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 Un samedi matin presque banal - Elcy

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Message(#) Sujet: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptyMar 7 Juil 2015 - 14:34


Parce-que, une fois de plus, Dani et Scott avaient mis quatre plombes avant d’arriver à se décider sur quel DVD ils voulaient regarder, Kaecy était en retard. Et ça, elle détestait. Car malgré qu’on soit samedi matin, que le soleil commence gentiment à pointer le bout de son nez, annonçant une belle journée, certaines personnes devaient aller travailler, et Kaecy en faisait partie. Et comme tous les matins, elle devait presser les jumeaux pour qu’ils s’activent parce-que si elle les attendait, ils seraient toujours en pyjama en train de faire une bataille de céréales. Pourquoi elle ne réveille pas Elio, vous dites ? Parce-que c’est leur deal. Elle s’en occupe le matin pendant que lui finit sa nuit, travaillant jusque tard le soir. En contre partie, il s’en occupait la journée, et elle pouvait continuer de bosser avec des heures normales. Une organisation qui jusqu’ici avait plutôt bien fonctionné - bon, il y avait eu quelques soucis certains jours, mais ils s’adaptaient chaque jour pour être de meilleurs tuteurs pour les jumeaux. C’est donc le pas pressé qu’elle enfila sa veste et prit son sac à main. Ses clefs sur la commode de l’entrée prises, elle ouvrit la porte, passa la tête dans le couloir… Et rentra aussi vite qu’elle put à l’intérieur de l’appartement, refermant la porte d’une façon plus sèche que prévue. Adosser contre cette dernière, elle avait les yeux écarquillés, et cherchait une solution au problème qui venait de se poser. En effet, la très - voire trop - gentille Madame Butterfield venait de sortir elle aussi de son appartement. Sauf que si elle voyait Kaecy, c’en était fini. Elle allait commencé à lui taper la discussion et elle ne serait jamais à l’heure au travail c’était sur. Déjà qu’elle était en retard… Cependant, le seul moyen de sortir de l’appartement, c’était de passer par la porte d’entrée. Elle n’avait donc pas énormément de choix. Mais le pire, c’est qu’elle allait encore l’appeler Madame Harrington. Pas que ça la dérangeait, ils en rigolaient bien d’ailleurs avec Elio. Après tout, il était vrai qu’à les regarder tous les quatre, on aurait pu penser qu’ils formaient une famille. Non, ce qui la dérangeait dans tout ça, c’est qu’elle ne voulait pas remplacer et ne remplacerait jamais Leah, la mère des jumeaux, la soeur d’Elio. Et quand Madame Butterfield l’appelait Madame Harrington, ça lui faisait parfois penser à ça. Enfin, Kaecy n’eut pas le temps de continuer dans ses pensées qu’Elio débarqua dans l’entrée de l’appartement, encore endormi, les yeux fermés à moitié plein de sommeil.

« Pourquoi tu claques la por… »

Kaecy lui fit directement signe de se taire en posant son index sur sa bouche. Elle ne voulait pas que la voisine entende qu’il y avait encore quelqu’un prêt à partir, sinon elle serait capable de venir frapper directement à la porte de l’appartement pour prendre des nouvelles des enfants. Certes oui très gentil de sa part, mais quelque peu envahissant. Vu le bruit qu’ils devaient faire, elle devait savoir que les enfants allaient bien. Madame B. est dehors, je veux pas sortir, elle va encore me tenir la jambe pendant des lustres. J’ai surtout pas que ça à faire moi ! Elle s’était adressée à Elio en langue des signes pour ne pas faire de bruits. Ainsi, la voisine pourrait croire qu’elle était déjà partie et pourrait rentrer se terrer dans son appartement. D’ordinaire, Kaecy aurait pris sur elle et serait sortie, aurait eu une petite conversation de banalités avec sa voisine et serait partie. Mais aujourd’hui, elle était beaucoup trop en retard pour se permettre ça. Et son patron n’arrêtait pas de lui faire remarquer ses multiples retards ces dernières semaines, elle qui avant était connue pour être la plus ponctuelle de la boite.
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Message(#) Sujet: Re: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptyLun 13 Juil 2015 - 12:31



Je me réveille dans un bon en entendant la porte claquer. Je suis où ? Qu’est ce qui m’arrive ? Il me faut quelques secondes pour re situer la pièce – ma chambre. Bon c’est déjà ça de pris ! On est quel jour et pourquoi diable quelqu’un a claqué cette porte ? Je jette un coup d’œil au réveil pour voir qu’il est encore tôt – bien trop tôt pour que je me lève vu l’heure à laquelle je suis rentré du boulot. Pourtant intrigué par le bruit je sors de mon lit pour me diriger au salon. Je me doute que c’est les jumeaux qui font une fois de plus les imbéciles et me prépare à les engueuler gentiment. « Pourquoi tu claques la por… » C’est une Kaecy toute en embêter qui stoppe ma phrase d’un index sur la bouche. Je la regarde étonné tentant de comprendre ce qui se passe avant que ces mains ne commencent à bouger pour m’expliquer la situation. Je hoche la tête dans le silence le plus total avant d’entendre des petits bruits de pas furtifs dans mon dos. « KAECYYYYY ! Tu dis toujours qu’il faut pas claquer les portes ! » « Oui pourquoi tu claques les portes ? » Voilà on est foutu, j’entends d’ailleurs la voisine dehors qui tapote à notre porte avec plus d’insistance. « Youhhoouu la petite famille ! » Je lève les yeux au ciel avec un petit sourire amusé alors que les deux crapules me sautent dessus. « Elio t’es déjà réveillé ! » « On peut aller jouer au parc ? » « Non on peut jouer au dinosauraptore ! » C’est la nouvelle lubie de Dani, les dinosaures et tout ce qui s’y rapporte. Je les laisse me grimper dessus sans leur répondre alors qu’ils proposent encore une dizaine d’activités. Une chose est sûre, je ne vais pas réussir à retourner me coucher. Encore heureux que je n’aie pas besoin de beaucoup de sommeil sinon je serais bien embêté avec ces deux crapules.

Mon regard se pose à nouveau sur Kaecy qui semble supplier mon aide et c’est une fois de plus en langue des signes que je m’adresse à elle pour la jouer discret. « Je m’occupe d’elle et tu passes par derrière ? » Elle hoche la tête comme rassurée et s’éclipse alors que j’ouvre la porte les jumeaux encore sur le dos. « Madame Butterfield quel bonne surprise, comment allez vous ? » Elle semble satisfaite que quelqu’un lui ait ouvert la porte et m’offre un grand sourire. « Très bien et vous même ! Je voulais justement prendre des nouvelles. » Je me débarrasse un à un des jumeaux qui vont faire une bise amicale à notre voisine qu’ils aiment étonnamment bien. Peut-être parce qu’elle leur amène toujours des cochonneries. Elle leur refile d’ailleurs à chacun un paquet de bonbon et ils détaillent avec sans demander leur reste. « J’espère que ça ne vous dérange pas. » Un peu tard pour poser la question mais peu importe. « Non pas du tout ! Rentrez seulement. » Je tente de libérer la porte pour Kaecy ce qui n’est pas bien difficile car notre voisine ne se prive pas pour entrer dans l’appartement. « Je crois avoir vu votre femme, elle est par là ? Je voulais lui parler… » Je jette un coup d’œil vers la porte ou Kaecy tente de s’enfuir. « Ma femme…. Oui hem… » Je ne sais pas combien de fois je lui ai dit que Kaecy n’est pas ma femme mais maintenant je ne m’acharne même plus. « Elle est occupée… » Mon regard sur elle me trahissant la voisine se retourne pour voir mon amie tenter de s’enfuir. « Mme Harrington ! Je me disais bien que je vous avais vu ! Venez vous joindre à nous ! » Elle la tire par le coude et je lui adresse un petit regard désolé. « Je m’apprêtais à parler avec votre mari de la fête que je voulais donner ! Pour être honnête, j’ai reçu il y a quelques années un héritage assez conséquent et vu que je n’ai pas de famille, je me dis que si je peux en faire profiter un peu les gens que j’apprécie… bref… » Evidement elle a capté mon attention, on est assez dans la mouise financièrement pour que ça soit le cas. « J’ai eu l’idée d’organiser une sorte de marathon familiale avec les familles de l’immeuble, un trucs un peu marrant avec évidement un gain à la clef et pour les enfants et pour les parents ! Histoire de s’amuser et d’avoir une bonne raison de vous gâter. » Je regarde Kaecy sans trop comprendre ou veut en venir la voisine… Elle veut nous filer du fric pour courir sur des rondins de bois ou quoi ? « Est-ce que vous aimeriez participer ? Je sais que les jumeaux sont pleins d’énergies vous avez de bonnes chances. » Je m’en remets entièrement à Kaecy que nous regardons tous les deux. Niveau prise de décisions c’est elle qui a le monopole dans ce qu’on pourrait appeler notre « foyer »
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Message(#) Sujet: Re: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptyJeu 16 Juil 2015 - 17:46


Le subterfuge de Kaecy aurait pu fonctionner sans soucis, si les jumeaux n’avaient pas ramené leur fraise. Comme d’habitude après tout. Car maintenant qu’ils criaient à moitié dans tout l’appartement, la voisine savait qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur. Et ça voulait dire qu’elle était maintenant réellement mal partie pour se tirer de cette situation. Pendant quelques instants, elle hésita à appeler son patron pour se porter pâle et dire qu’elle allait travailler de l’appartement. Mais avec les jumeaux, ce n’était pas la meilleure des solutions, et puis elle avait des réunions importantes dans la journée, de celles qu’elle ne pouvait pas louper. C’est alors que la voix de la voisine résonna. Kaecy leva les yeux au ciel avant de reposer son regard sur Elio. Son regard transcrit clairement qu’elle a besoin d’aide sur ce coup, et que Elio est le seul capable de lui en procurer pour le moment. Je m’occupe d’elle et tu passes par derrière ? Alors qu’il finit par lui dire ça, Kaecy le remercie du regard et hoche la tête. Au pire elle devrait courir dans les escaliers pour être sûre d’en sortir vivante, mais ça valait la peine. Elle s’éclipsa alors pour ne pas que la voisine la voie lorsqu’elle entrerait dans l’appartement, et écoute calmement ce qui se passe à l’entrée.

« Madame Butterfield quel bonne surprise, comment allez vous ?
- Très bien et vous même ! Je voulais justement prendre des nouvelles. J’espère que ça ne vous dérange pas.
- Non pas du tout ! Rentrez seulement.
»

Cette dernière phrase semble comme être le signal de départ du plan diabolique. Se risquant à passer une tête à travers l’encadrement de porte pour savoir si elle peut s’échapper, Kaecy voit que la voisine est maintenant complètement entrée dans l’appartement et qu’Elio a réussi à s’arranger pour qu’elle soit dos à la porte. C’est donc maintenant ou jamais, c’est sa seule porte de sortie, sinon c’était la fin pour elle - ici parce-qu’elle allait devoir supporter la voisine pour encore elle ne sait combien de temps, et au boulot parce-qu’elle allait se faire tuer par son patron. Marchant sur la pointe des pieds - oui parce-que comme part hasard, les chaussures qu’elle avait choisi aujourd’hui portaient des talons - elle se dirigeait tranquillement vers la porte. Heureusement qu’Elio avait aussi réussi à dégager les jumeaux de la pièce, miraculeusement même si l’on peut dire, car sinon elle aurait été cramée d’autant plus vite.

« Je crois avoir vu votre femme, elle est par là ? Je voulais lui parler…
- Ma femme…. Oui hem… Elle est occupée…
»

Alors que Miss B. l’appelait la femme d’Elio, elle faillit avoir un petit rire. Au début, lorsqu’elle s’était installée dans l’appartement d’Elio, Kaecy et Elio passaient leur temps à reprendre le couple Butterfield pour leur expliquer que non, elle n’était pas madame Harrington, qu’elle n’était donc pas mariée à Elio et que ô non, ces gamins n’étaient pas ceux d’Elio et encore moins ceux qu’il avait eu avec Kaecy. Mais rien à faire, le couple de grands parents continuait de les appeler comme ça, et au fur et à mesure que le temps passait, Elio et elle avaient arrêté de les reprendre et entraient maintenant dans leur jeu. Ca les faisait d’ailleurs souvent rire, et c’est pour ça que Kaecy eut du mal à se retenir de rire sur le moment. Sauf que quand le regard d’Elio se posa sur elle, et qu’elle commença à voir la tête de Miss B. se tourner, elle écarquilla les yeux en direction d’Elio, qui semblait comprendre que le fait de regarder Kaecy partir au lieu de regarder la personne avec qui il parlait n’était pas une bonne idée. Alors, quand la voisine posa enfin son regard sur Kaecy, c’est avec un grand sourire que cette dernière l’attendait. Et c’est par le coude que Miss B. attira Kaecy pour l’inclure dans leur ce qu’il semblait être un cercle de discussion. Kaecy ne se gêna pas pendant ce temps là pour jeter un regard noir sur les bords à Elio, avant de regarder de nouveau la voisine comme si de rien n’était.

« Mme Harrington ! Je me disais bien que je vous avais vu ! Venez vous joindre à nous ! Je m’apprêtais à parler avec votre mari de la fête que je voulais donner ! Pour être honnête, j’ai reçu il y a quelques années un héritage assez conséquent et vu que je n’ai pas de famille, je me dis que si je peux en faire profiter un peu les gens que j’apprécie… bref… J’ai eu l’idée d’organiser une sorte de marathon familiale avec les familles de l’immeuble, un trucs un peu marrant avec évidement un gain à la clef et pour les enfants et pour les parents ! Histoire de s’amuser et d’avoir une bonne raison de vous gâter. »

Kaecy tourna son regard vers Elio au même moment où celui ci faisait de même vers elle. Et ils étaient apparemment d’accord sur un point: ce que racontait leur voisine n’avait aucun sens. C’était comme si elle était en train de leur dire qu’elle allait donner son héritage aux gagnants de la fête foraine du coin. Ce qui était complètement insensé. On ne donnait pas son argent comme ça au premier venu, ce n’était pas habituel en tous cas.

« Est-ce que vous aimeriez participer ? Je sais que les jumeaux sont pleins d’énergies vous avez de bonnes chances. »

C’est alors que Kaecy se rendit comptes que Miss B. et Elio avaient leurs regards tournés vers elle, comme s’ils attendaient tous les deux qu’elle dise quelque-chose et prenne un décision par rapport à cette situation. Elle regarda alors tour à tour Miss B. et Elio, finissant par laisser son regard se plonger dans celui d’Elio pendant quelques secondes. Apparemment, il remettait cette décision dans ses mains à elle, comme si c’était elle la chef de la famille. Elle regarda ensuite Miss B., qui elle savait juste que c’étaient toujours les femmes qui prenaient les décisions importantes. Un silence suivit donc dans l’appartement, Kaecy réfléchissant. C’était plutôt malsain que d’accepter cette proposition. C’était comme si ils étaient des rapaces sur l’argent. Car malgré le fait que leur voisine leur présente ça sous forme de jeux, ce n’était pas le but premier de cette journée ou qu’importe ce qu’elle comptait organiser. Et alors que Kaecy allait refuser, malgré le fait qu’elle sache qu’un peu d’argent en plus ne leur aurait pas fait de mal, elle sentit qu’on lui tirait sur sa manche. Baissant le regard, elle s’attendait à voir Scott qui comme toujours ne pouvait pas rester dans son coin sans rien dire. Sauf que cette fois ci c’était Dani qui tentait d’attirer son attention.

« Dis oui Kacey, ça pourrait être trop drôle tous les quatre. »

Et voilà qu’il commençait à lui faire les yeux doux. Et elle avait beau vouloir être forte face à ces gamins, mais elle était aussi faible qu’Elio quand ils commençaient à la regarder comme ça, comme s’ils étaient des petits anges tombés du ciel à qui on aurait donné le bon Dieu sans confessions. Alors elle sentit faiblir devant ce regard et passant affectueusement la main dans les cheveux de Dani, elle releva le regard vers Miss B. souriant légèrement.

« Comptez sur nous alors. Vous nous redirez tout ça quand vous aurez plus de détails, Madame Butterfield ? »

C’était la façon plutôt polie de Kaecy de faire comprendre à la voisine qu’elle devait partir maintenant, mais sans lui dire directement. De toutes façons, maintenant qu’elle avait exposé ce pour quoi elle voulait leur parler, elle ne devrait pas avoir d’autres sujets de conversation aussi importants qui devaient absolument être abordés maintenant. Après les avoir donc remercié, elle rentra chez elle, prétextant quelque-chose dans le four ou Kaecy ne savait quoi encore. Après avoir fermé la porte, elle finit par soupirer. Bon Dieu, enfin débarrassés. Et alors que les jumeaux recommençaient à faire les idiots en sautant sur le canapé en jouant à l’escrime avec des épées en mousse, Kaecy tourna cette fois ci un regard noir vers Elio.

« Pourquoi t’as pas pu t’empêcher de me regarder partir comme un idiot ?! »
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Message(#) Sujet: Re: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptyMar 28 Juil 2015 - 16:18



Notre voisine est un peu folle, je le sais depuis longtemps mais là son charabia me semble un peu décousu et c’est avec une grande lâcheté que je me tourne vers Kaecy pour lui laisser toute la responsabilité de prendre le choix. Je vois bien qu’elle hésite, évidement elle est un peu plus réfléchit que moi, et là ou je vois un peu d’argent elle perçoit sans doute un côté plus humain et pas vraiment très sain. Et alors que je suis persuadé qu’elle va dire non c’est Dani qui prend la parole. Je le regard étonné, en fait je ne l’avais même pas vu arriver. « Dis oui Kacey, ça pourrait être trop drôle tous les quatre. » Il n’en faut pas plus pour que je vois la determination de Kaecy fondre comme neige au soleil. « Comptez sur nous alors. Vous nous redirez tout ça quand vous aurez plus de détails, Madame Butterfield ? » Discrètement je tends la main vers mon neveu pour qu’il tape dedans. Dani a beau être discret il sait déjà y faire avec les femme et obtenir ce qu’il veut. Alors que Scott va foncer dans le tas lui nous prend par les sentiments… Bon dieu plus j’y pense et moi ça me rassure pour le futur.

Une fois qu’elle eut obtenu ce pourquoi elle était venue notre voisine ne fit pas long feu. Et elle quitta la pièce me laissant seule avec un Kaecy apparement furieuse et des jumeaux surexcités par le surplus de sucre qu’elle venait de leur offrir. « Pourquoi t’as pas pu t’empêcher de me regarder partir comme un idiot ?! » J’ouvre grand la bouche en entendant ces paroles et réplique un. «  Tu te fous moi ? Je tente de te sauver la mise et toi tu m’engueules ! » Les jumeaux hurlent dans nos oreilles et je tente un. « Baissez le son les terreurs ! » Evidement ils ne m’entendent pas et continuer de hurler à la mort comme deux guerriers prêt à se trancher mutuellement la gorge. Je me rapproche alors du canapé – celui ou ils ne sont pas – et attrape un cousin que je lance dans la tête de Scott qui arrête net de crier sonné et un peu étonné. « J’ai dis baissez le son ! » Cette fois ils ont l’air d’avoir compris et sortent même du canapé allant en courant dans leur chambre, leurs armes toujours en main. « Je disais quoi ? » Je reporte mon attention sur Kaecy qui me regard toujours avec la même colère. « T’es pas discrète aussi ! T’aurais pu attendre deux secondes que je l’emmène dans la cuisine ou un peu plus loin. » J’ai à peine finit ma phrase que les jumeaux reviennent en catastrophe me plantant l’un après l’autre leur arme en mousse dans le dos. « Elio ! » « Elio ? » « ELLIIOO » Je me retourne exaspéré pour leur faire face « Quoi ? » « On peut prendre une glace ! » Je soupire longuement. « Prenez une glace et foutez moi la paix ! » Je sais que je devrais pas les laisser se bourrer de plus de sucre mais de tout façon c’est moi qui vais en subir les conséquences puisque Kaecy va partir bosser. « Puis t’avais qu’à lui dire que t’as pas le temps ! C’est pas ma faute si elle se ramène toujours quand t’es pressée de partir ! » Bon c’est un peu ma faute dans le sens ou vu qu’elle s’occupe des jumeaux le matin Kaecy est à peu de chose près toujours pressée de partir et en retard… Mais quand même. Alors que Kaecy me réponds une fois de plus le jumeaux reviennent en courant, cette fois une glace dans la main, je vois la catastrophe arriver au ralenti. Scott complètement fou avec sa glace à la main qui court en ne regardant absolument pas devant et la… collision malheureuse avec le jolie chemiser de Kaecy. Bordel… Elle va me tuer. « Putain Scott ! Tu peux pas faire attention ! » « T’as dit putain ! T’as dit putain ! Faut mettre un sous dans la tirelire ! » Bon dieu qui déjà a eu cette idée de tirelire ? Et pourquoi il n’y a que moi qui la remplis au final ? « Bon filez dans votre chambre ! Je veux pas vous revoir tant que je vous ai pas dit de revenir. » Etonnamment les jumeaux m’écoutent, même si je les soupçonne d’avoir bien plus peur de la réaction de Kaecy que de la mienne. Je me rapproche un peu de ma meilleure amie me faisant plus doux cette fois. « Peut-être bien que c’est le signe que tu devrais rester à la maison. Ca fait longtemps qu’on a plus fait un truc tout les quatre. » J’ai beau vivre avec elle j’ai l’impression que nous ne faisons que nous croiser et nous échanger la garde des jumeaux. Je crois qu’il faut qu’on renoue… Tout les quatre – comme une famille – puisque c’est un peu ce que nous sommes aujourd’hui.
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Message(#) Sujet: Re: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptyJeu 10 Sep 2015 - 16:20


«  Tu te fous moi ? Je tente de te sauver la mise et toi tu m’engueules ! »

Elle ferma les yeux, tentant de se calmer. Il avait raison, ce n’était pas de sa faute à lui elle n’avait pas à lui en vouloir. Juste qu’une fois de plus, elle n’avait pas eu de chance avec la voisine. De toutes façons, Kaecy la soupçonnait à moitié de les espionner pour toujours venir au moment où ça arrange le moins. Elle était gentille comme dame, hein, mais parfois Kaecy avait l’impression d’avoir gagné une seconde mère tellement elle venait souvent sonner chez eux. Et en règle général, Elio et Kaecy étaient obligés de lui ouvrir à contre coeur vu que l’un des jumeaux - souvent Scott - avait parlé trop vite indiquant qu’ils étaient dans l’appartement. Comme ce matin quoi. D’ailleurs, les deux loustiques reviennent à la charge, et Elio est déconcentré pendant quelques instant. Et malgré elle, lorsqu’il reporte son attention sur elle, elle porte toujours ce regard noir qu’elle essaie tant bien de faire disparaître.

« Je disais quoi ? T’es pas discrète aussi ! T’aurais pu attendre deux secondes que je l’emmène dans la cuisine ou un peu plus loin.
- Je sais, j’s…
- Elio !
- Elio ?
- ELLIIOO
- Quoi ?
- On peut prendre une glace !
- Prenez une glace et foutez moi la paix !
»

En temps normal, Kaecy ce serait opposée directement à cette idée. Elle n’était pas déjà trop d’accord pour qu’ils prennent des glaces régulièrement en guise de dessert, mais manger une glace alors qu’il était encore aussi tôt dans la matinée ce n’était pas pensable. Cependant, elle était d’accord avec Elio sur une chose: ils leur foutraient peut-être la paix comme ça. Une technique comme une autre.

« Puis t’avais qu’à lui dire que t’as pas le temps ! C’est pas ma faute si elle se ramène toujours quand t’es pressée de partir ! »

Kaecy avait relevé le regard qu’elle avait jusque maintenant posé sur les jumeaux qui courraient en direction du frigo, qui contenait le congélateur avec les glaces. Malheureusement pour elle, elle aurait du le garder plus longtemps posé sur eux, et peut-être qu’elle aurait pu anticiper la catastrophe qui allait se passer juste sous son nez. En effet, Scott, toujours courant comme un fou furieux vint joyeusement percuter le chemisier propre, et blanc, de Kaecy qui se tenait malheureusement sur son passage. Elle s’en aperçue cependant plutôt rapidement, d’une parce-qu’elle sentait maintenant le froid sur son chemisier et de deux parce-que comme elle regardait Elio, elle vit sa tête changer de composition. Alors la bouche de Kaecy vint se mettre en une forme de rond, une forme de O, mimant sa surprise. Cependant, aucun son n’en sortait, comme si cette catastrophe lui avait pris sa voix. Et puis, elle n’aurait pas eu le temps de parler car Elio le fit directement à sa place.

« Putain Scott ! Tu peux pas faire attention !
T’as dit putain ! T’as dit putain ! Faut mettre un sous dans la tirelire !
Bon filez dans votre chambre ! Je veux pas vous revoir tant que je vous ai pas dit de revenir. »

A ce moment là, Kaecy n’écoutait même plus ce que disait Elio aux jumeaux. Elle était trop concentrée à réfléchir dans quel merdier elle était foutue maintenant. Non seulement, c’était le seul chemisier propre qu’elle avait dans son placard, n’ayant pas eu le temps de faire une machine à laver, mais en plus le temps qu’elle trouve une tenue de rechange et qu’elle aille au travail, elle allait arriver avec un retard monstre. Le genre de retard qui faisait devenir son patron rouge comme une tomate. Certes, elle n’avait pas vraiment de comptes à lui rendre, car malgré qu’il soit plus haut qu’elle dans la hiérarchie de la boite, elle faisait tellement du bon boulot que la chef de son chef lui pardonnait presque tout. Mais tout de même, c’était un principe qu’elle essayait de maintenir, arriver à l’heure. Comme pour faire en partie écho à ses pensées, Elio reprit la parole. Kaecy, elle, était toujours bouche bée entrain de regarder la glace étalée sur son chemisier. Elle releva cependant la tête vers son meilleur ami quand il lui parla.

« Peut-être bien que c’est le signe que tu devrais rester à la maison. Ca fait longtemps qu’on a plus fait un truc tout les quatre. »

La ton doux que venait d’emprunter Elio eut le don de calmer Kaecy. C’était au moins ça de fait. Elle finit par soupirer, une de ses mains allant jusqu’à l’élastique qui tenait ses cheveux en chignon pour l’enlever.

« T’as sûrement raison… De toutes façons, vu l’heure, ça ne sert plus à rien que j’y aille, je ferai des heures sup’ dans la semaine ou on verra… J’te jure j’aurai pu le tuer ! »

Posant son sac à ses pieds, elle ne put s’empêcher d’avoir un sourire à ce qu’elle venait de dire. Elle ne le ferait pas, elle adorait les jumeaux, mais parfois ils étaient juste insupportables.

« J’vais aller me changer, et puis… On pourrait se faire un film pop-corn sur le canapé ? Arès la glace, les jumeaux ne sont plus à ça près de cochonneries à manger ! Ca te va ? »

Elle avait repris la voix douce qu’elle abordait tout le temps en temps normal. Et puis, Elio avait même grandement raison. Elle avait besoin de pouvoir être avec lui, d’être avec les jumeaux, sans que ce soit toujours la course partout. Chose qui n’était pas simple ces derniers temps avec les emplois du temps des uns et des autres. Elle vint déposer un baiser sur la joue d’Elio avant de partir vers la chambre pour se changer. La porte de la chambre des jumeaux était fermée, mais elle les soupçonnait d’être derrière cette dernière à écouter aux portes, pour savoir s’ils allaient mourir bientôt ou non. A croire qu’ils aimaient ça en plus. En ressortant, elle vint taper à la porte des jumeaux, leur disant qu’il y avait réunion au salon. Elle partit cependant elle en direction de la cuisine, entendant les jumeaux débouler quelques secondes plus tard dans le salon. Elio allait leur annoncer la bonne nouvelle du film et elle savait qu’ils allaient être heureux. Elle était d’ailleurs partie faire les pop-corn dans la superbe machine qu’elle avait acheté aux jumeaux le Noël passé, étant de gros mangeurs de pop-corn. Et puis pour une fois, le pop-corn, ce n’était pas non plus si mauvais que ça pour eux, alors autant qu’ils en profitent.
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Message(#) Sujet: Re: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptyJeu 12 Nov 2015 - 14:20



Ces derniers temps Kaecy et moi nous étions peu vu en tête à tête. Je ne peux pas le nier c’est en grande partie ma faute.  Depuis que je sors avec Olivia elle passe beaucoup de temps ici quand je ne suis pas moi-même chez elle. Le reste du temps nos horaire de travail opposés sont suffisant pour éviter que l’on ne se croise. Je ne m’en porte pas plus mal – du moins c’est ce que je pensais jusqu’à aujourd’hui. Kaecy étant la personne la plus à même de lire en moi et de décrypter en quelques secondes mon humeur, je l’a fuis car depuis quelques semaines c’est la guerre mondial dans mon esprit. J’ai cessé de parler de Kyrah avec elle il y a longtemps – pour Kaecy cette dernière est resté au stade de maitresse de ma mère et donc ennemie jurée numéro un… Pourtant bien des choses se sont passées depuis ce jour où je l’ai retrouvé dans le lit de ma mère… Evidement Kaecy n’a pas été dupe… Combien de fois m’a-t-elle bassiné pour que je lui dise ce qui n’allait pas – pour que j’arrête de lui mentir ? Mais les mots n’ont jamais réussi à sortir et le peux de temps que nous avons partagé ensemble m’a permis de passer entre les gouttes. Pourtant aujourd’hui je ressens le besoin que l’on se retrouve. « T’as sûrement raison… De toutes façons, vu l’heure, ça ne sert plus à rien que j’y aille, je ferai des heures sup’ dans la semaine ou on verra… J’te jure j’aurai pu le tuer ! » J’esquisse un sourire. Sans le savoir les jumeaux ont au final réussi à nous réunir pour une journée. Une que je compte bien réserver uniquement à Kaecy et les jumeaux. A cette famille un peu étrange que nous formons. « J’vais aller me changer, et puis… On pourrait se faire un film pop-corn sur le canapé ? Après la glace, les jumeaux ne sont plus à ça près de cochonneries à manger ! Ca te va ? » Je hoche la tête avec un petite sourire. « C’est parfait… Merci de rester Kaecy, je crois qu’on a tous besoin de se retrouver un peu. » En réalité j’en ai surtout besoin moi. Il faut que j’arrête de tout intérioriser, je le sais et Kaecy est la seule personne au monde en qui j’ai entièrement confiance. Je dépose un baiser sur son front avant qu’elle ne file dans la chambre et que je ne m’occupe d’aller chercher les jumeaux.

« Elle est fâchée Kaecy ? » Je hausse les épaules à cette question. « Un peu… T’iras t’excuser quand elle revient ! » « Oui » « Allez ! Venez au salon, c’est journée ciné et pop-corn aujourd’hui. » « YOUPIIII » Kaecy nous rejoint quelques minutes plus tard, le temps de faire chauffer les pop-corns et de choisir un dessin pour les jumeaux puis nous nous installons sur le canapé les jumeaux entre nous et le bol remplis à ras-bord. Le film a commencé depuis à peine 15 minutes quand mon portable se met à vibrer dans ma poche. Je le sors discrètement pour voir le prénom d’Olivia s’afficher. « Je dois répondre je reviens. » Je m’éclipse dans la cuisine tenant le portable en main sans avoir vraiment envie d’y répondre. Depuis que Kyrah l’a malencontreusement mise au courant pour sa grossesse et donc ma paternité je sens bien qu’Olivia s’inquiète beaucoup et je n’ai aucune idée de comment la rassurer sans lui mentir. « Salut… » « Elio… Je te dérange ? Je voulais te voir aujourd’hui je peux venir. » Je me racle un peu la gorge. Je sais bien que tout le monde l’apprécie dans la famille, et que ça ne les gênerait pas qu’Olivia vienne mais c’est pour moi que ça coince. « Pas aujourd’hui Olivia on passe un moment ensemble avec Kaecy et les jumeaux… demain d’accord ? » Je l’entends hésiter à me répondre elle semble perturbée. « T’es encore avec elle ? » Je sais que ce n’est pas de Kaecy qu’elle me parle mais bien de Kyrah… « Non… non je suis chez moi je viens de te le dire. » « Elle a avorté ? Tu vas bien ? » Je me passe la main dans le cou sans savoir quoi répondre. « C’est pas aussi simple que prévu Olivia… Je t’en parlerais quand on se voit… Je vais te laisse maintenant. On se tient au courant. » Un long silence suit ce moment avant qu’elle ne se décide à me répondre. « Comme tu veux… » Puis je n’ai pas le temps de dire un mot de plus que le bip de la ligne me fait comprendre qu’elle a raccroché. Quand je me retourne pour aller au salon je fais face à Kaecy dans l’encadrement de la porte. « Oh… T’étais là… Tu… » Je sens que ma voix flanche un peu. Je suis à bout de nerf… « Qu’est ce que t’as entendu ? » Je ne me souviens même plus de ce que j’ai dit… Est-ce que ça peut lui donner ne serait-ce qu’un indice ? Je crois que j’ai besoin qu’elle en ait un – qu’elle me mette sur la bonne voix pour que tout sorte… Avant que je n’explose.
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Message(#) Sujet: Re: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptyDim 15 Nov 2015 - 23:12


Apparemment, l'idée de passer l'après-midi à regarder un film à la télé avec des pop-corn semble plaire à tous les hommes présents à l'appartement. Et Elio a raison. Aussi tordue qu'elle puisse être, la petite famille qu'ils forment tous à besoin de se retrouver. Depuis quelques temps, c'est un peu la pagaille et Kaecy sait que ça fera aussi du bien aux jumeaux. Ils ont encore besoin de stabilité, d'une part vu leur jeune âge et la stabilité est un élément important et primordial dans le développement de l'enfant, mais aussi d'une autre part car leur mère n'est pas décédée depuis si longtemps que ça et qu'ils ont besoin de ce genre de moment pour se sentir bien, se sentir aimés et surtout de ne pas se sentir abandonnés. C'est donc comme ça que ni une, ni deux, une petite dizaine de minutes plus tard, tout ce beau monde se retrouve assis sur le canapé du salon. Les jumeaux sont installés au milieu, et c'est pas plus mal, ça leur permettra de se sentir un peu surveillés et de ne pas s'agiter toutes les cinq secondes. Kaecy lança alors rapidement le dessins animé choisi, le sourire aux lèvres. Elle sent qu'elle va apprécier ce moment, ce moment en famille, comme elle les aime: simple, mais plein d'amour quand même. Cependant, c'est rapidement après que le film ait commencé que le portable d'Elio se met à sonner. Directement, elle ne peut s'empêcher de lui lancer un regard noir, ayant l'impression que la terre entière leur en voulait aujourd'hui, avec la voisine d'une part, et cette sonnerie de téléphone de l'autre - Kaecy faisant abstraction du fait qu'elle ne soit pas aller au travail car ça leur avait permis d'avoir ce moment famille improvisé.

« Je dois répondre je reviens. »

Cette fois ci, Kaecy ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel alors qu'Elio part dans la cuisine, avant de venir croiser les bras sous sa poitrine. Pour une fois, rien qu'une fois dans sa vie, il aurait pu raccrocher et rappeler plus tard. Ca pouvait attendre, et s'il y avait urgence, ça rappellerait plus tard. Surtout qu'elle avait quand même appelé elle son boulot en deux-deux pour leur dire qu'elle viendrait pas aujourd'hui pour pouvoir profiter de lui et des jumeaux, et voilà que monsieur partait prendre un coup de téléphone. Kaecy soupira, et ne resta pas trois secondes de plus assise sur la canapé pour aller directement rejoindre Elio dans la cuisine et lui faire comprendre. Elle ferma doucement la porte derrière elle, pour ne pas déranger les jumeaux dans leur sagesse et leur contemplation, et aller ouvrir la bouche pour parler quand les paroles d'Elio au téléphone, dos à elle et ne l'ayant pas vu arriver, parvinrent jusque ses oreilles. Elle ne dit donc pas mot, se calmant, car la façon dont Elio parlait au téléphone avait quelque-chose d'inquiétant. Disons qu'elle le connaissait tellement par coeur aussi qu'elle savait que l'intonation avec laquelle il disait ces paroles n'était pas bon signe. Elle resta silencieuse pour les quelques minutes où il fut encore au téléphone, s'adossant discrètement au mur. Il finit par raccrocher et se retourner.

« Oh… T’étais là… Tu… Qu’est ce que t’as entendu ? »

Sa voix flanchait, et ce n'était pas dans les habitudes d'Elio. Dans une situation normal, il l'aurait taquiné sur le fait qu'elle avait entendu une de ses énièmes conversations téléphoniques. Il n'aurait pas réagi comme ça, paniqué. Perdu. Et surtout, il ne lui aurait pas demandé aussi directement ce qu'elle avait entendu de sa conversation téléphonique. Alors, fronçant les sourcils, Kaecy avança vers Elio et vint prendre son visage entre ses deux mains, le regardant avec les yeux les plus compatissant et les plus aimant que vous pourriez voir sur terre. Car cet homme là, malgré tout, c'était l'homme de sa vie. Et comme l'homme de votre vie est blessé comme il l'était - car Kaecy pouvait le sentir de l'autre bout de la pièce -, ça vous blesse vous aussi. Elle pencha alors la tête délicatement sur le côté, et d'une voix douce, maternelle et rassurante, et adressa enfin la parole à Elio.

« Déballes tout, mon chat. Ca fera du bien, j'aime pas te voir comme ça... »

Elle ne lâchait pas son visage des mains, voulant garder un contact visuel avec Elio, car c'était sa façon de voir réellement les gens. Le regard. Car dans un regard, on pouvait voir tellement de choses qu'il était impossible d'exprimer avec des mots. Impossible d'exprimer tout court, mais qui restaient imprimer comme des images à l'intérieur de l’œil. Elle avait l'impression de voir des milliers d'images qui restaient là, à l'intérieur de lui, sans qu'il ose les sortir. Mais Kaecy pouvait le sentir que ça le travaillait, elle pouvait le sentir depuis un moment. Plusieurs fois, elle avait essayé de faire en sorte qu'il lui en parle, qu'il se confit pour pouvoir se sentir mieux. Mais jusque maintenant, il n'avait rien voulu dire, alors elle avait laissé tomber et attendu. Mais elle savait qu'en cet instant, le trop plein d'émotions allait finir par déborder, et Dieu merci elle était là au moins cette fois ci. La dernière fois qu'Elio avait été dans un état proche, plus ou moins, de maintenant, c'était pour sa soeur. Et Kaecy était arrivée presque trop tard d'Italie pour être sûre que les dégâts ne soient pas plus gros que supportables.
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Message(#) Sujet: Re: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptyMar 17 Nov 2015 - 15:00



Kaecy m’en veut – je le vois bien dans ces yeux quand je me lève pour répondre au téléphone. Cette impression qu’elle fait tous les efforts alors que moi je m’éloigne de plus en plus – que je ne la prend pas en compte mais elle se trompe. Je me retrouve simplement bloqué dans une situation qui me dépasse et dont je ne sais pas comment lui parler. Je sais que j’ai fait le con – je sais que j’ai doublement merdé quand j’ai arrêté de me confier à elle parce que maintenant je me retrouve seul avec mes problèmes. Ca n’a jamais été le cas jusqu’à maintenant. Kaecy était ma confidente, je n’ai jamais pensé que j’avais à lui cacher quoi que se soit mais je dois l’avouer cet fois j’avais une certaine gène. Peut-être même un peu honte – c’est cruel pour Kyrah de le dire cette façon mais c’est vrai – je n’avais pas été capable de résister à la maitresse de ma mère. J’avais rendu par la même occasion mes rapports avec cette dernière encore plus conflictuelles qu’ils ne l’étaient avant… J’avais clairement tout foiré. Pourtant quand je me retourne pour lui faire face je ne vois pas de colère dans ces yeux – elle est inquiète – elle s’approche lentement de moi me fixant avec cette dose d’amour que seule elle sait me donner. Un amour sans limite mais qui n’engage à aucune douleur. Kaecy est mon âme sœur – elle est la personne dont j’ai besoin dans ma vie – celle qui ne me blesse jamais – celle qui me soutient peu importe les situations. Combien de fois elle m’a sauvé la mise ? Combien de fois elle a été là quand je croyais que tout allait s’écrouler ? Elle est ma bouée mais aujourd’hui je ne fais pas que me noyer – je me sens tout au fond de la rivière et m’en sortir est bien plus compliqué. « Déballes tout, mon chat. Ca fera du bien, j'aime pas te voir comme ça... » Je ferme les yeux ces mains sur mon visage semblent l’espace d’un instant m’apaiser. Comme si c’était assez – que je n’avais pas besoin de dire quoi que ce soir… « C’est rien… Je… » Mon regard s’accroche au sien et je sais que je ne peux pas lui mentir – que je n’en suis pas capable – plus aujourd’hui. Ce qui se passe dans ma vie risque de chambouler la notre et la moindre des choses c’est qu’elle soit au courant. Mes yeux se remplissent déjà de larmes et je ne tente même pas de les chasser – je n’ai pas besoin de faire le grand face à elle ou de prétendre que je suis fort quand je me sens si faible. « Kaecy… » Ma voix se brise déjà laissant les larmes couler alors qu’elle m’attire à elle et que je me réfugie pour pleurer dans son cou comme un gosse. « J’ai tellement merdé… » Je me laisse bercer par ces crasses maternelles ne demandant rien de plus. Je voudrais tout lui raconter mais je suis incapable de sortir un mot tant l’émotion a pris possession de moi. Je ne m’étais pas laissé aller avec Kyrah, je ne pouvais pas, je devais être celui qui tient, qui est plus fort que ça – du moins c’est l’impression que j’avais. Alors j’avais tout refoulé, je m’étais laissé croire moi même que je maitrisais parfaitement la situation. C’était faux..

Après quelques minutes je reprends enfin mes esprits, me sortant des bras de Kaecy pour aller m’asseoir sur une des chaises du bar. Elle me regarde avec tendresse attendant une explication que je peine à lui donner. « J’ai mis une fille enceinte… » Voilà, c’est sa tête d’étonnement. Evidement qu’elle me pensait moins con que ça, moi aussi je le pensais. Je me suis toujours protégé – toujours sauf avec Kyrah. Comment j’ai pu être aussi inconscient ? « C’est… » J’hésite un instant avec de continuer – c’est peut-être la partie la plus compliquée à avouer. « C’es Kyrah… J’ai mis Kyrah enceinte… » Cette fois je vois bien qu’elle ne me suis pas. Je devais la détester – je la déteste. Elle doit se demander comment je suis passé de l’étape « haine absolue » à « nous allons avoir un enfant » moi aussi je me le demande. « Tu te souviens du week-end que j’ai passé à Auckland il y a 4 mois? » Comment pourrait-elle oublier ? Les jumeaux lui avaient fait la misère puis j’étais revenu avec un paquet d’argent – de quoi envisager notre avenir autrement. Du moins avant que je ne sache qu’un nouvel enfant allait faire son apparition. « C’était avec elle et c’était… Enfin on a… je te fais pas de dessin Kaecy tu sais comment on fait les bébés… Mais j’ai découvert une autre fille là-bas… » Je préfère partir de là et oublier de lui annoncer que bien avant ce weekend nous nous étions déjà embrassés et qu’elle me rendait déjà fou bien avant. « Je lui ai dit que j’allais assumer mais j’ai aucune idée de comment on va s’en sortir. Je suis tellement con Kaecy… Je suis vraiment – vraiment trop con. » Je me sens tellement perdu, mon regard dans le vide. « Et en plus Olivia me pète un câble maintenant je peux… Je peux pas gérer ça. » Je ne sais même plus de quoi je parle – quelle est la goutte d’eau qui fait déborder le  vase ? Une chose est sur pourtant, il déborde… Il déborde et la seule personne capable de m’aider à le vider c’est ma meilleure amie – c’est Kaecy.
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Message(#) Sujet: Re: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptyVen 27 Nov 2015 - 3:08


C'est comme si ce moment était interminable. Kaecy était là, tenant tendrement le visage d'Elio entre ses mains, à juste attendre. Elle n'était pas pressée qu'il déballe ce qu'il avait sur le coeur, mais elle savait que plus tôt il le ferait, mieux ce serait pour lui. Elle le connaissait par coeur.

« C’est rien… Je… »

Un réel échange de regards se fait alors entre les deux amis, un vrai. Dans les yeux d'Elio, c'était comme s'il s'était passé une catastrophe, et Kaecy n'arrivait pas à déterminer de cette façon ce que ça pourrait être. Comment pourrait-elle ? Elle ne s'attendait pas du tout à ça. En tous cas, rapidement, les yeux d'Elio commencèrent à s'embuer de larmes. Et elle comprit que c'était bien plus important, voire bien plus grave que tout ce qu'elle aurait pu s'imaginer jusque maintenant. Elle savait que ça ne concernait pas la famille d'Elio, sinon il lui en aurait parlé bien avant. De plus, ils avaient vu Caitlyn peut de temps auparavant, Kaecy avait pu rapidement discuter avec elle - après tout, elles se connaissaient depuis que Kaecy était haute comme trois pommes - et tout semblait aller plutôt bien de son côté. C'était donc quelque-chose qui touchait de la vie plus personnelle d'Elio. Est-ce Olivia ? Kaecy espérait qu'il ne lui était arrivé rien de mal, car c'était une personne qu'elle appréciait réellement, aimable et agréable à souhait. Une première larme s'échappe sur la joue d'Elio, et Kaecy sent déjà son coeur serrer. Elle n'aime pas le voir comme ça, et elle sait qu'elle risquait d'être en colère contre la personne qui le rendait dans cet état. On ne touchait pas à sa famille, et on ne touchait surtout pas à Elio.

« Kaecy… »

C'est la voix brisée qu'Elio répondit à Kaecy, et alors qu'il laissait enfin échapper réellement ses larmes, Kaecy ne put s'empêcher d'avoir un petit soupire, un soupire de tristesse de le voir comme ça, elle sentait qu'elle pourrait rapidement se mettre à pleurer elle aussi. L'un des seuls avantages à être sourde, c'était qu'elle ressentait mieux toutes les émotions ressenties et éprouvées. En ce moment même, son coeur était sur le point de lâcher tellement elle ressentait la peine qu'avait Elio. Elle l'attira alors délicatement à elle, le prenant dans ses bras, comme s'il représentait la chose la plus fragile, la plus délicate et la plus précieuse qu'elle avait - et c'était clairement le cas. Elle pouvait très clairement l'entendre sangloter comme il n'avait pas fait depuis longtemps dans le creux de son cou, et elle dut se retenir très fortement pour ne pas se mettre à pleurer à son tour, mais ce n'était pas le moment, elle devait rester forte encore un peu le temps qu'Elio aille mieux.

« J’ai tellement merdé…
- Ca va aller, je suis là mon chat, toujours là... »

Elle se mit alors à lui faire quelques caresses réconfortantes dans le dos afin de calmer ses sanglots, comme elle aimait que sa mère lui fasse quand elle n'était pas bien. La seule chose qu'elle pensait être en mesure de rendre Elio mieux pour le moment, en somme. Cependant, ses méninges travaillaient dur, et elle s'inquiétait de plus en plus sur la raison des pleurs d'Elio. Il n'était pas le genre de gars à pleurer à tout va, et quand il le faisait c'était que ses nerfs étaient vraiment à bout. Ils restèrent comme ça pendant ce qu'il sembla être un instant bref, comme si cette étreinte faisait du bien à Elio, comme si elle l’apaisait. En réalité, elle faisait du bien aussi à Kaecy, car même si l'instant n'était pas le meilleur, elle avait l'impression de retrouver un peu son Elio à elle, celui qu'elle connaissait depuis toujours, et celui qu'elle semblait avoir légèrement perdu depuis quelques temps. Elio finit par se reculer pour aller s'asseoir sur un des tabourets de la cuisine, Kaecy se joignant à lui sur celui d'à côté. Son regard envers lui était toujours celui qu'elle abordait déjà quelques minutes auparavant, emprunt de tendresse et d'amour, attendant simplement qu'il se lance. Car il allait le faire, et elle ne voyait aucune raison de le presser. Il fallait que sa sorte comme il le voulait. Elle en profita pour attraper deux clémentines qu'elle commença à éplucher. Manger faisait toujours du bien dans ces situations là, mais Kaecy aimait l'idée de bien manger en toutes circonstances.

« J’ai mis une fille enceinte… »

Kaecy releva alors brusquement la tête, un air d'incompréhension sur le visage, un sourcil releva. Elle s'était même arrêtée dans son décorticage de fruit, alors qu'elle avait toujours bien sur faire deux choses à la fois. Cependant, ce que venait de lui dire Elio, elle ne s'y attendait vraiment pas. De tous les scénario qu'elle aurait pu imaginer avant qu'il se mette à parler, celui-ci n'en faisait pas partie.

« Tu... Déconnes ?
- C’est… »

Ah, apparemment non, il ne semble pas du tout lui faire une mauvaise blague. Il semble même sur le point de lui dire le nom de la donzelle. Pendant les quelques secondes de silence qui s'écoulèrent, Kaecy eut quand même le temps de se dire qu'il allait peut-être lui sortir le nom d'Olivia. Et en réalité, ça ne saurait pas réellement une mauvaise chose. C'était une personne foncièrement bonne, bien pour Elio. Et même si ça ne faisait pas autant de temps que ça qu'ils étaient ensemble, et si Elio avait juste peur de faire une connerie, Kaecy serait même prête à prendre la nouvelle avec le sourire, car elle deviendrait tata en quelques sortes et rien ne lui ferait plus plaisir. Elle était donc sur le point de dire quelque-chose à propos de cette idée là, lorsqu'Elio prit de nouveau la parole, ce qui la coupa net dans son élan, la bouchée grande ouverte.

« C’est Kyrah… J’ai mis Kyrah enceinte…
- Pardon ? »

Se furent les seuls mots qu'elle réussit à prononcer. Elle n'avait aps de réplique toute prête pour ce genre d'annonce. Surtout qu'elle ne comprenait pas pourquoi elle arrivait dans la conversation, cette Kyrah. Elle n'avait rien à faire dans l'équation, et rien que d'entendre son nom, Kaecy sentait que ça n'allait pas spécialement lui plaire. Cependant, elle se contint de dire quelque-chose, car ce n'était pas le moment de lui faire part de son point de vue sur cette jeune femme, Elio était déjà assez mal en point comme ça. Elle se contenta donc de venir prendre sa tête à elle entre ses mains, cette fois ci, les coudes posés sur le comptoir. Bordel, c'était pas possible. Si ?

« Tu te souviens du week-end que j’ai passé à Auckland il y a 4 mois?
- Hm ?
- C’était avec elle et c’était… Enfin on a… je te fais pas de dessin Kaecy tu sais comment on fait les bébés… Mais j’ai découvert une autre fille là-bas… »

Kaecy leva les yeux au ciel, mais d'une façon à ce qu'Elio ne le voit pas. Ce n'était vraiment pas le moment qu'ils aient une divergence d'opinions. Non, vraiment pas. Elle se contenta de laisser Elio continuer de parler, il semblait ne pas avoir fini avec son sac - bien trop - rempli d'émotions.

« Je lui ai dit que j’allais assumer mais j’ai aucune idée de comment on va s’en sortir. Je suis tellement con Kaecy… Je suis vraiment – vraiment trop con. Et en plus Olivia me pète un câble maintenant je peux… Je peux pas gérer ça. »

Le moment est donc venu pour Kaecy de dire quelque-chose, de faire quelque-chose, bref de montrer à Elio qu'elle va pouvoir l'aider, qu'elle va trouver une solution. Car clairement, c'est d'une solution qu'il a besoin en ce moment même. Réfléchir, vite et clairement. Ce n'était pas forcément quelque-chose de facile, mais Kaecy devait avouer que depuis qu'elle devait s'occuper des jumeaux, elle avait l'impression que son cerveau s'était d'autant plus conditionner pour les situations d'urgence, si on peut dire. Elle resta donc, dans une premier temps, quelques instants la tête dans les mains à ne rien dire. Le silence absolument dans cette cuisine d'habitude remplie de vie et d'amour. On pouvait toujours entendre la télé, dans la pièce d'à côté, qui tournait et les jumeaux étaient incroyablement calmes pour une fois - à croire qu'ils avaient eux aussi senti qu'ils devaient se tenir à carreaux pour aujourd'hui. Finalement, Kaecy finit par relever la tête pour reprendre son épluchage de clémentines. Geste sûrement complètement inapproprié, mais au moins avoir les mains occupées l'aidait à réfléchir clairement. Au bout de peut-être deux trois minutes, elle tendit une des clémentines épluchées à Elio, avant de prendre une grande inspiration et de prendre enfin la parole.

« J'vais pas te le cacher, oui, t'as été totalement con dans cette situation... Mais maintenant, ça semble être fait donc on ne va pas revenir sur ça. Je vais juste te poser une question: est-ce que tu es sûr de toi, sûr qu'elle ne te raconte pas n'importe quoi pour te faire chier une fois de plus ? »

Elle releva alors le regard vers Elio. Son regard était juste, et pour le moment ne laissait traduire que de la compassion envers Elio. Car même si quelques éléments du comment et du pourquoi Elio s'était retrouvé dans cette situation lui échappaient, elle devait faire pour le moment avec ce qu'elle avait, le chagrin d'Elio compris. Et apparemment, il ne détestait plus réellement autant Kyrah que dans ses souvenirs, et parler d'elle avec un regard enflammé n'allait pas apporter de solution.

« Si tu es sûr qu'elle dit la vérité... Ca va être un vrai bordel. Car si elle décide de garder l'enfant - car il y a toujours la possibilité où elle ne le garde pas je suppose ? -, cet enfant grandira dans un monde instable. Je veux dire, peut-être que ta vision d'elle a changé, mais je sais moi Elio que ce n'est pas le genre de personne qui te conviendrait parfaitement. Kyrah est instable, et tu as besoin de stabilité, un enfant à besoin de stabilité. Tu sais très bien ce qui arrive quand des enfants vivent dans un monde instable... Ca aurait pu arriver aux jumeaux. Mais tu étais là pour eux et tu leur as épargné le pire traumatisme de leur vie - ou plutôt le second. Après, si vous décidez, Kyrah et toi, de garder l'enfant et de l'élever correctement, comme de vrais parents dans un vrai couple... Tu sais bien que je serais là pour toi Elio. Je ne dis pas que ça me plaira, mais qu'importe. Concernant Olivia ensuite, je suppose qu'elle est au courant pour qu'elle pète un câble ? Tu voudrais que je lui parle ? »

Kaecy était venue prendre les mains d'Elio dans les siennes à peu près à la moitié de son petit discours, lorsqu'elle avait plus ou moins évoqué la morte de la soeur d'Elio. Elle savait que c'était toujours un sujet sensible pour lui, mais elle n'avait pas trop eu le choix que de l'évoquer là pour qu'il puisse peut-être mieux comprendre. Et puis, de toutes façons, elle n'avait pas réellement changé son comportement envers Elio depuis la mort de sa soeur, car elle savait que c'était quand les choses continuaient malgré les incidents de la vie qu'on s'en sortait le mieux. Et là, maintenant, elle restait silencieuse, laissant le temps à Elio de digérer ses paroles, de voir si quelque-chose dans ce qu'elle avait dit allaient l'aider à trouver une solution de lui même, car c'était en trouvant la solution aussi lui même qu'il sortirait plus serein de cette situation.
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Message(#) Sujet: Re: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptySam 5 Déc 2015 - 1:50



Je devrais me sentir mieux non ? Je devrais avoir l’impression que tout va s’arranger maintenant que j’ai vidé mon sac mais ça n’est pas le cas. Kaecy est restée calme, presque trop calme alors que je lui déballais tout. Et maintenant c’est le silence. Le silence pesant qui s’installe alors qu’elle épluche sa mandarine comme si de rien n’était. Comme si je ne venais pas de lui balancer une bombe à la figure. Je me sens pâlir un peu plus de secondes en secondes alors que je la regarde faire n’osant même pas lui réclamer une réaction. Je voudrais lui demander de parler mais il me semble que je la mets dans une situation bien assez compliquée comme ça sans avoir besoin d’en rajouter. Puis enfin elle fait un geste vers moi me tendant ce bout de fruit que je prends un peu interloqué sans trop savoir à quoi je dois m’attendre. « J'vais pas te le cacher, oui, t'as été totalement con dans cette situation... Mais maintenant, ça semble être fait donc on ne va pas revenir sur ça. Je vais juste te poser une question: est-ce que tu es sûr de toi, sûr qu'elle ne te raconte pas n'importe quoi pour te faire chier une fois de plus ? » Sa voix est douce et si je peux déceler son étonnement et ces questions qu’elle n’ose pas me poser – peut-être de peur d’avoir les réponses, je suis rassuré de la voir me regarder avec douceur. Mon cœur semble alors retrouver sa place et battre un peu plus. C’est fou comme j’aime cette fille – elle est mon ange gardien, la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie. Cette personne sur qui je peux toujours compter peu importe la merde dans laquelle je me fous. Parfois je m’en veux de la mettre dans cette situation, je me donne cette impression de lui avoir apporté bien plus de problèmes que d’autres choses mais j’ai trop besoin d’elle pour lui donner le choix, lui dire qu’elle a le droit de fuir – de reprendre sa vie. Parce que si elle le faisait je sais bien que je serai perdu sans elle.

Là c’est elle qui me pose une question importante. Une de celles que je me suis posé moi aussi évidement, celle de ma paternité. « Je… je peux pas être sûr… C’est ce qu’elle me dit et je peux que la croire. Mais je crois pas qu’elle aurait d’intérêt à me mentir. Elle sait que j’ai rien à lui offrir et… Et elle le voulait pas cet enfant… Pas de moi. » De personne en faite mais sans doute encore moins de moi. Un enfant d’une relation qui se base sur une haine profonde et commune. « Si tu es sûr qu'elle dit la vérité... Ca va être un vrai bordel. Car si elle décide de garder l'enfant - car il y a toujours la possibilité où elle ne le garde pas je suppose ? » Je ne la coupe pas parce que je n’ai pas encore le courage de lui avouer que c’est trop tard, que nous sommes bloqués dans cette situation sans porte de sortie. « cet enfant grandira dans un monde instable. Je veux dire, peut-être que ta vision d'elle a changé, mais je sais moi Elio que ce n'est pas le genre de personne qui te conviendrait parfaitement. Kyrah est instable, et tu as besoin de stabilité, un enfant à besoin de stabilité. » Je hoche la tête, j’en suis conscient à un point qu’elle n’imagine même pas. Je n’ai pas choisi Kyrah,  je n’ai jamais voulu lui donner une place dans ma vie et pourtant elle a trouvé le moyen de s’introduire en moi sans même le vouloir elle même. Nous sommes liés par quelque chose qui nous échappe aux deux et qu’il m’est impossible d’expliquer à Kaecy… A quiconque en fait.   « Tu sais très bien ce qui arrive quand des enfants vivent dans un monde instable... Ca aurait pu arriver aux jumeaux. Mais tu étais là pour eux et tu leur as épargné le pire traumatisme de leur vie - ou plutôt le second. » « Grâce à toi… » Je midonne un peu, parce que je n’ai jamais eu l’impression que c’était vraiment grâce à moi. J’étais prêt à les laisser partir à me terrer et ne plus jamais entendre parler du mot famille. La mort de ma sœur m’avait mis au quatrième dessous… C’est Kaecy qui m’avait sorti la tête de l’eau. Comme elle avait toujours su le faire, comme elle le faisait aujourd’hui encore venant chercher mes mains pour les serrer dans les siennes.

« Après, si vous décidez, Kyrah et toi, de garder l'enfant et de l'élever correctement, comme de vrais parents dans un vrai couple... » Un couple ? Mais elle me parle de quoi ? Kyrah et moi ne sommes pas un couple. Ca n’est même pas envisageable. Puis je suis avec Olivia. « Tu sais bien que je serais là pour toi Elio. Je ne dis pas que ça me plaira, mais qu'importe. » Je lui fais un léger sourire… Comment est-ce qu’elle peut être aussi bonne avec moi ? Comment est-ce qu’elle peut être encore dans ma vie sans jamais se plaindre sans jamais me dire à quel point sa vie aurait été plus simple sans moi. « Concernant Olivia ensuite, je suppose qu'elle est au courant pour qu'elle pète un câble ? Tu voudrais que je lui parle ? » Je baisse un peu les yeux honteux qu’Olivia l’ait su avant Kaecy. « Kyrah le lui a dit… » Je vois que ma meilleure amie grimace et je devrais sans doute rajouter l’information que c’était une erreur mais je ne le fais pas. « Je ne lui en veux pas de mal gérer, si les choses avaient été inversées j’aurais sans doute été bien pire qu’Olivia. C’est juste une situation de merde… » Pire je sais pertinemment que je l’aurais quitté. Qu’elle devrait sans doute le faire car je ne lui donnerais jamais ce qu’elle attend de moi. Mais c’est pour le moment l’une des choses auxquelles je tente de ma raccrocher dans la vie. « Je devrais lui parler moi… Je veux pas qu’on se quitte tu sais. T’as raison pour tout, elle m’apporte la stabilité, elle est bien… Elle est bien pour moi et Kyrah on va pas… On va pas être un couple, c’est même pas envisageable c’est plus comme… » Merde les mots me manque pour expliquer cette situation. « Comme si il y avait quelque chose de spécial entre nous. Mais on sera jamais les parents parfaits c’est sûr » Cette fois les mots de Kaecy raisonnent dans mon esprit, les histoires de stabilité, de ce qu’on ne pourra pas lui apporter. « Mais on aura pas le choix… C’est trop tard pour avorter et.. Ce bébé va naitre. » Je sens ma voix trembler et laisse ma peur reprendre le dessus. Celle de ne pas être à la hauteur… « Kaecy tu es… T’es la meilleure personne que je connaisse dans ce monde, tu sais que je ne serais rien sans toi. Que j’aurais pris tellement de mauvaises décisions. Je mettrais ma vie entre tes mains mais… Je sais pas comment te rendre tout ce que tu me donnes. Je voudrais pouvoir faire plus pour toi… Ne pas être un poids. Arrêter de faire des conneries. Je te promets que je fais au mieux… Je vais passer plus de temps avec les jumeaux je vais… » Je laisse un petit instant de silence avant d’ajouter. « Apprendre à cuisiner… » Ca parait dérisoire dans cette situation. Cette promesse stupide qui ne rivalise en rien avec ce qu’elle m’offre elle tous les jours mais c’est au moins un essaie. Je me rapproche un peu d’elle cette fois pour la prendre dans mes bras et déposer un baiser sur son front. « Je t’aime papillon. » Tous les deux nous savons que l’amour qui nous lie n’a rien de sexuel, que c’est quelque chose de spéciale que c’est une relation que jamais nous n’aurons avec personne d’autre. Elle est ma personne…
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Message(#) Sujet: Re: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptyMar 19 Jan 2016 - 18:41


« Kyrah le lui a dit… »

Kaecy ne put s’empêcher de faire une tête qui devait se rapprocher d’une grimace. C’était un peu la cerise sur le gâteau. Non seulement, elle avait joué à l’idiote avec Elio, mais en plus elle était allée jusqu’à dire à sa copine qu’elle était enceinte de lui. Si tout ça avait été fait dans le but de briser leur couple par jalousie ou autre chose, elle avait tiré sûrement les bonnes cartes du jeu. Et puis, comment en était-elle arrivée à pouvoir lui dire à elle ? Se connaissaient elles seulement ? Kaecy était perdue depuis un bout de temps dans cette conversation, mais comme elle se l’était dit depuis le début, elle ne voulait pas porter de jugement, il n’en avait pas besoin. Elle se contenta donc d’attendre, gardant cette expression plutôt bizarre sur le visage, qu’il lui donne des explications. Il ne mit pas longtemps avant de les apporter d’ailleurs, semblant comprendre que s’il avait commencé à parler maintenant il devait aller jusqu’au bout.

« Je ne lui en veux pas de mal gérer, si les choses avaient été inversées j’aurais sans doute été bien pire qu’Olivia. C’est juste une situation de merde… Je devrais lui parler moi… Je veux pas qu’on se quitte tu sais. T’as raison pour tout, elle m’apporte la stabilité, elle est bien… Elle est bien pour moi et Kyrah on va pas… On va pas être un couple, c’est même pas envisageable c’est plus comme… Comme si il y avait quelque chose de spécial entre nous. Mais on sera jamais les parents parfaits c’est sûr. Mais on aura pas le choix… C’est trop tard pour avorter et.. Ce bébé va naitre.
- Très bien, alors… Il faut faire en sortes qu’il naisse dans de bonnes conditions. Il faudra le dire aux jumeaux, et tu prendras le temps d’arranger les choses ensuite avec Olivia. Je pense qu’il faut juste que tu prennes le temps d’être patient avec elle, comme tu le dis, tu aurais réagi de façon pire qu’elle, alors laisses lui aussi du temps. »

Kaecy se contenta ensuite d’ajouter un petit sourire, regardant Elio. Pour le moment, elle pensait avoir tout dit, ou au moins dit les choses qui étaient nécessaires de dire. Il n’y avait pas besoin de plus. Certes, la situation n’allait pas aller forcément mieux du jour au lendemain et de durs moments attendaient encore Elio. Mais Kaecy avait assez confiance en lui pour savoir qu’il saurait, au final, gérer ça. Elle serait là à ses côtés s’il avait besoin d’elle, pour lui donner des conseils ou juste être une épaule pour pleurer s’il avait besoin. Il avait déjà fait un grand pas dans ce moment de sa vie en lui en parlant et donc en commençant à accepter réellement la situation. Et même s’il a déjà déballé le plus gros de l’essentiel, il semblait vouloir parler encore, alors pour ne pas le couper dans son élan, Kaecy ne dit rien, n’ajouta rien d’autre. Elle se contenta de rester à le regarder, à regarder ce grand enfant perdu dans cette nouvelle vie d’adulte qu’il doit mener depuis un an maintenant. Ce qu’elle trouve attendrissant.

« Kaecy tu es… T’es la meilleure personne que je connaisse dans ce monde, tu sais que je ne serais rien sans toi. Que j’aurais pris tellement de mauvaises décisions. Je mettrais ma vie entre tes mains mais… Je sais pas comment te rendre tout ce que tu me donnes. Je voudrais pouvoir faire plus pour toi… Ne pas être un poids. Arrêter de faire des conneries. Je te promets que je fais au mieux… Je vais passer plus de temps avec les jumeaux je vais… Apprendre à cuisiner… »

Un franc sourire s’empara alors du visage de Kaecy. De toutes les choses qu’Elio aurait pu lui sortir, il fallait qu’il lui parle de ses piètres compétences culinaires. C’était inopinée comme idée. Surtout que ça contrastait énormément avec le petit discours touchant qu’il venait de lui faire. Même s’ils étaient énormément ouverts l’un envers l’autre, ils ne passaient pas leur temps, loin de là, à se faire des déclarations d’amour comme il venait de le faire. Et Kaecy, ce genre de petites attentions, ça la touchait énormément. Alors, quand il vint la prendre dans ses bras, elle ne put s’empêcher de le serrer fort dans les siens.

« Je t’aime papillon.
- Je t’aime aussi mon chat. Et tu sais, que tu saches pas cuisiner, j’m’en fiche moi, je peux le faire pour toi. C’est aussi pour ça que je suis là, pour t’aider quand tu ne sais pas. Et tu n’as rien à me rendre, tu sais. Si je suis là aujourd’hui, c’est parce-que j’en ai envie, parce-que je veux être avec toi… Si on peut dire ça comme ça. »

Elle eut un petit rire avant de s’écarter d’Elio, de monter sur la pointe des pieds et de venir lui déposer un baiser sur la joue.

« Aller, viens, les jumeaux vont finir par perdre leur calme si on revient pas rapidement. Et puis un dessins animé ça te fera du bien. Tu verras tout le reste ce soir. Ok ? »

Avant même qu’il n’ait le temps de répondre, car au fond elle ne lui laissait pas réellement le choix malgré qu’elle lui pose la question, elle lui prit la main pour revenir avec lui dans le salon. Et elle avait pas tout à fait tord. Les jumeaux avaient recommencé à faire le cirque en se faisant une bataille d’oreillers sur le canapé. D’ordinaire, Kaecy les aurait surement réprimandé, après tout il y avait presque une chance sur une pour qu’ils se fassent mal ou cassent tout ce qui se trouvait à portée d’oreiller. Mais aujourd’hui n’était apparemment pas une journée comme les autres, alors elle se dit que pour une fois elle pouvait aussi retourner en enfance elle aussi. Et alors que les jumeaux s’étaient arrêtés net dans leur élan en les voyant entrer dans la pièce, attendant que la sentence tombe, Kaecy prit un des oreillers qui trainer non loin d’elle pour venir directement attaquer Elio, qui fut plus que surpris. Les jumeaux crièrent de joie et continuèrent par la même occasion de se taper dessus. La journée pouvait peut-être enfin reprendre un cours normal.
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Message(#) Sujet: Re: Un samedi matin presque banal - Elcy Un samedi matin presque banal - Elcy EmptyMar 19 Jan 2016 - 20:18



Je ne savais dire si j’avais besoin qu’on me réconforte ou d’une bonne baffe dans ma figure mais connaissant Kaecy elle serait sans doute bien plus apte à la user de la première possibilité. « Très bien, alors… Il faut faire en sortes qu’il naisse dans de bonnes conditions. Il faudra le dire aux jumeaux, et tu prendras le temps d’arranger les choses ensuite avec Olivia. Je pense qu’il faut juste que tu prennes le temps d’être patient avec elle, comme tu le dis, tu aurais réagi de façon pire qu’elle, alors laisses lui aussi du temps. » « Tu as raison » Je hochais la tête écoutant son plan avec attention l’entendre énoncer par quelqu’un d’autre le rendait plus tangible. Plus facile d’accès. Il suffisait que je fasse ça, un pas après l’autre en regardant devant moi. De toute façon j’étais le dos au mur, je n’avais pas d’autres possibilités. Je ressentais maintenant en moi ce besoin irrépressible de me confier à Kaecy sur tout ce que je ressentais vraiment. Sur tout ce qu’elle m’apportait dans la vie et à quel point sa présence m’était nécessaire au quotidien. Mon incapacité à lui rendre sa liberté était une frustration avec laquelle je devais vivre mais qu’elle semblait accepter bien plus facilement que moi. « Je t’aime aussi mon chat. » C’était bon de l’entendre de savoir que malgré tout nous étions toujours tous les deux. Qu’on ne se lâchait pas. « Et tu sais, que tu saches pas cuisiner, j’m’en fiche moi, je peux le faire pour toi. C’est aussi pour ça que je suis là, pour t’aider quand tu ne sais pas. Et tu n’as rien à me rendre, tu sais. Si je suis là aujourd’hui, c’est parce-que j’en ai envie, parce-que je veux être avec toi… Si on peut dire ça comme ça. » Nous rigolons tous les deux sans doute conscient de la situation un peu étrange, de cette configuration des plus spécifique qu’à pris notre vie. De cette relation très étrange qu’il est bien difficile d’expliquer aux autres. Evidement tout le monde pense que derrière notre amitié se cache de l’amour et d’un côté ils ont bien raison, nous nous aimons ! Juste pas comme eux l’entendent.

Un léger baiser déposé sur ma joue elle se sépare de moi, et je me sens un peu mieux. J’avais peut-être juste besoin de me vider totalement l’esprit. « Aller, viens, les jumeaux vont finir par perdre leur calme si on revient pas rapidement. Et puis un dessins animé ça te fera du bien. Tu verras tout le reste ce soir. Ok ? » « Ok papillon. » Je hoche la tête, me laissant guider par ces propos. Un mince sourire sur le visage je la suis dans le salon où les jumeaux sont entrain de faire une bataille de cousins des plus hargneuse. Je les regarde d’abord avec sévérité, puis mon regard croise celui de Kaecy et nous échangeons un petit sourire complice avant que Kaecy ne balance l’oreille sur un des jumeaux… Parfois il faut aussi savoir profiter des petits instants de la vie. Parfois on peu être heureux même quand l’avenir nous semble flou. C’est ce que j’apprends en vivant avec les jumeaux et Kaecy… C’est ce qui me fait grandir un peu plus tous les jours.


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