ÂGE : trente-trois ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, désespérément amoureux d’un homme fiancé à un autre MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : #601 wellington street, bayside, une villa retapée que ses deux (enfants) chats et son frère ont investi avant lui POSTS : 1755 POINTS : 3200
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, racisme, langage vulgaire et cru, décès et deuil d’un proche, accident de voiture, stress post-traumatique, infidélité, phase dépressive, crise de colère, traitement médicamenteux (somnifères), red flag ambulant t'as peur. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre ses parents ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir ¤ papa de deux chats, sol & luna ¤ s'est mis au skate depuis peu, nouvelle passion débloquée ¤ sa mamie est l’amour de sa vie et il est convaincu d’être son petit préféré ¤ pianiste le plus récompensé de sa génération, possède l’égo qui va avec tous les trophées ¤ jouet de ses émotionsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
MAXAN#16 & sms ¤ i don't wanna go but we both know this is not our time, it's time to say goodbye, until we meet again 'cause this is not the end, it will come a day when we will find our way. pianos playin' and the angels cryin' when the stars align then i'll be there. i don't care about the pain i'll walk through fire and through rain just to get closer to you, you're stuck on me like a tattoo
IZEN#13 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#6 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
ALYZAN#2 ¤ je suis maître d'hôtel au restaurant d'la vie, passez commande au creux d'mon oreille j’me coupe en quatre pour mes amis. c’est garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires, je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco
SAMZAN #4 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Maxime Coventry01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
La nuit dernière avait été brûlante pour les deux amants, caniculaire des aveux d’amour qu’ils ont enfin partagé après sept années de mutisme forcé, se livrant des secrets amoureux sous la fièvre de leurs corps coupables d’incendies de plaisir, et le pianiste a l’impression d’avoir gardé une part de leur incandescence sur la peau, tant le froid de l’atmosphère ne l’accable guère. New-York a été recouvert par la neige blanche, ces dernières heures, mais le levé du soleil a fait sombrer la poudreuse dans une sorte de mélasse brune transparente à certains endroits, saupoudrant les trottoirs de légers flocons qui s’éparpillent même sur ses boucles brunes offertes au ciel immensément grand et pâle, vers lequel il lève le menton pour observer la curieuse course des nuages, qui courent dans le vent gelé. ’’On aurait pu faire l’interview en studio, quand même. On se caille ici.’’ installé sur les marches du Prospect Park Boathouse, Izan lance un regard amusé en direction de son assistante tout bonnement frigorifiée, qui frotte ses propres bras à travers l’épais manteau qu’elle porte, et qui ne l’empêche pas de recracher une fluette fumée blanchâtre à chacune de ses expirations. ‘’On ne va pas tarder à commencer l’interview.’’ c’est davantage à Maxime qu’à Izan qu’elle s’adresse, parce que l’hispanique a appuyé ses coudes sur la marche derrière lui et, son visage offert aux rayons du soleil qui viennent caresser sa peau, il ne donne pas l’impression d’être disposé à parler — il ne côtoie pas la plèbe, vous vous rappelez ? Derrière le voile fragile de ses paupières closes, qui permettent de distinguer le galbe de ses longs cils noirs naturellement recourbés, qui contrastent gravement dans ce décor hivernal, il se refait le film doucereux de sa nuit avec le français ; il sentirait presque, rapportés par les bourrasques qui viennent chatouiller sa peau, les lèvres de Maxime contre les siennes, ses mains sur sa peau, le poids de son corps contre le sien, son odeur qui emplit ses narines, le chatouillement de ses cheveux… Dissimulée sous ses vêtements, sa peau s’hérisse de quelques frissons impatients, et il redresse machinalement sa nuque pour chercher son amant du regard, en affutant ses paupières quand il le découvre en pleine conversation avec quelqu’un qu’il ne connaît pas. Il devrait peut-être veiller à son regard, Izan, parce qu’il en dit beaucoup trop sur la façon dont il considère son collaborateur : ses iris sont le témoignage muet de l’amour indomptable qu’il lui porte, et qu’il n’a plus aucune envie de cacher. Mais il le sait, pour l’instant, ils sont obligés.
Détournant le regard en dépliant ses jambes pour se remettre debout, il fait quelques pas sur le terrain recouvert par une neige épaisse, fraîchement tombée, qui crisse sous la semelle de ses vans. Une lueur de malice éclaire alors les iris dorés du jeune musicien tandis qu’il se penche discrètement en avant, profitant que tout le monde soit occupé autour de lui pour mettre son plan à exécution : de ses doigts nus, il façonne rapidement une boule de neige grossière, suffisamment large pour emplir sa paume et, la lançant avec une habileté qui le surprend lui-même, il mordille le coin de sa lèvre en suivant sa trajectoire : le projectile de fortune s’écrase dans le haut du dos de Maxime en lui arrachant un petit rire enfantin très bref. Essuyant prestement ses mains humides et gelées sur son sweat clair, afin de faire disparaître les preuves de son attaque sournoise, il feint admirablement la surprise lorsque les yeux de Maxime trouvent les siens, malgré l’envie de rire qui tiraille adorablement la commissure de ses lèvres. ’’Oh, t’as des ennemis ici ?’’ qu’il demande en faisant tourner son index dans le vide pour désigner le parc, avant de faire quelques pas pour passer derrière un sapin courbé sur leur droite, qui ploie maladroitement sous le poids de son manteau blanc. Appuyant son épaule contre le tronc de l’arbre, il penche légèrement son menton sur le côté en l’observant d’un oeil bien trop amoureux, le dévorant sans aucune idée lascive en tête ; il l’aime tellement que son regard, posé sur lui, n’est que tendresse. ’’On est en sécurité nulle part de nos jours, c'est terrible...’’ un rire secoué d’innocente culpabilité démange sa gorge, menaçant de rompre l’étau qui retient ses lèvres closes, pincées par l’hilarité. Mentir, il ne sait pas vraiment, Izan, aussi, son masque de sérieux se fend rapidement, mais il n’en recèle aucune culpabilité puisqu’il glisse ses mains dans les poches de son sweat en ayant des petites bulles d'espièglerie qui éclatent dans les yeux, en même temps qu’il se retient de l’embrasser, de tenir sa main, de l’enlacer, de crier au monde entier que Maxime est à lui, rien qu’à lui.
i wanna hide the truth, i wanna shelter you but with the beast inside there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed. when you feel my heat, look into my eyes, don't get too close, it's dark inside it's where my demons hide.
:
Maxime Coventry
la deuxième clé
ÂGE : trente-trois printemps (24.12.91) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : fiancé à Pablo, mais le mariage n'aura pas lieu puisque Maxime est désespérément amoureux d'Izan, avec qui il entretient une relation durant leur tournée en Europe MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 445 POINTS : 2050
TW IN RP : infidélité, adultère, consommation abusive de nicotine ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)(9) ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? 1 / 2 / 3 / 4 / 5 / 6 / 7 / 8
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Izan Da Silva01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
Un réveil dans les bras de l’hispanique, c'est tout ce qu'il souhaite vivre, chaque jour de sa vie. Le sommeil a eu raison de lui, l'espace d'une heure ou deux, et se réveiller le nez contre les boucles brunes du pianiste, ça lui fait tout drôle, avec en même temps un goût de déjà-vu qui comble le manque ressenti de ces dernières semaines, de ces dernières années... de ces sept dernières années. Il est prêt à en prendre l'habitude, d'ouvrir les yeux et de tomber sur le visage endormi et apaisé de son bel amant. Il est prêt à en prendre l'habitude, de l'observer de longues minutes, de réaliser la chance de vivre cet amour si fort et réciproque. Il est prêt à en prendre l'habitude, de le réveiller avec ses lèvres et ses caresses, son corps chaud pressé contre le sien qui frissonne. Ces matins-là, il les veut pour lui, rien que pour lui. Il n'accepte qu'aucun homme ne prenne un jour sa place ; il a signé le contrat, il a scellé leurs promesses la veille, en se murmurant des je t'aime, je te veux, appartiens-moi. L'effusion de son amour matinal a cependant un risque : celui de les mettre en retard. Néanmoins, ni Max, ni Izan ne semble disposé à quitter ce lit ou leurs étreintes qui gagnent en fougue. Il les sent, leurs caresses qui redoublent de vigueur, et c'est la vibration de son téléphone qui l'invite à les freiner, parce qu'il se doute, le français, de la destinatrice de ce message si matinal. C'est Lucy, qui le menace déjà d'être à l'heure (et surtout de se pointer) à l'interview de ce matin, parce que le magazine a décidé qu'elle aurait lieu dehors, au Prospect Park Boathouse, et que, il cite « ça caille dehors », à cause de ce manteau blanc qui a recouvert la ville. Il est frigorifié d'avance le français, qui cède finalement à la raison et qui se réfugie dans la douche avec Izan pour se préparer mais... évidemment que l'eau a coulé un bon moment, tantôt dans le vide, tantôt contre leurs corps unis. Comment résister, à l'appel de ce corps divinement sculpté ? Il l'attire Izan, tout le temps, trop fort. C'est un dernier SMS insistant de son assistante qui les oblige à quitter la chambre, après que Max ait vérifié que la voie dans le couloir était libre… surtout libre de la présence des assistantes qu'il entend déjà lui hurler dessus si elles s'apercevaient de ce qui se trame entre Izan et lui.
Une voiture les emmène tous les quatre sur place, et déjà en route, Maxime s’est fait la réflexion que l’hispanique est bien moins couvert que ses trois compères frileux, mais la présence de Lucy et Lynda ne lui permet pas de faire la moindre réflexion à ce sujet. A vrai dire, le trajet est plutôt silencieux, avec quelques regards discrets, mais pas trop appuyés pour n’éveiller aucun soupçon. La dernière chose qu’il souhaite, le français, c’est bien de se ramasser une soufflante de la part de son assistante si elle comprend qu’ils se sont encore jetés dans les bras l’un de l’autre ; la situation est différente cette fois-ci, néanmoins. L’aveu de leurs sentiments change complètement la donne pour Maxime, qui ne veut se considérer que comme l’amant d’Izan, et c’est tout. Mais pour le moment, il n’est pas prêt à essayer de convaincre Lucy, ou même Lynda, que leur couple est légitime, à présent, grâce à la force de leur amour. Ce rapprochement, il veut le garder encore rien que pour eux, sans que personne ne tente de les dissuader de se quitter.
« On ne va pas tarder à commencer l’interview. » Maxime est tourné vers l’eau glacée du plus grand lac de Brooklyn, occupé à converser avec un des membres du staff de l’interview pour mettre au point deux ou trois petites choses avant qu’elle ne commence, justement. Tourner le dos à l’hispanique rend la tâche nettement plus facile, puisque son regard doré ne le déconcentre pas dans sa conversation… jusqu’à ce qu’il sente l’attaque de la boule de neige dans son dos, contre son manteau qui peine déjà à le maintenir au chaud. L’impact n’attire pas que son attention, puisque la neige frappe son vêtement dans un bruit sourd ; sa conversation est donc interrompue. Parce qu’il sait, de qui il s’agit, le français se retourne lentement jusqu’à rencontrer ces yeux faussement sérieux ; il n’y croit absolument pas, à sa surprise. Excepté Izan, il n’y a personne à ses côtés capable d’avoir eu l’idée saugrenue de lui lancer une boule de neige pour attirer son attention. Lynda et Lucy sont toutes les deux en train de se plaindre du froid à l’exact opposé, et c’est presque le seul à être dans la trajectoire de l’attaque. « Oh, t’as des ennemis ici ? » Sa remarque suffit à confirmer des doutes qui n’en sont pas vraiment, et ça lui suffit pour amorcer un mouvement en sa direction, alors qu’il lui adresse un air de « t’as pas osé faire ça ? », même s’il ne résiste pas, intérieurement, au regard amoureux de son amant. Il ne s’en lasse pas, d’être ainsi observé, même s’ils doivent faire attention, les deux hommes. « On est en sécurité nulle part de nos jours, c’est terrible… » Dieu qu’il a envie de fondre sur lui pour lui faire regretter cet affront, en l’attaquant, alors qu’il a le dos tourné. Il a cet air espiègle terriblement craquant sur le visage, ses mains glissés dans ce sweat blanc, qu’il lui a déjà retiré une première fois ce matin après qu'il l'ait enfilé, et surtout après une étreinte trop possessive, trop amoureuse. Ce vêtement connait leur petit secret, mais pas toutes ces personnes qui les entoure, alors il ne peut décemment pas agir comme il le désire vraiment. « Tu viens de m’attaquer par-derrière ? Je t’ai déjà dis que tu étais un gosse ? » souffle-t-il d’une voix qu’il ne veut pas trop attendrie, mais c’est plus fort que lui. Même quand il fait son gosse, Maxime l’aime éperdument. L’aperçoit-il, dans son regard, cette flamme amoureuse qui danse et qui attise son désir pour lui ? Seuls, il se serait blotti contre lui, l’aurait amadoué avec des baisers tout doux, tout gentils, avant de l’attaquer au meilleur moment, par surprise. Mais là, il ne peut pas exaucer ses souhaits, il doit taire ses désirs et ses envies à son égard. Ils se rattraperont à l’hôtel, qu’il se dit. « Izan, commence pas à le chercher. Vous venez maintenant, on va pas y passer des plombes, on va finir par mourir de froid par votre faute. » Un dernier regard brûlant à l’abri de ceux des autres, et Max se tourne de nouveau devant le personnel, qui leur indique que le matériel est prêt, et qu’ils peuvent finalement dans l’ancien hangar à bateaux pour démarrer l’interview. Le cadre est sublime, et avec la neige il faut bien admettre que les lieux semblent encore plus chic et luxueux. « Je te préviens, tu te tiens correctement, pas de piques ou quoique ce soit dans le genre. » L’assistante est toujours sur l’idée que rien ne va entre eux… d’un côté, étant donné l’atmosphère très lourde durant le vol jusqu’à New-York, puis sa disparition mystérieuse après leur arrivée, puis la conversation dont il n’a pas eu connaissance alors qu’il était dans son lit, et enfin le discours qu’elle lui a tenu dans sa chambre, il y a de quoi considérer que rien n’est arrangé. Et pourtant, si elle savait, Lucy, ce qu’ils ont partagé cette nuit… être le seul à connaître l’intimité de leurs baisers et de leurs caresses, ça fait naître un sourire sur ses lèvres, tandis que son regard papillonne vers l’hispanique qui n’a rien entendu de la remarque de la brune. Si elle savait, Lucy, ce que cet homme lui a fait vivre cette nuit, elle en rougirait très certainement, même elle.
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-trois ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, désespérément amoureux d’un homme fiancé à un autre MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : #601 wellington street, bayside, une villa retapée que ses deux (enfants) chats et son frère ont investi avant lui POSTS : 1755 POINTS : 3200
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, racisme, langage vulgaire et cru, décès et deuil d’un proche, accident de voiture, stress post-traumatique, infidélité, phase dépressive, crise de colère, traitement médicamenteux (somnifères), red flag ambulant t'as peur. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre ses parents ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir ¤ papa de deux chats, sol & luna ¤ s'est mis au skate depuis peu, nouvelle passion débloquée ¤ sa mamie est l’amour de sa vie et il est convaincu d’être son petit préféré ¤ pianiste le plus récompensé de sa génération, possède l’égo qui va avec tous les trophées ¤ jouet de ses émotionsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
MAXAN#16 & sms ¤ i don't wanna go but we both know this is not our time, it's time to say goodbye, until we meet again 'cause this is not the end, it will come a day when we will find our way. pianos playin' and the angels cryin' when the stars align then i'll be there. i don't care about the pain i'll walk through fire and through rain just to get closer to you, you're stuck on me like a tattoo
IZEN#13 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#6 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
ALYZAN#2 ¤ je suis maître d'hôtel au restaurant d'la vie, passez commande au creux d'mon oreille j’me coupe en quatre pour mes amis. c’est garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires, je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco
SAMZAN #4 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Maxime Coventry01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
Il a toujours été doté de cette étincelle profondément malicieuse, Izan, ces pétillements espiègles qui semblent le rattacher aux lianes de l’enfance sans même qu’il n’en ait véritablement conscience ; il dérange, parfois, cet héroïsme grave et intrépide qui vole comme un oiseau de charme d’un monde tout à fait singulier, et si plus personne ne s’étonne de le voir être flamboiement coloré au milieu des adultes à la mine grise, il mentirait s’il affirmait que, en cet instant, sa nature friponne est la seule à avoir armé sa main. En réalité, il n’aime pas, lui, voir que d’autres personnes gravitent autour de Maxime, devenant des astres indésirables dans la galaxie secrète qui accueille leur amour tout aussi confidentiel, ils sont des astéroïdes bruyants qui traversent le ciel de leur petite nébuleuse de tendresse, dont les étoiles s’éteignent sitôt que des yeux curieux vagabondent trop près : il veut en être le contemplateur solitaire, puisque son amour pour le français est un feu qui crépite de jalousie, qui refuse de partager ne serait-ce que ses regards dont il convoite chaque éclat, rechignant à sectionner son intérêt et encore plus à fractionner ses sourires ; tout est à lui, tout est pour lui. « Tu viens de m’attaquer par-derrière ? Je t’ai déjà dis que tu étais un gosse ? » le coeur de ses dents blanches dévoilé par son sourire mutin, il hausse ses épaules d’un air tout à fait innocent quand il rétorque, en rebondissant volontairement sur les mots de Maxime pour mettre en relief le caractère sensuel de cette formule : ’’J’adore t’attaquer par-derrière, ce n’est pas ma faute.’’ ses sourcils rebondissent alors sur son front l’air de dire « ben quoi ? je n’ai fait que répéter ce que tu viens de dire ! » mais il n’en perd pas son sourire pour autant, ce dernier creusant même davantage ses joues quand il poursuit, d’une voix plus tendre et complice : ’’Et… Oui, tu me l’as déjà dit. Après le bonbon au piment.’’ il le rappelle en baissant légèrement ses paupières pour regarder les mains du pianiste, qu’il a serré, tenu et embrassé un nombre incalculable de fois depuis la nuit dernière, mais qui lui manquent déjà affreusement. C’est irrationnel, ce besoin constant de le toucher, ne serait-ce que de détenir ses doigts mêlés à ses phalanges, de pouvoir emprisonner son souffle contre ses lèvres, de posséder ses yeux dans les siens… Mais de tous les paysages de l’univers, c’est sous son regard amoureux qu’Izan veut vivre, et il souhaite encore plus être l’unique habitant de son cosmos sentimental, le seul à faire s’échauffer le soleil sous le frottement de leurs peaux, le seul à rallumer les étoiles pour qu’elles scintillent dans leurs yeux, et le seul à abolir l’apesanteur sous les caresses qu’il lui dispense… Il veut être le seul. « Izan, commence pas à le chercher. Vous venez maintenant, on va pas y passer des plombes, on va finir par mourir de froid par votre faute. » les deux amants échangent un dernier regard remplit de promesses brûlantes avant de se séparer pour rejoindre le hangar aménagé spécialement pour l’occasion, bien que Lynda ne lui laisse que trop peu de temps pour profiter du décor puisque, le harponnant dans un coin, elle lui assène un : ’’Joue pas au con, même si tu excelles dans ce domaine.’’ il ne répond rien, trop occupé à délibérer sur le fait que ce soit un compliment ou non ’’J’en ai rien à foutre que tu ne puisses pas voir sa gueule en peinture, tu es très élogieux à son égard, c’est le mec le plus bourré de talent que tu aies vu jusqu’ici, t’as compris ?’’ il n’y a pas si longtemps il était bourré tout court mais c’est probablement pas le sujet ’’Après moi, tu veux dire ?’’ il le balance pour le simple plaisir de la voir serrer les dents avec agacement même si, au fond, il le pense quand même un peu — il n’a jamais eu l’hypocrisie d’ignorer qu’il était au sommet, et il ne pense pas non plus que ce serait une preuve d’amour que de lui faire croire l’inverse. Maxime est doué, il s’est déjà dit qu’il pourrait perdre face à lui mais, pour l’instant, il conserve son titre et il n’a pas l’intention de pondre des simagrées sournoises pour s’en plaindre. Il l’a, cette place, il la garde.
Faisant rouler ses lèvres l’une contre l’autre, il appuie machinalement sa paume sur le bord de sa chaise en y prenant place, face à une journaliste qu’il ne connaît que trop bien et qui lui mime un « ça va ? » d’une toute petite voix, comme s’il fallait que personne d’autre ne l’entente et sache qu’ils se côtoient pour la dixième fois, peut-être ’’Très bien, et toi ?’’ assise en face de lui, Alice esquisse un petit sourire en osant la familiarité d’un ’’Tu as l’air fatigué…’’à qui la faute ? qu’il se demande en tournant brièvement son menton vers le français, avant de reporter toute son attention sur la rédactrice d’Opera News, qui a croisé ses jambes d’une manière élégante en tenant ses petites fiches carrées ’’C’est le décalage horaire, sans doute.’’ elle hoche son menton de haut en bas sans chercher à creuser davantage le sujet, raclant ensuite sa gorge pour se tourner vers Maxime, auquel elle adresse un sourire chaleureux. ’’C’est la deuxième fois que vous collaborez, et il semblerait que le succès soit toujours au rendez-vous. Quel est le secret de cette réussite, selon vous ?’’ il pourrait répondre le premier, Izan, parce qu’il est sérieusement rodé à l’exercice des questions journalistiques mais, amusé par l’idée de laisser Maxime s’essayer à la rançon de la gloire, il pivote son menton en sa direction pour le narguer d’un petit sourire complice, dont lui seul peut déchiffrer la liqueur farceuse. ’’Cet album semble beaucoup plus mélancolique que le précédent… Est-ce le fait d’avoir rompu tes fiançailles, Izan ? Cet album, est-ce une sorte de catharsis pour toi ?’’ son sourire a quelque peu chuté parce qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle évoque un sujet aussi personnel dans l’interview — mais aussi parce qu’il pense que Maxime n’était pas au courant avant qu’elle le balance aussi frontalement, et surtout parce qu’il n’a pas que moyennement envie que sa vie privée soit ainsi étalée dans un article qui devrait se concentrer sur leur musique, et rien d’autre. ’’Non.’’ qu’il répond après quelques secondes, ses yeux plantés dans ceux de la journaliste, étant le premier surpris de ne pas avoir l’impression de mentir ’’Mes compositions sont inspirées de beaucoup de choses, mais pas de ça.’’ elle ne le croit pas, il le voit dans le sourire factice qu’elle lui livre mais, avant qu’il puisse rajouter un mot de plus, elle se retourne vers Maxime en zieutant sur ses fiches, pour lui demander avec un sourire curieux : ‘’Maxime, quel est le morceau que vous préférez interpréter ? Et pourquoi ?’’
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:
Maxime Coventry
la deuxième clé
ÂGE : trente-trois printemps (24.12.91) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : fiancé à Pablo, mais le mariage n'aura pas lieu puisque Maxime est désespérément amoureux d'Izan, avec qui il entretient une relation durant leur tournée en Europe MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 445 POINTS : 2050
TW IN RP : infidélité, adultère, consommation abusive de nicotine ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)(9) ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? 1 / 2 / 3 / 4 / 5 / 6 / 7 / 8
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Izan Da Silva01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
Il regrette presque de devoir participer à cette interview, en se plongeant dans le regard taquin de son amant, qui lui a envoyé une boule de neige dans le dos alors que Max était en pleine discussion avec une autre personne que lui. L’air malicieux, semblable à celui d’un enfant qui vient de faire une bêtise en parfaite connaissance de cause, lui donne cette envie furieuse de se rapprocher de lui comme si l’hispanique courait le grand danger de subir sa revanche. Mais il sait, le français, que s’il écoute son cœur et qu’il exerce ce lâcher prise désiré en répondant à son attaque, qu’il ne pourra pas résister très longtemps à la déclaration de son amour en public ; or, il ne peut pas se permettre de s’emparer de ses lèvres pour un baiser passionné devant les deux assistantes, et encore moins devant les employés du journal qui s’apprêtent à les interviewer. « J’adore t’attaquer par-derrière, ce n’est pas ma faute. » Max adore l’idée qu’il saisisse cette perche qu’il lui a lancé, et qu’il comprenne ce sous-entendu très clair entre eux, peut-être plus abstrait pour les oreilles indiscrètes. « Et… oui, tu me l’as déjà dit. Après le bonbon au piment. » L’incident lié au fameux bonbon lui paraît être si lointain alors qu’il date de quoi, le mois dernier ? Un peu plus ? Il lui semble que des mois et des mois sont passés depuis cet événement (des plus déplaisants, il l’admet), surtout parce que leur relation a connu tant de phases différentes ; certaines plus agréables, d’autres beaucoup moins. Aujourd’hui, la seule chose que Maxime désire, c’est se concentrer sur le présent, sur l’amour qu’il porte au brun, l’amour que lui porte le brun, sur eux, rien qu’eux.
Installé sur le sofa double aux côtés de l’hispanique dans le hangar, où la chaleur ravive un peu les couleurs de leur épiderme frigorifiée, Maxime ne remarque pas aussitôt que son amant échange avec la rédactrice d’Opera News, trop occupé à observer Lucy qui s’est chargée d’aller récupérer un café à Lynda dans le café aménagé à l’arrière du hangar ; les deux jeunes femmes s’échangent un regard doucereux qu’il jalouse presque, puisque lui aussi aimerait tant pouvoir regarder Izan de la même manière. « C’est la deuxième fois que vous collaborez, et il semblerait que le succès soit toujours au rendez-vous. Quel est le secret de cette réussite, selon vous ? » Son attention est désormais toute portée sur la jeune femme, qui lui adresse un large sourire auquel il répond poliment ; le parfum d’Izan l’enivre déjà, à cause de leur proximité, mais il ne peut s’empêcher de pivoter le menton dans sa direction, au même moment que lui, finalement. La complicité qu’ils partagent est furtive, mais évidente à leurs yeux. « Et bien, je dirai que c’est grâce à notre entente, déjà. C’est primordial pour pouvoir travailler ensemble, main dans la main. » Cette main qu’il a glissé dans la sienne toute la nuit, pour entrelacer leurs doigts, au rythme de leurs soupirs et de leurs corps qui se sont unis amoureusement. Quiconque ayant assisté à l’enregistrement de cet album affirmerait aisément que l’ « entente » n’a pas été le maître mot de cette collaboration, et il aperçoit déjà le regard de Lucy qui brillent de ses éclairs de colère trop habituels ces temps-ci. Elle s’imagine qu’il est en train de se payer la tête d’Izan avec cette réponse, alors qu’ils savent très bien ce qu’il en est de cette entente entre eux ; mais comme elle ne va pas prendre le risque d’intervenir pour lui mettre les points sur les i, elle se contente de le regarder durement, alors Maxime ajoute rapidement : « Mais sans le talent d’Izan pour composer des chefs d’œuvres, on n'en serait évidemment pas là. » C’est pensé, autant que la première partie de sa réponse, et il tourne de nouveau le regard vers celui de son pianiste, en savourant son genou qui entre en contact avec le sien grâce à ce mouvement de sa part. C’est bénin pour les autres, mais dans son cœur, ça comble rien qu’un peu la sensation de manque de lui, de ses câlins, de ses caresses et de ses baisers. « Cet album semble beaucoup plus mélancolique que le précédent… Est-ce le fait d’avoir rompu tes fiançailles, Izan ? Cet album, est-ce une sorte de catharsis pour toi ? » Ses sourcils se froncent discrètement, mais il n’ose pas avoir un regard trop insistant à l’égard de l’hispanique qui n’a jamais évoqué ces fiançailles avec lui. Il n’est pas au courant, le français, qu’Izan avait failli se marier, lui aussi… l’idée d’apprendre cette information de la bouche de la jeune femme l’agace, au fond. Il est conscient que leur fameuse entente ces derniers temps n’étaient pas au beau fixe, et qu’elle ne leur a pas permis d’échanger plus que ça… et les occasions, avant ça, ont certainement manqué, puisqu’il ne s’agit pas d’un sujet facile à aborder, il en sait quelque chose… Les mains jointent sur ses propres cuisses, Maxime digère silencieusement la nouvelle, tandis qu’il espère un peu ne pas avoir été l’interprète de sa précédente rupture amoureuse, puisque la jalousie l’invite à ne pas vouloir qu’il y ait d’autres hommes, et même qu’il y ait eu d’autres hommes que lui. C’est bête, au fond, puisque tout le monde a un passé amoureux avant de rencontrer son âme-sœur, non ? « Non. Mes compositions sont inspirées de beaucoup de choses, mais pas de ça. » Le soulagement soulage un peu sa surprise, et une sorte de mécontentement qui s’est emparé de lui ; il ne veut pas lui en vouloir, Maxime essaie de se raisonner qu’il ne connait pas les circonstances de cette rupture, ni de quand elle date, alors il préfère ne pas y penser. Certainement qu’il lui en reparlera, au moment voulu. « Maxime, quel est le morceau que vous préférez interpréter ? Et pourquoi ? » Le français est plutôt content que la prochaine question lui soit adressée, ça permet à sa tête de faire pause sur ses interrogations du précédent sujet. « C’est très difficile de n’en choisir qu’un, chaque morceau a sa particularité… » Son esprit sait pourtant celui qu’il préfère écouter autant que jouer ; mais il temporise, pour ne pas répondre trop rapidement, et éveiller les soupçons. « Mais s’il faut vraiment n’en choisir qu’une, je choisis Passions. » Il ne veut pas lui en vouloir, alors à travers sa réponse, il veut lui formuler qu’il ne se formalise pas de ces fiançailles rompues. « Parce qu’il a une profondeur inattendue, je trouve. Quand on lit le titre, on imagine tout de suite un morceau puissant, rythmé, qui monte crescendo, alors qu’il reste étonnamment doux et lent. J’ai envie de dire qu’Izan a donné une belle définition du mot passion à travers sa composition. » La passion langoureuse, celle qu’on a envie de savourer seconde après seconde, comme celle qu’ils ont connu la nuit dernière, et qu’ils connaitront plus tard dans la journée, puis les nuits suivantes, n’est-ce pas ? Et ce qu’il ne précise pas, le français, c’est que ce morceau est celui qu’il a dû rejouer et réenregistrer après cette nuit intense entre eux, après l’altercation entre Pablo et Izan. Il se souvient s’être fait la réflexion, sur le moment, que le titre du morceau était particulièrement bien choisi… Visiblement satisfaite de sa réponse, la blonde se tourne désormais vers Izan, sans taire ce sourire sur ses lèvres : « Je te retourne la question, Izan : et toi, quel est le morceau que tu as préféré composer ? » Son coude effleure celui d’Izan quand il se redresse, pour passer sa main dans sa propre barbe qu’il n’a pas eu le temps de raser depuis son départ pour le continent ; ce serait mentir de dire qu’il ne cherche pas le contact entre eux. C’est tout innocent, à peine notable, excepté pour Lucy qui fronce les sourcils depuis que son pianiste a répondu à la seconde question. Etonnamment, elle ne sent plus cette tension palpable entre eux, cette tension naît de la haine et du ressentiment ; les choses semblent même apaisées, sereines, et ça la questionne, si bien qu’elle donne un léger coup de coude à sa comparse, discrètement, pour lui souffler à l’oreille : « Tu savais toi, qu’ils avaient déjà travaillé ensemble ? » Un nouvel effleurement, un regard plus doux et amoureux de la part de Max et l’évidence s’impose en elle : « T’as pas l’impression qu’ils se sont rabibochés ? » Si elle savait, Lucy, comme cette nuit les a rapproché plus que jamais.
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-trois ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, désespérément amoureux d’un homme fiancé à un autre MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : #601 wellington street, bayside, une villa retapée que ses deux (enfants) chats et son frère ont investi avant lui POSTS : 1755 POINTS : 3200
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, racisme, langage vulgaire et cru, décès et deuil d’un proche, accident de voiture, stress post-traumatique, infidélité, phase dépressive, crise de colère, traitement médicamenteux (somnifères), red flag ambulant t'as peur. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre ses parents ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir ¤ papa de deux chats, sol & luna ¤ s'est mis au skate depuis peu, nouvelle passion débloquée ¤ sa mamie est l’amour de sa vie et il est convaincu d’être son petit préféré ¤ pianiste le plus récompensé de sa génération, possède l’égo qui va avec tous les trophées ¤ jouet de ses émotionsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
MAXAN#16 & sms ¤ i don't wanna go but we both know this is not our time, it's time to say goodbye, until we meet again 'cause this is not the end, it will come a day when we will find our way. pianos playin' and the angels cryin' when the stars align then i'll be there. i don't care about the pain i'll walk through fire and through rain just to get closer to you, you're stuck on me like a tattoo
IZEN#13 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#6 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
ALYZAN#2 ¤ je suis maître d'hôtel au restaurant d'la vie, passez commande au creux d'mon oreille j’me coupe en quatre pour mes amis. c’est garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires, je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco
SAMZAN #4 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Maxime Coventry01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
’’T’es un ange…’’ articule Lynda d’une voix attendrie, la gorge engoncée dans la chaleur d’une écharpe épaisse, en se saisissant du gobelet fumant que sa bien-aimée vient de lui apporter pour la sauver du froid qui pétrie jusqu’à ses os. Un instant, elle est tentée de se pencher en avant pour remercier Lucy d’un baiser mais, elle se retient au dernier moment, trempant plutôt ses lèvres maquillées dans son café tout en plissant ses paupières pour surveiller les deux énergumènes qui leur donnent parfois l’impression d’être gendarmes dans une cour d’école : c’est qu’ils sont deux enfants terribles, Maxime et Izan, mais, en cet instant, une curieuse douceur paisible plane au-dessus d’eux, une aura nouvelle qui semble avoir sonné une trêve tout à fait inespérée. Lynda pourrait s’en réjouir mais, elle a plutôt l’impression que c’est le calme avant la tempête alors, prudente, habituée à leurs débordements impulsifs, elle boit une nouvelle gorgée sans en perdre une miette, prête à intervenir si la situation dérape. Mais au moment où Izan tourne son menton vers Maxime pour entendre sa réponse, ses yeux ne sont que tendresse, voile d’affection sans borne qui semble recouvrir chaque trait de son beau visage comme une caresse muette, éphémère, donnée du bout des cils, le secret d’une complicité qui ne se laisse pas facilement bâillonnée malgré tous leurs efforts « Et bien, je dirai que c’est grâce à notre entente, déjà. C’est primordial pour pouvoir travailler ensemble, main dans la main. » heureusement que Lynda n’était pas en train de boire sinon elle se serait étouffée dans son breuvage puisque, d’un point de vue extérieur, avec les certitudes erronées qui sont les siennes, elle a l’impression que le français se montre aussi moqueur qu’hypocrite envers son homologue. Fébrile, elle attend la réaction de son pianiste mais, c’est avec une surprise désarticulée qu’elle voit la commissure de ses lèvres se courber avec une tiédeur inattendue, conférant un air tout à fait suave à son visage, comme s’il s’attendrissait silencieusement du message qui vient d’être porté. Pendant qu’elle fronce ses sourcils en lançant une oeillade à Lucy sans broncher d’un millimètre, Izan laisse son propre regard glisser sur les mains de Maxime, se remémorant la douceur de sa peau contre la sienne, leurs doigts intercalés dans un noeud amoureux, leurs phalanges qui se serrent, qui se cherchent, qui se caressent… De quoi lui faire regretter d’avoir quitté cette foutue chambre d’hôtel. « Mais sans le talent d’Izan pour composer des chefs d’œuvres, on n'en serait évidemment pas là. » il n’est pas versé dans l’humilité, Izan, puisque des années de consécration ne l’ont pas aidé à connaître une quelconque modestie concernant sa musique, mais le discours précédent l’émeut davantage que celui-ci — non pas parce qu’il pense le français moins sincère mais parce que ça lui semble moins personnel, moins emprunt de ce caractère amoureux qu’ils partagent, et dont il chérit déjà l’existence.
Son genou volontairement incliné sur le côté pour être accolé contre celui de Maxime, comme d’un moyen de faire perdurer ce lien physique entre eux, d’être en symbiose même si la fusion n’est qu’imperceptible, Izan détourne le regard quand la question d’Alice le ramène sur terre à la vitesse de la lumière : ses fiançailles rompues ne sont pas un sujet qu’il pensait aborder aujourd’hui, si bien que sa réponse met du temps à venir, comme s’il lui fallait démêler ses pensées, ses certitudes et ses souvenirs pour remettre la main sur son vocabulaire — très étoffé puisqu’il parle couramment deux langues, s’il vous plaît. Non, ce nouvel album n’est pas une façon d’expier le drame de cette histoire d’amour qui fonçait tout droit dans le mur, mais il mentirait en disant que ça ne lui fait ni chaud ni froid qu’on rabatte cet échec sur le tapis, qu’on en fasse l’aveu à sa place et qu’on mêle ce renoncement à des compositions qui en sont totalement démunies. Il se rappelle aussitôt pourquoi il déteste ces éditorialistes qui traquent la moindre faille dans les peintures lisses qu’ils doivent être, ces polémistes à deux balles qui dispensent sourires et fausse bienveillance pour fureter le plus petit des scandales, le moindre tapage qui ferait esclandre dans le monde de la musique classique et qui ferait autant couler l’encre que les billets, leur conférant un nom en même temps qu’une réputation sulfureuse. Il la fixe sans véritablement entendre la question qu’elle adresse à Maxime, son pied ayant martelé le sol dans des mouvements nerveux jusqu’à ce que la voix de son amant se fasse entendre comme un mirage d’apaisement, lui faisant détourner le regard pour que ses longs cils s’abaissent vers ses propres mains, entrelacées sur ses cuisses « C’est très difficile de n’en choisir qu’un, chaque morceau a sa particularité… Mais s’il faut vraiment n’en choisir qu’une, je choisis Passions. Parce qu’il a une profondeur inattendue, je trouve. Quand on lit le titre, on imagine tout de suite un morceau puissant, rythmé, qui monte crescendo, alors qu’il reste étonnamment doux et lent. J’ai envie de dire qu’Izan a donné une belle définition du mot passion à travers sa composition. » Alice, reprenant un peu de hauteur en redressant ses épaules, partage son regard curieux entre les deux hommes quand elle demande, sur un ton à la fois amusé et extravagant ’’Doit-on comprendre qu’il a été très inspiré ?’’ elle fait entendre un petit rire forcé, qu’elle est la seule à répondre puisque Izan se contente de faire perdurer son regard en sa direction sans afficher une expression particulière tant il est braqué, faisant soupirer Lynda dans son coin ’’Pourquoi elle a parlé de ça, cette conne…’’ ils sont plutôt assortis, le pianiste et son assistante, non ? « Je te retourne la question, Izan : et toi, quel est le morceau que tu as préféré composer ? » il n’a pas envie de répondre à sa question — il n’a pas envie de la regarder ou lui parler tout court, têtu et foutrement borné quand il s’agit d’apposer la patte de son mauvais caractère sur le sol d’une conversation, mais le coude qui vient effleurer le sien lui donne une petite distraction salutaire ; par réflexe, il fait légèrement graviter son menton sur le côté pour observer le mouvement de cette main dont il réclame tant les caresses, ses doigts longs et fins comme les baguettes d’un chef d’orchestre — ce qui expliquerait pourquoi sa peau devient partition de merveilles chaque fois qu’il l’effleure, ce poignet étroit, presque creusé à la démarcation du bras, cette peau brunie par une barbe de quelques jours, qui irrite un peu la sienne chaque fois qu’il l’embrasse mais qu’il n’a aucunement envie de voir disparaître, sa mâchoire ciselée, le coin de ses lèvres finement dessinées, petites dunes de velours qu’il a d’autant plus envie d’embrasser, maintenant, et enfin ses yeux, puits de lumière au-dessus duquel il se penche pour voyage dans des contrées amoureuses desquelles il n’a guère envie de repartir, ces petites constellations mystérieuses dont il peine à déchiffrer les secrets, cette palette de couleurs dont il n’a pas encore saisi toutes les nuances, cet éventail d’émotions dont il capture chaque passage, aussi attentivement qu’un astronome étudie le ciel pour en percer les dédales… Il se permet de l’observer quelques secondes, à peine perceptibles, qu’un chronomètre aurait du mal à capturer, puis il délivre, d’une voix limpide : ‘’Your eyes.’’parce que je l’ai composé pour toi, même si je ne te l’ai pas dit. « Tu savais toi, qu’ils avaient déjà travaillé ensemble ? T’as pas l’impression qu’ils se sont rabibochés ? » elle partage cette impression, Lynda, et autant dire que ça ne la réjouit pas. ’’Je vais lui parler.’’ qu’elle promet en finissant son café, consciente qu’elle outrepasse les limites de ses fonctions mais, à force de le côtoyer, elle a fini par se considérer garante du pianiste qu’elle accompagne depuis de longues années maintenant. ’’On peut peut-être les séparer ? Envoyer l’un des deux dans un autre hôtel ?’’ nul doute qu’elle regorge d’idées pour les protéger, même d’eux-mêmes.
Le reste de l’interview s’est presque déroulé sans lui, et les plus optimistes diront que c’est parce qu’il voulait que Maxime soit le seul à briller mais, en réalité, c’est parce qu’il n’avait aucune envie d’être là, de jouer le jeu fallacieux des hypocrites pêchent la moindre information compromettante pour la resservir au plus offrant. Il n’a été d’aucune bonne volonté, répondant aux questions qui le concernaient avec des réponses monosyllabiques ou presque, et ne perdant pas de temps à remercier Alice lorsque l’entrevue s’est achevée. Sans un mot, il s’est levé du fauteuil pour sortir, suivi de près par Lynda qui semblait partager son agacement, et il s’est presque illustré dans un silence souverain jusqu’à ce qu’il puisse passer la porte de sa suite ; être dans un environnement enfin familier et sécurisant le fait soupirer de soulagement tandis qu’il ferme les yeux quelques secondes, ses deux mains glissant sur son visage pendant qu’il abandonne sa paire de vans dans l’entrée, sans même défaire les lacets. Retirant son sweat qu’il abandonne sur une table, il se laisse tomber sur le lit soigneusement bordé, que des petites mains attentionnées se sont appliqués à faire durant leur absence et qu’il défait sans le moindre scrupule, se perchant sur son coude pour proposer, avec un petit sourire aux lèvres ’’On fait une sieste ? J’ai pas beaucoup dormi cette nuit…’’ petit chat capricieux qui le suit du regard, Izan attrape son poignet pour le faire tomber sur le lit à son tour, ronronnant presque lorsqu’il enroule son bras libre autour de sa taille afin de le garder contre lui, sa main déjà glissée sous son haut pour faire coulisser sa paume dans son dos dans de lentes caresses éparses, qui s'éparpillent de ses épaules à ses reins, et jusqu'à ses hanches. Après cet instant de contrariété, il a besoin de son odeur, de sa peau, de sa présence, de ses mots… Il le désigne comme l'exil dont il a besoin et il ne cherche aucun échappatoire sinon ses bras, muraille imprenable au sein de laquelle il se réfugie en réalisant combien ce simple geste lui a manqué, en quelques heures à peine.
i wanna hide the truth, i wanna shelter you but with the beast inside there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed. when you feel my heat, look into my eyes, don't get too close, it's dark inside it's where my demons hide.
:
Maxime Coventry
la deuxième clé
ÂGE : trente-trois printemps (24.12.91) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : fiancé à Pablo, mais le mariage n'aura pas lieu puisque Maxime est désespérément amoureux d'Izan, avec qui il entretient une relation durant leur tournée en Europe MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 445 POINTS : 2050
TW IN RP : infidélité, adultère, consommation abusive de nicotine ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)(9) ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? 1 / 2 / 3 / 4 / 5 / 6 / 7 / 8
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tw : Malgré la surprise de la révélation au sujet des fiançailles d’Izan, le français maintient son calme et sa prestance, puisqu’il ne peut décemment pas interroger l’hispanique sur le sujet ; ils sont en pleine interview, qui a déjà réussi à tendre un piège au pianiste blessé. Il va devoir se montrer patient, pour obtenir des réponses à ses questions et d’un côté, n’est-ce pas plus mal ? Cela va lui permettre de prendre du recul sur la situation amoureuse d’Izan avant qu’ils ne ravivent la flamme de leur histoire. La jeune femme lui retourne par ailleurs la question à propos de son morceau préféré, ce qui invite Maxime à tourner le menton en direction de l’hispanique, qui lui semble avoir les mâchoires plus serrées que tout à l’heure. Cette constatation lui fait froncer encore un peu plus les sourcils ; n’a-t-il pas apprécié sa réponse de tout à l’heure ? ou est-ce la question à propos de ses fiançailles qui le perturbe autant que lui ? Leurs regards s’effleurent, et il se contente de ça pour le moment pour savourer sa présence à ses côtés, tandis qu’il répond enfin à la question qu’on lui a posé : « Your eyes. » Il n’explicite pas pourquoi, l’hispanique, et Maxime trouve ça dommage. Au fond, il n’a aucune idée de ce qui l’a inspiré dans ses morceaux, le français ne lui a jamais posé explicitement la question. Niveau explicite, ce n’est peut-être pas le plus doué dans le domaine, il faut l’admettre. Mais il est curieux, toujours, de savoir si ces fiançailles rompues ont joué un rôle dans son inspiration. « Je vais lui parler. On peut peut-être les séparer ? Envoyer l’un des deux dans un autre hôtel ? » Les deux assistantes, de leurs côtés, ont visiblement bien compris que quelque chose d’étrange et d’inhabituel est en train de se passer entre les deux pianistes. Lucy connait suffisamment Maxime, après toutes ces années à travailleur pour lui, pour savoir qu’elle a raté un truc entre eux, et que leur mésentente est passée. Sinon, Max ne regarderait pas l’hispanique comme il le fait, il l’ignorerait, tout simplement. « Ils vont me rendre chèvre. » qu’elle soupire, avant d’ajouter en appréhendant déjà le discours qu’il va lui tenir : « Je vais lui parler aussi, mais je crois qu’il n’en a rien à carrer de ce que je lui dis, à force. » Elle sait qu’elle l’a menacé de tout raconter à Pablo, mais elle sait aussi que ce n’étaient que des menaces en l’air, puisque la brune estime que ce n’est pas à elle, de lui dire. Le faire, ce serait outrepasser les limites de ses fonctions d’assistante, et son objectif, ce n’est pas non plus de perdre son boulot.
L’interview s’achève au bout d’une trentaine de minutes, durant laquelle Maxime se sera essayé à l’exercice du question-réponse presque tout seul. Son amant, toujours assis à ses côtés malgré tout et dont le contact lui aura fourni le courage pour affronter individuellement les interrogations de la dénommée Alice, n'aura que très peu manifesté sa présence. Il n’a pas le sentiment d’avoir été à côté de ses pompes, mais le silence d’Izan n’a pas été discret ; en tout cas, pas à ses yeux. En règle générale, le pianiste est plutôt du genre bavard et blagueur, puisqu’il en a lu plus d’une de ses interviews, notamment celle de sa mère. Le trajet retour est aussi silencieux que l’aller, et les deux assistantes n’ont pas d’autres choix que de les déposer au pied de l’hôtel, puisqu’elles ont prévues une sortie à deux. Malgré leurs motivations pour séparer les deux hommes, la tentation de passer du temps ensemble est un peu trop forte ; plus tard, se disent-elles. Mais en attendant, c’est dans la suite d’Izan que le français se réfugie, lorsqu’ils regagnent le couloir de leurs chambres. La question ne se pose même pas, en réalité, de s’il a le droit ou non, puisque Max sait qu’ils ont tous les deux envie de passer du temps ensemble. Il l’observe, son amant, toujours silencieux pendant qu’il retire ses chaussures et son sweat, dont il déplore un peu de ne pas être le bourreau. Il lui aurait bien retiré, son pull… il rejoint finalement le lit, qu’ils ont quitté avec beaucoup de regrets le matin-même. « On fait une sieste ? J’ai pas beaucoup dormi cette nuit… » Excepté sa veste, Maxime n’a pas pris le temps de se défaire de ses vêtements, et il n’en a pas davantage puisqu’Izan lui attrape le poignet pour le faire tomber sur le lit. L’étreinte qu’il lui offre pour retrouver son contact le comble déjà d’un bonheur indescriptible et, en sentant ses mains s’aventurer sous son col roulé, pour y caresser son dos, puis le creux de ses reins, il sent son désir paisiblement endormi se réveiller de nouveau. Il aime trop sentir ses mains contre son corps, sentir ses ongles qui font frémir chaque centimètre de sa peau pâle. « Une sieste ? t’es conscient que tes mains réclament autre chose ? » Il n’y croit pas fort, à cette histoire de sieste ; le dialogue de leurs corps est plutôt évident, au contraire. « Et je crois qu’il n’y a pas que tes mains… » qu’il souffle suavement en frôlant ses lèvres, alors que le haut de sa cuisse appuie un peu plus fort contre son entrejambe qui réclame elle aussi tout, sauf une sieste. Son corps trahit ses envies, mais il apprécie fortement ça, le français, qui ressent tout à fait le même désir pour lui, à cet instant. « Si tu savais comme j’avais envie de te faire ça, tout à l’heure… » Ses lèvres capturent tendrement ses jumelles qu’ils frôlent depuis plusieurs secondes, tandis qu’il laisse ses mains s’enfouir dans les boucles brunes qu’il désordonnent encore un peu plus, avant de venir tirer sur les quelques mèches de cheveux dans le haut de sa nuque. « Et ça… » Sa bouche fond désormais dans le creux de son cou, qu’il dévoile et offre entièrement à sa merci en tirant un peu plus fort sur ses boucles, sans pour autant être brusque. Ses lèvres déposent une pluie de baisers qui traduisent la gourmandise de ses pensées. Fatigue ou non, il ne veut pas d’une sieste, Maxime. « Oh, et ça, aussi… » Sa langue prend le relai, pendant que ses mains flattent ce corps qu’il admire tant, qu’il aime tant toucher et redécouvrir, chaque fois qu’il en a l’occasion. Très lentement, il l’a fait descendre le long de sa jugulaire derrière cette peau délicieusement parfumée et hâlée, tandis qu’il tire sur son tee-shirt foncé pour pouvoir dévoiler sa clavicule gauche, qu’il lèche à son tour. Il suit son os, en laissant son souffle chaud se charger de faire monter son désir également, accompagné de ses phalanges qui trouvent le chemin de ses abdominaux sous son vêtement qui l’habille encore un peu trop. S’il le porte encore, c’est bien parce qu’il a une idée en tête qui le fait jubiler d’avance, mais l’impatience le gagne, alors il cède à la tentation de faire descendre ses mains habiles dans son pantalon, lui aussi de trop. Il l’effleure, à travers les vêtements qui peinent à masquer la tempête de son excitation et puis, finalement, il s’arrête brutalement. « Mais si tu voulais vraiment faire la sieste, je peux te laisser dormir… » Son corps ne semblait déjà pas vouloir dormir cinq minutes plus tôt, alors il s’imagine bien qu’Izan ne va pas le laisser s’éclipser si facilement du lit. Pourtant, il s’est éloigné, à contrecœur, mais le jeu attise tellement son désir qu’il est prêt à se faire violence l’espace de quelques secondes. Il le frustre, en toute conscience, en s’asseyant au bord du lit et en lui tournant le dos. Petite vengeance de la boule de neige au parc ? Peut-être bien, oui. Néanmoins, il incline le menton vers le côté pour lui jeter un regard brillant et sensuel par-dessus son épaule, une dernière fois, avant d’amorcer un mouvement pour se lever du lit. Toutes les interrogations de toute à l’heure, durant l’interview, sont bien loin pour le moment. Là, tout ce qu’il veut, c’est rattraper ce temps inutilement perdu. Il veut pouvoir continuer de lui témoigner tout l’amour qu’il lui porte, encore et encore, sans jamais se lasser.
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-trois ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, désespérément amoureux d’un homme fiancé à un autre MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : #601 wellington street, bayside, une villa retapée que ses deux (enfants) chats et son frère ont investi avant lui POSTS : 1755 POINTS : 3200
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, racisme, langage vulgaire et cru, décès et deuil d’un proche, accident de voiture, stress post-traumatique, infidélité, phase dépressive, crise de colère, traitement médicamenteux (somnifères), red flag ambulant t'as peur. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre ses parents ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir ¤ papa de deux chats, sol & luna ¤ s'est mis au skate depuis peu, nouvelle passion débloquée ¤ sa mamie est l’amour de sa vie et il est convaincu d’être son petit préféré ¤ pianiste le plus récompensé de sa génération, possède l’égo qui va avec tous les trophées ¤ jouet de ses émotionsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
MAXAN#16 & sms ¤ i don't wanna go but we both know this is not our time, it's time to say goodbye, until we meet again 'cause this is not the end, it will come a day when we will find our way. pianos playin' and the angels cryin' when the stars align then i'll be there. i don't care about the pain i'll walk through fire and through rain just to get closer to you, you're stuck on me like a tattoo
IZEN#13 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#6 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
ALYZAN#2 ¤ je suis maître d'hôtel au restaurant d'la vie, passez commande au creux d'mon oreille j’me coupe en quatre pour mes amis. c’est garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires, je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco
SAMZAN #4 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Maxime Coventry01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
« Une sieste ? t’es conscient que tes mains réclament autre chose ? Et je crois qu’il n’y a pas que tes mains… » la paume câline qui parcourt le dos de Maxime n’a rien des suspicions alanguies qu’on pourrait lui présager ; le bout de ses doigts se fait plume de douceur sur le parchemin qu’est sa peau, et s’il consigne quelques aveux amoureux calligraphiés à l’encre invisible sur son épiderme, c’est seulement parce que ses yeux se font crieur public de ce qu’il ressent pour lui mais, sous l’humeur enjôleuse de son amant, la brume de tendresse, peu à peu, vire au brouillard exaltant de la passion ’’Qu’est-ce qu’elles réclament, mes mains…? déguisant ses traits avec une ignorance peu convaincante, dont le caractère fallacieux est divulgué par le petit sourire qui flotte sur ses lèvres, Izan presse inconsciemment ses mains autour des hanches nues de Maxime lorsque sa cuisse appuie sur cette partie si sensible de son anatomie, qui confesse déjà que l’idée de dormir est très loin de ses préoccupations, finalement. Ses dents ripent même brièvement le coeur de sa propre lèvre inférieure quand le désir se faufile déjà dans ses veines pour réchauffer l’intérieur de son bas-ventre, nourrissant un appétit qui ne semble être jamais être rassasié « Si tu savais comme j’avais envie de te faire ça, tout à l’heure… » le voile de ses paupières s’abaisse au moment où leurs lèvres se rencontrent, tissus doucereux qui s’épousent parfaitement en cousant des baisers de tendresse qui viennent recouvrir le manque éprouvé durant ces quelques heures d’éloignement. L’une de ses mains quitte la hanche du français pour remonter jusqu’à sa nuque, permettant à ses premières phalanges de se faufiler entre quelques mèches de cheveux pendant qu’il abaisse légèrement son menton pour autoriser ses dents à capturer la lèvre inférieure de Maxime, la mordillant sensuellement pendant d’infimes secondes avant de la relâcher, ses yeux cherchant ensuite les siens dans une petite étincelle de provocation « Oh, et ça, aussi… » mais le maître des provocations, en cet instant, c’est Maxime : sa bouche éparpille des baisers de plus en plus enflammés sur la peau de l’hispanique, dont la gorge expie des soupirs alanguis, impatients, de plus en plus avide du contact de sa langue et de ses lèvres contre son épiderme, qui s’embrase de frissons de plus en plus grisants, qui font renaître les flammes d’un incendie qui ne s’éteint jamais mais… « Mais si tu voulais vraiment faire la sieste, je peux te laisser dormir… » - ’’Quoi ?’’ sa voix est tout aussi embrumée que ses yeux qui papillonnent, incrédules de voir son amant s’éloigner. Il se perche sur ses coudes pour le regarder imposer cette distance aussi frustrante qu’excitante, puisqu’en agissant ainsi, il se rend hautement désirable, Maxime, flirtant avec l’attribut inaccessible qu’il s’accorde lui-même… Sans le quitter des yeux, Izan passe la pointe de sa langue sur le milieu de ses lèvres accolées avant de mordre ce même morceau de lippe humidifiée, sentant que son coeur tambourine en réclamant caresses et baisers qu’on lui refuse ; son amour et son attirance pour Maxime sont comme un ogre insatiable qui a élu domicile dans son ventre, mais il tente de le faire taire, ce monstre qui voudrait qu’il agrippe ses poignets pour le plaquer sur le matelas afin de lui faire passer l’envie de le frustrer. ’’Non, je crois que…’’ dit-il d’une voix mutine en se levant calmement du lit déjà froissé, effectuant quelques pas sur la moquette de leur chambre en attrapant les bords de son propre t-shirt pour le retirer très lentement, dévoilant progressivement la musculature dessinée de son torse tout en prenant la direction de la salle-de-bain ’’…Je vais plutôt prendre une douche, d’abord.’’ qu’il annonce d’une voix faussement détachée en regardant Maxime droit dans les yeux, retenant la commissure de ses lèvres de se courber davantage pour ne pas accentuer le sourire espiègle qui commence à peindre ses lèvres : maintenant le contact visuel pendant quelques secondes, il ose remonter ses sourcils comme pour lui dire tu veux toujours jouer à ça ? sur son front avant de disparaître derrière l’encadrement de la porte qu’il laisse ouverte, en daignant enfin légitimer le sourire narquois qui emplit sa bouche, qui réclame déjà celle de Maxime. Mais il n’en dit rien, Izan, il se contente de se libérer des derniers vêtements qui lui restent avant de se glisser sous l’eau chaude, laissant les premières gouttes claires retomber sur ses cheveux bruns et sur ses épaules, en se demandant qui va céder avant l’autre…
i wanna hide the truth, i wanna shelter you but with the beast inside there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed. when you feel my heat, look into my eyes, don't get too close, it's dark inside it's where my demons hide.
:
Maxime Coventry
la deuxième clé
ÂGE : trente-trois printemps (24.12.91) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : fiancé à Pablo, mais le mariage n'aura pas lieu puisque Maxime est désespérément amoureux d'Izan, avec qui il entretient une relation durant leur tournée en Europe MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 445 POINTS : 2050
TW IN RP : infidélité, adultère, consommation abusive de nicotine ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)(9) ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? 1 / 2 / 3 / 4 / 5 / 6 / 7 / 8
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Izan Da Silva01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
tw : Des étreintes, il en existe différents types, et celle qui nait du contact de leurs torses avides d’éliminer le moindre centimètre de distance et d’éloignement entre eux, elle ne laisse aucunement place au doute quant à ce qu’elle signifie : l’exaltation de retrouvailles, qui froisseront encore probablement les draps blancs du lit qu’une personne s’était pourtant appliquée à refaire correctement. Leurs phalanges se pressent contre la peau nue de chacun, avec l’envie de combler ce manque qui s’est creusé dans leur cœur, et dans leur bas-ventre. Le désir est là, toujours, entre eux. « Qu’est-ce qu’elles réclament, mes mains… ? » Il peut feindre l’ignorance l’hispanique, le français n’y croit pas une seule seconde. Ses mains, elles en disent beaucoup. Elles sont les messagères de son désir, de son amour, de sa tendresse, et Maxime fond littéralement quand il les sent empoigner ses hanches à travers ses vêtements, pour l’attirer encore davantage contre lui. Cette innocence, qu’il tente d’imposer à son esprit, ne marche pas sur lui, et le français décide à son tour d’être aussi joueur qu’Izan ; ses lèvres flirtent avec sa peau, franchement, puis plus doucement, tandis qu’il laisse des traces humides contre son épiderme en feu. Il le veut, tout entier. Ces mots-là, il ne cesse de se les répéter, tout le temps. Je te veux, pour moi, rien que pour moi. Mais la tentation de poursuivre le jeu, et faire naître la frustration, pour rendre leur désir encore plus intense et puissant, est plus fort que tout ; il prétend être capable de le laisser faire la sieste qu’il a quémandé précédemment, mais son regard lui, n’est pas en mesure de mentir. Les deux hommes ne se lachent pas des yeux, parce qu’ils savent que les hostilités en matière de provocation ne font que commencer entre eux. « Non, je crois que… » Il est pendu à ses lèvres gonflées par le plaisir des précédents baisers et des petits coups de dents qui mordillent, consciemment, ou inconsciemment, à cause des tempêtes d’excitation qui les traversent. Quand il le voit debout, Maxime regrette presque d’avoir voulu être celui qui joue, parce qu’il crève d’envie de fondre sur lui quand il retire son tee-shirt et qu’il laisse dévoiler ses épaules larges et musclées, ses pectoraux parfaitement sculptées, la chute de ses reins qu’il rêve d’agripper pour le posséder. Il crève d’envie de le plaquer contre le mur de la chambre, pour le couvrir d’amour, pour lui faire connaître une énième montée vers l’orgasme. Mais il reste planté là, sur le lit, à le dévorer littéralement des yeux. « … Je vais plutôt prendre une douche, d’abord. » Sa déglutition n’a rien de discrète, puisqu’elle est difficile, devant le spectacle du retour de sa provocation. Ils excellent tous les deux dans ce domaine, il n’est donc pas surpris, le français, qu’Izan se joue de lui à son tour. Rien ne justifie qu’ils prennent une nouvelle douche, puisqu’elle a déjà été la témointe de leurs ébats ce matin, ne serait-ce que pour attiser le feu et faire grandir la frustration, à tous les deux. Puisque, comme Maxime à l’instant, Izan se punit également de ce désir qui le consume, et qui le rend bien trop impatient de goûter de nouveau à son corps. Un rire furtif et nasal le motive à se lever du lit alors que l’hispanique s’est réfugié dans la salle de bain. Evidemment qu’il le suit, évidemment qu’il ne va pas le laisser s’en tirer si facilement. Il est à l’origine de ce jeu, il veut en rester le maître. A son tour, il retire la totalité de ses vêtements pour pouvoir rejoindre Izan sous le jet d’eau chaude, puisqu’il presse son torse qui lui paraît froid contre son dos déjà brûlant à cause de l’eau qui glisse sur sa peau bronzée. Silencieux, il l’enlace tendrement, entourant sa taille de ses bras tandis que ses mains trouvent une place confortable contre son ventre plat et bien dessiné. « Tu as cru m'échapper ? Tu sais que… plus jamais, tu ne pourras m’échapper. » Il emploie un ton un peu plus grave, tandis que ses bras se montrent un peu plus possessifs, ses lèvres lui susurrant ces mots par-dessus son épaule, avant qu’elles ne viennent se déposer sur celle-ci. La tension monte encore davantage entre eux, et la vapeur qui se dégage de la douche ne fait qu’attiser encore plus ce désir qui s’impose et qu’il peine à cacher, le français. Il veut être vecteur de frustration, mais il ne supporte déjà pas l’idée de jouer plus longtemps avec ses propres envies, qui sont nombreuses… beaucoup trop nombreuses et indécentes. Il prend sur lui, vraiment, pour laisser ses mains effleurer, sans jamais toucher trop franchement cette fois-ci, là où il se sait capable de faire chanter le plaisir intense, de la belle voix de son pianiste. Maxime le cherche, sans jamais desserrer son emprise sur lui, du bout des doigts, du bout de sa langue, du bout de ses lèvres qui reprennent les susurations de paroles suaves et impudentes. « Ton corps me rend fou… tu me rends fou. » Son jeu est un supplice, qui a un goût délicieux et trop frustrant… dont il commence à faire tomber les barrières. Les règles, il n’a finalement plus envie de les respecter, au bout de ces quelques minutes de tension entre eux. Alors ses mains s’accrochent furtivement à ses hanches nues pour le faire pivoter vers lui, avant de le faire reculer jusqu’à la paroi de douche, contre laquelle il le plaque, tandis que ses lèvres capturent les siennes, presque brutalement, alors qu’il a été le plus entêté des deux. Ne pas céder face à ce désir, douloureux et immense à la fois, c’est impossible. Alors il cède, complètement. Il cède à ses lèvres, à ses caresses, à ses coups, à son amour tout entier.
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Izan Da Silva
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ÂGE : trente-trois ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, désespérément amoureux d’un homme fiancé à un autre MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : #601 wellington street, bayside, une villa retapée que ses deux (enfants) chats et son frère ont investi avant lui POSTS : 1755 POINTS : 3200
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MAXAN#16 & sms ¤ i don't wanna go but we both know this is not our time, it's time to say goodbye, until we meet again 'cause this is not the end, it will come a day when we will find our way. pianos playin' and the angels cryin' when the stars align then i'll be there. i don't care about the pain i'll walk through fire and through rain just to get closer to you, you're stuck on me like a tattoo
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JAYZAN#6 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
ALYZAN#2 ¤ je suis maître d'hôtel au restaurant d'la vie, passez commande au creux d'mon oreille j’me coupe en quatre pour mes amis. c’est garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires, je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco
SAMZAN #4 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
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tw :
Il est frivole, ce jeu d’attaches et de faux rejets qu’ils emploient pour se torturer, attisant un désir qui se fait déjà prompt à surgir dans leurs entrailles pour se nourrir l’un de l’autre, peau contre peau, corps contre corps, coeur contre coeur. Ce n’est jamais assez, ce ne sera jamais assez, puisque le caractère premier de leur amour se nomme excessif, jaloux et possessif, exigeant de posséder l’autre autant que de lui appartenir, comme s’il fallait imprimer, à même l’épiderme, jusque dans les tréfonds de la chair, plus loin que les muscles, l’empreinte de l’autre. Mais au fond, il n’a pas besoin de tout ça, Maxime. Il n’a pas besoin d’estampiller sa marque sur sa peau, quand il est déjà souverain en son coeur.
Izan s’éloigne pourtant, comme lorsqu’il mène une partie d’échecs : sa manoeuvre est sournoise, il le sait et il en joue avec ses sourires presque mielleux, qui promettent à son amant de se retrouver bien vite ; parce qu’ils sont incapables de résister à l’appel savoureux de leurs étreintes amoureuses, et peut-être n’ont-ils guère l’envie d’y parvenir. Malgré le crépitement de l’eau qui martèle le sol de la douche, en dépit de la fine cascade qui s’écoule de ses cheveux en traversant son visage pour brouiller sa vue, Izan entend le froissement des vêtements lorsque Maxime se déshabille et, le simple fait d’imaginer le frottement des tissus contre sa peau le rendrait presque envieux de ce contact pourtant éphémère, comme si ses mains, égoïstes, exigeaient d’être la seule toile autorisée à tapisser son corps ; c’est un amour déraisonnable, insensé et irrationnel qui commence à poindre, qui gagne de plus en plus de terrain au fil des heures qu’ils passent ensemble, il le sent bien, que ses sentiments basculent dans quelque chose de totalement furieux et indocile mais, il l’expérimente sous le prisme d’une telle passion qu’il n’a aucune envie de les dompter. Ça doit être ça, l’amour, le vrai. « Tu as cru m'échapper ? Tu sais que… plus jamais, tu ne pourras m’échapper. » reculant légèrement pour accoler davantage son dos contre le torse de son amant, il fait courir ses paumes le long des avants-bras qui l’enlacent, croquant dans le coeur de son sourire en tournant légèrement son menton pour pouvoir le deviner derrière lui, sans encore le voir ; il pourrait s’il faisait l’effort d’onduler davantage sa figure par-dessus son épaule mais, il y a quelque chose de curieusement très échauffant dans l’idée de ne pas le voir mais de le sentir, tout pressé contre son corps, si bien que son coeur semble cogner directement à la porte du sien ; ils doivent avoir d’autres mots d’amour à se dire, peut-être ? ’’Il va falloir que je trouve un autre moyen de m'enfuir, alors…’’ l’hispanique aurait pu lui promettre de ne pas le faire mais, il sait que c’est ainsi qu’il va attiser les impulsions territoriales de son amant, qu’il découvre porté par une audace tout à fait délicieuse, et il se délecte de chaque caresse qui l’étourdit, chaque baiser qui affole son coeur, chaque effleurement de cette langue brûlante dont le chatouillement lui fait perdre contact avec la réalité. Il en veut plus, beaucoup plus, tellement plus. « Ton corps me rend fou… tu me rends fou. » il est victime de ses sens corrompus, Izan, assujetti à sa peau brûlante qui frissonne pourtant, esclave de ses lèvres espacées qui libèrent des soupirs envieux en réclamant des baisers qui se perdent trop loin de sa bouche, tributaire des gestes de son français, empreint d’une telle sensualité qu’il le laisse sans voix, brûlant d’une fièvre qu’il est le seul à lui provoquer. Lorsque leurs lèvres se rencontrent afin, sa langue brise les mots qu’elle voulait lui répondre, ses yeux se brouillent, ses oreilles bourdonnent, et le vertige amoureux s’empare de lui comme s’il se trouvait au bord d’un précipice, prêt à sombrer : une chaleur presque douloureuse parcourt sa chair, l’étreint encore plus fort que les bras qu’il passe autour de la taille de Maxime pour le rapprocher de lui. Leur baiser est bordélique, désordonné, impatient, frénétique, intense ; ses mains se font tout aussi indécises, incapables de se décider sur quelle partie de son corps combler de caresses — il voudrait le toucher partout à la fois, en faisant affluer davantage les symptômes du désir dans son corps. ’’Voyons si ça peut encore s'aggraver…’’ qu’il susurre contre ses lèvres humides, ses yeux fauves brillant d’une insolence mutine quand, déclinant ses baisers de sa gorge à son épaule, ses dents se mêlent sans ménagement au ballet de sa bouche pour y décalquer leur empreinte sur la peau du français, semblant inscrire l’étendard de son appartenance : tu es à moi, rien qu’à moi, pour toujours à moi. Mais elle est indisciplinée sa bouche, joueuse et gourmande ce matin, et elle l’est davantage lorsqu’il s’agenouille pour permettre à ses lèvres lascives de s’aventurer auprès de l’entre-jambe de son amant ; sa langue est la première à exposer son contact, curieuse, loin d’être timide mais désireuse de faire languir son pianiste par petites vagues de plaisir, comme une sirène entraîne les marins dans les abysses en les attisant. C’est une aventure amoureuse que sa bouche relate, chef d’orchestre qui use de sa langue pour donner le ton de la partition, et ses mains qui ne tardent pas à se joindre au choeur s’allient sur le tempo délicieusement sensuel qu’il lui impose, comme une divine torture de perdition : elle est impudique, cette partition, l’essence des sens qui enjoignent au plaisir, des frottements et des va-et-vient contre son palais qui devient château des merveilles, l’ourlet de ses lèvres glissant avec une dévotion et une convoitise qui n’a qu’un seul souhait : le plaisir brut de son amant.
* **
Le désir a suffisamment aliéné sa conscience pour qu’il ne se souvienne plus réellement de comment ils ont terminé dans leur lit, véritablement défait cette fois : il croit apercevoir l’un des oreillers qui a chuté pour retrouver la moquette, et la couette blanche est entortillée entre leurs jambes mélangées. Étroitement enlacés, ils se cajolent l’un contre l’autre en laissant la fièvre passionnelle retomber : après s’être abandonné dans ses bras, habité par le plaisir fulgurant qui l’a comblé, Izan s’épanouit désormais sous les caresses plus tendres qu’ils partagent, dans la douceur du silence à peine troublé par leurs respirations. Les plaintes mêlées, les doux gémissements et les paroles possessives qu’ils ont échangé, tout ça flotte un peu dans l’air, au milieu de leurs odeurs mêlées, dans les frissons qui recouvrent encore leurs peaux, derrière les battements de leurs coeurs qui galopent encore. La joue appuyée contre son épaule, l’arrêt de son nez creusant le galbe de sa gorge délicieusement parfumée, il fait courir ses doigts sur son bras en profitant de la douceur de son étreinte pendant quelques secondes, avant de lentement se redresser pour pouvoir admirer ses traits, qu’il contemple comme une véritable oeuvre d’art : en s’émouvant, à chaque nouvelle observation, des détails infiniment beaux qui composent la poésie de son visage. Lentement, ses doigts remontent en laissant son index être l’unique vagabond qui glisse sur sa peau encore chaude, retraçant la ligne de son épaule mordue, sa gorge mille fois embrassée, sa mâchoire coupée comme une falaise, la peau fine derrière son oreille, là où sommeille son odeur, pure et sans artifice, celle qu’il préfère. Le silence, entre eux, est confortable ; il n’a nul besoin d’être disloqué, ce mutisme qui perdure pour les apaiser, mais pendant que ses yeux sondent les siens, encore porteurs de ces étoiles illuminées par cette tendre euphorie amoureuse qu'ils viennent de vivre, il demande tout bas, en appuyant son menton sur son pectoral : ’’Tu m’aimes encore aujourd’hui ?’’ ses lèvres à peine espacées attendent, un mot, une syllabe, quand ses yeux hurlent dis-moi que tu m’aimes encore.
i wanna hide the truth, i wanna shelter you but with the beast inside there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed. when you feel my heat, look into my eyes, don't get too close, it's dark inside it's where my demons hide.
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Maxime Coventry
la deuxième clé
ÂGE : trente-trois printemps (24.12.91) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : fiancé à Pablo, mais le mariage n'aura pas lieu puisque Maxime est désespérément amoureux d'Izan, avec qui il entretient une relation durant leur tournée en Europe MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 445 POINTS : 2050
TW IN RP : infidélité, adultère, consommation abusive de nicotine ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)(9) ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? 1 / 2 / 3 / 4 / 5 / 6 / 7 / 8
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Izan Da Silva01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
tw :
Rejoindre Izan dans la salle de bain est une évidence, aussi évident que ses sentiments qui font pétiller le regard du français, avant qu’ils ne découvrent avec une certaine gourmandise le corps délaissé de ses vêtements de son amant qu’il ne tarde pas à rejoindre dans la douche ; l’eau est brûlante, mais pas autant que leur désir qui ne se tarit jamais, pas un seul instant, et encore moins quand ils se retrouvent dans la même pièce. Proche de l’autre, leurs corps ne réclament qu’une chose : se toucher, encore plus, encore plus fort, encore plus tendrement, encore plus amoureusement. Il est inconcevable, pour le français, de ne pas réduire cette distance encore trop importante entre eux, alors évidemment que le châtain se réfugie au plus près de lui, son torse pressé contre son dos. L’étreinte qu’il lui offre, possessive, qui semble lui murmurer des tu m’appartiens aujourd’hui, et à jamais, fait grandir cette envie qu’il a de lui. « Il va falloir que je trouve un autre moyen de m’enfuir, alors… » Sa voix manque de conviction, elle n’a rien de convaincant, parce qu’il sait qu’il ne le pense pas ; Izan n’a pas envie de fuir, ni cette étreinte, ni cette cabine de douche, ni cette suite, ni sa vie. Le pianiste ressent toute la contradiction entre ses mots et ses gestes, à travers ses soupirs, à travers cette recherche d’être toujours plus contre lui. Ils s’aiment, très fort, alors il n’y a aucune raison pour qu’il veuille véritablement s’enfuir de son emprise, qu’il cherche à avoir lui-même sur lui. Mais il y a un côté excitant, dans sa réponse. Maxime ne compte pas laisser sa fuite arriver, alors ses bras entourent encore plus possessivement sa taille, ses lèvres couvrent plus explicitement sa peau, jusqu’à sombrer dans cette faille de sa frustration. Il veut lui en donner plus, et il se le refuse pour un jeu où ce sera à celui qui se frustre le plus fort. Le français n’aura tenu que quelques minutes, avant de finalement le retourner un peu brusquement pour lui faire face, et que ses lèvres ne rencontrent les siennes pour un baiser chaotique et brûlant, qui témoigne de ce vide qu’il ressent aussitôt qu’il n’est plus collé à lui. L’avoir, rien que pour lui, il attend ça depuis si longtemps… sept ans sans l’embrasser, sans le toucher, sans l’étreindre, sans lui faire l’amour, ce fut long. Son réservoir de tendresse et de contact ne se remplit que très lentement, et il admet de toute façon volontiers vouloir l’abîmer pour y causer une fuite, qu’il veut irréparable pour l’unique et bonne raison qu’il ne veut jamais se sentir complètement plein de son amour ; il refuse de prendre le risque de ne plus réclamer ardemment ses étreintes tendres, ses étreintes passionnées, ses étreintes amoureuses. « Voyons si ça peut encore s’aggraver… » Bien sûr, que l’hispanique a le pouvoir de faire grandir la folie de ses sens, de ses sentiments. Un battement de cils et c’est son cœur qui bat la chamade. Un sourire en coin, qui dévoile des dents parfaitement blanches et alignées, et c’est son corps qui risque la chute. Ses charmes ne font que commencer à capturer son cœur, comme des lianes qui s’installent, et qui resserrent leur emprise si on tente de s’en échapper ; si Max n’a aucunement l’envie de s’en défaire, il accepte de prétendre le contraire pour qu’Izan capture toujours plus de territoire dans son palpitant. Pour l’heure, ce n’est pas son cœur sa victime, mais son corps, alors qu’il s’est agenouillé à hauteur de son désir palpable. Cette position de domination n’en est pas réellement une, puisque c’est l’hispanique qui mène largement la danse, de sa langue et de ses mains habiles ; la chaleur de son muscle sur la sensibilité de son intimité aggrave sans mal la folie qui le traverse. Il se mord le cœur de sa lèvre inférieure, aussi férocement que les vagues de plaisir qui le secouent, et qui l’invitent à laisser ses phalanges se perdre dans les boucles lissés et humides du brun qui sait parfaitement s’échauffer sa voix. Les notes démarrent timidement, jusqu’à n’être plus qu’un emmêlement de syllabes qui meurent tantôt dans sa gorge, tandis que d’autres gagnent en hauteur, au rythme de sa langue habile. Le timbre de sa voix résonne contre les parois de la douche ; même le claquement de l’eau contre le sol n’arrive plus à couvrir l’immensité de son plaisir et c’est impudique, qu’il laisse le prénom d’Izan s’immiscer entre chaque plainte qui le mène vers l’extase.
***
La suite d’Izan est devenue, en vingt-quatre heures, le refuge de leurs étreintes et de leur amour ; désormais enlacés dans le lit aux draps trop froissés pour nier l’évidence de ses longues minutes à combler un appétit insatiable, les deux hommes se caressent, plus innocemment, et s’observent, plus longuement. Leurs câlins, sont quant à eux toujours emplis de cette force et de cette possessivité qui laissent à peine le drap blanc remonter jusqu’à leur torse. Tout ce qu’ils veulent, c’est sentir la peau de l’autre contre la sienne. Lorsqu’Izan se redresse au-dessus de lui, ce qui lui donne un avantage pour le contempler sans être celui qui réclame, le regard aux nuances de miel du français se plonge dans la beauté de son amant qui le fait frissonner de son index contre sa peau encore chaude de sa précédente fièvre. Il aime être caressé ainsi, de toute part ; il aime ancrer ce chemin délicieux de ses doigts sur lui dans sa mémoire, pour pouvoir s’en rappeler quand le sommeil les rattrapera peut-être enfin… à un moment donné de ce voyage. « Tu m’aimes encore aujourd’hui ? » La question fait lever ses sourcils de surprise, au moment où ses doigts à lui caressent le creux entre ses omoplates pour remonter jusqu’à sa nuque. Son regard cherche la raison pour laquelle il lui pose la question, alors que ses caresses ne cessent de lui crier son amour depuis qu’ils sont de retour dans la suite. Maxime n’a pas besoin de réfléchir longuement, alors il ne le fait pas ; il connaît sa réponse, ça fait sept ans qu’il la connait, qu’elle s’arrête sur le bord de ses lèvres, comme si elle craignait autrefois de tomber d’un précipice duquel il ne se remettrait pas, ni physiquement, ni psychologiquement. Aujourd’hui, ces mots si simples, mais si purs, si sincères, si beaux, n’ont pas peur de sombrer dans la folie de leur amour, qu’il sait partagé : « Je t’aime, oui… » Le creux de sa main vient épouser sa mâchoire, tandis que son autre main joue avec les mèches de cheveux rebelles qui tentent de cacher ce petit grain de beauté qu’il a au-dessus de son sourcil droit. Son pouce le caresse, distraitement, glisse le long de sa tempe, du bout de ses doigts. « Aujourd’hui, demain, la semaine prochaine, l’année prochaine, ça ne change rien, tu sais… j’ai pas prévu d’arrêter de t’aimer de si tôt. » Témoigner l’amour que contient son cœur pour l’hispanique est un sentiment si doux et déjà si addictif, qu’il ne veut jamais s’arrêter de le faire. « Quoique je rectifie, j’ai pas prévu d’arrêter tout court. » Et lui, a-t-il le droit de les entendre, ces petits mots qui font basculer son monde, même s’il ne les demande pas ? Autant lui répondre en les prononçant clairement, il sait désormais le faire, autant lui renvoyer la question, il n’en est pas capable, parce qu’il a lui-même peur que la réponse change.
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-trois ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, désespérément amoureux d’un homme fiancé à un autre MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : #601 wellington street, bayside, une villa retapée que ses deux (enfants) chats et son frère ont investi avant lui POSTS : 1755 POINTS : 3200
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, racisme, langage vulgaire et cru, décès et deuil d’un proche, accident de voiture, stress post-traumatique, infidélité, phase dépressive, crise de colère, traitement médicamenteux (somnifères), red flag ambulant t'as peur. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre ses parents ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir ¤ papa de deux chats, sol & luna ¤ s'est mis au skate depuis peu, nouvelle passion débloquée ¤ sa mamie est l’amour de sa vie et il est convaincu d’être son petit préféré ¤ pianiste le plus récompensé de sa génération, possède l’égo qui va avec tous les trophées ¤ jouet de ses émotionsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
MAXAN#16 & sms ¤ i don't wanna go but we both know this is not our time, it's time to say goodbye, until we meet again 'cause this is not the end, it will come a day when we will find our way. pianos playin' and the angels cryin' when the stars align then i'll be there. i don't care about the pain i'll walk through fire and through rain just to get closer to you, you're stuck on me like a tattoo
IZEN#13 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#6 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
ALYZAN#2 ¤ je suis maître d'hôtel au restaurant d'la vie, passez commande au creux d'mon oreille j’me coupe en quatre pour mes amis. c’est garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires, je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco
SAMZAN #4 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Maxime Coventry01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
Tu m’aimes encore aujourd’hui ? qui sonne comme un courant qui le traverse dans une montée d’angoisse, transformant ses doutes en remous qui givrent toutes les certitudes qu’il essaye de faire perdurer en son coeur pétri d’angoisse, sans nul doute encore blessé des fiançailles auxquelles il a été contraint d’assister le mois dernier — ce oui le hante toujours, même si le fantôme de la douleur se fait plus discret dans le manoir de son esprit. Il n’a pas de doute sur la force de ses sentiments pour le français, Izan, et s’il ne pense pas que Maxime lui ment quand il prétend l’aimer en retour, il se sent comme un ours polaire isolé sur une minuscule banquise à la dérive ; il a beau savoir nager, il a beau être parfaitement adapté à son environnement, il hésite à se jeter à l’eau. Mais plus il attend, plus il s’éloigne de la rive — bientôt, il ne verra même plus le pourtour de ses convictions, parce qu’il se sent davantage confortable sur son ilot glacé que dans les abysses sombres, remplies d’incertitudes qui lui semblent tortueux, cruels et sans espoir, jusqu’à ce que Maxime fasse éclore sa voix pour le soulager du poids de l’attente, qui lui paraît être semblable à l’éternité « Je t’aime, oui… » ces petites lettres, soufflées par cette voix qu’il aime tant, ravivent le coin de ses lèvres dans un sourire néanmoins affecté par la tristesse revenue en vagues glacées, que même les caresses apposées contre sa peau ne parviennent pas à totalement réchauffer. Il reconnaît bien les symptômes de son affliction ; il a longtemps nourri les mêmes tourments concernant l’amour de ses parents, qui lui ont octroyé de graves carences avec la famine affective qu’il a subi. Parce qu’il n’a jamais été un enfant, pour eux, davantage une machine conçue pour être productive. Une machine, ça n’a pas d’âme, pas de coeur, pas de souvenirs, pas de pensée, pas d’avis, pas d’envie. Ça ne peut pas avoir mal, une machine. Trop souvent, il aurait aimé que ses parents aient raison. « Aujourd’hui, demain, la semaine prochaine, l’année prochaine, ça ne change rien, tu sais… j’ai pas prévu d’arrêter de t’aimer de si tôt. Quoique je rectifie, j’ai pas prévu d’arrêter tout court. » la promesse le fait lentement sourire sans que ses lèvres ne s’éloignent l’une de l’autre, comme s’il lui fallait afficher un mur blindé face aux insécurités qui le recouvrent : Izan le croit, il se laisse même gagner par la saveur doucereuse de ce témoignage d’amour qui vient colmater les brèches en lui, mais qui n’effacent pas les questions qui tournoient depuis que Maxime s’est déclaré. Il n’a peut-être pas besoin de les poser, ses questions, de classifier les évènements, de les clarifier et de les comprendre, car ce serait plus facile de laisser la banquise dériver encore un peu, se dorloter dans le confort de leur île solitaire, où leur amour est souverain, sans contrariété aucune mais, n’est-ce pas les non-dits qui ont dégradé leur relation, la première fois ? Il n’a pas envie de le perdre à nouveau, il ne peut le perdre à nouveau alors, bien que son esprit soit fuyant, son coeur lézardé et leurs vies chavirées, il décide de ne pas laisser leur amour sur respirateur artificiel ’’Alors, si tu m’aimes…’’ ses yeux se font presque microscopes quand il entame la question brûlante qui lui calcine les lèvres, se plissant légèrement comme s’il essayait de passer chaque angle du visage de Maxime sous la platine, pendant que ses doigts disséminent toujours quelques effleurements doucereux sur son bras ’’…Pourquoi tu as accepté de l’épouser ?’’
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Maxime Coventry
la deuxième clé
ÂGE : trente-trois printemps (24.12.91) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : fiancé à Pablo, mais le mariage n'aura pas lieu puisque Maxime est désespérément amoureux d'Izan, avec qui il entretient une relation durant leur tournée en Europe MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 445 POINTS : 2050
TW IN RP : infidélité, adultère, consommation abusive de nicotine ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)(9) ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? 1 / 2 / 3 / 4 / 5 / 6 / 7 / 8
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Izan Da Silva01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
Dire je t’aime à cet homme qui n’est pas à l’origine de cette alliance qui habille normalement son doigt, c’est quelque chose que Maxime maîtrise déjà, lui qui n’est généralement pas le plus habile avec les mots ; l'amour est pourtant une langue universelle, qu’il a essayé de lui témoigner avec ses lèvres, avec ses caresses, avec ses attentions, avant de comprendre qu’il doit les prononcer, ces mots, pour qu’Izan le croit. D’un regard extérieur, quiconque réaliserait la force de cet amour qui les unis, et ce n’est qu’une question de temps avant que son assistante ne comprenne vraiment ce lien qui ne peut pas se défaire entre eux. Pour le moment, ils gardent le secret précieux de ces moments tendres, amoureux ; ces moments uniques, attendus ; ces moments qu’il veut vivre à jamais. Dire je t’aime à cet homme est une douce mélodie, qu’il est heureux d’avoir appris, et qu’il veut lui répéter, encore et encore, sans jamais s’en lasser, sans jamais qu’il s’en lasse. « Alors, si tu m’aimes… pourquoi tu as accepté de l’épouser ? » La surprise monte crescendo ; après la surprise attendrissante, Izan lui fait vivre un étonnement moins plaisant, plus sombre et périlleux. La question est légitime, le français comprend pourquoi elle franchit les lèvres de son pianiste qui connaissent ses je t’aime ; malgré l’absence de son alliance à son annulaire gauche, puisqu’il ne l’a pas remise, Maxime ne peut pas effacer ce oui soufflé au restaurant. Il ne peut pas effacer ses sourires, ses tentatives de toucher du doigt le bonheur aux côtés du barcelonais. Il ne peut pas effacer la peine que l’hispanique a ressenti devant cette scène, qu’il n’aurait pas accepté si les places avaient été interverties. Le français n’aurait jamais supporté entendre Izan accepter de faire sa vie avec un autre, juste sous son nez. Sa question est dangereuse, sa réponse encore plus ; il l’a déjà vécu, cette sensation de ne pas dire ce qu’il faut, ce qui est attendu, puis de devoir quitter la chambre. Ils ne sont pas à Paris, les choses ont évolué entre eux, mais jusqu’à quel point ? Maxime prend une profonde inspiration, en évitant temporairement son regard, mais sans pour autant instaurer une distance physique entre eux. Pourtant, il en meurt d’envie, de se lever, et de faire les cent pas pour se donner le courage de répondre. Mais il a appris de certaines de ses erreurs ; il ne doit pas le repousser. Son ton n’est pas virulent, ni même plein de reproches ; ses caresses ne sont pas désireuses de vengeance, puisqu’elles continuent d’effleurer sa peau, ce qui lui permet de garder ce calme dont il a besoin pour ne pas être envahi complètement par la peur de le perdre, à nouveau. « Ta question, je me la suis posée moi aussi… » Pourtant, il l’a dit, il le sait. Il regrette, il a regretté presque aussitôt. Il n’ose pas planter son regard dans le sien, parce qu’il craint d’y lire des émotions qui ne lui plaisent pas ; il ne veut pas de colère, il ne veut pas de déceptions. Elles les ont déjà trop fait souffrir par le passé, non ? Peuvent-elles leur laisser un peu de répit, maintenant qu’ils se sont retrouvés ? « Ca fait sept ans qu’on est ensemble, j’ai cru que c’était ce qu’il fallait faire » Il ne sait pas s’il y a une bonne réponse, et si c’est le cas, quelle est-elle. Il n’aime pas sa réponse, mais elle est en partie sincère ; depuis leur séparation à Paris, la vie du français a continué. Sept ans se sont passés, sept ans qu’il a passé auprès d’un homme qu’il apprécie forcément suffisamment pour considérer l’idée d’être heureux à ses côtés pour la vie, malgré ses sentiments pour Izan. L’hispanique peut-il lui en vouloir ? Il ne peut pas non plus s’excuser d’avoir eu une relation sérieuse avec un autre homme… Mais, dans cette réponse, une part de vérité, il en manque, et ça, Izan peut le pointer du doigt. Maxime est-il suffisamment habile aujourd’hui avec les mots pour oser lui avouer qu’il n’est pas confiant, et qu’il a peur de l’impulsivité, des tourments, des ressentiments accumulés pendant sept ans entre eux. Quand il a dit oui à Pablo, comment pouvait-il être certain de pouvoir faire sa vie auprès d’Izan, sans savoir qu’il l’aimait lui aussi ? Il n’a pas envie de rejeter la faute sur l’hispanique, en le confrontant au fait que, comme il ne lui avait pas dit, il n’allait pas prendre le risque de détruire sept ans de relation. Parce que lui aussi, Maxime aurait pu dire je t’aime bien plus tôt. « Je regrette vraiment, de lui avoir dit oui… » Ses doigts ont arrêté machinalement de lui caresser les cheveux ou le visage, pas par manque d’envie, mais parce qu’il réfléchit vraiment très fort à la façon dont il s’exprime. Il veut faire l’effort, il doit faire l’effort de bien choisir ses mots. « Et je regrette encore plus depuis hier soir… » Je regrette encore plus depuis que tu m’as dis je t’aime. Il n’est pas capable d’être plus explicite, néanmoins il n’a pas le sentiment d’être accusateur quand il les prononce ainsi, ses regrets, ses aveux, ses doutes. Alors il ne précise pas plus sa pensée. Pour autant, il ne veut pas s’arrêter sur ça, et c'est en plantant finalement son regard dans le sien qu'il murmure : « Je veux être avec toi, pas avec lui, Izan » C’est un s’il te plaît, ne t’emporte pas. N’emporte pas tout ce qu’on est en train de construire dans la tempête de ta colère.
you gotta keep breathing
All these feet on fire, heavy are your eyes and the weight on your shoulders, chasing after time. Something you can't touch but you know when it's over. No control, when you're running blind, all we know is what we left behind. Darling, you gotta keep breathing, lose yourself in the feeling, just be slow, take it back to that moment before you start to feel broken.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-trois ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, désespérément amoureux d’un homme fiancé à un autre MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : #601 wellington street, bayside, une villa retapée que ses deux (enfants) chats et son frère ont investi avant lui POSTS : 1755 POINTS : 3200
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, racisme, langage vulgaire et cru, décès et deuil d’un proche, accident de voiture, stress post-traumatique, infidélité, phase dépressive, crise de colère, traitement médicamenteux (somnifères), red flag ambulant t'as peur. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre ses parents ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir ¤ papa de deux chats, sol & luna ¤ s'est mis au skate depuis peu, nouvelle passion débloquée ¤ sa mamie est l’amour de sa vie et il est convaincu d’être son petit préféré ¤ pianiste le plus récompensé de sa génération, possède l’égo qui va avec tous les trophées ¤ jouet de ses émotionsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
MAXAN#16 & sms ¤ i don't wanna go but we both know this is not our time, it's time to say goodbye, until we meet again 'cause this is not the end, it will come a day when we will find our way. pianos playin' and the angels cryin' when the stars align then i'll be there. i don't care about the pain i'll walk through fire and through rain just to get closer to you, you're stuck on me like a tattoo
IZEN#13 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#6 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
ALYZAN#2 ¤ je suis maître d'hôtel au restaurant d'la vie, passez commande au creux d'mon oreille j’me coupe en quatre pour mes amis. c’est garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires, je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco
SAMZAN #4 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Maxime Coventry01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
S’il ne voit pas l’inquiétude armer les yeux de son amant, Izan constate que la réponse, cette fois, tarde à venir. La voix de Maxime reste sagement derrière la porte close de ses lèvres, et ne surgit pas de sa gorge en une fraction de seconde pour exposer sa pensée aussi facilement qu’on déplie une feuille pour en lire les notes. Il s’applique à trouver ses mots, Maxime, éparpille son regard loin du sien en fuyant la perquisition de ses yeux et, même si son corps ne bouge pas d’un centimètre, il semble également chercher une porte de sortie pour échapper à l’incendie qui se propage dans la nouvelle maison de leur amour. L’alarme à retenti sous leur toit, crispant le coeur du français et faisant trembler les murs, qui menacent à présent de s’effondrer sur eux ; c’est donc cela, qu’il craint, Maxime, que leur relation ne soit qu’un château de cartes trop fragile pour résister aux flammes ? « Ta question, je me la suis posée moi aussi… Ca fait sept ans qu’on est ensemble, j’ai cru que c’était ce qu’il fallait faire » imperceptiblement, ses paupières se plissent tandis que ses lèvres se pincent d’insatisfaction, dans un mécontentement qu’il peine à dissimuler. Il ne sait pas ce qu’il attendait, pourtant, de cette question, mais il sait en revanche que cette réponse le déçoit. C’est tout le problème avec les mots — ils ne résonnent pas aussi bien qu’on le croyait, ils ne sont pas des notes de musique qui rebondissent avec justesse, avec eux, impossible d’appuyer sur la touche « supprimer » du clavier, de tirer un trait sur le papier ou d’utiliser la gomme pour les faire disparaître. Ce oui est toujours là, et c’est peut-être davantage pire maintenant que Maxime le rend légitime, accrédité par le nombre d’années qu’il a passé aux côtés de son fiancé. « Je regrette vraiment, de lui avoir dit oui… Et je regrette encore plus depuis hier soir… » s’il laissait parler sa déception, sa frustration et sa jalousie — la dernière étant à la fois la plus bavarde et la plus vindicative, probablement qu’il lui dirait de « rester avec lui » mais, gardant son venin derrière ses lèvres, il mordille l’intérieur de sa joue en regardant le repliement de la couette torsadée sous leurs bras, ayant bien conscience que ce n’est pas du tout ce qu’il souhaite, loin de là « Je veux être avec toi, pas avec lui, Izan » entendre son prénom prononcé par cette voix qu’il aime tant a le mérite de lui faire dévier ses billes dans le coin de ses paupières pour qu’elles puissent rencontrer celles de Maxime, qui donne l’impression de l’implorer silencieusement. De quoi ? De ne pas lui mettre le nez dans ses contradictions ? De ne pas être la putain de grenade dégoupillée qu’il craint de voir lui exploser en pleine figure ? ’’J’ai entendu. Je te crois.’’ qu’il fait savoir, très calmement, en continuant de faire valser le bout de ses doigts sur le haut de son bras et de son épaule nue, en reprenant presque aussitôt : ’’Tu aurais réagi comment si les rôles avaient été inversés ? Si tu m’avais vu dire oui à quelqu’un d’autre ? Si tu me voyais porter une alliance donnée par un autre homme ?’’ il l’invite à réfléchir à cette conjoncture alternative, non pas dans un esprit revanchard mais pour qu’il comprenne que sa place est loin d’être simple, dans les faits, et qu’il lui faut peut-être l’occuper à son tour, même brièvement dans son imaginaire, pour comprendre à quel point c’est truffé d’incertitudes. ’’Tu dis que tu m’aimes mais tu étais prêt à te marier avec lui. Et ça, tu ne me l’as pas épargné.’’ il a bien conscience que ça sonne comme un reproche, et peut-être que c’est la nature même de sa prise de parole mais, comme il ne veut pas lancer les hostilités, il cesse finalement ses caresses pour passer sa main sur nuque tendue, qu’il sent être comme une corde raide prête à rompre, avant d’avouer, d’un ton plus bas : ’’Je dis juste que ma position, dans tout ça, n’est pas très enviable. Je ne pense pas que tu serais heureux de l’occuper, toi non plus.’’
i wanna hide the truth, i wanna shelter you but with the beast inside there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed. when you feel my heat, look into my eyes, don't get too close, it's dark inside it's where my demons hide.
:
Maxime Coventry
la deuxième clé
ÂGE : trente-trois printemps (24.12.91) SURNOM : si vous n'avez pas envie de vous ramasser un regard noir, ne tentez rien de plus que Max ; et encore, si vous êtes suffisamment proche de lui. STATUT : fiancé à Pablo, mais le mariage n'aura pas lieu puisque Maxime est désespérément amoureux d'Izan, avec qui il entretient une relation durant leur tournée en Europe MÉTIER : pianiste, pas aussi célèbre qu'il le voudrait ; il l'est néanmoins suffisamment pour participer à de célèbres orchestres dans le monde (particulièrement Paris, Londres, Barcelone) et participe aux BO de films assez connus. LOGEMENT : vit avec Pablo à Bayside, même si l'appartement est souvent vide, que ce soit entre ses déplacements ou ceux de son conjoint. POSTS : 445 POINTS : 2050
TW IN RP : infidélité, adultère, consommation abusive de nicotine ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : (maxan)(9) ≈ why do we, do we have to be enemies, enemies ? forget all the scars, all that they are memories, memories. i know it hurts, 'cause i feel it too but after all, all that we been through, why do we, do we have to be enemies, enemies ? 1 / 2 / 3 / 4 / 5 / 6 / 7 / 8
you’re my favorite kind of night crédits/ katmcnamaragifs & stannyramirez @Izan Da Silva01/2025 - new-york, brooklyn, prospect park
L’atmosphère n’est pas tendue, mais la chaleur de leurs étreintes ne réchauffe plus la pièce qui connait la fougue de leur amour depuis la veille. Le regard du français ose à peine chercher celui de l’hispanique dans cet échange qu’il aurait aimé éviter, égoïstement. Il reconnait ses torts, il reconnait qu’il n’a pas agi comme il le fallait, paralysé par ses doutes, ses interrogations, ses peurs ; dans cette histoire, il sait qu’il est celui qui fait du mal, celui qui blesse. Son statut de fiancé heurte évidemment Izan, et le statut actuel d’amant de l’hispanique heurtera ensuite Pablo, sans grande surprise également. Lorsqu’il a prononcé ce oui, rien ne laissait supposer que cet amour pur et intarissable qu’il porte à Izan était réciproque ; en tout cas, ses yeux n’ont pas voulu comprendre ce que son cœur désirait par-dessus tout réaliser. Sans les mots prononcés, Max n’a pas voulu prendre le risque de souffrir un peu plus, en réalisant finalement qu’il n’y a pas d’attache entre eux. Mais aujourd’hui, la situation est différente ; ils s’aiment, et son statut de fiancé, il est certain de ne pas en vouloir. Et il ne veut pas non plus qu’Izan ne soit que l’amant ; il veut qu’il soit l’homme de sa vie, son amoureux, il veut le crier au monde entier. « J’ai entendu. Je te crois. » Il l’attend, le mais… ce mais qui peut faire basculer tout ce qu’ils tissent depuis la veille. « Tu aurais réagi comment si les rôles avaient été inversés ? Si tu m’avais vu dire oui à quelqu’un d’autre ? Si tu me voyais porter une alliance donnée par un autre homme ? » Les battements de son cœur résonnent plus furieusement dans sa cage thoracique parce que, les suppositions qu’il entend, ne lui plaisent guère. Il se sait mal placé pour ressentir une quelconque colère à l’idée de l’imaginer dans la situation inverse, mais les images que l’hispanique lui impose révèlent toute la souffrance qu’il a ressenti, et qu’il ressent sûrement encore aujourd’hui. Ca le tue d’imaginer Izan dire oui à un autre, ça le tue de l’imaginer embrasser d’autres lèvres que les siennes, ça le tue de vouloir partager son cœur et sa vie avec un autre, ça le tue de le voir toucher d’autres mains que les siennes, et qu’un autre homme lui passe la bague au doigt. Les sourcils froncés, les paupières tremblantes d’une irritation évidente face à ses mots, Max se retient d’exploser devant ce goût de souffrance qu’il ne désire pas, ni pour lui, ni pour Izan. Mais, par sa faute, l’hispanique voit passer ce plat infect et indigeste, dès que ses yeux se posent sur lui, puisqu’il est toujours cet homme fiancé. « Je serai déçu, et en colère… » qu’il souffle, tout bas, en tentant de la maîtriser, cette colère à lui aussi qui le tourmente maintenant que des images détestables parcourent son esprit. Il est sérieux, quand il dit qu’il veut être avec lui, parce qu’il le veut lui, rien que lui. Le travail de son imaginaire ne lui plait donc pas, mais le français devine pourquoi l’hispanique cherche à le faire travailler de la sorte… « Tu dis que tu m’aimes mais tu étais prêt à te marier avec lui. Et ça, tu ne me l’as pas épargné. » Il le sait, il n’est pas fier de lui. C’est d’ailleurs parce qu’il n’est pas satisfait de son comportement qu’il ne laissera pas la colère de l’imaginer aux bras d’un autre homme exploser entre eux. La dévoiler, c’est prendre le risque de rompre cette étreinte qui persiste entre eux, malgré le discours de reproches et de déceptions qui glisse sur leur cœur ; celui de Max est prêt à se protéger des fissures que cela pourraient causer, mais son état d’esprit est toujours le même : il ne veut pas d’une dispute entre eux. « Je dis juste que ma position, dans tout ça, n’est pas très enviable. Je ne pense pas que tu serais heureux de l’occuper, toi non plus. » Ses caresses cessent, et son cerveau sonne déjà la tirette d’alarme. Il ressent des choses qui le rendent mal à l’aise, inconfortable, qui le font culpabiliser, forcément. Être confronté, aussi frontalement, aux pensées d’Izan, ça le trouble, mais il ne veut surtout pas dire les choses de travers, et que la rupture s’impose. Il est malhabile avec les mots, sauf qu’il n’a pas le choix que d’essayer, encore et encore, de le maintenir près de lui. Alors, il se redresse sur l’un de ses coudes pour inverser les rôles ; il est celui qui surplombe, celui qui tente de le raccrocher à cet amour évident qu’il lui porte et qu’il veut lui communiquer à travers son regard qu’il ne veut plus fuyant. « Je suis désolé, de te mettre dans cette position. Et non, je ne serai pas heureux de l’occuper, à ta place, je le sais. Je mentirai, si je prétendais le contraire. » Il ne sait pas s’il attend des excuses, s’il attend autre chose, puisque Maxime n’est pas doué pour le dialogue. « Je peux pas remonter le temps jusqu’à cette soirée et lui dire non à la place, c’est pas dans mes cordes… » ça, il ne peut pas. « …mais je peux, et je veux, annuler ce mariage pour être avec toi. Je ne veux pas que tu sois mon amant, je ne veux pas que tu sois un interdit. » Je veux que tu sois beaucoup plus. Sois beaucoup plus, qu’il aimerait souffler contre ses lèvres. « Je vais le quitter » C’est une promesse ; il ne le précise pas, mais c’en est bien une. « Est-ce que tu peux me croire là-dessus, aussi ? »
you gotta keep breathing
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Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-trois ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, désespérément amoureux d’un homme fiancé à un autre MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : #601 wellington street, bayside, une villa retapée que ses deux (enfants) chats et son frère ont investi avant lui POSTS : 1755 POINTS : 3200
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, racisme, langage vulgaire et cru, décès et deuil d’un proche, accident de voiture, stress post-traumatique, infidélité, phase dépressive, crise de colère, traitement médicamenteux (somnifères), red flag ambulant t'as peur. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : en guerre juridique contre ses parents ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir ¤ papa de deux chats, sol & luna ¤ s'est mis au skate depuis peu, nouvelle passion débloquée ¤ sa mamie est l’amour de sa vie et il est convaincu d’être son petit préféré ¤ pianiste le plus récompensé de sa génération, possède l’égo qui va avec tous les trophées ¤ jouet de ses émotionsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
MAXAN#16 & sms ¤ i don't wanna go but we both know this is not our time, it's time to say goodbye, until we meet again 'cause this is not the end, it will come a day when we will find our way. pianos playin' and the angels cryin' when the stars align then i'll be there. i don't care about the pain i'll walk through fire and through rain just to get closer to you, you're stuck on me like a tattoo
IZEN#13 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#6 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS#1 ¤ always say "no" to combat my yeses, you know me better than i give you credit. people say we look the same but i don't think we do, clashed like the band, but now we're back stronger while we're both young yet still a bit older, i love you like a brother
ALYZAN#2 ¤ je suis maître d'hôtel au restaurant d'la vie, passez commande au creux d'mon oreille j’me coupe en quatre pour mes amis. c’est garanti, diplômé, certifié, tu as un génie comme chargé d’affaires, je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco
SAMZAN #4 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home
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« Je serai déçu, et en colère… » Izan ne s’attendait pas à ce que Maxime nie la vérité à ce propos, mais l’entendre admettre qu’il éprouverait précisément les mêmes émotions que lui l’apaise un peu, comme si le français légiférait l’idée que c’était injuste de lui faire subir cette scène de pseudo-bonheur tout bonnement ignoble, qu’il n’avait point mérité. Il n’est pas fier de lui imposer cette vision inversée, mais il mentirait s’il disait qu’il n’en éprouve pas une sorte de réparation presque égoïste, sans toutefois remettre les compteurs à zéro : Maxime ne fait qu’imaginer la place qui est la sienne et, d’ici quelques secondes, quand ses paupières auront fini de papillonner sous la nervosité jugulée, il aura déjà oublié cette douleur et ce sentiment de trahison, ce ne sera plus qu’un lointain souvenir éloigné de sa réalité. Une réalité que le mexicain tente de mettre en exergue, désireux de faire comprendre à son amant qu’il n’y a rien de facile dans cette histoire mais, suffisamment convaincu du bien-fondé de l’honnêteté dans leur relation, il essaye de communiquer sans mettre ses émotions négatives en déroute ; il le sait, lui, qu’elles sont promptes à le malmener et à prendre le gouvernail de son navire interne, alors il tâche de rester le seul capitaine à bord même si ça lui demande un d’effort considérable. Mais pour Maxime, plus que pour quiconque, il est prêt à en abattre davantage.
Soupirant nerveusement presque malgré lui tant cette conversation lui provoque des tensions dans tout le corps, Izan se rallonge en laissant sa nuque s’enfoncer dans le moelleux de l’oreiller blanc dans son dos, ses jambes froissant le drap pendant qu’il décale son menton sur le côté pour soutenir son regard, sans souffrir de la proximité qui perdure entre eux ; il ne veut pas le fuir, seulement éviter que de non-dits les séparent de nouveau, même si sa façon d’aborder les choses est peut-être maladroite. « Je suis désolé, de te mettre dans cette position. Et non, je ne serai pas heureux de l’occuper, à ta place, je le sais. Je mentirai, si je prétendais le contraire. » ses yeux, toujours plongés dans les siens, s’adoucissent un peu devant la reconnaissance sans concession de la peine qu’on lui a causé (qu’on lui cause encore, d’une certaine façon), et il le remercie silencieusement en faisant rouler ses lèvres l’une contre l’autre, sans trop savoir quoi répondre sur le moment. « Je peux pas remonter le temps jusqu’à cette soirée et lui dire non à la place, c’est pas dans mes cordes… »malheureusement qu’il pense en baissant ses longs cils vers l’inclinaison du torse nu de Maxime, un peu amer devant l’énonciation du caractère immuable de ce qui a été fait : cette blessure, le français ne peut rien faire pour lui reprendre, alors il va devoir trouver un moyen de la panser tout seul avant qu’elle s’infecte et pourrisse leur relation, n’est-ce pas. « …mais je peux, et je veux, annuler ce mariage pour être avec toi. Je ne veux pas que tu sois mon amant, je ne veux pas que tu sois un interdit. » dans un battement de cils rapide, ses billes remontent dans les siennes pour les sonder avec une méfiance presque palpable ; pouvoir et vouloir, certes, mais pas de verbe d’action qui promet la réalisation de ce qu’il avance, alors Izan garde le silence jusqu’à entendre la phrase exacte qu’il attend, néanmoins conscient de ne pas lui faciliter la tâche avec son attitude quelque peu revêche « Je vais le quitter. Est-ce que tu peux me croire là-dessus, aussi ? » la voix de Rafael se mêle à ses pensées pour lui rappeler que « cette histoire va mal finir », comme une mise en garde qu’il ne peut qu’ignorer quand il se retrouve suspendu aux beaux yeux de Maxime, aux séduisantes paroles qui le caressent presque aussi bien que les mains qu’il pose sur lui, puisqu’elle est engageante, cette promesse, et elle le conforte dans l’idée que le caractère interdit et clandestin de leur relation sera balayée sitôt qu’ils auront remis les pieds à Brisbane… Il va le quitter. Il ne peut en être autrement, pas vrai ? ’’Je peux.’’ qu’il annonce d’une voix redevenue suave, presque câline, après un temps qui semble considérable tant son silence avait tissé un voile opaque dans leur chambre. ’’Dès qu’on rentre, hm ?’’ il le demande en relevant légèrement son menton pour effleurer le bout de son nez à l’aide du sien dans un chatouillement tendre, pendant que ses bras possessifs entourent sa taille pour le faire basculer contre son torse afin de l’enlacer, sa voix se faisant écho d’un murmure doucereux quand il l’interroge, en laissant ses mains caresser le bas de son dos : ’’Tu me le promets ?’’
i wanna hide the truth, i wanna shelter you but with the beast inside there's nowhere we can hide, no matter what we breed, we still are made of greed. when you feel my heat, look into my eyes, don't get too close, it's dark inside it's where my demons hide.