Cassyan

« Bordel de… » grogna-t-il en ouvrant les paupières. Un horrible mal de crâne força Bryan à rester allongé quelques secondes supplémentaires et à refermer les paupières. En plus, il pouvait sentir un poids sur une de ses jambes. Après avoir repris ses esprits, il put rouvrir les yeux et se redresser pour voir ce qu’il se passait. Constance était allongée à côté de lui – nue – et c’était sa jambe qui était enroulée autour de la sienne. Un coup d’œil autour lui fit comprendre qu’il se trouvait dans la chambre de la serveuse. Il ne se souvenait plus de grand-chose de la veille. Il fronça des sourcils pour essayer de remettre de l’ordre dans ses pensées. Il était sorti boire un coup et il avait peut-être un peu trop bu. Lorsqu’il était rentré, Constance avait ouvert sa porte d’entrée – sûrement qu’elle l’avait entendu monter les marches. La suite il ne s’en souvenait presque plus, il ne lui restait que des flashs. Mais il ne fallait pas être Einstein pour deviner ce qu’il s’était passé entre les deux. Et ce n’était pas une surprise, cela faisait des mois – voire des années – qu’ils entretenaient ce genre de relation. Du sexe, purement et simplement. Quand ils en avaient envie, où ils en avaient envie. Et sinon ils ne se parlaient pas, ne se voyaient pas. C’était pas plus mal, Bryan avait les avantages du couple sans les inconvénients – c’est-à-dire les disputes, les projets et les cadeaux à faire. Sans prendre la peine de la réveiller pour la prévenir ou lui dire au revoir, il sortit du lit pour enfiler ses affaires et partit. Il n’avait pas beaucoup à marcher : son appartement était celui au bout du couloir. Lorsqu’il fut chez lui, la première chose qu’il fit fut d’aller dans la salle de bain pour prendre une douche. En passant devant le miroir, il remarqua une légère coupure en dessous de l’œil droit. Peut-être s’était-il battu, ou peut-être que Constance s’était montrée particulièrement féline. Dans les deux cas il n’en avait aucun souvenir. Et il s’en fichait, alors sans plus attendre il entra dans la douche. Maintenant qu’il était frais et en meilleure forme, il se sortit une bière du frigo pour petit déjeuner – oui oui – ainsi qu’un reste de pizza. De toute façon il était déjà presque midi, pas de quoi fouetter un chat. La journée continua ainsi sans vraiment qu’il ne se passe grand-chose. Puis en fin d’après-midi, Bryan décida de se bouger. Il n’aimait pas trop ne rien faire, c’était déjà un exploit qu’il soit resté chez lui quelques heureux. Il aurait aimé faire un tour en moto mais le temps ne le lui permettait pas, c’était la tempête dehors. Et il n’avait pas très envie de boire encore, apparemment il l’avait déjà bien assez fait la veille. Alors il fit la seule autre chose qu’il aimait faire : du sport. Et pour cela, il décida de se rendre dans la salle de sport de Brisbane. C’était une salle où il allait très régulièrement depuis qu’il était arrivé ici il y a de ça plusieurs années maintenant. A peu près tout le monde le connaissait et pas mal de personnes lui demandaient des conseils. Après tout, Bryan avait appris à boxer en Irlande grâce à un ancien professionnel et il se débrouillait très bien. Le patron lui avait même proposé de devenir coach mais l’australien avait refusé, il aimait bien trop réparer des caisses pour quitter son boulot de mécanicien. Et puis Ezra avait besoin de lui pour faire tourner le garage, alors autant rester. Une fois arrivé, il se dirigea vers les vestiaires pour se changer – saluant au passage les salariés qu’il croisait. Il enfila un jogging gris et un t-shirt noir. Bien sûr, il attacha ses cheveux qui étaient vraiment très longs. Si on rajoutait à cela la barbe qu’il avait – il ne s’était pas rasé depuis des années – il semblait tout droit sorti d’un autre temps. Et pourtant il n’était pas repoussant pour autant, c’est juste que ce n’était pas son genre de prendre trop soin de lui. Ce n’était pas un mannequin après tout. « Hey Mike, tu vas bien vieux ? Partant pour une petite cession ? » proposa Bryan au dénommé Mike en entrant dans la salle principale. « Ça marche, mais ne me ralentis pas cette fois ! » le taquina-t-il ce qui lui valut de recevoir un coup dans le dos de la part du blond. Puis ils se dirigèrent vers la poire de vitesse qui se trouvait au fond de la salle. Bryan venait à peine d’arriver, il devait donc un peu s’échauffer avant de pouvoir faire un combat. Le temps défila et finalement lorsqu’il fut assez chaud, Bryan monta sur le ring pour une petite opposition avec Mike. Même si c’était amical et de l’entraînement, le mécanicien était un compétiteur dans l’âme et se donnait toujours à fond, ou du moins assez pour être sûr de gagner. Après quelques rounds, le blond décida de sortir du ring quelques instants afin de boire et changer les bandages autour de ses mains. C’est à ce moment qu’elle entra dans la salle. Une jeune femme – jolie jeune femme – à la peau d’ébène. Plusieurs regards se tournèrent vers elle et Bryan en fit partie, se maudissant intérieurement d’avoir réagi ainsi. Après tout, cela ne devait pas être facile pour elle d’entrer de voir des hommes la fixer ainsi. Si certains imaginaient certainement des choses salaces, ce n’était pas le cas du blond. Non, la seule chose à laquelle il pensait était : « que fait-elle ici ? ». Il se posait sérieusement la question. Ce qui l’avait frappé à peine l’avait-il vue, c’était la gentillesse qui émanait d’elle. Et une certaine fragilité. Elle dénotait complètement avec le reste des gens présents. Intrigué, Bryan se permit de l’observer quelques minutes avant de rejoindre Mike – qui de toute façon était lui aussi descendu du ring pour se désaltérer. Il la regarder se balader dans la pièce, un peu perdue. Elle enfila des gants sans penser à bander ses mains dans un premier temps. Puis elle se dirigea vers l’accessoire le plus connu de tous : le punching ball. Elle commença à s’exercer, avec beaucoup de maladresse. Bryan resta quelques instants à l’observer silencieusement, avant de se tourner vers Mike. « Continue de t’entraîner seul vieux. » lui dit-il sans donner d’autres explications. Il se dirigea alors vers la brune, arrivant par derrière ce qui eut pour effet de la surprendre, elle qui était concentrée dans ce qu’elle faisait. « Pardon, je n’voulais pas t’effrayer. » dit-il en la fixant. « Besoin d’aide ? » proposa-t-il sans lui donner plus d’informations. Puis en se rendant compte qu’ils ne se connaissaient pas, il décida de lui expliquer un peu les raisons de son approche. « Je t’ai un peu observé et j’ai l’impression que c’est la première fois que tu mets les pieds dans un tel endroit. Par exemple tu aurais dû mettre ça avant d’enfiler tes gants. » l’avertit-il en attrapant des bandes et en les lui montrant. « Je peux t’aider à les mettre si tu veux. » Si les bandes étaient mal mises – ou pas du tout comme c’était le cas pour l’instant – c’était le meilleur moyen de se blesser en frappant contre le punching ball. Bryan était bien trop intrigué par la jeune femme pour se rendre compte que son comportement pouvait être inquiétant d’un point de vue extérieur. Mais il n’y avait aucun sous-entendu de sa part, juste un peu de maladresse. Il ne comprenait pas ce qu’elle faisait ici. Et peut-être qu’elle ne prendrait pas mal ce qu’il lui disait, c’était un moyen comme un autre de faire connaissance.

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« Qu’est-ce que je fais ? » C’est la question que se posait Bryan alors qu’il se dirigeait vers la jeune femme qui était arrivée il y a quelques minutes. Dès son entrée son regard avait été attiré vers elle, pour ne plus la lâcher. Elle dégageait quelque chose de très particulier mais de très agréable. Elle ne semblait pas particulièrement mal à l’aise que tous les regards soient rivés sur elle, ni même gênée. Non, elle faisait comme si de rien n’était et se mit à s’exercer. Cela intrigua encore plus le blond, quand il remarqua qu’elle ne savait absolument pas ce qu’elle faisait. Rien n’allait, que ce soit dans sa posture ou sa préparation. Alors il s’était mis à marcher dans sa direction, ne comprenant pas ce qui le poussait à le faire. Mais voilà qu’il arrivait derrière elle, la prenant par surprise. Mais encore une fois elle ne dégagea rien d’hostile. Et c’était même le contraire, puisqu’elle sourit. Un sourire rayonnant et presque innocent. Bryan n’arrivait pas à détourner les yeux de cette inconnue qui l’intriguait de plus en plus à chaque seconde qui passait. Ne sachant par où commencer, l’australien décida de lui proposer son aide. Après tout, c’était en la voyant se tromper qu’il avait décidé de la rejoindre. « Il faut bien commencer un jour. » répondit-il simplement quand elle avoua ne rien connaître à la boxe. Cela se voyait, mais il n’était pas là pour l’enfoncer. Lui-même avait été un novice un jour – il y a très longtemps. Il lui attrapa la main droite et commença à enrouler la bande autour. « Tu dois la faire passer comme ça, puis comme ça… » commença-t-il à lui montrer avant de passer à son autre main. « Il faut bien penser à serrer, ça ne doit pas te faire mal mais presque. Le but c’est de protéger ta peau sous le gant, mais surtout tes muscles. Ils doivent être maintenus. Sinon, tu risques plus de te blesser toi que ton adversaire. » continua-t-il d’expliquer en terminant de lui bander les mains. « Et voilà ! » Alors qu’elle avait fixé ses mains pendant toute la durée de l’opération, Bryan lui n’avait pas quitté son visage des yeux. Il se bandait les mains depuis toujours, il n’avait pas besoin de se regarder le faire pour y arriver. Et cela lui avait permis de l’observer un peu plus, elle qui avait été très concentrée en l’écoutant lui expliquer ce qu’il fallait faire. Celui lui permettait de se faire de plus en plus une certaine opinion de qui elle pouvait être. Une femme sérieuse, peut-être même studieuse. Pas forcément dans le sens scolaire du terme, mais elle savait apprendre ce que la vie pouvait lui donner comme leçon. Elle releva les yeux vers lui alors qu’il relâchait ses mains, et se présenta : Cassia. Très joli prénom, original. « Bryan. » répondit-il sobrement. L’australien n’était pas du genre à se perdre dans ses formules de politesses ou quoique ce soit, ce n’était pas le genre à dire « enchanté de faire votre connaissance ». Loin de là. « Pas d’quoi. » répondit-il simplement quand elle le remercia avant de rire. Et quel rire. Celui-ci n’avait absolument rien de discret et il résonna dans toute la pièce, attirant tous les regards dans leur direction. Certains sous-entendaient très largement des choses. Si cela ne dérangeait pas Cassia, Bryan lui n’aimait pas ça. Alors il se détourna d’elle quelques secondes, le temps de fixer tous les gens autour de lui qui reprirent aussitôt ce qu’ils étaient en train de faire. Tout le monde savait ici qu’il ne fallait pas se frotter contre lui – oh non. « Ouais, d’accord. J’ai aussi remarqué que tu frappais comme une fille. » dit-il en souriant pour la première fois, narquois. Ce n’était pas une mauvaise chose de frapper comme une fille, ce n’était pas honteux. Sauf quand on faisait de la boxe, ce n’était assurément pas la meilleure façon de faire mal à son adversaire. « Approche. » Le blond se permit de s’approcher d’elle et de poser ses mains sur sa jambe en premier lieu. « Si t’es gauchère tu dois mettre ta jambe droite devant, si t’es droitière c’est ta jambe gauche qui doit être avancée. Ça va te permettre de prendre appui dessus pour frapper avec le plus de force possible de ta meilleure main. » expliqua-t-il en la positionnant correctement. Puis il remonta ses mains en direction des siennes. « Ferme les poings, ne cache pas tes pouces à l’intérieur tu vas te blesser. Tu ne frappes jamais avec le poing à la verticale, toujours allongé. Et ton épaule doit accompagner le mouvement du bras pour que le coup ait plus d'impact. Il faut que le haut de ton corps soit mobile, tu ne dois pas être raide ni statique. » Pour illustrer ses propos, Bryan se mis à côté d’elle et envoya un direct du droit dans le punching ball. « A toi, frappe-le avec des directs des deux mains, gauche-droite-gauche-droite. » dit-il en allant se positionner derrière l’accessoire afin de le maintenant devant la jeune femme. Sinon, elle risquerait de se blesser le poignet en frappant pendant que celui-ci n’avait pas cessé de bouger à cause du coup précédent. « Tu sais quand même ce qu’est un direct, un crochet et un uppercut ? » feinta-t-il de se moquer. Orgueilleuse, Cassia commença à frapper comme il le lui avait montré. « J’ai remarqué que tu as un accent quand tu parles, tu viens de Sydney ? » demanda-t-il par curiosité, et pour faire la discussion. « Je viens de là-bas. » précisa-t-il au cas où.

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« Merci ! » Bryan ne dit rien, se contentant de hocher la tête en guise de réponse. Ce n’était vraiment pas grand-chose après tout. Il faisait ça depuis presque toujours, et pour une fois il devait reconnaître que c’était plutôt plaisant d’enseigner comment faire à quelqu’un d’autre. La brune releva les yeux vers lui et croisa ceux de l’australien. Le contact ne dura que quelques secondes, mais ce fut assez pour la déstabiliser et la faire reculer d’un pas. Le blond ne dit rien, ce n’était pas la première fois qu’on réagissait ainsi face à lui. Il savait que sa carrure était imposante et son regard troublant, il aimait d’ailleurs en jouer. L’inconnue finit par se présenter et Bryan apprit qu’elle se prénommait Cassia. L’œil espiègle, la métisse lui dit qu’elle était enchantée. Une fois encore, il resta muet et ne répondit que d’un signe de tête. Bryan n’était pas une personne très loquace, c’était le moins qu’on puisse dire. Et si parfois il aimait prendre la parole pour aborder certains sujets, c’était loin d’être le cas lorsqu’il s’agissait de formules de politesses et d’une quelconque façon de sociabiliser avec les autres. Il avait une certaine réputation mais il s’en fichait, il était très bien comme il était. Après que le rire de Cassia ait attiré l’attention sur eux, elle lui demanda s’il pouvait lui montrer comment boxer, lui donner quelques conseils. Cela fit sourire Bryan qui accepta sans hésiter. Il avait observé la jeune femme lorsqu’elle était arrivée, et il avait bien remarqué qu’elle ne savait absolument pas s’y prendre. Ses coups étaient faibles et sans conviction, sa pose était mauvaise, ses poings mal placés… bref, tout était à revoir. Cassia sembla excitée de pouvoir apprendre comment faire, c’était déjà un bon point pour elle. Elle se permit même de le défier, ce qui le fit sourire une nouvelle fois. La petite avait du répondant, intéressant. « Regarde. » se contenta-t-il de répondre, il voulait vérifier si elle n’avait que de la gueule ou si elle assumait ses paroles. Il l’invita à s’approcher de lui et commença à lui expliquer quelle position prendre, n’hésitant pas à poser ses mains sur son corps pour placer ses membres correctement. Bryan se montrait peut-être un peu trop tactile et familier avec la jeune femme, mais c’était l’endroit qui le mettait à l’aise. Ce n’était pas parce qu’elle était une femme qu’il allait lui apprendre les choses différemment, il avait toujours agi comme ça et il n’allait pas changer à cause de son sexe. De toute façon, il s’en fichait du regard des autres, seul Cassia comptait. Et puis qu’elle ne le reprenait pas sur son comportement, il continua de la même façon. Après lui avoir tout expliqué, il prit position à côté d’elle pour lui montrer et envoya sacré direct dans le punching ball. La brune essaya de faire la même chose ensuite, mais ses coups étaient brouillons et sa force… absente. « Oui, j'ai une force égale à celle d'une mouche ! » avoua-t-elle piteusement tout en comparant leurs bras avant de se mettre à rire. Sans savoir pourquoi, Bryan eut envie de rire mais il se contenta de sourire. La bonne humeur de sa partenaire était contagieuse à n’en pas douter. Quelque chose de spécial émanait d’elle, très spécial. Puis, tout bascula en quelques secondes. Le blond lui demanda si elle venait de Sydney et les yeux de la métisse s’assombrirent. Ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention de Bryan. Il était particulièrement friand de ce genre de réaction, aimant par-dessus tout observer les gens et les déchiffrer. En un regard donc, il venait de comprendre que Cassia traînait un lourd passé derrière elle. Polie, elle confirma qu’elle venait de Sydney tout en essayant de masquer son changement de comportement. Les yeux rivés sur le punching ball qu’elle continuait de frapper, elle lui apprit également que cela faisait à peine deux ans, avant de lui retourner la question. Bryan l’observa quelques seconde, se demandant s’il devait se montrer plus intrusif ou pas. Finalement, il décida que le moment n’était pas le bon et qu’il aurait peut-être l’occasion d’en apprendre plus un peu plus tard. Il ne voulait pas la mettre mal à l’aise, alors que c’était la première fois qu’elle venait ici et qu’ils venaient de se rencontrer. « Je suis arrivé il y a six ou sept ans. » Il n’était jamais très précis sur les dates. Autant il avait bonne mémoire pour retenir des visages ou des petits détails, autant pour tout ce qui était les années, dates d’anniversaires et autres conneries… « Mais j’ai quitté Sydney adolescent. J’ai voyagé pendant une dizaine d'années avant de débarquer ici. » C’était à son tour de donner des coups contre le punching ball. Il n’aimait pas trop parler de lui, mais il avait bien senti qu’il avait gaffé en lui parlant de Sydney, alors il voulait équilibrer la balance en se dévoilant un peu plus qu’elle, pour lui faire penser à autre chose. « Tu sais, il n’y a pas que la force qui compte. » C’était facile à dire pour lui, taillé comme un viking. « Un coup bien placé peut faire autant de dégâts. J’imagine que tu ne veux pas ressembler à une armoire à glace. » plaisanta-t-il en la regardant. « Alors contente-toi de bien placer tes coups, de garder le poing serré et le poignet ferme, ça suffira largement. » Il était revenu sur le sujet de base, pour évacuer tout malaise entre eux vis-à-vis de sujets sensibles. Et puis ils étaient dans une salle de boxe, autant parler de boxe. Ils auraient sûrement d’autres occasions pour parler d’eux. « En dehors d’un ring, frappe le nez pour sonner ton adversaire, la gorge pour le déstabiliser et le faire paniquer, et si c’est un homme… un coup dans les parties, ça fait toujours son effet. » lança-t-il en terminant par un clin d’œil.

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