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Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (Tesya #2) Maybe we can find a place to feel good
Zoya Lewis

Réponses: 11
Vues: 480

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (Tesya #2) Maybe we can find a place to feel good    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySam 19 Aoû 2023 - 17:35
Maybe we can find a place to feel good  - ft   @Tessa Mulligan #2  

Mi-mai 2023, sur la route. « C’est vrai, soyons excentriques ! » Tessa peut compter sur Zoya pour l’encourager à l’être, surtout dans le cadre où elles se trouvent où tout pousse à l’excentricité et à la folie. Elles ne peuvent que s’immerger pleinement dans cette atmosphère de fête qui les entoure. « Ca fait mille ans que je n’ai pas été comme ça ! » Elle parle du maquillage que Zoya est en train de lui appliquer, en plus de tous ces accessoires qu’elles ont revêtu chacune. « Il était temps de changer la donne alors ! » La photographe ne peut pas en dire autant quand nombreuses sont les soirées qu’elle passe notamment dans le cadre de Weatherton mais aussi plus récemment lors de son escapade à Los Angeles – toujours dans un cadre professionnel – mais où elle en a profité aussi pour faire quelques soirées dans des bars ou sur la plage avec Freya. Une liberté retrouvée qui lui a fait du bien, elle qui n’a plus du tout le même rythme de vie depuis l’arrivée de Chloe dans sa vie « Ca me plait bien ! ». Elles sont fin prêtes à profiter du festival comme il se doit et c’est tout d’abord en direction du bar que les deux acolytes du jour se dirigent.

« Je suis sûre et certaine que t’aurai pu lui glisser ton numéro. » Le barman est fortement charmant et semble avoir tapé dans l’œil de la Lewis. « Tu crois ? » qu’elle fait, ses cils battant exagérément et son air innocent ne trahissant personne « La prochaine tournée je peux lui glisser si tu veux ! » « Oh, tu sais, ça faisait partie du plan ». Evidemment qu’elle a déjà prévu le coup. Que ce soit Tessa ou elle-même qui le lui glisse, elle ne compte pas laisser passer sa chance, surtout quand le jeune homme lui plait tout particulièrement. YOLO est son credo, et cela s’applique dès qu’elle a un coup de cœur. « Allez, laisse ta casquette de super photographe, tu sais bien que ça sera jamais à la hauteur de ton talent d’artiste ! » Il est temps pour les deux amies de prendre quelques photos en souvenir de cette journée qui s’annonce grandiose. Et si Zoya regrette de ne pas avoir pris son appareil photo pour se charger elle-même de graver tout ça dans sa pellicule – et être certaine du rendu – elle accepte toutefois de se laisser entrainer vers les stands photo misent en place spécialement pour l’occasion. C’est d’un pas traînant qu’elle se laisse embarquer par Tessa et qu’elles se retrouvent à prendre plusieurs poses, Zoya jouant le jeu. En revanche, le résultat n'est pas à la hauteur de ses attentes, et le problème ne vient clairement pas d’elles – qui ont parfaitement fait leur job de modèles – mais plutôt du photographe amateur qui ne sait pas cadrer et adapter la luminosité comme il faut. « Elle est plus cool qu’elle en à l’air. A l’intérieur c’est un vrai bonbon ! » Zoya ne peut s’empêcher de pouffer du rire « Est-ce que tu peux répéter ça que je t’enregistre ? Non parce que certains auraient besoin d’attendre ça. Je suis tout à fait d’accord en plus. Juste j’aime pas… les incompétents » qu’elle fait en adoptant un sourire ironique à l’attention du photographe qui ne sait plus où se mettre, le pauvre. « On est canons là-dessus regarde ! Elle ira très bien dans mon livre ! Allez vient ! » Tessa a fait le choix pour elles, Zoya s’y plie sans rechigner et voilà qu’elles s’éloignent du stand photo pour la suite du programme. « Bon j’ai regardé un peu la programmation et je pense qu’on peut déjà aller du côté de la green room. Le groupe a l’air sympa et on sera pas loin du bar... si jamais... » Le visage de la Lewis s’illumine à l’évocation du bar où se trouve son fameux barmaid qui lui a tapé dans l’œil. « Ca me semble parfait. Allons-y ! ». Et c’est à son tour d’entraîner Tessa par le bras mais voilà que celle-ci les stoppe « Oh attend, j’ai promis d’envoyer un selfie à mon frère. » Le sang de Zoya ne fait qu’un tour et son expression se ferme totalement. Elle se tourne lentement vers Tessa, le regard sévère « C’est pour Link je te rassure, je lui ai promis de lui envoyer des nouvelles quand on serait arrivées. » La voilà rassurée parce qu’elle n’aurait pas supporté que cela soit pour son autre frère, celui dont elle ne veut plus jamais entendre parler « Ca va si c’est pour Link ! » Son ton est cependant sévère et il est certain que la bourde de Tessa à quelque peu jeté un froid. Elles prennent leur photo, Zoya souriant sur la photo et laissant la jeune femme l’envoyer à son frère. « Pardon, Tess’, ce n’est pas contre toi. Mais ton autre frère est désormais inexistant à mes yeux. C’est la pire des ordures que cette planète puisse compter ». Dire ça à Tessa n’est peut-être pas judicieux mais elle ne peut lui cacher toute la haine qu’elle peut ressentir à l’encontre de Freddy « Je te demanderai pas de prendre partie pour autant » ou presque parce qu’il y a une condition à laquelle elle n’est pas prête de céder : que Tessa serve de messager, notamment pour donner des nouvelles de Chloe à Freddy. Il est hors de question que celui-ci se défile de sa responsabilité parentale mais fasse semblant de se soucier de leur fille quand elle n’est visiblement pas assez importante à ses yeux, incapable de mettre sa carrière entre parenthèse pour elle ou trouver un équilibre entre les deux.


(c) ANAPHORE

Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (Lexie #2) I have someone to introduce you to...
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (Lexie #2) I have someone to introduce you to...    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyVen 18 Aoû 2023 - 11:02
i have someone to introduce you to ft   @Lexie Walker  #2 

Fin avril 2023, Lone Pine Sanctuary, Bayside. Sa volonté première en invitant Lexie à se joindre à Chloe et elle est de reprendre contact avec son amie disparue pendant des mois. Un contact rompu alors que Zoya a essayé, à plusieurs reprises, de renouer avec la cadette des Walker, en vain. Si la brune n’aime en principe pas ce genre de comportement et peut être très rancunière à ce sujet – et n’est pas du genre à retourner vers des personnes qui l’ont ignoré volontairement – les circonstances font que, pour une fois, la Lewis fait exception à sa règle. Parce qu’elle a conscience de l’épreuve par laquelle Lexie est passée, celle de la perte de son enfant et de tout ce que cela a engendré pour elle ensuite. Le silence de la jeune femme a été tempérée par les nouvelles qu’elle a pu obtenir par Elijah qui lui a aussi demandé de lui laisser du temps. Surtout quand Zoya a aussi quelque chose à annoncer à celle-ci alors qu’un lien particulier les lie désormais. Un lien cependant qu’elle a gardé secret, là aussi à la demande de l’ainé, pour laisser le temps à Lexie d’être prête d’entendre cette nouvelle quand cela mène une enfant, et pas n’importe laquelle : Chloe Salut microbe ! Un check ? » Un microbe qui répond positivement en tapant dans la main de celle qui n’est personne d’autre que sa tante et c’est pour cette raison que le sourire qu’affiche la jeune maman est particulièrement attendri, même si le contact est furtif entre les deux. Zoya ne compte pas lui jeter la nouvelle à la figure et souhaite avant voir si Lexie est disposée à recevoir une telle information.

Alors, avant d’avoir une discussion dont elle n’en connait pas encore l’issue, le trio pénètre dans le parc et se poste dans la file d’attente pour prendre une photo avec un koala. Il est temps que Chloe ait sa photo avec l’animal, surtout quand celui-ci s’avère être son préféré. « J’m’en voudrais de piquer la place d’une de ces charmantes têtes blondes avant la prochaine sieste de Monsieur Koala … » Zoya la bouscule légèrement d’un coup de coude « Sérieusement ? Tu t’en voudrais ? Moi non ! » Parce que c’est une peste et à son souvenir, Lexie l’était aussi. « Je suis sûre que si on les distrait un peu avec quelque chose d’autre, on pourra tous leur passer devant ». Aucun scrupule la Lewis, mais c’est surtout qu’elle essaye de redonner le sourire à Lexie se faisant, avant de lui demander un peu plus sérieusement comment elle va. « J’essaie, Zoya. J’ai tout perdu … mais j’arrête la cocaïne. Alors … » Le regard émeraude de la photographe s’inquiète aux mots prononcés par son amie qui ne manque pas de franchise. Elle ne cache pas son problème d’addiction et encore moins le fait que tout ne va pas pour le mieux non plus « J’essaie, c’est tout. Et toi alors ? » Ses sourcils se froncent dans son inquiétude, alors qu’une main vient furtivement se poser sur son épaule, ne s’attardant toutefois pas « Tu as traversé beaucoup, Lexie. Tu es une battante. Je sais que ça finira par aller » et un sourire reprend place au coin de ses lèvres « Puis tu peux compter sur moi pour te changer les idées… bon même si tu vas me dire que j’aurai pu trouver plus distrayant que des animaux qui sentent mauvais… Mais au pire, tu pourras peut-être te livrer à un combat avec un kangourou tout à l’heure ? »L’humour, voilà ce qu’elle souhaite user avec son amie, si cela peut l’aider à retrouver un semblant de légèreté. « Moi ça va » qu’elle ajoute en haussant les épaules « Je reviens de Los Angeles. J’y suis allée pour la Fashion Week. C’était dément ! ». Elle lui passe pour le moment l’ombre noir au tableau, celle de sa rencontre avec le père de Chloe, qui d’ailleurs, commence un peu à s’impatienter et vient à tirer sur les vêtements de sa tante pour attirer son attention pour lui montrer une petite coccinelle qui s'est posée sur elle.


(c) ANAPHORE

Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: Caleboya #2 x you lose your way just take my hand
Zoya Lewis

Réponses: 12
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: Caleboya #2 x you lose your way just take my hand    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyLun 14 Aoû 2023 - 15:59
you lose your way just take my hand ft   @Caleb Anderson  #2


Août 2023, maison de Zoya, Bayside C’est la panique en cuisine. Et pour cause, Zoya a décidé de se lancer dans un défi de taille, celui de confectionner une spécialité pâtissière française. Et s’il lui arrive de tenter de nouvelles choses en cuisine, parce qu’elle a toujours aimé ça et qu’elle tire cette passion de son père, aujourd’hui, c’est surtout suite à une longue discussion qu’elle a eu avec lui qu’elle se retrouve derrière les fourneaux. Une discussion qui n’a pas été des plus calmes, il faut le reconnaitre, Zoya n’appréciant pas d’apprendre que son père allait faire appel à des prestataires extérieurs pour confectionner ce met français, qui sera la pièce maitresse d’une soirée aux couleurs tricolores. Animée donc, la discussion l’a été, tous les arguments avancés par son père trouvant son contre-argument chez une Zoya qui a fini par dire à son père que si elle parvenait à réaliser elle-même le fraisier à un temps record, il aurait l’obligation de revoir son organisation pour cette soirée. C’est un deal donc qu’ils ont passé, son père acceptant, à condition qu’elle lui donne des nouvelles au plus tard ce soir à minuit.

Le compte à rebours est donc lancé et c’est une Zoya plus déterminée que jamais qui quitte le restaurant de son père pour aller chercher tous les ingrédients nécessaires au supermarché du coin et rentre chez elle en trombe pour se mettre aux fourneaux. Elle lance le chronomètre dès l’instant où elle verse le premier ingrédient dans le saladier et reste concentrée jusqu’à ce que les choses ne finissent par s’envenimer. Sa crème pâtissière ne prend pas et brûle au fond de la casserole, sa compotée de fraise à une texture plus que douteuse et sa génoise finit même par cramer au four. C’est une catastrophe et c’est pour cette raison qu’elle attrape son téléphone et appelle à la rescousse celui qu’elle est certaine qu’il viendra à sa rescousse : son cousin Caleb. Il est lui-même chef cuisinier et s’il y a en a bien un autre qui s’y connait en la matière dans la famille, c’est lui. Zoya sait en plus qu’il ne lui dira pas non, surtout au vu de la panique qu’elle laisse exprimer au téléphone. Il est hors de question qu’elle baisse les bras et donne raison à son père, donc elle utilise son joker, celui qu’elle se gardera de lui dévoiler si jamais elle parvenait à relever ce défi.

Caleb accepte de lui venir en aide et lorsqu’il arrive et toque à la porte, elle crie un « ENFIN ! RENTRE ! », essayant du mieux qu’elle peut de réussir sa deuxième tentative de crème pâtissière « Elle est où ma bouteille de vin ? » « Tu l’auras que si tu me sauves la mise. Sinon, tu peux bien te la mettre là où je pense ta bouteille » Ce n’est pas une manière de traiter son cousin qui a l’amabilité et la gentillesse de se déplacer jusqu’à chez elle pour lui venir en aide, mais il est aussi habitué au caractère bien trempé de sa cousine pour ne pas s’en offusquer. « Qu’est-ce que tu essaies de faire au juste ? » « Une crème pâtissière, ça se voit pas ?! ». Un peu difficile quand la texture est quelque peu douteuse et que l’odeur de vanille est camouflée par celle du cramé. Elle soupire fortement, délaissant la cuillère en bois dans la casserole « Mon père refuse de confectionner son propre fraisier pour la soirée française qu’il organise dans deux semaines au restaurant. Il préfère faire appel à un prestataire qui n’a pas forcément bonne réputation et sans parler de ça, je trouve ça complètement absurde quand il peut le faire lui-même. Mais soi-disant, ça engendre bien trop de temps et d’argent, bla bla bla. Je lui ai dit que j’allais lui prouver le contraire » et le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat est loin d’être probant.  « Tu me fais voir ta génoise loupée pour que je puisse voir ce qu’il s’est passé ? » Elle lui désigne d’un signe de tête, celle-ci se trouvant sur le plan de travail un peu plus loin « Je l’ai oublié certes, mais la texture n’est clairement pas la bonne… » qu’elle fait dans un soupir « Tu veux bien m’aider, Caleb ? ». Elle adopte une mine de chien battu, son air dépité alors qu’elle ne peut que constater qu’elle n’y arrive pas.


(c) ANAPHORE

Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: ≈ jackson mills
Jackson Mills

Réponses: 22
Vues: 1762

Rechercher dans: moodboards   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: ≈ jackson mills    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyDim 13 Aoû 2023 - 3:45
BOTSWANA #2


13 JUILLET 2023



TW : Sang / Chasse / Meurtre

L'articulation de la hanche lui donne du fil à retordre. Jackson s'obstine et tire de toutes ses forces sur le fémur de l'animal tandis que sa lame s'affaire à couper tendons et ligaments. Qui aurait cru qu'une antilope puisse avoir la peau aussi épaisse ? Ses pattes puissantes, fermement attachées à son corps, ne semblent pas vouloir se désolidariser du reste de la carcasse. Les autres chasseurs l'encouragent. On le laisse faire seul car il est venu pour apprendre. La chasse passe aussi bien par la traque que par le découpage de la viande une fois la proie abattue. Motivé par la volonté de ne décevoir aucun de ses mentors, l'agent redouble d'efforts. Il ne ménage pas la sueur coulant en rigoles crasseuses, le long de son dos nu recouvert de sable. Jax tâche de chasser de sa mémoire les souvenirs de Dom blanc et froid sur sa chaise. Lorsqu'il avait fallu couper la main du cadavre, les tendons humains s'étaient montrés plus coopératifs que ceux de l'animal ...

Le créancier de Mickey était mort de manière moins spontanée que l'antilope. Allongé sur le flanc, à l"ombre d'un acacia géant, le bétail a encore la flèche de l’australien planté dans le flanc tandis que Dom, lui, n'avait mérité son trépas qu'après de longues minutes de strangulation au milieu de son salon. Besoins sordides de mise en scène : avec sa propre main dans la bouche, la trace du fil de pêche autour du cou et le front posé sur les genoux en dessous desquels étaient ligotés ses bras, la dépouille du mafieux reprenait tous les éléments des vengeances serbes. Comme pour Swenson, l'agent avait longuement prémédité son crime. Des recherches poussées sur le créancier de Mickey lui avaient permis de découvrir un contentieux entre Dom et des mafieux de la Naša Stvar. C'était, d'après lui, le moyen le plus sûr de se débarrasser de la menace que représentait l'ancien détenu tout en s'assurant que les hommes de main du voyou lâchent l'affaire. Aucun des sbires de Dom ne prendrait le risque de poursuivre Mickey et ses proches dans le but de récupérer une maigre poignée de billets quand leur chef avait été retrouvé mort, exécuté de la sorte. L'allégeance de la pègre n'allait pas jusque-là et les fédéraux auraient vite fait d'attribuer cette boucherie aux ennemis du macchabée ...

Soudain, l'articulation lâche. Jax bascule, se retrouve sur les fesses, la cuisse de l'animal entre les mains. Des félicitations fusent, les autres chasseurs lui tapent sur l'épaule. Mills revient dans l'instant présent, le corps couvert de sang et le sourire aux lèvres. À cette antilope s'ajoutent les deux oryx abattus la veille. Ils ramènent de quoi nourrir la tribu pour plusieurs semaines. L'initiation est un succès.

La faim justifie les moyens. Personne ne touchera à sa famille. Jackson est un chef de meute : il se salira les mains tant que cela sera nécessaire à la survie des siens. Aliyah et Lola peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Tout du moins tant que Mickey se tiendra à carreaux…

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(c) sweet.lips
Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (Lexie #2) I have someone to introduce you to...
Zoya Lewis

Réponses: 9
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (Lexie #2) I have someone to introduce you to...    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMar 8 Aoû 2023 - 12:13
i have someone to introduce you to ft   @Lexie Walker  #2 

Fin avril 2023, Lone Pine Sanctuary, Bayside. Bien qu’elle ait apprécié cette escapade à Los Angeles, cette opportunité offerte par le célèbre couturier pour lequel elle travaille désormais, Zoya en garde un certain goût amer quand celui-ci s’est terminé de manière abrupte. C’est avec une réelle volonté d’arranger les choses avec le père de sa fille que la photographe ait allé à sa rencontre, alors que celui-ci s’est volatilisé depuis un an de leur vie. De la sienne, elle en a que faire en réalité, mais elle se préoccupe du bonheur de leur fille. Celui bafoué déjà par le passé par sa mère qui a décide de l’abandonner dans les bras de Freddy et bafoué à nouveau par ce dernier quand il a préféré sa carrière internationale à sa responsabilité de père. Ils avaient pourtant juré qu’ils feraient de leur mieux pour être des parents à la hauteur de ce que méritait Chloe. Et si Zoya a pris à cœur ce pacte passé avec l’acteur, celui-ci l’a totalement occulté, rendant ainsi la jeune femme plus que remontée contre lui. Elle ne sait pas à quoi elle s’attendait réellement en allant à sa rencontre, espérant parvenir à avoir une discussion qui le ferait retrouver toute sa raison. Elle a fait les efforts nécessaires pourtant en allant à sa rencontre, en se montrant particulièrement patiente et en lui parlant calmement… en vain. Sa colère s’est réveillée dès l’instant où Freddy lui a dit d’un ton ferme qu’il ne reviendra pas et après avoir déversé toute sa colère, elle a préféré partir de cette ville qui serait associée désormais à celui qui n’en a que faire de leur fille et qu’elle estime mort à ses yeux.

Quelques jours se sont écoulés depuis son retour et si la colère est quelque peu retombée, elle ne peut s’empêcher de ressentir encore cette haine avérée contre Freddy et une peine immense à l’encontre de sa fille. Et sûrement parce qu’elle veut compenser, elle décide d’amener sa fille au Lone Pine Sanctuary voir les frères et sœurs de sa peluche et doudou favoris : le koala. Et dans une volonté de renouer aussi avec une amie de longue date dans un cadre qu’elle espère propice à cela – et parce qu’elle lui doit aussi une vérité et que ses pensées actuelles la font culpabiliser quant au fait qu’elle l’ignore encore – Zoya propose donc à Lexie de les rejoindre. Elle accepte, à son plus grand soulagement et le rendez-vous est donc donné devant l’entrée du grand parc. « Hey, Lexie, ça me fait plaisir de te voir ». Elle l’est, cela fait plusieurs mois que les deux jeunes femmes ne se sont plus vus. Elles ne tardent pas à pénétrer dans le parc et après avoir passé plusieurs allées où des cacatoès de plumages variés amusent les visiteurs, elles arrivent enfin à l’endroit où se trouve tous les koalas, Chloe réclamant de descendre de sa poussette pour aller se coller contre le grillage pour les observer. Zoya veille au grain, se plaçant derrière sa fille et en profite pour ouvrir la conversation avec Lexie « Tu veux faire ta photo avec un koala toi aussi ? » qu’elle fait en désignant la file d’attente pour se faire, d’un ton amusé « Promis, ça restera entre nous » elle pouffe légèrement avant de retrouver un certain sérieux « Comment tu vas, Lexie ? » qu’elle lui demande sincèrement.

(c) ANAPHORE

Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (Leeves 2) i'ma care for you
Zoya Lewis

Réponses: 12
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (Leeves 2) i'ma care for you    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySam 5 Aoû 2023 - 23:28
i'ma care for you ft  @Mickey Reeves  #2


TW : Blessures physiques

« Je préfère en tout cas le savoir, même si c'est après tout ce temps. » Après tout ce temps, celui gâché alors que les choses auraient pu en être autrement si elle avait été honnête avec lui. Il lui aurait suffit de lui faire part de ses états d’âme, et ce dès le début, quand elle prétendait qu’elle s’ennuyait et que c’est pour cette raison qu’elle le retrouvait ou le suppliait pour qu’il accepte de la voir. Zoya aurait dû lui dire qu’elle se sentait perdue, que dans ses bras elle se sentait revivre et ne se sentait pas être une moins que rien, incapable d’assumer une responsabilité bien trop lourde à ses yeux. Elle aurait dû être honnête et si aujourd’hui, cette vérité qu’elle accepte enfin de lui livrer permet d’apaiser les tensions et la rancœur qui ont longuement subsisté entre eux, il n’en reste pas moins que la brune soit triste d’avoir perdu ce temps, d’avoir foutu en l’air la majorité de ses relations, et celle avec Mickey pour une putain de fierté. Désolé, elle l’est donc, tout comme elle l’ait pour ce qui est arrivé à l’ancien boxeur ce soir. Elle ignore pourquoi ce type s’en est pris à lui, mais rien n’explique autant de violence et d’acharnement à ses yeux « Peut-être bien que si, justement. » Elle se stoppe dans ses gestes alors qu’elle fronce les sourcils, surprise de la réponse qu’il lui donne. Elle espère qu’il n’a pas chercher les coups, qu’il n’a pas volontairement été à l’affrontement parce qu’il pensait mériter. C’est peut-être ce qui l’inquiète désormais, craignant que le Reeves estime que sa vie n’en vaille pas tant que ça la peine « Mais sois pas désolée, je savais ce qui me pendait au nez et j'ai au moins appris une leçon ce soir. » Son inquiétude peut se lire dans son regard et assez instinctivement, sa main vient se poser sur celle de Mickey « Rien ne justifie ce qui t’es arrivé, tu m’entends ? ». Elle est catégorique et se contrefout de la connerie qu’il a pu faire pour que cet homme lui foute une telle raclée. Elle ne veut plus jamais le revoir comme ça, c’était la première et elle espère, la dernière. Se rendant compte toutefois de la présence de sa main sur la sienne, elle vient à la reprendre dans un geste lent, s’excusant presque en fuyant son regard.

« T'était juste pas obligée de t'en vanter. » Bien sûr que si parce qu’elle retrouve toute la fougue qui a pu être la leur par le passé. Surtout, celle de Mickey, cette jalousie exponentielle caractéristique qu’est la sienne, celle qu’il est incapable de contrôler dès que cela la concerne. Et ça l’amuse. C’est sadique de sa part mais elle lui fait payer là son amertume du début et son côté grognon. Et puis, il faut dire qu’elle aime le retrouver de la sorte, même si cela implique de le faire sortir de ses gonds, et voir que, malgré le temps qui s’est écoulé, rien n’a réellement changé entre eux. « Oh si ça me regarde Zoya, et tu sais pourquoi ? Parce que tes foutues coucheries, t'es priée de les gérer en dehors de chez moi. » Il s’emporte, plus que de raisons et si Zoya s’amusait de ce petit jeu au début, elle doit reconnaitre que là, cela commence à l’agacer. Parce qu’il serait prêt à en découdre avec cet homme invisible et même s’il le fait pour elle, il agit stupidement surtout au vu de l’état dans lequel il se trouve. La preuve, il s’agite au point de se faire mal et c’est à cet instant qu’elle décide d’arrêter de le faire mariner pour rien, lui avouant qu’il n'y a personne qui compte l’appeler ce soir. « Super, et ça t'amuse de te foutre de moi ? » Elle ne peut totalement nier alors elle hausse les épaules et fait ce petit geste en rapprochant deux de ses doigts entre eux « Un petit peu ? » qu’elle avoue avant de lever les yeux au plafond  et d’ajouter qu’il n’a pas changé « Toi non plus. » Elle ne niera pas et le fait qu’il répond du tac au tac la fait même sourire, au point qu’elle cherche à ce qu’il trouve lui-même le sourire par mimétisme au sien. Et parce qu’elle n’est pas totalement une garce, elle lui dit que même si quelqu’un l’aurait effectivement appelé ou attendu ce soir, elle aurait été nulle part, lui montrant donc que sa santé la préoccupe bien plus que tout le reste, même si elle lui a prodigué tous les soins possibles pour qu’il soit plus ou moins comme neuf  « C'est quand même un peu grâce à toi, ça. » « Beaucoup tu veux dire ! » parce que s’il ne veut pas reconnaitre que c’est grâce à elle tout court, elle le fait volontiers pour lui. Elle connait suffisamment Mickey pour ne pas s’offusquer face au fait qu’il ne le fasse pas et ajoute tout en se levant du canapé et en se dirigeant vers la cuisine « Je pense que je me suis même découverte une nouvelle vocation. Le jour où j’en aurai marre de la photo, je saurai quoi faire ». Elle ne s’en lassera jamais de la photographie, c’est une passion qu’elle a depuis toujours et c’est un métier qui lui offre pléthores de possibilités, qui ne lui laisse jamais le temps de s’ennuyer. Et si reconversion elle devait faire, celle-ci serait toujours liée au domaine créatif et rien d’autres.  

Zoya revient s’installer près de Mickey sur le canapé, munie d’une bouteille et de deux verres. Une fois servi et après lui avoir donné son verre, la Lewis ne peut s’empêcher de lui demander si le type qui l’a agressé ce soir va le laisser tranquille  « C'est pas prévu, non. Disons que c'est pas le genre de type qui se contente d'un avertissement. » Et si elle s’apprêtait à prendre une gorgée de ce verre, la réponse que lui donne Mickey suffit pour l’en dissuader, n’appréciant pas d’entendre qu’il est encore en danger après ce soir « J'en ai vu d'autres Zoya, t'en fais pas. » « C’est censé me rassurer ? Parce que, ça ne marche pas » qu’elle confesse, réagissant sans attendre d’une manière tout à fait sérieuse avant de soupirer « Je ne sais pas ce qui fait que ce type en a après toi, et je ne veux pas le savoir. Mais promets moi de faire attention » Son regard croise le sien, son inquiétude plus que présente dans celui-ci « Je tiens pas à ce que ce soit la dernière fois que je te parle ce soir ». Elle tente de rester neutre dans son ton de voix pour camoufler son inquiétude grandissante et pourtant, elle est bien présente. Parce qu’elle ignore si après ce soir, ils resteront en contact et surtout, elle craint que la prochaine fois qu’elle attendra parler de lui, cela soit pour apprendre une terrible nouvelle sur son sort. « Mais rien ne te forçait à t'occuper de moi ce soir, alors merci d'avoir ramassé le déchet que j'étais sur ce bout de trottoir. » Il ose enfin la remercier, même si cela est de manière timide et c’est un sourire qui s’esquisse sur ses lèvres alors qu’elle le bouscule tout doucement de son épaule, alors qu’elle s’est enfoncée dans le canapé à ses côtés « De rien. Preuve que je suis pas si terrible que ça et que je peux être gentille parfois » Elle utilise l’humour, sûrement pour l’aider à se décoincer un peu et voir un sourire plus franc prendre vie sur ses lèvres. « Tu peux rester dormir si tu veux. » Prenant une gorgée de son verre, Zoya tourne son regard vers Mickey sans rien dire, étonnée de sa proposition et peut-être le voit-t-il dans son regard puisqu’il ajoute « Pour vérifier que je passe pas l'arme à gauche pendant la nuit, je veux dire. » Elle lui donne une tape dans l’épaule, sans se soucier de lui faire mal ou non, mais à son sens, il l’a mérité « T’es con, Reeves ! ». Elle ne rigole pas avec ça, surtout quand elle s’est fait suffisamment de souci pour lui et qu’elle s’inquiète encore. Elle se replace dans le canapé, sirotant à nouveau son verre avant de répondre « De toute façon, quand je te disais que je ne comptais pas partir, je m’invitais indirectement » Ce qui est tout à fait possible de la part de Zoya mais entendre Mickey l’inviter à rester ne manque pas de la flatter « Et comme je dois veiller à ce que tu ne meurs pas, je dors avec toi, naturellement. J’espère que ton lit est toujours aussi douillet ». Il l’était surtout parce qu’elle s’endormait dans ses bras et s’amuse de faire référence à ce passé qui était le leur. « Je pense d’ailleurs que tu devrais aller te reposer, Mickey. Désolé de te dire ça, mais tu as vraiment mauvaise mine encore ». Et parce qu’elle n’attend pas réellement de réponses de sa part, elle se lève du canapé, dépose son verre sur la table basse et s’empare de celui de Mickey pour en faire de même et lui tend la main pour qu’il la suive. Se doutant que l’exercice ne sera pas des plus aisés au vu de ses blessures, elle l’aide dans la manœuvre, l’accompagnant dans ses gestes « Ca va aller ? ». Il est libre de prendre appui sur elle s’il le souhaite pour rejoindre la chambre.

Une fois qu’ils atteignent celle-ci, Zoya laisse Mickey prendre place dans le lit, l’aidant au besoin, pour se mettre à l’aise « Tu m’autorises à te subtiliser quelque chose de plus confortable ? » Elle parle évidemment de sa tenue, celle-là même qui l’a fait vriller un peu plus tôt et avoir toutes ses suppositions farfelues, ce qui explique pourquoi elle a ce sourire sur les lèvres « Je reviens » Elle s’éclipse donc quelques minutes pour aller enfiler un t-shirt qui est forcément trop grand pour elle, accompagné d’un short… qui l’est tout autant « Je sais je sais, ça semble toujours aussi diforme sur moi ». Ce n’est pas la première fois qu’il la voit accoutrée pareil, bien qu’autrefois, elle ne se donnait pas tant de mal, restant bien souvent avec une tenue bien plus légère que celle qu’elle porte actuellement. Elle s’approche du lit, du côté où il est installé, s’asseyant sur le bord « Je vais aller dormir sur le canapé. Je viendrai voir comment tu vas pendant la nuit et si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, tu m’appelles, d’accord ? ». Elle est sérieuse en lui donnant de telles instructions, tout comme elle est sérieuse en disant qu’elle ne dormira pas à ses côtés, ne voulant pas s’imposer alors qu’ils viennent tout juste de se rabibocher. Sa main vient se poser sur son front pour s’assurer qu’il n’a pas de fièvre, celle-ci s’attardant quelque peu sur son visage alors qu’elle lui glisse ces quelques mots « Repose-toi, Mickey » qu’elle chuchote alors avant de venir déposer un baiser sur sa joue, se levant la seconde suivante pour quitter la pièce.    


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Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (Tesya #2) Maybe we can find a place to feel good
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (Tesya #2) Maybe we can find a place to feel good    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySam 5 Aoû 2023 - 11:46
Maybe we can find a place to feel good  - ft   @Tessa Mulligan #2  

Mi-mai 2023, sur la route. Cette prise d’air fait du bien à Zoya. Surtout quand elle lui rappelle une certaine liberté quelque peu bafouée ces derniers temps, du fait de son rôle de mère. Sans regret, cependant, plus désormais en tout cas, quand elle a pu se poser des milliers de questions à ce propos et regretter un temps où elle n’avait que des pensées égoïstes. Aujourd’hui, elle s’autorise à l’être mais en sachant sa fille entre de bonnes mains. Et puis, ce n’est pas n’importe qui qu’elle retrouve là puisqu’il s’agit de la tante de sa fille, Tessa. Si les relations sont désormais dégradées, un point de non-retour ayant été atteint entre Freddy et Zoya lors de leur dernière rencontre, il est hors de question, aux yeux de la photographe, qu’il en soit de même avec Tessa. Elle n’a pas à pâtir des stupidités de son frère et pour la brune, elle est désormais devenue une véritable amie et un soutien sans faille. « Bonne idée, je meurs de soif et je mangerai bien un truc aussi au passage. » Et elles comptent bien profiter de leur journée ici, à ce festival haut en couleur dont l’ambiance leur donne envie de s’y immerger pleinement. « Je veux une paire aussi, tient en rouge je suis sûre qu’elles m’iront bien. Elles ont des petits strass en plus j’aime le côté bling bling ! » Zoya jette un œil à Tessa pour en observer le résultat « J’adore !! » qu’elle lance alors qu’elle repère un boa coloré qu’elle tend à celle-ci pour parfaire sa tenue « Ca fait too much non ? » - « Tu plaisantes ? Regarde les gens autour de nous. Sauf que nous, ça nous va bien » Elle ne lésine pas sur les compliments autant à l’encontre de Tessa qu’envers elle-même. Zoya en somme. « En fait je veux un chapeau aussi, faudrait pas que j’attrape une insolation imagine ?! C’est que je suis une personne fragile et puis on fera la paire comme ça ! » - « Excellente idée ! » Elles sont là dans la joie et la bonne humeur, avec la volonté de passer un moment inoubliable. Peu importe que leurs accessoires paraissent trop bling bling, fassent too much ou qu’elles se fassent bien trop remarquée. Ce n’est clairement pas un problème aux yeux de Zoya qui n’a jamais eu peur du ridicule, encore moins de s’assumer pleinement. « Montre moi ton minois, toi et moi on va briller ! » Zoya prêt son visage volontiers à Tessa, la laissant appliquer sur elle un fard à joue pailleté « Voilà cette couleur te va si bien ! » Elle s’observe dans le miroir et apprécie ce qu’elle y voit « C’est exactement ce qui me manquait. Donne, je vais faire de même sur toi ». Elle vérifie le maquillage qu’elle va utiliser, les traumatismes d’un précédent maquillage appliqué sur son petit ami de l’époque, dont les traces avaient été difficiles à retirer – normal puisqu’il s’agissait de marqueurs indélébiles – Zoya s’applique à la tâche « Et voilà ! ». Elles sont fin prêtes à profiter du festival comme il se doit, Zoya se laissant embarquer par Tessa « On se prend une bière ? C’est ma tournée ! J’ai cru voir qu’il y avait des spots photos ! On devrait aller immortaliser nos tenues ! » - « Puisque tu offres » qu’elle fait en plaisantant, ne refusant pas la bière qu’elle lui propose. « Et comment qu’on va prendre des photos ! ». Telles deux gamines, elles se dirigent avec précipitation vers le bar, Zoya jouant des coudes avant de commander deux bières au serveur à qui elle ne s’interdit pas de faire les yeux doux « J’en ferai bien mon quatre heures » qu’elle glisse amusée à l’oreille de Tessa « Gracias, guapo ». Et après ça, elle tire son amie loin du bar, regardant autour d’elle où se trouve les spots photos « J’espère qu’ils font ça bien » La photographe qu’elle est ne pourra s’empêcher de juger le travail des photographes qui sont là pour permettre aux festivaliers de garder un souvenir intarissable de leur venue ici. Les deux jeunes femmes arrivent donc, attendent leur tour et posent devant l’objectif, adoptant différentes attitudes, non sans éclat de rire lorsqu’elles manquent de tomber en cherchant à prendre appuie l’une sur l’autre dos à dos. « On peut voir le résultat ? » qu’elle s’empresse de dire, se dirigeant vers la photographe pour voir les différentes photos « Uhm… celle-là est pas très réussi. J’aurai cadré autrement ». Evidemment, le problème ne vienne pas d’elles deux mais de la photographe qui n’a su faire son travail convenablement. Et il semblerait qu’elle ne soit pas réellement satisfaite du reste « Je te laisse choisir celles que tu préfères, je suis pas convaincue ». Zoya et son tact, Zoya et sa… bienveillance.


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Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: Music Sounds Better With You (Gabrielle)
Gabrielle Strange

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: Music Sounds Better With You (Gabrielle)    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMar 1 Aoû 2023 - 18:15

Musics sound better with you ft  @Lucy Cavanagh #2

Avril 2023. « Si tu m’avais proposé de rentrer, tu sais que j’t’aurais traité de petite mamie rabat-joie ! » Gabrielle n’en doute pas, connaissant suffisamment sa meilleure amie pour savoir qu’elle en aurait été tout autant capable, alors que c’est elle qui est en train de se plaindre de la proposition de la californienne qui souhaite rester camper sur le site ce soir. Et si la légèreté est le maître mot et que les deux jeunes femmes souhaitent retrouver un temps qui est désormais bien loin derrière elles, la réalité les rattrape bien plus vite qu’elles ne l’auraient pensé. Il faut dire que cet appel impromptu d’un fantôme du passé ne réjouit en rien l’avocate, qui voit d’un très mauvais œil que sa meilleure amie ait renoué avec Anwar qui n’est, à ses yeux, que source de problème. « Tu sais bien qu’il n’en est pas question … » Evidemment qu’elle refuse son aide, celle financière qu’elle pourrait lui apporter si telle est sa motivation pour avoir accepté de renouer avec l’inspecteur de police. Une motivation qu’elle peut comprendre, Gabrielle, consciente des souhaits de Lucy quant à sa future maternité. Mais elle préférerait qu’elle accepte son aide plutôt qu’elle fournisse la sienne à Zehri « Je dois lui trouver toutes les infos possibles sur un type, c’est tout. » Le sourcil de Gaby s’arque, n’appréciant guère la précision. Ce type qu’elle évoque ne lui inspire pas confiance et ne la rassure en rien sur l’issue possible de cette affaire. Elle retient un commentaire, celui qui confirmerait sa réticence et surtout elle retient des questions relatives à ce fameux type dont elle parle, bien placée effectivement pour savoir que Lucy ne pourra lui fournir d’informations à son sujet. A la place, l’avocate préfère interroger sa meilleure amie sur sa certitude à se lancer dans une telle requête, tentant de faire redescendre la tension qui s’est instaurée entre elles du fait du désaccord qu’elles ont à ce sujet « S’il est venu me voir, c’est qu’il était vraiment coincé. Crois-moi, il me déteste autant que je le déteste, c’est certain. Alors je lui trouve les infos dont il a besoin, il me paie, et on ne se reverra plus jamais. C’est aussi simple que ça. » Aussi simple que ça, Gabrielle n’y croit pas, se souvenant très bien du passé commun entre Lucy et Anwar et de la tournure des événements, qui n’ont pas été à l’avantage de la Cavanagh, bien au contraire. « Ce n’est pas un piège, Gaby. Ca ne peut pas en être un. Et si je devais tomber, il tomberait avec moi. » « Crois-moi que cette fois, il tombera, je m’en assurerait » Parce qu’elle va veiller au grain et que Lucy peut être certaine que, si quelque chose devait mal tourner, Gabrielle sera là pour la soutenir « Promets moi juste que, si tu sens que le vent tourne, tu me le diras » parce qu’elle ne tient pas à la revoir dans une situation similaire à quelques années en arrière alors qu’elle a tout perdu et si elle ne peut agir sur le fait que Lucy accepte ou non cette collaboration, elle veut au moins être au courant quant au fait que tout se passe bien.

« Pas mal, comme groupe. » Il est peut-être préférable qu’elles changent de sujet et retrouvent la légèreté qu’elles étaient venues trouver ici en se concentrant sur le nouveau groupe qui est venu prendre place sur scène. Gabrielle reporte son regard sur la scène et affiche un sourire alors qu’elle écoute un peu plus attentivement la mélodie qui leur parvient jusqu’aux oreilles. Reprenant sa bière, buvant une gorgée de celle-ci, une grimace vient tordre ses traits « On aurait dû vraiment apporter nos propres bouteilles » De vin, évidemment, râlant à nouveau face à ce liquide ambré dont elle n’apprécie nullement les saveurs. Les deux jeunes femmes restent quelques minutes encore à écouter le groupe et décident de s’éclipser après quelques chansons pour aller poser leur campement d’un soir.

Gaby ouvrant le coffre de la voiture s’empare du nécessaire pour qu’elles s’installent à quelques pas de là. Après avoir trouvé un emplacement – n’étant pas les seules à avoir eu cette idée – les deux jeunes femmes s’attaquent à l’installation de leur tente, tente que la californienne regarde d’un air dubitatif « Ça fait très longtemps que je n’ai pas monté une tente ». Et sûrement que sa dernière expérience remonte à quand elle était encore étudiante, car même si elle aimait parfois partir en weekend en pleine nature, elle faisait toujours en sorte de trouver un logement douillet pour la nuit « Bon, à deux on devrait y arriver » Un léger rire s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle est dubitative et s’empare des premiers éléments pour monter la tente.

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Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: (Leeves 2) i'ma care for you
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: (Leeves 2) i'ma care for you    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMar 1 Aoû 2023 - 18:11
i'ma care for you ft  @Mickey Reeves  #2


TW : Blessures physiques

« T’exagères. » Les yeux ronds qu’elle lui fait parle pour elle, alors qu’elle ne comprend pas comment il peut prendre aussi à la légère les blessures qu’il vient de subir. Son état aurait pu être pire, certes, mais il n’en reste pas moins qu’il a été mis KO par son adversaire et que, si elle n’était pas passée à cette heure aussi tardive dans cette petite ruelle, peut-être y serait-il encore, agonisant. Et peut-être que leur relation en serait au même stade car, sans cette rencontre inopinée, il est certain qu’autant l’un que l’autre n’aurait jamais fourni les efforts nécessaires pour renouer « C’est ça, fais-moi penser à remercier ce salopard surtout quand je le reverrai. » « T’exagères ! » qu’elle fait avec un léger sourire, alors qu’elle reprend ses mots d’un peu plus tôt, volontairement, pour le charrier un peu. Elle n’irait pas jusque-là pour autant car, si elle en avait l’occasion, elle n’aurait aucun mot tendre pour l’agresseur de Mickey et, connaissant sa folie et sa témérité, elle serait même capable de montrer les dents pour le défendre – bien qu’elle ne ferait là, pas le poids. C’est quelque chose qu’elle s’abstient de lui dire toutefois, pas encline à lui montrer qu’elle serait prête à en découdre et se mettre en danger pour lui, et encore moins prête à lui avouer qu’une part d’elle est heureuse de le voir quand elle a face à elle un Reeves plus que grognon et désagréable avec elle, du fait d’une rancœur encore bien trop présente « Parfait. On est raccord au moins. » Ils ne le sont pas mais préfère que Mickey le pense puisqu’il ne montre en rien être heureux de la retrouver là où elle n’aurait pas de mal à l’avouer s’il se montrait plus tendre avec elle. Ses paroles et sa conclusion surtout la blesse sans qu’elle ne le montre cependant, préférant rester de marbre avant de passer aux aveux concernant son état d’esprit de ce soir où elle a prononcé des mots qu’elle regrette aujourd’hui. Sa vie de jeune maman ne lui convenait pas, ses responsabilités étaient bien trop lourdes à porter sur ses frêles épaules et ça a été là une période compliquée pour elle où elle a pris les pires décisions de sa vie. C’est aussi durant cette période qu’elle s’est mis la plupart de ses proches à dos, Mickey n’en faisant pas exception et c’est ce qu’elle tente de lui faire savoir, sans pour autant qu’il ne le comprenne.  « Et tout ça au lieu de m’en parler ou même d’en parler à quiconque, j’imagine. » Sa réaction la surprend, son regard venant trouver le sien. C’est l’erreur qu’elle a faite, Zoya, quand elle n’a pas eu le courage d’en parler à quiconque. La simplicité des confessions aurait été la solution, mais, comme à son habitude, elle a préféré en faire qu’à sa tête, plutôt qu’à rechercher et écouter les conseils avisés de ses proches. « Tu as bien compris » qu’elle prononce à regrets, baissant son regard comme honteuse de le reconnaître à voix haute. Cette période a beau être loin derrière elle et ses relations bien meilleures et plus apaisées avec sa fille désormais, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un sujet délicat sur lequel elle n’aime que très peu revenir. « J’ai été père avant toi tu sais, j’aurais pu entendre que t’étais perdue au lieu de récolter ta colère. » Les mots la touchent et les regrets la gagnent alors qu’il aurait pu être un soutien et que leur relation aurait pu être préservée si elle n’avait pas agi comme elle l’a fait. Elle n’ose même pas le regarder à cet instant parce qu’elle se sent stupide et s’en veut suffisamment sans avoir à affronter son regard sur elle, celui qui ne fait qu’accroitre sa culpabilité « C’est trop tard de toute façon » elle a tout gâché, que ce soit avec sa fille, ses proches ou avec lui et aucun retour en arrière n’est possible. Tout comme elle semble accepter le fait qu’il ne puisse lui pardonner car là n’est pas le but quand elle se met à lui raconter le pourquoi elle a agi comme elle l’a fait « C’est bon Zoya, j’emporterai pas ma rancœur dans la tombe si ça peut te rassurer. » Ca la rassure, plus qu’il ne peut l’imaginer. Un sourire apparaît timidement au coin de ses lèvres alors qu’elle continue de lui prodiguer des soins avec délicatesse et que sa tête acquiesce légèrement, comme pour le remercier silencieusement. « Et pour ce que ça vaut, le fait de t’en vouloir n’est plus vraiment sur ma liste de priorités après une soirée comme celle-là. Ça remet les idées en place de se faire taillader, il faut croire. » Il est sérieux en disant ça et s’il y a un instant d’hésitation, elle se permet tout de même une petite touche d’humour en disant tout bas « Finalement, on va pouvoir un peu le remercier » parce qu’elle a droit à son pardon et que la hache de guerre entre eux semble enterrée – du moins, en ce qui concerne ce soir où ses mots ont dépassé ses pensées. Un mince sourire a pris place sur ses lèvres mais très vite, son air redevient sérieux « Je suis désolé. Pour ce qui t’es arrivé. Tu méritais pas ça ». Elle ignore le fin mot de l’histoire et les raisons qui ont poussé cet homme à s’en prendre à Mickey mais cela ne justifie en rien un tel acharnement à ses yeux. Une part d’elle a bien envie d’en savoir plus mais Zoya se retient de poser trop de questions à ce sujet alors qu’il a été clair au début. Et même s’il semble lui pardonner, elle ne veut pas abuser et remettre de l’huile sur le feu alors que celui-ci est à peine éteint.

La tenue que Zoya porte fait avoir toutes sortes de suppositions à Mickey et notamment le fait qu’elle ait pu trouver chaussure à son pied ce soir, alors qu’elle était bien dans un bar avant de le retrouver agonisant dans cette ruelle. « T’as l’air plus apaisée que la dernière fois qu’on s’est vus, c’est tout. » Son regard montre à quel point elle est peu convaincue par cet argument, même s’il n’a pas totalement tort. Mais cela n’a rien à voir avec la compagnie d’un homme à cette soirée ou d’un dans sa vie. Le laisser cependant mariner amuse la Lewis qui se contente d’hausser les épaules. « Je vois pas pourquoi ça t’intéresse. Et aux dernières nouvelles, j’ai jamais été non plus le seul mec que tu te tapais. » Ca l’intéresse tout simplement parce qu’elle est tout autant possessive que lui et que même s’ils ne se doivent plus rien, l’idée qu’une autre ait pu être dans son lit, et ça, peu de temps après leur "séparation", lui déplait très fortement. « Ça ne m’intéresse pas. C’est que tu donnes l’impression que je fautes en ayant été voir ailleurs ». Est-ce vraiment le cas ? Elle s’en amuse, Zoya, elle sait comment réagit Mickey, elle sait qu’ils sont similaires et que lui aussi n’aime pas cette idée qu’un autre homme ait pu poser ses mains sur elle. Mais puisqu’il continue à nier et tente de rester indifférent, elle rentre dans son jeu en lui faisant croire qu’effectivement, ce soir, elle a bien rencontré quelqu’un qui ne devrait plus tarder à la rappeler pour finir la nuit avec elle. « Ouais, je me souviens. » Un sourire fier apparait sur la commissure de ses lèvres alors qu’il reconnait lui-même avoir été incapable de lui résister bien longtemps. Que ce soit lors de leur première rencontre ou lors de leurs rendez-vous suivants, il n’a jamais été difficile pour Zoya de faire céder Mickey. Et en le voyant réagir comme elle le fait, elle se demande si, finalement, elle ne parviendrait pas à en faire de même encore ce soir, si seulement elle le voulait et que leur relation était tout autre « Arrête ça. » Elle retient un rire en pinçant ses lèvres entre elles, préférant répondre à sa place et le comparant à cet homme imaginaire qui n’a pas agi comme le Leeves, qui n’a pas eu à rappeler Zoya puisqu’il en a fait sa prisonnière dès le premier soir. « T’es pas croyable. » Elle le sait et lui dit silencieusement en se contentant de cligner ostensiblement des cils à plusieurs reprises, haussant les épaules. « Tu veux pas me dire combien de fois il t’a sautée aussi ? Parce que c’est peut-être bien pour ça que tu devrais le remercier en fait. » Voilà que Mickey commence à s’emporter, prouvant donc à celle-ci que sa jalousie est toujours existante alors qu’ils n’ont plus aucune relation et ce, depuis longtemps « Pas faux » qu’elle dit à voix basse, se jouant de son état de nerf comme elle a toujours su faire. « C’est quoi son nom ? » « Ca te regarde pas ! » Elle voit le regard qu’il porte sur son écran alors qu’elle feint de guetter un quelconque appel qui n’arrivera jamais « Que je sache qui envoyer bouler quand je répondrai à ta place. » Et alors qu’elle s’apprêtait à répondre qu’il en était hors de question, il reprend aussitôt, ne lui laissant donc l’opportunité de dire quoi que ce soit « Tu sais quoi ? Je tiens pas à entendre plus de détails alors t’as qu’à courir le retrouver si ta soirée était si géniale, Zoya. Je suis même sûr que ce pauvre type attend que ça, fais-lui donc ce plaisir puisqu'il a si bien agi avec toi. » Il s’agite et cela commence à exaspérer Zoya. Sa main vient alors se poser sur son torse, comme pour le calmer, son air retrouvant son sérieux alors qu’elle délaisse son téléphone sur la table basse « Calme-toi, Reeves. Y’a aucun homme qui va m’appeler ce soir » Elle décide de stopper ce petit jeu, ne souhaitant pas que les choses s’enveniment à nouveau entre eux alors qu’ils viennent à peine de se réconcilier – si on peut dire ça comme ça. « Je vois que tu n’as pas changé » Cette jalousie qu’elle reconnaît et qui, il faut le dire, la flatte encore ce soir « Et même si ce John Doe venait à m’appeler, je ne partirais pas » qu’elle fait alors qu’elle vient à retrouver son regard et dépose un pansement sur sa plaie au visage « Je vais pas te laisser dans cet état, même si c’est bon, je pense que tu es presque comme neuf ». Elle affiche un petit sourire amusé, se levant pour aller jeter les compresses à la poubelle dans la cuisine. Et tant qu’à y être, elle s’empare de deux verres et cherche dans les placards de Mickey pour trouver de quoi les désaltérer, sortant de ceux-ci une bouteille d’alcool « Ca devrait aider à apaiser la douleur », qu’elle dit sourire aux lèvres alors qu’elle revient s’installer à côté de lui sur le canapé, lui tendant son  verre pour qu’il s’en saisisse « Ce type va te laisser tranquille maintenant ? » qu’elle demande alors qu’elle porte son verre à ses lèvres, osant revenir sur le sujet de son agresseur.



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Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: ∆ le top performers
LE DESTIN

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Rechercher dans: annonces   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: ∆ le top performers    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMar 1 Aoû 2023 - 0:04

performers
podium du mois de juillet
#BIGBOSS @LE DESTIN (13410 points) ≈ le Destin nous a offert sa plus belle remontada pour nous rappeler qui était le chef ici :prof: Dans sa grande bonté il accepte néanmoins de laisser sa place à trois habitants de Brisbane sur le podium, ne le remerciez pas, c'est cadeau :bss: (on vous conseille quand même de le féliciter si vous ne voulez pas risquer 7 ans de malheur au lancer de dés sisi )

#1 @Raelyn Blackwell (7350 points) ≈ même occupée par les rewards ( Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 206649278 ) elle gagne une place par rapport au mois dernier et assoie son statut de Kween du point, allez Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 2390413160 Son seul souci maintenant c'est qu'il n'y a pas de place au-dessus de #1 :nono: Quel sera son prochain défi ? Elle seule le sait, et nous on attend de le découvrir :drama:

#2 @Ruben Hartfield (6810 points) ≈ en vadrouille tout le mois et malgré tout hissée jusqu'à la seconde place Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 3290930861 une vraie performance de ... performer *badumtss* :face: La première mais pas la dernière, on n'en doute pas, et on a déjà hâte de voir ce qu'il en sera ensuite :nieheh:

#3 @Diego Gutiérrez (4050 points) ≈ pendant que Greta fait la belle sur le header, Diego libre dans sa tête va pouvoir faire le beau sur la PA Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 4052937387 Un top3 dont il pourra se vanter au prochain repas de famille des Gugu Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 2154485008 ça les changera des assiettes qui volent Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 1001340119 Et s'il veut les impressionner encore plus, il reste encore deux places à grapiller :gla:

Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: ≈ pick your five
Sara Gutiérrez

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Rechercher dans: l'addiction du jeu   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: ≈ pick your five    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyVen 21 Juil 2023 - 2:45
Archie Kwanteen a écrit:
looking for his arrows entre  @Mickey Reeves et  @Rhett Hartfield (ME DITES PAS QUE JE SUIS LA SEULE CURIEUSE ROH)

Si si :OO:


Tous :brows: Bon j'en choisis 5 pour lesquels j'ai une justification en tête là tout de suite sisi
Cesar #1 : Jouer Sara bourrée qui s'engueule avec son frère pour démarrer sa vie sur le forum ça m'a é-cla-tée Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 3217047551
Laurie #1 : J'ai kiffé jouer Sara un peu fangirl, c'était très sympa Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 1526047202
Gutiérrez #2 : Jouer un deuil c'est difficile mais c'était très intéressant Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 4285025084
Carl #1 : Entre le fait que j'avais très envie de jouer ce lien et le fait que j'adore la plume de Carl avec qui j'espérais pouvoir RP depuis un moment, je vous explique pas comment c'était un régal Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 674657830
Icare #1 : OUI j'aime bien jouer Sara quand elle est insupportable et souvent éméchée, écoutez j'ai pas à me justifier :drama:


5 situations RP que tu aimerais bien jouer un jour avec ton ou tes personnages ?
Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: ALIVES #2 - FEAR FINDS ITS WAY
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: ALIVES #2 - FEAR FINDS ITS WAY    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMar 18 Juil 2023 - 17:50
FEAR FINDS ITS WAY
{@=6029}mickey reeves{/@} {#}2{/#}
EXORDIUM. (code post) NAIROBI (gif)


Mes affirmations n’ont pas vocation à endormir la bête de méfiance afin qu’elle feule la vérité. Le seul crime dont Mickey pourrait m’accuser, ce n’est pas de cracher des boniments, mais de manquer de lucidité sur la prégnance de mon empathie. Mêlées à mon affection débordante pour le père de ma fille, l'affection aux frontières se fondant avec celles d’autres émotions et cette compassion inhérente à ma personnalité débordent du vase de l’acceptable. Or, je ne le réalise pas… ou pas vraiment… auquel cas je ne me serais pas risquée à formuler des promesses que j’aurais moi-même jugées impossible à tenir. Dès lors, je m’offusque de sa remarque jusqu’à hausser un sourcil. Je suis à deux doigts de bouder avec plus de véhémence que notre Lola. Elle a bon caractère, notre enfant. C’est un amour de petite fille qui se bat tous les jours pour s’offrir l’illusion d’être irréprochable et, si je regrette cette quête impossible de perfection, je suis a minima lucide sur ma responsabilité. A se demander de quel droit j’affiche cette mine offusquée, les chiens ne font pas des chats et, outre les facteurs génétiques, mon attitude générale déteint sur ma gamine. Sera-t-elle, comme moi, une angoissée de nature ? Souffrira-t-elle d’insomnies en proie à des tracas tantôt altruistes tantôt l’inverse ? Combattra-t-elle son sentiment d’inutilité en se dévouant à la cause de son prochain ? Négligera-t-elle sa santé mentale pour conduire des guerres qui ne sont pas les siennes ? Aura-t-elle l’impression de “n’être jamais assez” au point de chercher à donner toujours plus d’elle-même ? Souffrira-t-elle de l’ingratitude de l’Homme ? Aimera-t-elle s’entendre psalmodier des mercis qu’elle refusera ? Si, d’aventures, je l’avais jusqu’ici construite à mon image, est-il encore temps de la dévoyer pour son bien ? De lui apprendre l’importance de l’égoïsme ? Qu’il n’est pendable que s’il est pratiqué dans l’excès ? Plus tard, j’en discuterai sans doute avec son papa. Sur l’heure, je suis trop froissée pour lui confesser mes doutes puisque leur cause dépend entièrement de son jugement.   «Je n’essaie pas de sauver tout le monde.» ai-je sifflé entre mes dents. Je ne suis pas colère. Pour l’instant, j’appartiens à la frustration d’être un livre ouvert, si bien qu’une poignée de secondes s’écoule avant que je ne renoue avec la raison.

Hormis mes frères et soeurs, qui me connaît mieux que mon mari ? Qui pourrait s’essayer à me déchiffrer sans commettre l’erreur de me sous-estimer ? Le constat est criant : personne. Personne n’a soulevé le pan du rideau derrière lequel je me dérobe de peur d’être trahie, abandonnée ou mésestimée depuis notre séparation. Aussi, ai-je ajouté, à la fois triste et rassurée : «Tu n’es pas tout le monde.». A mon sens, l’assertion mérite que je m’acharne à le protéger de lui-même et de ce défaitisme qui le tue peut-être plus rapidement que les drogues, l’alcool et autres dérives. «Et tu n’es pas une cause perdue. Tu ne peux pas l’être.» Pour Lola qui a besoin d’un père et pour moi, un tout petit peu parce que je tiens toujours à lui. J’en tiens pour preuve l’honnêteté hurlant de mes yeux noirs cadenassés aux seins depuis la genèse de cette conversation. Je ne crains pas davantage de l’affronter que de lui évoiler ma vulnérabilité et je suis aussitôt frappée par le paradoxe de notre relation. S’il s’agit d’un bâtiment, il ne s’érige pas seulement sur le terrain en friche qu’est devenu notre mariage, il se sépare aussi en deux ailes, une pour les secrets, l’autre pour les aveux. C’est triste à pleurer et contenir mon chagrin est plus compliqué encore alors que mes doigts sont prisonniers consentants de sa main. Par réflexe, je fais rouler son alliance entre mon pouce et mon index. «Après… ce n’est rien de grave. Toi, d’abord.» Rien ne peut l’être en comparaison à son cocard… sauf que je ne prends le pouls de l’ampleur de ses emmerdes qu’une fois en contact avec cette plaie qui lui barre le ventre.

A quoi s’attendait-il exactement ? A ce que je balaie cette information d’un revers de la main avec indifférence ? J’ai toutes les raisons d’être horrifiée, de le questionner et, surtout, de proposer des solutions puisqu’il me sert son silence en plat de résistance. «Le premier coup ? C’est plus qu’un coup, ça. C’est une tentative d’assassinat, ce qui veut dire que tu ne peux pas m’assurer que ça va se tasser.» Mon agitation est palpable. Cette nervosité, avouée plus tôt, grimpe de plusieurs degrés sur l’échelle du tolérable pour mon coeur. Je parierais mes maigres richesses que j’ai au moins vingt de tension. Quant à Mickey, ses trois de panique au compteur m’agacent. Ses arguments ? Ils ne riment à rien étant donné que je suis tétanisée. Je n’entends plus. Je ne réfléchis plus pour lui, mais pour notre fille. Je suis terrorisée à l’idée d’avoir à lui annoncer une nouvelle qui lui fauchera son insouciance. «Tu ne comprends pas, Mickey. Ta façon, elle va finir par te tuer parce que c’est ce que tu cherches, mais tu n’es pas seul. Tu as une famille, une fille… une petite fille qui a besoin de toi. Que tu te foutes en l’air à petits feux, c’est une chose. Mais que tu te livres en pâtures à un fou furieux…» Il faut l’être pour oser frapper mon boxeur de mari le premier et pour attaquer un rival avec une arme quand il n’a que ses poings pour se défendre. «Je ne suis pas d’accord et je ne te laisse pas le choix. Je partirai. Je te laisserai avec Lola et Andréa si tu préfères, mais que tu le veuilles ou non, tu rentres avec moi. » Je n’insiste pas. Debout sur mes jambes de guimauve, j’exige avec une détermination insoupçonnée. « Tu rentres avec elle, chez elle. Tu vois, il y a une solution à tous les problèmes quand on prend la peine de chercher du bon côté et le bon côté, c'est que c'est pas moi qu'il faut protéger , mais toi...de toi-même. »  Le ton monte, mais il n’est pas motivé par l’ire mal contenue depuis la "une" d’un journal. Seule la peur est responsable de ce regain d’autorité. « J’en ai marre de tes secrets, Mickey. J’en ai marre d’être la seule à essayer de rester honnête. Quant à Lola, elle peut comprendre. Il suffit de lui expliquer, de com-mu-ni-quer avec elle. Regarde, je te montre. » J’ai hélé notre gamine et, sans attendre qu’elle approche - je refuse d’être devancée par son père qui aura certainement deviné ma manoeuvre - j’ai déclaré haut et fort : «Papa va dormir avec toi à la maison ce soir.» sans autre forme d’explications assimilables à un mensonge. C’est inutile. Notre fillette bat des mains et sautille d’une joie extatique. « Va chercher ton gilet. On va décoller pour aller manger une glace.» ai-je ensuite conseillé à mon éternel bébé tandis que ma voix s’habille de honte. Je ne suis pas fière de ma mesquinerie et, déjà, je demande pardon, quoiqu'il y ait un "mais".. « Mais...tu ne m’as pas laissé le choix. Tu refuses toutes les mains que je te tends et j'aime pas la tournure que ça prend. J’ai encore confiance en toi, tu sais, pour pleins de choses, mais pas quand il s’agit de ta sécurité ou de ta santé… » Il préfère s’évertuer à me traiter en oisillon fragile et c’est aussi insultant que touchant. « Donc, on va laisser tous les deux notre imagination de côté pour aujourd’hui et on va juste faire ce qu’il y a de mieux pour tout le monde.» Pas de s’il te plait. Pas de geste affectueux ou rassurant. Pas de questions à propos de celui de nous deux qui sera piégés dans les dédales de la nostalgie jusqu’à s’y perdre. Pas d’allusion à Kieran ou à mon entreprise pour redorer son blason. Juste mes bras croisés sur ma poitrine après avoir brusquement bondi du banc. Rien de plus qu’une pensée  amère : je déteste tout dans mon comportement et je remercie le ciel que ma réaction n’ait pas attiré le regard de celle qui s’en revient en courant.  
Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: ≈ alexandra anderson
Alexandra Anderson

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Rechercher dans: moodboards   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: ≈ alexandra anderson    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyMar 11 Juil 2023 - 18:48
NATHAN ANDERSON #2


« Alex je peux te poser une question ? » La surprise est visible sur mon visage, je n'ai clairement pas l'habitude qu'il m'aborde pour parler avec moi. L'ambiance est moins tendue, il est passé de la froideur et des pics au silence. Un silence que j'ai du mal à vivre parce que j'aimerais créer un lien avec lui. J'aimerais pouvoir partager des choses avec lui, discuter de nos centres d'intérêt commun, réussir à s'entendre un peu pour qu'il puisse m'apprécier. Mais, il ne m'en laisse pas vraiment l'occasion et c'est assez difficile au quotidien de vivre avec quelqu'un qui m'ignore ou me réponds avec le stricte minimum. oui, non, peut-être, m'en fout. C'est souvent la dernière réponse à laquelle je me confronte régulièrement et même si je sais qu'il ne s'en fout pas, il préfère bien souvent me dire ces mots que m'avouer la vérité. Alors, le voir débarquer dans mon bureau alors que je profite de la sieste des petits pour travailler un peu, ça m'interpelle vraiment. Je relève la tête et je lui fais signe d'entrer. « Oui bien sur, entre, qu'est-ce que tu voulais me demander ? » Il tient entre ses mains une photo, et je n'ai pas à la regarder longtemps pour savoir de quelle photo il s'agit et je regrette de ne pas l'avoir rangé parce que je ne l'apprécie pas cette photo. « C'est tes parents ? » Il me parle de mes parents, de ses grand-parents donc, des gens qu'il n'a jamais vu et qu'il découvre pour la première fois sur une vieille photo, l'une des très rares photo que j'ai pu retrouver. Je regarde la photo, je la connais pourtant déjà, mais je prends le temps de lire les quelques mots écrits à la main derrière la photo. Voyage en Allemagne, 1994 Je reconnais l'écriture de ma mère et ça me fait quelque chose de la voir, souriante sur cette photo. « Oui, c'est eux et la petite sur la photo c'est moi. » Ce visage enfantin, ce sourire innocent, ce regard de douceur, cette petite n'avait pas encore conscience à cet instant que sa famille finirait par lui provoquer des émotions inverses. « J'avais deviné tu ressembles aux jumelles. » Techniquement c'est plutôt elles qui me ressemblent mais je ne vais pas commencer à jouer sur les mots alors qu'il fait un pas vers moi. « Tu voulais me poser une autre question ? » Ce n'était sans doute pas juste pour savoir si c'était mes parents sur la photo qu'il est venu non ? « Tu parles jamais de tes parents. Je sais que tu leur parles plus mais ils savent pour moi ? » Je me souviens de cette brève conversation à Noël quand Nathan était d'humeur à me parler, détendu par l'ambiance des fêtes de fin d'année et je lui avais dis que je n'étais plus très proche de mes parents et que je ne leur parlais plus mais je prends conscience avec sa question que je lui ai un peu menti et je me retrouve face à un nouveau dilemme, maintenir le flou autour des mes parents ou lui dire la vérité. « Mon père sait oui, mais ce n'est vraiment pas quelqu'un de bien et je préfère qu'il reste loin de toi. » C'est pour protéger Nathan que je ne laisserai jamais cet homme entrer dans sa vie, ni dans celle d'aucun de mes enfants. « Il n'a jamais vu ni tes sœurs, ni Mael, pour ton frère je ne sais même pas s'il sait mais si j'en parle jamais c'est que je n'ai plus aucun lien avec lui et c'est bien mieux ainsi. » J'essaye d'expliquer les choses à Nathan, de lui faire comprendre que s'il n'a jamais rencontré ses grands-parents ce n'est pas parce qu'ils ne veulent pas de lui, ou que j'ai honte de lui, mais seulement parce que je veux le protéger lui, son frère et ses sœurs. Mon père, ce sujet sensible, celui qui a sans doute causé bien des failles dans ma construction et dans mon développement. Mais ce n'est finalement pas si difficile de parler de lui, beaucoup moins que d'évoquer l'autre sujet, mon deuxième parent : ma mère. Et j'évite volontairement le sujet en espérant que mes réponses sur mon père réussiront à combler la curiosité surprise de Nathan. « Et ta mère, tu lui as parlé de moi ? » C'est quand il évoque directement ma mère que je sens que je ne vais pas échapper à cette discussion et je regrette que Caleb ne soit pas présent à mes côtés pour évoquer ce sujet. Je ne sais pas ce que je dois dire à Nathan au sujet de ma mère et je prends quelques secondes pour réfléchir, les yeux qui se posent sur la photo et ce sourire sur le visage de ma mère, un sourire que je n'ai pas eu l'occasion de voir beaucoup les dernières années avant sa mort. « Non, je n'ai pas pu, elle est morte y'a 4 ans. » Elle a mit fin à ses jours, un choix que j'ai encore du mal aujourd'hui à accepter et c'est sans doute pour ça que j'en parle jamais et je ne me vois pas évoquer ce sujet avec Nathan. « Elle te manque ? » Je lève les épaules, mais si sa question en soit ne devrait pas être trop difficile à répondre, elle l'est malgré tout pour moi. Parce que je ne m'autorise que très peu de temps pour penser à elle, la plupart du temps je refuse ce temps. Parler d'elle, penser à elle, évoquer ma mère n'est pas chose aisée et pire encore, évoquer ce que je ressens pour elle, c'est presque devenu impossible pour moi. Le regard que Nathan me jette me perturbe, il semble pour la première fois réellement me regarder avec une compassion ou une tristesse dans le regard, loin de la froideur et de l'indifférence dont il fait preuve à mon égard. « Désolé j'aurais pas du en parler. » Face à mon silence il est le premier à réagir. « Non, non on peut en parler. Tu peux tout me demander si tu as besoin de savoir. Mais oui, elle me manque, mais avant sa mort notre relation était compliquée et parfois j'aimerais qu'elle soit encore là pour pouvoir partager avec elle certaine chose de ma vie, mais c'était pas vraiment la relation que j'avais avec elle. » Le fait de ne plus avoir ma mère me manque c'est indéniable, et je l'ai surtout ressenti quand je suis devenue mère à mon tour. Mais, je sais aussi que la relation avec ma mère n'était pas ainsi, elle a essayé, j'en ai conscience aujourd'hui, elle a vraiment essayé d'être ma mère, mais faut croire qu'on a toutes les deux échoué l'une avec l'autre. Elle en tant que mère aimante, et moi en tant que fille soutenante. « Elle est morte comment ? » Elle s'est pendue dans son salon sans laisser de mot d'explication. Je ne peux définitivement pas dire ça à un enfant de 11 ans mais est-ce que je peux aborder la notion de suicide à 11 ans ? Est-ce que je peux parler de ça avec Nathan alors que moi-même à 33 ans, j'ai encore beaucoup de mal avec ça ? Et j'aurais bien besoin de Caleb à nouveau pour qu'il m'aide à répondre, à savoir s'il faut ou non dire la vérité à Nathan ou s'il faut le protéger de la dureté de la réalité de la vie et de la mort. C'est difficile pour moi de parler de tout ça avec Nathan, je n'en parle pas, ou très rarement en même temps je n'ai pas à crier sur tous les toits que ma mère s'est suicidée non ? C'est une partie de ma vie que je préfère taire, garder pour moi et potentiellement espérer pouvoir l'oublier un jour. « Elle était malade. » Je repense aux mots de Caleb. C'est la maladie, la dépression contre laquelle elle s'est battue toute sa vie qui a finit par la tuer. Moi je dirais que c'est plutôt la corde qu'elle avait autour du cou mais c'est quelque chose qu'encore une fois Nate 11 ans n'a pas besoin d'entendre. Et puis la maladie, ce n'est pas vraiment un mensonge ça non ? Même si ça n'est pas une réponse non plus. Mais il pourra en savoir plus quand il sera plus grand s'il en ressent le besoin mais la vie et surtout la mort de ma mère ça ne doit pas être quelque chose d'important pour lui non ? Il attends, je vois à son visage qu'il attends plus de précision ou qu'il attends de voir si je vais continuer mais j'en reste là sur la mort de ma mère et c'est avec d'autres questions sur mon passé et ma famille qu'il relance la discussion. Une discussion de quelques minutes, une première discussion et un premier moment passé avec Nathan, une discussion dont je me serais bien passée tant le sujet est compliquée pour moi mais un temps passé avec Nathan.  

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Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: even at my worst, I'm best with you (audréa#2)
August Constantine

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: even at my worst, I'm best with you (audréa#2)    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptyDim 2 Juil 2023 - 11:39


even at my worst, I'm best with you
 @Andréa Fernandèz Garcia  & August Constantine #2
Mars 2023. « A quoi tu penses ? » Il l’ignore lui-même. Parce que, pour une fois et ce depuis longtemps, ses pensées ne sont pas exclusives à Yara, à cette maison et à la signification de chacun de ses recoins. Celles-ci sont plus vagabondes alors que son regard s’attarde longuement sur la silhouette d’Andréa, le ramenant à des temps plus doux, ceux de leurs souvenirs partagés, bien plus légers. Il ignore ce qui le frappe le plus à cet instant, le fait que son cerveau lui joue des tours pareils ou le fait, qu’au fond de lui, il aimerait retrouver cette simplicité d’antan « Rien » qu’il fait en haussant les épaules, secouant légèrement la tête comme s’il voulait retrouver la raison. Mais celle-ci semble, de toute évidence, l’avoir quitté depuis longtemps et il le montre parfaitement en choisissant de conserver des choses auxquelles il est inutile qu’il se raccroche encore.

Et s’il recherchait un certain apaisement dans la présence d’Andréa ce soir, c’est pourtant un début de tempête qui s’installe entre les deux amis. Elle ne supporte plus de le voir dans cet état, tout comme la majorité de ses proches, et August ne supporte plus, en retour, d’avoir droit à des leçons de morale incessantes, celle qui le font soupirer fortement et lui font perdre patience. « Excuse-nous de vouloir t’aider à avancer. » Il ne veut l’aide de personne, n’ayant jamais jeté de bouteille à la mer pour trouver une quelconque aide auprès de quiconque et si bouteille il y a, c’est uniquement celle qu’il a en main actuellement et qu’il garde précieusement, celle qui ne le juge pas et lui donne un tant soit peu de réconfort quand rien ne va « Ce que tu prends pour du jugement et des reproches, c’est simplement ma façon de te soutenir et d’essayer de te faire sortir la tête hors de l’eau. » Une façon de faire à laquelle il n’adhère pas « On ne voit pas les choses de la même façon, toi et moi » parce qu’à ses yeux, tout ce qu’elle peut lui dire ne fait que l’enfoncer un plus six pieds sous terre et lui renvoyer cette image de minable qui est la sienne depuis qu’il s’est fait plaqué devant l’autel. Il n’arrange rien en agissant comme il le fait, mais n’est pas assez lucide pour s’en rendre compte, incapable d’accepter cette main que Dréa tente de lui tendre ce soir. A la place, les mots s’enchaînent et dépassent plus d’une fois leurs pensées, au point qu’ils ne parviennent plus ni à s’entendre, ni à s’écouter ni à se comprendre « Laisse tomber.  ». Il sent qu’il a froissé la jolie brune et il n’y a qu’à la voir tourner les talons pour comprendre que c’est bel et bien le cas. Il le regrette aussitôt, incapable de la voir partir elle aussi et c’est pour cette raison qu’il décide de la rattraper, la suppliant de ne pas partir, s’excusant aussi pour son comportement en reconnaissant ses torts. Son regard trouve le sien, un silence s’installe alors qu’il murmure une dernière fois cette demande qu’il lui fait de rester auprès de lui, et le peu de distance qu’il pouvait encore y avoir est rompue par Dréa qui vient se blottir contre lui. Au contact, il enroule ses bras autour de sa silhouette, la serrant un peu plus fortement contre lui alors que sa tête vient reposer sur le haut de son crâne. « Tu sais que je serai toujours là.  ». Son cœur se serre alors qu’elle lui adresse ces mots et, doucement, ses deux mains viennent à glisser de part et d’autre de ses épaules pour la faire légèrement reculer et trouver à nouveau son regard « Merci, Dréa » qu’il souffle, alors qu’une de ses mains vient à trouver sa joue et lui retire subtilement une larme qui roule sur celle-ci, s’en voulant d’en être la cause « Pardon… » qu’il murmure alors que, toujours sa main apposée sur sa joue, il vient à poser son front contre le sien, laissant un silence s’installer entre eux durant quelques secondes. Puis, lentement, il vient déposer un baiser sur son front avant de rompre le contact et de se saisir de son cellulaire « Laissons tomber tout ça pour ce soir. Je nous commande des pizzas et on va aller s’installer dehors ». Un fin sourire apparait sur ses lèvres alors qu’il retrouve son regard « A défaut de voir des étoiles, on pourra observer quelques nuages ». Son air devient un peu plus malicieux, surtout quand il fait allusion à cette particularité qui est la leur. Il tend sa main pour qu’elle s’en saisisse et l’entraîne à l’extérieur, pour qu’ils passent une soirée bien plus apaisée que celle qui s’amorçait quelques minutes plus tôt.    



BY PHANTASMAGORIA
Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 YV4dgvCSujet: house of cards (amos#2)
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySujet: house of cards (amos#2)    Tag 2 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 7 EmptySam 1 Juil 2023 - 22:11



HOUSE OF CARDS

Son lapsus est finalement moins révélateur qu’en apparence et, comme Spencer, je ris. je pouffe en regrettant de ne pas briller par un trait d’esprit. Je ne la connais pas assez pour lever les masques de la pudeur et de la méfiance. Il en faudra du temps, à la petite sœur, pour réussir à m’arracher plus de quelques mots qui vont au-delà de la politesse - quoiqu’elle revêt de la sincérité - et de la question du boulot. « Je me porte bien.» Tout du moins, pas trop mal. Ceci étant, elle n’est pas la personne idéale à qui raconter que je comprendre ce qu’elle traverse, que j’aurais pu, moi aussi, lui dire que j’ai de la “bouteille” en matière de tentative de désintoxication, que ma rémission est fragile, mais qu’elle a le mérite d’exister. Je m’abstiens le temps d’appréhender celle qui, jusqu’ici, ne s’est intéressée qu’à son aînée. Je comprends : c’est de bonne guerre. Je crois qu’à sa place, découvrant que je n’étais pas aussi seul au monde que l’histoire le prédisait, je n’aurais pas fait mieux. «Et, c’est ça. C’est un gros morceau et vaut mieux pas tomber sur un os, si tu vois ce que je veux dire.» Je la gratifie d’un sourire bien que je n’ai pas trempé d’orteil dans le bassin de l’humour. Je ne suis ni trop grave ni trop sérieux néanmoins. Je me contente d’avancer un pied après l’autre vers notre objectif : l’une des tables du casino. Est-ce utile de rajouter de la pression sur les épaules de la petite blonde ?  Non ! Cette dernière témoigne qu’elle baigne dans la mare poisseuse de cette émotion difficile à gérer pour les gens comme elle et moi, les addicts qui luttent au quotidien contre leur démon. «Et, tout va bien se passer.» Tout le sera même si je la noie déjà d’informations à mesure que nous approchons de notre objectif. «Et, ce sera bien celui-là, aucun autre, je t’expliquerai en temps voulu.» Avant toute chose, il convient de veiller à la former et, si j’ai appris sur le tas pour combler la solitude quand je partais des mois durant sur des bateaux de guerre, je suis conscient de ne pas être un croupier digne de ce nom. Un jour ou l’autre, il sera nécessaire que Spencer participe à une vraie formation. Elle est toutefois coûteuse et bien que Rae et moi roulions sur l’or, je vivrais mal de dépenser un denier si l’apprenante ne s’avérait pas aussi fiable que l’espère mon épouse. Prêt à lui donner sa chance, oui, mais pas à nourrir les cochons avec de la confiture artisanale. Au moins ai-je de quoi me satisfaire qu’elle ait anticipé sur son apprentissage. Bien sûr, ses gestes avec le paquet manque d’assurance. Je repère toutefois une dextérité naturelle qui l’aidera à effectuer des coupes parfaites. Elle sera toujours moins efficace qu’un mélangeur de cartes, mais je n’en veux pas : j’ai été claire sur la question tant avec mon interlocutrice qu’avec Finnley. «J’en trouverai, si tu te sens plus à l’aise comme ça.» l’ai-je rassuré en récupérant dans un tiroir un nouveau bloc de 52. «C’est un poste unique parce qu’il est lié à tout ce qui fait que l’Octopus n’est pas qu’un casino. Tu vois ce que je veux dire ? » A-t-elle conscience qu’elle ne travaillera pas seulement pour moi, mais aussi pour le Club ? Qu’elle sera un maillon capitale de notre couvertude ? «Tu n’as pas l’air idiote. Je suppose que tu comprends à quoi ça sert et, surtout, pourquoi il n’y a que toi qui obtiendras ce rôle-là ?» Stacey a été compétente : elle a choisi de partir pour d’autres horizons et n’est donc pas une menace. «Je suppose que tu as déjà reçu des consignes de Raelyn par rapport à ce qui serait tentant. Dis-toi que je pourrais te répéter la même par rapport aux jetons et, aussi, par l’importance de ne pas se tromper. Il faudra respecter un horaire précis puisque tu changeras régulièrement de table. Cette tournante est calculée très précisément sur base de statistiques. Donc, pas de retard, pas d’absence, rien qui pourrait empêcher la mécanique de rester bien huiler.» Impossible d’être le grain de sable qui feront dérailler les engrenages. «Clair, je présume ? Parce qu'avant les cartes, c'est ça que je dois t'expliquer en premier lieu.» La façon dont, de soir en soir, elle nourrira les sbires de Raelyn sans éveiller les soupçons. Le cas échéant, si elle ne s’en sent pas capable, j’aspire à ce qu’elle l’annonce de suite : je peux lui offrir de mon temps, je n’ai cependant pas le loisir d’en perdre. «Tu dois arriver une heure avant tout le monde, que je te donne ton planning et que je te l'explique. Tu dois toujours être dans ton état normal parce qu'il arrive que ce planning change en cours de soirée. J'enverrai quelqu'un te prévenir et, dans ce cas-là, il faut entendre et réagir vite. Tu peux ? »
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