elisa#1 - don't need no head in my hands to know I'm ever heading way south
Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+3 (36 ans), 25/12. SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : les termes ne sont pas très clairs, mais elle est quelque chose avec scarlett. maman de delilah, bientôt un an et demi, qu'elle élève avec son ex-meilleure-amie-what-if un peu floue. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 539 POINTS : 620
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : relation majeur/mineur romancée, grooming, et globalement tous sujets un peu graves romancés.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : "est trop belle - est secrètement love de scarlett - a des traumas - est trop belle" - scarlett, 2024DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
Elle avait entendu maintes fois que les enfants encore jeunes ne comprenaient rien aux fêtes – que ce n’était pas la peine de les couvrir de cadeaux, parce qu’ils n’en utiliseraient que le quart, que ça promouvait l’ennui facile et l’incapacité de s’occuper tout seul et que, fondamentalement, le Père Noël, les repas de famille, le petit Jésus et tout le tremblement, ça leur passait à quelques kilomètres au-dessus des oreilles. On la ferait à plein de monde, mais pas à Sloane : pas à Sloane qui voit sa fille jouer avec une boule de Noël et essayer de la foutre dans sa bouche depuis une heure, sagement assise près de la fenêtre, envoyant valdinguer son bonnet de mère Noëlle toutes les deux minutes en criant un “PAS” assez évocateur. Entre deux protestations, elle demande parfois la présence de son autre mère, puis retourne à sa contemplation du jardin où des oiseaux se nettoient dans une bassine sûrement trop loin pour qu’elle ne comprenne vraiment le paysage. Delilah est incroyablement sage, la plupart du temps – sauf avant ou pendant les gros événements où c’est d’autant plus important qu’elle soit sage, parce qu’on perd un peu du but d’être parents si ce n’est pas pour être sur les rotules à chaque fin de journée déjà stressante.
La maison revêt une atmosphère particulière en entier : peut-être est-ce uniquement le sapin, ou peut-être que c’est la grosse valise sortie sur le lit, les fringues en tous sens et jusqu’au lustre, ou que Delilah sent simplement l’agitation de sa mère qui commence à paniquer à mesure que l’heure approche. Natalia les rejoint demain matin et elles partent d’emblée : d’ici-là, Sloane prépare ses affaires toute seule pour la première fois, parce que sa femme a toujours été de la partie pour la recentrer, et les enjeux sont d’autant plus hauts qu’elle a peur d’oublier les essentiels pour leur fille. Elle a envoyé un message aux Martinez, aussi, une photo de la gamine avec son bonnet et sa boule pleine de bave, estampillée du message joyeuses fêtes de la part de votre petite fille qui ne recevra probablement jamais de réponse, ou alors de son père qui, avec ses gros doigts, risque d’envoyer un pouce bleu sans le vouloir. Bref : la maison est le parfait reflet du bordel émotionnel qu’elle couve, Elisa arrive dans dix minutes, elle a les cheveux en pagaille et une soudaine envie de pleurer ou de faire du lancer de couteau sur une cible imaginaire dans son atelier.
Elle aurait presque annulé pour pleurer en paix, mais ça fait un moment, qu’elles ne se sont pas vues, et Sloane a désespérément besoin de la proximité de quelqu’un qui n’ajoutera pas à sa confusion et son désordre mental – ça exclut d’office Natalia, qui en est la source principale pour le trac du voyage, et Scarlett, vers qui elle se serait tournée pour se détendre, jusqu’à ce que ça devienne à peu près aussi compliqué. Elle n'était pas disponible, de toute façon, parce que deux jours d'affilée, c'était peut-être trop, et ça lui donnait tristement envie d'envoyer son portable par la fenêtre, aussi. Pas la peine de demander à Delilah, qui la regarde comme une poule fixe une fourchette dès que sa mère essaie de relever un peu le niveau au-delà de le cochon et PAS ! qui sont ses mots favoris de 2024. Alors elle est malgré tout soulagée, et à moitié larmoyante lorsqu’elle ouvre la porte sur Elisa, et elle ne se retient pas de foncer dans ses bras, non plus, parce qu’il était temps qu’une adulte responsable passe par-là pour la coacher à coup de claques, d’alcool, et de gentillesse. « Je suis désolée, ça a jamais été autant le bordel, je crois que je fais une crise de panique et il me reste à peu près des feuilles de menthe et un pot de moutarde au frigo pour le repas. » Elle la relâche enfin histoire que sa salvation du soir ne meure pas étouffée dans ses bras puis la laisse entrer, le pas rapide et confus, ne sachant sur quoi se diriger entre l’alcool, le téléphone avec Uber Eats, Delilah qui a encore jeté son bonnet et la fenêtre pour en sauter les yeux fermés. « Mais j’ai du vin, au moins. Tu vas bien ? »
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Elisa Sterling
le coeur en suspens
ÂGE : 36 ans (28.07.1988) SURNOM : Eli STATUT : marié à Oscar depuis dix ans MÉTIER : pédopsychiatre en dépression, quel ironie LOGEMENT : 162 edward street - Spring Hill, 1 chien, 0 enfant et beaucoup d'amertume POSTS : 168 POINTS : 660
TW IN RP : dépression, violence infantile, trouble de la fertilité, fausse couche GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : orpheline qui a grandi dans des familles d'accueil médiocre • généreuse et altruiste • très bonne écoute, mais se confie très peu • son couple souffre d’un enfant qui ne vient pas et d’une panoplie de non-dits • cache sa dépression sous ses plus beaux sourires et son boulot • ne supporte pas les mensonges, ni les excès en tout genre DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : mediumvioletred RPs EN COURS : (09)nina #1 • nate #1 • kenzie #1 • alistair #2 • john #2 • victoria #1 • oscar #6 • andréa #1 • sloane #1
Le silence envahit la maison d’Elisa depuis bien trop longtemps. Même à deux personnes sous le même toit, c’est le silence qui prédomine. Pourtant, le silence toute seule lui semble insupportable. Oscar est parti que depuis une heure et ça lui semble tout bonnement inconcevable qu’elle passe une seule seconde de plus dans cette maison. Il ne part que pour quelques jours et Elisa s’est arrangée pour être occupée comme elle ne l’a pas été depuis longtemps. Juste ça, ça l’a fait immédiatement se sentir mieux. Occuper ses pensées, voilà ce dont elle a besoin. Passer voir Sloane est une bonne méthode pour y parvenir. Et puis, elles ne se sont pas vues depuis bien trop longtemps. Elisa s’est éloignée de tout le monde. Sloane est débordée par sa vie de famille. Voilà le résultat. Pourtant, elle sait qu’elles se retrouveront comme si elles s’étaient vues la veille. Un lien comme le leur, ça soude des personnes à vie. Elles en ont eu la preuve lorsqu’elles se sont retrouvées la première fois après des années d’absences. Lorsque Sloane ouvre la porte de sa maison, Elisa a à peine le temps d’entrer qu’elle se jette immédiatement dans ses bras. La surprise la laisse stoïque quelques instants avant de lui rendre son étreinte qu’elle semble avoir désespérément besoin. Elle a l’impression soudainement d’avoir bien trop de temps à rattraper avec son amie. Comme si elle était en retard sur à peu près tout, mais surtout quelque chose d’important. Quoi ? Elle ne le sait pas encore, mais elle ne devrait pas tarder à le découvrir. Elle l’a prévenu par message qu’elle partait en famille pour les vacances - et donc que c’était maintenant ou jamais pour se voir. Est-ce ça qui la met dans un tel état ? « Je suis désolée, ça a jamais été autant le bordel, je crois que je fais une crise de panique et il me reste à peu près des feuilles de menthe et un pot de moutarde au frigo pour le repas. » qu’elle lui débite avant de la relâcher. Euh, d’accord ? Heureusement qu’elle ne l’a pas invité à dîner alors. Peut-être qu’elle devra s’assurer qu’elle et Delilah ont de quoi se nourrir convenablement. Qui aurait cru il n’y a pas si longtemps que ce serait à elle de se soucier que les autres se nourrissent, hm ? « Mais j’ai du vin, au moins. Tu vas bien ? » Ah, oui, bien sûr, voilà quelque chose de très nourrissant. Sloane semble regarder partout et nul part à la fois. Comme si elle cherchait quoi faire en premier, ou tout faire en même temps ? Elle est clairement dépassée par la situation. Est-ce toujours ainsi lorsque Natalia n’est pas là ? C’est plus fort qu’elle, Elisa se sent immédiatement coupable de ne pas avoir été plus présente pour elle dernièrement. « Encore heureux. J'ai eu peur d'avoir droit à un mojito à la moutarde. » qu’elle plaisante d’abord. Elle tente de désamorcer l’atmosphère du mieux qu’elle le peut, mais quelques plaisanteries ici et là ne seront pas suffisantes. « Mieux que toi, visiblement. » qu’elle répond ensuite concernant la deuxième partie de sa question. Est-ce qu’elle va bien ? Pas vraiment. Elle a connu mieux. Elle a connu pire. Est-ce mal que le fait que son amie soit si dépassée la réconforte dans sa propre situation personnelle ? Oui, c’est mal. Ce l’est pour elle du moins. « Assis-toi. Respire. C'est sûrement pas le temps de te dire que j'ai trouvé un cadeau à Delilah qui rend les parents cinglés ? » Vous savez, le genre de cadeau dont les batteries tombent à plat très rapidement, totalement par hasard ? Oui, c’est de ceux-là dont les comptines pour enfants à répétitions rendent fous, mais les enfants en sont dingues. Peut-être qu’un jour Sloane pourra lui rendre l’appareil avec des jouets encore pire. Il y a des guerres pires que d'autres, hm. « Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? » qu’elle lui demande par la suite. Elle est prête à faire à peu près n’importe quoi pour lui donner un coup de main, pour lui éviter la crise d’angoisse qui menace de l’envelopper.
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