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Tag 1234 sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: one time, claire punched me in the face. it was awesome. (mira&jordan&grace)
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1234 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: one time, claire punched me in the face. it was awesome. (mira&jordan&grace)    Tag 1234 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 23 Mar 2020 - 19:16
Ils sont tous les trois là, coincés dans un ascenseur par la seule force de leur stupidité, à rêver chacun d’une issue différente à la question et à chacun ressasser ses souvenirs variant en intensité et en quotient traumatique. Nul ne sait ce qu’ils feront après aujourd’hui, ce qu’ils ont fait le matin-même, ce qu’ils pensaient avant que leurs vies ne basculent de la sorte, mais au moins sont-ils tous d’accord sur une chose : « LAAAAAAAAA PUUUUUUUUUTE. » Tout s’éclaircit : ils sont tombés tout droit dans un traquenard, et ils vont bientôt mourir. Grace commence manifestement à rejoindre Jordan dans sa paranoïa exacerbée par le manque de place, et ne subsiste que Mira pour essayer de recentrer leur petit groupe et calmer les craintes collectives. Grace, entre-deux parfait, tente de poser des questions à cette dernière, pour passer le temps. Et aussi, surtout, pour une raison qu’elle refuse de s’expliquer, pour savoir si elles ont signifié la même chose aux yeux de Claire et si toute l’idée qu’elle s’était faite selon laquelle Claire, malgré tout, avait été au moins un tout petit peu amoureuse d’elle, n’était bonne qu’à jeter.

« Euh, des crasses de gamine. Mais ça remonte à plus de dix ans déjà », répond la jeune femme, visiblement peu prompte à raconter son passé à deux inconnus.

Voilà qui est extrêmement flou et inutile, parce que c’est exactement comme ça que Grace aurait décrit sa relation avec Claire à l’époque : des crasses de gamines d’il y a dix ans déjà.  Peut-être en rajoutant on s’est pécho, aussi à la fin, parce qu’elle ne sait pas tenir sa langue ou se limiter aux informations cruciales, mais dans l’essence, la même chose, et cette même chose ne la situe absolument pas quant à la relation entre Claire et Mira. Si Mira avait été quelqu’un pour Claire, elle en aurait entendu parler, non ? Et en même temps, la concernée n’était-elle pas un peu trop jeune pour avoir subi le même sort qu’elle ? “Du foyer, alors ?” Ca sort malgré elle : elle a besoin de situer Mira.

Les secondes passent, les questions s’enchaînent sans toujours trouver leur réponse et Grace a déjà tenté une combinaison de chiffres sans succès. Bien sûr, que ce n’est pas {#}1234{/#}, ça n’a aucune raison d’être {#}1234{/#}, y a que dans les séries que ça se passe aussi facilement ; et encore, les héros ont quand même tôt fait de s’avouer des trucs horribles ou de prêcher leur amour avant de taper le code le plus évident du monde. Ici rien de tel, parce que Jordan reste bloqué sur son histoire de Mona, et Grace ne peut s’empêcher de répondre “rho quand même, c’est un peu raciste”, mais sans conviction aucune, parce qu’il n’a pas tort. “Non, pas le numéro de Claire. Ca aurait été la moindre des choses, mais elle fait jamais rien comme tout le monde.” Certaines choses ne changent pas ; et la seule qui change, à savoir des excuses qui semblent sorties du coeur de la part de son premier amour, en devient d’autant plus louche.

J’sais pas. Elle a peut-être chopé un agent secret, ou blackmailé le premier ministre. Faudrait demander à nos employeurs s’ils ont pas été harcelés par quelqu’un récemment. Vous vous êtes sentis suivis ? Moi pas. Mais je fais pas très gaffe.

Et même si elle ne veut pas écouter Jordan, ses mots résonnent et elle ne peut s’empêcher de penser que Mira est possiblement celle qui les a suivis tout du long. Elle lui lance une oeillade un peu suspicieuse, lui demande : “T’aimes bien l’Islande, Mira ?” Elle lance la question à un million, parce que peut-être qu’elle avait été suivie lors de son dernier voyage et que Lola était retenue en otage elle aussi, quelque part. Savait-on jamais. La jeune femme pousse un soupir lourd de lassitude, engourdie par ce surplus de suspicion : elle n’a subitement plus aucune envie d’être là. “Bon, y a bien quelqu’un qui va venir, j’imagine qu’on sera pas que trois à sa réunion.” Si seulement : au moins, leur supplice aurait été écourté. Ou alors ils seraient morts dans l’ascenseur, c’était selon les humeurs. Grace laisse son dos se poser contre la paroi de la machine et pousse un énième soupir.

Moi, elle m’a invitée parce qu’on a couché ensemble à plusieurs reprises après qu’elle m’a rejetée lors de mon coming out. Elle était en couple à ce moment-là. Et moi, j’étais amoureuse d’elle. Elle s’est jamais excusée, ni à moi ni à son mec.

Elle omet de dire qu’elle non plus, ne s’est jamais excusée à Mark, et qu’elle s’est contentée de menacer Claire de tout lui révéler si elle ne le faisait pas elle-même. Grace détestait ce qu’elle avait été à l’époque, a fortiori avec le recul - il fallait deux personnes pour coucher ensemble, elle n’avait jamais eu le couteau sous la gorge, et elle avait sciemment trahi un ami. Elle a essayé de recoller les morceaux comme elle pouvait, mais ça reste pour elle un tabou. “Voilà. Si vous avez des trucs honteux vis-à-vis d’elle, vous pouvez ouvrir les vannes, ça peut difficilement être pire.” Ses joues se sont rougies : l’intention est bonne mais la honte prime. A défaut de la marave avec une bouteille de coca, ça pouvait toujours libérer pendant leur temps de confinement involontaire. Elle rajoute, d’une plus petite voix : “J’ai des sodas, si quelqu’un a soif.


{@=2136}Jordan Fisher{/@} {@=4540}Mira Brown{/@}
Tag 1234 sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: one time, claire punched me in the face. it was awesome. (mira&jordan&grace)
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1234 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: one time, claire punched me in the face. it was awesome. (mira&jordan&grace)    Tag 1234 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 20 Mar 2020 - 2:34
Le blond semble tendu comme un string, je sais pas ce qu’elle lui a fait Claire, mais il a pas l’air serein du tout. Ma tentative pour détendre l’atmosphère ne fonctionne pas, y’a que Grace qui réagit à peu près d'un sourire. « Ca me rassure pas tout ça » Les portes de l’ascenseur se referment sur nous, et le gars s’agite un peu plus. Je sais pas trop quoi lui dire pour le détendre, puis de toute façon c’est pas mon rôle ? « Pourquoi j’ai des Pretty Little Liars vibes ? » Je sors un rire bien trop nerveux, je la sens pas non plus cette soirée. “Arrête. On sait tous très bien que Claire en A, ça aurait beaucoup plus de sens que CeCe Drake. Ou Mona. En plus, elle est pas morte.” Je comprends rien à ce qu’elle raconte, j’ai lâché la série en plein milieu de la saison 2 parce que les meufs dedans m’ont gavé à toujours se foutre dans des situations de merde alors que tout le monde a bien compris qu’il fallait tout faire sauf ça, et je crois que je viens de me faire spoiler en fait. Je sors ma lettre pour y chercher un code, mais l’échec semble être le maître mot de cette soirée.

Attends, fais voir ta lettre ?” J’ai pas forcément envie de la lui passer, une lettre c’est intime. Surtout que Claire l’avait écrite à la main. Mais j’en veux à Claire, et ça peut être cathartique de la montrer à quelqu’un qui lui en veut aussi, d'avoir quelqu'un qui puisse cracher et juger autant que moi. Surtout que y’avait rien d’écrit là-dedans qui aurait pu définir la raison de ma présence ce soir. “ Oh l’enculée. On a tous eu le même texte.” Mais quoi ? Et moi qui pensais avoir été une privilégiée parce que Claire l’avait écrite à la main. Ca me fait décidément vraiment marrer, j’ai une rancœur tellement imprégnée dans mes entrailles qu’elle est venue s’y installer pour faire sa vie, et ça confirme bien le fait que la Claire que je connaissais n’a pas changé. « LAAAAAAAAA PUUUUUUUUUTE. » J’arrive pas à me contenir, je suis pas claustrophobe mais l’ambiance dans l’ascenseur me parait bien trop lourde pour être contenue dans un ce lieu confiné. « Pardon, fallait que ça sorte » que je justifie, presque gênée. « Vous avez reçu une lettre écrite à la main, vous aussi ? » Non pas que je sois jalouse, juste saoulée en fait.

Le gars demande d’où on se connait, et Grace pose son “Oh, de Claire” tellement délicatement que j’en pouffe. Les rires nerveux/rancuniers sont décidément de sortie ce soir. “ Je connais Mira depuis deux minutes, en fait, on s’est croisées à l’entrée. Elle t’a fait quoi, d’ailleurs, à toi, Mira ? ” Je sais pas trop si j’ai envie de déballer mon histoire, expliquer que j’ai grandi dans un foyer et tout le blabla. Au fond Claire était juste une peste en manque d’affection, qui a fait en sorte que tout le monde sache que j’ai embrassé une meuf et que je suis une grosse goudou, mais sinon elle m’a rien fait de mal en soi. « Euh, des crasses de gamine. Mais ça remonte à plus de dix ans déjà. » Je reste vague, volontairement. Ils ont pas l’air d’être des gens qui jugent, mais je préfère assurer mes arrières. « Et vous deux, ça fait longtemps que vous vous connaissez ? » Je demande parce que j’ai l’impression qu’ils sont vraiment à l’aise l’un avec l’autre, Grace ayant posé son bras sur celui du blond pour essayer de l’apaiser un peu plus tôt.

Ca doit faire deux bonnes minutes qu’on est coincé dans l’ascenseur, et on a toujours pas trouvé le moyen de monter au huitième. Grace semble le remarquer tout à coup, et elle s’agite comme un poisson hors de l’eau. “On suffoque un peu, non ?” Elle tente d’appuyer sur le bouton pour ouvrir la porte, mais il faut évidemment le code pour sortir. C’est hyper con ce système, parce que je suis sûre que y’a plein de cons comme nous qui s’engouffrent dans cet ascenseur sans le code, et qui doivent donc rester bloquer jusqu’à ce que des voisins viennent finalement leur ouvrir les portes pour les secourir. Elle essaie de rentrer un code au pif, l’habituel {#}1234{/#}, et ça marche pas. “Bon, ben on a testé.” Elle commence à me stresser à parler autant pour rien dire, à combler chaque vide de son débit de parole trop important. « Ca va, on s’calme, y’a bien des gens qui vont appeler l’ascenseur et donc faire ouvrir les portes, t’inquiète. J’essaie de la rassurer, mais clairement c’est pas convaincant. « Je suppose que personne n’a le numéro de Claire ? » Je tente, on sait jamais.

{@=4330}Grace Coughlin{/@} {@=2136}Jordan Fisher{/@}
Tag 1234 sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: one time, claire punched me in the face. it was awesome. (mira&jordan&grace)
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1234 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: one time, claire punched me in the face. it was awesome. (mira&jordan&grace)    Tag 1234 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 20 Mar 2020 - 0:36
« Apparemment Claire a trouvé le bon moyen pour ramener des gens à sa soirée. »

Ce qui fait plaisir à Grace, c’est qu’elle n’est visiblement pas la seule à être profondément sceptique face à cette initiative inattendue de Claire, plus de dix ans après l’avoir perdue de vue après l’avoir pseudo-larguée par lettre, également. De base, d’ailleurs, la lettre lui avait semblé être une touche personnelle, un écho à leur dernière correspondance. Ca, c’était avant qu’ils se tassent tous les trois dans l’ascenseur et que la prénommée Mira, seule inconnue au bataillon (qu’est-ce que Claire avait bien pu lui faire subir ?), sorte une lettre qui ressemble en tout point à la sienne. Ne dis rien, ça ne te regarde absolument pas, peut-être qu’elle aussi, c’est une ancienne amante éplorée ou larguée sur le carreau. « Ca me rassure pas tout ça », intervient Jordan, dans son éternel stress qu’elle ne peut que comprendre : les instructions sont floues et cette réunion à minimum quatre (vingt-cinq, aurait-elle plutôt parié) était complètement hors de leurs esprits à tous. Résultat, personne n’a le code, et tout le monde commence à se demander s’il n’est pas préférable de tranquillement retourner dans ses pénates plutôt que de remuer le passé de la sorte.

« Pourquoi j’ai des Pretty Little Liars vibes ? »

Ca ferait marrer Grace si le silence autour d’eux ne se densifiait pas à mesure que les secondes s’égrainent. “Arrête. On sait tous très bien que Claire en A, ça aurait beaucoup plus de sens que CeCe Drake. Ou Mona. En plus, elle est pas morte.” Entre ses lèvres, c’est à moitié sérieux : c’est à ce point que Claire les a traumatisés. Grace la voit tout à fait capable de faire le coup de les inviter tous pour leur demander de témoigner au procès de son raton laveur maléfique pour les avoir enfermés et torturés, parce qu’il allait mal, et qu’il cherchait juste à se faire aimer et soutenir. Sauf que le raton laveur, c’était en fait Claire, et qu’ils avaient tous été assez cons pour venir droit dans la gueule du loup (ou, de fait, du raton). La jeune femme pose sa main gauche sur le bras de Jordan pour essayer de l’apaiser. Ca ne marche pas trop, parce qu’elle non plus, n’est pas très sereine.

Attends, fais voir ta lettre ?” envoie-t-elle finalement à Mira, ne pouvant se contenir plus longtemps.

Elle s’en veut, d’être ainsi curieuse envers cette inconnue probablement aussi dépitée que le duo d’amis, mais elle veut savoir. Trois secondes à lire en diagonale (par conviction plutôt que par pudeur) lui suffisent à poser son verdict : “Oh l’enculée. On a tous eu le même texte.” Ca lui fait un petit pincement en coeur, parce son elle de l’époque s’attendait bêtement à une confirmation de ses sentiments d’alors, à une validation de toute la peine qu’elle avait pu traverser, et une lettre en était la preuve parfaite. Maintenant, elle ne pouvait même plus se raccrocher à ça : aucun espoir de salvation pour Claire. “Putain, moi qui pensais être spéciale”, se désole-t-elle, à moitié attristée, à moitié ironique. Oui, bonjour, ici Emily, chez nous on croit très connement qu’une rédemption, chez une personne qui a tué au moins six personnes et en a torturé cinq autres dans un vieux garage de banlieue, est encore possible.

« Vous vous connaissez d’où ? » demande Jordan, alors qu’ils sont tous les trois les bras ballants, à se demander pourquoi ils ne sortent pas simplement de ce putain d’ascenseur pour rentrer chez eux et retrouver leur vie normale, oublier l’épisode avec une bière, ou trois, ou douze devant une série quelconque. “Oh, de Claire”, répond Grace, que l’impatience a rendu sardonique. Elle retrouve son sérieux rapidement : “Je connais Mira depuis deux minutes, en fait, on s’est croisées à l’entrée. Elle t’a fait quoi, d’ailleurs, à toi, Mira ?” Maintenant qu’elle n’est plus unique, ou importante aux yeux de Claire, autant bien remuer le couteau dans la plaie et découvrir si il y a eu plusieurs connes comme elle à l’époque. “On suffoque un peu, non ?” Pauvre Grace, qui s’écroule mentalement avec onze ans de retard. Elle appuie sur le bouton d’ouverture des portes pour mettre au moins un pied dehors. La porte ne répond pas. Nouvel essai. Toujours rien. “Ah merde.” Effectivement. Elle est au point de se demander si tout ça ne fait pas partie d’une stratégie élaborée pour les mettre à bout de nerfs. “Putain, le code.” Elle s’en souvient en regardant le panneau de contrôle : les portes sont bloquées parce qu’il faut un code pour sortir.

Bon, ben on va tester.”

Alors Grace appuie connement sur {#}1234{/#}, en espérant que ce soit le code par défaut, qu’il y ait un minimum de résolution positive dans cette journée de merde par excellence, mais bien sûr, ç’aurait été trop simple, trop beau, presque rêveur. “Bon, ben on a testé.


{@=2136}Jordan Fisher{/@} {@=4540}Mira Brown{/@}
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