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Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: (amelyn #93) the sound of silence
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (amelyn #93) the sound of silence    Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 17 Jan 2024 - 17:32



THE SOUND OF SILENCE
Quelques-uns de nos aveux, à d’autres moments, auraient pu nous faire mal, mais plus maintenant puisque les blessures liées à notre rupture sont cicatrisées. J’y réponds d’ailleurs pas un hochement de tête, préférant m’attarder sur la teneur des confidences plus réjouissantes. J’aime que Rae se soit jouée de moi après mon ultimatum et qu’elle l’ait fait par frustration d’avoir trouvé porte close quand elle s’est décidée avant le délai imparti. J’adore feindre d’en être offusqué et, par la même occasion, de retrouver à travers le récit de ce souvenir, la femme de caractère et aussi joueuse qui s’est transformée en chat pour satisfaire son ego. Je me moque bien d’avoir été sa proie. N’était-ce pas la dynamique dans laquelle nous sommes devenus une drogue autant pour l’un que pour l’autre ? N’étions pas tour à tour tantôt chasseur tantôt chassé ? J’y songe et je lui souris. Je lui adresse une de ces grimaces qui sous-entendant que j’ai derrière la tête une idée que sa question m’a précédemment soufflée. L’intention est coquine. Les mots, tentés de vérité, s’accompagnent de gestes laissant peu d’espace à l’imagination. Je suis l’amoureux licencieux. Je suis ce soleil autour duquel elle tournera bientôt parce que je suggère une étreinte d’une intensité devenue rare depuis ma pseudo-libération de prison. Après tout, n’est-ce pas ce dont il s’agit ? De la violence du désir que nous avons nourri l’un pour l’autre peu de temps après notre première rencontre ? Certes, j’ai longtemps lutté contre cette réalité. Cela étant, si Raelyn affirmait avec le même aplomb qu’elle en fut convaincue avant moi qu’elle n’a déclaré plus tôt que je lui ai parfois manqué, mais jamais aussi intensément jusqu’à cette soirée de confinement, je n’oserais la contredire. Elle a raison, doublement. Je ne suis plus moi-même depuis que l’on m’a enfilé des bracelets autour des poignets. Je pense et agi en raisonnant moins malgré mon retour auprès de ma famille. J’essaie de considérer le verre à moitié-plein plutôt qu’à moitié-vide. A moins que… a moins que ça ne soit l’inverse. Je ne sais plus réellement. Mes mains retrouvent le velours de sa peau et mon cerveau éteint les interrupteurs de la liste de vertus entre correction et raison. Bientôt, je ne réfléchirai plus tout à fait à propos de “situation d’antan”, j’en créerai une dont nous nous souviendrons avec sur les lèvres un sourire aussi béat que ceux échangé alors que le Moineau sombrera bientôt. Je dessine déjà les contours d’une rencontre physique que nous méritons depuis ma sortie de cage, mais que j’ai négligée au profit de corps à corps chargés d’émotions brusques qui fatalement les colorent. Bien sûr, c’est inconscient. Si j’avais toujours conscience de ce que je gâche nos moments en famille ou nos têtes à têtes, de ce que je rends mon épouse malheureuse à force de m’entêter à râler sur ma situation ou sur des faux-problèmes. Son anniversaire en est un : nous n’aurions été nulle part. Nous nous serions sans doute ébroués avec une passion sentimentale identique à celle qui, sur l'heure, se précise. C’est une évidence désormais. Elle transpire par tous les pores de ma peau. Le désir est trahi par mes mains, par mes baisers, par tout ce que ma voix s’éraille et ma respiration saccade. Mon être lui répond en silence un “Je te séduis, encore.” Je pourrais ajouter un : “J’aime encore ça, tu sais. J’aime quand tu rougis, quand tu m’enveloppes de ce regard chargé de convoitise, de défiance et de contentement. Je me pâme dès lors que tu te prends au jeu pour me débarrasser de mes fringues et je fonds dès que ta bouche flatte mon cou. ” Au lieu de ça, mon corps soumet avant d’être lui-même soumis à la fulgurance de notre boulimie sexuelle parce que je suis déjà à elle. Je ne suis plus père : je n’entendrais plus Micah si elle chouinait. A présent, je ne suis plus que le mari aimant, le complice sans pudeur, l’amant audacieux et ambitieux consacré au plaisir de cette épouse non bégueule qui, a priori, ne s’encombre jamais de limites pudibondes et qui ne s’en encombrera pas ce soir juste par jeu. Ne lui ai-je pas manqué “jusqu’à aujourd’hui” ? Combien de fois lui manquerais-je encore après la fermeture de cette parenthèse tant que je ne serai pas effectivement libéré ?

Sujet clôturé :l:

Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: (amelyn #93) the sound of silence
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (amelyn #93) the sound of silence    Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 7 Jan 2024 - 18:24



THE SOUND OF SILENCE
La formulation prête effectivement à rire. Peut-être ai-je esquisser l’ombre d’un rictus moqueur, ce qui m’aura valu son coup de coude. Néanmoins, je ne nourris aucune intention de me moquer d’elle. Je suis happé par les souvenirs de notre quotidien sur le bateau. «ça n’a pas toujours été facile.» ai-je relevé, le regard lointain, débranché de la prise du présent. A l’époque, j’étais hanté par les visages inventés de ses amants. Je l’imaginais aussi partager son intimité avec Noah, un type de son âge capable de la fournir en cocaïne sans qu’elle n’ait besoin de contacter l’un des Strange. J’éatis obsédé par les images de son corps nu, abandonné par un lâche et agité par des convulsions juste au pied de son lit. J’ai alors cru la perdre et j’ai fait fi de la douleur née de ses écarts de conduite pour la sauver d’elle-même. Certes, je lui avais promis de ne pas l’abandonner, pas même dans la rupture. Cela étant, les gestes et les mots n’ont pas été motivés par la pitié, la force de l’engagement ou la culpabilité de lui avoir sciemment menti. Quoi que j’ai enduré durant ce confinement n’a trouvé sa source que dans mes sentiments. Je l’aimais - je l’aime toujours - à en perdre la raison. Même blessé, j’étais prêt à oublier, à pardonner, à prendre soin d’elle jusqu’à ce qu’elle redevienne fière et forte. A aucun moment je n’ai cherché à laver ma conscience et si je me suis montré froid, distant, voire évitant, j’étais supplicié d’ignorer sur quel pied danser. Avais-je le droit d’espérer des réconciliations ? Etait-ce légitime de réclamer des explications pour panser mes blessures et lui proposer de faire litière du passé au profit d’un avenir avec moi ? «Je détestais te voir souffrir. Je souffrais de ne pas pouvoir dormir près de toi ou te serrer dans mes bras quand tu montais près de moi dans la cabine. Je ne savais pas ce que tu voulais, ce que moi j’étais capable de comprendre.» En l'occurrence, ses amants pansements. « Mais, j’aurais tout donné pour que tout redevienne comme avant. Je savais pas comment le dire, alors je buvais. Je buvais tellement.» ai-je ensuite remarqué, songeant à ces journées où je ne tenais plus debout, à celles où je titubais, à ces nuits d’insomnie enfermés dans la chambre voisine à m’assommer de boisson consommée au goulot. « Plus tu reprenais des couleurs, plus j’étais perdu entre le contentement et la peur, la peur que tu t’en ailles sans moi.» J’en tremblais au point d’être bouffé par l’angoisse, de me gorger d’espoir si nos doigts s’effleuraient et, en même temps, à fuir ses semblants de rapprochements de crainte d’être trop prompt à les interpréter. « Je n’ai pas dû réapprendre à t’aimer là-bas. Je n’ai jamais cessé, tu sais. Pas une seule seconde.» Qu’importe ce qu’il s’est dit ou fait. Jamais je n’ai posé sur elle un regard différent sous prétexte qu’elle était figée dans son lit à cause du manque ou qu’elle me suppliait au mépris de ma douleur que nous retrouvions la terre ferme, histoire que je lui trouve une latte, juste une. Elle n’a jamais été misérable ou pathétique. «Et si c’était à refaire, même si c’était pas glorieux de t’emprisonner comme ça, je le referais. Je ne changerais rien à ce qu’on a vécu là-bas. Je suis persuadé qu’on en est sorti plus beau et plus fort surtout. Indestructible.» ai-je ponctué d’un sourire franc. «Alors, même si j’aurais adoré t’emmener voir des cascades au bout du monde pour ton anniversaire, tu as raison, on a au moins ça.» J’ai quitté sa peau d’une main pour encercler l’appartement d’un geste circulaire. «Et je ne devrais pas oublier que c’est plus que ce que je me suis imaginé quand j’ai été embarqué.» Pour cause, l’éventualité du bracelet électronique me paraissait improbable. Je laisse toutefois à Reagan qu’il est un ténor du barreau et que prêter foi en son évaluation de la situation - avant janvier, je serai libre - n’est pas une cause perdue.

Cette certitude en elle-même devrait suffire à apaiser ma colère, sauf que si sur l’heure elle se tait, je la ressens encore. Je perçois le frémissement de mon sang dans mes veines et j’ai beau choisir de l’ignorer, je prie pour qu’elle n’éclate jamais puisque le vague à l’âme de ma complice est perceptible. Il est presque tangible : il ternit l’éclat de ses pupilles et ça m’attriste, évidemment. Je me sens impuissant cependant. J’ai cherché un remède contre cette ire qui me colle à la peau depuis des années, j’ai tenté de mettre cette bête sous cage après la mort de Sofia. Malheureusement, de temps à autre, les gonds sautent sans que je ne parvienne à me tempérer tel que l’on me l’a appris à l’armée dans mes jeunes années. Aussi, n’ai-je rien ajouter si ce n’est ce baiser dans son cou et une étreinte plus resserrée. Que dire, de toute façon ? Qu’ajouter sans prendre le risque de mentir ? Ne vaut-il pas mieux remuer la marmite de nos souvenirs pour en tirer le meilleur et ainsi nous épargner la dure réalité de notre nouvelle épreuve ? J’en suis convaincu. Alors, je poursuis. Je déterre et je taquine. Je m’arrête à chaque borne du chemin que nous avons parcouru ensemble. «Et je ne t’avais pas encore fait comprendre que je vous acceptais telle que vous étiez, toi et ton monde.» A présent, il est différent. Elle ne se déhanche plus dans les boîtes de nuit pour aguicher les hommes attirés par l’harmonie de ses formes. Micah n’y est pour rien : elle a cessé bien avant ça et j’en ai déduis à raison avoir comblé le vide de son existence.

L’avait-elle envisagé possible quand elle m’a rejoint sur le catamaran après sept jours de réflexion ? Je l’ignore et, somme tout, ça n’a pas vraiment d’importance. Je préfère l’amusement à la gravité des questions dont les réponses ne servent plus à rien. « Il n’y avait pas grand chose à dire et je n’aurais pas su quoi répondre. J’étais moins bavard que maintenant.» J’avais à coeur de me protéger : l’issue de notre relation était trop incertaine. «Tu m’avais manqué, pont final.» Et je crois que ce sont les seuls mots distinct qui ont résonné dans la pièce, les suivants étant la douce mélodie de nos retrouvailles. «Si j’avais pas été aussi fier, je t’aurais chopé dans ton repaire pour te dire que sept jours, c’était beaucoup trop long. Je détestais la façon dont tu avais l’air de gérer ça, avec facilité, mais je comprends mieux maintenant.» Et, étonnamment, l’apprendre me réchauffe assez le coeur pour clore ce chapitre par un baiser florentin. Il trahit que j’ai envie d’elle, de suite, et que je suspends le temps parce que cette douceur entre nous dame le pion à mes frustrations. «Et, l’autre fois, je t’avais suivi jusque dans une boîte de nuit parce que tu ne me tournais plus autour et que ça ma dérangeait beaucoup.» Elle était furieuse après moi et, quoiqu’il m’ait fallu du temps pour intégrer ses raisons, je n’avais volé ni sa mauvaise tête ni sa gifle. Cette soirée-là aura été cruciale, déterminante pour cette relation qui a débouché sur un mariage heureux. Mais qui l’aurait cru ? Qui aurait misé un kopek sur nous ? Qui, à part moi, quand j’ai saisi que ma vengeance était moins capitale que sa présence ? Plus tôt, elle m’a interrogé sur mes présomptions. J’ai éludé au la faveur d’un autre sujet. Quitte à sauter du coq à l’âne, j’y reviens et sa surprise ne m’étonne guère tandis que j’attrape sa jambe désormais enroulée autour de ma taille. «C’est pour ça que je me suis douté.» ai-je chuchoté comme si je partageais un secret qu’un quidam serait susceptible d’entendre. Me redressant légèrement, j’ai aidé son bas à glisser le long de ses jambes, en douceur et, surtout, avec une lenteur infinie, une lenteur calquée sur mon débit. Je les assume, mes aveux et je savoure chaque mot de ma confession. Je veux qu’elle lui fasse l’effet d’un bonbon sur la langue. « L’intensité de ce que je ressentais quand je te faisais l’amour…» Et ce qu’importe la façon. « Et, tu es devenue une nouvelle drogue pour moi. J’avais besoin de toucher ta peau.’» ai-je prouvé de ma main aventureuse bravant tant bien que mal l’interdit de ses sous-vêtements. Le dessein est limpide : je veux qu’elle frissonne comme hier et aujourd’hui puisque nous semblons à l’abri du temps. «J’avais besoin de t’embrasser.» Et un baiser se perd sur le coin de ses lèvres. «J’avais besoin de t’entendre soupirer à mon oreille.» Et, de nouveau, je m’emploie à ce qu'elle exemplifie mon propos sur le champ. «J’avais besoin de te sentir à moi. Ose dire que tu l'as pas ressenti toi aussi, je ne te croirais pas.» Ainsi je fonds sur ses lèvres à bouche-que-veux-tu : j’ai bien l’intention de me gaver d’elle aussi longtemps que Micah dormira. « J’en ai toujours besoin. J’en ai besoin.» ai-je soufflé contre ses lèvres, brandissant mon drapeau de mes doigts audacieux et coquins parti à la conquête de ses soupirs.




Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: (amelyn #93) the sound of silence
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (amelyn #93) the sound of silence    Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 3 Jan 2024 - 22:43



THE SOUND OF SILENCE
Ai-je su à la seconde où j’ai posé les mains sur elle, sans plus me dérober, que nous construirions une famille ? Une vie à deux ? L’affirmer aurait quelque chose de romantique, mais ce serait un mensonge. Après lui avoir cédé, j’ai rempli ma tête de la certitude d’avoir commis une erreur jusqu’à ce que nos corps se retrouvent, qu’ils s’apprivoisent et qu’ils y trouvent un plaisir non dissimulé. C’était voué à ne durer qu’une semaine ou une de plus. Je l’ai même espéré au regard de mes motivations à intégrer le Club. La vengeance était mon moteur. J’ai pénétré l’antre de Mitchell en m’étant imposé des limites, des limites  dictées par ma droiture. Coucher avec celle que j’ai assimilée à son amante était proscrit. Mais, comment aurais-je pu lui résister ? Mon épouse était et est toujours la tentation incarnée, raison pour laquelle je remarque plus que je ne réponds à sa question : «Tu as toujours autant d’occasion de te promener nue par contre. Mais tu ne le fais pas.» Je hausse un sourcil à l’instar des lourdauds qui se promènent dans des bars tandis que de la pulpe de mes doigts je cherche la peau nue de son dos. Évidemment, je me retiens de la déshabiller ; nous érigeons seulement la forteresse de tendresse qui nous entourera bientôt, ce n’est pas tout à fait opportun. je meurs d’envie de l’effeuiller juste à cause de mon obsession pour ses formes et de mes nobles sentiments. Je suis toujours amoureux de cette femme. Les années s’écoulent, les jours passent, et je demeure à sa cause acquise. Je la désire en un regard et, si je lui fais la guerre depuis mon arrestation, ce n’est pas faute d’en être moins fou. Je me réveille encore chaque matin en me répétant que j’ai de la chance qu’elle partage mon existence et je souris lorsque nous évoquons nos souvenirs alors que notre bateau est à l’agonie. « Le ballon. Je t’avais fait livrer un ballon avec écrit dessus : date, point d’interrogation. J’avais fait un effort, il était rouge.» Comme le camion de fleurs, ce qui n’avait pas servi à grand-chose. J’aurais engagé des mariachi qu’elle m’aurait recalé. Ce dont elle avait besoin, Raelyn, c’était que je me jette à l’eau, que je lui prouve que placer en moi toute sa confiance n’avait rien d’une mauvaise idée, que finalement, c’était dans la suite logique de notre relation au vu de tout ce que nous avons bâti. «Je ne suis jamais malade, donc j’ai dû mal à croire en ton histoire, mais c’était la seconde. La première, j’avais peut-être bien eu un accident de voiture un peu avant.» Et, par conséquent, un bras dans le plâtre et des côtes fêlées. «Et, la baleine ? C’était quand ? Tu te rappelles ? C’était impressionnant.» J’en avais eu le souffle coupé. Mon émotion était palpable sans que ça ne me gêne pour autant. La pudeur se transforme peu à peu en concept pour elle et moi. La preuve étant, nous soignons notre peine tantôt tangible au travers de cette discussion émouvante et légère à la fois. Elle me tire des sourires malgré ma crainte, et la déception qui en découlerait, si j’étais toujours prisonnier pour les nombreuses fêtes approchant. «Et, j’aime être enfermé avec toi pour ces occasions-là.» Son anniversaire et la nouvelle année. «Mais, au loft… sur…» Sur le catamaran, ce qui désormais impossible. Mon coeur se serre tandis que je me corrige. «En pleine mer… Mais pas dans cet appartement, pas si j’y suis obligé. Esprit de contradiction.» ai-je confessé, conscient sur ce qu’il est assimilable à celui des gosses. Je n’aurais probablement rien prévu de plus qu’à l’accoutumée et qui nous convient parfaitement : commander de la pizza et consacrer 24 heures - ou un peu plus - à nous ébrouer où bon nous semble. Mon bracelet autour de la cheville, j’attrape la folie des grandeurs par caprice. «Il est temps que ça cesse, oui. Je crois que, parfois, je suis plus tout à fait raisonnable.» m’a-t-il coûté d’admettre et à des kilomètres d’imaginer qu’une fois sorti du déni de ma perte - le moineau - je plongerai tête la première dans la fange de ma connerie et de l’égoïsme.

Sur l’heure, je ne réalise qu’en partie qu’il ne nous conduira pas au milieu de l’océan, là où l’horizon est si loin que leur bleu se confonde. Je ne songe pas qu’il s’agisse d’empêcher Raelyn d’y mettre les pieds pour y récupérer ce qui m’appartient. Je n’intègre pas parce qu’il existe encore, là, au cœur de cette conversation. «Je me suis moqué parce que je t’ai trouvée touchante de maladresse, mais que ça, je pouvais pas le dire, tu serais partie. » Faute à son ego de l’époque, que je n’ai pas cité, mais mimé de mes deux mains arrondies autour de ma tête, loin de mon crâne. L’espace a le diamètre d’une pastèque et je ris. Je ris de cette blague avant d’autoriser ma main à renouer le contact avec sa peau. «Depuis, ça va mieux, tu acceptes qu'il ne te fallait pas grand-chose pour me rejoindre. J’avais déjà une brosse à dents et une serviette réservée dans la salle de bain à ce moment-là ? » me suis-je enquis comme frappé d’une illumination. «ça, ça a été le premier indice. Je ne savais pas ce qu’on deviendrait, mais il se passait un truc.» L’évidence aurait sauté aux yeux de n’importe qui, sauf nous. «Et ça n’a pas été le seul.» Nous les avons semés autour de nous à chacune de nos rencontres. Je pourrais en citer beaucoup. De la même manière, je suis capable de définir l’instant précis où j’ai pris conscience de ce que j’étais tombé amoureux d’elle. Celui où le phénomène s’est produit ? Je n’en suis pas certain. Ce qui l’est, c’est le “pourquoi”. Celui-là, je pourrais le confier si mon attention n’était pas retenue ailleurs. «J’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle et… de me dire que c’était aussi une question de rencontre, de chance, de tempérament… enfin, je crois.» Je crois également que ma culpabilité a décuplé : j’avais échoué en matière d’éducation. «Je crois que je me suis surtout dit que c’était aussi une question de choix, mais…» C’est compliqué d’en parler et si je ne me renfrogne pas, je détourne le regard. Mon sourire s’efface. Ô, bien sûr, c’est temporaire. J’ai décidé que la peine ne nous accablerait pas maintenant. Plus tard. Il sera encore temps de s'inquiéter demain. N’est-il pas plus appréciable d’être détenteur d’un secret ?

Je m’approche de ma complice, je réduis les espaces au maximum, si mon nez et mes lèvres ont jusqu’ici caressé son visage, je m’interromps pour hocher la tête et pour la sonder de mes yeux bleus. Je suis tout ouïe et, bien entendu, conquis par cette révélation. «Et tu me dis ça seulement maintenant ?» Feignant d’être outré, je suis trahi par un sourire. «J’étais à Kilcoy. » J’avais à m’entretenir avec ma fille pendant un pèlerinage sur sa tombe en compagnie de son amie Lola. J’avais à lui expliquer que, parfois, l’attirance, ça ne se contrôle pas. J’avais à lui rapporter, en mots différents, que j’étais shooté à une femme qui m’aura finalement appris à être de nouveau heureux. «Ce soir-là, celui de l’ultimatum…» Celui où je me suis comporté comme un goujat, comme un animal incapable de réfréner sa trivialité, comme un drogué, tout simpelement. «J’ai appris quelque chose sur nous» Une vérité que le temps a rendu immuable, mais que je lui raconterai après l’avoir embrassée avec autant de douceur que d’amour. Ce baiser est porteur de l’émotion suscitée par sa révélation. Il est plus parlant que les mots, autant que ceux qui suivent : «Je ne t’ai pas attendue que le septième jour, mais tous… tous sans exception… sauf celui-là.» Mais qu’avons-nous à regretter ? Notre histoire est enviable. Au contraire, je ne la citerais pas toujours en exemple auprès de tous mes proches. « Si. J’étais un pauvre type quand je t’ai réclamé une bouteille et que je me suis endormi un verre à la main assis dans ton canapé.» Déjà mon nez reprend son itinéraire sur ce minois plus détendu que ces dernières semaines. Il ne découvre plus, mais ce n’est pas grave. Mes sens savent apprécier ce que le sort lui a offert de plus beau. «Si, je l’ai fait. J’ai fait tout s’écrouler, mais je l’ai fait quand j’ai été certain que je pourrais t’offrir mieux. Quand j’ai su que je pourrais construire quelque chose avec toi dont on serait fier.» Je chuchote à présent. Mes yeux cadenassés aux siens, mon coeur accélère tandis que je scande une vérité qui, à l’époque, n’avait pas fait l’unanimité auprès d’Olivia. «Où j’aurais tout arrêté.» J’aurais abandonné ma vengeance, pour elle, pour nous, pour ce qu’elle me rendait plus heureux. Le prix de ma vengeance ne valait pas tripette en comparaison de ce tout ce que m’a apporté Raelyn. «Vraiment. Mais tu ne me l’as pas demandé.» Elle s’y est même opposée et je lui en serai à jamais reconnaissant. Certes, Sofia est toujours présente, mais la douleur est moins prégnante et, si j’avais eu envie d’aborder des questions liées au présent, j’aurais ajouté : que malgré tout, je ne les compare pas, mes filles. Au lieu de ça, je resserre mes bras autour du corps de Raelyn et je me souviens. Je me souviens tout ce que j’adore sa petitesse entre mes bras. «L’intensité…» ai-je ensuite murmuré à son oreille comme si je n’étais pas passé du coq à l’âne.
Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: (amelyn #93) the sound of silence
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (amelyn #93) the sound of silence    Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMar 26 Déc 2023 - 20:00



THE SOUND OF SILENCE
Certains penseront qu’il ne s’agit que d’un bateau, que d’un peu de bois, de plastique, de fibre de verre ou que sais-je encore : je me suis toujours plus intéressé au résultat qu’aux étapes de la confection. Je n’ai pas retapé la carcasse. A l’époque de mon acquisition, j’ai consacré de mon temps à vérifier la mécanique avec un vieux frère d’armes et avec mon frère Abe. Cette énergie et l’argent dévoué à le rénover comptent évidemment. Mais tandis que j’apprends qu'il succombe et qu’il ne restera rien à sauver du moineau, alors que Raelyn m’entoure de tout son amour pour apaiser mon cœur de sa douleur, ce n’est pas à l’huile de coude que je songe. Ma tête enfle plutôt d’une prise de conscience doublée d’une sacrée dose de souvenirs. La première est destinée à mon épouse : elle a un choc à accuser puisque le catamaran était le témoin privilégié de nos élans d’amour, d’affection et de passion. Ses murs pourraient raconter nos peines, nos chagrins et nos angoisses. Ils narreraient nos promesses, nos épreuves et nos victoires. Ils pourraient rapporter nos querelles les plus violentes et nos réconciliations les plus voluptueuses. Lorsque je luttais ardemment contre l’alcool et qu’une longue vie aux côtés de ma conjointe endossait le rôle d’ultime motivation, il me suffisait de fermer les yeux pour revenir en arrière et pour me retrouver là, au milieu du décor de notre havre de paix, et ainsi revivre nos réconciliations les plus éclatantes. Je ne dois pas non plus me forcer pour me rappeler de son sevrage, de ses difficultés, de mes efforts pour lui insuffler mon courage, de mes difficultés à éteindre mes élans amoureux, mais pour autant ne jamais reculer lorsqu’elle avait besoin de mes doigts dans ses cheveux pour lui masser le crâne, de mes mains contre ses articulations pour essayer de les dénouer de la douleur physique liée au manque. Dans ce divan, alors que gronde derrière les fenêtres une détestable tempête, les morceaux de notre histoire s’empilent, s’emboîtent et ma connerie de ces dernières semaines m’assène un coup de poing dans le ventre. J’en respire mal et, sur l’heure, j’oscille entre la souffrance de l’avoir blessé et celle de perdre notre repère. Aussi, je n’ai désormais plus qu’une option :  partager ma peine sans pudeur et tenter d’apaiser celle de Raelyn qui ne parvient pas non plus à la dissimuler. Ce choix, je le saisis à pleine main comme un toréador attrape les cornes d’un taureau de ses paumes avant d’être embroché. J’y mets toute l’ardeur de mon désespoir et je prie pour trouver les mots et d’opérer les gestes pour atteindre mon objectif : nous soulager l’un l’autre afin que nous abordions le deuil à venir ensemble et non pas chacun de notre côté. Aussi, d’instinct et par habitude, j’ai distribué mes baisers sur ses paupières, ses joues, le bout de son nez et son front. Son front. Elle le presse contre le mien et, si ma nuque est enroulée de sa main, les miennes ceignent sa taille et je la presse contre moi. Je l’invite à annihiler toute forme de discrétion par vanité : elle n’a plus sa place entre nous. «Non.» Certes, j’y ai été sauvé d’une crise d’alcool, mais c’est presque anecdotique au regard des événements enregistrés dans ses archives. «On y a signé des accords.» Elle, de m’appartenir et moi, de respecter son rythme. « Je t’y ai vue plus souvent en maillot de bain qu’ailleurs.» Le plus grisant était blanc quoique je l’aie toujours préférée nue que vêtue de tissu, aussi fin et minuscule soit-il. «Une demande en mariage ratée aussi... .» Une de plus que j'ai distillée à travers le temps en différentes tentatives avant de gagner un “oui” grâce à la méthode idoine. «Un départ pour Paris pour le nouvel an ? J'espère que je serai libre pour cette année. Pour ton anniversaire, je me fais pas d'illusion. » Un sourire étonnant a fendu mon visage alors que je souligne pourtant un difficulté de vivre avec un bracelet. Ces derniers temps, ils sont rares et, pour ce soir, rien ne présageait qu’un exemplaire sincère puisse apparaître. « Et si tu as l’occasion de ramasser la malle que j’avais mise sous le lit de la deuxième chambre, c’est bien.» Elle renferme les objets liés à Sofia. Ne pas les récupérer m’accablera pour longtemps, peut-être toujours. Toutefois, je ne le précise pas. Pour l’instant, il est question de remonter le temps, de célébrer ce qui, avec le temps, nous a façonnés. Je ne peux pas tirer la tronche parce que je saigne que s’envole avec Olga un terrain, c’est vrai, mais pas les souvenirs. Ceux-là, ils sont gravés en nous, à jamais et, tirant dans le sofa mon amante, l’enlaçant pour que nos jambes se nouent et que mon corps soit au plus près du sien, que nos coeurs l’un contre l’autre chantent à l’unisson la même émotion.

Au plus proche de ma dulcinée, je me défais de mon t-shirt et relève doucement son débardeur. Je cherche à me réchauffer grâce à un peau à peau nécessaire à soigner mon chagrin. De mémoire d’homme, l’exercice m’a toujours consolé et nous n’échappons pas à la règle. Je n’en mène pas vraiment large : je me sens délesté d’un morceau de moi. Somme toute je trouve le courage d’évoquer des pans de notre relation. N’ont-ils pas le pouvoir magique de maintenir figé des semblants de grimaces plus agréables que celles exprimant la tristesse ? Elle existe, évidemment. Elle est palpable, tangible, mais j’essaie au maximum de la garder à l’extérieur de cette bulle que ma complice et moi tentons de gonfler autour de nous. «Si, j’en ai cuit, même si j’ai pas réussi à te faire participer pour que tu te sentes pas trop invitée.» Elle l’a été à l’instant même où l’idée de terminer cette soirée sur le catamaran : je choisis simplement de ne pas l’avouer. « Qu’est-ce qu’on faisait ensemble ce jour-là ? Tu te souviens ?» Etait-ce le fruit du hasard ? D’un début d’habitude que nous réfutions mais qui s’installait malgré nous ? L’avions-nous simplement prévu d’avoir, un peu plus tôt, croquer dans le fruit défendu ? « Moi, je me rappelle bien que ça a tourné en partie de cache-cache, qu’on n’a pas beaucoup mangé… ou en tout cas, pas beaucoup de pâtes.  » Les circonstances s’y prêtent peu, et pourtant, mes lèvres glissent tout de même sur sa bouche et elles s’y attardent. « Je t’ai aussi demandé de me parler de toi. Je ne l’avais jamais fait. Ce que tu m’as dit ce jour-là, ça a changé beaucoup de choses. » Je n’ai pas essayé de déterminer si comparer le passé de Raelyn à l’aventure de Sofia sur Brisbane était malsain ou non : je me suis contenté de saisir qu’une rencontre peut tout changer… et que ma fille, elle, n’a pas croisé la route d’un faux prince charmant - Aaron n’en était pas un - et que d’aucuns ne pouvaient en être blâmé. « J’ai pensé différemment. Mais c’est pas pour ça que je t’ai enfilé mon t-shirt là fois où tu m'as demandé si tu devais partir. Je voulais que tu restes. Je l’ai vite voulu… et le lendemain, quand tu es partie…» Faute à mon ultimatum : la suite s’écrirait à quatre mains (les nôtres) ou avec celles diverses et variées de ses amants, mais alors sans moi. « Non seulement, je n’en avais pas envie et, en plus, j’ai eu l’impression que les sept jours suivants ont été les plus longs de ma vie.» Quoique j’ai resserré ma prise autour de mon âme soeur, j’y suis revenu rapidement. « C’est pas l’endroit qui fait les souvenirs. C’est pas parce qu’on avait ce catamaran à la Marina qu’on est heureux. Et, c’est vrai que je suis pas malléable, mais sans toi, j’en serais pas là aujourd’hui et je te parle pas du casino, du loft ou de Micah. Je te parle de moi en tant qu’homme. Je serais resté un pauvre type… Je sais pas ce que tu as vu en moi. Je le saurai peut-être jamais. Mais, je suis content que tu l’aies vus et, ça non plus, ça n’a rien à voir avec le bateau. Toi, Micah et moi… C’est ça qui compte, tu as raison.» ai-je appuyé non pas d’un long baiser - un de plus auquel j’ai pensé - mais en caressant son visage et son cou de mon nez, les paupières closes et mes mains, passablement sages, étendues depuis mon avant-bras le long de son dos.  


Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: (amelyn #93) the sound of silence
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (amelyn #93) the sound of silence    Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 20 Déc 2023 - 22:39



THE SOUND OF SILENCE
Si je m’arrête à tout ce qui pourrait m’inquiéter depuis le début de cette tempête, alors c’est vrai, je l’admets : en outre des peurs de Micah, mes angoisses ont été perpétuelles. Bien sûr, j’ai essayé de les ignorer, de les chasser, de m’adresser à elles en leur invectivant de s’enfuir, me fuir, de me foutre la paix, de me laisser vivre, de ne pas s’ajouter à ce qu’il m’est déjà pénible de vivre enfermé entre des murs que je refuse d’apprivoiser. Je ruminais hier, je le fais toujours aujourd’hui. Avoir conduit Micah dans son lit a simplement soulagé un postulat : elle a fini par se rassurer et c’est important pour mon coeur de papa. L’homme, en revanche, il ne l’est pas du tout, soulagé. J’ai essayé d’éviter les informations. je me suis raisonné tantôt seul tantôt à l’aide de mon garde-fou sur ce que nous avons pris toutes les précautions possibles pour préserver nos biens ou notre santé, qu’il s’agisse de la fratrie par rapport aux parents ou au ranch. Il en va de même pour Raelyn et moi s’il est question du loft, du casino et même du bateau. Notre catamaran est exposé plus que le reste de par sa position, mais nous n’en avons pas fait le parent pauvre pour autant. Tout ce qui pouvait être réalisé l’aura été. La Marina a été “protégée” et, pourtant, à l’écran, les images racontent le contraire et mon pessimisme prédit un drame. Dès lors, pragmatique selon les conseils de ma conjointe, je pars en quête de vérité. Armé de mon téléphone, je questionne. Je n’entends pas, j’écoute et au plus les mots martèlent mes tympans au plus je me décompose dans mon divan. Après avoir raccroché, je suis liquide et peut-être égoïste malgré moi. Si j'ai jugé inutile de rapporter ce que mes traits ont racontés, je n’ai fait allusion qu’à mes émotions. je ne l’ai pas réalisé, pas de suite. je n’ai intégré l’impact de cette perte sur ma compagne que grâce ou à cause de quelques mots : “je suis désolée.” Mais, de quoi ? N’est-ce pas ce que chantent les coupables après avoir commis une erreur ? Ne lui ai-je pas dit souvent après lui avoir fait mal ? Assurément. Mais, Raelyn ne m’a rien fait. Elle n’a pas provoqué le sinistre total du “moineau”. Elle n’a pas agi contre moi. Alors, au regard de de nos souvenirs, je prends conscience que nous partageons le même chagrin, qu’elle souffre tout comme moi, avec moi, autant que moi : notre havre de paix n’est plus et maintenant que j’observe la douce qui a, au préalable, posé sa main sur la mienne, je remarque sa lèvre qui tremble de façon frénétique. A contrario, je ne l’aurais pas remarqué au même titre que ses doigts qui se referment encore plus fort autour des miens. De nouveau, je prends une gifle, un coup de poing qui explique mon silence alors que je la dévisage, mon épouse. Ne supportant pas que j'aie mal, elle se propose d’affronter seule les adieux, non pas pour elle, mais pour moi, parce que j’en ai exprimé le besoin, et aussitôt mon cœur se déchire en deux. Pour cause ? Mon attitude générale, celle dont on a parlé, pour laquelle j’ai évité les promesses, que j’ai tenté de corriger, mais sans grand succès. Je dessine un parallèle et je saisis que je mène à mon épouse une guerre à cause de mes frustrations alors que nos peurs, nos douleurs, nos déception se sont toujours répondus en écho tout comme ce que nous partageons de plus beau. Nous sommes devenus au fil du temps et nous sommes restés malgré les années un couple fusionnel… et je n’ai été qu’un pauvre con.

Je crois qu’en cet instant précis, j’aurais aimé demander pardon, sauf qu’elle n’aurait pas compris, pas sans explication. Pour les formuler, ma tête devrait être vide de nos souvenirs, mais c’est faux. Ils se mélangent à d’autres idées à exprimer d’urgence. «Je ne veux pas que tu sois désolée pour moi» A mon tour, j’ai refermé mes doigts autour des siens tandis que mon corps bénit et reçois toutes marques d’affection émanant de mon âme soeur. Je les lui rendrai comme je peux et, pour commencer, j’embrasse son front « Parce que tu as le droit d’être désolée avec moi. C’était chez toi.» Je le lui ai dit un jour et je l’ai pensé du plus profond de mon âme. « C’était chez nous. C’était notre maison. Pour moi, ça l’était si fort que j’ai eu du mal à accepter le loft parce que chaque morceau de plancher m’a toujours ramené à toi. Je n’y ai presque pas de souvenirs là-bas dans lesquels tu ne tiens pas le premier rôle.» ai-je confessé avec une sincérité appuyée par un baiser sur le bout du nez de ma dulcinée. «Alors quand tu pourras aller lui dire au revoir, tu auras pas besoin d’avoir une pensée pour moi, mais bien comme tu le dis, pour nous. Et s’il y a quelque chose à y récupérer, je voudrais que ce soit que des choses qui nous rappellerons tout ce qu’on a traversé là-bas.» Mon émotion est palpable. J’ai du mal à dissimuler ô combien je suis ébranlé dans les fondations de mes émotions par la nouvelle. «Je suis désolé moi aussi, je le suis pour toi.» ai-je insisté comme pour illustrer mon propos puisque j’ai ajouté un “pour nous”, ce nous que je tire doucement vers le divan pour nous y allonger, nous y retrouver côte à côte. J’ai besoin de tenir mon épouse dans mes bras, d’enfouir mon visage au creux de son cou ou de lui offrir le mien comme cachette si ça lui était nécessaire. Je nous veux côte à côte parce que ce soir, alors qu’un pan de nos souvenirs n’a plus rien de matériel pour l’illustrer, je veux ressentir la chaleur de ma complice à travers ses vêtements, je rêve que le contraire existe aussi, que nous consolons nos cœurs mutuellement, que nous nous consolons tout court, finalement. « Je te l’ai peut-être déjà dit, mais tu te souviens le jour où on m’avait installé ma cuisine ? » Pour sûr, j’en mets ma main à couper que toute notre histoire n’a rien d’un vieux cadre terni par le temps : les couleurs en sont encore vivaces. Pour moi, elles le sont et, ce soir, je ne tire pas la conclusion que nous sommes le reflet de l’autre, je m’en rappelle. « J’ai préparé des pâtes et… en sortant de la voiture, j’ai hésité. J’ai hésité parce que je voulais pas que ça sonne comme un rencard, mais au fur et à mesure de la soirée, j’ai pris conscience que d’une certaine façon, ça l’était, à cause du bateau, parce qu’il rendait tout presque romantique malgré nous, même si on voulait pas l’être, tu trouves pas ? » J’ai tourné mon visage dans sa direction. Cette fois, ce sont ses lèvres que j’ai embrassé et quoique j’ai tenté un sourire dont la fadeur était évidente, il a au moins eu le mérite de traduire que je suis convaincu par cette première description de l’endroit qui nous a construit et que nous perdons, sur l’heure, de secondes en minutes…
Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: (amelyn #93) the sound of silence
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (amelyn #93) the sound of silence    Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 15 Déc 2023 - 18:17



THE SOUND OF SILENCE
Évidemment je suis inquiet des dégâts dont pourrait être victime l’Octopus des suites de la tempête. Je me tracasse pour mon bateau et pour mes proches. Cette nuit, j’ai déployé des trésors de tendresse dans le but d’apaiser ma fille. Olga a agité l’atmosphère. N’importe quelle petite fille de son âge aurait souffert de ces bruits anormaux s’engouffrant à l’intérieur de ces murs auxquels elles s’habituent, mais qui ne sont pas tout à fait les siens. En réalité, peut-être s’est-elle pleinement adaptée à ce changement depuis mon arrestation et mon assignation à résidence. Peut-être en souffre-t-elle encore. Mon coeur de père tire-t-il au contraire des conclusions liées à sa propre culpabilité. Je n’en sais rien. Je réagis avec mes tripes plus qu’avec ma tête. C’est mon cœur de papa qui a eu mal, qui a consolé ou qui a choyé. Celui qui se rassure d’entendre la respiration de Micah s’alourdir. C’est cependant celui de l'amoureux qui rêve de nous couper du monde, Rae et moi, parce que les nouvelles sont forcément moches. Qu’allons-nous apprendre que nous ne devinons pas déjà ? Assurément, des horreurs et, revenant de la chambre de ma fillette, je regrette d’entendre le présentateur nous décrire des évidences. J’en pousse un soupir désolé presque inaudible. Je ne veux pas culpabiliser Raelyn de s’être connectée au monde. Cela étant, m’asseyant aux côtés de mon épouse, saisissant sa main dans la mienne et la caressant doucement du pouce, je réponds à ses questions en oscillant entre le tracas et son contraire. Je pense que la majorité des miens est en sécurité. Je crains pour mes parents qui, malgré l’intervention d’Abraham, vivent tout de même dans un ranch entouré de bâtiments en bois ou d’arbres qu’Olga, si j’en crois les infos, est capable de déraciner. Celui qui, en revanche, retient mon souffle, c’est Cahd «Oui. Je suppose que c’est le cas. Je suppose aussi que d'appeler la caserne serait une mauvaise idée. Non ? » Les lignes ont besoin d’être libres, pas d’être occupées par des frères angoissés. Pour ce qui est de de Bill et Maggie, la question est différente alors j’essaie tout de même de les joindre. C’est vain : ça sonne occupé. J’en déduis que les lignes sont coupées à cause de la violence des vents. En conclusion, j’ai beau joué au type fort et capable d’assumer que les circonstances l’impactent à peine, l’une de mes jambes cognent le sol anormalement. Je joue avec mon alliance de façon bien trop frénétique quoique la signification du geste soit aujourd’hui bien différente. Je ne peux que m’accrocher aux certitudes de ma conjointe qui, en général, est de bons conseils. «C’est effectivement du matériel. Et, le casino, c’est plutôt du solide. Dans le pire des cas, on aura des dommages de toitures, mais ça se réparera assez vite je pense.» Pour le mois, je n’ai pas fait grand-chose depuis la tour dont je suis prisonnier, mais veiller à ce que toutes les infrastructures soient renforcées, je m’en suis occupé par téléphone. Autant dire que je n’ai pas hésité à négocier les détails en mettant la main au porte-monnaie à chaque fois que ça aura été nécessaire. L’argent adoucit tous les cœurs. Ils dégagent aussi tous les horaires supposément chargés. Suis-je pour autant serein ?

Entraîné par l’optimisme de ma partenaire, est-ce que je pense chacun en sécurité et donc, moi, en droit de m’allonger à côté de ma compagne et de nous reposer en papotant de tout, de rien ou de nous, surtout de nous ? Bien sûr. Je vole un baiser. Je la rapproche de moi. je suis à deux doigts d’éteindre la télévision. Je suis cependant arrêté dans mon geste après avoir souligné avec aplomb que ç’en était tout pour aujourd’hui. Je l’ai souligné mais beaucoup trop tard. J’ai entendu le journaliste dire : “Marina”. J’ai reconnu le décor sur le petit écran. J’ai vu des bateaux que je ne connais pas, des images de lieux aux alentours où je n’ai jamais mis les pieds. Adepte du déni, j’aurais lancé un : “Je l’aurais mauvaise à leur place. Pas de chance pour eux.”. Sauf que je ne suis pas réputé pour être de ces hommes qui se sentent à l’abri de tous les dangers. Jamais je ne me dis : “ça n’arrive qu’aux autres”. Mon histoire m’a appris l’inverse… a contrario, je serais moins pénible pour mes proches à vouloir les surveiller ou à leur trouver des gardes du corps (ce combat-là n’est pas rangé aux oubliettes). Non ! Je suis le genre de type à imaginer le pire et ce sont les images de mon catamaran dévasté qui m'ont traversé l’esprit. Ce sont ces mêmes “dessins” trop réalistes qui ont augmenté ma nervosité sur l’échelle du tolérable, qui m’ont forcé à augmenter le son pour mieux entendre, qui ont arraché d’une voix, si pas tremblantes, pour le moins affermie par l’angoisse.Elle réclame un assentiment et il tombe. Le contraire n’aurait été que mensonge. Il me tombe sur le coin du rable avec un conseil supplémentaire : cherche des informations. Cherche-les au lieu de te rendre malade. «L’intendant. Il en saura plus. Personne n’est resté sur son bateau un soir comme aujourd’hui.» Ce qui rend l’autre option proposé par Raelyn peu viable. j’avoue, j’ai hésité. J’ai d’abord laissé mon téléphone tourner entre mes doigts avant de pianoter le numéro. Puis, j’ai eu un haut-le-coeur de reconnaître la voix de Mannigan. Elle ne pouvait rien présager de bon et dans ma poitrine mon coeur a cavalé. Il m’est remonté jusque dans la gorge. L’échange s’est alors résumé à des “très bien”, “Ok” et “J’ai bien compris”. C’est vrai. J’ai assimilé l’étendue de MA catastrophe. Je l’ai intégrée assez bien pour retransmettre mot pour mot, d’ici quelques secondes, ce qui vient de me frapper de plein fouet, m’a rendu muet et presque catatonique puisque j’observe mon portable comme si je le découvrais pour la première fois. Je ne saurais dire si c’est une caresse dans mon dos ou une question simple qui m’a ramené à la réalité. Ce dont je me souviens, ce sont des mots que j’ai prononcé : «Quand je suis arrivé à Brisbane, je l’ai voulu. Je l’ai voulu tellement fort que j’arrivais à me dire que chaque billet sale que je mettais dans ma poche.» En travaillant pour Mitchelle, au mieux c’était blanchit, mais jamais tout à fait propre. « Avait au moins le mérite de me donner une raison de plus de faire de tout ça, une qui ne serait pas juste poussée par la colère ou par l’idée de vengeance. Je te l’ai montré parce qu’il me plaisait et que ton avis comptait déjà pour moi.» Je me souviens parfaitement de ma spontanéité à lui proposer de prolonger la soirée avec moi dès lors que tout nous opposait, à commencer par ma cause. «Et il n’en reste plus rien. Plus rien de réparable. J’aurais préféré qu’il soit avalé par le fond, au moins il aurait été intact. nos souvenirs l’auraient été. » ai-je conclu, avachi dans le divan, l’éteignant cette putain de télé et ajoutant avec cette fatalité toujours teintée de rage : «Et je peux même pas aller jusque là au moins pour… je sais pas… récupérer un souvenir ou pour dire merci, tout simplement.» Mon attitude ressemble à celle des sentimentaux et tant pis si je perds en force et en valeur aux yeux de mon épouse. Je suis affecté, je n’ai pas envie de le cacher, je n’ai pas envie d’être plus fort qu’un roc, plus solide qu’une montagne alors que tout autour de moi me semble déjà si fragile.
Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: (amelyn #93) the sound of silence
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (amelyn #93) the sound of silence    Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 11 Déc 2023 - 18:03



THE SOUND OF SILENCE
L’aimer comme au premier jour, le lui témoigner par des gestes éloquents dans une chambre à coucher ou lui susurrer à l’oreille des mots tendres dans le salon, dans la cuisine, avant qu’elle ne m’abandonne pour le casino ou qu’elle me rejoigne pour des instants plus tendres ou coquins. Rien de tout cela ne nécessite des efforts de ma part. Ce qui l’en est, c’est de maintenir sous cloche toute ma colère, c’est de mettre le doigt sur toutes les raisons qui la justifie ou qui l’intensifie, c’est de ne pas faire peser le poids de cette dernière sur les épaules de ma compagne. Cette démarche me réclame une énergie dont je ne dispose pas et si, jour après jour, j’ai véritablement essayé de museler les horreurs traînant sur le bout de ma langue et de dompter la recrudescence de rage qui s’est infiltrée dans mes veines, les résultats ne sont que moyennement probants. Parfois, quand Micah ne nous enchante pas de ses sourires, de son imagination ou de sa présence, mes mâchoires se crispent, mon estomac se noue jusqu’à m’en donner des crampes, mes poings se serrent et j’ai envie de frapper dans un mur ou dans un meuble. Je tiens bon parce que j’ai promis et, certains jours, c’est plus facile que d’autres. Celui-ci compte parmi ceux dit “acceptables”, mais pour de terribles raisons. Les informations ont annoncé une terrible tempête. La ville est confinée. Mes proches étant à l’abri, j’ai la chance d’avoir mon épouse auprès de moi et non auprès de nos employés, de ses dealers ou de ses investisseurs à faire bouillir la marmite pendant que je cherche la motivation à organiser une quelconque expansion pour nos affaires. Elle ne survient pas : je ne peux même pas visiter les bâtiments moi-même et je n’ai aucune envie de jouer les secrétaires. Passer des coups de fils, organiser des rendez-vous…, trop peu pour moi et c’est ce à quoi je songe tandis que je caresse doucement la peau douce des mollets de ma complice. J’y réfléchis parce que les images trop lumineuses et les voix agaçantes des personnages de dessins animés qui ébahi Micah ne m’intéresse pas le moins du monde. Je préfère me concentrer à profiter de l’instant, autant que mon humeur me le permet, parce que je n’ai pas menti à mon épouse. J’ai été sincère lorsque j’ai reconnu gâcher de précieux instants et quand j’ai promis de corriger le tir. Je n’ai pas non plus triché, la nuit précédente, lorsque j’ai consacré de ma douceur à rassurer notre petite fille effrayée par les ampoules grésillantes dans l’appartement, par le grincement des arbres secoués par les vents violents qui préparent Olga la tempête. Olga. Quelle prénom étrange. Il est de ceux avec lesquels on peut imaginer des histoires et j’ai rassemblé toute mon imagination pour en raconter une à une Micah qui, peu à peu, à défaut d’être pleinement rassurée, est tombée de fatigue. La nuit a été agitée. Notre sommeil a été entrecoupé par les sanglots de notre fillette. Sans elle réclamant notre affection, je crois que j’aurais gardé Rae dans mes bras tout au long de la nuit pour me souvenir qu’elle est supposée être mon garde-fou. Au lieu de ça, j’ai cherché le contact aussi souvent que possible et, en cette fin d’après-midi, je m’y colle encore avec toute ma bonne volonté. Je n’ai pas besoin de me forcer. «On pourrait aussi oublier que le monde tourne, mettre la petite au lit et rester que toi et moi.» ai-je proposé, l’air goguenard parce qu’il est une évidence immuable : le sexe me soigne de bien des émotions. Je fonds déjà sur ses lèvres pour suggérer ce qui pourrait l’attendre une fois notre fillette couchée. Peut-être n’ai-je pas été assez convaincant. Peut-être aurais-je dû entraîner la maman loin de l’enfant plutôt que de conduire cette dernière jusqu’à sa chambre. Peut-être. Certainement.

A mon retour, les images sur l’écran de télévision ne sont plus colorées de roses criards. Les rires des personnages ne donnent plus des envies de meurtres. Leur voix n’a plus rien d’agaçant de niaiserie. Un journaliste lit son prompteur d’un ton grave parce que la situation l’est. Il y a des morts à déplorer. «Oui. Midas est avec Jo et sa fille. Le ranch est barricadé. A part Chad, qui bosse, tout le monde est en sécurité. Mais, Chad… J’espère qu’il va bien.» Avec l’inquiétude retombe toute envie d’être grivois. «J’essaierais bien de l’appeler, mais il a prévenu qu’il ne pourrait pas répondre. La caserne peut-être. Qu’il soit là ou pas, j’aurais des nouvelles. Tu en penses quoi ? » J’ai tiré mon téléphone de ma poche, je l’ai fait tourner entre mes doigts, mais je ne me suis pas exécuté. Pour être honnête, je n’ai pas eu le temps de décider avec moi-même si prendre le risque d’avoir la tonalité sans le son valait le coup ou non. Brisbane déroule son décor dévasté par certains endroits et j’ai l’impression d’être le témoin de la fin du monde. «C’est déconné. Regarde, c’est complètement déraciné. Je vais quand même appeler mes parents.» ai-je remarqué au regard des arbres de ville arrachés de leur socle artificiel. Je me suis exécuté en m’installant au côté de ma femme, une main tendue vers son épaule. J’y enroule mon bras et je la tire vers moi pour nous allonger dans le divan et nouer nos jambes. Les siennes sont nues et, de nouveau, je les caresse parce que sa peau douce a le don de m’apaiser. «Ils ne répondent pas… et de toute façon, j’aurais rien pu faire. Je vais écrire à Abraham, je….» Je commence doucement à être irrité, mais je maîtrise. Je contrôle parce que Rae n’a pas besoin de ça. Je sens qu’elle aussi, elle arrive à bout de course. «Je pense vraiment qu’on devrait éteindre qu’on pourrait…juste profiter que le monde s’est arrêté pour arrêter le nôtre.» Je lui décoche un sourire qui transpire d’authenticité. J’ai envie de retrouver ces temps où nous pouvions échanger à propos de toutes les bonnes raisons pour lesquelles nous sommes si bien assortis, toutes celles qui expliquent que nous sommes mieux que les autres, plus heureux, plus proche du binôme que les quidams. Je suis tellement sérieux que je fais fi de cette nature artificiel du centre ville qui s’étend au milieu de la route, qui s’est écroulée sur le toit d’un véhicule. Je pense au propriétaire avec empathie, mais durant une seconde, juste une, car la suivante, je cherche les lèvres de ma dulcinée. A aucun moment je ne pense à la Marina jusqu’à ce que ce qu’elle soit citée et que les dommages soient décrits sous couvert d’une bonne nouvelle : pas de blessés, juste des pertes matériels. Ok. Mais, lesquelles ? Je lâche tout : ma femme, mon téléphone. J’attrape la télécommande, j’augmente le volume, je scrute chaque bateau dévasté offert en spectacle avec la peur au ventre : et si c’était le mien. «C’est quoi ça ? C’est toute la marina ?  » ai-je demandé, bêtement, parce que ma femme ne détient pas davantage d’informations que moi. Elle constate à mon niveau. « Est-ce qu’ils ont l’air de dire que rien n’a été épargné, c’est ça ?  »



Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: (raelyn) never learned to raise my hand, was too busy raising hell
Raelyn Blackwell

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Rechercher dans: tisser des liens   Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (raelyn) never learned to raise my hand, was too busy raising hell    Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 29 Avr 2022 - 19:00

Répertoire des sujets


Février 2024
301. no name to a face ≈ Spencer Blackwell #13
304.

Décembre 2023
296. the sound of silence ≈ Amos Taylor #93
297. doors opening, doors closing ≈ Amos Taylor #94
299. bruises that won't heal ≈ Amos Taylor #95
302. when the hills of los angeles are burning ≈ Rhett Hartfield
300. i drank every sky that i could ≈ Amos Taylor #96

Novembre 2023
291. bone of contention ≈ Amos Taylor #92

Octobre 2023
289. time stands still ≈ Amos Taylor #91

Août 2023
293. a day that broke up your mind ≈ Abraham Taylor
277. the shadow of my love ≈ Amos Taylor #90 (août → octobre)

Juillet 2023
278. hold the dice your turn to roll ≈ Cristina Wheatherton #1
272. cold was the ground ≈ Amos Taylor #88
274. seal our fate ≈ Amos Taylor #89
276. out of luck ≈ Spencer Blackwell #12

Mai 2023
268. from the concrete to the coast ≈ Spencer Blackwell #11
298. i got new rules, i count 'em ≈ Anastasia Williams #2

Avril 2023
270. for the wrong obsessions ≈ Amos Taylor #87
279. lines are meant to be crossed ≈ Anastasia Williams

Mars 2023
264. not afraid to keep on living ≈ Ezra Beauregard
265. sink into the wasteland underneath ≈ Finnley Coverdale #2

Février 2023
269. requiems and revivals ≈ Amos Taylor #86

Janvier 2023
263. another ticking bomb to bury deep and detonate ≈ Amos Taylor #81
258. wicked ways ≈ Spencer Blackwell #10
261. but don't you let go of my hand ≈ Amos Taylor #82
266. screaming the name of a foreigner's God ≈ Amos Taylor #83
262. the monster you created ≈ Amos Taylor #84 & Solas Forthys #3
267. moving on and mother hens ≈ Amos Taylor #85

Décembre 2022
237. noble de coeur ≈ Solas Forthys #2
259. you got my blood running, turn the heat to six hundred ≈ Amos Taylor #80
253. under the surface ≈ Spencer Blackwell #9

Octobre 2022
257. piece of my heart ≈ Amos Taylor #79

Septembre 2022
252. fight fire with fire ≈ Amos Taylor #77
256. my honest mistake ≈ Amos Taylor #78

Août 2022
239. blood is in the rocky waters ≈ Saül Williams #2
234. paranoid android ≈ Amos Taylor #74
235. when you see my face hope it gives you hell ≈ Mitchell Strange #6
241. a hard pill to swallow ≈ Amos Taylor #75
250. broken beer bottles that are starting to fly ≈ Amos Taylor #76

Juillet 2022
231. she wanna make it to the end ≈ Spencer Blackwell #8
232. jump into the fog ≈ Amos Taylor #71
238. state of love and trust ≈ Amos Taylor #72
240. brave new world ≈ Amos Taylor #73

Juin 2022
230. permafrost ≈ Saül Williams

Mai 2022
225. chasing echoes ≈ Spencer Blackwell #7
226. and i have been programmed to obey ≈ Otto Lazzari #3
229. i'm too tired to swim ≈ Liam Taylor #3

Avril 2022
223. staring at the sun ≈ Amos Taylor #69

Mars 2022
211. royalty ≈ Ariane Williams #6
214. now or later ≈ Spencer Blackwell #5
219. prison blues ≈ Spencer Blackwell #6
220. after the fall ≈ Amos Taylor #67
221. this is why we fight ≈ Amos Taylor #68
227. even salt looks like sugar ≈ Amos Taylor #70

Février 2022
206. seen it all before ≈ Spencer Blackwell #4
204. the suicide king ≈ Otto Lazzari #2
209. back in the saddle ≈ Amos Taylor #65

Janvier 2022
205. a change is gonna come ≈ Amos Taylor #64
201. don't let appearances fool you ≈ Spencer Blackwell #3
208. a lot like yesterday, a lot like never ≈ Olivia Marshall #3

Décembre 2021
199. from a whisper to a scream ≈ Amos Taylor #61
200. but it's the only way of life ≈ Ariane Williams #5
202. flesh of my flesh ≈ Amos Taylor #62
203. the other side of her life ≈ Amos Taylor #63

Novembre 2021
195. who you run to ≈ Spencer Blackwell #2
197. saints and sinners ≈ Amos Taylor #60

Octobre 2021
181. the price of your greed ≈ Otto Lazzari #1
189. can't take back the bullet ≈ Spencer Blackwell #1
194. what i wouldn't do ≈ Chad Taylor #2
184. the self destruct button ≈ Amos Taylor #57
191. fear of the unknown ≈ Amos Taylor #58
193. puzzle with a piece missing ≈ Amos Taylor #59

Septembre 2021
212. city of blinding lights ≈ Callum Murray
178. random access memories ≈ Amos Taylor #54
179. into the unknown ≈ Rosalie Craine
182. time has come today ≈ Amos Taylor #55
180. last night on earth ≈ Amos Taylor #56

Août 2021
176. road to acceptance ≈ Amos Taylor #52
177. the innocence on your face bled out ≈ Amos Taylor #53

Juillet 2021
172. does the light bring the thunder ≈ Amos Taylor #50
175. looking for answer by all means ≈ Gabrielle Strange #1
173. you're my chosen family ≈ Amos Taylor #51

Juin 2021
170. in for the kill ≈ Ariane Parker-Williams #4

Avril 2021
165. the razor's edge ≈ Amos Taylor #46
164. have mercy on the criminal ≈ Ouverture de l'octopus - Alec Strange #4
166. midnight kiss ≈ Amos Taylor #47
168. little fires everywhere ≈ Amos Taylor #48 & Liam #2 & Chad & Diana & Casey
169. a million days ≈ Amos Taylor #49
171. whatever it takes ≈ Alec Strange #5

Mars 2021
162. when some reasons push you [...] ≈ Amos Taylor #45 & Stacey Gallagher
161. my hand into hellfire ≈ Lou Aberline #3

Février 2021
153. let the old ways die ≈ Le Club & la ruche

Janvier 2021
156. skies on fire ≈ Amos Taylor #41
157. make me lose control ≈ Amos Taylor #42
159. pushing everything over the edge ≈ Amos Taylor #43
160. stripped down to the bone ≈ Amos Taylor #44

Décembre 2020
150. without a trace ≈ Amos Taylor #38
151. judas smile ≈ Alec Strange #3
152. i will follow you into the dark ≈ Amos Taylor #39
155. don't let the sun go down on me ≈ Amos Taylor #40

Novembre 2020
146. hide the bones ≈ Clyde Wakefield #3
145. silence like a cancer grows ≈ Amos Taylor #36
147. where i end and you begin ≈ Amos Taylor #37

Octobre 2020
135. electrical storm ≈ Amos Taylor #32
139. from the ritz to the rubble ≈ Olivia Marshall #2
136. don't leave me dry ≈ Amos Taylor #33
142. i'll pull you in like the waves of the sea ≈ Amos Taylor #34
144. trip through the wire ≈ Amos Taylor #35

Septembre 2020
112. looking through ≈ Amos Taylor #28
130. in the name of you ≈ Amos Taylor #29
125. behind closed doors ≈ Amos Taylor #30
132. where angels fear to tread ≈ Amos Taylor #31
143. pretty savage ≈ Ariane Parker #3

Août 2020
114. everything's silent and your head just sweating ≈ Alec Strange #2
141. i'm coming up only to hold you under ≈ Mitchell Strange #5
126. chaos is a friend of mine ≈ Jill McGrath #4
128. walking the wire ≈ Loris Baumann #3
133. order was the dream of man ≈ Yelahiah Parker
122. a shipwreck on your shore ≈ Amos Taylor #26
123. there's nowhere left to fall ≈ Amos Taylor #27

Juillet 2020
127. all the good girls go to hell ≈ Ariane Parker #2
109. behind the velvet rope ≈ Amos Taylor #22
118. all goes wrong ≈ Amos Taylor #23
119. the start of how it all ever ends ≈ Amos Taylor #24 & Lou Aberline #2
120. black water rising ≈ Amos Taylor #25

Juin 2020
102. sings precious memories ≈ Amos Taylor #19 & Liam Taylor #1
104. i wish it would rain down ≈ Amos Taylor #20
106. a million nights ≈ Amos Taylor #21
113. she's got a way ≈ Ariane Parker
121. born to push you around ≈ Loris Baumann #2
129. faces of the past ≈ Ichabod Bates

Mai 2020
100. never fade away ≈ Amos Taylor #18

Avril 2020
95. cause I've been up all night [...] ≈ Amos Taylor #14 & Lola Wright #1
84. flames of paradise ≈ Finnley Coverdale
96. the best was yet to come ≈ Amos Taylor #15
98. i can't go on without you ≈ Amos Taylor #16
99. give peace a chance ≈ Amos Taylor #17

Mars 2020
242. broken doll ≈ Aisling Hayes #2
88. stuck in a moment ≈ Amos Taylor #12
91. oats in the water ≈ Jill McGrath Fitzgerald #3
90. there'll be birds on the ground ≈ Amos Taylor #13

Février 2020
74. why do you have to be so hard to love ≈ Amos Taylor #8
75. smoke on the water ≈ Tobias Doherty #4
76. every breaking wave ≈ Amos Taylor #9
77. all the voices in our mind [...] ≈ Olivia Marshall #1 & Amos Taylor
78. don't mess Rae ! ≈ Mitchell Strange #4
79. restless heart syndrom ≈ Amos Taylor #10
80. nothing I've ever know ≈ Amos Taylor #11

Janvier 2020
64. like an atom bomb about to explode ≈ Tobias Doherty #2
71. many rivers to cross ≈ Amos Taylor #5
72. can't stop this thing we started ≈ Amos Taylor #6
73. yesterday was just a dream ≈ Amos Taylor #7 & Tobias Doherty #3

Décembre 2019
68. help me make it through the night ≈ Amos Taylor #3
69. the struggle within ≈ Amos Taylor #4

Novembre 2019
56. the pressure building until she can't breathe ≈ Primrose Anderson #4
65. up all night I can't pretend ≈ Amos Taylor #1
66. wicked game ≈ Nolan Whitaker
67. jump in the fire ≈ Amos Taylor #2

Octobre 2019
60. tell me how it could be ≈ Jack Epstein
218. With a wonder and a wild desire ≈ Amos Taylor #66

Septembre 2019
63. don't mess with raelyn blackwell ≈ Lubya Abramova
50. cause they will run you down, down til the dark ≈ Mitchell Strange #3

Août 2019
45. an unexpected encounter ≈ Shay Khaan
41. at every occasion i'll be ready for your funeral ≈ Lou Aberline
37. you look familiar have we... ? ≈ Dimitri Horowitz

Juillet 2019
22. when all has been said and done ≈ Leah Baumann #2
23. even when the water is cold ≈ Auden Williams #4 & Ginny McGrath #1
35. the silence grows louder ≈ Matthew Locksley

Juin 2019
17. everything's been so messed up lately ≈ Primrose Anderson #3
18. je voudrais le bien mais le mal fait son beurre ≈ Charlie Villanelle

Mai 2019
15. strictly biz she don't play around ≈ Primrose Anderson #2
31. de justesse ≈ Joseph Keegan #3
12. fire meet gasoline ≈ Joseph Keegan #2
21. pizza ! pizza ? pas pizza ≈ Joseph Keegan #3 & Auden Williams #3

Avril 2019
8. we get what we deserve ≈ Camil Smith
10. nightcall ≈ Mitchell Strange #2
11. hold on tight it's a crazy night ≈ Lubya Abramova #2 - avril 2019

Mars 2019
1. fear is stupid so are regrets ≈ Mitchell Strange #1
5. shopping is cheaper than a psychiastrist ≈ Lubya Abramova #1
7. till that moment i lost control ≈  Deborah Brody

Février 2019
3. if you observe all the rules you'll never get anywhere ≈ Primrose Anderson
2. do you remember ? ≈ Joseph Keegan #1 - février 2019

2018
303. while your lips are still red ≈ Danaë Lescaut

2016
19. rebels and mutineers ≈ Auden Williams #2
62. devils with angel's faces ≈ Tobias Doherty #1
198. furious angels ≈ Solas Forthys #1

2014
30. those who want peace should prepare for war ≈ Joseph Keegan & Adrian Cray
54. beyong this place of wrath and tears ≈ Aisling Hayes

2012
4. the shadows of the past ≈ Leah Baumann

2010
101. craving for revenge ≈ Sienna Hawkes

2009
36. they say she needs to slow down ≈ Jillian McGrath
46. let the old ways die ≈ Jillian McGrath #2

2008
34. i won't be right without you and i might break without you ≈ Alec Strange - mars 2008
108. take my mind and take my pain ≈ Alec Strange #1

2007
61. don't take me down that lonesome road again ≈ Carter Rollins #2

2005
26. leave me alone ≈ Soheila Hodge
55. if this night is not forever at least we are together ≈ Carter Rollins
16. draw me like one of your french girls ≈ Auden Williams

Flashforward
138. until death do them part ≈ Amos Taylor & Saül Williams & Ariane Parker (2042)



Univers alternatifs
Dimension zombie
25. quand la vengeance a l'odeur du sang ≈ Mitchell Strange
29. apocalypse now ≈  Leah Baumann
32. things will never be the same ≈ Tad Cooper
58. pretty much dead already ≈ Léo Ivywreath
83. all the rules are changing now ≈ Jessalyn Oxton
86. too far gone ≈ Halsey Blackwell
93. what comes after ≈ Auden Williams

70. we are the end of the world ≈ Amos Taylor
215. 30 days without an accident ≈ Amos Taylor #2

Dimension fantôme
24. in nomine patris et filii spiritus sancti ≈ Leah Baumann
275. rather be the hunter than the prey ≈ Ambrose Constantine - fantômes #1
281. walk between the raindrops ≈ Ambrose Constantine - fantômes #2

Dimension spatiale
53. i was a sailor on an open sea ≈ Matt McGrath
52. when you mourn the death of your bloody valentine ≈ Leah Baumann
59. if i ruled the world ≈ Matt McGrath #2
89. ride in the unknown ≈ Matt McGrath #3

Dimension momie
134. exode 7 : 17, 21 ≈ Amos Taylor - momie #1
137. exode 9 ≈ Amos Taylor - momie #2
140. exode 10 : 21-29 ≈ Amos Taylor - momie #3

Dimension slasher
185. video killed the radio star ≈ Amos Taylor - slasher #1
188. another one bites the dust ≈ Amos Taylor - slasher #2
190. the final countdown ≈ Amos Taylor - slasher #3
186. sweet dreams are made of this ≈ Léo Ivywreath - slasher #2
187. heart of glass ≈ Léo Ivywreath & Damon Williams - slasher #3
192. i'm still standing ≈ Damon Williams - slasher
213. when the rain begins to fall ≈ Spencer Blackwell - slasher

Dimension Bunyip
244. drunken sailor ≈ Ambrose Constantine #1
247. see you walkin' 'round like it's a funeral ≈ Ambrose Constantine #2
248. an ocean in between the waves ≈ Ambrose Constantine #3
245. the last shanty ≈ Ruben Hartfield #1
246. castaways #1 ≈ Amos Taylor - UA Bunyip #1
249. when the death come knocking ≈ Millie Butcher
251. swimming in a mirror ≈ Greta Moore
254. what does the fox say ? ≈ Malone Constantine

Dimension gothique
280. i wanna taste the way that you bleed ≈ Amos Taylor - gothique #1
283. tear you appart ≈ Amos Taylor - gothique #2
288. evil is going on ≈ Amos Taylor - gothique #3
290. paint the town red ≈ Amos Taylor - gothique #4
292. gotta listen when the devil’s calling ≈ Amos Taylor - gothique #5
294. he can't rewrite the aggro of my furied heart ≈ Amos Taylor - gothique #6
295. my cold desire [...] ≈ Amos Taylor - gothique #7
282. using your fuel to kill ≈ Ruben Hartfield - gothique #1
286. you're so dark but you're painted red ≈ Ruben Hartfield - gothique #2
284. forever bound to the night ≈ Arthur Coventry - gothique #1
285. who's the little mouse now ? ≈ Lily Beauregard - gothique #1
287. and the world is in flames ≈ Lily Beauregard - gothique #2

Autres UA
42. game over, try again ≈ Deborah Brody #3 - Deb's dream
87. my baby shot me down ≈ Amos Taylor
107. may the odds be ever in your favor ≈ Clyde Wakefield - Hunger Games
108. boy don't call me angel ≈ Ginny McGrath - Charlie's Angels
116. castaways ≈ Ivy Waterhouse
117. wrapped in shadows ≈ Matt McGrath
174. stairway to heaven ≈ Léo Ivywreath #2 (UA La Faucheuse)
207. we're on the borderline ≈ Léo Ivywreath #3 (UA La Faucheuse)
255. memory comes when memory's old ≈ Finnley Coverdale (UA Mockingjay)

92. all the things we could have been (Chapter #1) ≈ Amos Taylor
163. all the things we could have been (Chapter #2) ≈ Amos Taylor
183. all the things we could have been (Chapter #3) ≈ Amos Taylor
196. all the things we could have been (Chapter #4) ≈ Amos Taylor
210. all the things we could have been (Chapter #5) ≈ Amos Taylor
216. all the things we could have been (Chapter #6) ≈ Amos Taylor
217. all the things we could have been (Chapter #7) ≈ Amos Taylor
222. all the things we could have been (Chapter #8) ≈ Amos Taylor
228. all the things we could have been (Chapter #9) ≈ Amos Taylor
236. all the things we could have been (Chapter #10) ≈ Amos Taylor
243. all the things we could have been (Chapter #11) ≈ Amos Taylor
260. all the things we could have been (Chapter #12) ≈ Amos Taylor
273. i'm not afraid of god, i am afraid of man (Chapter #13) ≈ Amos Taylor



Hors chronologie
Les sujets suivants sont abandonnés et ne sont pas conservés dans la chronologie du personnage.

Spoiler:


Les sujets suivants sont terminés mais ne sont pas conservés dans la chronologie du personnage.

47. can't talk myself out of it ≈ Blake Taylor
81. mysterious ways ≈ Halsey Blackell #1
97. the dangerous type ≈ Halsey Blackwell #2
110. stole the show ≈ Halsey Blackwell #3
111. flyin' saucers rock'n'roll ≈ Halsey Blackwell #4
115. hell bent to take my hand ≈ Zachary Taylor
149. back to black ≈ Halsey Blackwell #5
148. silly games ≈ Halsey Blackwell #6
154. to all of the queens who are fighting alone ≈ Sasha Sinclair #1
167. i'll stay vulnerable ≈ Sasha Sinclair #2
105. everyone who isn't us is an enemy ≈ Clyde Wakefield #1
124. Never face each other ≈ Clyde Wakefield #2


Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: (auden) ho un manuale d'istruzioni dove "distruzioni" è scritto attaccato
Auden Williams

Réponses: 27
Vues: 7942

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (auden) ho un manuale d'istruzioni dove "distruzioni" è scritto attaccato    Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySam 20 Fév 2021 - 6:00

Répertoire des sujets (2/2)
décembre 2020
213. repas famille #2 ≈ ginny (#92), damon (#1), savannah (#5), anastasia (#5), cade (#3), saül (#14), elise (#5), giovanni (#1)
221. so i showed up at your party ≈ ezra #6
222. man on the moon ≈ chloe #2
224. kids falling in love ≈ ginny #98
226. another shade of us ≈ ginny #100
228. those days should last ≈ bennett #2
232. we always walked a very thin line ≈ damon #3
233. it's all about being good neighbors ≈ thomas #2

novembre 2020
212. i've read between the lines ≈ damon #2
214. a storm is threatening ≈ ginny #93
216. people should fall in love with their eyes closed ≈ chloe cohen
217. for what it's worth ≈ anastasia #6
218. the things we left unsaid ≈ helena #5
219. raging ≈ giovanni #2
220. ohana means family ≈ caterina medici

octobre 2020
203. l'heure du diable ≈ river shears
207. and there is yours, and there is mine ≈ ginny #88
210. the hurricanes & the earthquakes ≈ ginny #90

septembre 2020
197. these strangers ≈ matt (#7) & bailey (#13)
198. quand le chat n'est pas là ≈ dalina #2
199. l'enfer du décor ≈ dimitri horowitz
200. but with the beast inside, there's nowhere we can hide ≈ rudy gutiérrez
201. and the wind began to howl ≈ marius #3

août 2020
146. i've heard there was a secret chord ≈ ariane #8
148. misguided old mule ≈ simon #2
150. cosmic bites ≈ ginny (#70) & sage calhoun
151. you shake my nerves and you rattle my brain ≈ dalina mora
153. felt the healing in her fingertips ≈ matt #6
154. better than a spa session ≈ anastasia (#2) & ginny (#71)
155. no time to wallow in the mire ≈ théa gilbert
156. where's the truth in the written word if no one reads it ≈ brianna watkins
160. calling home ≈ margot dubois
161. there were voices down the corridor ≈ ellie epstein
162. hold back the river ≈ ginny (#73) & bailey (#8)
164. shortline ≈ ginny #74
174. kindly unspoken ≈ bailey #11
175. grosse frayeur ≈ jax collins
176. pourquoi je fais ça déjà ≈ ludmila rappaz
177. oops i did it again ≈ noa jacobs #2
178. acting like grown-ups ≈ elise #4
183. lost in translation ≈ ginny #80
184. all i see ≈ ginny (#81), bailey (#12) & jill (#11)
185. nightrain ≈ dylane #7
188. give and take ≈ anastasia #3 & saül #13
189. timey wimey stuff ≈ noa #3
193. an ocean of violets in bloom ≈ violet burton
195. i've a heart of gold in the smallest size ≈ novella bettinelli
196. lo sai che ci sono anch'io ≈ anastasia #4

juillet 2020
136. a miserable affair ≈ clyde wakefield
139. oh the vision i had could not compare ≈ ginny #64
141. panem et circenses ≈ ginny (#67), elise (#3), saül (#9), cosimo (#2), savannah (#5), cade (#2) & ana (#1)

juin 2020
134. family portrait ≈ jack (#2) & saül (#8)

mai 2020
96. the sweet escape ≈ jordan fisher
97. dancing on broken glass ≈ willow myers
98. when icarus fell ≈ noah d'aremberg
99. just like a moth drawn to a flame ≈ loris baumann
105. together we're alone ≈ heïana (#1) & ginny (#47)
106. don't bleed on my floor ≈ ezra #3
107. le parrainage vert [event] ≈ ginny #48
108. exposition wrighlin ≈ grace (#2), lola (#6) & ginny (#49)
109. smoke on the water ≈ may glitters #3
110. in the jungle you must wait ≈ ginny #50
111. 'til the dice read five or eight ≈ saül #6
112. drapeau blanc ≈ ginny (#51) & lola (#7)
113. i can poison the skies ≈ leo barton
116. silhouettes dancing till the curtains drop ≈ harley cole
118. an outspoken soliloquy of dreams ≈ ginny #53
120. if you need me i'll be in space ≈ mia mckullan
121. as you walk to the toll of the bell ≈ simon adams
122. poi sei arrivato tu e tutto si è fermato ≈ ginny #55
123. hand over hand ≈ saül (#7) & ariane (#7)
124. it wasn't me ≈ itziar #2
127. i'm not breaking down i'm breaking out ≈ ginny #58
128. we're running with blood on our knees ≈ ginny #59
129. reason to paint ≈ cosimo williams #1
130. le parrainage vert ≈ ginny (#60), helena (#2) & heïana (#2)
131. like chess moves, you the queen, i'm protectin' you ≈ helena #3

avril 2020
84. oh hi mark ≈ matt mcgrath #5
85. les jeux ≈ lola (#5), jill (#10), grace (#1) & ginny (#39)
86. like a living stone ≈ ginny mcgrath #41
87. damnatio memoriae ≈ ginny mcgrath #42
89. get it over ≈ halsey blackwell
91. blackbird singing in the dead of night ≈ ginny mcgrath #44
92. bitter are the wars between brothers ≈ saül williams #3
93. à trois mesures ≈ ginny (#45) & sebastian

mars 2020
62. hearts that break the night ≈ ginny (#19) & jill (#6)
64. time like this ≈ ginny mcgrath #21
65. rivers running ≈ ginny (#22) & yelahiah
66. joyeux anniversaire ginny ≈ ginny (#24), amis & famille mcgrath
67. fix things up ≈ ginny (#25), jill (#7) & bailey (#3)
68. oh lying in secret to myself ≈ léo (#9), ginny (#36) & yelahiah (#2)
70. i'll meet you in the underground ≈ ginny mcgrath #27
72. all the colors ≈ ginny (#28), jill (#8), lola (#4)
73. two worlds ≈ ginny (#30), jill (#9), bailey (#4)
74. see how deep the bullet lies ≈ ginny mcgrath #31
75. the hand that calls you forward ≈ ginny mcgrath #32
77. i'm fallin' again ≈ ginny (#34) & bailey (#5)
78. the planet of nerver-ending dreams ≈ elise williams
79. we live through scars this time ≈ bailey fitzgerald #6
80. i've got a thousand butterflies ≈ ginny mcgrath #35
82. make the rules up on my own ≈ ginny (#38), matt (#4) & lily
83. the world's a little blurry ≈ ginny mcgrath #40

février 2020
56. whellcome ≈ matt (#3), jill (#5), ginny (#16) & lola (#2)
57. as long as ≈ ginny (#17) & lola (#3)
59. in nomine patris et filliii ≈ daniel williams (#1)
60. mariage avec robin-hope ≈ robin-hope (#3), ginny (#17)
61. it's a quiet and starry place ≈ ginny mcgrath #18

janvier 2020
45. sarcasm isn't an attitude ≈ clément (#1) & ginny (#23)
47. golden fingers ≈ sinead ells
48. brotherhood ≈ saül williams #1
51. you tell me ≈ léo ivywreath #8
142. somewhere between the ceiling and the wall ≈ ginny #68
158. what we wrote ≈ ginny #72
179. born to run ≈ ginny #76

décembre 2019
37. how much of you is real (...) ≈ ginny (#11) & léo (#7)
38. we'll get nostalgic for disaster ≈ rosalie lovegood #2
40. bending dreams ≈ léo ivywreath #6
42. and then there were none ≈ bailey (#2), jillian (#4) & ginny (#12)
43. blew in from the storm you lost your way ≈ ginny (#13) & isaac (#4)
44. christmapocalypse ≈ everyone
46. not on my watch, old man ≈ clément (#2) & allan (#3)
49. every night is like a daze ≈ ginny mcgrath #14
50. l'éléphant dans la pièce ≈ lola wright #1
58. and if i had to crawl ≈ savannah williams (#3)

novembre 2019
25. put on your war paint ≈ allan winchester #2
30. mariés au premier regard (casting) ≈ may glitters #1
31. and then it went all black ≈ jack (#1), isaac (#3), léo (#5)
32. on trees and birds and fire ≈ ginny (#8), isaac (#2) & robin-hope (#2)
35. breaking not so bad ≈ andy rivera #2
54. i went to hell last night ≈ jeremiah & ariane (#6)

octobre 2019
24. happy moment ≈ savannah williams #1
26. can't help thinkin' that i love it still ≈ léo ivywreath #3
29. young as the morning, old as the sea ≈ jillian mcgrath (#3), ariane parker (#5), bailey fitzgerald (#1), ginny mcgrath (#7), isaac jensen (#1), matt mcgrath (#1), allie oakheart (#1), levi mcgrath (#3)
34. got nothing left (...) ≈ ginny mcgrath #10 - novembre 2019.
157. no time for losers ≈ noa jacobs #1

septembre 2019
18. everytime the sun comes up ≈ jillian (#2), ariane (#3) & levi (#2)
19. maybe i just want to bother you ≈ archibald ford
20. la plus belle femme de brisbane ≈ allan winchester
21. are you drinking tonight ≈ asher (#1), kane (#1) & ariane (#4)

août 2019
17. le passé (...) ≈ lukà (#2), jillian (#1), ariane (#2) & levi (#1)

juillet 2019
12. how cold the tear can feel (...) ≈ terrence oliver & ginny mcgrath (#5)
14. sans toi (...) ≈ thomas owens-beauregard
15. i flew up to your arms ≈ léo ivywreath #2
16. the artist ... or almost ≈ lukà petterson (#1) & ginny mcgrath (#4)

juin 2019
1. calls for an alarm ≈ ginny mcgrath #1
4. n'étudiez le beau qu'à genoux ≈ léo ivywreath #1
5. comme dirait JFK, faut pas se laisser abattre ≈ sid bauer
6. new beginning ≈ itziar cortes de aguilar #1
8. go to heaven for the climate and hell for the company ≈ harvey hartwell
9. pizza !! pizza ? pas pizza ≈ joseph keegan & raelyn blackwell (#3)
10. even when (...) ≈ ginny mcgrath (#2) & raelyn blackwell (#4)
11. papa-paparazzi ≈ andy rivera & itziar cortes de aguilar (#2)

décembre 2018
182. ho preso appunti per tutte le volte ≈ ginny #79
187. wasted acres ≈ ginny #83

2018
209. it's just a light ≈ ginny (#89), olivia (#1) & jacob (#2)
215. night in bloom ≈ ginny #94
223. forget the dream away ≈ ginny #97

mars 2018
3. darklands ≈ ariane parker #1

2017
33. i heard she was asking (...) ≈ ginny mcgrath #9

2016
7. rebels and mutineers running wild and running free ≈ raelyn blackwell #2
55. ukiyo ≈ ginny mcgrath #15
125. our lives get painted in scars ≈ ginny #56
190. keep me in a daydream ≈  jesse gibson #1
227. speed of dark ≈ ginny #101 & bennett
235. things were all good yesterday ≈ ginny #103
330. the mists had all solemnly risen now ≈ cristina weatherton

2015
22. we have nothing to lose (...) ≈ rosalie lovegood #1
173. non believer ≈ bailey #9
186. pretend the world has ended ≈ ginny #82

2013
117. les histoires d'amour finissent mal ≈ helena horowitz

2012
145. when the evening falls ≈ helena #4
240. far-close ≈ bennett #3

2010
28. i'm sure i'll find it ≈ ginny mcgrath #6
114. you shot and leavin' me raw ≈ alec strange
137. built on glass ≈ ginny #63
138. nothing nowhere ≈ ginny #65
143. between the lines ≈ ginny (#69), jill (#11) & pete
147. use your hands and my spare time ≈ bailey #7
173. stay awake with me ≈ bailey #10

2009
53. let hop burn in your eyes ≈ ezra beauregard #1
70. quiet and alone ≈ ginny (#26) & jillian (#8)

2008
41. it's darkest hour before dawn ≈ matt mcgrath #2
88. watching from afar ≈ ginny mcgrath #43
95. i've seen the world, done it all ≈ marius #2
115. locking up the sun ≈ ginny #52
119. they hear the beat but they don't know the words ≈ ginny #54
135. come down from the clouds ≈ ginny #62
140. i will try to fix you ≈ ginny #66
149. kiss and not tell ≈ ginny (#69), jill (#12) & liam (#2)

2007
71. ocean eyes ≈ ginny (#29) & saül (#4)
76. apri la porta e raccogli il mio cuore ≈ ginny mcgrath #33
100. needle and the thread ≈ ginny #46
165. paint it red ≈ ginny (#75) & raphael
181. ci saranno lividi di cui andare fiero ≈ ginny #78
211. flying to the moon ≈ ginny #91
225. my mind filled in the blanks ≈ ginny #99

2006
63. above these troubled waters ≈ ginny mcgrath #20
81. here comes the fall ≈ ginny mcgrath #37
126. don't stop me ≈ ginny (#57) & liam taylor
133. while you are young ≈ ginny #61

2005
2. draw me like one of your french girls ≈ raelyn blackwell #1
36. i'm not afraid of burning bridges ≈ marius warren #1
192. hope and expectations ≈ elizabeth warren

2003
104. marche ou rêve ≈ jacob copeland

2000
23. i don't give a damn about my bad reputation ≈ robin-hope berry
101. i let my guard down and then you pulled the rug ≈ elise #2

1999
271. young and innocent ≈ eliana ferragni #1

1998
52. i bet my life ≈ saül williams #2
103. high as a kite ≈ saül #5
144. take me to church ≈ saül #10
180. il cuore consumato ≈ ginny #77

1997
102. paradise syndrome ≈ bella williams

1989
163. freakin' out the interstate ≈ saül #12

autres dimensions
90. what comes after ≈ raelyn blackwell #4 - zombies
166. warzone ≈ dylane bradford #1 - zombies
167. die die you zombie bastard ≈ dylane bradford #2 - zombies
168. aboard the mission ≈ dylane bradford #3 - zombies
169. youngblood ≈ dylane bradford #4 - zombies
172. in that latticework ≈ jamie keynes - fantômes
191. zombieee ≈ dylane #8 - zombies
202. première plaie d'égypte ≈ ginny #84 - momie
204. seconde plaie d'égypte ≈ ginny #85 - momie
205. troisième plaie d'égypte ≈ ginny #86 - momie
206. cinquième plaie d'égypte ≈ ginny (#87), saül (#14) & ariane (#9) - momie
264. shadow specters ≈ james #2 - slasher
267. i don't like your little games ≈ damon #8

univers alternatifs
13. won't let you go ≈ ginny mcgrath #3 - juillet 2019.
27. i'd give up a hundred thousand loves (...) ≈ léo ivywreath #4 - 2023
94. hit me baby one more time ≈ ezra (#2) &co - 2009
152. heaven is a place on earth with you ≈ ezra #4
159. what we had ≈ saül #11
170. you're yesterday's child to me ≈ dylane #5
171. le léopard te va si bien ≈ dylane #6
192. stalkage ≈ dylane #9
194. la solitude fait des ravages ≈ noa #4
208. souviens toi que je t'aime ≈ ezra #5
292. scooby-doo bidou, where are you ? ≈ ezra #11
302. vivian #2 (bunyip)
334. olive (gothique)
335. siham (gothique)
336. james #14 (gothique)
337. ruben (slasher)
338. ruben #2 (slasher)
Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG VVZKQDhSujet: ∆ trouver un toit (logements)
LE DESTIN

Réponses: 16
Vues: 30235

Rechercher dans: nouer des contacts   Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: ∆ trouver un toit (logements)    Tag 93 sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 3 Juil 2016 - 13:31


Liste des logements
Les Pages Blanches du forum !
Spring Hill

parkland boulevard (01-50)
#07 (loft) ≈ @micah tomlinson
#13 (maison) ≈ @byron oberkampf
#17 (loft) ≈ @greta moore
#19 (loft) ≈ @diana sadler & @lara pearson
#27 (appartement) ≈ @aiden turner
#32 (maison) ≈ @maritza gutiérrez, @cesar gutiérrez & alejandro
#33 (maison) ≈ @valentina de luca
#40 (loft) ≈ @zelda rivera

st pauls terrace (51-100)
#55 (appartement) ≈ @sid bauer
#68 (maison) ≈ @halston hargreeves & @eddie yang
#81 (appartement) ≈ @emma brennan
#88 (Appartement) ≈ @loan hartmann
#93 (appartement) ≈ @lexie walker

edward street (101-300)
#101 (appartement) ≈ @gabrielle strange
#107 (appartement penthouse) ≈ @leroy kearns
#118 (maison) ≈ @sofia mora
#122 (loft) ≈ @heather harris
#148 (loft) ≈ @itziar cortés de aguilar
#202 (loft) ≈ @kendall harding
#214 (loft) ≈ @elijah walker
#220 (appartement) ≈ @norah sawyer
#230 (villa) ≈ @sergio gutiérrez
#250 (villa) ≈ @nieves del pino
#289 (appartement) ≈ @solas forthys

water street (301+)
#333 (appartement) ≈ @arthur coventry
#339 (appartement) ≈ @jiyeon park
#404 (loft) ≈ @ruben hartfield & @nina craine
#516 (villa) ≈ @mabel griffiths
#525 (loft) ≈ @camil smith

fortitude valley

james street (01-50)
#01 (loft) ≈ @malik fleming
#03 (appartement) ≈ @millie butcher & @flora constantine
#13 (appartement) ≈ @anastasia williams
#14 (appartement) ≈ @ishtar brown
#16 (studio) ≈ @lashana reeves
#17 (appartement) ≈ @diego gutiérrez
#18 (appartement) ≈ @august constantine & @kieran halstead
#30 (appartement) ≈ @lucas allen
#31 (appartement) ≈ @dahlia jakande
#47 (appartement) ≈ @noor guerrero

kent street (51-100)
#51 (appartement) ≈ @logan novak
#72 (appartement) ≈ @madison kwanteen
#77 (appartement) ≈ @chelsea cavanagh & @carl flanagan & @adèle shephard
#89 (appartement) ≈ @laurie wright

oxlade drive (101-300)
#149 (appartement) ≈ @mila salvatori
#163 (appartement) ≈ @autumn galloway
#242 (appartement) ≈ @blake aldridge
#280 (appartement) ≈ @marley lynch
#282 (appartement) ≈ @aj buckley & @naomi carlson

doggett street (301+)
#323 (appartement) ≈ @shiloh atkins
#372 (appartement) ≈ @ethel hartfield

West End

hardgrave road (01-50)
#1 (loft) ≈ @siobhan sallinger
#12 (maison) ≈ @marceline griffiths
#13 (appartement) ≈ @cami hasting
#17 (appartement) ≈ @sienna middleton
#21 (appartement) ≈ @atlas siede
#23 (studio) ≈ @daisy wickham
#29 (appartement) ≈ @mateo alvarez, @maxine bloom, @elena esteves & @maisie moriarty
#39 (appartement) ≈ @eden wilcox
#48 (appartement) ≈ @alice petrov
#50 (appartement) ≈ @vinnie mancini
#53 (loft) ≈ @alba fletcher

kurilpa street (51-100)
#83 (appartement) ≈ @luisa summers

dornoch terrace (101-300)
#112 (appartement) ≈ @amelia holland
#117 (appartement) ≈ @lewis siede
#243 (appartement) ≈ @faith palmer
#253 (appartement) ≈ @jonah fletcher
#260 (appartement) ≈ @saddie kwanteen
#272 (appartement) ≈ @lyla miller
#283 (maison) ≈ @megan williams & @damon williams

montague road (301+)
#308 (loft) ≈ @wild fitzjames
#319 (loft) ≈ @catarina welch
#367 (loft) ≈ @eleanor mckinley
#406 (appartement) ≈ @cecilia barker & @finnley coverdale
#419 (loft) ≈ @mickey reeves

toowong

sherwood road (01-50)
#12 (maison) ≈ @cody shephard & @meryl strange
#17 (maison) ≈ @isaac jensen & @penny stringer
#19(appartement) ≈ @aliénor siede et son fils

bywong street (51-200)
#99 (maison) ≈ @august constantine

carmody road (201-500)
#224 (maison) ≈ @jaylen daxson
#320 (maison) ≈ @deborah brody
#321 (maison) ≈ @jackson mills
#421 (maison) ≈ @jo carter & ava (pnj)
#422 (maison) ≈ @nicholas hurley & esmée (pnj)

highland terrace (501+)
#715 (maison) ≈ @heath wilson
#1111 (duplex) ≈ @mavis barnes

redcliffe

victoria avenue (01-50)
#22 (appartement) ≈ @russell sutton
#35 (appartement) ≈ @louis dalton

hughton avenue (51-200)
#200 (appartement) ≈ @stella ortega, @joseph keegan, @dina esteves & @sara gutiérrez

orchid street (201-500)
#260 (appartement) ≈ @ho min-kyung
#275 (appartement) ≈ @cade grimes
#288 (appartement) ≈ @rose grant
#303 (appartement) ≈ @andrea welch & @raphael elly
#306 (appartement) ≈ @lucy cavanagh
#353 (appartement) ≈ @aisling hayes

maine road (501+)
#507 (appartement) ≈ @adrian west
#519 (appartement) ≈ @joaquin bates

logan city

latimer road (01-50)
#25 (maison) ≈ @hassan jaafari
#32 (maison) ≈ @chad taylor
#40 (maison) ≈ @james weatherton & son épouse

third avenue (51-200)
#77 (maison) ≈ @laoise mcloughlin
#142 (villa) ≈ @jameson winters
#159 (maison) ≈ @ezra beauregard & @lily beauregard
#166 (loft) ≈ @cassie edwards & @ambrose constantine

princess street (201-500)
#250 (maison + gîte) ≈ @"ava good"
#350 (maison) ≈ @amy castle

daisy hill road (501+)
#503 (maison) ≈ @olivia welch et ses enfants lizzie et lenny
#517 (maison) ≈ @sunny goldsmith et sa tante marnie
#721 (loft) ≈ @amos taylor & @raelyn blackwell
#767 (maison) ≈ @jordan fisher & @birdie cadburry

bayside

pine street (01-50)
#23 (villa) ≈ @tessa mulligan & @lincoln mulligan
#30 (appartement) ≈ @dorian kean
#47 (appartement) ≈ @abel reyes & althea reyes

agnes street (51-200)
#72 (maison) ≈ @eve daxson, ella daxson & @eoin o'hara
#84 (villa) ≈ @rory craine & @swann craine
#86 (maison) ≈  @cameron Lewis, @zoya Lewis & leurs filles
#88 (maison) ≈ @anna constantine, et son compagnon, oscar (fils d'anna)
#146 (maison) ≈ @vittorio giovinazzo & @gaïa salvatori

beachcrest road (201-500)
#210 (villa) ≈ @vivian irish
#216 (villa) ≈ @channing walker
#222 (villa) ≈ @milena grimes
#259 (duplex) ≈ @anwar zehri & sa fille alma
#339 (maison) ≈ @pénélope danbury & sa soeur
#340 (domaine) ≈ @midas sterling
#404 (loft) ≈ @lena edwards
#414 (maison) ≈ @evelyn pearson & @rhett hartfield

wellington street (501+)
#517 (villa) ≈ @auden williams
#522 (appartement) ≈ @kai luz
#527 (villa) ≈ @emery dawson & @mason bradford & @siham fowler
#535 (villa) ≈ @caleb anderson &  @alexandra anderson
#602 (villa) ≈ @carmine cavendish et connor cavendish
#763 (villa) ≈ @sawyer syhwartz
#802 (Villa) ≈ @hector hargreeves


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