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Tag brocode sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: crying lightning (alfie)
Invité

Réponses: 11
Vues: 939

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag brocode sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: crying lightning (alfie)    Tag brocode sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 16 Fév 2020 - 20:01
Contrairement à ce qu’il aime laisser penser, il n’est pas stupide, Alfie, et les cases qui semblent lui manquer sont une impression née de sa personnalité parfois considérée comme trop exubérante. Pas que cela lui fasse réfléchir quant à sa manière d’être ; oh ça, non, jamais, plutôt crever que de tenter de rentrer dans des moules pour satisfaire autrui. Pourtant, peut-être que ceci l’aiderait à se mettre moins d’individus à dos ; et que cela aurait pu lui éviter la situation dans laquelle il se retrouve aujourd’hui. L’anthropologue a beau se satisfaire de la thèse du cambriolage qui a mal tourné parce que c’est celle qui lui permet le plus de distance psychologique quant aux événements, mais il n’est pas sans savoir que la perspective d’une revanche est parfaitement cohérente compte tenu de ses antécédents. Véritablement emmerdeur aux notions de respect biaisées, la plaisanterie n’est finalement pas si déplacée ; et peut-être qu’Emma a fait partie un jour ou l’autre de la liste d’individus rêvant de lui coller un poing dans la gueule, lui foutre le feu, le dépecer vivant ou simplement l’écraser à l’aide de leur voiture – option pour laquelle ne peut pas opter Emma, ahah. Et probablement que cette dernière fait toujours partie de la liste en réalité, car cette tension qui est présente entre eux aujourd’hui est loin d’être inédite. Il ne peut pas s’en offusqué, Alfie, puisqu’il prend un certain plaisir à provoquer celle-ci – mais il faut dire qu’Emma lui tend souvent des perches, aussi, et que dans un sens c’est sa manière de lui montrer son affection, bien plus qu’il n’était capable de le faire quand ils étaient « ensemble ». « Tant pis pour toi, c’est pas ra-rétroactif. » Car la tenter, c’est très exactement ce qu’il est en train de faire, d’autant plus à présent qu’Alfie n’a pas beaucoup d’autres occupations que celle de faire chier son monde – un domaine dans lequel il excelle déjà, mais où il cherche à atteindre la perfection, au détriment d’Emma. Dans tous les cas, il faudra trouver quelqu’un d’autre pour finir le travail maintenant que la brune s’est désistée et que le remake du scénario vécu il y a quelques mois semble compromis. Il l’espère, du moins, car outre le fait qu’il aimerait bien avoir le temps de cicatriser avant de remettre ça ; Alfie est surtout partisan de l’originalité et, à choisir, il préfère avoir le droit à de la nouveauté plutôt qu’une nouvelle rencontre avec l’évier. Comprenez, c’est quand même pas le meilleur pour les dents, hein. Vaut mieux en rire qu’en pleurer. « Pardon. » Il débute en pinçant les lèvres par la suite alors que la langue d’Emma siffle, posant même sa main sur le cœur pour prétendre à de réelles excuses. « Faut me comprendre, tu m’as pas habitué aux compliments. » Il ajoute, en haussant les épaules et en affichant son sourire d’emmerdeur. Il entend un râle de Rachel dans sa tête et il jure, vraiment, qu’il fait de son mieux avec Emma pour ne pas se la mettre à dos plus que cela ne semble déjà être le cas. Mais c’est plus fort que lui quand il voit Emma, telle un sims, elle est toujours suivie d’un faisceau lumineux indiquant qu’elle est une cible facile – ce qui ne veut pas dire qu’elle l’est réellement. Au contraire, son répondant est tranchant et c’est peut-être la raison pour laquelle Alfie prend autant de plaisir à tenter de (gentiment) la malmener. Toutefois, son humeur à peu près détendue s’estompe très vite lorsqu’il a l’impression de faire face à un agent double, venu en mission de reconnaissance et du cynisme, c’est de la froideur qui se veut attaquante qui s’échappe des lèvres du brun. Relevant les sourcils alors qu’elle manque de l’insulter, l’air de lui suggérer de céder – et il vendra l’idée que c’est pour son bien, qu’il faut savoir dire ce que l’on a sur le cœur même si ça consiste à traiter quelqu’un d’abruti, tout ça, la vérité est surtout qu’il en saisirait l’occasion pour narguer éternellement Emma quant au fait que « pouhahah abruti elle l’a pas entendu de moi, hein, mauvaise marraine, bouhou, shame on you sur trois générations, allez, dix, histoire d’être sûr que ta ligne ne se reproduise pas plus ». Toutefois, il écoute avec attention la jeune femme, même si elle déblatère bien plus que de raison, c’est insupportable. Oh wait. Et là, il se rend compte d’à quel point il doit être fatigant pour les autres lorsqu’il n’arrive pas à s’arrêter. Non, ça ne doit pas être pareil, il n’a pas une petite voix haut perchée ascendante hautaine, ça change tout. Il manque d’éclater de rire à sa description de Stephen, mais préférant finalement opter pour un froncement de sourcils accusateur {#}brocode{/#} oblige. Mais il se veut véritablement offusqué lorsqu’elle sous-entend qu’il a remis en question sa place dans la vie d’Anabel, et Alfie lève les yeux au ciel alors qu’elle persiste à continuer et qu’il finit par lui coller sa main sur la bouche pour qu’elle se la ferme… ça tombe bien, en fait, elle vient de terminer. Et là, il se haït lui-même, d’avoir supporté tout ce discours alors qu’il aurait pu la réduire au silence rapidement s’il avait suivi sa seconde envie – la première consistant à trouver du scotch pour la bâillonner, mais well, pas devant Anabel et de toute évidence son plan aurait été vite déjoué d’ici qu’il fouille tous les tiroirs pour mettre la main sur le trésor. « Ta négativité, c’est pas bon pour les chakras d’Anabel, ni les miens. » Qu’il justifie, posant une nouvelle fois sa main sur son torse et fermant les yeux un bref instant, usant d’une voix mielleuse à souhait – façon gourou, histoire de lui rappeler des souvenirs familiaux. Bon. Il va s’en prendre une, c’est quasiment certain à présent, mais il l’aurait bien cherché, alors faute à moitié avouée, à moitié pardonnée, non ? Et s’il peut concevoir qu’elle souhaite être tenue au courant de la situation, il apprécie moins la manière de critiquer l’éducation qu’il offre à Anabel qui… est inexistante, en réalité. Disons plutôt qu’il ne souhaite pas chambouler les principes de Rachel, puis de Stephen, et s’il rappelle à l’ordre l’enfant, il essaie de trouver le juste milieu entre ne pas s’opposer à la manière dont elle a été éduquée jusqu’ici – sachant que ce n’est pas son rôle – et celui de poursuivre celle-ci puisqu’elle est toujours en phase d’apprentissage. Pour autant, il n’a pas l’impression qu’il soit question d’un élevage en stabulation libre ; il n’est peut-être pas aussi ferme qu’il ne le devrait, mais il n’est pas aussi je m’en foutiste qu’on ne pourrait le croire. « T’es là depuis dix minutes, viens pas croire que t’es en position de ja-juger. » Il se contente de répondre en croisant à son tour les bras, soutenant son regard, le sien envoyant quelques éclairs pour appuyer ses propos. Car le jugement, il est bien présent cette fois-ci, et les rôles se sont inversés. Raison pour laquelle il se veut plus calme, en réalisant qu’il n’est pas beaucoup mieux d’avoir insinué toutes ces choses quelques minutes plus tôt. Et surtout, parce qu’ils arrivent sur un terrain d’entente : le bien-être d’Anabel leur importe plus que tout le reste. Même si à première vue, on pourrait croire qu’Alfie se fiche bien d’avoir sa filleule sous son toit et n’a pas adapté son appartement à celle-ci puisqu’elle n’a pas d’espace à elle. Le problème n’est pas sa volonté, mais la configuration de cet appartement. Assez grand pour un deux pièces et demi et un jeune couple, trop petit pour une famille dysfonctionnelle. Au moins, le salon reste suffisamment grand pour parvenir à faire un coin à Anabel, aménagé de manière à ce qu’elle en soit satisfaite même si elle ne possède pas quatre murs et une porte à elle. Ça n’empêche pas Alfie d’être piqué, suivant le regard d’Emma et déplaçant ses mains au niveau de son entrejambe par réflexe, avant de prendre sur lui. C’est stupide, et même si Emma et lui ne seront probablement jamais les meilleurs amis du monde, ils partagent cet objectif commun sur lequel il se repose à nouveau pour parvenir à regagner son calme. « Tu penses que c’est ce que je fais ? Ou que je pourrais faire ? » Il demande, plus posé, et presque une pointe d’inquiétude dans sa voix quant aux interprétations qu’Emma a pu faire. « Tu seras jamais mise à l’en-écart, Emma. Peu importe ce qui se passe entre nous, tu fais partie de sa vie et ce sera toujours le cas. » Il lui assure, tentant même un sourire (mince, le sourire, n’abusons pas, c’est Emma qu’il a face à lui). « J’suis peut-être, le son de sa voix s’abaisse alors qu’il mime sur ses lèvres la petite pute du quartier, reprenant son intonation, il poursuit, mais je suis pas un, il mime une nouvelle fois le mot sur ses lèvres, connard sans cœur. » Il conclut, et c’est bien assez pour aujourd’hui dans la catégorie « déclaration à ma pire ennemie que je ne pensais pas même formuler sous la contrainte » (la contrainte étant ici le regard qu’elle a porté sur ses parties). Et même si Alfie est sincère, peut-être qu’il n’est pas totalement désintéressé non plus de se montrer soudainement plus sympathique auprès d’une Emma en passe de visiter ce qui est la chambre d’Anabel. Heureusement, celle-ci le sauve de son malaise alors qu’elle présente les lieux avec une certaine joie ; preuve en est qu’il a plutôt bien géré la chose même dans un espace aussi restreint. « Je t’aiderai à le maîtriser au besoin. » Pour coller le scotch sur la bouche de Joey, parce que malgré toute l’affection qu’il a pour Lawson junior qui est devenu un véritable ami, il est évident qu’il ne veut pas que ce dernier corrompe Anabel. Alors il n’est pas question de seulement « essayer », mais d’y parvenir et il est parfaitement disposé à apporter son aide. « Et j’espère que tu sais que ce n’est pas juste quand j’ai « besoin de m’aérer » que je peux te la dis-déposer. » Il souligne, car même si l’enfant n’est pas une balle qu’ils peuvent se renvoyer sans cesse quand l’un ou l’autre en a besoin ou envie, il ne veut pas priver Anabel de moments passés en compagnie de sa marraine (même si à ses yeux il ne comprend pas vraiment ce qu’Anabel peut trouver de si génial chez Emma pour l’adorer à ce point, hein, qu’on se le dise). Il est pas chiant, Alfie, et du moment qu’elle ne débarque pas à l’improviste chez lui, Emma peut bien réclamer plus souvent la présence de la petite si elle le désire. « Arrêt maladie. » Il se contente de souligner à la question retirée d’Emma, pointant du doigt sa tête, parce que même si ça ne la concerne effectivement pas, ce n’est pas non plus un secret. « Ça laisse du temps pour jouer à la poupée ou s’imposer les mercredis mi-mercerie avec les autres mères. » Oui, parce qu’Alfie est une super maman, c’est bien connu. Et oui, pour le bien d’Anabel, il s’impose les réunions hebdomadaires avec les parents des copines, quelques heures interminables où il apprend que l’aîné Conway a fait pipi dans le distributeur de savon des profs ou que la maman de la petite Maggie a osé lui donner une mousse au chocolat comme récréation ; bref des informations de la plus haute importance qu’Alfie est ravi de connaître (non) (oui, en réalité, puisqu’il doit bien souvent se retenir d’exploser de rire tant ce sont des choses qu’il a été capable de faire en tant qu’élève, et qu’il serait capable de faire en tant qu’adulte – presque – responsable). « C’est fantastique, tu devrais venir. » Il assure, et là, son visage s’illumine. « Mais carrément que tu devrais venir ! » Qu’elle subisse ça, elle aussi, et qu’il ait une camarade de galère. Qui sait, ça pourrait les aider à tisser des liens. Anticipant un potentiel refus ou au mieux une excuse foireuse, Alfie use de son arme secrète. « Hein, Anabel ? » Et le cri suraigu de la gamine vaut toutes les réponses du monde alors qu’Alfie hausse les épaules en croisant le regard d’Emma, l’air désolé (il ne l’est pas du tout). Il profite toutefois que l’enfant soit trop occupée à montrer l’ensemble de son œuvre à sa marraine pour s’écarter de quelques pas, laissant Emma enregistrer ce flux d’informations tandis qu’il essaie de songer à d’éventuelles façons de sauver les apparences – faut dire que la situation n’est pas des mieux présentée, quand bien même elle lui assure ne pas être là pour juger. Il ne revient à lui que lorsque la voix d’Emma s’adresse à lui et il lui faut plusieurs minutes – et un bon nombre d’expressions faciales traduisant d’un potentiel AVC ou de l’encaissement de la nouvelle – pour qu’il ne daigne répondre. « Euh, non, non, je crois pas. » Il avoue, alors qu’il se précipite sur son téléphone pour retracer son historique de messages avec Lawson Junior, à vrai dire il n’est pas à l’abri de l’avoir appris et de l’avoir oublié – c’est même très probable. En attendant, il relève les yeux vers Emma, imaginant que, amnésie ou non, elle est à même de lui donner toutes les réponses aux questions qu’il se pose désormais. « Avec quoi ? » Excusez-le, on parle de Joey, c’est la première option, avant la suivante qu’il propose : « qui, je veux dire qui ? » Mais très vite, un large sourire apparaît sur son visage. Joey marié, bordel, en voilà une perspective incroyable. « Quand ? Comment ? Pourquoi ? » Il a trouvé un rôle, au moins, avec ça, j’espère ? « J’te jure que si je suis pas son garçon d’horr-honneur, je le défo... » Croisant le regard d’Anabel, il affiche un large sourire et un air angélique. « Défie. Au bras de fer. Comme tous les adultes le font quand ils sont en cor-conflit, la violence c’est pas tendance. » Pouce en l’air et clin d’œil en prime, terminant son slogan de propagande à l’encontre d’Anabel, Alfie relève les yeux vers Emma, avide d’obtenir plus de détails.
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