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1 résultat trouvé pour plumes

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Tag plumes sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: mr. brightside (jalfie)
Invité

Réponses: 10
Vues: 913

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag plumes sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: mr. brightside (jalfie)    Tag plumes sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 21 Aoû - 16:44
mr brightside
Another head aches, another heart breaks, I am so much older than I can take, And my affection, well it comes and goes, I need direction to perfection.
 
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Mesdames et messieurs, veuillez applaudir dans le coin gauche du ring : le roi du quinoa, 75 kilos d’esprit sarcastique et de charme curieusement creepy, souvent suivi par une brune avec un air pas farouche sur le visage …. Alfie Maslow ! (la foule en délire l’acclame, certains esprits divergents lui jettent des boyaux de porc au visage). Dans le coin droit du ring : la sorcière de Port-Arthur, 68 kilos de cul plat et de seins tombant, souvent accompagnée par sa main droite qui fait tout le boulot … Emma Lawson ! (on peut entendre les mouches qui volent en même temps que les remarques sexistes.) Ouais, Joey avait décidément trop d’imagination pour son propre bien et son esprit n’arrivait pas à se détacher qu’une version porno de cette image était clairement possible si on s’en donnait les moyens. Certes il ne forcerait jamais Alfie à jouer dans un film pour adulte : 1 – parce que Jules l’en empêcherait en le menaçant de brûler toutes les graines de quinoa du monde (et accessoirement de le quitter), 2 – parce qu’Emma n’avait pas la tête de l’emploi, contrairement au brun, et qu’elle ferait fuir les spectateurs plutôt que de les exciter. Pourtant le jeune Lawson avait choisi son camp en préférant supporter un ami sincère plutôt que sa propre chaire qui passait le plus clair de son temps à le rabaisser plus bas que terre simplement pour le plaisir. Team Maslow, quitte à le faire inscrire sur un t-shirt histoire de bien enfoncer le clou pendant les repas de famille. Mais si l’anthropologue (toujours aucune idée de ce que ce mot voulait bien dire) avait ne serait-ce qu’une once d’amitié envers Joey il aurait sauté (littéralement) sur l’occasion de lui rendre service en honorant une femme désespérée qui allait bientôt dépasser le stade : pot de glace et binge-watching de toutes les saisons de Glee pour arriver directement à la case : ‘me retenez pas je vais sauter.’ Tout ça parce qu’elle n’arrivait pas à choper un homme assez fou pour lui faire un gamin, contrairement à Alfie qui avait toute ses chances de se voir bientôt appeler ‘daddy’ pour une autre personne que sa brune. Joey, sourire aux lèvres, ne peut que soutenir son ami alors que ce dernier le rassure sur le fait que les couches et le biberon attendront longtemps avant de trouver un autre preneur que le Maslow lui-même dans un délire sexuel incompris. « Heureusement, parce que ce pauvre gosse ne partira pas du bon pied dans la vie avec un père qui lui volera tous les cadeaux pour son propre divertissement. » L’imagine d’un Alfie couché sur le sol, submergé par une tonne de peluches et de jouet premier âge, lui viens en tête alors que la file se rétrécie devant eux pour ne bientôt faire qu’un petit serpentin de personnes. Mais si on ne pouvait pas compter sur l’anthropologue pour élever un gamin Joey était persuadé que Jules avait toujours eu ce petit côté maman poule qui ferait le bonheur d’un enfant, comme du Lawson qu’elle avait toujours excité avec son air strict et réservé. Il en jouait, tirait sur la corde d’un Alfie déjà bien excité par la sortie et par le ton plaisant de la conversation qui ne se priva de clamer haut et fort qu’il était le seul en droit de poser ses mains sur la silhouette agréable de Jules. S’écartant de l’animal en se frottant une oreille de manière exagérée Joey avait jeté un coup d’œil à la petite fille devant eux qui s’était retourné histoire de repérer la source de ce cri tout droit sorti du cœur. « Par contre il partage ses sucreries, va dire à maman que le monsieur t’as offert des bonbons. » Un aller simple pour la cellule ne le faisait pas rêver, pourtant il ne pouvait s’empêcher son plaisir de grimper en flèche à la vision du Maslow coincé dans un espace restreint entre un biker tatoué et un homme portant une jupe, un peu de matière pour son prochain boulot à l’université.

Star du porno ou idole des jeunes chatant en playback dans un groupe tout pété, Joey savait que sa collaboration avec le brun ne pouvait être que fructueuse si on associait le cerveau d’Alfie à la belle gueule du Lawson qui aurait pu vendre du sable à un touareg (si le touareg en question était aveugle et bien bien con.) Mais la chance avec le professeur c’était que Joey aurait toujours quelqu’un pour le dissuader de cocher les petites cases en bas des contrats qui précisent qu’en signant on s’engage à vendre chaque années un bout de peau au marché noir. « Tu vois, t’es bien plus utile que ma sœur me l’a laissé entendre ! Elle qui pense que tu n’es pas bon que dans l’exercice de la levrette dominicale. » A mesure qu’ils avancent dans l’attraction, et que la lumière autours d’eux laisse place à une obscurité effrayante qui ne rassure en aucun point l’acteur (quand on est encore habitué à dormir avec une veilleuse on prend vite peur des endroits sombres) alors qu’Alfie se lamente encore de n’être que le sous-fifre dans cette histoire de boys band, sans un seul grain de quinoa à se mettre sous la dent. « C’est bien parce que c’est toi … et aussi parce que je veux garder la drogue pour moi. Juste par amitié envers toi bien sûr, pour pas que tu retombes là-dedans et tout. Grand prince. » Joey bombe le torse de fierté alors que son regard se pare de dégoût rien qu’à l’idée de devoir regarder l’intimité poussiéreuse de sa sœur dans laquelle les araignées ont élues domicile depuis des années. Plutôt crever que de se mettre en mode full Game Of Thrones, même pour sauver l’humanité de l’ouragan Emma qui aurait plus besoin d’un gode taille XXXL plutôt que du regard lubrique de son pervers de frère. « Ok mais les yeux bandés, un casque sur les oreilles et un maximum de drogue dans mon organisme pour que je fasse une overdose juste après. » Analysant la scène non sans une horrible impression et une goutte de sueur perlant sur son front Joey avait enfoncé son majeur tendu dans la poitrine du brun. « Eh mais en plus tu pourras me donner jusque ce qu’il faut comme dose pour que je m’évanouisse quelques heures et que je revienne à la vie. Avec tes conneries d’études tu sais sûrement faire ça. » Alfie était donc magicien, chirurgien, expert en drogue et assez taré pour donner la mort à son ami avant de le faire renaître, flatliners shit. Même si le brun appose son droit de véto sur Cersei Lannister et son petit pas farouche qui exciterai même les morts il faut avouer que c’est sans doute l’autorité et l’idée de se faire étrangler par une femme de pouvoir qui rend le petit oiseau du Lawson tout heureux (en même temps, un rien le rend tout heureux.) C’était peut-être pour ça qu’il remettait le couvert en évoquant de nouveau la pauvre Jules dont les oreilles devaient souffrir la martyr et qui méritait bien plus qu’un simple bouquet de fleurs de rond-point, même si Joey aimait bien voir le regard apeuré de son ami dès qu’il évoquait le fait de lui piquer sa copine histoire de lui montrer que, oui, il y a des hommes dont le pénis dépasse les 10cm. « Mouais, peu mieux faire. Pour une femme comme ça je serais prêt à arrêter l’herbe et à devenir comptable ... Tu me vois, moi, comptable ? Je sais à peine additionner… » Rien que l’idée de porter une cravate lui donnait de l’urticaire, mais il fallait bien avouer que cacher derrière cette phrase pleine d’idioties se tenait quand même une vérité certaine, le Maslow avait dégoté la perle rare après plusieurs essais avec des huîtres pourries dont la fameuse sœur aînée qui restait le point culminant de la vie sentimentale du Maslow tant par l’expérience vécu que part le courage que ça lui avait demandé de foutre un doigt là-dedans sans avoir peur de se le faire bouffer. Alfie s’était penché un instant (et encore tout habillé) pour ramasser un flyer tombé au sol, sans doute pour dénoncer le fait que l’être humain n’était qu’un pollueur égoïste, avant de le faire glisser dans les mains sur Lawson en l’empressant de coller l’étiquette ‘expérience inédite et inoubliable’ sur le front d’Emma. « Ahah, inoubliable ça c’est sûr, ils ne vont pas être déçus du voyage je te le dis. » Et il rigolait comme un gamin devant une blague de pet (ça le faisait encore rire à 27 ans) en imaginant sa sœur avec un panneau ‘entrée gratuite’ entre les jambes postée au coin de la rue dans l’attente qu’un homme soit assez fou pour se dire ‘aller, ça me tente bien’.

Alfie, en plus d’être un bon ami et un excellent danseur de disco, se révèle aussi dénicheur de talent alors qu’il propose à Joey de se lancer dans une nouvelle carrière de scénariste, imaginant de sa plume divers petites scènes qui impliquaient toujours un homme vêtu d’une combinaison de ski courant après une jeune femme au sein ballotant dans les airs, rien de mieux pour faire plaisir au public hétérosexuel. « Je te ferai même une place au premier rang mon ami ! Attend donc les représentations 3D, tu vas en avoir plein les yeux, littéralement. » Gross … mais pas autant que d’imaginer les pauvres employés du ménage qui seraient obligés de nettoyer tout ce bordel après. Après le tympan gauche c’est maintenant le droit qui morfle alors qu’Alfie se vante d’avoir trouvé l’idée du siècle en proposant au Lawson d’installer une toile de tente dans un jardin publique et d’y inviter amis et famille à découvrir la première exposition de ‘porno-horror’ au monde, un savoureux mélange d’hémoglobine et de sperme, pour le plaisir des yeux. « C’est une révélation. » Les yeux écarquillés, une main se levant pour tisser une banderole imaginaire au-dessus de leur tête alors qu’il attraper les épaules de Maslow d’un bras, Joey Lawson se rêve déjà le Basquiat d’une génération de petits merdeux élevés aux pornos et aux films sanglants. « Pour ce qui est de mon premier salaire entant que metteur en scène et scénariste tu peux être sûr de recevoir un beau bouquet de quinoa pour te remercie de ton aide. » La phrase est sincère, le bras ne quitte pas les épaules alors que les deux amis s’enfoncent dans le tunnel de l’angoisse où un premier carton de plumes leur explose au visage, recouvrant leur yeux d’un voile blanc et duveteux (contexte) alors que Joey se demande encore ce qu’il branle dans un lieu comme celui-là, recouvert de bout de petits animaux morts. « Quel homme cet Alfie, un fervent défenseur de la cause animale. » Même si Jules ne boufferait jamais cette histoire d’oiseau criant à l’aide dans une ruelle sombre, abandonnant tout espoir de se voir sauvé, se roulant dans un coin pour mourir en silence, il fallait reconnaître qu’Alfie ne manquait pas de ressources pour inventer des histoires à la mords moi le nœud. C’est peut-être pour ça qu’ils cherchaient des explications aux cartons de plumes explosifs alors que la plupart des gens se contentaient de rire de bêtement avant de poser pour leur prochaine photo instagram, {#}plumes{/#} {#}curiocity{/#}  {#}tropdémentputain{/#}. « Ou alors le mec à une dent sévère contre les poulets … un traumatisme d’enfance bien cachée parce qu’un jour, dans le jardin de papy, il s’est fait surprendre à essayer de fourrer ce gentil animal à plumes et ça lui a valu la tombée du siècle … depuis il est dans une traque sans merci contre cet animal du démon qui lui a volé sa jeunesse … » Wow, ok, on laisse tomber les joints à partir de maintenant. Les yeux rougis par l’herbe Joey s’attache au bras du Maslow comme si sa vie en dépendait, parce que le brun avait déjà survécu dans des zones plus sensibles que celle-là il était forcément la personne vers qui se tourner si on tenait à la vie. Un Bear Grylls en beaucoup moins costaud qui s’extasiait déjà à l’idée de voir une vidéo ludique du Lawson qui, dans un moment de grâce, arriverait à faire passer ses jambes au-dessus de sa tête pour venir se goûter tout seul (à défaut d’avoir quelqu’un pour le faire). « T’inquiètes, tu auras le droit à une copie dédicacée de mes exploits. » Le blond a à peine le temps de finir sa phrase qu’un nouveau carton leur explose au visage, cette fois-ci en prenant bien soin de répandre des plumes couleurs rouge sang sur le sol ainsi que dans les cheveux des spectateurs (drôle de facile mais pourquoi pas). Sentant son ami se dérober sous son bras Joey tire plus fort, s’empresse de coller Alfie qui ne cherche qu’à se dégager de l’emprise insoutenable du Lawson drogué qui aurait préféré arracher le bras de son ami plutôt que de se retrouver seul dans cet endroit. Mais c’est trop tard, dans un mouvement de panique le bras du blond relâche la pression et bientôt il n’est plus qu’un petit garçon paumé dans les ailes du supermarché qui cherche sa mère en chialant, de la morve plein le nez et un paquet de corn flakes ouvert entre les mains. « Alfie ?! » Peine perdue, on entend rien dans ce espace restreint tant le bruit est assourdissant, et Joey cherche à tâtons un moyen de retrouver un repère quelconque ou bien une nouvelle personne à qui s’accrocher. Thank god pour la lumière du jour qui perce au travers de l’installation quelques mètres plus loin, plissant les yeux pour affronter l’horrible sensation de se faire poignarder les yeux par un pic à brochette chaud Joey mets la main sur un Alfie complètement déboussolé. Levant un doigt en l’air pour laisser la phrase de son ami en suspens le Lawson se penche en avant et dégobille le paquet de chips et la RedBull qu’il s’est enfilé en guise de petit déjeuner, le tout sous le regard médusé d’un petit groupe de touristes (sûrement allemands vu la dégaine ‘chaussettes-claquettes’). « Oh ça va, c’est biodégradable. » En guise d’excuse alors qu’il accompagne le brun quelques mètres plus loin, là où des pancartes prônant l’amour et le respect ont remplacés les animaux morts et les bombes de plumes. « Mec, tu m’as trop foutu les boules putain. » Sans attendre le blond s’empare du corps d’Alfie pour le serrer contre le sien dans un câlin bien viril entre deux hommes sexuellement curieux, rien d’étrange là-dedans. « Refais plus jamais ça Maslow … vers qui je vais me tourner si j’ai besoin d’un conseil pour éliminer la gonorrhée si tu disparaît. » Simple et efficace, même si Joey avait du mal à reconnaître que le prof était – à ses yeux – un ami de grande valeur. Joey avait pris place à même le sol, assis en tailleur sur une pancarte ‘sauvez les ours polaires’, et avait sorti une clope d’un paquet sûrement volé dans une soirée quelconque. « Sur une échelle de un à dix tu es traumatisé comment ? » Limite il aurait pu sortir une vieille pipe en bois et se la jouer psychologue, mais en vrai ce qu’il voulait savoir c’était si son ami allait bien.


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