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5 résultats trouvés pour 0066ff

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Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: Tonight is gonna be the loneliest ϟ Ackerman
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: Tonight is gonna be the loneliest ϟ Ackerman    Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 30 Avr 2023 - 20:00


TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST

ϟ
-T- u n’as pas besoin de prévenir, il sent rapidement à quel point tes nerfs sont à vif. Il faut dire qu’il avait l’habitude de tes sautes d’humeur, et il sait lire ton état d’esprit sur chaque trait de ton visage. Et cet éclat haineux dans ton regard n’est pas le premier. Ta réaction si impulsive l’était peut être un peu plus. Si tu t’étais toujours contenté des mots tranchants, la pression qu’il venait de te mettre sans s’en rendre compte venait de tout faire monter d’un cran. Tu ressens la menace bien plus pesante et plus étouffante, alors la réaction se fait plus virulente. « Qu’est-ce que tu fais ?? » Il le comprend bien vite lorsque tu empoignes son col un peu trop fermement. Tu fais simplement une remise au point sur ce que tu es capable d’accepter et supporter. Visiblement, il l’avait oublié. Et il ne se rendait certainement pas compte de la pression qu’ils venait d’ajouter sur tes épaules, cette goutte d’eau qui se transforme en torrent. Alors tu remets les choses à leur place. Celui qui met la pression ici, c’est toi. « Lâche moi! » Qu’il finit par crier, le corps vibrant. Visiblement le message était bien reçu, vu l’état de stress dans lequel tu venais de le pousser à son tour. Sauf qu’il réagit différemment. Toi tu attaques, lui se fige. Et il ne rétorque pas. Pas pour le moment, trop surpris face à ta réaction excessive. Ce sont les appels secs de votre père qui finit par te faire lâcher prise, comme un chien qui a du mal à abandonner sa proie. Tu ne le lâches pourtant pas du regard, les pupilles menaçantes. Qu’il tente à nouveau de surveiller ça se près. Et le voir choqué par ta réaction, ça calme soudainement cette boule qui pèse dans ton estomac. T’as l’espoir qu’après ça, il lâche l’affaire, qu’en plus de passer tes nerfs, ça règle le problème. « Calmez vous ! Mais qu’est-ce qui vous prend les garçons ? » Tes épaules redescendent, les muscles se détendent, les traits de ton visage toujours fermé se décrispent. « Rien, tout va bien. » Qu’il finit par répondre. Tu hoches simplement de la tête pour acquiescer, comme s’il avait fait le bon choix. Tu ne rajoutes rien, pour ne pas déclencher une nouvelle altercation, même si tu crèves d’envie de le descendre à nouveau. Ça te démange, de reprendre cet affrontement verbal.  « Winston tu te calmes tout de suite, je ne tolère pas la violence ici, encore moins le jour de noël. » Sale gosse que tu es, tu te contentes de soupirer d’un air très peu concerné face à la gravité de l’acte. Tu agis comme si on venait de te gronder d’avoir piqué le jouet du voisin. « Hm hm. » Que tu marmonnes, pas très réceptif aux réprimandes de ton père. Tu as toujours développé un lien affectueux et presque de camaraderie avec lui, et il a toujours eu beaucoup plus de mal a se faire entendre que ta mère. C’était toujours elle qui se lançait dans un bras de fer complexe avec toi pour te faire plier. Alors c’était resté. Et ça se ressentait encore aujourd’hui. « Sur ces belles paroles, je vais rentrer nourrir Sony. On remettra ça à l’année prochaine. » Tu finis par conclure, attrapant ta veste. Tu jettes un oeil à ta montre, inclinant légèrement la tête sur le coté comme s’il était déjà tard. Tu n’avais de toute façon pas prévu de rester longtemps. Alors ça n’aura fait qu’écourter légèrement ta venue. C’était une belle excuse qui te laissait le droit de rentrer chez toi sans que l’on insiste pour te voir rester encore un peu. « Je repasserai demain sans doute. Bonne soirée. » Tu n’en sais rien en réalité. Si tu choisis finalement de ne pas revenir, tu t’excuseras par la travail, comme d’habitude. Ton père te raccompagne à la porte, Jill restant avec ton frère qui avait les yeux trop brillants pour ne pas se mettre à chialer. Tant mieux. Lorsque tu croises ses pupilles, tu entrouvres tes lèvres et semble chercher tes mots. Et puis rien ne sort, elles se referment simplement sur un sourire satisfait. Connard va.

 


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Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: Tonight is gonna be the loneliest ϟ Ackerman
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: Tonight is gonna be the loneliest ϟ Ackerman    Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 16 Avr 2023 - 16:48


TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST

ϟ
-I- l ferme la porte, et son claquement léger fait écho à ses reproches étouffés. Tu es pris au dépourvu, alors que tu ne t’attendais absolument pas à parler de tes dettes un soir de Noel. « Oh mais arrête de faire l’innocent, me prends pas pour un con. » Tu lèves tes yeux arrogants au ciel, alors qu’un soupire exaspéré et exagéré s’échappe de tes lèvres. « En même temps... » Que tu marmonnes, provocateur. Insulter à demi mot ton frère n’a jamais été gênant pour toi. C’était au contraire une mauvais habitude que tu avais prise dans ta jeunesse. Il avait toujours été trop mou pour rétorquer, et se laissait si facilement marcher sur les pieds que tu avais toujours repoussé un peu plus loin les limites. La seule qui finissait par te recadrer, c’était ta mère, lorsqu’elle entendait ton charmant vocabulaire quand tu t’adressais à Michael. « Rien du tout ? Il est dans le rouge tu t’en rends compte ou t’as aucune notion de l’argent ? » Tu arques un sourcil alors que tes opales le dévisagent sèchement. C’est d’ailleurs un peu le même regard  froid qu’affichait votre mère lorsque que l’un de vous -toi, souvent- avait fait une connerie. Et il se fait de plus en plus glacial au fur et à mesure qu’il articule chaque mot. « Je ne me fais pas de films, j’ai vu les relevés de mes propres yeux, je n'ai pas inventé les lignes avec les virements vers ton compte, les chiffres ne mentent pas eux. » Tu n’as pas le temps de réfléchir, sentant une pression qui te pousse à rétorquer quand tu ne sais même pas quoi répondre face à cette accusation. « Mêle toi de ton cul. » Que tu souffles sèchement, les arguments te manquant rapidement. Si les mots sont relativement légers, le ton que tu empruntes ressemble plus à une menace qu’à de l’exaspération. Tu ne supportes pas qu’on se mêle de tes affaires, encore moins d’une partie de ta vie que tu camoufles soigneusement. Alors savoir que ton frère se met à fouiner, ça t’irrite plus ça ne le devrait si tu n’avais rien à cacher. « Et je te donne mon avis que ça te plaise ou pas parce que ça concerne papa cette histoire. » Tes yeux se plissent et le jaugent. Il t’agace et ça se ressent de plus en plus. « C’est bien. Mais je m’en fous. » Tu te remets à préparer le repas, changeant de sujet pour clôturer un sujet qui est loin de te plaire. Et c’était ce que tu avais de plus sage à faire, lorsque ta mâchoire se crispait. « Change de sujet hein. » Tu en réponds pas préférant te concentrer sur le repas pour ne pas penser au noeud qui s’était formé au creux de ton ventre. Tu cherches par tous les moyens à calmer un mouvement de panique qui commençait lentement à tordre tes tripes. « Je vais surveiller ça de près alors arrête tes magouilles maintenant. » Est ce qu'il venait de te menacer? Pour qui elle se prend, la carpette? La nervosité commence à monter, contracter chacun de tes muscles, et tu te figes dans ton activité. Ta gorge est méchamment serrée, et tu n’as pas le temps de réagir qu’il en rajoute une couche.  « Et non tu te débrouilles, puisque t’as toujours tout fait mieux que moi je te laisse finir tout seul. » Tu entends chaque battement trop rapide entre tes tempes, et ça te donne mal au crâne. Il quitte la cuisine alors que tu te retournes vers lui, les yeux assassins. Les pensées se bousculent dans ta tête, noircissant chaque trait. Le simple fait que Michael se trouve sous le même toit que toi te devient insupportable. Tu te mets à le détester comme tu l’as rarement haït. La façon dont il t’a parlé -et surtout menacé- te répugne, et lui laisser le dernier mot te devient brusquement inconcevable. Le peu d’esprit raisonnable que tu avais s’évapore et ce sont les pulsions qui te poussent à rejoindre Michael dans le séjour. « Je vais lui éclater sa gueule. » Que tu grondes, alors que tu ouvres trop brutalement la porte. Le bruit attire les regards interrogateurs que tu ignores. Tes yeux sont figés ton frère, tes pas rapides te mènent directement à lui, et quand il ne reste que quelques dizaines de centimètres entre vous, tes phalanges se serrent sur son col pour le tirer face à toi, profitant de ta taille pour le surplomber. « Tu m'fous la paix, c'est clair? » Que tu grommelles, le repoussant ensuite en arrière sans ménagement, t’inquiétant très peu de son équilibre malmené. Tu entends ton père aboyer ton prénom, alors que Jill se relève de sa chaise, ne sachant pas comment intervenir pour calmer les tensions trop soudaines. Pourtant tes opales ne dévient pas, plongées dans celles de Michael. Il le sait, tu le sais: s’il se lance dans la moindre provocation, tu n’hésiteras pas à lui planter ton poing dans sa sale gueule.

 


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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: Tonight is gonna be the loneliest ϟ Ackerman    Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMar 21 Fév 2023 - 16:36


TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST

ϟ
-T- Il se fait silencieux, quelques instants, se contente d’écouter. Vos opales se mêlent sans un bruit, les regards  aux reflets hostiles se soutiennent, sans qu’aucune pupille ne dévie de sa cible. Quelques secondes de flottements finissent par s’estomper, effacées par des conversations affreusement banales. L’ambiance est étrange, et tu ne peux t’empêcher de lancer quelques regards accusateurs envers ton frère, de temps à autre, qu’il semble d’ailleurs te rendre. Tu termines rapidement ton assiette, qui se retrouve en quelques minutes vide, non seulement parce que la cuisine de Jill est toujours appréciable, mais aussi parce que tu n’avais pas envie de faire trainer dans la longueur cette soirée. Tu regretterais presque ta présence, cette idée qu’un repas en famille pourrait bien se passer te semble subitement ridicule, et tu te sentirais sans doute plus à l’aise entre les murs froids de l’hôpital. Ou peut être même chez Reese, même si vous n’aviez plus réellement de contact depuis quelques mois. « Jill est-ce qu’on amènerait pas la suite avant que ça refroidisse ? » Qu’il lance de sa gueule angélique. D’un coté, ça t’arrange, qu’il propose de passer au plat. Ça permettait d’accélérer un peu le rythme de la soirée devenue pesante, pour que tu puisses plus rapidement rentrer chez toi. « Oh oui excellente idée. » Elle se lève, attrape les assiettes, avant que Michael ne l’intercepte dans son élan. « Non mais restez assis, on s’en charge tous les deux. » Tu arques un sourcil, rétorquant rapidement. « On? » Ses yeux exigeants se posent sur toi, insistants. Tu le connaissais assez pour comprendre qu’il ne te laissait pas le choix. Tu fais une moue agacée, laissant simple un soupire finaliser cet accord. Votre père en rajoute une couche, et fait mine de ne pas avoir compris cette amorce de protestation, enfonçant un peu plus le clou. « Merci, les garçons. » C’est dingue ce que ces remerciements sonnent comme un ordre à peine camouflé. Tu n’avais visiblement pas le choix. Vous attrapez alors la vaisselle utilisée pour aller la poser dans l’évier, et un fois dans la cuisine, lorsque tu te retournes vers Mica, tu sens son doit accusateur se poser sur toi. « Bon je vais arrêter de tourner autour du pot, je sais ce t’as fait. »  Qu’il chuchote. Tu clignes des yeux plusieurs fois, l’air dubitatif. Tu ne sais pas s’il s’agit d’un mauvais bluff ou d’une mise au point inopinée. Alors dans le doute, tu attends qu’il révèle ce qu’il sait exactement, ne lui laissant pas l’opportunité d’en découvrir plus de ta bouche. « Quoi encore? » Que tu souffles à ton tour à voix basse. Tu l’observes avec un certain dédain avant de te tourner vers le four pour sortir le plat qui patientait au chaud. « T’as pas honte de piquer encore du fric à papa ? » Ton sang ne fait qu’un tour alors que tu t’efforces à agir comme s’il n’avait rien dit. Tu poses le plat sur le meuble, avant de poser tes yeux sur lui quelques secondes. Il te fusille du regard pendant que tu fais mine de ne pas comprendre. Il fallait dire que le déni, tu le côtoyais régulièrement. « Quel fric? » T’en sais rien, de ce dont il est au courant. Tu ne sais d’ailleurs pas non plus comment il l’avait appris.  Peut être que ton père lui en avait touché deux mots, ou une autre personne. Peut être avait il simplement fouiné comme le sale rat qu’il était. Tu sors de nouvelles assiettes du placard, les pose sur le plan de travaille, juste à coté de la dinde. « De quoi tu te mêles? C’est rien du tout. » Tu commences par pester, ouvrant un premier tiroir pour chercher un couteau servant à couper la volaille. Puis un second avant de finalement tomber dessus. « Personne ne t’a demandé ton avis ou ton opinion, encore moins sur des films que tu te fais. » Tu continues, le regard toujours plus concentré sur la cuisine que sur ton frère. Comme s’il allait disparaitre si tu finissais par totalement l’ignorer. Tu commences à couper soigneusement les morceaux de viandes, préparant docilement le repas plutôt que d’affronter une réalité qui te déplait trop. « Tu comptes m’aider? » Tu râles de nouveau, dans l’espoir naïf de pouvoir revenir sur un sujet plus léger et surtout moins gênant.

 


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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: Tonight is gonna be the loneliest ϟ Ackerman    Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 30 Jan 2023 - 19:32


TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST

ϟ
-T- u prenais un malin plaisir à dévaloriser Mica, et ce, depuis tout petit. Tu ne sais pas pourquoi tu en ressens le besoin. Mais ça en était presque devenu un jeu pour toi. « Pas tant que ça, j’ai beaucoup de boulot aussi. » Tu lui lances un regard peu convaincu, mais tu n’ajoutes rien. Tu n’en as pas besoin. Tes opales et tes traits mesquins en disent suffisamment long sur ta façon de penser. Il te connait malheureusement si bien, Mica. Il sait que le dédain signait tes lèvres, qui elles même retenaient un certain mordant. Et depuis quelques années, Michael en développait à son tour, semant discrètement quelques phrases dont l’agressivité subtile ne t’échappait pas. T’es trop susceptible pour ne pas voir clair dans ses faux semblants. « Oooh j’ai pas dit ça. » C’était le bal de l’hypocrisie. Vous enchainez les faux sourires, les pics agressives faites dans la sérénité. Tout ça pendant Jill et Steven s’échangent des regards entre l’amusement et l’exaspération face à des enfantillages qui datent depuis trop longtemps. Alors le sujet est dévié pour la première opportunité qui se présente, ton boulot. Les anecdotes médicales, c’est que ça plait à ton père. Et toi, ça te flatte ton égo, de voir la fierté luire dans son regard. Au moins, ça permettait de compenser face à toutes tes conneries. Notamment tes dettes. C’était la seule chose à laquelle tu pouvais te raccrocher pour garder cette image du fils qui réussit et brille en société. L’autre facette, tu la camoufles comme tu peux, la glisses sous le tapis pour qu’elle prenne la poussière et que personne ne la trouve.
Et sans que tu ne l’anticipes, l’argent devient dangereusement le sujet principal de la conversation. Il t’entraine sur une pente glissante. « On a fait un super chiffre d'affaires avec Iris oui, ça marche du tonnerre en ce moment. » Tu acquiesces doucement, relativement détaché de cet échange. Et comme par réflexe, tu t’assois dans le fond de ta chaise, appuyant ton dos contre le dossier, comme pour prendre du recul. T’oses même pas le remettre à sa place. Parce que tu la sens pas cette histoire, étrangement. « Et toi, tu dois avoir un bon salaire avec toutes ces gardes non ? » Oh le fils de. Tu restes figé, quelques secondes, avant de doucement te redresser sur ta chaise, humidifiant tes lèvres pour te donner le temps de rétorquer et choisir soigneusement tes mots. « C’est pas ce qu’il y a de primordial, dans mon boulot. » Tu tentes d’éviter ce piège qui se referme lentement sur toi. Et ça ne te plait pas du tout, de parler d’argent. Tu ne sais pas ce dont Michael était au courant. Et c’est terriblement désagréable de marcher sur des oeufs, sans savoir à quel point il cherchait à te provoquer. Il n’était pas dupe Mica, tu le savais. « Chacun ses objectifs de vie. » Et ce que tu insinues, ne te correspond absolument pas. Bien sur que l’argent a toujours été important pour toi. Tu cours après depuis que t’es gamin. T’enviais les plus aisés, voulais les mêmes jeux, les mêmes habitudes de vies, les mêmes vêtements. Alors la crédibilité de tes propos était relative. Cependant l’attaque était plus réelle. Tu ne sais faire autrement qu’adopter l’offensive pour te défendre. Alors accuser Mica de vénalité, quand le plus concerné des deux n’était autre que toi, c’était culotté, mais instinctif. L’atmosphère s’était rapidement tendue quand le sujet avait été abordé, le malaise étant palpable auprès de Steven et Jill. « La passion c’est ce qu’il y a de plus important. » Que tranche finalement votre belle mère, qui se lève pour se retourner en cuisine chercher les entrés, alors que Steven remplit à nouveau les verres. Peut être qu’avec un peu d’alcool les tensions s’apaiseront. « Comme Jill l'a dit, le plus important c’est que vous soyez heureux dans vos métiers respectifs. » Qu’il ajoute, pour calmer les tensions. Toi, tes iris n’ont pas dévié de leur cible, figées sur ton frère, sans vaciller. Tu n’as pas apprécié cette tentative et tu le lui fais ressentir par ce regard aussi froid qu'insistant. « Chacun ses passions, ouais. » Que tu pestes, avant de reprendre une gorgée de vin, le visage bien plus fermé qu’il y a quelques minutes. Vexé? Sans doute.

 


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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: Tonight is gonna be the loneliest ϟ Ackerman    Tag 0066ff sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySam 21 Jan 2023 - 14:48


TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST

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-J- ill s’affaire, remplit vos verres et tu ne peux t’empêcher d’arborer un sourire moqueur lorsque Mica refuse poliment le vin proposé et opte plutôt pour un soda. Ce qu’il peut être enfantin, parfois. Tout était matière à critiquer avec Michael, ses moindre faits et gestes étaient soumis à ton jugement depuis longtemps maintenant. Personne ne te demandait ton avis, et pourtant, ton regard critique et tes lippes narquoises ne cessaient de trahir tes pensées. Il est ridicule, Michael. « Je suis arrivé plus tôt pour les aider à préparer le repas. » Tes yeux se posent sur les siens, intangibles face à ce que tu prends comme une provocation. S’il essaye de jouer à ce jeu, il s’essoufflera avant toi. Comme d’habitude. Alors il peut abandonner dès maintenant. « Oh c’est cool. En même temps comme t’as le temps. » Que tu rétorques sur le même ton. Mica devait l’avoir, ce temps qui t’est si précieux, puisqu’il s’occupe simplement de l’intérieur des maisons. L’urgence, il ne connaissait pas, contrairement au temps libre. Alors il pouvait au moins faire ça, ça ne lui coutait rien. « Dure journée ? T'as l'air...fatigué. »  Tu arques un sourcil, l’air désapprobateur. Tu laisses quelques secondes de silence, tes yeux plongés dans les siens. « Hm. Y’a des manières plus subtiles pour me faire remarquer que j’ai une sale gueule. » L’interprétation que tu faisais des mots était souvent loin de la réalité, tordue de façon à t’arranger. Tu en détournes le sens pour pousser à culpabiliser. T’avais de mauvaises habitudes avec lui. Tu repousses toujours les limites, lentement, graduellement, pour savoir jusqu’où tu pouvais aller. Et ça ne choquait plus personne, si bien que Steven semblait aussi amusé que désabusé par vos chamailleries qui pour l’instant, semblaient encore infantiles. « Mais oui, j’ai pas mal de gardes en ce moment. Faut croire qu’ils profitent tant que je ne suis pas encore titularisé. » Il ne te restait plus qu’un an avant d’obtenir ce dernier diplôme. Et avec la fin de ton parcours d’apprenti chirurgien, le nombre de gardes allait subitement diminuer, laissant la majorité des nuits aux internes. L’impatience commençait à monter, mais plus au sujet du salaire qu’autre chose. Cette accumulation des heures supplémentaires, tu la choisissais délibérément. Parce que t’avais besoin d’argent. Alors c’était la seule manière que tu avais trouvé pour arrondir tes fins de mois. Et t’espères naïvement que d’ici un an, tu n’aurais plus besoin d’augmenter tes heures de travail grâce à ta paie.
Tu prends ton verre entre tes doigts pendant que Jill s’assoit en bout de table, pour présider. Elle tend son verre pour trinquer, et tu en fais de même. « Joyeux Noel. » Que déclare votre père, un large sourire sur ses lippes. Tu acquiesces simplement d’un mouvement de tête avant de porter le verre à tes lèvres. « C’est toujours aussi intense pendant tes gardes? » Que finit par demander votre père, l’air curieux. Tu t’es toujours demandé s’il n’aurait pas aimé travailler dans le médical vu l’intérêt qu’il y portait. Il connaissait toutes les anecdotes professionnelles que tu avais en stock, les chirurgies les plus complexes que tu avais pu opérer ou auxquelles tu avais assisté. « Oui, plutôt. Et bizarrement, beaucoup de personnes que je connaissais plus ou moins ont fini aux urgences ces derniers mois. J’ai du m’occuper d’une collègue et d’un gars que je connaissais y’a genre huit ans? Quand je commençais à peine les stages à l’hôpital. Ils se sont pris une bagnole. Pas ensemble hein, chacun de leur côté. Mais ça a pas été simple pour le type, il avait la jambe en miettes. » C’était peu dire. Mais ça a été la chirurgie la plus complexe de ton année. Vous aviez envisagé plusieurs fois de l'amputer. Et à force de persévérance, vous aviez fini par trouver une manière de lui conserver ce membre. Avec de larges cicatrices, certes, mais au moins, il l’avait encore. « Mais ça s’est bien terminé. Il a eu de la chance. Et elle aussi, cela dit, elle a eu la chance de ne pas avoir grand chose. » Ils avaient surtout eu la chance de tomber sur toi, ça va sans dire. Tu réponds au sourire que te lance ton père, un éclat de fierté dans tes prunelles. « Et toi Mich? Comment ça se passe? T’as décoré beaucoup de maisons cette année? » Et dans ta bouche, ça sonnait presque comme un reproche. Tu dénigrais son travail, le dévalorisais sans aucun remord. Parce que c’était mignon, son boulot, mais l’utilité était à relativiser.

 


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