(yuri) everything goes way too fast

Yuri Monroe

Anxiety is the dizziness of freedom.

Pièce d'identité

NOM ≈ Monroe, loin de mon nom de naissance, mais seul nom qui compte à mes yeux. Mon nom de naissance, j'ai même fini par l'oublier, avec le temps. C'est mieux comme ça, de toute manière. PRÉNOM(S) ≈ Yuri, seul héritable de mes parents biologiques, le seul que j'ai gardé, à minima. ÂGE ≈ 28 ans, âge de raison, je suppose. Quoiqu'à vrai dire, la raison, j'ai l'impression que je l'ai depuis longtemps, probablement trop longtemps, même. LIEU DE NAISSANCE ≈ Brisbane même, peu de temps après l'arrivée de mes parents biologiques dans le pays. Malgré mes origines coréennes, je n'ai jamais vu le pays d'où je "viens". Ca éveille un peu ma curiosité, mais sans plus. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire, mon myocarde est encore brisé après ma dernière relation qui s'est pourtant terminée il y a trois ans. Ma confiance a été brisée ce jour-là, autant envers les personnes qui pourraient m'intéresser qu'envers ma propre soeur. MÉTIER ≈ En troisième année de résidence dans le domaine de la chirurgie. Je ne suis pas encore complètement sûre de moi, mais je prévois de me tourner vers la chirurgie traumatologique, le temps passé aux urgences me plaît énormément, j'ai la sensation d'y avoir ma place. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Panromantique et asexuelle. Si j'ai très rapidement accepté le label de panromantisme, j'ai mis beaucoup plus de temps à accepter mon asexualité. Encore aujourd'hui, j'ai beaucoup de mal à vivre avec ça, autant à cause des autres qu'à cause de moi-même. GROUPE ≈ Au secours, j'ai 30 ans. AVATAR CHOISI ≈ Han So Hee CREDITS GIFS ≈ natahjikio, ryoun, cutterpillow92

Les informations en vrac

≈ little miss know-it-all - Le savoir, ma plus grande fierté et mon objectif principal. Avoir des connaissances, ça m'a toujours fait du bien, ça m'a toujours rassurée, ça m'a toujours permis de me sentir utile. Ca m'a toujours donné la sensation de pouvoir anticiper ce qui pourrait se passer autour de moi, même si j'ai bien conscience du fait que ce n'est pas le cas. Mais ça me donne la sensation d'avoir le contrôle sur ce qu'il se passe autour de moi, sensation qui est devenue presque obligatoire avec le temps. Passionnée par la lecture, c'est comme ça que tout a commencé. J'aimais lire et, par le biais de la lecture, j'apprenais, jusqu'à que l'amour de l'apprentissage dépasse celui de la lecture. Et ce savoir, j'ai toujours eu besoin de le transmettre, à la fois par simple envie, mais aussi parce que j'avais l'impression que ça donnerait une raison aux autres d'être fiers de moi et, du coup, de ne jamais me lâcher.

≈ a need to save lives - Mon intérêt pour la médecine a commencé tôt, très tôt même. Il me vient probablement de ma mère, elle est neurochirurgienne spécialisée en pédiatrie. Toutes les histoires qu'elle a pu racontées m'ont toujours intéressées, assez pour que je réalise assez vite que moi aussi, je voulais devenir chirurgienne. Je me suis toujours demandé si je supporterai la pression d'avoir la vie de quelqu'un entre mes mains mais à mes yeux, c'était une évidence. Ce domaine de travail m'appelait, de la même manière que mon frère qui est devenu infirmier dans le domaine de la pédiatrie. Mais ce que j'ai aussi vite réalisé, c'est que je ne comptais pas avoir des enfants comme patients, ou en tout cas pas que. Non, je voulais pouvoir aider tout le monde et n'importe qui, à ce stade, c'était un besoin. Pour autant, j'ai été capable de me décider jusqu'au moment où j'ai commencé ma résidence et j'ai passé ma première garde aux urgences : le domaine de la chirurgie traumatologique m'appelait encore plus que le reste. De vouloir devenir chirurgienne, je suis passée au stade de vouloir devenir chirurgienne traumatologique.

≈ chronic anxiety - L'anxiété, elle est là depuis toujours, ou en tout cas je me souviens toujours d'avoir vécu avec. Certains psychologues estiment que c'est lié à ce que j'ai vécu avec mes parents biologiques, d'autres estiment que j'ai simplement un terrain pour ça. Personnellement, je me fiche de la raison, je sais juste qu'à mes yeux, c'est une des plus grandes tares. Cette sensation de toujours devoir anticiper, de toujours devoir m'inquiéter, de toujours devoir penser au pire.. Bref, j'ai toujours détesté ça. La sensation de mon rythme cardiaque qui accélère, la sensation de mon souffle qui me manque parfois, la sensation de ne pas contrôler mon corps malgré le fait que ça soit le mien. Certains disent que je coche toutes les cases d'un trouble anxieux généralisé, d'autres disent que ce n'est pas le cas. Personnellement, même si j'ai tendance à apprécier les étiquettes, poser une étiquette sur ce trouble, je n'ai pas envie de le faire. Au contraire même, ça me fait peur. Je ne veux pas avoir une étiquette de plus qui me rend différente des autres.

≈ approbation seeker - Autant je me fiche de recevoir l'attention des autres, je préfère même que ça ne soit pas le cas, autant quand j'ai l'attention de quelqu'un, j'ai besoin qu'iel approuve ce que je fais. C'est idiot, mes choix ne concernent que moi, mais j'ai toujours peur de mal faire les choses et de finir rejetée. Alors je fais en sorte de satisfaire tout le monde, tout le temps, quitte à finir par m'oublier. Ca aussi, apparemment, c'est des restes du temps que j'ai passé avec ma famille biologique, tout comme la peur des conflits et, surtout, de la violence. Au final, si je n'ai gardé que mon prénom comme souvenir de mes parents biologiques, ils m'ont laissé beaucoup plus de traces, eux.

≈ family oriented - Ma famille (la famille Monroe), elle représente tout pour moi. A mes yeux, d'une certaine manière, ils m'ont sauvée. Pourtant, c'est les services sociaux qui m'ont retirée à mes parents mais, au final, c'est les Monroe qui m'ont montrée que je pouvais avoir une vraie vie de famille. Alors évidemment, tout n'est pas parfait. Sept enfants, mine de rien, ça fait beaucoup de monde et, parfois, il y a des tensions. Typiquement, avec Madison, il y en a toujours eu, je serai même incapable de dire si un jour, il n'y en a pas eu. Pourtant, depuis décembre 2021, tout est pire, bien pire. Les choses ont définitivement explosées avec Madison, au point où on ne se parle plus depuis. Mais même malgré toutes ces tensions, ma famille reste des plus précieux à mes yeux, le tout pour une raison assez simple : je ne serais rien sans eux, j'en suis persuadée.

≈ introvert - Je n'ai jamais été trop fan des sorties, surtout quand ces dernières sont trop animées, ni des moments passés avec trop de monde. Au contraire, j'ai toujours eu une préférence évidente pour les moment passés tranquillement chez moi ou avec mes amis les plus proches. En plus d'être introvertie, je suis aussi du genre timide et définitivement pas très sociable, des traits de caractère qui ont au moins le bénéfice d'être compatibles. Je n'ai jamais été du genre à donner ma confiance trop facilement et, depuis ce fameux réveillon de Noël en 2021, c'est encore pire. Que ça soit en amitié ou en amour, je ne donne ma confiance qu'une fois. Du genre un peu rancunière, quand on me trahit une fois, je n'oublie et pardonne jamais, ou presque jamais.

≈ hopeless romantic - J'ai toujours été du genre à croire au grand amour. J'ai découvert ce concept dans les livres et j'ai complètement accroché à l'idée. Je crois au fait que chaque personne ait une personne qui lui correspond parfaitement, comme une sorte d'âme sœur, disons, à la différence que j'estime que les âmes sœurs ne sont pas seulement romantiques. Quand je suis tombée amoureuse pour la première fois, j'ai cru que ça serait la seule fois. Je pensais naïvement qu'Ella, ça serait la femme de ma vie. Malheureusement, ça n'a pas été le cas. Elle m'a trahie de la même manière, tout comme ma soeur m'a trahie, le tout parce qu'apparemment, c'était pour mon bien. Depuis, j'accorde encore moins facilement ma confiance aux autres mais, malgré tout, je continue de croire à ce fameux grand amour et je veux avoir la chance de le vivre.

≈ passionate - Des passions, j'en ai plusieurs, probablement un peu trop. Mais il faut dire que quand j'apprécie quelque chose, je deviens facilement accro et, avec le temps, je veux encore et toujours aller plus loin. L'envie d'en apprendre plus est là, toujours plus forte, toujours plus présente. Sauf qu'au final, ça peut vite devenir un cercle vicieux. A l'heure actuelle, je peux dire que je suis passionnée par la lecture, la guitare et le métal, plus spécifiquement le métal symphonique. Je les considère tous les trois comme une sorte de refuge, des milieux vers lesquels je peux me tourner quand j'ai besoin de me sentir mieux. Après, évidemment, il y a aussi ma passion pour la science et la médecine, mais c'est différent, considérant que j'ai décidé d'en faire mon métier. En tout cas, que ça soit pour la médecine ou pour mes passions qui sont plus des hobbies, je creuse toujours en profondeur, le tout dans le but d'en savoir encore et toujours plus. Parce qu'au final, ma première passion, est-ce que ce n'est pas le savoir ?

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Mag', mais appelez-moi Magali. J'ai 28 ans, et je viens de Bretagne. J'ai découvert 30YSY grâce à à PRD, je crois, et j'ai cédé à m'inscrire parce que j'étais pas capable de ne pas me dédoubler. Pour me faire ma place, j'ai PAS BESOIN d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) une fois par jour ou tous les deux jours. Mon personnage est un pré-lien de @Phenix Monroe. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et je vous aime tellement, vous avez pas idée.

Pour recenser votre avatar

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Il était une fois, mon histoire

Worry does not empty tomorrow of its sorrows. It empties today of its strength.

1996 - 2001

Chacune histoire a son commencement, n'est-ce pas ? Voici le mien. Je suis la première enfant de mes parents biologiques, je suis née à Brisbane même, mon père -coréen, comme ma mère- ayant été muté en Australie pendant la grossesse de ma mère. Pendant les premiers mois de ma vie, je n'ai manqué de rien. Au contraire, j'étais plutôt chanceuse. J'étais la prunelle des yeux de mes parents, ils n'ont jamais cherché à le cacher. Sauf que ça n'a pas duré. Mon père, après un accident de travail, a fini à l'hôpital. Deux opérations et beaucoup de médicaments plus tard, il a pu reprendre le travail, mais il était aussi tombé accro aux opioïdes. Sauf que dans sa chute, il a aussi entraîné ma mère. Pour je ne sais quelle raison, il a décidé de lui fournir des médicaments pour qu'elle "essaye" mais, une chose en entraînant une autre, elle est tombée aussi accro que lui. Je ne risquais pas de le savoir, à peine âgée d'un peu plus d'un an, mais ma vie venant de drastiquement changer.

De très chanceuse, je suis passée à très malchanceuse. Mes parents n'étaient plus là. Enfin, physiquement, ils étaient là, mais psychologiquement.. Difficile, pour ne pas dire impossible. Je n'avais le droit qu'au minimum syndical en guise de soins et d'attention, tout le reste était donné à la drogue. Les cris ont vite pris le dessus, aussi. Mes parents ont commencé à mal gérer leur addiction et, avec le temps, tout a fini par perdre pied. Les cris ont commencé à résonner, l'un reprochant tout à l'autre, et inversement. Ils n'ont jamais été physiquement violents l'un avec l'autre, par contre. Ils étaient violents avec le mobilier et la vaisselle mais, heureusement pour moi, ça s'arrêtait là. Pourtant, les cris ont fini par alerter le voisinage et, après plusieurs plaintes, les forces de l'ordre et les services sociaux sont intervenus : mes parents n'avaient plus ma garde.

2002 - 2003

Les Monroe. Au moment de mon arrivée chez eux, évidemment, je n'avais pas conscience de la chance que j'avais d'arriver dans une si bonne famille du premier coup. Mais avec le temps, j'ai appris des choses sur le système des foyers et, avec tout ça, je n'ai pu qu'aimer ma famille encore plus. Au final, je suis tombée sur ma famille du premier coup et, même si j'ai mis du temps à m'ouvrir à eux, il y avait une personne qui faisait exception: ma mère. Il y a ce truc qui m'a directement mis en confiance chez elle, ce truc qui a fait que, bien rapidement, je lui ai donné toute ma confiance, le tout sans vraiment hésiter. Avec les membres de la fratrie qui étaient déjà là, ça a été plus difficile, surtout avec Madison, elle qui était déjà là, qui avait mon âge, mais qui n'était pas encore adoptée. Après quelques mois à peine chez eux, alors que je fêtais mes six ans, je me sentais entièrement à ma place, ayant l'impression qu'ils étaient ma vraie famille, même si j'avais conscience que ce n'était pas le cas. Mais à ce moment-là, j'ai vite compris quelque chose : le sang, ça ne vaut rien, dans des liens pareils.

Quand, en 2003, j'ai appris que j'avais la possibilité d'être adoptée, j'ai cru rêver. Je venais de fêter mes sept ans et, pour la première fois, ma mère m'en a parlé. Elle m'a demandé mon avis et, face à tout ça, j'ai fondu en larmes. Si je me sentais déjà à ma place dans cette famille, ça a d'autant plus été le cas à ce moment-là. Parce que pour la première fois, je réalisais que l'envie de rejoindre officiellement la famille Monroe était réciproque et, honnêtement, c'était plus que suffisant pour me faire ressentir une joie bien assez forte pour ne presque jamais avoir été égalée dans ma vie. Cette adoption, si j'ai la sensation qu'elle m'a rapprochée de tout le monde, j'ai conscience, par contre, qu'elle a participé à creuser d'autant plus le fossé qui me séparait de Madison. Les tensions étaient là, presque palpables mais, heureusement, notre mère, Phenix et le reste de notre fratrie étaient là pour les limiter. Tout le monde avait conscience qu'elles ne disparaitraient pas de sitôt, moi la première, mais au moins elles étaient contenues, est-ce que ce n'était pas le principal ?

2004 - 2009

Avec le temps, en plus de m'être fait une place dans la fratrie Monroe, j'ai appris à me faire une place dans la ville et dans l'école -puis le collège- où j'étudiais. J'ai appris à me connaître, le tout d'une manière d'abord assez hasardeuse et incertaine, mais j'avais la chance de pouvoir évoluer comme tout le monde et n'importe qui, ce qui était une chance évidente. J'ai vite découvert ma passion pour la lecture et la guitare, demandant toujours la même chose pour mon anniversaire ou Noël : des livres et du matériel de musique. Là où certains demandaient des jeux, du matériel numérique ou vidéo, je tournais toujours autour de la même chose, comme si ces deux passions m'avaient attrapée pour ne plus jamais me lâcher. Le point négatif de tout ça, le point d'inquiétude de certains, c'était le fait que je ne sortais que peu. Mais j'avais la sensation que ma "place" était à l'intérieur, ou alors dans un endroit calme pour rester tranquille. Je n'ai pas non plus été du genre à demander à faire une après-midi avec tous mes amis pour fêter mon anniversaire, même s'il tombait en plein milieu des vacances d'été. Non, ça ne m'intéressait pas, je préférais rester avec mes livres, ma guitare et surtout, ma famille.

C'est aussi à cette période là que j'ai vraiment découvert le domaine de la médecine. Notre mère en parlait, parfois, et ça suffisait amplement pour faire naître quelque chose en mois, une sorte d'intérêt qui grandissait un peu plus à chaque découverte. Les livres que je lisais se sont de plus en plus tournés vers le domaine scientifique et, au collège, j'ai fait de plus en plus d'efforts dans le domaine scientifique. Mes notes étaient bonnes partout mais, si elles m'intéressaient toutes, les seules qui comptaient réellement, c'était les notes de sciences. Là où j'angoissais toujours pour les examens dans toutes les matières, je paniquais réellement quand il était question d'examens scientifiques. Je voulais réussir, j'avais besoin de réussir.

2010 - 2014

Le lycée m'a énormément appris, lui aussi, surtout sur moi et les autres. C'est la période pendant laquelle je me faisais plus facilement rejeter, mon manque d'intérêt pour les activités "festives" ne plaisant pas nécessairement à tout le monde. Pour autant, j'avais réussi à me construire un petit groupe d'amis ce qui, à mes yeux, était plus qu'amplement suffisant. Evidemment, tout le monde en voudrait toujours plus et le rejet me blessait, mais j'estimais malgré tout ne pas être à plaindre. L'anxiété, elle, continuait de se décupler, le tout d'une manière presque incontrôlable. J'ai commencé à voir un psychologue qui a tout fait pour m'aider et ça fonctionnait, juste pas assez. L'anxiété est devenue une sorte de seconde nature, je m'habituais de plus en plus à être en sa compagnie, même si j'étais loin d'apprécier.

Ma pansexualité, elle m'a plus ou moins frappée en plein visage. Je savais que j'étais différente, j'ai toujours été traitée comme telle par mes camarades de classe, à vrai dire. Mais quand j'ai eu un crush sur une de mes camarades de classe, je me suis énormément questionnée. J'ai très mal vécu cette réalisation, jusqu'à ce que finalement, comme toujours face à une nouveauté ou difficulté, je fasse des recherches. J'ai découvert la bisexualité, puis la pansexualité, ce qui m'a permis de m'aider à m'identifier. Par la même occasion, j'ai découvert l'asexualité et, face à la description de cette dernière, j'ai paniqué. Cette étiquette, elle me correspondait plutôt bien mais.. Non, hors de question. C'est juste que je n'ai pas encore rencontré la bonne personne, n'est-ce pas ?

2015 - 2020

Diplôme en main, j'ai enfin pu démarrer mes études supérieures. J'ai directement pris la direction de l'université de médecine, mon rêve déjà bien en tête : je voulais devenir chirurgienne. Je m'étais déjà parfaitement renseignée sur comment faire, il ne me restait plus qu'à y arriver. L'université, c'est le moment où j'ai appris à gérer mon anxiété et, en même temps, j'ai dû me battre pour ne pas la laisser prendre trop de place. C'est aussi le premier endroit où j'ai décidé de me faire passer en premier: si je voulais travailler ou être dans un endroit calme au lieu de sortir, je le ferai. L'avantage, c'est qu'on était nombreux à être dans cet état d'esprit, ça m'a d'ailleurs beaucoup aidée. C'est d'ailleurs la première fois que je me suis autant sentie à l'aise au milieu d'autres personnes, ce qui m'étonnait tout particulièrement considérant que j'arrivais dans une promotion où je ne connaissais personne. Il y avait bien quelques personnes que je connaissais de vue, mais ça s'arrêtait là.

Puis, pendant mon doctorat, je l'ai rencontrée, Ella. Si j'avais déjà eu des crushs sans grand intérêt, dans le cas d'Ella, tout était tellement plus fort et, heureusement, réciproque. Je l'aimais comme une folle, ça a toujours été le cas même. On est devenues amies mais, très vite, on s'est mises ensemble. J'ai pu découvrir la joie de l'amour, celui dont tout le monde parle et franchement, j'en étais persuadée : c'était la bonne. Mais si la découverte de cet amour m'a beaucoup apporté, elle m'a aussi retiré quelque chose : l'espoir de ne pas être asexuelle. J'étais folle d'Ella, vraiment folle, je l'aimais comme une dingue, mais.. Rien, nada, aucune envie d'aller plus loin. Je l'ai mal vécu, mais elle a été là pour moi, me disant et me répétant que ce n'était pas important à ses yeux. Alors pourquoi me prendre la tête, hein ? Tant que je serais avec elle, tout irait bien, peu importe si je devais fermer les yeux sur ce que certains pourraient considérer comme des red flags évidents.

2021

Cette année-là a définitivement été une année charnière pour moi. Déjà, j'étais presque à la fin de mon doctorat. Mais, en dehors de ça, j'étais surtout en train de me sentir de mieux en mieux dans ma peau. J'avais ce petit quelque chose qui me motivait, me nourrissait, d'une certaine manière. Je me sentais bien dans ma relation, bien dans mes études, tout allait bien. En somme, je n'avais à peu près aucune raison de me plaindre, jusqu'au moment où ça a changé. Noël 2021, début de ma dernière année de doctorat. Tout va bien dans ma vie, ou en tout cas c'est ce que je crois.

Pendant le repas, tout s'effondre autour de moi. Maddie a charmé Ella, le tout pour prouver qu'elle n'était pas sérieuse avec moi et le pire, là-dedans, c'est qu'elle avait raison. Je me suis sentie dépassée et trahie, autant par ma soeur que par celle qui deviendrait bientôt mon ex-petite-amie. Les voix se sont haussées et la bûche de Noël a même fini par voler. J'ai été gagné par la panique, ma peur des conflits, créée par les cris de mes parents biologiques quand j'étais enfant, a explosé. D'un coup, je n'avais qu'une peur : que la violence prenne encore plus en ampleur. A vrai dire, ce n'était même plus Madison que je voyais, je ne voyais plus grand-chose. Ma vision s'était resserrée sur une miette de bûche et je n'avais plus rien dit. Ca a été la dernière fois que j'ai vu ou parlé à Madison, les tensions qu'il y a toujours eues entre nous ont fini par exploser pour de bon, j'imagine. Avec Ella, c'était fini aussi, le tout après certaines remarques plus que désagréables, le tout se concentrant principalement sur le temps que je passais au boulot et sur mon asexualité. Je ne savais plus quoi faire, je ne savais plus qui j'étais vraiment, mais une chose était sûre : je me sentais seule, même si je savais que je ne l'étais pas vraiment.

2022 - now

Après ça, j'ai eu besoin de beaucoup de temps pour me remettre. Partout où j'allais, j'avais l'impression de croiser Ella ou Madison et clairement, ça ne m'aidais pas. Alors je me suis d'autant plus plongée dans mes études et, grâce à ça, j'ai eu mon diplôme haut la main, ayant même la chance d'être acceptée à l'hôpital St Vincent pour réaliser mon internat, puis ma résidence pour devenir chirurgienne. Cette admission, c'était ma plus grande fierté, sans parler du fait qu'elle allait me permettre d'être encore plus proche de ma mère et de Phenix, mon frère aîné. C'est aussi là-bas que j'ai pu tester différents types de chirurgie, jetant rapidement mon dévolu sur la chirurgie traumatologique, un moyen de sauver des vies et de passer du temps aux urgences, l'endroit le plus vivant et surtout, le plus vivifiant et agréable à mes yeux.

Mais à côté de ça, je n'ai pas été capable de refaire confiance à qui que ce soit. Certains disent que je trouverai l'amour quand je m'y attendrai le moins, mais je me fiche pas mal de rencontrer l'amour. Evidemment, je rêve du grand amour, comme pas mal de monde j'imagine, mais après avoir vécu la douleur de la trahison d'Ella, je ne suis pas certaine de vouloir réessayer. Et mine de rien, j'avais d'autant plus peur de faire de nouvelles rencontres parce qu'un jour ou l'autre, il faudrait que je parle de mon asexualité. Sauf que si quelqu'un me rejetait à cause de ça, je me sentirais d'autant plus complexée mais, à la fois, si on m'acceptait malgré tout, je serais incapable de vraiment faire confiance à la personne en question. Alors pour l'instant, je n'espère rien, préférant me concentrer sur mon boulot et mes passions diverses et variées.

je sens que ça va être un personnage de fooollliiiie ! (yuri) everything goes way too fast 1484806105

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re-bienvenue à la maison! (yuri) everything goes way too fast 873483867

et bon courage pour ta fiche! :l:

i will still rise when the fire's at my feet again and the vultures all start circling they're whispering, you're out of time but still, i rise. ©️ endlesslove.

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rebienvenue (yuri) everything goes way too fast 1949770018

rebienvenue par ici :l:

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super choix de vava ^^ Elle était excellente dans la Créature de ...

bienv'nue à toi ^^

you and i — i have galaxies hidden between my bones and i will love you until the stars burn out

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Rebienvenue parmi nous ! Ça fait plaisir de te voir t’installer d’autant plus dans le coin (yuri) everything goes way too fast 763064237

Bon courage pour la rédaction et amuses toi bien avec ta nouvelle demoiselle ! (yuri) everything goes way too fast 662981832

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rebienvenue à la maison & bonne chance pour la suite de ta fiche (yuri) everything goes way too fast 1949770018

are we all lost stars ?
please, don't see; just a girl caught up in dreams and fantasies. please, see me; reaching out for someone i can't see. take my hand, let's see where we wake up tomorrow. best laid plans sometimes are just a one night stand. i'll be damned, cupid's demanding back his arrow. so let's get drunk on our tears. and god; tell us the reason youth is wasted on the young. it's hunting season and this lamb is on the run. we're searching for meaning. but are we all lost stars trying to light up the dark?

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Re bienvenue chez toi (yuri) everything goes way too fast 674657830

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Mon bébé !!! (yuri) everything goes way too fast 224775235

j’étais pas là à temps pour être dans les premières à poster mais le cœur y est.
Hâte de pouvoir lui faire un gros câlin en rp (yuri) everything goes way too fast 1949770018

Same place, on the same page
Feels good when the beds made right
'Cause its a cold world on the outside
But it's so warm when I'm inside your eyes

(yuri) everything goes way too fast SYIanXJ

(yuri) everything goes way too fast 9bEqKXi

(yuri) everything goes way too fast NYLSjAT

AHHHHHHHH la sistaaaa miss-je-sais-tout est parmi nous pour nous faire réviser nos maths et nous engueuler quand on bâcle nos devoirs (yuri) everything goes way too fast 1290498195

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Trop hâte de la voir en jeu, merci de t'ajouter à la famille Monroe, je sais déjà que tu vas en faire quelque chose de génial et je me sens bien chanceuse que tu prennes encore un de mes scéna/PLs ! (yuri) everything goes way too fast 3956312242

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Welcome again (yuri) everything goes way too fast 1949770018

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Edit 13 janvier : c'est tout bon pour moi pour la validation (yuri) everything goes way too fast 2523491165

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sparkle

Look, I can't dim my shine just because some people feel uncomfortable.

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Rebienvenue <3

A qui sait bien aimer, il n'est rien d'impossible. 

KoalaVolant

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Rebienvenue à la maison. (yuri) everything goes way too fast 1949770018

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elle est là (yuri) everything goes way too fast 1484806105

(yuri) everything goes way too fast 206649278

trop trop trop hâte de découvrir yuri dans ta fiche et de pouvoir jouer ce nouveau lien avec toi (yuri) everything goes way too fast 674657830

re-bienvenue chez toi et bonne rédaction de ta fiche :l:

beginnings are always messy

A fresh start. A new chapter in life waiting to be written. New questions to be asked, embraced, and loved. Answers to be discovered and then lived in this transformative year of delight and self-discovery.

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(yuri) everything goes way too fast XwAaLk6

Rebienvenue ! J'avais hâte de la voir arriver (yuri) everything goes way too fast 1949770018

But I'll be cleaning up bottles with you on New Year's Day

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