisses te permettre d’être aussi vulnérable devant Alistair en disant surtout bien plus sur la confiance que tu lui accordais à lui, à défaut d’être capable de t’offrir la même grâce et patience à toi-même. « Non… Mais même si ça l’avait été, je ne suis pas certain que je m’en serais vraiment rendu compte. Ça fait longtemps, pour moi aussi… » « On a déjà établi que ton longtemps et mon longtemps était pas exactement sur le même niveau… » Et ça, c’est en assumant que sa dernière fois remonte avant la mort de sa femme, une possibilité qui semble être la plus logique, même si tu n’oses pas vraiment poser la question. Il y a quelque chose d’interdit, dans la simple idée de mentionner Isabel alors que tu es dans ses bras. Quand c’est toi qui viens de profiter de lui, alors que c’est à elle qu’il avait promis toute une vie. « Mais ce n’est pas vraiment plus important, Willow… » Sa façon de te faire comprendre que même si tu avais été maladroite et que les choses n’avaient pas coulé avec aussi de naturel que ça ne semble pourtant avoir été le cas ce soir, ça n’aurait rien changé. Au désir et au besoin du moment. Et à ce que tu espères être l’envie de recommencer aussi rapidement et aussi souvent que possible.

Parce que tu n’es pas en reste, non. Après avoir passée les neuf dernières années avec le corps endormi à ce genre de plaisir, à ce genre de partage, il n’aura suffit que d’une simple et merveilleuse fois pour te rappeler autant que te faire découvrir tout ce que tu as manqué. La question d’Alistair te fait rire toutefois, quand il cherche à savoir si c’est meilleur aujourd’hui qu’à l’époque en évoquant une recherche sur les femmes de plus de 30 ans, comme si tu pouvais vraiment te considérer comme étant le public cible de telle recherche. « Fais pas comme si tu étais surprise… » Tu hausses les épaules, continues de jouer de l’innocence alors que tu sais très bien d’où lui vient tout son savoir, toutes ces informations qui peuvent sembler aléatoire mais pour lesquelles il arrive souvent à trouver des utilités. Tu continues sur ta lancée en prétendant ne pas pouvoir répondre, mentionnant un échantillon trop restreint sur tes expériences en tant que femme de plus de trente ans, ce qui ne manque pas de faire réagir l’écrivain, exactement comme tu l’espérais. « T’es en train de me mettre au défi ou je rêve? » Ton rire se joint au sien et tu voudrais que ça soit toujours comme ça. Juste vous deux, vos corps qui se retrouvent et se découvrent accompagné de cette facilité déconcertante et cet humour un peu pourri mais tellement agréable qui a longtemps pris place lors de vos échanges. « Je te reposerai la question demain matin alors… » « Demain matin? T’es sûr de pouvoir performer plus qu’une fois dans la même soirée? Parce que moi j’ai lu, que les hommes passés 30 ans… » que tu commentes amusée, t’attendant déjà à des représailles de la part de l’écrivain. Non seulement tu les attends, mais tu les espères. Déjà avide de sentir ses mains se promener sur ton corps à nouveau, d’avoir ses lèvres prendre possession des tiennes dans des baisers brûlants et passionnés. Non, il est évident que tu es ruinée. Ruinée par lui, et ce depuis longtemps.

Et ça semble être une révélation qui flotte dans les airs ça toutefois être pleinement adressée. Ça commence d’abord avec le besoin de préciser à nouveau qu’Alistair est bel et bien le seul homme avec qui tu as été intime. Une réalisation qui n’a rien d’ordinaire, tu en conviens, même si tu ne peux t’empêcher de contredire Ali sur l’idée que tu as idée courtisée à de nombreuses reprises dans les neuf dernières années. Tu n’as pas l’impression que ça ait été le cas, mais encore, on ne peut pas dire que tu as toujours été la meilleure pour juger des intentions des autres lors d’interactions sociales. Toi qui as toujours préféré éviter ces dernières autant que possible. Puis évidemment, il y avait le fait que Jessie avait toujours été la plus importante dans ta vie. Les besoins et le temps passé avec la gamine passant bien avant la moindre envie d’apprendre à connaître quelqu’un avec une intention romantique en arrière de la tête. « T’aurais bien pu rencontrer d’autres personnes comme moi. Qui ne laissent pas du tout impressionner par tes regards froids et tes sarcasmes. » Tu aurais pu, sans doute. Mais on ne peut pas vraiment dire que tu aies laissé la chance à qui que ce soit de t’impressionner ou de t’approcher comme tu l’avait fait avec Alistair. Pourquoi est-ce que tu aurais pris cette chance après toi, quand tu avais la certitude que personne ne pourrait comparer, après lui? « C’est juste que j’imagine que c’est très rare… Déjà, je ne peux pas m’empêcher de me dire que je dois être vraiment particulier pour avoir été le seul à pouvoir t’approcher de cette façon. » « Tu l’es. » Tu le confirmes avec aisance, peut-être même avec un peu trop de facilité, mais ne sait-il pas déjà, Alistair, l’impact de l’effet qu’il a sur toi, et ce depuis le premier soir? « Je dis pas que j’ai passé les neuf dernières années à t’attendre et espérer qu’on se retrouve ici, mais… je vais pas non plus prétendre que j’ai pas pu m’empêcher de comparer chaque type qui s’est essayé avec toi avant de prendre la décision, que non, ça n’en valait pas la peine. » Pour toutes les raisons que tu lui avais déjà mentionné. Le manque de temps et les priorités et ta vie déjà en morceaux. Si ça ne pouvait pas être aussi magique que ce l’avait été avec Alistair, alors tu n’en voulais pas. Est-ce que tu t’étais privée d’aventures? Sans aucun doute. Mais malgré tout ça, tu n’arrivais pas à regretter. « Mais si j’ai paru surpris, j’espère que tu sais que je ne juge pas ça. Pas du tout. » Tu hoches doucement la tête. Tu le sais, oui. « Même que t’as dit tantôt que tu trouvais ça particulièrement sexy… » que tu ne peux t’empêcher de reprendre ses mots, en jouant expressivement des sourcils. « C’est un truc de mâle, pas vrai? La satisfaction d’être le seul à avoir mis les mains sur moi? » que tu demandes avec un rire dans la voix. « Le seul inconvénient, c’est que tu ne pourras pas comparer et réaliser que je suis particulièrement doué. » Un fou rire t’échappe alors que tu secoues doucement la tête, faussement incrédule devant les plaisanteries de l’écrivain. Puis tu relèves doucement, accotant un coude dans le matelas de manière à ce que ton visage se retrouve à la même hauteur que celui d’Alistair. « Ce que ça veut dire surtout, c’est que tu vas devoir te surpasser à chaque fois pour me le prouver… »

When shadows fade.
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@Willow Storm & alistair rivers (janvier) Chez Ali (Bayside)

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Ce n'est sans doute pas si surprenant que ça que Willow ne puisse s'empêcher de s'inquiéter de ce que l'écrivain a pu penser et ressentir au cours de leur étreinte. Parce qu'elle s'imagine avoir besoin de prouver quelque chose et est peut-être inquiète à l'idée qu'il puisse comparer avec les autres femmes avec lesquelles il a été aussi intime que cela. Pourtant, à aucun moment il ne s'est posé ce genre de question pour la simple et bonne raison que ça ne l'a pas particulièrement inquiété et que ça semblait même être secondaire. Ce n'était définitivement pas une histoire de performance et de prouver quoi que ce soit. Plutôt la rencontre de deux corps brûlants de désir l'un pour l'autre. Deux corps qui ont, en plus, la chance de s'être autrefois connus. « Oui, mais ce n'est pas important que ça ne soit pas le même "longtemps". » Ce qui compte, c'est le fait qu'à ses yeux, à Alistair, ça représente quand même une certaine durée et c'est assez pour qu'il n'ait effectivement pas l'occasion de se poser trop de questions en se perdant contre elle. Parce que c'était bien trop intense, trop puissant et trop beau pour qu'il ait la moindre envie d'intellectualiser quoi que ce soit. Finalement, il conclut sur le fait que ça n'a vraiment pas la moindre importance, sa façon de gérer quoi que ce soit. Ou même celle de l'écrivain, dans le fond. Il ne sait pas si ça la rassure plus ou moins, mais elle ne rebondit pas sur ses mots. Au lieu de ça, ils se retrouvent une fois encore à se taquiner. C'est quelque chose qu'ils faisaient très naturellement autrefois. Qu'ils ont commencé à retrouver dernièrement et qui apparaît de façon plus forte encore ce soir. Sans doute parce qu'ils sont encore plein de sensations incroyablement bonnes et euphorisantes. Et parce que c'est plus facile de redescendre sur terre et de rendre les choses plus légères, en plaisantant de la sorte. Et justement, Willow ne se retient pas quand il s'agit de provoquer l'écrivain. Elle le met au défi et ça le fait autant rire qu'il tente de garder un peu de sérieux pour avoir l'air faussement vexé. Comme si elle touchait vraiment à sa fierté, alors qu'il confirme qu'ils pourront en parler le lendemain.  Et là encore, elle arrive à le choquer. Littéralement. Il ouvre la bouche en forme de O pour exprimer la surprise et lève les sourcils haut.

« Pardon ? Pardon !? » Il est tenté de faire mine de la gronder pour ce qu'elle vient de sous-entendre. Mais au lieu de ça, il décide d'abattre une autre carte quand il descend l'une de ses mains du côté de son postérieur qu'il tapote avec douceur. Simplement parce qu'il est incapable de le faire trop sérieusement, ça. Pas dans ce contexte. « Crois-moi, ça ... » Son autre main se faufile plutôt entre leurs corps pour aller se poser sur un sein qu'il empoigne avec fermeté. « Et ça ... Ça va sacrément m'aider ... » Elle le provoque et lui, en retour, il trouve le moyen de la complimenter. Ou plutôt de complimenter son corps et tout l'effet qu'il peut avoir sur lui. De toute façon, il ne fait plus aucun doute qu'ils remettront ça avant la fin de la nuit. Il a même la sensation qu'il est encore très tôt, Alistair. D'autant plus que son cycle de sommeil est assez esquinté en ce moment puisqu'il passe normalement ses nuits à écrire. Il n'est pas mécontent d'en passer une à faire autre chose. À ne rien faire d'autre que profiter de Willow et de ces moments de félicité. De leurs échanges aussi. Entre deux taquineries et provocations, ils se montrent beaucoup plus sincères et beaucoup plus sérieux l'un avec l'autre. Parce qu'il n'a pu cacher sa surprise quand il a appris quel était le seul homme à avoir eu la chance de la connaître de façon aussi intime. Même si ça le pousse quand même à se poser quelques questions. À penser qu'il est peut-être vraiment "particulier" pour avoir su capter et captiver son attention au point qu'elle se donne à lui, mais ne le fait avec personne d'autre ensuite. Il y a une floppée de papillons qui s'envole au creux du ventre quand elle lui répond tout de suite "qu'il l'est". Quelques mots qu'elle souffle trop spontanément pour qu'il puisse avoir le moindre doute quant à sa sincérité. Heureusement quand même que, dans la foulée, elle précise ne pas l'avoir particulièrement attendu au cours des années et que ce n'est pas la raison de son long célibat. Ça le rassure de savoir ça. Contrairement à elle, il a fermé la page de cette histoire en pensant le faire de façon définitive quand il a rencontré celle qui est devenue son épouse par la suite. Il ne sait pas du tout comment il se serait senti si elle avait balancé l’avoir sagement attendu ...

« Je sais pas comment je me sens de savoir ça. » Qu'il ne peut quand même pas s'empêcher de souffler quand elle précise ne pas avoir eu de cesse que de comparer toutes ses rencontres avec lui. En laissant ainsi entendre que c'est possiblement l'une des raisons pour lesquelles elle est finalement restée seule. « Mais c'est vrai que c'était bien ce qu'on avait. » Suffisamment bien pour qu'il se dise que lui-même n'aurait jamais rompu, si elle ne l'avait pas. Il ne sait pas s'ils seraient encore ensemble aujourd'hui, mais il n'y a pas le moindre doute dans son esprit que ça aurait pu fonctionner encore un bon moment tant c'était bien. Tant c'était beau. Tant c'était bon à vivre, aussi. Surtout. Mine de rien, il essaie de la rassurer sur le fait qu'il ne porte pas le moindre jugement sur son expérience très restreinte. Il est sérieux. Mais elle ne manque pas de lui rappeler ses mots, dans le feu de l'action. De quoi faire revenir tout de suite le sourire sur ses lèvres. « Et je le pense toujours. » Qu'il confirme sans l'ombre d'une hésitation. Avant d'échapper un rire léger quand elle l'interroge avec sans doute un peu trop de sérieux compte tenu du sujet de conversation ... « Je ne pense pas que ce soit spécifiquement un truc de "mâle". Ce n'est pas le fait que personne d'autre n'ait posé ses mains sur toi que je trouve sexy ... C'est le fait que, toi, tu n'aies pas succombé pendant toutes ces années. Enfin, je crois. J'en sais rien. Willow, c'est une question trop profonde et surtout, un peu sexiste si tu veux mon avis. » Aucun doute qu’elle verra qu’il se contente, encore une fois, de s’amuser de la chose et d’en plaisanter. En retour, il constate aussi et surtout qu’elle n’aura pas le moyen de comparer les expériences avec lui, avec des expériences qu’elle aurait pu partager avec d’autres. De quoi la faire remuer au-dessus de lui, après un éclat de rire qui provoque le palpitant de l’homme. En se bougeant, elle vient placer son visage au-dessus du sien. Tout naturellement et presque par réflexe, il ramène une main sur ses traits parfaits qu’il caresse du revers de ses doigts. « Je crois que je suis assez inspiré pour que ça ne soit pas bien compliqué, ça ... » Qu’il répond, bien plus sérieusement. Avant de redresser le visage pour aller capturer sa bouche de la sienne. Dans le même mouvement, ses mains glissent sur son corps pour la faire tout à fait basculer sur lui. « Tu bosses demain ? » Qu'il gronde contre ses lèvres qu'il peine de nouveau à déserter. Il ne tentera pas de plaisanter en lui proposant de ne pas y aller si c’est le cas. Elle a perdu un emploi par sa faute. Elle n’a certainement pas envie de perdre le second.
 

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tw. sexualité

Il a raison Alistair, quand il dit que ça n’a d’importance. Son longtemps, ton longtemps, qu’importe vraiment tant que ce moment ait été agréable autant pour toi que pour lui. Et tu le sais, malgré tes hésitations et tes insécurités qu’il l’a été. Qu’Alistair ne prétendrait pas de quoique ce soit avec toi. Alors plutôt que de t’en faire pour ça, tu préfères d’autant plus retrouver ce mode joviale et rieur, celui qui provoque des sourires sur les lèvres d’Ali et des rires dans le fond de ta gorge. Qui rappelle qu’il n’y a pas de longtemps qui tienne lorsqu’il s’agit de complicité, de chimie entre deux êtres et que ça, vous n’en avez jamais vraiment manqué. Autant tu pouvais être hésitante quant à ta ‘performance’, autant ça n’empêchait pas que tu te sentes drôlement excitée à l’idée de remettre ça aussi rapidement que possible, une idée que tu semblais partagée avec Ali qui avait à cœur d’augmenter ton échantillon de comparaison sur le sexe à 30 ans contre le sexe à 20 ans, toi qui avais trouvé une façon peu conventionnelle de conserver le même partenaire même après neuf ans d’abstinence. De voir cette fausse surprise s’installer sur son visage, la bouche en O et les sourcils levés, ne manque pas de te faire rire davantage, douce mélodie qui t’échappe si facilement lorsque tu es avec lui. « Pardon? » Pardon!? » Tu prétends vouloir te cacher contre lui, sans réellement pouvoir aller bien loin alors qu’il laisse glisser une main contre tes fesses. « Crois-moi, ça… » Tu le regardes faire avec un sourire taquin lorsqu’il glisse son autre main entre vous deux, empoignant un sein dans un geste qui ne manque pas de faire réagir ton corps encore extrêmement sensible. « Et ça… Ça va sacrément m’aider… » « Faut que je fasse tout le travail en plus… » que tu répliques sans le moindre sérieux, prétendant tout de même de rouler des yeux avant de lever la tête pour venir l’embrasser une fois de plus. C’est fou, l’effet que ça te fait, de simplement pouvoir l’embrasser parce que tu en as envie, sans avoir l’impression que tu dois passer des heures à te torturer sur le sujet avant ou après. Tu laisses tes doigts glisser le long de son torse, de son ventre jusqu’à la jonction de ses cuisses avant de refaire le même parcours quelques fois. « J’avoue que ça aussi, ça nuit pas. » que tu ne peux t’empêcher de le complimenter en retour, le corps de l’écrivain une merveille que tu te rêves de dessiner encore et encore dans son plus simple appareil.

Quand Ali revient sur le sujet de ta confidence, l’ambiance prend un tournant un peu plus sérieux. Propice à d’autres confidences qui t’échappent sans que tu ne réalises l’ampleur des mots que tu lui partages. Confidences qui laissent pantois, tu le vois bien dans l’absence immédiate de réaction de l’écrivain. « Je sais pas comment je me sens de savoir ça. » qu’il finit par t’avouer et tu te mordilles l’intérieur de la joue par réflexe, pour ne pas en dire trop, trop vite. « Flatté, j’espère. » que tu réponds pour lui dans un simple souffle. Tu es consciente que tu essayes de minimiser l’ampleur de ce que tes mots peuvent voir dire, du sens pas si caché derrière chacun d’entre eux, mais tu penses que maintenant, tout de suite, c’est ce dont il a besoin, ce dont vous avez besoin tous les deux. De garder ce moment aussi léger que possible, pour l’abandon des limites et des règles que vous vous étiez imposées depuis trop longtemps déjà, sans être obligés de sauter à de quelconques conclusions sur ce qui se joue pourtant entre vous depuis plus longtemps que ce soir. Ça viendra, à un moment ou un autre, vous le savez tous les deux, mais ce n’est pas pour autant que tu ne peux pas simplement profiter de lui, le laisser profiter de toi, sans question et promesse d’engagement, si ce n’est que cette nuit ne sera pas votre seule. « Mais c’est vrai que c’était bien ce qu’on avait. » Tu acquiesces d’un simple mouvement de la tête. Il serait facile de dire que tu regrettais la décision que tu avais prise de rompre avec lui, provoquant la séparation sous de faux prétextes – même si ces derniers avaient un fond de véracité. La réalité voulait plutôt que tu saches qu’il vous fallait sans doute prendre cette pause. Vivre autre chose. Que tu te concentres sur ta sœur là où Ali lui, a vécu le plus beau suivi du plus sombre. Une expérience qui, malgré le fait que tu aimerais lui retirer toute sa peine et sa douleur, a fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui.

Le sujet ne reste pas sérieux trop longtemps, fort heureusement. C’est toujours plus facile de rire et de se taquiner que de tenter d’analyser le pourquoi du comment des décisions que tu peux avoir prises dans les neuf dernières années. Tout ce qui compte, c’est qu’Alistair a mentionné haut et fort qu’il trouvait ça sexy, de savoir qu’il était le seul a avoir eu le privilège de te connaître de cette façon. « Et je le pense toujours. » Sa confirmation t’arrache un nouveau sourire, alors que tu viens passer une main sur son visage, caressant sa barbe rugueuse. « Je ne pense pas que ce soit spécifiquement un truc de ‘mâle’. Ce n’est pas le fait que personne d’autre n'ait posé ses mains sur toi que je trouve sexy… C’est le fait que, toi, tu n’aies pas succombé pendant toutes ces années. Enfin, je crois. J’en sais rien. Willow, c’est une question trop profonde et surtout, un peu sexiste si tu veux mon avis. » « Ce n’était pas mon intention. » que tu réponds toujours dans un rire, ne pouvant t’empêcher de te moquer doucement du besoin d’Alistair d’analyser en profondeur un commentaire qui se voulait surtout être une taquinerie à son égard. « Mais si ça peut aider, il n’y a jamais personne qui sait m’allumer aussi vite que toi, tu le fais, même quand je suis toute seule… » Parce que même si tu n’avais pas eu de partenaire dans la dernière décennie, ce n’était pas pour autant que tu n’avais pas exploré certains fantasmes et certaines idées, ton corps n’ayant toutefois jamais réagi aussi fort que récemment, lorsque ces derniers ont commencé à prendre l’image de l’écrivain, même contre ton gré. Une confidence qui ne manque pas de réveiller les corps à nouveau, vous qui ne sauriez rester rassasiés bien longtemps après la longue période de torture des derniers mois. Et tu n’aides en rien, quand tu le mets au défi de te prouver qu’il est aussi bon qu’il ne dit l’être. Tu presses ta poitrine contre lui dans ton mouvement, vos regards plongés l’un dans l’autre, là où tu ne manques pas d’apercevoir à nouveau ce désir qui brûle dans le fond de ses iris bleutés. « Je crois que je suis assez inspiré pour que ça ne soit pas bien compliqué, ça… » « C’est vrai? » que tu réponds contre ses lèvres alors que les baisers reprennent de plus belle, dans une danse qui passe automatiquement en quatrième vitesse, comme s’il était impossible de considérer l’idée d’y aller doucement, tranquillement. Surtout lorsqu’il te bascule contre lui, tes cuisses s’installant de chaque côté de sa taille, provoquant des frictions qui ne manquent pas de t’arracher un léger soupir que tu viens camoufler contre sa bouche, avant de mordiller avec envie sa lèvre inférieure. « Tu bosses demain? » Le rappel de la réalité te fait échapper un grognement contre ses lèvres. Tu n’as pas envie de penser à demain. De penser que dans quelques heures à peine, il te faudra quitter la chaleur de ses bras, de son lit pour retrouver un semblant de normalité qui n’implique pas de se perdre dans les bras l’un de l’autre, du moins devant ta sœur. « À 9h. Et j’dois aller porter Jessie au camp de jour avant d’y aller, ce qui veut dire qu’il nous reste environ… » Tu décolles tes lèvres des siennes seulement assez longtemps pour jeter un coup d’œil au cadran qui se trouve sur la table de chevet de l’écrivain. L’écriture rougeâtre indique qu’il est tout juste passé minuit. « Moins de sept heures avant que je doive monter à l’étage et prétendre que j’ai passé la nuit dans mon lit… » Tu penches ton corps contre le sien, ne manquant pas de bouger délicatement ton bassin contre le sien, satisfaite de sentir les réactions de son corps. « Penses-tu être inspiré rapidement? » que tu chuchotes contre ses lèvres, avant de te perdre dans un nouveau baiser.

When shadows fade.
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@Willow Storm & alistair rivers (janvier) Chez Ali (Bayside)

If I'm a pagan of the good times my lover's the sunlight. To keep the Goddess on my side she demands a sacrifice. To drain the whole sea get something shiny. Something meaty for the main course.

Il semblerait qu'ils soient incapables de faire autrement que de retomber sur terre en s'offrant taquinerie sur taquinerie. Ou petites provocations qui arrivent à enflammer les sens. En tout cas, ce qui est bien certain, c'est qu'ils ont leur propre façon de redescendre sur terre et de communiquer. Et que c'est ce qui fonctionne merveilleusement bien pour eux. Et ils n'ont aucune raison de s'en priver, alors ils ne le font pas. Même si Willow joue à provoquer la fierté de mâle de l'écrivain. Qui, fort heureusement, n'en possède pas une démesurée. En tout cas pas dans ce domaine-là, et elle peut le constater par ses réponses plus amusées qu'autre chose. Quand il n'en profite pas carrément pour poser ses mains sur elle, comme il est encore en train de le faire présentement. Corps qui ne manque d'ailleurs pas de réagir. Pointe d'un sein qui récompense sa paume et lui qui affiche un sourire satisfait. « Être super sexy, c'est ça faire tout le boulot ? » Qu'il fait la remarque, sourire au coin des lèvres. C'est quand même bien pratique d'être aussi belle et aussi bien faite. D'autant plus qu'il n'est pas passé à côté du fait qu'elle ait pris des formes par rapport à sa jeunesse. Son corps de femme est terriblement séduisant. Il sourit plus encore quand elle lui fait entendre le même genre de chose que lui, avec ses doigts qui courent sur son corps. Avec une lenteur toute calculée et un parcours qui ne manque pas de faire apparaître la chair de poule. D'enflammer aussi le regard de l'écrivain. Même s'il se raisonne en se disant que ce n'est pas -encore- le moment de remettre ça. Dans le fond, il ne fait aucun doute qu'ils ne vont pas vraiment se soucier du moindre délai entre une étreinte et une autre. Ils s'enflammeront beaucoup trop vite et beaucoup trop fort l'un et l'autre pour avoir le temps de réfléchir à quoi que ce soit. De toute façon, il y a de fortes chances pour que leurs corps réagissent à leur place et trahissent leur besoin de ne faire qu'un à nouveau. Il n'y a que le sujet concernant le fait qu'elle n'ait connu que lui qui le fait hésiter et qui a quand même le don de le pousser à se poser mille questions. Parce qu'il craint un peu ce que ça veut dire concernant ses sentiments pour lui. Et peut-être qu’il s’en fait pour rien. Que ça ne devrait effectivement que le flatter, comme elle en soumet l’idée ...

« Sans doute, oui. » Qu'il préfère finalement lui répondre pour éviter l'installation de la moindre gêne entre eux. Alors qu'ils font plus ou moins tout pour que ça n'arrive pas. Surtout pas alors que leurs retrouvailles intimes étaient complètement imprévues mais terriblement plaisantes. C'est encore sur ce sujet que les mots de la blonde font un peu trop réfléchir l'écrivain qui ne manque pas de se perdre dans des réflexions inutiles. Rien qu'un petit moment, avant qu'il ne s'en rende compte et ne se dise que c'est idiot. Et elle ne manque pas de réagir un peu dans ce sens, non sans un rire qui en dit long sur ce qu'elle pense de son besoin de tout intellectualiser et de tout verbaliser. « Te moque pas ... » Qu'il fait quand même mine de ronchonner un peu. Avant qu'elle ne trouve le moyen de l'apaiser tout à fait avec un compliment digne de ce nom. Qui le fait sourire de toutes ses dents. Avant que le sourire ne se fige et ne s'éteigne. Tout de suite, surtout, il se redresse légèrement. Elle vient d'allumer une sacrée lueur d'intérêt dans les yeux clairs de l'homme qui la regarde avec plus d'insistance que jamais. « Quand t'es toute seule ... » Il n'est pas vraiment surpris dans le fond d'apprendre que ces dernières années, elle a au moins fait ça. Qu'elle a quand même cherché le plaisir ailleurs. Par ses propres moyens. Mais le fait qu'elle le verbalise rend la chose bien plus concrète et donc forcément plus intéressante. « C'est toi qui es en train de m'allumer avec les images que tu me mets en tête ... » Il ne fait même pas semblant de vouloir ronchonner cette fois. Parce que ça le provoque bien trop pour qu'il ait envie de le cacher ou de prétendre le contraire. Et ils semblent être bien repartis pour recommencer à brûler dans les bras l'un de l'autre, tous les deux. Il perd déjà un peu les pédales quand elle remue et presse davantage sa poitrine contre son torse. Comment est-il supposé résister à ce genre de sensation que son corps parfait contre le sien ? Il échappe un soupir aussitôt que leurs lèvres se retrouvent pour des baisers tous plus appuyés et passionnés les uns que les autres. « Hm hm ... Je crois que je suis encore plus inspiré maintenant. » Qu'il ne manque pas de gronder contre sa bouche qu'il a toutes les peines du monde à quitter. Parce qu'il aime bien trop l'embrasser et pour l'instant, c'est à volonté qu'il peut le faire.

Le baiser qu'ils échangent ne gagne que plus encore en intensité quand son corps se presse tout à fait contre le sien / sur le sien. Ses cuisses emprisonnant les siennes avec chaleur. Il trouve quand même le moyen de lui poser une question au sujet de son boulot. La raison de cette interrogation est assez évidente. Il se demande combien de temps ils ont encore devant eux pour continuer cette douce folie qu'ils partagent. Bien sûr qu'elle ronchonne alors qu'il est presque en train de la rappeler à l'ordre par sa question. Ses lèvres ne quittent les siennes que lorsqu'elle redresse le visage pour vérifier l'heure et pouvoir lui répondre. Elle va au bout de sa réflexion, avant de remuer le bassin, mine de rien. La réalité, c'est qu'elle sait très bien ce qu'elle est en train de faire. D'autant plus qu'elle peut sentir que son corps est déjà en train de répondre au sien. Elle pose une question, mais l'empêche de répondre en pressant de nouveau sa bouche contre la sienne. Il y gronde son plaisir et son envie grandissante, tout en ramenant ses deux mains directement sur ses fesses qu'il empaume parfaitement. « Je crois que je commence déjà à l'être. » Qu'il marmonne plus qu'il ne peut parler contre sa bouche qu'il est incapable de quitter. C'est bien trop agréable de l'embrasser encore et encore comme il est en train de le faire. « C'est que tu fais une muse parfaite ... » En attendant, la muse parfaite, il la remue un peu quand il se redresse en position assise et qu'il l'incite à se placer à califourchon sur lui. L'une de ses mains se faufile à l'arrière de son crâne et empoigne avec une certaine fermeté ses cheveux blonds. Juste assez pour lui faire basculer la tête vers l'arrière. Et s'il quitte sa bouche de la sienne, c'est pour mieux faire courir sa langue au creux de son cou. Allant taquiner la carotide où le sang pulse fort. Si l'une de ses mains la maintient dans cette position, l'autre se faufile plus bas et se referme autour de l'une de ses hanches, pour l'inciter à danser sur lui / pour lui. De quoi attiser plus encore le désir. Celui qu'ils nomment ensemble "l'inspiration". « Et toi, t'es inspirée ? » Le ton est pleinement de retour au brûlant, au rauque, au chaud, quand il vient murmurer les mots au creux de son oreille. Il n’a pas oublié sa remarque à ce sujet. Le fait qu’elle aime tout particulièrement ça.

 

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« Être super sexy, c’est ça faire tout le boulot? » Tu ne sais pas s’il s’en rend compte, l’écrivain, mais chaque compliment qu’il t’offre, chaque rappel du désir qu’il éprouve pour toi constitue une réassurance que tu magasines, que tu chéris. Qui permet à ton corps de s’apaiser encore plus aisément contre le sien. Qui te donne le courage et l’envie de lui faire savoir à ton tour à quel point tu le trouves désirable. Vos corps ont changé autant que vos esprits dans la dernière décennie, et il est difficile de passer à côté du fait que vous avez tous les deux gagner en forme depuis. Lui qui savoure déjà les courbes plus prononcées de tes fesses et de tes seins, toi qui rêves d’apprendre le tracé de chaque muscle qui s’est dessiné sur son corps. « Tu penses que ça s’entretient facilement, tout ça? » que tu rétorques sans aucun sérieux, alors qu’il sait très bien que tu ne fais pas grand-chose de particulier, pour entretenir ton corps comme tu viens pourtant de le prétendre. La recette traditionnelle de trop de stresse et pas assez de sommeil est vraiment le seul traitement que tu offres à ton corps, et on pourra au moins remercier ta mère pour une génétique qui n’est pas trop défaillant physiquement parlant. Les sujets de conversation coulent alors que les corps se reposent, même si ce repos sera sans doute de courte durée, si on se fit à la manière que vous avez de continuellement vous taquiner et attiser les sens de l’un et de l’autre. C’est plus simple que de se concentrer trop fort ce que vous étiez, ce que vous aviez et tenter de justifier ou donner un nom à ce qui est en train de se produire présentement. Ces conversations viendront à un moment ou un autre, mais tu n'es pas pressée. Pas aussi pressée que tu ne l’es de profiter de lui, encore et encore et de voir cette nuit se transformer en l’une des plus explosives de ton existence.

« Te moque pas… » qu’il ronchonne, quand tu lui laisses savoir que tu ne t’attendais pas à une analyse de sa part quant à ton commentaire. « Mais me moquer de toi est mon activité favorite! T’es tellement cute quand tu boudes. » que tu répliques en t’assurant de passer une main contre son visage, là où tu ne peux t’empêcher de tracer la forme de ses lèvres avant de lui faire une confidence/compliment qui ne manque pas de changer aussitôt l’humeur de l’écrivain. Le sourire qui se dessine sur ses lèvres provoque le tien tant il est sincère et curieux, ses yeux qui pétillent d’une malice que tu ne veux plus jamais voir quitter son regard. « Quand t’es toute seule… » Tu hoches la tête doucement pour confirmer, lui qui a très bien compris où tu voulais en venir. « C’est toi qui es en train de m’allumer avec les images que tu me mets en tête… » « Dans la chambre juste au-dessus de la tienne… » que tu précises, toujours aussi joueuse. Et bien sûr qu’il sait l’écrivain, que c’était précisément ton intention, que de l’allumer. Tout comme il n’y a rien d’irréfléchi dans tes gestes, quand tu te presses un peu plus fort contre lui, que tu te perds contre ses lèvres dans des baisers qui font disparaître le reste du monde. Qui font naître l’inspiration, comme vous vous plaisez déjà à nommer le désir qui repart de plus belle avec chaque baiser, chaque caresse. Qui laisse comprendre que la simple idée de se priver plus longtemps l’un de l’autre en est une complètement loufoque, ridicule, irréaliste. C’est que vous avez des semaines de tensions à finalement assouver, et des années d’abstinence, dans un cas comme dans l’autre, à combler. Les corps qui se réveillent, qui réapprennent à quel point ça peut être bon de se perdre contre un autre. Et pas n’importe qui d’autre. Quelqu’un qui connaît, qui comprend, qui anticipe. Qui, même après toutes ces années, se souvient de ce qui peut faire réagir l’autre. Des zones sensibles, des caresses qui ne laissent pas indifférents et de cette manière bien précise de s’embrasser qui enflamme tout sur son passage.

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@Willow Storm & alistair rivers (janvier) Chez Ali (Bayside)

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Elle trouve toujours à redire,Willow, et ça amuse plus qu'autre chose l'écrivain qui réagit à chacun de ses mots. Même quand il est question de le taquiner, voire de se moquer tout à fait de lui. Il ne le prend pas mal parce que ça fait partie de leur façon de communiquer l'un avec l'autre, dans le fond. Une façon qui leur permet de se comprendre sans aucune difficulté. Et surtout, d'oublier toutes les potentielles tensions et les potentiels moments de gêne. « Aucune idée ... Tu veux te joindre à moi quand je reprendrai le chemin de la salle ? » Qu'il lui propose, non sans un petit sourire amusé. Il ne sait pas du tout si ça a changé, mais dans ses souvenirs, elle n'était pas particulièrement sportive et ne semblait pas avoir envie de le devenir. D'autant plus qu'elle doit certainement manquer de temps, dans sa vie de tous les jours, pour avoir vraiment envie de penser à ça. Un peu moins depuis quelques jours, mais avant ça, en plus de sa petite sœur dont elle s'occupe énormément, elle avait quand même deux emplois à gérer. Dans le fond, elle doit certainement son corps à sa vie extrêmement active. Qui risque de le devenir un peu plus maintenant qu'ils semblent bien partis pour brûler ensemble pas mal de calories aussi souvent que possible. Il n'empêche qu'il ne serait pas contre la voir et l'avoir avec lui dans une salle de sport. Même s'ils passeraient certainement pas mal de temps à se jouer l'un de l'autre de toutes les façons possibles. Parce qu'ils ont vraiment tout l'air d'être en train de retrouver cette complicité qu'ils possédaient déjà autrefois. Même s'il fait mine d'être vexé, l'écrivain, quand elle semble se moquer une fois encore de sa personne. Mais s'il est bien parti pour faire mine de bouder, sa réponse le convainc de ne pas le faire. Au contraire, il se retrouve à sourire comme un idiot quand elle lui fait remarquer qu'il est "cute" quand il boude et qu'elle souffle ces quelques mots en glissant ses doigts sur son visage. Comme pour s'assurer qu'il ne soit pas vraiment vexé. « Alors tu fais exprès pour que je boude ? » Comme s’il la pensait réellement désireuse de l’embêter juste pour le plaisir de le voir réagir de la sorte. La réalité, c’est que ces provocations et taquineries vont réellement dans les deux sens et qu’ils sont tous les deux en accord sur tout ça. Qu’ils s’amusent sincèrement, tous les deux.

Les taquineries, elles finissent quand même un peu par déraper quand Willow mentionne certaines pensées de lui qui lui permettent de se faire du bien. Parce que c'est bien de ça dont il est question, et l'écrivain ne manque pas de se tendre un peu alors que son imagination s'occupe de glisser quelques pensées brûlantes et les images qui vont avec dans son esprit. Il ne se fait pas prier pour lui faire remarquer justement qu'elle est en train de l'allumer. Et pas qu'un peu, comme en témoignent les réactions de son corps et la façon qu'il a de la dévorer du regard. Comment pourrait-il faire autrement alors qu'en plus d'être terriblement sexy et attirante, elle sait jouer de quelques provocations bien placées ? S'il lui fait une petite remarque à propos de tout ça, de son côté, elle ne se fait pas prier pour en rajouter une petite couche. Et de nouveau, il est incapable de cacher sa surprise. Pour ne pas dire son choc. Parce qu'elle est sacrément douée pour le provoquer et il ne se rappelait pas vraiment d'elle de cette façon. Ils ont pourtant été très amoureux, très proches, très complices et tout naturellement intimes. Mais elle était beaucoup moins à l'aise avec ces choses-là. Il ferme les yeux, le temps de se remettre un peu. « Un jour, il faudra que tu me montres, comment je t'allume même quand t'es toute seule. » Qu'il lui répond en retour. Il s'attend toujours à ce qu'elle ou lui passe une limite et que cela la coupe dans son élan. Parce qu'il ne serait pas du tout surpris que tout à coup elle ne soit plus capable d'assumer et qu'elle préfère mettre fin à ces échanges brûlants qui sont en train de les enflammer de plus en plus rapidement, l'un comme l'autre. En revanche, ils sont loin d'arrêter les gestes qui sont, eux aussi, terriblement brûlants. Qui les poussent à s'embrasser de nouveau et à faire glisser leurs mains sur le corps de l'autre. Parce qu'ils semblent incapables de se contenter d'une seule étreinte ce soir. Pas après tous ces échanges qui auraient pu déraper. Pas après toutes ces fois où ils se sont tournés autour sans pour autant pouvoir aller plus loin. Parce que l'écrivain n'a pas envie de lui donner de faux espoirs. Mais qu'à la fois, il ne peut pas non plus lui cacher qu'il est incapable de lui résister.


 

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Tu ne réponds que d’un rire, quand il te demande si tu veux te joindre à lui lorsqu’il reprendra le chemin de salle de sport. Si tu te doutes que c’est quelque chose qu’il fait pour entretenir son corps aux muscles contre lesquels tu prends un certain plaisir à glisser tes doigts, c’est loin d’être quelque chose pour lequel tu aspires passer le moindre temps. Parce que du temps, tu n’en as pas, tu n’en as jamais eu. Tu oublies presque que tu en possèdes un peu plus depuis le début de l’année, maintenant que tu ne travailles plus au bar. Mais reste qu’il y a mille et une choses que tu préfères faire pour occuper ton temps que du sport. Comme passer du temps avec ta sœur. Prendre le temps de dessiner un peu plus, ou n’importe quoi qui n’implique pas que tu doives torturer ton corps sous des machines diverses. De toute façon, il est plus qu’évident que la seule manière dont tu as envie de torturer ton corps désormais, c’est sous celui de l’écrivain. Ou sur. Qu’importe, tant qu’il y a des contacts entre vous deux. Et c’est d’autant plus évident quand chaque taquinerie qui s’échange entre vous semble s’ajouter à vos préliminaires, à échauffer les corps autant que les esprits. Tu aimes le faire réagir, voir les traits de son visage qui se transforment au fil des émotions qui se multiplient, de le voir faussement effronté jusqu’à ce sourire éclatant que tu aimerais toujours voir sur ses lèvres autant que tu ne veux le conserver que pour toi, tant il est précieux, spécial. « Alors tu fais exprès pour que je boude? » qu’il demande, quand tu lui mentionnes que tu le trouves cute quand il se fait boudeur. Tu hoches la tête pour toute réponse, parce que souvent, c’est loin d’être sérieux, quand il est question de jouer de l’humeur de l’écrivain. C’est surtout aussi que tu sais quand tu peux te permettre des taquineries comme présentement, et quand l’humeur ne se prête pas à ça. Mais tu n’as pas envie de penser à ce côté plus sombre. Pas envie de penser qu’après le high, la chute suivra à un moment ou un autre. Tu sais pourtant que c’est le cas, même si tu n’as pas encore la moindre idée de ce à quoi ça ressemblera, ni même de ce qu’il décidera de faire de toi, de vous deux, à ce moment-là.

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