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@Atlas Siede 01/2025 - logement de yasmin

Elle a tenu bon pour Derya. Parce qu’une gamine de sept ans ne mérite vraisemblablement pas qu’on lui gâche les fêtes de fin d’année, et parce que Yasmin n’avait pas envie de lui expliquer pourquoi, cette année, Wells ne serait pas présent comme il l’est d’ordinaire. Le fil de leur amitié si précieuse est rompu depuis qu’elle lui a balancé, entre deux sanglots provoqués par le traumatisme de l’incendie, qu’il était le père de l’enfant qu’il avait vu naître, qu’il avait accompagné, qu’il avait vu grandir, qu’il avait bercé, choyé, protégé, aimé… Elle comprend sa colère, elle accepte son silence, elle admet sa défaite. Elle a échoué à être une bonne amie, tout comme elle a échoué à être une bonne mère. Une bonne mère, ce n’est pas quelqu’un qui ment comme ça. ’’C’est gentil d’être venu…’’ qu’elle lui souffle en revenant de la cuisine, lui lançant une bouteille de bière avant de prendre place sur le canapé à côté de lui, ramenant aussitôt ses deux jambes contre son buste en remettant correctement le bord de son gilet sur le galbe de son épaule menue, où siègent encore quelques larges pansements blancs. ’’Il ne veut plus me voir. Et je le comprends.’’ ça lui donne envie de pleurer, de le dire à voix haute, mais elle sait qu’elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même : elle n’aurait jamais dû lui mentir, elle n’aurait jamais dû lui cacher. Il lui avait bien dit, Atlas, qu’il fallait qu’elle lui dise la vérité… Voilà le résultat. Il est tout bonnement désastreux, le résultat. ’’Quel merdier.’’ qu’elle marmonne en basculant sa nuque en arrière pour l’allonger sur la bordure du canapé, ses yeux fixant le plafond en lui conférant cet air misérable, accentué par la tenue qu’elle porte : une tenue de sport agrémentée par un gilet épais ainsi que des grosses chaussettes, alors que l’été est bien installée. Le chagrin, ça vous rend frileux. ’’Bon, j’ai ce que je mérite, c’est comme ça…’’ elle redresse sa nuque pour pouvoir boire une gorgée de sa bière, avant de tourner le menton pour observer Atlas, qui s’est montré volontaire pour lui tenir compagnie après son accident — physique et émotionnel, du coup. Ils ne sont pas très démonstratifs l’un et l’autre mais, aujourd’hui, elle a besoin de réconfort alors, sans lui demander son autorisation, elle bascule sur le côté pour que sa joue échoue sur l’épaule du militaire, et tant pis si ça lui déplaît : elle se blottie contre lui à la manière d’un chat, en faisant une petite moue attristée pour l’attendrir. ’’Raconte-moi quelque chose de joyeux, au moins. Tu vois pas que je suis au fond du gouffre ?’’ elle boit une deuxième gorgée de sa bière en levant les yeux vers lui, espérant qu’il ait de bonnes nouvelles à lui raconter sinon, ils commenceront tous deux l’année sur une très mauvaise note mais, ce n’est pas comme s’il n’y était pas habitués, n’est-ce pas.

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Le schéma se répète inlassablement sans que jamais il ne s’en lasse. Yasmin avait besoin de lui, il a répondu présent, sans la moindre hésitation. Sans qu’il ne le formule jamais, la policière faisait partie de ses rares exceptions pour qui il abandonnerait tout. Il avait senti la tristesse au travers de ses messages et avait rappliqué avec un pack de bière et quelques paquets de chips. Sans un mot, sans poser de questions. Il avait pu s’assurer qu’elle allait sincèrement mieux physiquement. Pour le reste, il s’était installé dans le canapé et lui avait laissé le loisir de choisir son moment. « C’est gentil d’être venu… » Relevant les yeux vers elle, il hausse des épaules. Inutile d’entrer dans de grands discours. Elle avait besoin de lui, point final. Et peut-être, qu’il avait besoin d’elle également. Plus tard, lorsqu’elle aura fini de vider son sac. Lorsqu’elle paraîtra moins triste et abattue. « Il ne veut plus me voir. Et je le comprends. » Elle joue les grandes filles, mais tout ce qui résonne dans cette maison silencieuse n’est que l’écho des larmes qu’elle cherche vainement à retenir. Et il déteste cela. S’il comprend l’effet de choc initié par l’annonce, il condamne les propos que l’homme semblait avoir tenus. « Laisse-lui du temps. » Il met de l’eau dans son vin, cherchant un compromis qui pourra apaiser Yasmin. Elle en a besoin, il le sent à la simple façon qu’elle a eue de venir s’asseoir aussi proche de lui. « Quel merdier. » Ouvrant sa bière, il l’observe un instant. Cela fait bien longtemps qu’il n’avait pas vu Yasmin ainsi et c’est bien des souvenirs qu’il aurait aimé ne jamais ressasser. Sans un mot, il glisse une main sur le genou de la policière. Preuve silencieuse de son soutien sans faille. « Bon, j’ai ce que je mérite, c’est comme ça… » Et le geste de tendresse n’aura duré qu’un instant avant qu’il ne frappe, en douceur, sa cuisse. « Arrête de dire des conneries. » Elle n’aurait pas dû mentir, il est vrai. Est-ce qu’elle a mérité qu’il s’emporte alors qu’elle n’allait pas bien ? Non. Atlas ne changera pas d’avis sur ce point. « Il avait pas à te parler comme ça. » Fin de l’histoire. Elle pourra en débattre, elle le fera sûrement, mais elle est son amie, il choisira toujours son camp. 

Pour bien d’autres, il aurait imposé une distance, n’ayant jamais été particulièrement à l’aise avec les signes d’affection. Pour Yasmin, il se contente de glisser un peu plus dans le canapé, afin de lui offrir une place de choix contre son épaule. Un instant, il vient poser sa joue sur le haut de son crâne, alors que déjà elle s’agite, incapable de rester en place plus de quelques secondes. « Raconte-moi quelque chose de joyeux, au moins. Tu vois pas que je suis au fond du gouffre ? » C’est plus fort que lui, un léger rire lui échappe face à cette description ô combien dramatique. Le problème étant qu’il n’a pas non plus des tas de joyeusetés à lui annoncer. Elle pourra choisir entre ce qui le taraude depuis quelques jours. « Tu préfères l’histoire où je me suis retrouvé à dormir sur un canapé avec Alma ou celle où j’ai accepté d’aller à un rencard avec une nana que j’ai connue au centre d’accueil pendant les incendies ? » Si elle avait pour habitude de choisir les histoires concernant Lola, il sait que, cette fois, il venait de lui offrir un sacré dilemme.

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Évidemment qu’elle l’a mérité, d’être traitée comme la pire des sorcières coupables de haute trahison. Elle lui a menti, pendant deux ans, en conservant le secret d’une paternité qu’elle savait être sienne ; elle l’a privé de moments importants, d’instants qu’il aurait voulu connaître sous le véritable rôle qui aurait dû être le sien mais, tous les mots du monde ne seront pas suffisants pour dire à quel point elle est désolée, combien elle regrette et à quel point elle s’en veut d’avoir agi ainsi. Auprès d’Atlas, cependant, elle trouve un peu de réconfort, un apaisement dont elle avait terriblement besoin après avoir été rejetée aussi brutalement par l’homme qu’elle considérait comme son meilleur ami. Atlas, lui, ne l’incrimine pas. « Laisse-lui du temps. » elle ne peut réprimer le soupire qui franchit la barrière de ses lèvres pendant qu’elle apporte le goulot de sa bouteille à sa bouche pour en boire une nouvelle gorgée, portée par l’idée que même le temps ne pourra rien y faire. ’’On va être deux adultes faisant de la co-parentalité, rien de plus.’’ et ça la désole de se rendre compte que c’est de sa faute, parce qu’elle a manqué de courage, manqué de force pour lui dire la vérité, parce qu’elle s’est enlisée dans les sables mouvants de son mensonge et qu’elle en reste prisonnière pour l’instant « Arrête de dire des conneries. Il avait pas à te parler comme ça. » elle tord sa bouche sur le côté en baissant les yeux ; dans les faits, elle reconnait qu’Atlas n’exagère pas avec cette pensée, puisqu’à présent qu’elle a du recul sur la situation, elle se dit qu’elle ne méritait pas d’être ainsi accablée alors qu’elle était clouée dans un lit d’hôpital, blessée et bourrée d’anti-douleurs. De toute sa vie, elle ne se souvient pas d’avoir pleuré autant les jours qui ont suivi, et elle aurait sans nul doute pleuré durant de longues heures si Atlas n’était pas resté cramponné au téléphone pour l’écouter chouiner. Là, il le fait en présentiel.

Elle finit par échouer contre lui, baleine à la dérive qui se laisse porter par les courants de tristesse qui viennent la frapper. Elle a bien conscience d’être misérable et pitoyable, comme ça, mais elle ne craint pas la sévérité de son regard : elle lui fait confiance, elle se sent suffisamment confortable en sa présence pour ne pas chercher à revêtir un masque de force qu’elle ne possède pas, aujourd’hui. Alors, en redressant sa nuque sans s’éloigner de lui, elle cherche de quoi se divertir, tromper le fléau de ses pensées par des idées plus colorées et, très vite, elle se dit qu’elle a eu raison « Tu préfères l’histoire où je me suis retrouvé à dormir sur un canapé avec Alma ou celle où j’ai accepté d’aller à un rencard avec une nana que j’ai connue au centre d’accueil pendant les incendies ? » beaucoup trop d’informations croustillantes en même temps — ses lèvres se décrochent l’une de l’autre tandis qu’elle incline son menton sur le côté, déjà incapable de faire un choix — elle ne compte en faire aucun, d’ailleurs ’’L’une après l’autre, évidemment !’’ ni une ni deux, elle se lève en trombe du canapé en lui refilant sa bouteille de bière afin de foncer en direction du placard de la cuisine, revenant quelques secondes après les bras chargés : des chips, des bretzels et des bonbons. ’’ATTENDS ! ATTENDS !’’ elle s’assoit en tailleur à côté de lui et, reprenant sa bière, elle pioche une chips qu’elle fourre dans sa bouche avant de reprendre, les yeux braqués sur lui : ’’Ben raconte ! Qu’est-ce que tu attends ? Comment ça tu as dormi avec Alma ?’’ elle soupçonne qu’ils aient fait davantage que dormir, mais elle ne presse pas les confidences. Pas beaucoup, disons. Pour l’instant.

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« On va être deux adultes faisant de la co-parentalité, rien de plus. » Il est probablement déconnecté sur le sujet, mais Atlas a du mal à comprendre en quoi cela serait un véritable problème. « C’est si grave que ça ? » L’important reste que Samuel soit présent pour Derya, non ? Ou alors il avait encore loupé une étape et Yasmin attendait bien plus du père de son enfant ? Il n’est pas le mieux placé pour se permettre le moindre commentaire, mais elle l’agace un peu à se présenter aussi négative. Elle ne devrait voir que le bonheur de sa fille dans cette histoire et si l’autre n’est pas capable de prendre ses responsabilités, il finira sur la liste des connards qu’elle a pu un jour fréquenter dans sa vie. Il l’ajoutera lui-même et elle devra probablement le retenir pour qu’il n’aille pas lui en toucher deux mots. « Il va continuer à voir Derya, pas vrai ? » C’est bien la seule chose qui lui importe dans cette histoire tordue. La gamine qui n’a jamais rien demandé à personne et qui ne devrait en rien payer les erreurs des adultes. Il l’adore, Atlas, elle compte beaucoup pour lui, cette petite demoiselle qui sait désormais autant lui tenir tête que sa mère. 

Il ne l’avait pas vu aussi abattue depuis longtemps. Elle s’octroie tous les passe-droits possibles, se servant de lui comme d’un coussin réconfortant. Il pourrait râler, mais il sait qu’elle a besoin de cela, elle qui n’est jamais du genre à réclamer le moindre contact. Ils se complètent sur ce point et, si elle s’autorise autant à afficher ses fragilités, il ne s’en moquera jamais. Il aurait pu se contenter de cela, un câlin maladroit et un silence réconfortant. Ce n’est pas de l’avis de la brune qui s’empresse de l’interroger sur sa vie. Habituellement, Atlas reste flou, ne distillant aucun détail, prétendant vivre une vie bien monotone, mais les derniers évènements n’ont de cesse de se jouer dans un coin de sa tête. Parmi tous ses proches, Yasmin reste la plus impartiale de tous. Elle ne connaît pas Alma, n’a jamais eu l’occasion de les voir ensemble, si ce n’est à une ou deux occasions. Elle ne peut avoir aucun avis biaisé, si ce n’est son amour évident pour le moindre potin concernant la vie sentimentale d’Atlas. « L’une après l’autre, évidemment ! » Évidemment, pourquoi avait-il même osé poser la question ? Il n’a même pas le temps de formuler la moindre phrase que déjà elle s’échappe vers la cuisine. En la voyant revenir, il ne peut qu’éclater de rire. « Super, elle a sorti le popcorn. » Levant les yeux au ciel alors qu’elle se met à hurler « ATTENDS ! ATTENDS ! » Levant les mains au ciel, il attend sagement qu’elle soit parfaitement installée et regrette instantanément d’avoir énoncé quoi que ce soit alors qu’elle se met à le fixer avec beaucoup trop d’attention. « Ben raconte ! Qu’est-ce que tu attends ? Comment ça tu as dormi avec Alma ? » Voilà. Il aurait probablement mieux fait de ne rien dire du tout. « Tu fais flipper quand tu me fixes comme ça. » Bien sûr qu’il cherche à gagner du temps alors qu’elle se rapproche encore plus de lui comme si elle cherchait à l’hypnotiser pour lui soutirer des informations. « Les incendies se sont vraiment approchés de son quartier, je suis allé la chercher avec sa fille pour les amener en sécurité à la base. » Voilà, fin de l’histoire. Buvant une gorgée de sa bière, il réalise bien vite que la policière ne se contentera pas de cette simple déclaration. « On a dormi sur le canapé dans mon bureau, sa fille était juste à côté, alors range tes pensées perverses là. » Elle va s’offusquer, mais il sait bien à quoi elle était en train de penser. « Donc j’ai vraiment juste dormi avec elle. » Et s’il jure que c’est tout, il ne peut nier le fait qu’il ait l’impression de toujours sentir sa présence contre lui. « C’était stupide, on s’est encore balancé des horreurs. » Et il ne cesse de penser à tout ce qu’elle n’a pas dit surtout, tout ce que semblait dissimuler le sarcasme dont elle faisait usage pour s’adresser à son mari.

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« C’est si grave que ça ? » elle devrait peut-être s’en contenter, de cette coparentalité induite par leur fille, se dire qu’elle ne mérite rien d’autre mais, elle a un peu de mal à rogner sur l’amitié qu’ils partageaient depuis plus de quinze ans. Elle a l’impression, au ton qu’il emploie, qu’Atlas ne serait pas franchement enclin à comprendre pourquoi elle couine sur cette relation amicale qui est en train de s’effilocher, alors elle balbutie un pauvre ’’Ben, c’était mon ami…’’ tout à fait penaud, qui va de paire avec l’expression attristée qu’elle lui renvoie pour le convaincre de sa peine tout à fait véridique « Il va continuer à voir Derya, pas vrai ? » - ’’J’en sais rien.’’ elle l’avoue d’une voix tendue parce qu’elle n’a plus vraiment de nouvelles de lui — elle comprend parfaitement qu’il ne veuille plus lui parler, mais force est de constater que ça ne facilite pas les choses, avouons-le. ’’Je suppose qu’il faut le laisser digérer…’’ la digestion prend du temps, oui, mais que peut-elle faire d’autre ?

Une étreinte réconfortante et deux alléchantes promesses de ragots plus tard, voilà que la brune retrouve un élan d’énergie davantage fidèle au portrait qu’on lui connaît : en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle a ramassé suffisamment de conneries dans la cuisine pour tenir pendant des heures sur ce canapé « Super, elle a sorti le popcorn. » heureusement, le Père Castor militaire aux déboires amoureux attend docilement qu’elle revienne avec les bras chargés de douceurs en tous genres, qui aident à alléger son chagrin autant qu’à alourdir ses hanches, certes, mais que personne ne lui en fasse la remarque aujourd’hui ’’Je t’écoute.’’ elle l’écoute et le fixe avec de gros yeux attentifs, en fourrant un morceau de chocolat et une chips dans sa bouche — en même temps, oui « Tu fais flipper quand tu me fixes comme ça. » de sa main libre, elle attrape un coussin avant de lui balancer au visage en râlant : ’’MAIS RACONTE !’’ il fait durer le suspens pour la torturer, pas vrai ? Il s’en fiche de savoir qu’elle souffre déjà le martyr ? « Les incendies se sont vraiment approchés de son quartier, je suis allé la chercher avec sa fille pour les amener en sécurité à la base. » une première information intéressante qui pose le contexte, et elle hoche son menton de haut en bas dans un mouvement ample, qui ne compte pas se satisfaire d’aussi peu ’’Et ?’’ - « On a dormi sur le canapé dans mon bureau, sa fille était juste à côté, alors range tes pensées perverses là. » elle paraît déçue, sur le moment, ses épaules retombent et elle pousse ses lèvres en avant dans une petite moue déconfite, sa chips restant en l’air quelques secondes « Donc j’ai vraiment juste dormi avec elle. » - ’’Merde alors… T’étais si proche de conclure.’’ elle le désole d’une petite voix amusée en mangeant sa chips, avant de lui tendre le paquet ouvert comme pour faire passer la pilule de sa taquinerie « C’était stupide, on s’est encore balancé des horreurs. » c’est loin de lui faire plaisir, ça, et elle pose sa main libre sur son bras en reprenant une voix plus calme, comprenant aisément que le sujet est sensible : ’’Je suis désolée… Qu’est-ce qui s’est passé ?’’ parce que de ce qu’elle comprend, il a ramené sa belle en sécurité avec sa fille, alors pourquoi diable le prince charmant sur son destrier blanc serait devenu l’ennemi numéro un ? ’’Qu’est-ce que tu lui as fait ?’’ évidemment, elle ne pense pas que la bassesse peut venir d’Alma, non, c’est son idiot d’ami qu’elle balance sous les roues du bus.