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 #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé]

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Message(#) Sujet: Re: #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] - Page 2 EmptyMer 13 Avr 2016 - 5:03


DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



« Ouais, t’aurais pu trouver autre chose de moins … Douloureux à entendre ! Et je n’ai pas de liste, comme tu dis ! » Elle le sait, évidemment. Elle n’aurait pas dû. Le plus étrange, c’est que si cette même amie lui avait posé l’exacte même question un mois plus tôt, Blake aurait sans doute eu une réaction similaire, cette fois authentique et ressentie. Castiel est un coureur de jupons, un réel Don Juan qui a vu passer entre ses draps des dizaines de femmes, voire des centaines. Ça lui fait peur, tout ça. Elle a beau se répéter qu’elle est différente, qu’il est différent avec elle… Elle ignore comment réagir face aux faits. Elle se perd dans son regard qui semble la sonder, elle n’arrive plus à s’en détourner. « Si seulement ça pouvait être aussi simple Blake ! » Ça aussi, elle le sait. Ça faisait partie de leur entente, dès le tout début. Leur relation est secrète et doit le rester, elle était d’accord. Mais plus les jours passent, plus elle s’attache à lui. L’ami qu’il était autrefois a pris une nouvelle valeur à ses yeux, et elle n’a plus envie de feindre. Elle comprend toutefois que les choses n’ont pas nécessairement changées à ce point du côté de Castiel…

Lorsque Castiel la relâche enfin, après ses aveux déguisés, Blake soupire, croise les bras sur sa poitrine. Ce recul qu’il prend… Ça y est. Il va te rejeter, te dire qu’il ne ressent rien pour toi. Pourront-ils rester amis, après tout ce qu’ils ont vécu? Elle en doute beaucoup. Elle ne pourra sans doute pas supporter de le voir aussi souvent qu’avant, c’est certain. Elle voudra arracher la tête à chaque femme qui daignera poser le regard sur lui. Mais elle le savait depuis le début… La fin était inévitable. Pas vrai? Castiel s’assoit sur le matelas, lui tournant le dos, et Blake se redresse à son tour, assise à l’autre bout du lit. La colère cède lentement sa place à un sentiment beaucoup plus lourd, beaucoup plus mélancolique. Elle étouffe dans cette pièce trop petite pour contenir le malaise qu’elle ressent, elle étouffe face à ce dos tourné qui semble définitivement clore ce qu’ils vivent ensemble depuis quelques semaines. « Blake … Je… » Elle ferme les paupières, attendant le coup fatal. « Ecoute, je … je vais te blesser, je vais te faire souffrir, je ne saurai certainement pas comment réagir à certains moments et j’en suis franchement désolé mais … » Elle hoche la tête à plusieurs reprises, même s’il ne peut la voir. Au fond, elle n’a pas tellement envie d’entendre les mots de Castiel, elle comprend qu’il met fin à tout. Oui, elle est blessée. Pire que ça en fait, elle a l’impression que son cœur se déchire en lambeaux, qu’il se fait piétiner par une horde en furie, qu’il est plongé dans l’acide – le tout simultanément. Quelle idée de s’attacher à lui… « Je suis un putain d’impulsif, un colérique, un possessif. Merde Blake t’es à moi et à personne d’autre. Je serai capable de buter le premier mec qui ose te toucher … Mais j’suis un putain d’amputé des sentiments. Je sais pas ce que je ressens exactement, là ! » Elle marque un temps d’arrêt, haussant les sourcils. Est-ce qu’elle rêve, où ce discours prend une tournure complètement inattendue? Un petit sourire naît sur ses lèvres alors qu’elle réalise qu’elle a mal compris ses intentions. Blake t’es à moi et à personne d’autre. Oui, exactement. Elle lui appartient, aussi longtemps qu’il voudra d’elle. « Tu m’en voudras Blake, tu voudras plus me voir, plus rien à faire avec moi… j’vais faire des conneries. Et j’en suis désolé, mais j’suis comme ça. J’apprends… Tu m’apprends… » Il baisse la tête, et elle l’observe longuement, en silence.

Tiraillée entre le soulagement et la lourde angoisse qu’elle ressent toujours, elle ignore comment réagir. Les mots ne viennent pas à son esprit, elle se contente donc de s’approcher doucement de lui sur le matelas, s’asseyant à ses côtés. Elle risque un regard vers lui, observant les traits de son visage, y lisant le même chamboulement qu’elle-même ressent. Ils sont deux dans cette galère, deux à ignorer comment faire face à ce qu’ils ressentent. Puis, doucement, elle appuie sa tête contre son épaule, ferme les paupières. L’odeur de Castiel lui monte à la tête, un sourire s’étire doucement sur ses lèvres alors qu’elle reste silencieuse, posant une main sur la cuisse du musicien, paume vers le haut. Une main qui ne demande qu’à se glisser dans la sienne. « Le jour où je ne voudrai plus rien à faire avec toi n’est pas près d’arriver. », murmure-t-elle finalement, rompant le silence qui semblait s’être installé. « Je ne suis pas plus douée que toi, avec ces histoires. Mais je sais que toi, moi… Il se passe quelque chose. » Elle redresse un peu la tête pour appuyer son menton contre son épaule, observant son profil. Qu’il est beau! Elle ne pourra jamais se lasser de le contempler. Elle pose sa main libre sur son cœur, à l’endroit même où il s’est frappé quelques instants plus tôt. « T’es pas un amputé des sentiments. Si c’était le cas, tu m’aurais déjà foutue dehors de chez toi depuis un bail. Si t’étais incapable d’aimer, tu serais pas toujours là à t’occuper de ta mère. T’es un type bien, vraiment… Tu ne le réalises juste pas suffisamment. » Oh, Castiel a certainement de mauvais côtés, demandez à toutes ces femmes qui ont eu le cœur brisé par ses belles promesses. Mais Blake ne voit plus ces côtés de lui qui ont autrefois été sujet de blagues entre elle et ses amies. Plus elle creuse, plus elle découvre l’homme sous le masque. Et s’il est incapable de réaliser lui-même à quel point il est capable d’une sincérité profonde, elle se porte volontaire pour lui ouvrir les yeux. « Si tu veux continuer à apprendre, je suis là pour rester. »

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Message(#) Sujet: Re: #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] - Page 2 EmptyJeu 14 Avr 2016 - 11:35


DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Le lit bouge et le matelas s’affaisse légèrement à mes côtés. La tête toujours baissée, les yeux rivés au sol, je sens soudain la chaleur du corps de Blake à mes côtés. Je ne bouge pas, laissant la belle brune s’installer et me dire ce qu’elle a à me dire. Son souffle est moins régulier, comme lorsque l’on veut dire quelque chose mais que l’on ne sait pas vraiment quoi. Mes pensées sont vides, je n’attends plus que les paroles de Blake viennent les remplir. Jamais je ne me suis dévoilé de la sorte auparavant. Ce n’est pas mon genre. J’ai toujours su taire mes sentiments - ne sachant de toute évidence pas les comprendre et donc encore moins les expliquer. J’ai toujours préféré que l’on pense de moi que je ne suis qu’un connard arrogant qui se sert des filles pour se « soulager ». Même si en réalité c’est plus ou moins vrai, je ne me suis jamais attaché à une nana. Et lorsque je la jetais dehors le matin venu, et qu’elle me hurlait dessus, me traitant de tous les noms d’oiseaux et me demandant pourquoi elle n’avait pas le droit à plus, je l’envoyais chier, ne prenant même pas la peine de répondre. Et si, par hasard, je passais plus d’une nuit avec la même fille, je n’hésitais pas à l’envoyer bouler au premier problème survenu. Si Blake avait été une autre fille, si elle m’avait fait ce genre de coup de  « j’ai du retard … », elle n’aurait même pas eu le temps de terminer sa phrase que je l’aurai expulsée de chez moi. Mais ce scénario était impossible puisque je prenais toujours mes précautions avec les meufs que je ramenais. Sauf Blake. Mais Blake n’était pas une meuf que j’avais sauté pour passer le temps. Blake était une femme. Une magnifique femme qui avait capturé mon corps, mon coeur et mon âme. Blake était celle pour qui je serais capable de tuer. Alors je n’avais pas réagi « normalement » lorsqu’elle m’avait dit qu’elle avait du retard, quelques heures plus tôt. J’avais réagi comme un homme qui ressent des choses pour une femme, comme un homme qui sent son corps s’animer lorsque cette femme est à ses côtés… Blake se tourne vers moi et je sens son regard me brûler la joue. Elle m’observe, elle tente de lire en moi et je sais qu’elle peut y parvenir car je suis dans l’impossibilité de remettre mon masque de marbre lorsqu’elle est dans les parages. Elle pose sa tête sur mon épaule et son souffle se fait plus régulier. Elle sait ce qu’elle va me dire, elle a trouvé ses mots. Sa main trouve sa place sur ma cuisse, paume vers le haut, une invitation silencieuse à y glisser ma main. Je fixe ses doigts fins et manucurés. Blake, ce garçon manqué, Blake cette fille pleine de vie et de hargne, Blake cette femme fatale. « Le jour où je ne voudrai plus rien à faire avec toi n’est pas près d’arriver. » Ses mots ranime mon coeur. Ma main gauche glisse vers la sienne, mes doigts effleurent les siens et une décharge électrique me parcourt le corps. Sa peau a toujours le même effet sur moi. « Je ne suis pas plus douée que toi, avec ces histoires. Mais je sais que toi, moi… Il se passe quelque chose. » Je hoche la tête lentement, imperceptiblement. J’en suis persuadé. Tout ce que je vis avec elle est indescriptible. Ca me remplit, ça me redonne envie de hurler de bonheur et de rire comme s’il n’y avait aucun nuage noir planant au-dessus de ma tête. Ce truc qu’il y a entre nous est euphorisant, grisant. Elle redresse la tête pose son petit menton sur mon épaule, ses lèvres à quelques centimètres de ma mâchoire. Elle pose sa main droite sur mon pectoral, au-dessus de mon coeur, là où je me suis frappé quelques secondes plus tôt. Son contact est léger, doux, et m’apporte une certaine sérénité. « T’es pas un amputé des sentiments. Si c’était le cas, tu m’aurais déjà foutue dehors de chez toi depuis un bail. Si t’étais incapable d’aimer, tu serais pas toujours là à t’occuper de ta mère. T’es un type bien, vraiment… Tu ne le réalises juste pas suffisamment. » Je ris rapidement, la bouffe fermée, expulsant l’air par le nez. Blake n’a pas tord sur certains points. Mais je suis pas le genre de mec à connaitre le panel de sentiment qu’un humain lambda est capable d’éprouver. Les seuls que je connaisse par coeur son la rage, la haine et le désespoir. Je suis désespéré à l’idée de perdre ma mère, de perdre mon meilleur pote, et je sais que c’est inévitable et ça me fait en rage. De nombreuses fois j’ai demandé ce que je pouvais faire pour aider ma mère, lui refiler un rein, de la moelle épinière, une greffe de n’importe quoi, mais on m’a toujours répondu qu’il n’y avait rien à faire pour elle et qu’elle était condamnée. Alors je me suis rabattu sur mon meilleur pote, j’ai demandé les mêmes choses et on m’a répondu la même chose. Et je me retrouvais derrière les vitres de leurs chambres, impuissant, à les regarder mourir lentement.  « Si tu veux continuer à apprendre, je suis là pour rester. » Je tourne le visage vers elle, nos bouches seulement à quelques centimètres l’une de l’autre. Mon regard plonge dans le sien, et je m’y perds.  « Blake, j’aimerai tellement que tu aies raison… Mais j’y connais rien à ces trucs, à ces sentiments, je sais pas comment je dois réagir, ni ce que je dois faire. Pour une fois j’suis un putain de novice ! » Et ça m’énerve tellement.  « Je voudrais te dire que je ne te ferai jamais de mal … Mais je ne peux pas te promettre quelque chose que je ne pourrai peut-être pas tenir. Et bordel, si tu savais comme je voudrai éviter ça. Je ne veux pas te faire de mal. Je vais faire des efforts, tu peux en être sur, mais j’vais me planter … comme un connard ! » Lui dis-je avant de presser mes lèvres contre les siennes. Ma main libre vient attraper son visage, ma paume pressant sa joue, mes doigts attrapant sa nuque. Nos baisers sont souvent brutaux, comme si à chaque fois que nos lèvres se trouvaient, nous avions besoin de montrer à l’autre, par notre baiser, toute la passion qui nous habitait.

Je me détache de ses lèvres et me redresse avant de me lever du lit, sa main toujours dans la mienne. Je l’oblige à en faire de même.  « Il faut que nous retournions à la fête Blake … » Lui dis-je doucement tout en la regardant sérieusement.  « On doit agir normalement. On va à peine arriver en bas que Lila va surement me sauter dessus… Je dois agir comme si de rien n’était Blake, comme j’agirais normalement, et toi aussi. Où alors ils vont se douter de quelque chose, Nick va psychoter… Déjà qu’on arrête pas de disparaitre tous les deux … » C’est à regret que je lui dis toutes ces choses. Je voudrais rester collé à elle, je voudrais danser avec elle - comme on a dansé dans ce pub en bord de route, il y’a un mois. Mais nous ne pouvons pas. Je prends son visage entre mes mains avant de lui donner un dernier baiser. Je me détache à contre coeur et pose la main sur la poignée avant d’afficher un grand sourire - factice - sur mes lèvres.  « Et je t’en prie, essaie de ne pas trop boire tant que l’on ne sait pas … » Je lui lance un regard entendu avant d’ouvrir la porte en grand et d’avancer dans le couloir.  « Faut vraiment que t’arrêtes de te prendre pour ma mère Blake … » Je crie pour que toutes les oreilles indiscrètes qui se baladent entendent. Je ris fortement. Nous devons faire croire que l’on vient de s’engueuler mais pour une toute autre raison. Je l’attrape par le cou, passant mon bras sur ses épaules comme quelques heures auparavant.  « Maintenant que tu m’as gueulé dessus tu te sens soulagée ? » j’ajoute en lui jetant un regard, ma main pendant au-dessus de son sein mais sans la toucher. Mon geste n’a rien de tendancieux et ils ont l’habitude de nous voir comme ça, proches.



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Message(#) Sujet: Re: #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] - Page 2 EmptySam 16 Avr 2016 - 20:45


DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



« Blake, j’aimerai tellement que tu aies raison… Mais j’y connais rien à ces trucs, à ces sentiments, je sais pas comment je dois réagir, ni ce que je dois faire. Pour une fois j’suis un putain de novice ! Je voudrais te dire que je ne te ferai jamais de mal … Mais je ne peux pas te promettre quelque chose que je ne pourrai peut-être pas tenir. Et bordel, si tu savais comme je voudrai éviter ça. Je ne veux pas te faire de mal. Je vais faire des efforts, tu peux en être sur, mais j’vais me planter … comme un connard ! » Blake l’écoute en silence, son regard ne le quittant plus. Les idées se bousculent dans son esprit, elle ignore comment se sentir face à tous ces aveux. Au moins, elle est rassurée sur un point : il est aussi déboussolé par toute la situation qu’elle-même l’est. Certes, il ne se montre pas aussi rassurant dans ses paroles qu’elle l’aurait souhaité, mais au moins, il crève d’honnêteté, il refuse de lui faire des promesses qu’il ne saura peut-être pas tenir. Et au fond, peu importe ce qu’ils ressentent, ils ignorent de quoi sera fait demain… L’important, c’est qu’ils soient tous les deux sur la même longueur d’onde, qu’ils soient au moins prêts à tenter l’impossible… Elle laisse Castiel l’embrasser, répondant à l’assaut de ses lèvres avec la même fougue qu’à l’habitude. C’est toujours ainsi, comme si sa simple présence lui était désormais nécessaire, comme si son contact physique lui était vital. Leurs lèvres se séparent, et il se lève, l’attirant hors du lit. « Il faut que nous retournions à la fête Blake … » Elle hoche la tête, les gens font effectivement commencer à se poser des questions. Même si elle meurt d’envie de juste rester là, avec lui, elle marche lentement vers la porte, abandonnant à regret la main chaude et rassurante de Castiel. « On doit agir normalement. On va à peine arriver en bas que Lila va surement me sauter dessus… Je dois agir comme si de rien n’était Blake, comme j’agirais normalement, et toi aussi. Où alors ils vont se douter de quelque chose, Nick va psychoter… Déjà qu’on arrête pas de disparaitre tous les deux … » Mâchoires légèrement serrées, elle a un bref hochement de tête, signifiant qu’elle a compris. La crise de jalousie est passée, et elle tentera simplement d’éviter de poser son regard sur l’autre bimbo qui viendra immédiatement se frotter à Castiel. « Et je t’en prie, essaie de ne pas trop boire tant que l’on ne sait pas … » Elle soutient son regard avec difficulté, grimaçant un sourire peu convainquant. Elle veut bien faire ça ce soir, pour lui. Mais s’il s’avère qu’elle porte réellement un enfant, ils auront une très sérieuse discussion à avoir. Elle n’est pas prête, pas prête du tout.

Ils ouvrent la porte, perdant leur intimité charnelle pour arborer leur attitude naturelle. « Faut vraiment que t’arrêtes de te prendre pour ma mère Blake … » Son bras est négligemment posé autour de ses épaules, et elle s’amuse à marteler ses côtes de coups de poings amicaux. « Faut vraiment que t’arrêtes de te comporter comme un gamin! », renchérit-elle sur le même ton. « Maintenant que tu m’as gueulé dessus tu te sens soulagée ? » Elle hoche la tête en lui jetant un regard satisfait, puis échappe à sa poigne. Après un dernier rire, elle le laisse là, retourne rejoindre une copine. Une attitude qui se veut normale : même si Castiel et Blake se sont toujours bien entendus et sont connus pour être de très proches amis, ils ne passent pas toutes leurs soirées ensemble lors de leurs petites fêtes. Leah, l’une de leurs potes, lui tend un verre de bière, et Blake se contente de tremper ses lèvres dans le breuvage avant de le reposer sur la table. Le reste de la soirée se passe sans problème, même si son cœur se serre douloureusement chaque fois qu’elle entend le rire de Lila.

« Hey, tu veux qu’on partage un taxi? » C’est son amie qui vient de lui lancer cette phrase d’une voix un peu pâteuse, le visage fatigué. La plupart de leurs potes ont déserté la fête, il faut dire que la nuit est pas mal avancée. Il ne reste plus qu’elle, Leah, et Lila qui tourne toujours autour de Castiel, à son grand mécontentement. Si cette pauvre idiote croit qu’elle va passer la nuit ici… Elle espère simplement que Castiel aura la présence d’esprit de ne pas jouer la comédie jusqu’au bout, d’autant plus qu’il n’y a plus personne pour en être témoin. « Non, c’est bon, je vais marcher. Bonne nuit! » Elle fait semblant de ramasser ses trucs, tandis que Leah sort finalement du loft. Blake pose sur Castiel un regard entendu, avant de sortir à l’extérieur fumer une dernière cigarette – elle s’est retenue toute la soirée pour lui faire plaisir, n’a plus touché à une goutte d’alcool, se contentant de danser et de rigoler avec ses potes. À son agréable surprise, lorsqu’elle entre de nouveau à l’intérieur, plus de trace de Lila. Il ne reste plus que Castiel. Plus qu’elle et lui, qui s’observent de part et d’autre de la pièce, avant qu’elle avance rapidement vers lui pour enfin leur donner des retrouvailles dignes de ce qu’ils sont…

***

Les rayons du soleil se posent sur son visage, et elle remue légèrement en ouvrant les paupières. Les bras de Castiel entourent son corps nu, barrière protectrice qui la fait sourire. Sa main effleure son avant bras, et elle glisse une main dans la sienne, portant celle-ci à son visage pour en embrasser la paume, les phalanges. La respiration calme du musicien l’informe qu’il dort toujours, et elle se retourne dans le lit pour lui faire face. Paupières closes, il semble si paisible, et elle l’observe tendrement, sa main libre venant caresser sa joue, replaçant quelques mèches de cheveux derrière son oreille. Elle ne se lassera jamais de ce tableau, de cette perfection. Son cœur se gonfle, sans doute d’optimisme, d’espoir, peut-être même d’amour. Et si hier encore ce sentiment l’effrayait, elle se sent beaucoup plus paisible ce matin, alors qu’elle se trouve toujours là, dans ses bras. Un peu à contre cœur, elle se redresse dans le lit, portant ses bras vers le plafond pour s’étirer longuement, avant de poser ses pieds sur le sol pour rejoindre la pièce principale. Elle a gravement besoin de caféine, le manque de sommeil semble la rattraper, même si elle n’arrive plus à dormir. En se levant, elle remarque un truc sur les draps qui attire son attention. Comme une… tache? « Castiel! » Sa voix est plus forte qu’elle ne l’aurait souhaité – provoquer son réveil par un sursaut n’est sans doute pas optimal. « Fausse alerte! » Normalement, elle serait morte de honte, se confondrait en excuse. Mais là, un sentiment de légèreté l’envahit toute entière, alors qu’elle pouffe de rire.

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Message(#) Sujet: Re: #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] - Page 2 EmptyLun 18 Avr 2016 - 0:18


DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Nous revenons à la fête comme si de rien n’était. Blake retourne avec ses amies et, comme je l’avais prédit, Lila me saute dessus comme une chienne enragée, comme si elle était en pleine période de chaleurs. Je soupire en regardant le dos de Blake. Je me décompose littéralement en sentant la fille se coller à moi, pressant sa poitrine plus que généreuse, contre mon torse. Je contracte les abdos, comme si ça allait m’empêcher de sentir le poids de ses horribles seins. Il faut que je remette mon masque de fêtard, et de « Castiel » tout en court, en place. Je prends une grande inspiration avant de me plaquer un sourire ravageur sur les lèvres. Bordel que ça va être long si elle me colle comme ça la sangsue. J’essaie tant bien que mal de m’extirper de la poigne de fer de la bimbo, mais impossible. Mon regard glisse quelques fois vers Blake, elle me voit pas, je suis rapide, mon coup d’oeil est furtif, personne ne doit le remarquer. Même la belle brune concernée ne semble pas s’apercevoir que je la « surveille ». De toute évidence je sais qu’aucun mal n’osera s’approcher trop près d’elle, entre Nick qui fusille chaque homme qui s’approche et moi, ils sont tous avertis qu’il est interdit de toucher Blake - ce qui peut paraitre un peu excessif, mais nous savons de quoi sont capables les hommes dans ce genre de fête … J’en suis la preuve. Capable de choper une fille dans la salle de bain vers vingt-deux heures, une autre dans la cuisine sur le coup des une heure du matin et de terminer la fête avec une autre dans mon plumard.

La soirée se déroule à merveille. Les hauts parleurs disséminés aux quatre coins du loft, crachent du bon gros rock, le genre de musiques qu’on apprécie avec les mecs. Lila a enfin disparue de mon champs de vision, j’attends de pouvoir la foutre dans un taxi sans paraitre bizarre. Elle est trop bourrée pour savoir où elle habite et se souvenir de ma présence. Aucun mec n’a essayé de la ramener chez lui puisqu’elle est restée scotchée à moi toute la soirée… Et j’avais été dans l’impossibilité de me défaire d’elle, donc, je l’avais fait boire jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus tenir debout. Une fois débarrassé je me sentais libre comme l’air. Je jetais un coup d’oeil à l’horloge, quatre heures trente du matin, les mecs étaient encore présent, mais le loft s’était pas mal vidé. Beaucoup étaient rentrés chez eux, complètement saouls, et ceux qui étaient encore présents étaient dans le même états. Blake était bien sur toujours là, en train de rire et de danser avec ses copines. Mon corps réclamait la chaleur du sien, mon bassin réclamait ses danses langoureuses, mes mains réclamaient de pouvoir se poser sur ses hanches faites pour elles. Mais Nick était là, les mecs étaient là. Je reportais mon attention sur eux tout en buvant un énième verre de Whisky. L’alcool me montait à la tête, surtout que je n’avais pas arrêté une minute. Je commençais à m’esclaffer et à sauter de partout en chantant et en hurlant tout en tapant dans le dos de mes camarades, dans le même état que moi. Bourrés, nous étions vraiment insupportables et intenables, de vrais gamins. Par chance nous avions l’alcool joyeux - du moins, en règle générale, bien sur quand nous buvions dans les moments où nous broyons du noir … Tout était différent, et la soirée pouvait vite virer.

« Hey, tu veux qu’on partage un taxi? » La voix de l’amie de Blake résonna jusqu’à mes oreilles et je tournais vivement la tête vers les deux jeunes femmes. Je vacillais légèrement mais je savais encore ce que je faisais. Nick était déjà parti et le reste de la bande avec. Il ne restait plus que quelques personnes qui étaient pratiquement sur le point de se barrer également. « Non, c’est bon, je vais marcher. Bonne nuit! » Un sourire en coin étira mes lèvres, il prit rapidement une teinte plus lubrique lorsque la belle brune me lança un regard entendu.  « Oh oui bébé tu peux être sure que tu vas passer la soirée dans mon lit et nue ! » Je profitais d’un petit groupe de personnes qui prenaient un taxi pour leur refourguer une bimbo aux cheveux roses complètement séchée. Blake en profita pour me passer sous le nez, ondulant des hanches pour aller sur la terrasse. Malheureusement je ne pouvais pas m’éclipser avec elle, obligé de saluer les dernières personnes. Lorsqu’elle revint quelques minutes plus tard, son sourire coquin plaqué sur les lèvres, je compris tout de suite que nous pouvions enfin passer aux choses sérieuses.

*****


Sentir le corps nu de Blake sous le mien, m’enfoncer en elle aussi profond que son corps me le permettait, sentir l’odeur enivrante de sa peau, la douce caresse de ses cheveux sur mon torse …. j’avais été au Nirvana avant de sombrer dans le coma. Mon repos me parut bien court lorsque je sentis le lit bouger sous moi et que le corps de Blake s’écarta du mien. Je grognais en portant un bras sur mes yeux. Le soleil réchauffait ma peau nue, à peine couverte par le draps. Il faisait toujours si chaud chez moi et encore plus lorsque le corps parfait de Blake se pressait contre le mien. Je roulais sur le côté pour enfin reprendre ma position sur le ventre. Je soupirais de contentement, mon esprit bloqué entre l’irréel et le réel, le conscient et l’inconscient. « Castiel! » Je sursaute et ouvre les yeux brusquement, le coeur battant. C’est la voix de Blake. Je ne sais pas reconnaitre son ton, mais elle hurle mon prénom soudainement. Je me redresse, les yeux dans le vague, je suis pris d’un vertige, je n’ai pas l’habitude de me faire réveiller en sursaut. Je la regarde après m’être passé une main sur le visage :  « Quoi Blake, bordel ? » Je ne suis vraiment pas de bon poil le matin et encore moins quand on me réveille comme ça. Je lui lance un regard noir. Putain mais c’est quoi son délire de me réveiller en sursaut ? La seule chose qu’elle trouve à me répondre est :  « Fausse alerte! » Elle se fout de ma gueule ou quoi ? Je fulmine.  « C’est quoi ton délire ? Que j’ai envie de t’étriper de bon matin ? De quoi fausse alerte put… » J’ai l’esprit totalement embrumé, mais mon regard semble percevoir un truc sur le côté et je baisse les yeux sur les draps. C’est à ce moment là que je la vois, la tâche rouge. J’ai déjà dépucelé des nanas et je sais les dégâts que ça peut provoquer sur mes draps, mais Blake n’est déjà plus vierge depuis longtemps … J’écarquille les yeux, me redresse dans le lit avant de la fixer :  « Oh putain ! merveilleux ! » Elle pouffe de rire, et elle semble non pas avoir vingt-six ans, mais quinze ans et demie et découvrir qu’elle n’est pas tombée enceinte après sa première fois … Toute ma colère provoquée par ce réveil de merde disparait. Je me lève à mon tour, nu comme un ver. J’enfile rapidement un caleçon avant de m’approcher d’elle.  « J’suis soulagé … Putain, si ça avait pas été toi Blake, tu peux être sure que la fille n’aurait pas passé sa soirée à la fête, mais dans une clinique, les jambes écartées pour se faire retirer ça fissa… »Ce que je disais pouvait paraitre un peu hard, mais c’était la vérité. Si une nana avait débarqué à ma soirée en m’annonçant qu’elle avait du retard et qu’il était donc possible qu’elle soit enceinte, je n’aurai pas pris la nouvelle à la légère. D’une je l’aurais envoyé chier puis je l’aurai direct emmené à l’hosto’ pour qu’elle n’ait plus rien dans le vide - et je me serais retenu de ne pas la frapper… Bon, ok, je ne frappais jamais les femmes, mais ce genre de plaisanterie pouvait me faire vriller. Sauf avec Blake. Certes elle m’avait menti durant notre nuit d’amour au motel mais avec elle tout était différent.

Je pris son visage entre mes mains et déposais un long baiser sur ses lèvres douces.  « Bonne nouvelle bébé ! Allez viens on va déjeuner … » Lui lançais-je avec bonne humeur avant de me détourner et de dévaler les escaliers. Une fois arrivé dans la cuisine je fis couler une grande cafetière de café et mis quelques tranches de pain de mie à toaster. Je sortis le jus de fruit et disposais de grands verres sur le bar qui servait aussi de séparation entre ma cuisine et le salon.



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Message(#) Sujet: Re: #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] - Page 2 EmptySam 23 Avr 2016 - 5:04


DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Il s’éveille, le regard endormi, une main qui passe difficilement sur son visage. Ses traits sont tirés, ses cheveux sont en bataille, et pourtant, jamais elle ne l’a trouvé si beau. Elle meurt d’envie de s’allonger de nouveau, de venir se lover contre son torse, de laisser la chaleur de ses bras l’entourer. Elle voudrait profiter de chaque seconde passée en sa compagnie, toujours mieux découvrir son corps, son esprit. Elle imagine ses lèvres effleurer la ligne de sa mâchoire, sa langue détailler la ligne de son cou… « Quoi Blake, bordel ? » Sa voix légèrement agressive l’extirpe de ses pensées, mais sa manifeste mauvaise humeur ne parvient pas à faire faiblir le sourire de Blake, qui insiste en exagérant son mouvement de la main vers ce qu’elle vient de découvrir. « C’est quoi ton délire ? Que j’ai envie de t’étriper de bon matin ? De quoi fausse alerte put… » Ce sont maintenant les deux mains de Blake qui s’affèrent à attirer l’attention d’Ezékhiel sur les draps, et lorsqu’il y porte enfin attention, il se redresse d’un bond. Son regard se pose de nouveau sur elle, alors qu’il s’exclame : « Oh putain ! merveilleux ! » Blake éclate de rire en hochant vigoureusement la tête, levant légèrement les bras vers le ciel en exécutant quelques pas de danse. C’est la meilleure des nouvelles possibles, honnêtement. « J’suis soulagé … Putain, si ça avait pas été toi Blake, tu peux être sure que la fille n’aurait pas passé sa soirée à la fête, mais dans une clinique, les jambes écartées pour se faire retirer ça fissa… » Espace d’une seconde, son regard s’écarquille légèrement, et elle le regarde avec un air surpris, avant d’éclater de rire. Ses propos sont bien crus, mais elle a le cœur trop léger pour s’offusquer de quoi que ce soit, trop soulagée pour laisser une quelconque émotion négative la submerger. Elle se contente de passer ses bras autour du cou de Zek, plaquant un baiser sur son épaule, son cœur battant à toute vitesse. Lorsqu’il saisit son visage entre ses paumes, elle se dresse sur la pointe des pieds pour lui rendre son baiser, passant instinctivement ses mains derrière sa nuque pour prolonger celui-ci, comme chaque fois que leurs lèvres se touchent. Un contact électrique, qui la saisit toute entière chaque fois.

« Bonne nouvelle bébé ! Allez viens on va déjeuner … » Elle hoche la tête, mais ne le suit pas aussitôt, se dirigeant plutôt vers la commode pour voler quelques vêtements à Zek. « Je me douche rapidement, pas la peine de venir me rejoindre… J’arrive tout de suite. » Un dernier regard brûlant, puis elle disparaît sous la douche, histoire d’effacer les traces de la nuit. Une fois bien lavée, elle enfile ses vêtements secs, et retire les draps en vitesse pour les jeter dans un coin de la chambre. Par chance, le matelas n’est pas tâché, et si elle ne parvient pas à faire disparaître la tache de sang sur ses draps, elle lui en offrira simplement de nouveaux. Environ dix minutes se sont écoulées depuis qu’Ezékhiel est descendu, et elle vient à son tour le rejoindre à la cuisine, vêtue d’un boxer et d’un t-shirt appartenant au musicien. L’eau s’égoutte lentement de ses cheveux, imbibant le t-shirt, collant ce dernier à sa poitrine. En voyant le café et le jus, elle sourit, et attrape une tasse pour boire une première gorgée de ce breuvage auquel elle ne peut résister. « J’imagine que rares sont les filles à partager le petit déjeuner avec toi… », dit-elle pour le taquiner, avant d’ouvrir quelques placards. « Ah! Exactement ce que je voulais. », lance-t-elle d’un air satisfait en lui montrant une bouteille de mousseux qui a miraculeusement été épargnée la veille. Il faut dire que leurs copains fêtent fort, et qu’il est rare qu’ils décollent avant que la moindre goutte d’alcool ait été consommée. Une part d’elle a envie de tendre la bouteille à Zek pour qu’il se charge de l’ouvrir, mais elle a l’impression qu’il se moquerait d’elle – toujours gentiment, elle le sait – alors elle se charge de faire décoller le bouchon, grimaçant un sourire d’excuse alors que celui-ci rebondit contre le mur. Elle en verse dans deux verres, avant de couvrir le tout de jus de fruit, tendant l’un des verres à Ezékhiel. « J’ai un peu manqué d’alcool hier soir, je veux me rattraper. », dit-elle à la blague, prenant une gorgée du mimosa improvisé. Pas mal du tout.

« Zek? » Son ton de voix est légèrement moins enthousiaste, ou tout du moins plus sérieux, alors qu’elle s’assoit sur un tabouret face au bar. Son regard est posé sur son verre, alors qu’elle mordille sa lèvre inférieure comme elle le fait toujours lorsqu’elle réfléchit. « Désolée, pour hier soir. Ce que j’ai dit à Leah, la crise que je t’ai faite, et tout… J’imagine que c’était le stress. » Ou plutôt le fait que je suis complètement dingue de toi, mais que je n’ose pas encore te l’avouer. Elle a l’impression, depuis quelques semaines, que chacune de ses décisions sont prises en fonction de lui. C’est comme si elle ajustait ses moindres faits et gestes pour être en symbiose avec le musicien, comme s’il avait désormais un grand pouvoir sur sa manière d’être. Normalement, elle détesterait ce contrôle qu’il exerce sur elle sans même le savoir, et ferait tout pour s’en départir. Mais tout est tellement différent avec lui… Elle aime qu’il ait ce pouvoir sur elle. Simplement, elle ne veut pas qu’il le sache, elle ne veut même pas que l’idée lui effleure l’esprit. Malgré son évidente soumission, son égo reste trop puissant pour qu’elle puisse l’assumer. « Malgré tout, c’était une belle soirée, pas vrai? Même si je trouve que tu commences à te faire un peu vieux… Ce serait pas un cheveu blanc que tu as là? » Évidemment, elle blague – ils n’ont que quelques mois de différence. Mais chaque année c’est la même rengaine, elle se plaît à le taquiner sur son âge pendant les quelques semaines où elle est officiellement plus jeune que lui.

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Message(#) Sujet: Re: #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] - Page 2 EmptyDim 24 Avr 2016 - 23:32


DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Je me sens léger, comme si plus rien ne pouvait m’atteindre. Cette nouvelle a comme effacé toutes les angoisses qui me tenaillaient le ventre depuis hier soir. Je m’en rendais compte à présent, l’éventualité que Blake puisse être enceinte m’avait foutue un sacré coup et même si sur le coup j’avais semblé calme et réfléchi, il n’en avait jamais été vraiment le cas. Je préparais tranquillement le déjeuner tout en sifflotant, torse nu, dans mon immense cuisine américaine. Tout en m’affairant à préparer des oeufs brouillés et du bacon, j’entends l’eau couler à l’étage. Et bien sur, je prends à imaginer le corps nu de Blake, dans ma douche, l’eau coulant sur sa peau de pêche, glissant le long de hanches et ses fesses galbées. Je sens le désir monter en moi et tendre mon boxer. je tente de m’ébrouer mentalement, sans succès. L’effet que me fait cette fille est dévastateur. jusqu’alors, aucune fille n’avait su captiver mon corps et mon coeur. Même si j’étais incapable de nommer les sentiments qui naissaient à l’intérieur, je savais que Blake avait su faire germer des sentiments que j’avais voulu taire jusqu’à présent. Je l’entendis, quelques minutes plus tard, descendre rapidement les marches en bois de mon escalier art-design. Mon regard se leva et je l’observais me rejoindre, radieuse. Elle a revêtu un boxer et un tee-shirt blanc m’appartenants. L’eau de ses cheveux s’écoule lentement sur le devant sur tee-shirt, le rendant transparent et le plaquant contre sa peau, dévoilant au passage ses seins parfaits et ses tétons durcis. J’écarquille furtivement les yeux avant de me recentrer sur le petit déjeuner que je prépare. J’ai une trique d’enfer et je la sens enfler contre le tissu tendu de mon sous-vêtement. Blake me fait un effet monstre, dévastateur. Je lui avais servi un verre de jus de fruit et une grande tasse de café, je savais qu’elle était comme moi, qu’elle aimait le café noir et qu’il lui en fallait une bonne tasse pour qu’elle commence sa journée. Elle s’empresse de boire une longue gorgée du breuvage noir. Son visage se détend, comme si la caféine qui venait de pénétrer dans son organisme la calmait aussitôt. « J’imagine que rares sont les filles à partager le petit déjeuner avec toi… » Je ris à sa remarque. Ca ne me blesse pas, elle a totalement raison. Elle est la seule à partager mes petits déjeuners. Quoi que, c’est peut-être arrivé quelques fois avec Jameson, mais c’était différent. Nous avions passé une nuit torride, certes, mais ce que je ressentais pour l’avocate était totalement différent de mes sentiments pour Blake. La jeune femme fait comme chez elle et ouvre quelques placards, à la recherche de quelque chose de précis. « Ah! Exactement ce que je voulais. » S’exclame-t-elle d’un coup tout en levant une bouteille de mousseux à la hauteur de sa tête. Je ris de plus belle. De l’alcool de bon matin … Il m’ait arrivé d’en consommer au petit déjeuner, mais d’abord je préfère me focaliser sur ma tasse de café. Blake ne me demander même pas de d’ouvrir la bouteille, elle décide de s’en charger elle même, et je la regarde avec un sourire en coin tout en versant dans deux assiettes, les oeufs et le bacon. Je ne la lâche pas des yeux, l’examinant en train de défaire le papier qui emprisonne le bouchon et d’enserrer de ses doigts fin le liège. Soudain, le bouchon pète sous la pression et rebondit contre le mur. Blake relève la tête vers moi et me lance un regard contrit. Je serre les lèvres en haussant les épaules. Elle ne se fait pas prier et verse l’alcool dans deux verres qu’elle recouvre de jus de fruit. « J’ai un peu manqué d’alcool hier soir, je veux me rattraper. » Je m’esclaffe tandis qu’elle vide la moitié de son verre tandis que je bois tranquillement mon café, la hanche calée contre le plan de travail.  « Je ne te gère pas si tu vomis à midi … » Lui répondis-je en riant.

Blake était une véritable bouffée d’air pur, elle me faisait rire et m’empêchait de penser à ma vie, à mon passé, à mon futur noir. Non, elle me faisait voir la vie du bon côté, elle faisait rayonner mes journées de sa simple présence. Elle a fissuré ma carapace et s’est infiltré à l’intérieur, comme un filé d’eau, qui remplit l’espace, doucement mais surement, elle m’emplit. « Zek? » m’interpelle-t-elle tandis que j’entame mon assiette - il faut nourrir son homme, ou l’homme se transforme en ours mal luné. Je relève la tête rapidement lorsque j’entends le ton qu’elle emploie pour prononcer mon surnom. Elle est assise face à moi, je pose les coudes sur le plan, l’invitant à continuer : « Désolée, pour hier soir. Ce que j’ai dit à Leah, la crise que je t’ai faite, et tout… J’imagine que c’était le stress. » Même si ses remarques m’ont blessées, même si ses mots m’ont perforé le coeur, je sais qu’elle ne pensait pas à mal - au final - même si je ne peux m’empêcher de croire que c’est une partie de la vérité. « Malgré tout, c’était une belle soirée, pas vrai? Même si je trouve que tu commences à te faire un peu vieux… Ce serait pas un cheveu blanc que tu as là? » Son ton est plus calme, plus doux. Et sa petite remarque m’arrache une grimace et je lui tire la langue :  « Fais bien gaffe gamine, dans quelques temps, je me ferai une joie de te faire remarquer tes touffes de cheveux blancs … » Je lui réponds avant d’enfourner une nouvelle bouchée d’oeufs/bacon dans ma bouche. 

Au bout de quelques minutes, alors que nous déjeunons en silence, je décide rompre le silence. J’ai l’impression que c’est le meilleur moment pour les confessions et je voudrais lui dire quelque chose depuis pas mal de temps. Depuis dix ans.  « Blake, y’a quelque chose que tu sais pas, que j’ai voulu te dire, il y a longtemps, mais que j’ai pas pu… » Je bois une gorgée de son mélange étonnant.  « Ce que Nick t’a dit, il y a dix ans, après notre première fois… Tu t’en souviens ? » Je ne lui laisse pas le temps de répondre et j’enchaîne plongeant mes yeux dans les siens :  « Que ce que je t’avais dit, que tu étais ma première, était faux et que des tas de filles étaient déjà passées dans mon lit… » Je ne sais pas pourquoi, mais je suis persuadé que Blake n’a jamais oublié les paroles de son frère.  « C’était faux ! » Je lâche d’un coup, continuant de la fixer sans jamais lâcher son regard.



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Message(#) Sujet: Re: #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] - Page 2 EmptyLun 25 Avr 2016 - 17:26


DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Elle l'observe, alors qu'il fait cuire le bacon, et remarque son désir évident qui tend son boxer. Elle sourit, sent elle même une bouffée de chaleur l'envahir, mais elle sait bien qu'ils ne peuvent pas, pas alors qu'elle a ses règles. Son regard ne quitte jamais Ezékhiel alors qu'il remplit leurs assiettes et qu'il vient enfin s'asseoir près d'elle. Sa main se pose naturellement sur la cuisse du musicien, sa proximité rend un contact physique nécessaire. « Je ne te gère pas si tu vomis à midi … » Elle rigole, déposant son verre sur la table, lui adressant un sourire espiègle. « Menteur! Tu ne pourrais pas résister à t'occuper de moi. » Elle dit évidemment ces mots sur un ton blagueur, mais au fond, elle se doute bien qu'il s'agit de la vérité. Plus les jours passent, plus il se montre attentionné avec elle, dévoilant une capacité d'altruisme qu'elle ne soupçonnait pas. Elle a toujours su qu'il était loyal envers ses proches, mais elle découvre chez lui une douceur qui la surprend un peu plus chaque jour. Une facette de lui qu'elle se plaît à apprivoiser, qu'elle découvre avec délice. « Fais bien gaffe gamine, dans quelques temps, je me ferai une joie de te faire remarquer tes touffes de cheveux blancs … » Il lui tire la langue, et elle éprouve l'envie violence de l'attirer à elle, de capturer ses lèvres, de titiller sa langue avec la sienne. Mais elle reste immobile, lui tirant la langue à son tour, avant de se concentrer sur le contenu de son assiette. Le bacon est excellent, les oeufs cuits à la perfection. Blake a un appétit d'ogre, et elle s'attaque à son petit déjeuner avec enthousiasme, n'interrompant sa dégustation que pour avaler quelques gorgées de café. Un silence s'est doucement installé, mais elle n'en ressent aucun malaise, au contraire. C'est à son avis un bon indice de la profondeur d'une relation : lorsqu'on peut bien supporter les silences partagés, c'est qu'il existe une réelle complicité.

« Blake, y’a quelque chose que tu sais pas, que j’ai voulu te dire, il y a longtemps, mais que j’ai pas pu… » Elle lève les yeux de son assiette, sentant une bouffée de nervosité l'envahir. Elle déteste ce genre de phrase, pour elle, c'est comme s'il lui avait dit « Blake, il faut qu'on parle. ». Une phrase qui n'annonce rien de bon, à son avis. Elle exécute un petit signe de la tête, comme pour l'inviter à continuer. « Ce que Nick t’a dit, il y a dix ans, après notre première fois… Tu t’en souviens ? » Comment l'oublier?! À l'époque, Blake n'était qu'une adolescente manquant un peu de confiance en elle, qui s'était bêtement entichée du meilleur pote de son frère. Ils avaient ensemble partagé leurs premiers émois amoureux, et même s'ils n'avaient jamais vraiment cherché à étiqueter ce qu'ils vivaient, Blake avait l'impression à l'époque d'être la petite amie de Zekh. Ils avaient fini par coucher ensemble, et l'immense nervosité de Blake avait été adoucie par le fait qu'il s'agissait, à lui aussi, de sa première fois. Le moment avait été spécial, unique en son genre. Mais tout avait bien rapidement été gâché par Nick, qui avait appris la chose et qui s'était empressé de raconter à Blake que Zekh lui avait menti. Apparemment, la moitié des filles de leur école étaient passées dans ses bras, et Blake s'était sentie plus idiote que jamais. Elle avait l'impression d'avoir été utilisée, d'avoir été souillée par de belles paroles vides de sens. La crise qu'elle avait alors piquée à Ezékhiel avait été l'une des pires de sa vie, et elle avait refusé de lui adresser la parole pendant plusieurs mois. Au fil du temps, la hargne s'était estompée, mais un profond malaise s'était installé entre eux. Blake avait peu à peu fait le deuil de cette belle amitié entre elle et lui, jusqu'au jour où ils s'étaient retrouvés en Amérique, suite au décès de son père. Ils avaient vraiment réussi à se retrouver ce soir là, à oublier l'épisode houleux qui avait bouleversé leur amitié. C'est Ezékhiel qui l'avait poussée à parler de son père pour la première fois, à enfin crever l'abcès de la douleur de sa perte, à enfin cesser de nier l'immense tristesse dans laquelle la situation la plongeait. Elle avait longuement pleuré dans ses bras, ce soir là, et il avait su la réconforter, trouver les mots justes pour apaiser ses sanglots. Depuis, leur complicité d'antan était revenue, mais ils n'avaient jamais reparlé de cette dispute qui avait bien failli tout gâcher. « Que ce que je t’avais dit, que tu étais ma première, était faux et que des tas de filles étaient déjà passées dans mon lit… » Elle hoche brièvement la tête dans un mouvement sec, se demandant où il veut en venir. C'est un moment qu'elle préfère oublier, surtout maintenant qu'elle lui fait de nouveau aveuglément confiance. « C’était faux ! » Elle pose sa tasse sur la table, l'observe longuement du regard. Son regard se plonge dans le sien, s'y accroche longtemps, alors que le silence s'étire. Le croit-elle? Oui, évidemment. Pourquoi lui dirait-il une telle chose, des années plus tard, alors qu'elle l'a visiblement pardonné pour ce mensonge depuis longtemps? Les secondes s'écoulent avec une lenteur démesurée, puis Blake esquisse finalement un sourire, perdant ses traits sérieux pour lui adresser un regard plus doux. « C'est vrai? J'étais vraiment ta première? » C'est idiot, près d'une décennie s'est écoulée depuis le temps, et pourtant, elle se sent toute spéciale. Comme si cet aveu validait les émotions ressenties à l'adolescence. « Mais vraiment, tu aurais dû me le dire à l'époque...! », ajoute-t-elle à voix basse, avant de pouffer de rire. Combien de fois Ezékhiel lui a-t-il justement dit que tout cela n'était que des mensonges?! Des dizaines de fois. Mais Blake a toujours refusé de l'écouter, de valider ses propos. Parce qu'elle avait une confiance absolue en Nick. Quel idiot! « Il ne supportait déjà pas de nous voir ensemble, à l'époque... », poursuit-elle, son regard ne quittant toujours pas celui de Zekh. « Je me demande ce qu'il en penserait, aujourd'hui. En tout cas, je ne croirai plus ce qu'il me racontera.. » Elle imaginerait bien Nick tenter de les séparer à nouveau. Mais cette fois, elle saura lui faire confiance. Elle espère juste que Zekh aura suffisamment de respect envers elle pour toujours être honnête.

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Message(#) Sujet: Re: #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] - Page 2 EmptyMer 27 Avr 2016 - 21:45


La patience n’est pas mon fort mais je tente de rester stoïque tandis que Blake encaisse l’information. Au début elle ne semble pas comprendre ce que je lui dis, ne semble pas comprendre ce que je lui raconte, ce que je lui avoue. Elle pose sa tasse sur le plan de travail et m’observe, longuement, intensément. C’est une vieille histoire, c’est un vieux secret que j’ai gardé depuis trop longtemps. Je devais lui dire, lui avouer que tout ce que son jumeau lui a raconté à mon propos ne sont que des mensonges inventés de toute pièce pour l’éloigner de moi. Je ne veux pas monter Blake contre Nick - ce qui de toute évidence ne pourrait jamais arriver, ces deux là s’aiment beaucoup trop et jamais de la vie je ne pourrais tenter de faire ça, de faire une choses aussi horribles aux personnes que j’aime le plus. Soudain, un léger sourire étire ses lèvres et je fronce les sourcils. Est-ce une réaction normale ? Je ne peux le dire, je ne connais pas les émotions, encore moins celles de Blake. « C'est vrai? J'étais vraiment ta première? » Me dit-elle d’une voix douce, son visage se détendit doucement. Elle me croyait. « Mais vraiment, tu aurais dû me le dire à l'époque...! » je m'esclaffe. Lui dire ? Mais je n'avais cessée de lui dire que c'était faux, que Nick lui avait raconté des conneries pour l'éloigner de moi, qu'elle était réellement la première fille avec qui je couchais et qu'il n'y avait qu'elle qui comptait. Mais elle n'avait jamais voulu m'écouter, elle ne m'avait jamais cru. Pour elle je n'étais plus que le connard prétentieux, le menteur, le profiteur. Elle m'avait traité de tous les noms, m'avait envoyé de sales trucs à la tronche, m'avait balancé mes quatre vérités, voulant me faire me faire souffrir autant qu'elle pouvait souffrir. Alors ça me faisait bien rire de l'entendre me dire que j'aurai dû lui dire. Je hausse les sourcils, paumes vers le haut. Comprenait-elle qu'elle venait de me sortir une énormité ? Si, elle semble s'apercevoir de ce qu'elle dit. Je lui offre un sourire en coin.
« Il ne supportait déjà pas de nous voir ensemble, à l'époque... » non et il ne me supporte toujours pas. Je n'ose même pas penser à lui, pas quand je suis avec Blake, avec celle que j'ai juré de ne jamais plus toucher, pas alors que je sais que je lui mens ouvertement et que je trahis la promesse que je lui ai fait. Je me sens mal. Je tiens toujours ma parole, je n'en ai d'ailleurs qu'une, mais lorsqu'il s'agit de Blake ... Je suis incapable de promettre quoi que ce soit si ce n'est de la protéger.
« Je me demande ce qu'il en penserait, aujourd'hui. En tout cas, je ne croirai plus ce qu'il me racontera.. » ce qu'il en penserait ? Que je ne suis qu'un traître, que je ne suis pas le meilleur pote qu'il croit que je suis, qu'il ne peut plus avoir confiance en moi. Je me passe une main sur le visage. Soudain, un miaulement sur ma gauche me fait tourner la tête. Harley, ma chatte borgne, me regarde de son grand œil, et miaule une nouvelle fois à m'en fendre le cœur. Je me penche vers elle et l'attrape. Elle est si douce, si aimante, si adorable. Je n'ai jamais vu un chat aussi demandeur en câlin. Elle a tant besoin d'affection et d'amour surtout après avoir vécu tant d'horreurs. Je la coince contre mon torse et je me redresse tout en lui caressant la tête et les moustaches, elle ronronne, fort. " J'aurai aimé pouvoir te le dire avant, mais avec notre discussion d'hier, je voulais que tu sois au courant. Je voulais que tu comprennes que je n'ai jamais voulu que tu souffres à cause de moi ... Et ça m'a détruit lorsque tu es partie, lorsque tu as décidé de couper les ponts. Mais je ne pouvais que comprendre après ce que tu avais appris - du moins d'après ce que t'avais dit Nick. " je continue de caresser Harley et jette un coup d'œil autour de moi à la recherche de Gibson le petit nouveau de la maison. Je ne le vois pas, il doit encore roupiller sur son matelas. " Quand ton frère apprendra... Parce qu'il apprendra, on se cachera pas toute notre vie Blake, il me pétera la gueule. Il voudra me faire la peau ... Je sais pas encore si je le laisserai frère - parce que je sais que ça lui fera du bien de me taper dessus et peut être qu'après ça ira mieux ... Je veux pas taire notre relation pendant des lustres. Enfin ... Je ne sais pas ce que toi, tu veux ..." lui dis-je, sérieusement, en posant Harley sur le tabouret à côté de moi. Je veux savoir ce qu'elle veut !
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Message(#) Sujet: Re: #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] - Page 2 EmptyJeu 28 Avr 2016 - 3:04


DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



Un miaulement se fait entendre, et Blake sourit en voyant Ezékhiel se pencher pour attraper sa chatte. Malgré son handicap, elle est absolument adorable, et Blake ne se fait jamais prier pour lui accorder quelques caresses, au grand plaisir du félin qui semble bien l’adorer. Là, Harley se love contre le torse de Zekh, ronronnant comme un moteur, ce qui arrache un sourire à Blake. Elle aussi ronronnerait bien contre son torse, si elle le pouvait. «  J'aurai aimé pouvoir te le dire avant, mais avec notre discussion d'hier, je voulais que tu sois au courant. Je voulais que tu comprennes que je n'ai jamais voulu que tu souffres à cause de moi ... Et ça m'a détruit lorsque tu es partie, lorsque tu as décidé de couper les ponts. Mais je ne pouvais que comprendre après ce que tu avais appris - du moins d'après ce que t'avais dit Nick. » Blake l’écoute, un sourire tendre aux lèvres. Pour être parfaitement honnête, elle ne s’est jamais doutée qu’elle avait à l’époque fait souffrir Zekh. Sa fureur était telle qu’elle n’avait plus rien à foutre de ce qu’il pouvait bien ressentir, et jamais l’idée qu’il puisse souffrir de son silence et de sa colère ne lui avait effleuré l’esprit. Elle se sent soudainement mal, parce qu’au fond, la méchante dans cette histoire, c’est elle! Ou plutôt, c’est Nick. Mais elle a été bête de lui faire confiance à ce point, de ne pas laisser à Zekh la chance de s’expliquer. Enfin… Il s’agit du passé, il ne sert à rien d’éprouver trop de regrets face à cette situation à laquelle ils ne peuvent absolument rien changer. Et puis, les derniers événements ont largement prouvé qu’elle ne lui tenait plus rigueur. Elle est tout de même bien heureuse d’enfin connaître la vérité, c’est comme si ça lui permettait de le voir d’un tout nouvel œil. Après ces dernières semaines passées en sa compagnie, elle le voit déjà très différemment, mais ces révélations ne font que renforcer ses impressions. Renforcer ses sentiments. Et merde, t’es complètement dans la merde ma pauvre…

« Quand ton frère apprendra... Parce qu'il apprendra, on se cachera pas toute notre vie Blake … » Haussement de sourcils surpris de la part de la jeune femme, qui se mord l’intérieur des joues pour ne pas afficher le large sourire qui menace de s’étirer sur ses lèvres. « … il me pétera la gueule. Il voudra me faire la peau ... Je sais pas encore si je le laisserai faire - parce que je sais que ça lui fera du bien de me taper dessus et peut être qu'après ça ira mieux ... Je veux pas taire notre relation pendant des lustres. Enfin ... Je ne sais pas ce que toi, tu veux ... » Cette fois, elle n’y peut rien : un sourire s’affiche sur ses lèvres, illumine ses traits. Hier encore, elle avait eu la vague impression qu’Ezékhiel ne comptait pas rendre leur relation publique de si tôt. Le discours du moment semble bien différent à ses yeux : à moins qu’elle se trompe largement et analyse ses paroles comme elle veut bien l’entendre?

« Je te l’ai dit hier, et je te le répète… Je n’attends qu’un signe de toi pour crier notre relation sur tous les toits. » Image mentale amusante qui lui arrache un petit rire. Elle pose ses mains sur sa tasse de café, fixe cette dernière durant un moment, cherchant les bons mots pour exprimer ce qu’elle ressent réellement. « Je comprends qu’on ne puisse pas nécessairement le faire tout de suite… Avec ton métier, avec Nick… Ça rend les choses compliquées. Je pense qu’il faut qu’on soit réellement certains de ce qu’on désire réellement, avant de l’annoncer… Pas vrai? » Elle lève le regard vers lui, hésitante. Comment lui avouer la certitude qu’elle ressent elle-même, sans risquer de se rendre trop vulnérable? Blake a connu d’autres hommes, a été en couple à quelques reprises. Jamais elle n’a été la première à avouer ses sentiments, parce qu’elle refusait de se montrer faible face à l’autre. Et jamais elle n’a ressentie une passion si dévorante, qui la consume toute entière. Avec Zekh, tout est tellement différent… Tout lui semble inédit, comme si elle apprenait pour la toute première fois à aimer réellement. La violence de ce qu’elle ressent lui fait peur, mais malgré tout, elle se lance. « J’ai envie d’être avec toi à chaque minute. J’ai envie de pouvoir sortir en public avec toi sans avoir à me retenir de t’embrasser. J’ai envie qu’on puisse voir nos copains sans faire semblant qu’on n’est que deux bons potes, sans plus. Je n’ai plus envie qu’on se cache, c’est tout. » Elle soutient difficilement son regard, à dire vrai elle meurt d’envie de détourner le sien, parce qu’elle déteste se mettre dans une telle position de faiblesse. Il suffirait de quelques mots d’Ezékhiel pour la détruire toute entière. « Ce que j’essaie de te dire, c’est que… Moi, je suis sure de ce que je veux. Toi. » Mais lui, que veut-il?!

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Message(#) Sujet: Re: #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] #12 Dangerous Attraction - BLAKIEL #2 [terminé] - Page 2 EmptyDim 1 Mai 2016 - 20:04


DANGEROUS ATTRACTION.
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



L’atmosphère est légère, il n’y a aucune tension qui flotte dans l’air. Je lui livre ce que j’ai sur le coeur, je lui avoue que notre relation me tient à coeur et que je ne veux pas la garder secrète toute la vie - bon, peut-être ne lui ai-je pas dit exactement que notre relation compte énormément pour moi … « Je te l’ai dit hier, et je te le répète… Je n’attends qu’un signe de toi pour crier notre relation sur tous les toits. » Elle me fixe de ses grands yeux bleu clair, je m’y perds, jusqu’à ce qu’elle baisse la tête pour regarder sa tasse, je sais qu’elle n’attend que moi pour montrer au monde entier qu’elle m’appartient et surtout que je lui appartiens. Mais … Tout n’est pas aussi simple. Il a fallu que nous nous lancions dans une histoire compliquée, mais il n’y a que ce genre de relation qui fait palpiter le coeur, qui rend nos membres tremblants, qui nous arrache des frissons non ? Blake me fait battre le coeur à tout rompre, chaque caresse, chaque mot susurré à mon oreille fait parcourir de violents frissons le long de mon échine. Je voudrais lui dire que tout serra plus simple maintenant. Que nous nous sommes retrouvés et que plus rien ne pourra nous séparer. Mais quelque chose m’en empêche. Car déjà son jumeau voudra nous séparer, et peut-être qu’il y arrivera, je ne sais pas, mais je ne le laisserai jamais faire. « Je comprends qu’on ne puisse pas nécessairement le faire tout de suite… Avec ton métier, avec Nick… Ça rend les choses compliquées. Je pense qu’il faut qu’on soit réellement certains de ce qu’on désire réellement, avant de l’annoncer… Pas vrai ? » Nous sommes visiblement sur la même longueur d’ondes. Je suis soudainement soulagé de savoir que Blake souhaite la même chose que moi. « J’ai envie d’être avec toi à chaque minute. J’ai envie de pouvoir sortir en public avec toi sans avoir à me retenir de t’embrasser. J’ai envie qu’on puisse voir nos copains sans faire semblant qu’on n’est que deux bons potes, sans plus. Je n’ai plus envie qu’on se cache, c’est tout. » Je me sens fondre comme neige au soleil, j’ai l’impression qu’elle tient mon coeur entre ses longs doigts et que, tout en parlant, elle s’amuse à le presser puis le relâcher. Je suffoque presque. Je tente de cacher mon expression sous mon masque de marbre mais je sens qu’il cède, comme à chaque fois que Blake me parle ou est avec moi. Elle m’empêche, sans s’en apercevoir, d’être ce mec arrogant que je suis normalement. Je sens mes joues, mon visage, s’échauffer. Sérieusement ? Je rougis ? Merde. Je tente de détourner le regard tandis que le sien s’y accroche. Il me semble qu’elle aussi voudrait baisser la tête pour cacher ce qu’elle ressent, pour m’éviter d’y lire ce que j’y lis actuellement. Elle s’ouvre à moi entièrement, complètement. Elle est vulnérable, je le sais, c’est comme si son âme s’adresser à la mienne pour me dire qu’elle est toute à elle, qu’elle n’appartient qu’à elle. Ses grands yeux sont le reflets de ses sentiments. Et j’imagine que les miens y reflètent la même émotion. Je me crispe légèrement, je n’ai pas l’habitude de laisser les gens voir ce que je ressens, personne n’a jamais pu lire en moi. Et pourtant, je suis incapable de me fermer à Blake. Elle s’est infiltré et fait tout pour bloquer les portes, pour les laisser grandes ouvertes à elle. Plus rien ne pourra l’empêcher de me connaitre mieux que quiconque - même si elle ne connait qu’une partie de mon passé. « Ce que j’essaie de te dire, c’est que… Moi, je suis sure de ce que je veux. Toi. » Merde. C’est comme un coup de poing dans la gueule. Je chancèle. Les doigts fermement accrochés au plan de travail, je ferme les yeux quelques secondes pour tenter d’oublier le vertige qui me prend.

Rapidement, je rouvre les yeux, attrape son visage entre mes mains et plaque mes lèvres contre les siennes. C’est un baiser violent. Il n’y a aucune tendresse, juste un besoin vital de sentir sa peau douce sous la mienne, juste besoin de ressentir sa chaleur. Je la maintiens fermement, mes lèvres se pressant contre les siennes avec ardeur. Ma langue franchit violemment la barrière de ses lèvres et je titille sa langue, la caressant, l’entrainant dans une danse langoureuse. Au bout de quelques secondes je la relâche et m’écarte d’elle. Mon regard glisse vers ses lèvres gonflées et rougies par notre baiser. Je souris. Je voudrais voir ses lèvres comme ça tout le temps. Je la relâche, le souffle court. Elle est si belle avec ses joues rosies et ses yeux brillants, ses cheveux légèrement emmêlés et encore humides.  « Blake, il n’y a que toi que je désire… Il n’y a jamais eu que toi. » Je lui avoue, mais j’ose espérer qu’elle l’ait compris avant, ne serait-ce quand je lui ai avoué mon « secret » concernant notre première nuit ensemble, il y a de cela une dizaine d’année. Je me lèche les lèvres, son goût sur ma langue.  « Moi aussi je voudrai que le monde entier sache que je t’appartiens mais … » Je soupire longuement, perdant un peu mon sourire :  « Je suis tenu par les couilles par la maison de disques … En gros, le contrat que j’ai signé stipule clairement que je n’ai pas le droit de me mettre en couple. Bref, ils me tiennent et je n’ai aucun moyen d’y réchapper sans causer de gros tords au groupe. Nick, Luc, Tag… On a tous signé le contrat. Mais pour moi, c’est encore pire. Je suis le chanteur. Je suis un peu l’image du groupe et … Si je me case, on risque de perdre beaucoup de ventes puis tout le reste. Mon célibat et surtout mon comportement fait vendre. » Je me passe une main sur le visage. J’ai tellement les boules. Si j’avais su …  « Blake, si tu savais ça fait chier, cette merde. Jamais j’aurai signé ce putain de contrat à la con si j’avais su… » Je fais le tour du plan de travail et fais tourner le siège de Blake dans ma direction. Je l’oblige à écarter les gens, et m’insère entre ces dernières. J’agrippe ses hanches après avoir fait courir mes mains sur ses cuisses.  « Je t’expliquerai tout, si tu passes la journée avec moi … » Lui dis-je en passant la langue sur ma lèvre supérieure. Je ne désire qu’elle, rien qu’elle, juste elle, pour moi tout seul.



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