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14 résultats trouvés pour 40 | Auteur | Message |
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Sujet: (james) I don't get lucky, I make my own luck. | James Weatherton
Réponses: 16 Vues: 1813
| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: (james) I don't get lucky, I make my own luck. Sam 13 Aoû 2022 - 19:42 | James Harry Weatherton thank you for the tragedy, i need it for my art.ÂGE ≈ Trente-deux ans, né un dix août. Lion ascendant capricorne. LIEU DE NAISSANCE ≈ Londres, Royaume Uni. Né d'une mère anglaise et d'un père australien, il possède la double nationalité mais vit à Brisbane depuis ses sept ans. STATUT SOCIAL ≈ Marié depuis sept ans avec Cristina, une histoire qui ne tient pas vraiment du conte de fée et un mariage où depuis quelques temps le meilleur a laissé place au pire. Leur mariage est chaotique, électrique, constamment sur le fil du rasoir. Mais il tient, malgré tout, probablement parce qu'ils s'horripilent autant qu'ils ne peuvent s'empêcher de tenir l'un à l'autre, simplement à leur manière. A coté de ça, s'il a de plus en plus de mal à cacher que son cœur ne reste pas insensible en présence d'un certain brun, ne lui demandez pas pour autant de regarder ses sentiments en face - le déni, il connait bien. MÉTIER ≈ Créateur principal et directeur artistique de la maison de Haute Couture Weatherton. Il vous dira que la mode est sa passion, en réalité c'est toute sa vie. Il est aussi le co-propriétaire du Emerald Hotel avec sa femme, dont cette dernière a hérité. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Pansexuel, il s'attache avant tout aux esprits, surtout s'ils sont bourrés de vices et de contradictions. Être marié ne l'empêche pas de profiter de compagnie lorsqu'il le souhaite, sa femme et lui ne croyant pas en un mariage exclusif. LOGEMENT ≈ Au #40 Latimer Road, à Logan City, avec son épouse et leur chat connu pour être aussi caractériel que ses maîtres. Fils unique, il est né à Knightsbridge, à Londres. Il y a vécu la première partie de sa vie avec ses parents, un australien et une anglaise. ≈ Sa relation avec son père a toujours été fusionnelle et il l'a toujours pris pour modèle. Il le suit en Australie au décès de son grand-père, lorsque l'entreprise familiale revient entre les mains de Norman, et ses parents se séparent dans la foulée. ≈ Ses cousins paternels, Ambrose, Flora et August, trouvent refuge auprès des Weatherton lorsqu'ils se retrouvent orphelins. Le père de James veille sur eux comme sur ses propres enfants, et James se surprend à les considérer au fil du temps comme ses frères et sœur. Ça lui écorcherait pourtant la bouche de l'avouer tout haut. ≈ Sa famille tient une Maison de Haute Couture depuis trois générations, la Maison Weatherton. Son grand-père en est le fondateur, son père le PDG et lui le créateur principal depuis sept ans. La marque tantôt sobre et sophistiquée, tantôt rock et décalée, se plaît à jouer avec les codes et connait depuis des décennies un succès qui ne se dément pas. Outre la Haute Couture, ils s'illustrent dans le prêt-à-porter, la confection d'accessoires et la création de parfums. ≈ Il dessine des modèles et imagine des créations depuis qu'il est en âge de se passionner pour la mode et est depuis toujours fasciné par la grâce féminine. ≈ Il passe le plus clair de son temps dans son atelier où il travaille entouré de ses couturières et où il ne laisse pas entrer n'importe qui. Son autre repaire, la suite qu'il occupe au Emerald Hotel, lui sert aussi à se couper du monde. ≈ Il aime qu'on porte ses créations et confronter son point de vue à celui d'autres créateurs, qu'il les admire, les jalouse ou les découvre. ≈ Il parle quelques mots d'italien et s'intéresse à tout ou presque pourvu qu'il juge ça suffisamment digne de son intérêt. ≈ Il a vécu une relation passionnelle avec Alessandro, son premier amour décédé en 2012 dans un accident de moto. Sa mort l'a énormément ébranlé, James étant à des milliers de kilomètres au moment des faits. Il a cependant toujours gardé sa détresse pour lui. Il est particulièrement exigeant, autant avec lui-même qu'avec les autres, ce qui ressort tout particulièrement dans son boulot. ≈ Il se confie peu, surtout lorsque ça touche à sa vie personnelle. Il a déjà consulté un psy et les premières séances consistaient à le regarder dans le blanc des yeux sans prononcer un mot. Il ne se livre déjà pas gratuitement, pourquoi le faire si ça lui coûte des sous ? ≈ C'est quelqu'un de profondément franc. S'il doit dire ses quatre vérités à quelqu'un, il n'hésitera pas une seconde même si ça le blesse dans son égo. Il part du principe qu'une vérité blessante vaut mieux qu'un mensonge édulcoré. ≈ Son caractère impassible peut s'avérer agaçant quand on cherche à obtenir de lui une réaction. Il ne s'énerve pas facilement mais quand il sort de ses gonds, il peut s'avérer particulièrement colérique. ≈ Il n'est pas très avenant ni très expressif, mais n'est pas dépourvu de sentiments ni d'émotions pour autant. Il suffirait de le surprendre dans un moment où il est vulnérable pour se rendre compte qu'il garde simplement beaucoup de choses pour lui. ≈ C'est un passionné qui fait passer son boulot avant tout le reste. ≈ Sans doute trop sérieux pour certains et peu enclin à s'amuser, il ne se lâche pas encore autant qu'il en aurait parfois besoin. Et même envie. ≈ Il s'est longtemps senti seul avant de rencontrer sa femme, Cristina. Aujourd'hui, leurs disputes le stimulent et il préfère nettement être poussé à bout que de se retrouver trop longtemps seul avec ses pensées. ≈ Il est dévoué à ceux qui comptent pour lui et capable d'une loyauté extrême. ≈ Mais il est aussi et surtout rancunier, alors il vaut toujours mieux y réfléchir à deux fois avant de le trahir. James n'oublie jamais un affront et peut mûrir sa vengeance pendant longtemps. ≈ C'est quelqu'un d'au fond assez complexe et qui a bien plus à offrir que ce qu'il montre délibérément. Sa couleur préférée est le noir, il en porte tout le temps ou presque. Avec son allure cérémonieuse et sa peau pâle, il est un genre de Lestat de Lioncourt des temps modernes, le coté vampire en moins. ≈ Il a un chat noir, Shady, connu pour avoir (très) mauvais caractère. ≈ Il déteste qu'on lui touche les cheveux et se crispe dès qu'une main s'y aventure sans sa permission. ≈ Il raffole du vin, lit beaucoup et sort peu. ≈ S'il n'est pas du genre sportif, le fait de courir partout constamment sans prendre le temps de se poser l'aide à rester en forme. ≈ Il joue du piano depuis son enfance, son père lui ayant fait prendre des cours pour lui apprendre la rigueur. Il en joue peu et pour un public très restreint. ≈ Il n'a jamais appris à nager, et c'est un complexe plus sérieux qu'on ne le pense. Il trouvera n'importe quelle excuse pour ne pas se baigner. ≈ Par conséquent, ce n'est pas un amoureux de la plage et du soleil et son teint reste pâle à l'année.
mon scénario Cristina ft. Ana de Armas › épouse, partner in crime
| Sujet: (raelyn) never learned to raise my hand, was too busy raising hell | Raelyn Blackwell
Réponses: 14 Vues: 14509
| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: (raelyn) never learned to raise my hand, was too busy raising hell Ven 29 Avr 2022 - 19:00 | | Sujet: (swann) who knew that Mercury could rise so fast | Swann Craine
Réponses: 18 Vues: 2620
| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: (swann) who knew that Mercury could rise so fast Ven 3 Sep 2021 - 20:24 |
Répertoire des sujetsjanvier 2024 208. there's beauty in being broken ≈ ginny #5 209. my god this reminds me ≈ scarlett #2 212.
décembre 2023 206. white lies are colored by context ≈ lucas allen 207. frequency of trouble ≈ arthur #15
novembre 2023 200. cross my heart ≈ arthur #14 & greta #8 201. takin up my mouth ≈ scarlett bridgers 202. why do castles feel so cold? ≈ ruben #3 203. what’s wrong with those eyes ≈ ginny #4 204. besides of the glamour ≈ rory #55
octobre 2023 173. everything i want ≈ rory #50 174. there is a lot to say ≈ ho min-kyung #3 176. the past being cruel ≈ siham fowler 179. osculum obscenum ≈ greta #4 181. time to celebrate ≈ marley #3 188. be kind please ≈ marley #4 192. don't panic ≈ corey ferguson 198. so long as we stay free ≈ greta 7
septembre 2023 165. two men, alcool and some jazz ≈ ho min-kyung #2 166. i've been dreaming of a sky so blue ≈ arthur #10 167. pistol in my head pam pam pam shot ≈ greta #3 168. reserving judgments is a matter of infinite hope ≈ rory #49
août 2023 162. i'd be inclined to spend all my days ≈ rory #46 163. only if you take a ride ≈ rory #47 164. thunder crack and lightning ≈ rory #48
juin 2023 149. mariage ≈ rory #43 150. mendin' all the gashes ≈ rory #44 151. act like i'm the best ≈ midas sterling 152. turned the mess into a romance ≈ rory #45 153. an enigma wrapped in a riddle ≈ ruben #2 154. fire in my lungs ≈ andréa #2 155. arc-en-ciel de maladresse ≈ eve daxson 156. epitaphic verse ≈ donnie kaharoa 157. sometimes stars align ≈ ho min-kyung 158. a thousand miles away ≈ arthur #8 & greta #2 159. walk through fire and through rain ≈ arthur #9 160. until your river's run dry ≈ gregory richards 161. walk away in order to survive ≈ ishtar brown
mai 2023 145. seal it with a tender kiss ≈ rory #42 146. clear as a blue sky ≈ maddy #7 147. go ghost ≈ isaac #3 148. thorns without flowers ≈ arthur #7
avril 2023 142. we got no fear but some wonder ≈ rory #41 143. buy a piece of paradise and you buy a piece of me ≈ alex #9 144. dive into the waves below ≈ andréa fernandez garcia
mars 2023 140. need a doctor ≈ marley #2 141. here's to my beautiful life ≈ rory #40
février 2023 137. burned my hands, wrapped around the sun ≈ angus sutton 138. all my bright sides are turning so dark ≈ arthur #6 139. you kind of struggle not to shine ≈ rory #39
janvier 2023 133. the rain ain't permanent ≈ rosalie #3 134. the universe was made just to be seen by your eyes ≈ rory #38 135. i'm okay ≈ marley lynch
novembre 2022 128. everything sucks ≈ maria kersey 129. told me you were mine, already knew i was yours ≈ rory #35 130. i would spend every minute with you ≈ rory #36 131. i'm craving something i can feel ≈ arthur #5 132. las posadas ≈ zoya #2
octobre 2022 123. babble like an oracle ≈ arthur #4 124. share a single bed and tell each other what we dream about ≈ rory #34 125. trouble's coming ≈ maisie #2 126. gotta get it off of my chest ≈ wendy #3
août 2022 119. distort the light beam until i like me ≈ isaac #2 120. things haven't been quite the same ≈ alex #7 121. tell me why can't my dream come true ≈ rory #32 122. défilé ≈ rory #33 (event)
juillet 2022 112. memories follow me left and right ≈ maddy #6 114. you are the sun and i am just the planets ≈ rory #29 115. tea party ≈ rory (#30), grace, ruben (#1), carl, wendy (#2), rosalie (#2), wyatt 116. i swear to god that from tomorrow there will be no more pain ≈ sofia #2 118. i'm a ticking time bomb looking for my ride home ≈ rory #31
mai 2022 106. caught up in a dream ≈ rory #26 107. you know it's not the same as it was ≈ arthur #3 108. knock knock who's there ≈ wendy craine 109. a power that is strong enough to bring sun to the darkest days ≈ penny #7 110. nothing wakes you up like wakin' up alone ≈ rosalie #1 111. for every question why you are my because ≈ rory #27
avril 2022 105. your words on fire will let you down ≈ alex #6
mars 2022 104. while there's a wind and the stars, and the rainbow ≈ rory #25
février 2022 102. le problème de la vie c'est qu'il y en a qu'une ≈ maddy #5 103. wrapped in your arms i felt like everything could be okay ≈ rory #24
janvier 2022 98. it's a 'still-there-monday-morning' kind of love ≈ rory #21 99. i need your help ≈ haley craine 100. you're wonder, under summer skies ≈ rory #22
décembre 2021 90. i see by the angel beside me that love has a reason to shine ≈ rory #19 91. two birds on a wire ≈ alex #5 92. i'm not gonna listen ≈ rory (#20) & murphy (#1) 93. juste like when back when ≈ arthur #2 94. a thousand lies ≈ nathanael norrington #1 95. can you see me through the ashes and the smoke ? ≈ danika riley #1 96. dark times ≈ maisie #2 97. helping hands ≈ martin #3
novembre 2021 87. take a deep breath and jump ≈ maddy #4 88. i wanna be a good man and see you smile ≈ zoya lewis #1 & rory (#23) 89. don't waste the time you have waiting for time to pass ≈ penny #6
octobre 2021 81. coming hot ≈ wendy #2 82. everything will be okay in the end ≈ deklan evans 83. unexpected intrusion ≈ arthur coventry #1 84. from tonight until the end of time ≈ rory (#16) & alex (#4) 85. mariage calex ≈ rory (#17) & alex (#5) 86. alone then loved ≈ rory #18
septembre 2021 77. #awkward ≈ penny #5 78. untitled ≈ noa #4 79. you're the home i'm missing ≈ rory #12 80. i remember when i met you, thought the universe sent you ≈ alex #3
août 2021 75. but the devils sing and it's deafening ≈ maddy #2
juillet 2021 70. i have nothing to lose and all i feel is this cruel wanting ≈ lenny russo #1 72. happiness isn't a crime son ≈ maisie moriarty #1 73. 'til its roots reach down to hell ≈ sofia shaw #1
juin 2021 66. tears in the rain ≈ noa #3 67. jeux d'enfants ≈ diana #2 68. j'ai besoin de toi comme un coeur a besoin d'un battement ≈ maddy griffiths 69. stopping strangers and telling them your name ≈ rory #8
mai 2021 61. pretty little picture ≈ lucia (#21) & diana (#1) 62. [mail] ≈ talia choudhry #1 63. starring you ≈ lucia #22 64. let's be young hearts in the dark ≈ rory #7 65. tell me sweet little lies ≈ penny #4
avril 2021 58. every shipwrecked soul ≈ lucia #19 59. home is wherever you stop running ≈ lucia #20 60. took a ride to the end of the lane ≈ alex #2
mars 2021 46. seasons in the sun ≈ lucia #17 48. in the crowd full of angels and demons ≈ ariane #4 49. 'bout half past dead ≈ joachim donovan 50. drinking her wine ≈ astrid hansen 51. waterloo sunset ≈ cassia henderson 52. rupture double ≈ wendy craine 54. you said you love me ≈ matt #7 55. drinking her wine ≈ jill #3 56. you'll never walk alone ≈ rory #6 57. un nouveau départ ≈ arthur (#1) & lucia (#18)
février 2021 42. to my heroes that where dressed up in gold ≈ sasha sinclair 43. know you're my favorite ≈ lucia (#14), rory (#5) & matt (#8) 44. there's no room for innocence ≈ lucia #15 45. sirens flicker ≈ lucia (#16), matt (#6), ginny (#3) & jill (#2)
janvier 2021 37. unspoken truth ≈ penny #3 38. heaven in a world so cold ≈ matt #5 39. i hear a lot about sinners ≈ ariane #3
décembre 2020 32. favorite time of the year ≈ lucia #12 34. altogether screaming, can't make a sound ≈ maxence mayers #1 35. she is the flint that sparks the lighter ≈ lucia #13 36. dear santa claus ≈ nathanael weaver
novembre 2020 25. in the still of the night ≈ lucia #9 26. rumor has it ≈ penny stringer 29. murphy's law ≈ penny #2 30. we're only young and naive still ≈ lucia #10 31. i'll keep on moving on ≈ lucia #11 + dbd crew
septembre 2020 23. how to save a life ≈ raphaël #3 24. this side of paradise ≈ lucia #8
août 2020 19. don't ever set me free ≈ martin #2 20. jamais vu l'enfer d'aussi bas ≈ ariane #2 21. sugar youth ≈ lucia whitemore #7
juillet 2020 47. you're not the hurting kind ≈ saül williams #1
juin 2020 16. when i was young i felt immortal ≈ lucia whitemore #6 17. we are the jack-o-lanterns in july ≈ noa jacobs #2 18. welcome to the future it's a new day ≈ raphael elly #2
avril 2020 07. california snow ≈ ariane parker #1 08. i'm back, for the better or the worse ≈ martin murphy #1 10. it's too cold outside for angels to fly ≈ lucia whitemore #4 11. take these broken wings and learn to fly ≈ danika riley 14. we can burn brighter than the sun ≈ emmma lawson 15. angel down ≈ lucia (#5) & hannah whitemore
mars 2020 06. plastic soldiers ≈ ginny (#2), matt (#3) & jill (#1)
février 2020 01. i caught your smile ≈ lucia whitemore #1 02. mariage matt & lily ≈ matt (#1) & lily (#1) 03. mariage matt & lily (2) ≈ matt (#2) & lily (#2) 04. la folie vient des femmes ≈ noa (#1), isaac (#1), josh (#1) & nicolas (#1) 05. pioneers to the fall ≈ ginny mcgrath #1 22. we never meant to get so lost ≈ rory craine
2018 27. indulge sore ≈ chloe cohen 28. you're the origin of love ≈ rory #3 40. had a boy once who loved me ≈ rory #2 41. we're one of a kinf unbreakable ≈ rory #4 76. every little thing he does is magic ≈ (rory #11) & maddy (#3)
2017 13. there is an answer to the darkest times ≈ spencer lynch 127. what went wrong ≈ greta moore 211. find a love that feels this right ≈ rory #56
2016 09. gods will fall but we will rise ≈ erin sanders 74. will you be my future ≈ rory #10
2013 33. i gave all my oxygen ≈ alex clarke #1
2011 182. times like this ≈ arthur #13
2008 136. i can love me better ≈ alex #8
2005 205. we can numb the pain ≈ alex #10
2000 12. [lettres] ≈ raphael elly
univers alternatifs 53. le corsaire de l'espace ≈ saül #2 (espace) 71. fear is the mind killer ≈ saül #3 (espace) 84. madness takes its toll ≈ rory #13 (slasher) 85. call my name and save me from the dark ≈ rory #14 (slasher) 86. unexpected intrusion ≈ rory #15 (slasher) 101. bébou, est-ce que tu m'aimes ? ≈ bébou 113. you dance secretly inside my heart ≈ rory #28 117. les vingt trois dimensions ≈ noa #5 169. spencer (gothique) 170. arthur #11 (gothique) 171. rory #51 (zombie) 172. rory #52 (gothique) 175. arthur #12 (espace) 177. rory #53 (gothique) 178. siham #2 (gothique) 180. james #2 (gothique) 183. rory #54 (zombie) 184. siham #3 (bunyip) 185. greta #5 (gothique) 186. bébou #2 (gothique) 187. greta #6 (gothique) 189. siham #4 (bunyip) 190. kai (fantôme) 191. bébou #3 (gothique) 193. siham #5 (bunyip) 194. siham #6 (momie) 195. kai #2 (fantôme) 196. marley #5 (gothique) 197. itziar cortes de aguilar (zombie) 199. marley #6 (zombie) 210. ruben #4 (fantôme)
| Sujet: (rory) this is not a review, it's a love note. | Rory Craine
Réponses: 19 Vues: 2513
| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: (rory) this is not a review, it's a love note. Sam 10 Juil 2021 - 20:34 | Répertoire des sujets février 2023 133. she would've made such a lovely bride ≈ nina craine #2
janvier 2023 131. it's all that anybody talks about ≈ scarlett bridgers #1 130. pity party ≈ micah tomlinson #2
décembre 2023 129. heal the world, make it a better place ≈ eddie yang #1
novembre 2023 127. we're still young, still got our mindness ways (...) ≈ craines 128. besides of the glamour, all we got was bruised ≈ swann craine #55
octobre 2023 123. anniversaire surprise en préparation ≈ luz craine #1 126. everything i want i have whenever i hold you tight ≈ swann craine #50
septembre 2023 120. comme une rosée de larmes ≈ zoya lewis #4 121. reserving jugements is a matter of infinite hope ≈ swann #49 122. comme une rosée de larmes ≈ nina craine #1
août 2023 117. i'd be inclined to spend all my days goin on adventures with you (survival academy) ≈ swann craine #46 118. only if you take a ride, go with me to the other side (survival academy) ≈ swann craine #47 119. thunder crack and lightning (survival academy) ≈ swann craine #48
juin 2023 114. and i see forever in your eyes (mariage rowann) ≈ sujet commun + swann craine #43 115. mendin all the gashes ≈ swann craine #44 116. turned the mess into a romance (event brisbane pride festival) ≈ swann craine #45
mai 2023 110. seal it with a tender kiss ≈ swann buchanan #42 111. no act of kindness is ever wasted ≈ wyatt parker #2 112. please don't take my sunshine away ≈ penny stringer #11 113. a wrinkle in time like the crease by your eyes ≈ ruben hartfield #3
avril 2023 107. we got no fear but some wonder ≈ swann buchanan #41 108. stories are weak ≈ garrett craine #1 109. a glimpse into your future ≈ zoya lewis #3
mars 2023 106. here's to my beautiful life ≈ swann buchanan #40
février 2023 103. you taught me the courage of stars ≈ nina craine #1 104. don't give in ≈ rosalie craine #8 105. you kind of struggle not to shine ≈ swann buchanan #39
janvier 2023 102. the universe was made just to be seen by your eyes ≈ swann buchanan #38
décembre 2022 101. las posadas (chez zoya et cameron) ≈ swann buchanan #37 & zoya lewis #3
novembre 2022 96. this could be the time we work things out ≈ wendy craine #2 97. you're on your own kid ≈ ruben hartfield #2 98. told me you were mine, already knew i was yours ≈ swann buchanan #35 99. if tomorrow was not guaranteed, i would spend every minute with you ≈ swann buchanan #36 100. the christmas feeling ≈ halston hargreeves #1
octobre 2022 95. share a single bed and tell each other what we dream about ≈ swann buchanan #34
septembre 2022 94. sujet commun défilé weatherton ≈ swann buchanan #33
août 2022 92. i'm a ticking time bomb looking for my ride home ≈ swann buchanan #31 93. tell me why can't my dream come true ≈ swann buchanan #32
juillet 2022 89. you are the sun and i am just the planets ≈ swann buchanan #29 90. until further notice celebrate everything (shining stars agency) ≈ halston hargreeves (#1), eddie yang (#1), diana salder (#1), heather harris (#2), micah tomlinson (#2) 91. we fight through fire and ice forever (family chaos) ≈ grace craine (#2), swann buchanan (#30), rosalie craine (#8), wyatt craine (#2), wendy craine (#2), carl flanagan (#1), ruben hartfield (#2)
juin 2022 85. for every question why you are my because ≈ swann buchanan #27 86. happily ever after ≈ penny stringer #10 87. learning from past mistakes ≈ rosalie craine #7
mai 2022 84. caught up in a dream ≈ swann buchanan #26
avril 2022 82. while there's a wind and the stars and the rainbow ≈ swann buchanan #25
mars 2022 79. we trust the siren song to call us home ≈ rosalie craine #6 80. burnt wings no longer made for flying ≈ grace craine #1 81. i'll be there for you ≈ wendy craine #1
février 2022 77. don't blame me ≈ ruben hartfield #1 78. wrapped in your arms I felt like everything could be okay ≈ swann buchanan #24
janvier 2022 73. it's a 'still-there-monday-kind-of-love ≈ swann buchanan #21 74. why storms are named after people ≈ murphy rowe #2 75. you're wonder, under summer skies ≈ swann buchanan #22 76. never said it was easy ≈ arthur coventry #1
décembre 2021 71. i'm not gonna listen to what the past says ≈ murphy rowe #1 72. i see by the angel beside me that loved has a reason to shine ≈ swann buchanan #19 83. take me home where i belong ≈ zoya lewis #2
novembre 2021 68. i wanna be a good man and see you smile ≈ zoya lewis (#2) swann buchanan (#23) 69. i won't let go ≈ penny stringer #9 70. london thunder ≈ maisie moriarty #1 + nanowrimo 2021
octobre 2021 63. starting from zero ≈ rosalie craine #4 64. find me when you've lost your place ≈ wendy craine #4 65. from tonight until the end of time ≈ swann buchanan (#16) & alex 66. i'll be your man i see my future in your eyes ≈ swann buchanan (#17) & alex (#2) 67. alone then loved ≈ swann buchanan #18
septembre 2021 59. you're the home i'm missing ≈ swann buchanan #12
août 2021 58. every story has its scars ≈ penny stringer #8
juillet 2021 51. you make the darkness less dark, you make the winter feel warmer ≈ swann buchanan #9 52. i let the darkness seep through the cracks ≈ rosalie craine (#3) & wendy craine (#3) 53. i hope i was your favorite crime ≈ stella madson #1
juin 2021 49. ancient dreams in a modern land ≈ michaela jennings #1 50. stopping strangers and telling them your name ≈ swann buchanan #8
mai 2021 46. just the two of us ≈ stella madson #1 47. i know that in darkness i've found my light ≈ luana reyes #1 48. let's be young hearts in the dark ≈ swann buchanan #7
avril 2021 39. don't rain on my parade ≈ micah tomlinson 40. i was gonna be that one in a million ≈ wendy craine & micah tomlinson 41. fête des voisins ≈ wendy craine (#2) lily mcgrath (#2) 42. fête des voisins ≈ miles reed 43. fête des voisins ≈ charlie ivywreath (#2) léo ivywreath, lucia whitemore (#2) damon williams 44. fête des voisins ≈ eddie yang 45. fête des voisins ≈ thomas beauregard
mars 2021 30. mise au point sur les affaires familiales ≈ wendy craine #1 31. too many bones in the closet ≈ jean atwood #1 32. it's the trip to the country ≈ les craine #1 33. bulletproof ≈ chloe cohen #2 34. it's been days it's been years ≈ matt mcgrath #2 35. you'll never walk alone ≈ swann buchanan #6 36. wherever life takes you, you know i'll follow you ≈ garrett craine #1 37. it comes and it goes, but nobody knows ≈ rosalie (#2) & wyatt parker (#1) 38. there's something about you in the moonlight ≈ penny stringer #7
février 2021 27. i'd give you my lungs so you can breathe ≈ rosalie craine #1 28. just another time i'm caught inside every open eye ≈ ivy waterhouse #1 29. don't waste another minute ≈ penny stringer #6
janvier 2021 20. can we forgive and forget ≈ penny stringer #4 21. before i dive right into you ≈ penny stringer #5 22. groundhog day ≈ raphael elly #1 24. i'm gonna give all my secrets away ≈ sohan khadji #2 25. everybody's got something to hide ≈ clyde wakefield #1 26. won't you just shut up, know you're my favorite ≈ swann buchanan (#5) lucia whitemore (#1) matt mcgrath (#1)
décembre 2020 17. we always walked a very thin line ≈ penny stringer #3 18. i found my thrill ≈ charlie ivywreath #1 19. give a little help and spread the christmas spirit ≈ le royaume enchanté
novembre 2020 14. had a boy once who loved me ≈ swann buchanan #2 15. through all the worry i still hear your voice ≈ penny stringer #2
octobre 2020 10. just two notes ringing on the same passing chord ≈ sohan khadji #1 11. i'm with you 'till the end of the line ≈ ava sander #2 12. permis de conduire s'il vous plait ≈ erin sanders #1 13. i wanna be happy now ≈ penny stringer #1
septembre 2020 8. titre du sujet ≈ may glitters #1 9. crush the truth, turn it to dust ≈ lily mcgratt #1
août 2020 1. tonight the winds of change are blowing wild and free ≈ jessian reed #1 2. haven't you had enough of loneliness ≈ heather harris #1
mars 2020 57. smile is the beauty of a soul ≈ zoya lewis #1
février 2020 5. we never meant to get so lost ≈ swann buchanan #1
2019 6. the world's a stage and you and i merely players ≈ freddie mulligan #1
2018 16. you're the origin of love ≈ swann buchanan #3 23. you and i we're one of a kind unbreakable ≈ swann buchanan #4 56. every little thing he does is magic ≈ swann buchanan (#11) & maddy griffiths (#1)
2017 132. they don't know i've waited all my life just to find a love (...) ≈ swann craine #56
2016 4. people seem to be dissolving into the background ≈ chloe cohen #1 3. i'm overcome, dissolving like the setting sun ≈ clément winchester #1 55. will you be my future or just an escape ≈ swann buchanan #10
2015 7. please forgive me ≈ ava sanders #1
2011 54. if the path be beautiful let us not ask where it leads ≈ garrett craine #2
univers alternatifs 60. madness takes its toll ≈ swann buchanan #13 (slasher) 61. call my name and save me from the dark ≈ swann buchanan #14 (slasher) 62. freaks come out at night ≈ swann buchanan #15 (slasher) 88. you dance secretly inside my heart, where no one else can see ≈ swann buchanan #28 124. dry your tears away ≈ swann craine #53 (gothique) 125. it's been a minute since i called you ≈ swann craine #54 (gothique) | Sujet: ≈ james weatherton | James Weatherton
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| Rechercher dans: moodboards Sujet: ≈ james weatherton Mar 27 Avr 2021 - 18:22 | #40 latimer road, logan city home sweet home
| Sujet: (Amelyn #40) ► DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME | Amos Taylor
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| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #40) ► DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME Lun 1 Mar 2021 - 14:42 | DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME
Sobre, j’aurais probablement eu honte d’avoir chuté de tout mon poids. L’alcool est cependant un anesthésiant puissant. Non seulement, je réalise à peine la douleur qui irradie mon crâne - il a cogné le parquet avec violence, j’en verrais des étoiles - mais en plus, je ne ressens plus grand-chose si ce n’est cette profonde tristesse. Le pessimisme se perd dans les limbes de mon ivresse. J’égare toutes notions d’émotions au profit du chagrin. Même ma colère est devenue abstraite… peut-être que si je n’avais pas absorbé du pur malt comme un buvard de l’encre, aurais-je pris conscience qu’elle me contrôle encore et en toutes circonstances. Je crois l’avoir matée, mais je me mens inconsciemment. Cette garce est toujours là, quelque part en moi, à s’agiter comme une diablesse pour se défaire de ses chaînes. Sauf que cette évidence ne me traverse plus l’esprit. Je ne songe pas non plus à l’absurdité de mon échange avec Raelyn d’ailleurs. Je bougonne. Elle marmonne. Résultat : je mettrais ma main à couper que nous ne nous comprenons pas. Au mieux, à condition que je puisse me fier à moi et à moi-seul, nous percevons les contours des mots à travers la vapeur d’alcool qui s’étend en nous comme une brume dense, un brouillard semblable à une purée de poids. Mais, rien n’est moins certain. Je distingue à peine quelques syllabes dont je devine surtout le sens grâce à sa maigre résistance et, plus tard, à son rire. Le sol, c’est inconfortable. Je présume qu’elle m’invite à me relever pour gagner le moelleux du matelas et c’est tentant. Je me serais exécuté si, d’aventures, je jouissais d’assez d’énergie pour parcourir les mètres restants. Mon compteur de force approche le minimum et, qui plus est, ma triste hilarité l’a amputée sans scrupule. Alors, je grogne à défaut d’invoquer des arguments afin qu’elle m’octroie quelques secondes supplémentaires d’une pause nécessaire. Je ne suis pas si mal étalé de tout mon lon sur mon coin de parquet. Sa main caressant ma joue parfait à merveilles l’illusion qu’il ne me manque rien. Pourquoi donc m'infliger un effort considérable si m’esclaffer m’a usé ? Pourquoi, étant donné que je suis consolé d’un geste tendre que je peux consolidé en resserrant l’étau de mes bras autour de sa taille ? Pour elle ! Evidemment. Que je sois pitoyable au point de crever d’envie de fermer les yeux et de m’endormir en faisant fi que les courbatures, au lever, me rappelleront que je n’ai plus vingt ans, mais plus double ne justifie en rien que je lui impose cette folie égoïste. Dès lors, je ramasse ma carcasse endolorie : je me redresse. La tête me tourne aussitôt et, sans mon orgueil, plus volontaire mon estomac imbibé de whisky, j’aurais remis son contenu entre mes jambes pesant plus de cent kilos. Je me fais l’effet d’un grand sportif en salle de sport qui s’épuise à repousser ses limites, à une différence près : je ne suis pas aussi vaillant pour relever un tel défi. J’en geins avec humour. Je ne me plains pas : je râle à l’instar d’un taureau de corrida en fin de vie qui aspire à ce que son supplice s’achève. Certes, je ne rêve pas de l’éternité d’un sommeil irréversible mais je ne dirais pas non à l’idée de m’assoupir jusqu’à demain, que ma peine me quitte, que j’oublie notre dispute, que je traite nos désaccords avec plus d'indifférence qu’un dictateur pour ses sujets.
A quelle source ai-je puisé ce sursaut de fermeté dans mes bras pour me soulever et me dresser sur mes pieds ? Cet équilibre pour me mouvoir jusqu’au lit et m’y affaler ? Je l’ignore. En revanche, je suppose que sa déclaration m’aura aidé à me tirer jusque sous la couette. Elle m’a arraché un semblant de sourire, un qui serait un peu tordu, un de ceux qui ne reflètent pas l’harmonie et la beauté quand Dieu seul sait comme elle peut l’être habituellement. Elle a toutefois le mérite d’exister tant Raelyn me réchauffe le coeur. Ce foyer dans ma poitrine est un bûcher. Il boute le feu aux reproches dont je prévoyais de l’accabler après l’inévitable temps de la gueule de bois. Au Diable les “tu ne peux pas sous-entendre que je suis de trop dans ton quotidien à chaque fois que nous ne sommes pas d’accord”, les “je ne serai pas un danseur qui valserait comme tu chantes”ou les “pourquoi est-ce que tu remets toujours en question ma légitimité ? Tu as idée de l’effet que ça me fait ?” Je prends pour argent comptant qu’elle a été maladroite et, moi, trop prompt à interpréter selon l’émotion qu’est la peur au lieu de prêter à la logique mes certitudes. Si ma complice n’est pas toujours heureuse avec moi et si demain, ça m’attristera, sur l’heure j’utilise l’aveu comme d’une béquille. C’est mon déambulateur pour avancer droit, mon onguent sur mes plaies et, bien que je ne trouble pas de suite le silence réparateur d’un trait de mauvaise foi, de mon approbation ou de cette déclaration, c’est bon de l’entendre. C’est délicieux, si bien que je perds mon souffle dans son cou lorsque, allongés à ses côtés dans notre lit douillet, tandis que je ceins sa taille et que je presse son torse contre le mien, alors que je respire amplement les relents de son shampoing, j’oublie tout à la faveur de ce que j’ai cruellement besoin d’elle. J’oublie qu’elle m’a fait mal ou que je n’ai plus en nous une confiance aveugle. J’oublie au profit d’une confession sincère et réconfortante : « Je ne peux plus dormir sans toi.» Je suis incapable de me passer de la chaleur de son corps contre le mien : ils chassent mes doutes et mes cauchemars. | Sujet: (Amelyn #40) ► DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME | Amos Taylor
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| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #40) ► DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME Jeu 25 Fév 2021 - 15:19 | DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME
J’aurais pu décrire ma fuite comme un acte de piété ou de bonté. Grâce à elle, Raelyn n’aura pas à m’arracher les yeux et, moi, je n’aurai pas à lui confirmer ce que mon timbre a traduit en horreur. J’ai fait fi de toute notion de lâcheté étant donné que, persister à débattre dans les cris, nous aurait peut-être abîmé. Il est des comportements à éviter, principalement lorsque du fiel s'agglutine sous mon palais. Je l’aurais bien craché, pourtant. Je l’aurais bien brusquée et blessée sans scrupule, ma complice. Ma colère était si édifiante qu’en plus d’être bienveillant, cet abandon était presque salvateur et courageux, presque plus que le premier verre servi par un barman endimanché. L’aurais-je regardé que j’aurais remarqué qu’il cherchait le contact du regard pour étrenner son anglais. Moi, je n’y prête aucune attention. Elle, elle est attirée par la sobre et inopinée compagnie que m’a offert le hasard : Ariane. Ce que nous nous sommes racontés l’un l’autre m’a apaisé un peu sans pour autant m’empêcher de ruminer dès que je fus à nouveau seul.
D’abord, j’ai songé à la clôture brusque de cette dispute, à mes mots que j’ai enfin pesés. J’ai soustrait du plateau de la balance les poids de la colère, mais ils n’en restent pas moins lourds, mes aveux. Convaincu que Raelyn ne changera pas son fusil d’épaule, je suis déjà enseveli par cette vague de déception qui, pour le moment, n’est qu'une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Que je puisse perdre mon temps, par contre, c’est une déclaration discutable, mais je l’attends, son virage et j’espère qu’il ne prendra pas l’allure d’un miracle. J’aimerais qu’il soit naturel et spontané. Je le rêve parce que, sans lui, il conviendra de douter de la pérennité de notre histoire. Ma confiance en elle, en nous et en moi sera divisée par deux. J’oscillerai perpétuellement entre complicité et distance. Je me préparerai, chaque jour que dieu crée à ce prochain et inévitable conflit sur lequel je ne m’esquinterai pas les reins. A quoi bon ? Je n’y croirai plus. Certes, j’en souffrirai. Peut-être que je ne me relèverai pas de cette rupture complètement. Mais, je concède à laisser au héros de Cervantès le soin de se mesurer à ses moulins à vent, au Candide de Voltaire d’être naïf et, par conséquent, imbécile heureux, à ma place. Moi, je ramasserai à ses pieds les débris de mon orgueil, récupèrerai d’entre ses doigts les morceaux de mon cœur épris et morcelé qu’elle acceptera de me rendre et je m’en irai. Je prendrai la poudre d’escampette pour notre bien à tous les deux. Vivre avec un homme méfiant est source d’angoisse. Cohabiter avec une femme qui nous aura piétiné est la meilleure façon de perdre tout amour propre, autrement dit, de se détester. Ô, bien entendu, derrière ce pessimisme latent, mon amour pour elle bondit pour être remarqué : il a des choses à dire. Il tente de me ramener vers nos plus beaux moments de partage.
Ils sont nombreux, je n’en disconviens pas. L’affection - et c’est faiblement exprimé - les déplie tous en éventail les uns après les autres et moi, je leur souris. Je me remémore également sa joie en ce jour d’anniversaire et la mienne en recevant pour cadeau des boutons de manchette en forme de gouvernail. Coulé d’or blanc, ils ont fait scintillé mes yeux avec pudeur. Elle m’a touché, un peu comme cette passion qui nous consume quotidiennement et qui nous a souvent conduit hors des murailles du château fort de nos limites. N’a-t-elle pas pardonné mes mensonges, Rae ? C’est incontestable. Toutefois, j’ai toléré beaucoup moi aussi. J'ai donné de ma personne pour nettoyer notre ardoise. J’ai fait amende honorable de ses erreurs en admettant en partie les miennes. C’est ensemble que nous avons tondu à ras le passé avec pour objectif de nous reconstruire. Est-ce donc folie que de souhaiter un soupçon d’abnégation de sa part ? D’aspirer à ce qu’elle m’accepte dans ma globalité ? Que ses mains deviennent ouvrières au même titre que les miennes quand j’ai sacrifié ma morale pour redorer son blason dans le milieu du crime ? Je le polirais avec elle si elle n’était pas un frein à mes propres besoins. Néanmoins, consterné, refusant de me persuader que mes rêves sont chimères et que je l’ai idéalisée non pas au regard de ce qu’elle est - qu’est-elle, d’ailleurs ? Je ne sais plus - mais du noble sentiment, j’ai rangé mon mesureur dans un placard de mon cerveau. Sur sa porte, j’ai placardé un écriteau à taille démesurée sur lequel on peut lire, en lettres grasses, capitales et peintes du rouge de l’avertissement : "à n’ouvrir sous aucun prétexte"... maintenant que je ne jouis plus que d’une option pour la garder auprès de moi : me taire et accepter.
L’idée m’a poursuivie du bar à l’ascenseur, du couloir à la chambre et du hall de cette dernière au salon. Elle a contribué à me faire tanguer tout au long du trajet puisque je ne suis pas seulement ivre d’alcool, mais bien de cette tristesse née de la fatalité. J’ignore si je suis capable de renoncer à l’honneur de Sofia et au mien en tant que père. Cependant, en découvrant ma dulcinée allongée sur le sofa, mon cœur a bondi dans ma poitrine. Il a tressauté avant d’être entenaillé par les serres de ces questions : sont-ce là nos derniers moments de quiétude ? Dois-je adresser des adieux poignants à nos projets à deux ? Ne vaut-il mieux pas, le cas échéant, boire ces instants-ci jusqu’à la lie ? Les savourer lentement et sans gaspiller la moindre miette ? Les apprécier tel un condamné à mort devant son dernier repas ? Si, bientôt, pour me tenir à flots, seuls les souvenirs me demeurent, alors, j’entends à ce que Raelyn dorme près de moi, dans le canapé ou ailleurs, tant qu’elle repose au creux de mes bras. Les conséquences de ma beuverie ou sa vaniteuse résistante, j’en fais mon affaire. Qu’ai-je à craindre de toute façon ? Le mal est déjà fait : il est partout entre nous. Il embaume l’atmosphère de la suite. Rae ne pourrait me blesser davantage sans que je n’en finisse blasé. Dès lors, dénué de toute hésitation, j’ai entrepris de la soulever, bien que ça soit un échec cuisant.
Le whisky démultiplie la fatigue. il transforme la force d’un homme robuste en celle d’un jeune gamin en culottes courtes. Ceci étant, je m'obstine. Je choisis de la redresser pour gagner un point d’appui plus stable et, malheureusement, je la réveille.Je la préférais belle endormie que revancharde harpie. « Comme si j’allais te laisser dormir dans le divan. » ai-je ronchonné d’une voix pâteuse, le verbe bas. Je ne suis pas certain que ça soit intelligible, mais qu’importe, j’ajoute : «On est pas des gosses...» Sous-entendu, on ne proteste plus par la punition : c’est horripilant et peu efficace, vraiment. Pas plus que mes tentatives, en comparaison, que mon équilibre, ma délicatesse ou ma douceur : je fais banqueroute rapidement. Bien sûr, suite à un regain de vigueur, son corps s’est décollé du cuir pleine peau du sofa. Sauf que je ne marche plus droit et, le décor, je ne l’ai pas apprivoisé. Quand bien même, l’abus de malt l’a déplacé, si bien que j’ai trébuché sur le pied de la table ou de son lit de fortune. En toute honnêteté, je ne saurais dire : j’évalue mal la distance parcourue. A contrario, on a chuté lourdement... je le sais. Ce drame-là, il n’a pas échappé à ma conscience. Je me suis avachi au sol, entraînant avec moi ma frustrante partenaire quoique j’aie consacré les ultimes bribes de mon discernement pour ne pas l’écraser de mon poids. J’y suis arrivé et, si moi, je me suis fait mal - l’avenir m’éclairera - je n’ai pas tant ri d’être amusé par la situation. Je me suis esclaffé tristement d'être aussi pitoyable lorsque j’ai majoritairement l’alcool digne et d’avoir songé : “bon sang, mais qu’as-tu fait de moi.” | Sujet: (Amelyn #40) ► DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME | Amos Taylor
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| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #40) ► DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME Mer 24 Fév 2021 - 17:44 | DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME Elle me démasque sans peine et sans grande surprise pour moi. Je n’en suis pas à mon coup d’essai quand il s’agit de détourner une phrase pour lui prêter un sens différent. C’est par ailleurs toujours à mon avantage et dans un même but : faire sortir Raelyn de ses gonds. Je me souviens alors que je compte assez pour la blesser, assez que, malgré tout, elle ne me dégage pas dès la première erreur en invoquant que notre histoire est en toc, qu’elle n’en vaut pas la peine, qu’elle n’est qu’une perte de temps. Je me rappelle également que, si je ne me l’explique toujours pas, j’ai réussi là où d’autres avant moi ont échoué : la garder. J’ai troqué la casquette d’amant de passage pour le plus noble des couvre-chefs. Depuis, j’entrevois sa frivolité d’antan comme une quête éperdue, non pas d’amour, mais de frissons, de sensations effrayantes et incontrôlables dont on devient accro, des sentiments passionnés qui nous aident à rester vivantes. C’est ce qu’elle a trouvé dans notre couple. Celui-là, il nous éveille sur notre chance parce qu’est rare et précieux, c’est douloureux et le contraire à la fois, c’est une succession de paradoxes qui nous maintient en alerte puisqu’elle est belle, notre association. Elle est éclatante, aveuglante et parfois, comme aujourd’hui détonante. Lorsque nos deux caractères entrent en collision, l’atmosphère est électrique. Le ciel au- dessus de nos têtes s’habille de nuages orageux. Le vent souffle une bourrasque tellement violente qu’elle balaierait tout sur son passage.
Ce n'est pas nouveau. Nos disputes, elles sont assimilables à une explosion qui bifferait une ville de la carte à cause de nos provocations mutuelles, à notre don commun et inné de tout exagéré dans les moments délicats. « Encore une fois, je n’ai pas dit que c’était une corvée. Si le délai ne te convenait pas, il fallait le dire, Rae. Histoire de changer un peu.» L’empreinte de l’irritation est surjouée. Une fois de plus, mon culot est remarquable : de nous deux, elle est celle qui communique avec aisance. Moi, j’apprends, et uniquement avec elle, mais qu’à cela ne tienne : c’est “Hiroshima, mon amour” dans la chambre. Je lui cherche des poux et elle me le rend bien, quoique pas forcément comme elle l’escomptait. Au plus j’appuie là où ça fait mal, au plus elle s’illustre par la colère et ça pourrait me faire redescendre d’avoir atteint le mile de mes desseins. Je pourrais arrêter ce manège avant que les chevaux de bois eux-mêmes attrapent la nausée. Sauf que ma complice s’arme d’ironie, encore, et nos humeurs se transforment en maladie contagieuse. Comme elle lève le ton, inévitablement, j’y viendrai moi aussi. Je le hausserai après avoir avalé mon second verre d’une traite, mon corps tourné dans sa direction, mes pupilles figées dans les siennes pour lui adresser un message, un seul : va te faire foutre. Toi et ton commentaire mal assumé sur mon alcoolisme, allez au Diable. L’aimerais-je moins que mes lèvres auraient libéré l’insulte. Au lieu de ça, je la nargue d’un sourire coloré de superbe. Imbécile parmi les idiots, je suis fier de moi, fier d’être coupable de ce dont elle m’accuse, fier de transformer mes torts en secret, fier de la déstabiliser, fier qu’elle s’insurge, qu’elle se débatte avec les mots à cause de l’injustice de la situation, la mienne.
Évidemment, la part raisonnable de mon cœur se déteste déjà. Elle me supplie de ne rien aggraver pour préserver cet orgueil qui, sur l’heure, oscille entre l’allégresse et l’exultation. Elle me prie de faire un pas dans la bonne direction au lieu de m’obstiner. Je suis cependant assourdi par ma susceptibilité. Je ne suis pas un goujat, tout du moins, pas de façon récurrente. J’outrepasse parfois les limites, mais c’est accidentel. Aujourd’hui, ça l’était et j’aurais aimé qu’elle me passe cette bévue au lieu de s’engouffrer dans mes failles. « Un goujat ? » l’ai-je apostrophée sans délicatesse tant je suis outré par son manque d’indulgence, celui qui provoque en elle des envies qu’elle tait. Elle les ébauche, par les mots et par le geste, mais elle ne les assume pas. Dès lors, attendu que moa jauge de patience frôle le maximum, je devine que lui faire cracher le morceau sera l’objet de mon obstination. « Envie de quoi ? De faire plus que de me bousculer d’un coup d’épaule ? » ai-je jeté une première fois, l’interrompant alors que je l’entends pourtant. J’entends qu’elle est radicale au point que toute querelle soit inutile ou qu’elle se sent traduite en procès d’intention devant ma cour avec pour chef d'accusation d’être lâche. J’entends, mais je répète : « Envie de quoi, Raelyn ? », me défendant au préalable. « Tu ne sous-entends pas que je suis lâche quand tu comptes le nombre de verres que je bois ? Tu n’essaies pas de me dire que je noie le souci dans l’alcool ? Alors, je te le redemande : envie de quoi ? Réponds si tu n’es pas lâche ? » J’aurais réitéré mille fois sans me fatiguer, sans me démonter. Or, je lache prise : je n'ai plus vraiment le choix.
Au lieu d’accéder à ma requête, elle m'a assommé d’un uppercut. Je reconnais mes mots dans les siens. Une après-midi, sur le bateau, alors que le même sujet nous opposait, je la lui ai posée, cette question. Mais, n’était-ce pas mon droit ? Est-ce le sien ? Cette notion de sacrifice, celle où je suis le pendant du couple disposé à la compromission me saute à la gorge et je me raidis aussitôt. Mon timbre s’adoucit alors que la colère est supplantée par l’hébètement et, surtout, l’affliction. En une phrase, Rae a mis un coup de pied dans la fourmilière qu’est ma confiance en moi et l’essaim en sort avec une lassitude à des lieues de ce que je ressens. Je suis blessé, chagriné, mais je ne décoche aucun poignard de son étui pour lui rendre la pareille. J’annonce, sincère, une vérité nue qui me heurte : « J’attendais un miracle. J’attends que tu sois capable de faire pour moi le quart de ce que je fais pour toi, mais je crois que je perds mon temps.» Aussi ai-je décidé, sur-le-champ, de le gaspiller ailleurs, loin d’elle : j’ai ramassé ma veste et j’ai claqué la porte derrière moi.
| Sujet: (Amelyn #40) ► DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME | Amos Taylor
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| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #40) ► DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME Mar 23 Fév 2021 - 15:37 | DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME
Et face à son argument poids plume, j’ai tiqué, consterné. Il n’est pas valable par l'expérience : je ne me suis jamais isolé ou écroué entre quatre murs quand je détenais de sales petits secrets. Je n’ai même jamais entretenu de conversations liées à ma vengeance en sa présence et Dieu sait si, chemin faisant, nous nous voyions souvent. Autant dire que réprimer un rire jaune à l’instar de ses sarcasmes ou une grimace moqueuse a relevé de l’exploit. Je me suis plutôt rabattu sur un hochement de tête signifiant : “mais bien sûr.” Je dis pourtant : « C’est n'importe quoi. » ponctué d’une pointe de mépris. Il n’est pas éloquent. Il est à peine plus édifiant qu’une goutte de couleur dans de l’aquarelle blanche, une tâche noire et minuscule sur le drap blanc immaculé de mon respect pour elle, une auréole presque imperceptible à l‘oeil nu, mais que sa fierté remarquera. Elle n’aime pas que je la méjuge, Raelyn. Elle se sent alors sous-estimée, tout comme je le suis en pareilles circonstances et, en d’autres temps, c’est louable. ça l’est quand je n’utilise pas son besoin d’être adulée contre elle. Mon but, il est fallacieux. Je retourne la situation à mon avantage pour m’exempter de toutes excuses et, pour ce faire, ma mauvaise foi crève les plafonds du tolérable. Dans le fond, mon attitude et profondément stupide. Ce schéma est toujours identique. Je suis injuste à cause du cynisme, je me défends au détriment de la correction et, à terme, après quelques verres - beaucoup - et une fugue, je m’en veux de l’avoir ouvertement manipulée. Je me sens doublement coupable parce que ces comportements, ils sont indignes de moi, indignes de nous. Toutefois, quoique je sois lucide sur mon travers et ses conséquences, c’est plus fort que moi. Je cracherais volontiers des horreurs malhonnêtes afin qu’elle réagisse avec violence. Hausserait-elle le ton que j’en serais ravi. En attendant, je me galvanise de son air hébété sous prétexte qu’il me rassure : elle est en colère elle-aussi et, tant qu’il persiste entre nous, à l’heure des conflits, des émotions aussi passionnelles que notre amour, alors, je respire. Je soupire d’aise dans l’intimité de mon être : on est en bonne santé. Ma démarche est malsaine, mais le mur au bout du chemin si nous ne répondons pas à la question qui nous divise, il est encore loin. Ne serait-ce pas une bonne raison pour arrondir les angles ? Assurément. J’ensuis incapable par bêtise. « Ce n’est pas ce que j’ai dit. J’ai dit que si tu sais que c’était Liv, c’est que tu étais derrière la porte. » ai-je corrigé, jouant avec les mots puisqu’il est une différence entre mes allusions et ma vérité. En général, ça la rend dingue et, bien que je ne jubile jamais, la satisfaction supplante toutes notions de discernement ou de correction. Elle est d’autant plus savoureuse que j’ai à peine atteint le palier de la demi-minute qu’elle était déjà là, au salon, toutes griffes dehors et prête à me cracher au visage d’un ton égal son plaidoyer. « Juste toi et moi, pendant quarante-huit heures, c’est ce que j’ai proposé et le délai est écoulé. N’arrange pas la vérité, ça ne te ressemble pas. » Cette manie est mon rôle, mon job, mon costume, pas le sien. C’est mon fardeau communicationnel, celui qui parasite et retarde nos réconciliations et que j’en sois conscient n’en est que plus insultant d’audace. Que puis-je y faire cependant ? Renoncer ? Faire marche-arrière ? Impossible.
C’est impensable puisque mon moteur dépasse la faute qui m’était au départ imputable. Je ne me bats plus vraiment pour l’égo du type mal appris qu’on a réduit par sarcasme au statut de gamin. Je guerroie à cause de ma conversation avec une Olivia déçue par mon inaction et qui clame haut et fort que c’est peine perdue, que je le sais, que c’est à cause de cette conviction que je m’abstiens de réitérer son offre auprès de ma complice. J’en suis là parce qu’elle conclut par un “Toi, tu étais prêt à tout arrêter pour elle, mais elle ? Que fait-elle pour toi ?” Ma réponse, elle est toujours identique : énormément. Sauf que c’est l’histoire de Pierre qui crie au loup et que plus personne ne croit. J’ai l’impression, face à mon amie, d’être un vieux disque rayé et ça m’attriste. Je suis chagriné de manquer de moyens pour la convaincre qu’elle nous mésestime. Je suis abattu parce que la réaction de Rae abonde dans le sens de la policière… à moins que j’aie fini par m’en persuader seul d’avoir espéré que ma dulcinée pèle d’elle-même la pomme de notre discorde. « Et je te répète que ce n’est pas ce que j’ai dit. Ce dont je te crois capable, maintenant que tu sais de quoi il en retourne, c’est provoquer cette dispute pour ne surtout pas évoquer le problème. Je crois aussi que si tu es en train de me demander d’en parler là, c’est parce que c’est pratique si tu veux te dédouaner de la responsabilité d’un refus de plus parce que… tu comprends, ce n’était pas ta faute, tu étais contrariée. » ai-je ironisé sur les derniers mots. Furieux, j’ai avalé mon verre cul-sec, sans un regard pour elle qui s’est changée. Quand ? Je ne m’en souviens pas tant je suis aveuglée par une colère sourde, une colère qui s’exprime d’un ton trop calme pour ne pas présager d’une tempête. « Mais, je ne marche pas. Je refuse. C’est trop confortable pour toi parce que non. Non, on ne peut pas discuter avec toi si ce qu’on a à dire ne va pas dans ton sens, ce qui sera forcément le cas.» Mais, comment gérer dans ce cas ? Dois-je rester ? Partir ? essayer ? Ce serait peine perdue. Alors, je me ressers un whisky. M’assommer, c’est oublier. Oublier, c’est rebâtir la bulle dans laquelle nous nous sommes vautrés depuis les premières heures de notre séjour rapidement, aussi vite que possible. Ce n’était ni le lieu ni le moment d’aborder les sujets qui fâchent.
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| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #40) ► DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME Mar 23 Fév 2021 - 6:54 | DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME
Me dérober au refuge de ses bras un temps, celui du coup d’oeil sur mon téléphone, d’un autre pour ouvrir effectivement l’eau et reparaître le suivant sans qu’il ne lui semble trop long m’aurait-il valu cette mine rembrunie ? En mon for intérieur, j’en doute : j’ai déconné. A sa place, mon ego se serait révolté si bien que je la considère sa moue boudeuse. J’étais même prêt à en tenir compte, à me lever de mon assise d’émail pour serrer Raelyn dans mes bras, l’embrasser et lui formuler d’humbles excuses si elles les avaient jugées nécessaires. Mais, le sarcasme, je ne peux pas : ça m’horripile. A moins d’avoir envie de se disputer avec moi, c’est de loin l’approche à éviter, la plus détestable à mon sens. Elle bride ma volonté à me distinguer en efforts. Elle bâillonne ma bonne foi parce que je me sens comme un gosse qu’on aurait pris en défaut - ce qui est somme toute vrai - et que l’on confronterait à ses responsabilités dans le but de l’humilier, de l’écraser et de lui rappeler qui décide. Alors, je me braque. Je referme mon cœur dès lors que je nourris la certitude que Liv contribue à alourdir le poids d’un problème plus profond que mon abandon. Me serais-je entretenu avec mon père qu’elle ne m’aurait pas attaqué aussi abruptement et, en plus d’être insultant pour l’adulte que je suis, c’est injuste. Au regard de mes urgences, c’est à nouveau la preuve irréfutable, non pas de son égoïsme - avec moi, elle ne l’est pas et l’image qu’elle parfait pour les autres ne m’intéresse pas : je ne suis pas concerné - mais de ce que son bonheur est et restera sa priorité. Mes besoins ? Il ne compte que s’ils servent les nôtres. A défaut, elle s’en méfie et ma déception est si grande que j’envisage de la renvoyer dans ses buts à l’aide d’un silence indifférent. A une époque, je n’aurais pas hésité : je me serais redressé, dignement et j’aurais quitté la pièce en la négligeant. Encore aujourd’hui, j’aurais muté en monstre d’indifférence envers quiconque m’aurait assailli avec si peu de délicatesse. Sauf que je tiens à Raelyn plus qu’en mon orgueil, plus qu’en moi-même. « Je l’aurais fait si j’avais des choses à cacher. Je sais comment on garde les secrets. » lui ai-je rétorqué, sourcils froncés, de la colère imbibant ma salive et empoisonnant le verbe. L'allusion est une injure puisqu'elle nous renvoie vers les mois précédents ma révélation.
A terme, je m'en voudrai peut-être de cette provocation. Sur l'instant, j'ai la mâchoire serrée. Un tic nerveux l’anime, mais je ne bronche ni ne hausse le ton. Je me bats avec ma vanité pour me maintenir en équilibre et ne surtout pas perdre mon sang-froid, mais n’est-ce pas un exploit quand ma complice est plus froide qu’un glaçon ? Plus effrontée que la bienséance ne l’y autorise ? A quoi rime-t-elle, cette mise en scène ? Que cherche-t-elle à gagner en jouant les marâtres de contes de fée ? Mon adhésion ? Aucune chance. Comment peut-elle donc se figurer que son angle d’attaque lui fera remporter ma voix ? N’est-elle pas consciente que notre équilibre est fragile ? Que notre couple est un funambule ivre qui progresse avec précaution sur un fil mal tendu et que seul l’attachement sentimental et l’engagement amoureux le garde de se briser le cou sur le sol rocailleux de mes obsessions et de ses obstinations ? En sous-entendant que, sur l’échelle de mes priorités, Liv, mon amie et la pierre angulaire d’années de travail à la faveur du sacre de ma vengeance, est à traiter en bagatelle, Raelyn presse le mauvais bouton. Elle n'œuvre pas pour la paix et, quoique je me désole que nous nous querellons ici, à Paris, malgré le cocon romantique dans lequel il nous enveloppe, ma frustration dame le pion à ma bienveillance. « Pourquoi ? Tu ne pouvais pas, toi ? Deux minutes, c’était déjà trop ?» ai-je répliqué, tapotant l'écran de mon téléphone enfermé entre mes doigts. Je suis aussi condescendant qu’elle ne l’est depuis les faits.
Certes, ils me sont reprochables, je n’en disconviens pas, mais pas comme ça. Désormais, elle n’obtiendra plus que mon insolence, une qui frôle l’impudence et le péremptoire quand j’ajoute: « Te fous pas de ma gueule, Rae. C’est pas le problème et tu le sais.» Mensonge ! L’identité de mon interlocutrice est de l’huile jetée sur le feu ardent de sa contrariété, c’est du poison sur son cœur jaloux. Sauf que je préfère souffrir de mille supplices que de l’admettre. « Si elle insiste, c’est que c’est important pour moi, pas pour elle. À partir de là, je décroche et j’attends que tu le comprennes, d’autant plus que, maintenant que tu écoutes au porte, tu dois savoir de quoi il en retournait, non ? » Autrement dit : ne peux-tu pas comprendre ? Est-ce trop demandé d’accepter qu’un ébat avorté et reporté à quelques minutes à peine, c’est un maigre sacrifice ? Peut-être l’aurait-elle moins vécu si elle me soutenait dans ma démarche, mais que vaut-elle face aux frères Strange ? « Tu n'as pas l'impression que c'est de ça dont il faudrait parler ? Redessine tes limites avant de me demander des comptes sur les miennes. C'est le plus urgent. Après, on en reparlera. Fin de l’histoire.» En apparence, je clos le débat, mais je n’aspire pas à ce que Rae se taise. Ce serait mal la connaître et ça m’arrange bien. Je veux qu’elle enrage parce que je fulmine. Je brûle de rage, plus contre moi que contre elle, mais là encore, je choisis d’être plus fier qu’honnête. « Tu as un de ses putains de culot, je n’en reviens pas. Et tu t’étonnes que je sais pas comment t’aborder quand il s’agit de te parler de moi, de ce qui compte pour moi. » ai-je donc poursuivi en quittant la salle de bain.
J’ai ramassé mon jeans au sol et je l’ai enfilé, soucieux de la court-circuiter, de lui adresser le message que ses “punitions” ne me remuent pas. C’est faux évidemment. Et, déjà je me sers un verre, tout prêt à renouer avec de vieilles habitudes qu'elle raréfie pour nettoyer mon gosier du goût âpre de l’amertume. Dans ma tête, un compte à rebours s’enclenche. Par souci d’avoir raison, je le commence à soixante. Soixante secondes, c’est le temps qu’il lui faudra pour me rejoindre au salon et m’envoyer par les mots des couteaux acérés. Soixante secondes, voire un peu moins, parce qu’il y a une part d’iniquité dans mon propos, mais je ne le remarque plus au profit d’une certitude : nous fonçons droit dans le mur si, tout ce qui a trait à mon projet et, par extension, à Olivia, débouche systématiquement sur une dispute.
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| Rechercher dans: mémoire du passé Sujet: (Amelyn #40) ► DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME Dim 21 Fév 2021 - 21:43 | DON’T LET THE SUN GO DOWN ON ME
Les férus de tourisme nous jugeraient sévèrement pour notre oisiveté. Qui, à Paris, traînerait au lit jusqu’à pas d’heure ? Qui sortirait pour quelques heures à peine et serait heureux de retrouver le confort de sa chambre avant la tombée de la nuit ? Quels amoureux ne transformeraient pas leur séjour pour se rouler dans le romantisme et s’en mettre plein les mirettes ? Lesquels pousseraient un soupir de soulagement en s’enfermant en solitaire dans la suite, si ce n’est Rae et moi ? Ce n’est pas la lassitude de notre ville australienne qui nous maintient à l’écart du monde extérieur. Ce n'est pas non plus - ou pas tout à fait - par méfiance vis-à-vis des autres que nous les fréquentons peu. L’explication la plus probante à notre routine, c’est qu’à un moment donné au cours de notre histoire, nous avons fusionné. Quand ? Je l’ignore. Pourquoi ? Certainement parce que c’est rassurant. Mais, à ces questions, je ne cherche aucune réponse. Je me contente de cette réalité : nous sommes devenus l’essentiel de l’autre. Nous le sommes au même titre que respirer, boire, manger ou dormir. Nous ne craignons ni nos silences ni la récurrence de nos ébats puisque nous nous réinventons et que nous nous soignons l’un l’autre de nos addictions par compensation. Est-ce sain ? Peu de chance. Mais, nous nous aimons. Nous nous dévouons nos coeurs et n’est ce pas louable ? N’est-ce pas la panacée ? N’est-ce pas là de quoi anoblir notre couple auto-centré au point de trouver cette marotte normale ? Nous blâmera qui voudra, ce mode de vie en autarcie participe à notre bonheur et moi, j’y trouve mon compte. Il met en cage ma peur de la perdre. Il tient en laisse ma jalousie. Ici, à Paris, il m’autorise même à réclamer sans exiger que nous coupions nos téléphones pour quarante-huit heures, deux jours désormais révolus. Quoiqu’elle m’embête, j’ai des obligations en tant que fils, frère ou ami. Aussi, au petit matin, alors que ma complice sommeillait encore, j’ai adressé autant de messages que nécessaire afin de ne froisser personne et me vider la tête de cet impératif bienséant. J’ai veillé à n’oublier personne et, le coeur plus léger qu’une plume, j’ai profité d’une balade - courte, cela va sans dire - sans m’inquiéter de mes proches et des fêtes de Noël qui se déroulent sans moi, à l’autre bout du monde, à Kilcoy. J’ai même marivaudé avec ma dulcinée de la première seconde jusqu’à celle où nous sommes finalement rentrés. Sans surprise, je n’ai rien trouvé de mieux pour nous réchauffer - dehors, il neige - que d’initier un peau à peau qui, normalement, aurait dû s’achever sous la douche italienne toute de marbre conçue. C’était le plan de départ, mais mon portable a vibré une fois de trop contre le parquet. Rangé au fond de la poche d’un jean abandonné à terre à côté des bas nylon de Rae, j’ai vaillamment tenté d’ignorer que j’étais rappelé à l’ordre par mon existence terre à terre. Au terme de la quatrième tentative, agacé par le bruit incessant des vibrations, irrité par l’insistance de mon futur interlocuteur, il m’a semblé judicieux d’interrompre un baiser prometteur au profit de ma curiosité. C’était trop alarmant pour que j’assume mon indifférence. « Bouge pas de là. Je vais faire couler un peu d’eau. Elle sera plus vite chaude. » me suis-je donc défilé non sans un dernier baiser sur les lèvres d’une Rae en lutte avec la contrariété. Sans doute s’imagine-t-elle que je cherche à la prendre pour une idiote, mais elle se trompe. J’estime que je suis le larron qui profite d’une occasion pour rassurer mon prochain interlocuteur et pour parfaire le décor de nos jeux favoris. En quittant le matelas, je n’ai pas saisi l’ampleur de la méprise qui suivrait. Récupérer mon téléphone était une mauvaise idée. M’enfermer dans la salle de bain et décrocher à une Olivia à mi-chemin entre l’enthousiasme et l’agacement, une erreur monumentale. J’étais loin de me figurer que je signais les prémices non pas d’une querelle, mais d’une réelle dispute, une que je redoutais à cause de ce qu’elle met en évidence notre désaccord le plus notable, notoire et destructeur : mes projets de vengeance. Au contraire, je me serais abstenu de m’étendre en promesse auprès de mon amie. Je me souviens parfaitement la déchirure de mon cœur quand la silhouette de Raelyn, bras croisés sur sa poitrine, m’est apparue dans l’encadrement de la porte de la salle de bain. Je m’en rappelle distinctement parce que j’ai deviné qu’elle ne se rallierait pas à ma cause dès lors qu’elle est frustrée et froissée. « Qu’est-ce qui se passe ? Tu as faim ? Tu veux qu’on descende ? » ai-je proposé, innocemment, pas assez bête pour considérer que la pirouette sera acclamée, mais assez con pour ne pas percer l’abcès moi-même, je l’ai dévisagée et j’ai regretté aussitôt mon excès de mauvaise foi. Je l’ai regretté, vraiment, et pourtant, je me suis renfrogné d’emblée, optant pour la défensive et non pour l’attaque. Qui sait, peut-être cette soirée n’est-elle pas complètement perdue...si tant est que je reste là, assis sur le rebord de la baignoire, histoire de ne pas commettre l’audace de la prendre dans mes bras comme si j’étais hermétique à son humeur. | Sujet: (auden) ho un manuale d'istruzioni dove "distruzioni" è scritto attaccato | Auden Williams
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| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: (auden) ho un manuale d'istruzioni dove "distruzioni" è scritto attaccato Sam 20 Fév 2021 - 6:00 | Répertoire des sujets (2/2)décembre 2020 213. repas famille #2 ≈ ginny (#92), damon (#1), savannah (#5), anastasia (#5), cade (#3), saül (#14), elise (#5), giovanni (#1) 221. so i showed up at your party ≈ ezra #6 222. man on the moon ≈ chloe #2 224. kids falling in love ≈ ginny #98 226. another shade of us ≈ ginny #100 228. those days should last ≈ bennett #2 232. we always walked a very thin line ≈ damon #3 233. it's all about being good neighbors ≈ thomas #2
novembre 2020 212. i've read between the lines ≈ damon #2 214. a storm is threatening ≈ ginny #93 216. people should fall in love with their eyes closed ≈ chloe cohen 217. for what it's worth ≈ anastasia #6 218. the things we left unsaid ≈ helena #5 219. raging ≈ giovanni #2 220. ohana means family ≈ caterina medici
octobre 2020 203. l'heure du diable ≈ river shears 207. and there is yours, and there is mine ≈ ginny #88 210. the hurricanes & the earthquakes ≈ ginny #90
septembre 2020 197. these strangers ≈ matt (#7) & bailey (#13) 198. quand le chat n'est pas là ≈ dalina #2 199. l'enfer du décor ≈ dimitri horowitz 200. but with the beast inside, there's nowhere we can hide ≈ rudy gutiérrez 201. and the wind began to howl ≈ marius #3
août 2020 146. i've heard there was a secret chord ≈ ariane #8 148. misguided old mule ≈ simon #2 150. cosmic bites ≈ ginny (#70) & sage calhoun 151. you shake my nerves and you rattle my brain ≈ dalina mora 153. felt the healing in her fingertips ≈ matt #6 154. better than a spa session ≈ anastasia (#2) & ginny (#71) 155. no time to wallow in the mire ≈ théa gilbert 156. where's the truth in the written word if no one reads it ≈ brianna watkins 160. calling home ≈ margot dubois 161. there were voices down the corridor ≈ ellie epstein 162. hold back the river ≈ ginny (#73) & bailey (#8) 164. shortline ≈ ginny #74 174. kindly unspoken ≈ bailey #11 175. grosse frayeur ≈ jax collins 176. pourquoi je fais ça déjà ≈ ludmila rappaz 177. oops i did it again ≈ noa jacobs #2 178. acting like grown-ups ≈ elise #4 183. lost in translation ≈ ginny #80 184. all i see ≈ ginny (#81), bailey (#12) & jill (#11) 185. nightrain ≈ dylane #7 188. give and take ≈ anastasia #3 & saül #13 189. timey wimey stuff ≈ noa #3 193. an ocean of violets in bloom ≈ violet burton 195. i've a heart of gold in the smallest size ≈ novella bettinelli 196. lo sai che ci sono anch'io ≈ anastasia #4
juillet 2020 136. a miserable affair ≈ clyde wakefield 139. oh the vision i had could not compare ≈ ginny #64 141. panem et circenses ≈ ginny (#67), elise (#3), saül (#9), cosimo (#2), savannah (#5), cade (#2) & ana (#1)
juin 2020 134. family portrait ≈ jack (#2) & saül (#8)
mai 2020 96. the sweet escape ≈ jordan fisher 97. dancing on broken glass ≈ willow myers 98. when icarus fell ≈ noah d'aremberg 99. just like a moth drawn to a flame ≈ loris baumann 105. together we're alone ≈ heïana (#1) & ginny (#47) 106. don't bleed on my floor ≈ ezra #3 107. le parrainage vert [event] ≈ ginny #48 108. exposition wrighlin ≈ grace (#2), lola (#6) & ginny (#49) 109. smoke on the water ≈ may glitters #3 110. in the jungle you must wait ≈ ginny #50 111. 'til the dice read five or eight ≈ saül #6 112. drapeau blanc ≈ ginny (#51) & lola (#7) 113. i can poison the skies ≈ leo barton 116. silhouettes dancing till the curtains drop ≈ harley cole 118. an outspoken soliloquy of dreams ≈ ginny #53 120. if you need me i'll be in space ≈ mia mckullan 121. as you walk to the toll of the bell ≈ simon adams 122. poi sei arrivato tu e tutto si è fermato ≈ ginny #55 123. hand over hand ≈ saül (#7) & ariane (#7) 124. it wasn't me ≈ itziar #2 127. i'm not breaking down i'm breaking out ≈ ginny #58 128. we're running with blood on our knees ≈ ginny #59 129. reason to paint ≈ cosimo williams #1 130. le parrainage vert ≈ ginny (#60), helena (#2) & heïana (#2) 131. like chess moves, you the queen, i'm protectin' you ≈ helena #3
avril 2020 84. oh hi mark ≈ matt mcgrath #5 85. les jeux ≈ lola (#5), jill (#10), grace (#1) & ginny (#39) 86. like a living stone ≈ ginny mcgrath #41 87. damnatio memoriae ≈ ginny mcgrath #42 89. get it over ≈ halsey blackwell 91. blackbird singing in the dead of night ≈ ginny mcgrath #44 92. bitter are the wars between brothers ≈ saül williams #3 93. à trois mesures ≈ ginny (#45) & sebastian
mars 2020 62. hearts that break the night ≈ ginny (#19) & jill (#6) 64. time like this ≈ ginny mcgrath #21 65. rivers running ≈ ginny (#22) & yelahiah 66. joyeux anniversaire ginny ≈ ginny (#24), amis & famille mcgrath 67. fix things up ≈ ginny (#25), jill (#7) & bailey (#3) 68. oh lying in secret to myself ≈ léo (#9), ginny (#36) & yelahiah (#2) 70. i'll meet you in the underground ≈ ginny mcgrath #27 72. all the colors ≈ ginny (#28), jill (#8), lola (#4) 73. two worlds ≈ ginny (#30), jill (#9), bailey (#4) 74. see how deep the bullet lies ≈ ginny mcgrath #31 75. the hand that calls you forward ≈ ginny mcgrath #32 77. i'm fallin' again ≈ ginny (#34) & bailey (#5) 78. the planet of nerver-ending dreams ≈ elise williams 79. we live through scars this time ≈ bailey fitzgerald #6 80. i've got a thousand butterflies ≈ ginny mcgrath #35 82. make the rules up on my own ≈ ginny (#38), matt (#4) & lily 83. the world's a little blurry ≈ ginny mcgrath #40
février 2020 56. whellcome ≈ matt (#3), jill (#5), ginny (#16) & lola (#2) 57. as long as ≈ ginny (#17) & lola (#3) 59. in nomine patris et filliii ≈ daniel williams (#1) 60. mariage avec robin-hope ≈ robin-hope (#3), ginny (#17) 61. it's a quiet and starry place ≈ ginny mcgrath #18
janvier 2020 45. sarcasm isn't an attitude ≈ clément (#1) & ginny (#23) 47. golden fingers ≈ sinead ells 48. brotherhood ≈ saül williams #1 51. you tell me ≈ léo ivywreath #8 142. somewhere between the ceiling and the wall ≈ ginny #68 158. what we wrote ≈ ginny #72 179. born to run ≈ ginny #76
décembre 2019 37. how much of you is real (...) ≈ ginny (#11) & léo (#7) 38. we'll get nostalgic for disaster ≈ rosalie lovegood #2 40. bending dreams ≈ léo ivywreath #6 42. and then there were none ≈ bailey (#2), jillian (#4) & ginny (#12) 43. blew in from the storm you lost your way ≈ ginny (#13) & isaac (#4) 44. christmapocalypse ≈ everyone 46. not on my watch, old man ≈ clément (#2) & allan (#3) 49. every night is like a daze ≈ ginny mcgrath #14 50. l'éléphant dans la pièce ≈ lola wright #1 58. and if i had to crawl ≈ savannah williams (#3)
novembre 2019 25. put on your war paint ≈ allan winchester #2 30. mariés au premier regard (casting) ≈ may glitters #1 31. and then it went all black ≈ jack (#1), isaac (#3), léo (#5) 32. on trees and birds and fire ≈ ginny (#8), isaac (#2) & robin-hope (#2) 35. breaking not so bad ≈ andy rivera #2 54. i went to hell last night ≈ jeremiah & ariane (#6)
octobre 2019 24. happy moment ≈ savannah williams #1 26. can't help thinkin' that i love it still ≈ léo ivywreath #3 29. young as the morning, old as the sea ≈ jillian mcgrath (#3), ariane parker (#5), bailey fitzgerald (#1), ginny mcgrath (#7), isaac jensen (#1), matt mcgrath (#1), allie oakheart (#1), levi mcgrath (#3) 34. got nothing left (...) ≈ ginny mcgrath #10 - novembre 2019. 157. no time for losers ≈ noa jacobs #1
septembre 2019 18. everytime the sun comes up ≈ jillian (#2), ariane (#3) & levi (#2) 19. maybe i just want to bother you ≈ archibald ford 20. la plus belle femme de brisbane ≈ allan winchester 21. are you drinking tonight ≈ asher (#1), kane (#1) & ariane (#4)
août 2019 17. le passé (...) ≈ lukà (#2), jillian (#1), ariane (#2) & levi (#1)
juillet 2019 12. how cold the tear can feel (...) ≈ terrence oliver & ginny mcgrath (#5) 14. sans toi (...) ≈ thomas owens-beauregard 15. i flew up to your arms ≈ léo ivywreath #2 16. the artist ... or almost ≈ lukà petterson (#1) & ginny mcgrath (#4)
juin 2019 1. calls for an alarm ≈ ginny mcgrath #1 4. n'étudiez le beau qu'à genoux ≈ léo ivywreath #1 5. comme dirait JFK, faut pas se laisser abattre ≈ sid bauer 6. new beginning ≈ itziar cortes de aguilar #1 8. go to heaven for the climate and hell for the company ≈ harvey hartwell 9. pizza !! pizza ? pas pizza ≈ joseph keegan & raelyn blackwell (#3) 10. even when (...) ≈ ginny mcgrath (#2) & raelyn blackwell (#4) 11. papa-paparazzi ≈ andy rivera & itziar cortes de aguilar (#2)
décembre 2018 182. ho preso appunti per tutte le volte ≈ ginny #79 187. wasted acres ≈ ginny #83
2018 209. it's just a light ≈ ginny (#89), olivia (#1) & jacob (#2) 215. night in bloom ≈ ginny #94 223. forget the dream away ≈ ginny #97
mars 2018 3. darklands ≈ ariane parker #1
2017 33. i heard she was asking (...) ≈ ginny mcgrath #9
2016 7. rebels and mutineers running wild and running free ≈ raelyn blackwell #2 55. ukiyo ≈ ginny mcgrath #15 125. our lives get painted in scars ≈ ginny #56 190. keep me in a daydream ≈ jesse gibson #1 227. speed of dark ≈ ginny #101 & bennett 235. things were all good yesterday ≈ ginny #103 330. the mists had all solemnly risen now ≈ cristina weatherton
2015 22. we have nothing to lose (...) ≈ rosalie lovegood #1 173. non believer ≈ bailey #9 186. pretend the world has ended ≈ ginny #82
2013 117. les histoires d'amour finissent mal ≈ helena horowitz
2012 145. when the evening falls ≈ helena #4 240. far-close ≈ bennett #3
2010 28. i'm sure i'll find it ≈ ginny mcgrath #6 114. you shot and leavin' me raw ≈ alec strange 137. built on glass ≈ ginny #63 138. nothing nowhere ≈ ginny #65 143. between the lines ≈ ginny (#69), jill (#11) & pete 147. use your hands and my spare time ≈ bailey #7 173. stay awake with me ≈ bailey #10
2009 53. let hop burn in your eyes ≈ ezra beauregard #1 70. quiet and alone ≈ ginny (#26) & jillian (#8)
2008 41. it's darkest hour before dawn ≈ matt mcgrath #2 88. watching from afar ≈ ginny mcgrath #43 95. i've seen the world, done it all ≈ marius #2 115. locking up the sun ≈ ginny #52 119. they hear the beat but they don't know the words ≈ ginny #54 135. come down from the clouds ≈ ginny #62 140. i will try to fix you ≈ ginny #66 149. kiss and not tell ≈ ginny (#69), jill (#12) & liam (#2)
2007 71. ocean eyes ≈ ginny (#29) & saül (#4) 76. apri la porta e raccogli il mio cuore ≈ ginny mcgrath #33 100. needle and the thread ≈ ginny #46 165. paint it red ≈ ginny (#75) & raphael 181. ci saranno lividi di cui andare fiero ≈ ginny #78 211. flying to the moon ≈ ginny #91 225. my mind filled in the blanks ≈ ginny #99
2006 63. above these troubled waters ≈ ginny mcgrath #20 81. here comes the fall ≈ ginny mcgrath #37 126. don't stop me ≈ ginny (#57) & liam taylor 133. while you are young ≈ ginny #61
2005 2. draw me like one of your french girls ≈ raelyn blackwell #1 36. i'm not afraid of burning bridges ≈ marius warren #1 192. hope and expectations ≈ elizabeth warren
2003 104. marche ou rêve ≈ jacob copeland
2000 23. i don't give a damn about my bad reputation ≈ robin-hope berry 101. i let my guard down and then you pulled the rug ≈ elise #2
1999 271. young and innocent ≈ eliana ferragni #1
1998 52. i bet my life ≈ saül williams #2 103. high as a kite ≈ saül #5 144. take me to church ≈ saül #10 180. il cuore consumato ≈ ginny #77
1997 102. paradise syndrome ≈ bella williams
1989 163. freakin' out the interstate ≈ saül #12
autres dimensions 90. what comes after ≈ raelyn blackwell #4 - zombies 166. warzone ≈ dylane bradford #1 - zombies 167. die die you zombie bastard ≈ dylane bradford #2 - zombies 168. aboard the mission ≈ dylane bradford #3 - zombies 169. youngblood ≈ dylane bradford #4 - zombies 172. in that latticework ≈ jamie keynes - fantômes 191. zombieee ≈ dylane #8 - zombies 202. première plaie d'égypte ≈ ginny #84 - momie 204. seconde plaie d'égypte ≈ ginny #85 - momie 205. troisième plaie d'égypte ≈ ginny #86 - momie 206. cinquième plaie d'égypte ≈ ginny (#87), saül (#14) & ariane (#9) - momie 264. shadow specters ≈ james #2 - slasher 267. i don't like your little games ≈ damon #8
univers alternatifs 13. won't let you go ≈ ginny mcgrath #3 - juillet 2019. 27. i'd give up a hundred thousand loves (...) ≈ léo ivywreath #4 - 2023 94. hit me baby one more time ≈ ezra (#2) &co - 2009 152. heaven is a place on earth with you ≈ ezra #4 159. what we had ≈ saül #11 170. you're yesterday's child to me ≈ dylane #5 171. le léopard te va si bien ≈ dylane #6 192. stalkage ≈ dylane #9 194. la solitude fait des ravages ≈ noa #4 208. souviens toi que je t'aime ≈ ezra #5 292. scooby-doo bidou, where are you ? ≈ ezra #11 302. vivian #2 (bunyip) 334. olive (gothique) 335. siham (gothique) 336. james #14 (gothique) 337. ruben (slasher) 338. ruben #2 (slasher) | Sujet: Caleb ≈ We're far from the shallow now | Caleb Anderson
Réponses: 106 Vues: 7256
| Rechercher dans: tisser des liens Sujet: Caleb ≈ We're far from the shallow now Mer 1 Mai 2019 - 10:31 |
RP's terminés - Spoiler:
RP's en attente ∆ pseudo.
Évolution du personnage 1989 ∆ naissance-enfance-adolescence Caleb est né le 20 Avril 1989 à Warwick en Australie. Pas grand-chose à dire sur les premières années de sa vie. Il a une petite sœur @"Primrose Anderson" qui a cinq ans de moins que lui, et deux autres petites sœurs (des jumelles) Candlynn et Bailee. Il avait des bonnes notes à l’école, il travaillait beaucoup et était toujours dans les premiers de la classe. Il a vécu dans la petite ferme familiale avec toute ma famille jusqu’à ses 18 ans
2007 ∆ 18 ans Dès la majorité Caleb a choisi de prendre son indépendance et de quitter le domicile familial. Il a étudié la cuisine à Brisbane et avait un petit studio juste à côté de l’école.
2010 - 2011 ∆ 21-22 ans En Janvier 2010 Caleb a rencontré une fille dont il est très vite tombé amoureux. @Alexandra Anderson. Très vite, ils ont formé un coupe très amoureux l'un de l'autre. Elle était son premier amour. Mais du jour au lendemain elle a disparu sans plus jamais lui donner de nouvelles. Cette rupture lui a complètement brisée le coeur. Tellement qu'il en a un peu perdu qui il était et pendant une période de quelques mois, il enchaînait les relations d'un soir. Dans l'espoir d'oublier cette fille qui lui avait fait atrocement mal.
2012 ∆ 23 ans Besoin de prendre l’air et de quitter le sol Australien, il est parti un an en Europe pour deux stages de cuisine. Le premier en France. Huit mois à Paris. Là-bas, il y a rencontré une jeune française, Victoria, dont il est tombé amoureux. Et puis après il part quatre mois en Italie à Rome. Caleb est donc bilingue et parle couramment de français tout en ayant un excellent niveau en Italien (bien que son apprentissage de l’Italien a été plus que laborieux au début)
2013 ∆ 24 ans Le retour à Brisbane. Victoria (la fille rencontrée en France) a accepté de tout abandonner pour venir vivre avec lui en Australie.
2014 ∆ 25 ans Caleb rachète un restaurant en plein centre-ville de Brisbane. Après beaucoup, beaucoup de travail, d’argent investi et de nombreux mois de travaux il devient patron et chef cuisinier d’un restaurant de gastronomie française situé à Spring Hill : l'Interlude. Il a fallu encore plusieurs mois pour que le restaurant commence à bien marcher et à devenir rentable.
2017 ∆ 28 ans Sa vie s'écroule cette année-là. Le restaurant marche très bien, il est maintenant fiancé à la femme qu'il aime. Mais un accident de voiture est venu tout bouleverser. C’est lui qui était au volant. Caleb s'est fait opérer d’urgence à cause d’un hémothorax ayant entraîné une hémorragie massive. Et Victoria est morte à l'hôpital quelques heures après l'accident.
2017-2019 ∆ 28-30 ans De longs mois de rééducation étaient devant lui mais on ne peut pas dire que Caleb ait été le plus rigoureux quant à ses séances de kinésithérapie. Il a inquiété sa famille et ses proches ces années-là et pour cause : il n'arrivait pas à se remettre de la perte de Victoria et plonge dans une profonde dépression jusqu'à tenter de mettre fin à ses jours courant 2017. Une hospitalisation de plusieurs semaines dans un service de psychiatrie et il finit par ressortir avec un antidépresseur et un anxiolytique qu'il prendra pendant à peu près un an et demi. La guérison a été longue mais Caleb a fini par retrouver l'envie d'avancer tout en laissant son passé derrière lui. En ressortant de son hospitalisation, il maintient un suivi par un psychiatre et une psychologue durant des années-là.
Avril 2019 ∆ 30 ans Retrouvailles avec Alex dans un bar. Elle refuse de lui expliquer les raisons de son départ : elle était enceinte et ayant peur de la réaction de Caleb, elle a préféré fuir et ne jamais rien lui dire. Elle a accouché d'un petit garçon qui a presque onze ans ans : Nathan.
Août 2019 ∆ 30 ans Après avoir repassé une nuit avec Alex, Caleb recommence rapidement à avoir de nouveau des sentiments pour elle avant qu'elle ne lui explique les raisons de son départ si soudain huit ans plus tôt.
Octobre 2019 ∆ 30 ans Il finit par pardonner à Alex et se remettent enfin ensemble.
Mars 2020 ∆ 30 ans Alex lui annonce qu'elle est enceinte.
Avril 2020 ∆ 31 ans Fausse couche partielle, Alex attendait des triplés et ils auront donc des jumeaux dans quelques mois.
Mai 2020 ∆ 31 ans Caleb retourne voir une psychologue pour redémarrer une nouvelle thérapie.
Juillet 2020 ∆ 31 ans Caleb apprend de la part de Birdie que Victoria était enceinte de lui alors qu'elle a perdu la vie.
Octobre 2020 ∆ 31 ans Alex accouche de deux petites filles en parfaite santé : Lucy et Lena. Caleb lui demande en mariage le même jour et elle accepte. Ils sont donc maintenant fiancés.
Octobre 2021 ∆ 32 ans Caleb et Alex se marient le 23 Octobre sur la plage sur laquelle ils ont vécu tous les deux beaucoup de moments importants dans leur couple.
Décembre 2021-Janvier 2022 ∆ 32 ans Le jeune couple part un mois en Europe en compagnie de leurs filles et des parents de Caleb, parcourant ainsi plusieurs pays différents.
Février 2022 ∆ 32 ans Alex tombe de nouveau enceinte. Ce même mois, Caleb et Alex apprennent que le petit garçon qu'ils ont eu il y a dix ans est atteint d'une leucémie et qu'il a besoin de toute urgence d'une greffe de moelle osseuse.
Mars 2022 ∆ 32 ans Caleb est compatible, il fait un don de moelle osseuse à Nathan.
Avril 2022 ∆ 33 ans Caleb rencontre pour la première fois Nathan.
Juin 2022 ∆ 33 ans Caleb entame des démarches pour une reconnaissance de paternité afin de récupérer tous ses droits sur Nathan et que celui-ci puisse venir vivre chez eux.
Septembre 2022 ∆ 33 ans Naissance de Mael, le petit dernier de la famille.
| Sujet: ∆ trouver un toit (logements) | LE DESTIN
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| Rechercher dans: nouer des contacts Sujet: ∆ trouver un toit (logements) Dim 3 Juil 2016 - 13:31 | | | |
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