❝Little Bad Girl❞
ALEJANDRO & ASHLEY

Encore une journée ou j’avais du écourter mon travail. Encore une journée ou j’avais du passer au comissariat. Non pas pour faire sortir Roxanne de prison mais pour payer des choses qu’elle avait volé. Le commerçant était habitué qu’elle le vole et il savait que je réglerai la note. C’était un arrangement et même si c’était adorable de sa part moi je n’en pouvais plus. Elle ne volait pas grand chose en soit, ni même pour cher, mais elle volait et derrière je devais nettoyer ses erreurs. Combien de temps cela allait il durer et combien de temps je pourrai ainsi tenir sans avoir de vie sauf celle que ma cadette m’imposer. Mon échappatoire au quotidien était mon travail et malgré le soutien de ma famille, mes soirées passées avec Rosalie ou avec Chris j’étais par moment au bout du rouleau et ce soir c’était cela. J’avais déambulé dans les rues, voyant les gens sortir, rire, s’amuser. Moi j’aurai plus plomber l’ambiance d’une fête interplanétaire. J’étais morose voir moribonde et je ne devais surement pas être d’une compagnie très agréable. Au bout d’un moment je décidais de rentrer dans un bar, de me noyais dans la foule en espérant que le bruit, les cris, les chants même s’ils étaient faux me permettraient sur le moment de ne plus penser même si le lendemain je savais que je le paierai cher quand je devrais travailler.

Une fois rentrée dans le bar, je me faufile au travers des personnes présentes pour aller m’installer tout au bout du comptoir ou la luminosité était moindre et cela dans le but de profiter de l’animation du lieu sans pour autant être dérangé. Je fais signe au barman et je lui demande un Mojito bien tassé. Contrairement à ce que certains peuvent croire je ne bois pas de l’eau ni même du thé à longueur de journée je bois aussi de l’alcool et le rhum est l’un de mes alcools favoris et le mojito tout bonnement mon pêché mignon. Il me sert et afin d’être sur de ne pas oublier je le paie de suite et lui laisse un pourboire. Ca aussi j’ai du mal à ne pas le faire à moins que le serveur soit excécrable ou que je finisse avec le verre ou un plat sur les jambes. Tout en sirotant mon cocktail je regarde ce qu’il se passe dans le bar des couples bras dessus bras dessous, des jeunes filles qui doivent être amies qui rigolent, gloussent en dévisageant un homme qui doit leur plaire. Cette insouciance l’ai je connu, l’ai je vécu. J’ai plus de trente ans et c’est comme si ma vingtaine n’avait jamais existé et j’en prenais un peu plus conscience au fil du temps, même si jamais je ne l’avouerai pour ne pas blesser les gens que j’aime. Sauf qu’à trop tout garder pour moi je risquais un jour d’exploser en plein vol.

Je pose mes coudes sur le comptoir avant de mettre ma tête dans mes mains comme dépitée par la situation. J’inspire profondément et je me dis que je donnerai cher pour pouvoir griller une cigarette la tout de suite maintenant. Sauf que je ne fume que rarement et ne sort jamais avec un paquet donc je reste la buvant mon verre. J’entends un bruit et je tourne la tête au moment ou j’entends que l’on m’interpelle. Je tourne le visage en direction de la voix et afin de confirmer ce que je sais suite au prénom donné dans la phrase. Je reste scotchée avant de pouffer légèrement. “Salut Alejandro, contente de te voir.” J’ai à peine eu le temps de finir ma phrase qu’il me salue d’un baiser au coin des lèvres qui me laisse quelques secondes sans être capable de penser. Quand je reprends mes esprits je me mets à rire. “En tout cas ta technique d’approche avec les femmes est de toute beauté.” Je regarde mon verre qui est vide. “Je veux bien la même chose si tu es toujours d’accord pour le verre”.

Au début à sa question je ne sais pas trop quoi répondre. AU feu de camp on s’est parlé un peu mais je ne veux pas l’ennuyer avec mes problèmes je ne le fais déjà pas avec mes amis ou ma famille. “Ma soeur à encore fait des siennes donc j’ai eu envie de m’évader et de venir boire un verre. Et toi que fais tu la ? Tu es en mode chasseur ce soir ? “ Je lui fais un clin d’oeil tandis qu’il passe commande pour nous deux.

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Tout ce que je voulais s’était oublier, oublier cette semaine, oublier les différents avec ma soeur et peut être m’oublier moi-même. Je sais bien que l’oublie par l’alcool est éphèmére et illusoire mais à ce moment la je m’en moquais bien. Le nez dans mon mojito mon esprit partit à des milliers de kilomètres je ne m’attendais pas voir arriver quelqu’un que je connaissais, surtout pas dans ce bar que j’avais choisi au hasard, forcément vu que je n’en avais pas d’attitré n’étant pas un pilier de bar. Sauf que c’est bien sur quand on s’y attend le moins que l’on tombe sur quelqu’un ou plutôt que quelqu’un vous tombe dessus comme ca sans crier gare. C’est un peu ce qui se passe avec Alejandro qui sans le savoir n’est pas tombé sur une fille inconnue mais sur moi. Bon on ne s’est rencontré qu’une fois mais on a partagé une soirée avec d’autres personnes. Ca petite approche de séducteur me fait rire mais son baiser au coin des lèvres m’a quelque peu ébranlé ne m’y attendant pas. Je le taquine un peu mais sans méchanceté aucune ce qu’il perçoit nettement à l’intonation de ma voix vu qu’il est toujours partant pour un second verre. Je sais que je ne devrai pas surtout que j’ai à peine diner ce soir mais malgré tout je me sens un peu plus euphorique. Sauf que cela risque d’être rapidement traitre. Quand il me répond à ma question d’être en chasse et qu’il veut bien chasser des filles comme moi je ne peux que secouer la tête d’amusement. “Vil flatteur.” Le barman nous apporte nos consommations et on trinque tout les deux. “Autant que faire ce peu.” Genre de phrase que je ne suis pas sûre d’être capable de ressortir à la fin de la soirée. Quand il me tend la main pour me proposer d’aller danser un peu j’hésite avant de finalement accepter en y déposant la mienne. “Ce n’est pas pour nos verres que j’ai peu mais plutôt pour nos pieds vu la place qu’il y a.” La piste était petite et on risquait de se marcher sur les pieds. On se retrouve à danser presque l’un contre l’autre. Il fait une chaleur dans le bar surement du au fait qu’il y a plus de monde que la pièce peut contenir. A un moment donné à cause d’un mouvement de foule on se retrouve à être séparée et je me retrouve seule dans mon coin. Je ne suis pas petite et lui non plus mais avec la densité de personnes impossible de le repérer. Je reste donc la à danser en me disant qu’il serait plus simple pour lui de me retrouver. Sauf que le premier à me trouver n’est pas Alejandro, mais un homme qui me prend par la taille pour me faire danser coller-serrer contre lui. J’essaie de le repousser en vain. “Vous voulez bien me lâcher s’il vous plait.” “Laisse toi faire danser tout les deux c’est agréable.” “Peut être pour quelqu’un de célibataire, mais ce n’est pas mon cas.” Pourquoi j’avais dit cela alors que clairement on pouvait deviner que j’étais seule, enfin même si depuis ma route avait croisé celle d’Alejandro. Et la le déclic l’idée. Sauf que bien sur il n’était pas à porté de vue. “Bah il est ou ton mec ?” La je commeçais sérieusement à m’agacer, parce que je voyais de suite le genre de type à qui j’avais à faire : gros lourd se croyant irresistible. A ce moment la je vis Alejandro revenir vers moi et dans un effort je me détachais de l’emprise de l’homme. “Justement le voila.” Je vins trouver le coach passant une main derrière sa nuque pour qu’il se penche légèrement et me mettant sur la pointe des pieds pour l’embrasser d’un vrai baiser ne portant pas à confusion. Je sentis comme une surprise chez mon compagnon de soirée avant qu’il ne vienne à son tour poser une main dans mon dos au niveau de ma taille et la seconde à l’arrière de ma tête pour mieux me maintenir contre lui. J’entendis à ce moment la l’homme dans mon dos “C’est bon j’ai compris.” Soulagée je mis fin au baiser avant de m’empourprer et de retourner vers le comptoir ou nos verres nous attendaient.

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Ma soirée à la base devait être une soirée pour me changer les idées pour ne plus penser à rien, sauf que même si la cela me changeait les idées d’être en compagnie d’Alejandro je n’aurai pas pensé que cela se passerait comme cela. Bon je sais qu’il est un peu dragueur mais il faut que reconnaitre qu’il est plus que plaisant à regarder. Sauf que quand il est arrivé je ne pensais à rien de spécial, plus à boire un verre avec un pote un copain une connaissance. Et ca aurait très bien pu rester ainsi. Jusqu’à la piste de danse. La on se retrouve séparé à cause du monde présent et bien sur quelqu’un tente sa chance avec moi et j’essaie de lui faire comprendre que je ne suis pas intéressée, sauf qu’il s’en moque et devient de plus en plus insistant. Le seul subterfuge que je trouve et celui que l’on avait avec mes soeurs de la confrérie à la fac. Quand on sortait ainsi on sortait des fois entre filles et parfois avec des amis masculins et quand on se faisait coller d’un peu trop près on faisait passer un de nos amis pour notre petit copain ce qui nous permettait d’être tranquille. Je me souviens d’ailleurs de mon ami que je faisais passer pour mon mec et que j’embrassais sans commune mesure devant tout le monde. Cela nous faisait rire et jamais il n’y avait eu d’ambiguité entre nous. Logique à la fin de nos années universitaires il m’avait annoncé être gay et que j’étais la seule fille qu’il avait jamais embrassé et qu’il embrasserait surement jamais.

Ici je tente le même avec Alejandro sauf que ce dernier n’est pas gay et se prête plus que bien au jeu. Je l’embrasse en y mettant de la passion pour que notre baiser puisse paraitre crédible. Ce qui fonctionne vu la réaction du gars collant, mais il n’y a pas que pour lui que cela parait crédible quand je vois que mon compagnon de soirée me le rend avec la même intensité et en me collant un peu plus contre lui. Je finis par rompre ce baiser légèrement mal à l’aise. Mon seul but étant de repousser l’importun. Je retourne assez gênée par la situation au comptoir et m’assoit sur un tabouret haut et commence à boire mon mojito. Très mauvaise idée, alcool plus jeu de séduction enfin même pas si on y réfléchit, donc mauvaise idée alcool plus les idées découlant de mon plan pas si intelligent que cela. Je n’ose rien dire, non pas que ce n’était pas agréable mais ce n’est pas mon genre d’agir ainsi. De toute façon à surveiller ma soeur et depuis ma rupture avec mon ex à San francisco je n’ai pas vraiment de genre je n’en ai pas le temps. Je plonge mn nez dans mon verre pour éviter d’avoir à parler ce qui fait rire Alejandro que je n’ose même pas regarder. Il agrémente ma coiffure, anciennement un chignon qui maintenant ressemble juste à un rassemblement de cheveux lâches au dessus de ma tête, d’un parasol de cocktail et cela me trouble un peu au point que je laisse filer un peu de ma boisson le long de mon menton. Je redresse la tête et croise le regard d’Alejandro. En un regard il est capable de dire beaucoup de choses et même sans ouvrir la bouche le geste qu’il fait de ses doigts sur mes lèvres avant dy aposer les siennes sur les miennes est assez explicite.

Il me demande de me laisser aller, moi qui suit toujours dans le contrôle. C’est quelque chose des plus compliqués et c’est surtout quelque chose que je trouve risquais même si c’est juste un bon moment, un soir entre deux personnes et sans aller plus loin. Il se positionne juste devant moi debout et me surplombe de sa taille. Il se penche et m’embrasse avec précision et passion. Il sait parfaitement ce qu’il fait et je me mets à frissoner. Bien longtemps que je n’ai pas ressenti cela. Mon dernier flirt remonte à quand ? Je ne sais plus surtout que cela n’a pas duré. Mais la je sais que ca ne durera pas. Une moment agréable entre deux personnes consentantes est ce que je suis capable de gérer cela dans ma vie ? Je ne sais pas mais je ne le saurai que si j’essaie.

Comme portée par son baiser j’y réponds après avoir hésité et quand il s’écarte me laissant le choix ou non de poursuivre je me laisse aller. Je ne sais pas si ce sont les deux Mojitos qui m’ont aidé à me déshinibé mais la tout de suite je veux gouter à nouveau à son baiser de feu. Je l’attire à moi l’embrasse et quand il pose ses mains contre moi j’avoue que cela m’électrise un peu. Je finis par manquer d’air, je n’ai plus l’habitude mais je vois que le barman nous a resservi. Je ne devrai pas continuer de boire, je risque de me laisser encore plus aller à chavirer et demain je le paierai cher. Je prends mon verre bois une gorgée avant de prendre mon portable pour voir si j’ai des messages. Rien. Pas étonnant ma soeur ne m’écrit jamais. Depuis le baiser sur la piste je n’ai pas rouvert la bouche et il va finir par penser que je suis devenue muette. “Excuse moi ce n’est pas dans mes habitudes. Pour tout à l’heure, j’ai utilisé une technique que j’avais à la fac pour faire fuir les garçons indésirables. En tout cas merci d’avoir joué le jeu.” Je ne sais pas pourquoi je me justifie peut être parce que je ne veux pas que l’on s’imagine que je saute comme cela sur les garçons. Pourtant je suis une adulte et lui aussi même s’il est plus jeune que moi. “Merci aussi pour le enfin les verres” Sauf que pour les baisers que l’on venait d’échanger et malgré toujours notre proximité je n’arrivais pas à savoir ce que je désirais ou non.

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Le baiser donné à Alejandro pour faire fuir l’opportun et surtout le baiser qu’il m’a rendu d’ailleurs ma fait une sensation étrange. Pas qu’il était désagréable loin de la, mais surtout il me rappelait le plaisir que l’on pouvait ressentir en échangeant un baiser avec un homme d’autant plus s’il embrassait bien comme l’espagnol. Redécouvrir ce que l’on ressentait en échangeant un baiser etait excitant et effrayant. Excitant car s’il m’avait embrassé ainsi c’est que je lui plaisais et donc que je pouvais séduire, effrayant parce que j’avais l’impression que cela faisait tellement longtemps que je ne savais plus comment faire. Je me sentais rouillée et surtout gênée. Gênée déjà et avant tout parce qu’il devait savoir la raison pour laquelle je l’avais ainsi embrassé.
Cependant avant que je n’ai le temps de m’expliquer c’est lui qui revient vers moi, m’embrassant à nouveau avant qu’à mon tour je ne l’embrasse aussi. Je me mords les lèvres avant de les tremper dans mon verre alors que je sens le contact de ses mains sur les hanches au travers du tissu de mon débardeur en coton. Rien que ce contact pourtant sans équivoque me fait frissonner ce qui ne fait qu’accentuer ma réflexion qu’il y bien trop longtemps que je n’ai pas eu de contact avec la gente masculine.

On finit par rompre le contact et surtout je le quitte du regard pour plonger mes lèvres dans mon verre et je tente de lui expliquer mon geste. Il a bien du constater que je n’étais pas du genre à me jeter sur un homme mais je préfère tout de même le lui assurer. Ca le fait sourire presque rire apparemment vu qu’il m’affirme que m’embrasser était loin d’être désagréable. Je souris baisse le regard légèrement gênée. “Non la dessus je ne pense pas loin de moi que tu fasses boire tes conquêtes pour que justement elle le devienne.”
Quand il me propose un pacte et qu’il me tend sa main afin de le sceller je reste surprise. Il me laisse le choix de décider si on continue ce jeu de séduction ou si on l’arrête ou plutôt si JE veux le continuer, si JE veux me laisser aller avec lui ce soir ou non.  Je me laisse le temps de la réflexion. D’un côté ce n’est pas sérieux, cela ne serait pas un exemple pour ma soeur d’un autre côté je suis célibataire et loin d’avoir le temps de m’engager et je me rends surtout compte que comme toute personne même si je ne m’en rendais pas compte trop absorbée par mon travail et par ma gestion personnelle de la famille, j’ai des envies et des besoins.
Sauf que si j’accepte ne va t il pas avoir l’impression que je l’utilise ? Mais si il a aimé peut être s’en moque t il ? J’inspire profondément avant de lui répondre. “Très bien deal.” Je mets ma main dans la sienne et je ne la lâche pas, me servant de la poignée de main pour l’attirer devant moi à quelques centimètres. Si je décide de me laisser tenter c’est maintenant ou jamais car je sais que si je ne me lance pas une fois pour toute je rentrerai chez moi et je serai surement frustrée de ne pas avoir osé. Je lâche sa main pour venir la poser sur sa joue. “Alors c’est moi qui vais te toucher avec les miennes." Je joins le geste à la parole et je l’embrasse, je me laisse aller sans arrière pensée à la volupté de ce baiser autant enivrant que les deux verres bus un peu plus tôt. Je me sens frissonner encore plus quand je sens les bras d’Alejandro m’enserrer et qu’une de ses mains commencent à remonter le long de mon dos pour venir me caresser la nuque. La définitivement je ne pense plus à rien, juste au plaisir que j’éprouve à ce moment la.

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Je ne sais pas ce qu’il m’a pris de l’embrasser, enfin la première fois si, une envie de me débarasser d’un enquiquineur et peut être aussi d’en profiter pour embrasser un homme. Mais par la suite la plupart des choses qui se sont passés ont été au dela de ce que j’avais pu imaginer. Pourquoi ? Parce que je suis toujours dans la retenue dans le contrôle. Ca peut être un défaut, c’est surtout un moyen de me protéger mais cela m’empêche de vivre et de profiter et à cet instant la je m’en rends compte. Je suis une jeune femme de la trentaine, je suis plutôt jolie et je peux plaire et pourtant je n’en profite pas. Comment en profiter pleinement quand dans ma tête je m’inquiète de la prochaine bêtise de ma soeur. Pourtant la j’y pense le temps de regarder mon portable mais c’est tout après seul les actions d’Alejandro, les miennes, ses paroles notre deal sont à mon esprit. Je suis perdue je ne sais pas si c’est raisonnable mais peut être le suis je de trop. Bien que je sais que c’est un charmeur, un dragueur, il ne me force pas, loin de la il me laisse décider, maître de la fin de ma soirée et je reconnais que j’ai longuement hésité, mais la tentation est quelque chose de vile de sournois et il est facile d’y succomber. Le baiser de la piste de danse puis ceux que nous avons échangé en buvant un verre on un gout de trop peu et je fini par accepter son deal en lui serrant la main mais surtout en le faisant venir à moi pour le sceller de mes lèvres. Je suis grisée par sa proximité déjà parce que mon corps se rappelle de ces gestes si longtemps mis au silence et en plus ce qui ne gâche rien c’est qu’il est beau garçon. Même si mon corps se réveille au fil des gestes et des baisers je suis encore sur la retenue, pour me protéger. Par peur de faire une erreur ou de mal faire.
Sauf que quand on s’écarte que je sens sa main sur son visage et qu’il me demande si je risque de lui en vouloir un sourire en coin prend forme avant de lui répondre dans un souffle à peine audible. “Pas du tout.” Je commence à me prendre au jeu et je commence à avoir chaud, certes ces baisers et les caresses du bout des doigts qui effleurent ma peau réveille doucement ma libido, mais l’alcool et la température du bar y sont aussi pour quelque chose. Je le sens se presser contre moi, je sens que le désir ne croit pas seulement en moi quand il commence à me mordiller la lèvre. Mon rythme cardiaque augmente et la surprise est totale quand il me soulève pour prendre ma place et après me faire asseoir sur ses cuisses. C’est très étrange je ne me souviens même pas avoir été un jour sur les jambes d’un de mes copains. Comme quoi à 32 ans on découvre des choses et des sensations. Alors quand en plus il se mit à picorer mon cou en y semant des baisers, je ne fus capable de rien. Mon verre n’existait plus ni même les clients du bar. Il m’acheva presque quand le contact de la paume de sa main contre la peau de mon deau se fit et quand en plus en me mordillant l’oreille il me fit savoir que j’étais le fruit du désir. A son petit jeu une seule réponse me vint à l’esprit qui je lui glissais à mon tour dans l’oreille “Et je suis sur que tu as envie d’y gouter voir de le croquer.” Je m’écarte afin de le regarder dans les yeux et un sourire se dessine sur mon visage. Pas de doute j’avais vu juste. Sauf que même s’il arrive à me réveiller à moi même, j’ai encore un reste de pudeur et je suis un peu gênée du monde qui pourrait nous voir, même si nous ne faisons que nous embrasser ou nous caresser discrètement. Je préfère les endroits plus intimistes. Je me lève après avoir déposé un baiser tel un voile sur ses lèvres, règle la dernière tournée et commence à quitter le bar. Ne sachant pas s’il me suit ou non je me retourne, le voit sur la chaise attendant surement un signe de ma part que je le fais d’un mouvement de tête avant de me retrouver dehors. Le contraste entre l’intérieur et l’extérieur est fulgurant et un petit frisson du au changement de température gagne mon échine. Je pense que celui la sera le seul de la soirée du à la température. J’attends qu’Alejandro sorte pour savoir comment va se passer la fin de notre soirée et en attendant je regarde au loin les gens qui jouent et chahutent.

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Cette soirée n’était pas du tout tel que je l’avais prévu ou même imaginé. De toute façon je n’avais rien imaginé pour ce qui pourrait se passer sauf tenter du mieux que je l’aurai pu mes soucis quotidiens. Pourtant de la façon dont était en train de se dérouler la soirée j’en étais agréablement surprise, me laisser aller, me laisser porter même si j’étais toujours légèrement inquiète. Me laisser aller, depuis combien de temps cela ne m’était pas arrivée ? Alejandro avait réussi sans me brusquer à me rappeler à quel point le contact physique humain pouvait être appréciable, que bien que l’esprit occupé ou ayant un travail conséquent savoir prendre un peu de temps pour soit était parfois des plus agréables.
Bien que sur la réserve j’ai plaisir à partager des baisers avec le coach et je savoure d’autant plus ses lèvres sur ma peau dans ma nuque. Je le laisse faire sachant qu’il doit être nettement plus rompu à ce genre d’exercice qu’est le contact humain. Pourtant quand il me fait savoir que je suis aussi dans mon genre tentatrice je suis surprise et je cache le fard qui me prend en penchant la tête alors qu’il me mord le lobe de l’oreille. Enhardie par ses compliments et ses gestes je me lève pour me diriger en direction de la sortie tout en oubliant pas de lui faire un petit signe de la tête pour qu’il me rejoigne. Alors que je l’attends dehors, je me rends compte de ce qui se passe et surtout de ce qui risque de se passer mais quand je le sens m’enlacer en passant ses bras autour de moi, je ferme les yeux l’espace d’un instant. Je sais que cela ne sera que pour la soirée et je ne cherche pas plus mais je viens à imaginer qu’avoir quelqu’un auprès de moi ne serait pas forcément si désagréable. Peut être que cette soirée me permettrait d’être plus ouverte aux opportunités par la suite. Un mal pour un bien ? Seul l’avenir me le dira. Je profite encore quelques secondes de cette position alors qu’il vient à nouveau découvrir le gout de ma peau en ayant déplacé quelques méches rebelles se balladant sur ma nuque.
Il finit par rompre le silence en me proposant de m’emmener chez lui ce qui m’arrange totalement, vu que chez moi il y a ma soeur et que j’ai envie de tout sauf de devoir gérer ma soeur à un tel moment. Je sens sa main glisser dans la mienne pour me guider à travers les rues et m’ammener jusqu’à sa voiture ou nous prenons tout les deux places. Je mets ma ceinture alors qu’il vérifie s’il est en état de conduire. Une fois rassuré il démarre sans plus attendre et j’ouvre légèrement la fenêtre pour garder les idées claires. Je lui jette un coup d’oeil avant de regarder en dehors de la vitre. Je sais que je pourrai encore arrêter, Alejandro serait surement déçu mais pour autant j’ai la sensation qu’il ne le prendrait pas trop mal. Sauf que en y réfléchissant bien je n’en ai pas envie et encore moins quand je sens sa main se poser sur ma cuisse. Je me mords les lèvres et reporte mon attention sur lui. Il me fait un sourire tout en restant concentré sur la route. Je déglutis péniblement ressentant de plus en plus les affres de l’excitation qu’il fait naître en moi par des gestes pour l’instant presque anodin. Est ce les gestes qui me mettent dans cet état ou l’idée de ce qui risque d’arriver par la suite ? Je me pose trop de questions alors que ce n’est pas le cas de mon conducteur qui se laisse aller à remonter sa main afin de découvrir mon niveau d’excitation en me prodiguant de légers attouchements.

Sa main se retrouve alors sous ma jupe au contact du dernier bout de tissu avant d’atteindre la source de mon plaisir. J’ai un petit mouvement de recul et j’ai une pensée fugace pour ce que ma mère me disait alors que je n’étais qu’une enfant. “Ma fille veille toujours à avoir des sous vêtements propres sur toi, et d’autant plus veille à ne jamais avoir de trous dans tes chaussettes.” Je laisse les souvenirs de ma mère dans un coin de mon esprit alors que je vois du coin de l’oeil le sourire appréciateur d’Alejandro appuyé un peu plus par les propos qu’il me tient. Je me mets à rougir avant de voir de quoi il parle et surtout le voyant se dandiner sur son siège. Il est assurément des plus à l’étroit et afin de se sentir plus à son aise il profite d’un arrêt à un feu rouge pour défaire les boutons de son pantalon et de le baisser un peu. Je vois son sexe déformer son boxer ce qui me vaut un petit rire en pensant que s’il est ainsi j’en suis un peu responsable et je trouve cela étrangement flatteur.  Je ne suis pas du genre à répondre à ce genre de propos par contre je me sens attirée par l’envie de lui prodiguer un peu de plaisir tout comme il vient de me le faire. Je me positionne sur la limite de mon fauteuil pour avoir assez de longueur de bras et ainsi pouvoir agir en toute liberté. Ma main vient à la rencontre de son bas ventre avant de glisser sur le tissu et de me retrouver peau contre peau.

Ecarquille les yeux surprise de constater à quel point son excitation est importante. Je le caresse doucement alors que l’on reprend la route et je vois sa cage thoracique se soulever de plus en plus rapidement en fonction de mes caresses de plus en plus appuyés. “Reste concentré” Lui lancais je dans un souffle et dans un sourire. Je le vois mettre ses deux mains sur le volant pour rester focus un maximum sur la route et plus il essaie de se contenir, plus l’action de ma main se fait subtil et rapide.
Heureusement que le trajet touche à sa fin car je le sens sur le point d’imploser suite à l’action habile de ma main et de mes doigts. Il arrête le véhicule et rapidement relève son pantalon pour sortir tout comme moi en remettant en place ma jupe. Je prends mon sac à main et le rejoins alors qu’il me prend la main pour m’emmener devant la porte de chez lui. Alors qu’il cherche ses clés dans sa poche avec difficulté vu qu’il n’a pas rattaché son pantalon, je me joue de lui en laissant ma main glissée dans son pantalon et venant en même temps capturer ses lèvres pour le perturber un peu plus.

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Je n’aurai jamais imaginé un peu plus tôt en rentrant dans ce bar qu’à présent je serai dehors à attendre qu’un homme me rejoigne pour finir la soirée ailleurs et sous des hospices que je n’avais pas côtoyé depuis bien longtemps et pourtant à force de baisers passionnés de légères caresses ça et la, un appétit que je pensais éteint venait de se réveiller pour ma plus grande surprise et je l’espérais par la suite pour mon plus grand plaisir. Le contact d’Alejandro contre moi effaça les doutes que j’aurai pu avoir, ce qui se confirma une fois dans sa voiture quand il commença à me caresser pour s’assurer que j’étais toujours consentante pour poursuivre un peu plus loin ce rapprochement ponctuel. Sa main ainsi placée me fit frissonner autant qu’elle échauffa mon corps. Alors quand je le vis lui aussi avoir besoin d’un contact approbateur quand à mon envie de lui, je laissa glisser ma main de ses abdominaux jusqu’à l’intérieur de son boxer qu’il avait mis à ma disposition en détachant son pantalon et en le faisant légèrement passé sous ses fesses. Je m’appliquais en de savantes caresses à lui montrer que malgré ma réserve je n’étais pas non plus novice et que je savais ce qui pouvait plaire voir satisfaire les hommes. Ma main se fit entreprenante jusqu’à manier habilement son membre ce qui lui valut alors qu’il conduisait surement des sueurs froides vu qu’il devait se concentrer sur la route et non pas sur le plaisir qu’il ressentait. Le voir ainsi, souffle court, mains crispées sur le volant, torse ventilant plus que de raison, me procura une satisfaction que je pus ressentir dans tout mon être. Je me doutais que si nous n’avions pas été dans une voiture ou plutôt sur la route, j’aurai déjà fini plaqué contre un mur pour qu’Alejandro puisse nous délivrer tout les deux du feu qui était en train de nous consumer l’un l’autre.

Quand nous arrivâmes à destination, ni lui ni moi ne perdîmes de temps dans des palabres inutiles. Je le suivais prestement jusqu’à la porte de son appartement, toutes mes craintes et peur de me laisser aller venaient d’un coup de s’envoler comme ma pudeur sachant que d’ici quelques secondes nous serions à l’abri des regards indiscrets. J’en profitai, alors que le malheureux cherchait à sortir désespérément ses clés de sa poche, pour augmenter son excitation à mon égard en retournant à l’assaut de son sexe en plongeant ma main dans son boxer. Il ne put s’empêcher de me coller assez brutalement au mur pour capturer mes lèvres et me délivrer un baiser des plus passionnés me montrant à quel point je venais de réveiller en lui des envies puissantes. La porte ouverte, je le guidais délicatement à l’intérieur et la porte fut refermé assez violemment ce qui me fit esquisser un sourire. J’avais oublié le plaisir de pouvoir rendre un homme impatient de désir et c’était rien que cela assez jouissif. Il lâche à même le sol les clés pour ne s’occuper que de l’objet de son désir du soir : moi. Il capture mes lèvres alors que je le tiens toujours en main. Les siennes défont les deux boutons qui maintiennent ma jupe en place et elle tombe à mes chevilles. Je profite qu’il me caresse les fesses pour en deux petits pas d’envoyer balader ma jupe loin de mes pieds et ne pas risquer par la suite de glisser en marchant dessus. Alors que je commence à être de plus en avide de ses baisers il s’écarte sourire aux lèvres pour faire passer au-dessus de ma tête mon débardeur, je le lâche à mon tour afin de faire la même chose avec son tee shirt que je lance à travers la pièce. Alors que mes mains dessinent les contours de son torse musclé, il s’amuse au niveau de ma poitrine en venant titiller mes tétons, en caressant fermement mes seins et pour lui permettre de mieux y accéder je me cambre légèrement.

Au fur et à mesure ma respiration devient de plus en plus saccader et alors que je pense avoir un répit quand il arrête avec ma poitrine, je le vois glisser le long de mon corps pour se retrouver à genoux devant moi pour ôter ma culotte et avoir accès à ce qui l’intéresse depuis que nous avons commencé à se chauffer. Il ne se fait d’ailleurs pas prier pour découvrir sous toutes les coutures mon sexe qui appelle après lui afin d’augmenter un peu plus mon envie de lui. A chaque coup de langue, un son de contentement sort d’entre mes lèvres que je me mords un peu plus à chaque fois qu’il s’attarde sur mon clitoris. Je ne peux qu’attraper ses cheveux pour lui indiquer que j’en veux encore, que j’en veux plus. Il finit délicatement par me faire basculer en arrière pour que je puisse me retrouver sur le lit. De ma position alors qu’il est debout, je le regarde et en profite, tandis qu’il vire à son tour les derniers vêtements qui devenaient superflus. Il se remet à genoux et reviens à l’antre de mon plaisir toujours plus avide de me découvrir. Sauf que la je me sens prise au piège ne pouvant rien faire et il doit s’en rendre compte. “Totalement égoïste” soufflais je avec difficulté. Il change de position pour que l’on se retrouve tête bêche moi dessous lui dessus. Je suis nez à nez ou plutôt non pas nez à nez vu que je suis face à son membre bien gonflé. Je commence à le caresser alors qu’Alejandro continue son petit jeu avec moi au point d’ajouter à sa langue ses doigts qui eux savent tout aussi bien quoi faire et comment faire. Je me mets à le masturber et de ma langue vient capturer ce qui s’échappe de lui par petit à coups ce qui me vaut d’entendre à mon tour de légers gémissement de mon amant. Mon corps frémit au point que je sens que je ne le contrôle plus. La seule chose que j’arrive encore à dicter à mon corps est ma partie haut d’une main je me redresse un peu pour que d’une main le tenant je puisse la rejoindre de ma bouche pour le satisfaire un peu plus et le rendre un peu plus fou de moi comme il le fait avec moi. A me jouer de lui ainsi en faisant des mouvements de va et viens en glissant ma bouche contre son sexe je peux voir son torse se contracter par ma moment et une envie de sourire me prend mais j’essaie de rester concentrer sur lui.

Au moment ou je sens que l’on risque lui et moi de ne plus être capable de nous retenir je défais mon emprise sur lui, puis je le fais basculer sur le dos, ses fesses au bord du lit. Je me lève, il ne me reste que mes talons au pied. Je pose mes mains sur ses épaules et me penche vers lui pour l’embrasser, pour l’embraser un peu plus si c’était nécessaire je me penche vers son oreille. “Ou est ce que chez toi je peux trouver un préservatif ?” Il m’indique la table de chevet même si je m’en doutais et les quelques pas que je fais lui permette de pouvoir mieux admirer ma silhouette, d’ou l’utilité des talons. Une fois la protection en main je viens vers lui pour le lui enfiler et  je viens me positionner sur lui mes jambes repliées sur le bord du lit et venir m’empaler sur lui. Je prends une de ses mains que je pose que un de mes seins, et la seconde sur ma hanche pour qu’elle m’aide à imprégner le rythme. Aucun mot n’a besoin d’être dit sauf que pour le rendre un peu plus fou je lui glisse tel un murmure à l’oreille. “J’ai terriblement et encore plus que ça envie de toi.”
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© LOYALS.