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 he's like the wind - alvaro

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Message(#) Sujet: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyMar 14 Mar 2017 - 22:28




alvaro & milena
Dimanche … Ta mère dirait le jour du Seigneur. Toi tu n’avais jamais été très penchée sur la religion. Bien trop cartésienne et pragmatique pour t’accrocher à des métaphores simplement parce qu’on a peur de mourir. Non, ce n’était pas pour toi. Surtout que ce matin, tu avais des choses plus importantes à faire. L’ouverture du cabinet se préparait sérieusement, elle avait même été annoncée avec des invitations et tout ce qui va avec. Le problème c’est qu’il restait des petites choses à faire. Et ce matin c’était le déménagement des meubles qui allaient peupler les espaces vides. Enfin, la plupart étaient déjà installés mais il en manquait quelques uns comme il manquait des éléments de décoration. Bref, il restait des détails à peaufiner dans tous les sens parce que tu le savais, il fallait absolument faire bonne impression avec des locaux de qualité et qui reflètent le standing que l’on compte donner à la clientèle. Tous tes clients ne sont pas milliardaires mais beaucoup ne sont pas les personnes les plus pauvres de Brisbane. Tu sais que certains font ce métier pour aider leur prochain, n’en attendent que le minimum en retour mais ce n’était pas toi, ce n’était pas comme cela qu’on t’avait appris à penser. Tu n’avais connu que les grands cabinets et les gros chèques dans ton compte en banque. Une fois un petit déjeuner dans le ventre, tu allais prendre une douche rapide avant d’enfiler un short, un t-shirt moulant et tes baskets de ville. Tu voulais absolument être à l’aise sans paraître trop négligée non plus. L’image que tu renvoies doit être à tout moment la même et parfaite, c’est une de tes règles. Une fois légèrement maquillée et les cheveux attachés en queue de cheval, tu attrapais ton sac et ton téléphone avant de monter dans ta Mini Cooper. Avant de démarrer, tu notais qu’Heather venait de t’envoyer un message te disant qu’elle était déjà sur place.

C’est sur le nouveau titre pop du moment que tu passais le voyage, profitant de l’occasion pour chanter un peu. Tu espérais ne pas devoir passer la journée à travailler sur le cabinet, tu ne voulais pas manquer ton cours de danse hebdomadaire dans l’après-midi. C’était ton moment de repos, de détente de la semaine alors tu voulais pouvoir l’apprécier. Tu n’eus aucun mal à trouver de la place pour te garer en ce dimanche dans le quartier des affaires de Brisbane. Sur le chemin tu t’étais arrêtée acheter des viennoiseries pour les amis d’Heather qu’elle avait promis d’emmener. C’est d’ailleurs sur ta collègue et amie que tu tombais en arrivant alors qu’elle aboyait des ordres de tous les côtés. Tu la saluais et discutais un peu avec elle avant de déposer dans l’entrée les viennoiseries et de te diriger vers ton futur bureau. Tu sortis un carnet de ton sac et tu rentrais dans la pièce alors qu’un homme était en train d’accrocher le tableau que tu avais sélectionné pour cette pièce. Tu te figeais quand tu reconnus l’homme en question. Comment n’avais-tu pas pensé qu’Heather allait amener avec elle Alvaro ? La dernière fois que tu l’avais vu, c’était dans ta chambre, tu t’endormais après une nuit complètement folle pour l’anniversaire d’Heather suivi d’un after dans ton lit assez mémorable. Mais il n’y a rien de tel qu’un lit froid au réveil pour venir teinter les souvenirs de la veille. Tu t’étais dit qu’au moins il ne t’avait pas chassé de chez lui. En même temps vous étiez chez toi mais bon … Tu ne savais pas quoi penser d’Alvaro, il était pour toi un mystère. Finalement, tu finis par lui demander : « Qu’est-ce que tu fais là ? » Il devait bien se douter que tu allais passer, c’était ton cabinet aussi, ton nom était sur la porte, tout comme il était sur la porte de cette pièce. Froide, tu l’étais certainement mais tu ne pouvais nier que le comportement d’Alvaro t’avait blessée même si tu ne l’avoueras jamais.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyDim 19 Mar 2017 - 21:30




alvaro & milena
Il devait être pas loin de huit heure. C’était un dimanche matin comme tous les autres depuis sa disparition. Je me souviens avoir ouvert les yeux, restant dans mon lit, regardant ce plafond que je m’étais mis à regarder tous les matins depuis maintenant deux ans. C’était peut-être le seul moment de la journée où j’avais la tête vide, ne pensant à rien. Je me souviens également d’avoir reçu un sms d’Heather me demandant de venir l’aider à finir le déménagement des derniers meubles. Je ne savais pas trop quoi lui répondre. Je ne voulais pas refuser, mais son cabinet est aussi celui de Milena. Ça devait bien faire deux mois que je ne l’avais pas revu, deux mois s’en avoir repris contact avec elle. Je n’osais même plus accepter les soirées d’Heather de peur de la croiser. J’avais tellement honte de ma réaction, j’avais tellement honte d’être parti au petit matin sans rien dire. Tout ça pour dire que j’allais sûrement la croiser au cabinet. Après avoir reçu une dizaine de messages, j’ai finalement accepté sa proposition. Malgré ce que je pouvais ressentir, je commençais, pour la première fois, à ressentir l’envie d’avancer, je commençais à sentir ce désir de vivre et non plus de survivre. Je me suis levé de mon lit vers huit heure trente, avançant par la même occasion vers ma penderie afin de mettre ma tenue de sport. J’attrapai la laisse de ma chienne et je pris la route vers le parc le plus proche. Une fois arrivé au parc j’ai commencé par détacher la laisse d’Apache, la laissant courir comme bon lui semblait, avant de me poser sur un banc observant ma chienne s’amuser avec d’autres chiens qu’elle commençait à bien connaître. Après plusieurs minutes, j’observai ma montre avant de siffler pour rappeler Apache, qui ne répondit pas tout de suite. Après plusieurs appels, elle finit par se hâter auprès de moi. C’était notre petite promenade du matin, notre petit rituel quotidien. De retour au loft, je me suis empressé de passer par la salle de bain. Une fois sorti de la douche, j’essuyai la buée qui s’était amassée sur le miroir. Je suis bien resté cinq minutes devant, regardant mon reflet tout en me questionnant sur ce que j’aurais bien pu dire à Milena. Un nouveau sms me fit revenir à moi. C’était Heather, elle était prête et je pouvais passer la chercher. Je me suis donc dépêché d’enfiler une tenue décontractée avant de partir. « C’est pas trop tôt, j’ai failli t’attendre ! » Me dit-elle. Du Heather tout crachée. « Désolé, Apache a fait un peu des siennes au parc. » Même si c’était une excuse totalement bidon, ce n’était pas vraiment faux pour autant. « Bon, dépêchons-nous. J’aimerais que ça soit fini au plus vite. » Et nous voilà parti en direction du cabinet. Nous étions les premiers à être arrivés sur place. Heather me donna mes directives et je devais, comme par hasard, me charger du bureau de Milena. « Je pense qu’elle est assez grande pour pouvoir s’en occuper elle-même non ? » Je voulais en finir rapidement avec ça et je voulais absolument éviter de la croiser, même si inconsciemment je savais que c’était inévitable. « Ne fais pas ton gamin et va faire ce que je te dis. Je suis certaine que tu vas vite finir cette pièce. » Elle savait vraiment bien se faire obéir. « Bon très bien, si jamais tu as besoin de moi ailleurs n’hésite pas à venir me chercher. » Je pris alors la direction du bureau de la jeune brune. Je me suis arrêté quelques secondes devant l’écriteau de la porte. « Milena Grimes… » Ça devait bien faire plusieurs minutes que j’avais commencé à aménager la pièce quand j’entendis des bruits de pas derrière moi. Je me suis alors retourné, croisant le regard de la jeune avocate. Le silence était de mise, mais la jeune brune prit la parole en première. « Qu’est-ce que tu fais là ? » M’adressa-t-elle avec un ton plutôt froid et je pouvais bien la comprendre. « Désolé, Heather m’a chargé de m’occuper de cette pièce. » J’ai commencé par poser le tableau que j’avais dans les mains avant de reprendre la parole. « Ecoute, je suis désolé. Je sais très bien ce que j’ai fait et je suis vraiment désolé. » Je ne savais vraiment pas quoi lui dire sans la mettre en colère. Je ne l’avais rencontré qu’une seule fois, mais j’avais déjà compris à ce moment-là que c’était une femme de fort caractère. « Si tu veux je peux sortir et m’occuper d’une autre pièce. Je peux le comprendre. » Je commençais à prendre la direction de la porte, passant devant elle, mais je n’ai pu me résigner à partir sans m’expliquer. Je me suis alors retourné vers elle. « Je suis vraiment désolé, mais c’est vraiment compliqué pour moi… Si seulement ça pouvait être simple, malheureusement ça ne l'est pas. Je ne sais pas si tu arriverais à me comprendre et si tu arriverais un jour à me pardonner… Mais on pourrait aller prendre un verre après en avoir fini ici… si ça te convient. » J’étais vraiment débile. Comment pouvait-elle accepter mon invitation alors que je n’ai même pas osé la rappeler. « Je comprendrais si jamais tu refuses, mais j’aimerais au moins te donner des explications et je ne pense pas qu'ici soit le bon endroit. » Je ne savais plus quoi dire. J’avais ma voix qui commençait également à trembler.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyLun 20 Mar 2017 - 21:42




alvaro & milena
Ton travail avait toujours été ta bouée de secours. Parce que ton travail ne te décevait jamais. C’était tellement plus simple de se concentrer sur ton travail … Tu avais donc pris l’habitude le le faire pour ne pas faire face à tes problèmes. Et en ce moment, Alvaro faisait parti de tes problèmes. Enfin, c’était peut-être donner trop d’importance à cette histoire remontant à plus de deux mois maintenant mais tu t’en fiches. Tu en as marre de te faire mener en bateau, tu en as marre de lui trouver des excuses à chaque fois qu’il te blesse, qu’il s’autorise ce droit qui n’est nullement le sien. C’est simplement parce que tu connais son histoire que tu n’as pas essayé de le retrouver et de lui faire payer vos deux dernières rencontres intimes. Parce que même si tu n’as jamais perdu un proche, si tu n’as pas eu à faire face à la mort, tu comprends. Ton côté empathique prend le dessus et tu comprends mais désormais tu dois dire stop. Parce que trop c’est trop et que tu ne peux pas te contenter de ça. Le comportement d’Alvaro n’a rien à voir avec celui de ton ex et pourtant, à chaque abandon, à chaque pas en arrière, tu as l’impression que tu revis un peu cette situation, à un degré bien moindre cependant. Tu n’es pas naïve, tu n’as jamais rêvé au prince charmant mais tu apprécies Alvaro, ça tu peux le reconnaître et cela pourrait être facile pour toi de te laisser charmer toujours un peu plus par cet homme qui se battait sans réellement s’en rendre compte. Mais il y avait des choses que tu ne pouvais pas accepter et l’une d’entre elles était que tu ne pouvais nullement accepter de te faire charmer et abandonner en l’espace de quelques heures. Tu aurais tellement aimé te réveiller à ces côtés. Juste te réveiller, il aurait pu partir ensuite, tu n’attendais rien de sa part. Il n’était pas réellement prêt pour une quelconque relation mais cela ne lui donnait pas le droit de disparaître ainsi pendant deux mois, c’est injuste. Voilà pourquoi, alors que tu le vois installer de la décoration dans ton futur bureau, ton sang se glace, ta respiration s’arrête quelques secondes. Tu n’y crois pas pendant une seconde avant de te rendre compte que c’est bien lui. Ta question n’a rien de cordial, tu le sais mais il ne peut pas attendre cela de ta part. « Désolé, Heather m’a chargé de m’occuper de cette pièce. Ecoute, je suis désolé. Je sais très bien ce que j’ai fait et je suis vraiment désolé. » Tu le regardes presque étonnée. Tu ne t’attendais pas vraiment à ce qu’il s’excuse. Lors de tes rencontres avec Alvaro, il avait été clair dès le départ que c’était quelqu’un qui souffrait mais quelqu’un qui ne voyait pas la souffrance qu’il infligeait aux autres. Peut-être qu’il avait ouvert les yeux sur le monde qui l’entourait. C’était ce que tu lui souhaitais en tout cas. Tu n’étais pas surprise que ce soit Heather qui l’ait envoyé ici, ton associée n’a aucune idée de ce qui se passe entre vous. Tu ne dis rien, tu te contentes de le fixer essayant de ne montrer aucune émotion et Dieu sait que tu sais le faire quand tu le veux, trop bien des fois. « Si tu veux je peux sortir et m’occuper d’une autre pièce. Je peux le comprendre. Je suis vraiment désolé, mais c’est vraiment compliqué pour moi… Si seulement ça pouvait être simple, malheureusement ça ne l'est pas. Je ne sais pas si tu arriverais à me comprendre et si tu arriverais un jour à me pardonner… Mais on pourrait aller prendre un verre après en avoir fini ici… si ça te convient. Je comprendrais si jamais tu refuses, mais j’aimerais au moins te donner des explications et je ne pense pas qu'ici soit le bon endroit. » Tu peux voir sur son visage à quel point il est sincère. C’est idiot mais le Alvaro que tu connais n’a jamais réussi à réellement cacher ses émotions. Encore moins à cet instant précis où il n’essaye pas de le faire. Des explications … Tu penses déjà avoir une idée de ce qu’elle sont et pourtant, tu ne peux nier être intriguée. Alvaro est une de ces rares personnes qui te touchent et t’attirent en même temps et c’est rare, tellement rare que si tu n’avais pas le contrôle que tu avais, tu ne serais pas en train de réfléchir, tu aurais déjà dit oui. « On ne va pas s’éviter jusqu’à la nuit des temps. Finis je t’en prie. » Dis-tu dans un premier temps. Tu n’étais pas rancunière, pas trop en tout cas. Pas au point de ne plus vouloir poser ton regard sur lui. « Je me doute que ce n’est pas simple Alvaro. Mais cela ne te donne pas le droit de blesser les personnes qui t’entourent. » Dis-tu en haussant les épaules. « Je ne t’ai pas demandé grand chose, pas de promesses, pas de mots doux, juste un peu de respect. » Parce que oui, qu’il soit parti n’était pas le problème au fond. Il aurait pu laisser un mot, même pour ne rien dire d’intéressant mais c’était le geste qui comptait. Et puis il aurait pu ne pas disparaître pendant deux mois. « On peut aller boire un verre, je t’écouterai mais je ne peux rien te promettre de plus. » Oh tu participeras à la conversation, donnant ton avis quand il le faudra mais tu ne sais pas ce que cela changera parce qu’au fond, les actes parlent bien plus que les mots la plupart du temps.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyMar 28 Mar 2017 - 12:17




alvaro & milena
J’étais là, devant elle, ne sachant pas vrai quoi lui dire. J’aurais aimé qu’un simple " pardon " suffise, mais je savais bien que ce n’était pas possible et pour cause, je suis le dernier des imbéciles. Parfois, je me demandais ce qui se passerait si j’étais normal, si j’acceptais ce que la vie avait à m’offrir, mais à chaque fois ce n'était qu'une vision d’horreur qui m’apparaissait. Ce n’était plus vraiment le souvenir de ma défunte femme qui me bloquait, même si elle avait toujours une place importante. J’ai appris à contrôler ma tristesse et mon envie de vengeance. Malheureusement, au bout du compte, ce qu’il me restait, c’était la peur, la peur de ressentir à nouveau ce malheur, la peur de perdre de nouveau quelqu’un qui était cher à mes yeux.  Ça ne pouvait pas excuser mon comportement,  j’en étais bien conscient, mais j’avais peur de ce que je pouvais ressentir pour elle, j’avais peur de lui avouer ce que je ressentais vraiment. J’étais dans une impasse, je ne savais pas comment m’en sortir. La seule solution que j’ai trouvé à ce moment-là était de fuir et de refuser une fois de plus la réalité. Ce n’était finalement qu’une boucle infinie et je n’arrivais pas à m’en sortir. Je n'étais peut-être finalement destiné qu’à vivre seul ? C’est ce que je me serais dit si je n’avais pas décidé de changer. Je savais que  j’avais du chemin à faire et que ça me prendrait du temps, peut-être plus que je ne pouvais l’imaginer, mais j’étais décidé, j’étais décidé à vivre ma nouvelle vie. Alors à ce moment-là, malgré ce que je pouvais afficher sur mon visage devant elle et malgré ce que j’ai bien pu me dire, je ne ressentais que de la joie de pouvoir enfin la revoir. Mais ce n’était peut-être pas partagé. Elle était devant moi, me regardant avec un regard presque étonné, mais sans communiquer la moindre émotion. Je n’en fus pas vraiment choqué, j’ai été un sale con avec elle. Je n’avais peut-être que ce que je méritais de sa part, même si j’espérais autre chose. Après m’avoir écouté, la jeune femme reprit la parole. « On ne va pas s’éviter jusqu’à la nuit des temps. Finis je t’en prie. » Je me faisais sûrement des idées, mais j’étais heureux d’entendre sa réponse, même si j’avais pris l’initiative de quitter la pièce, je voulais finir ce que j’avais commencé ou peut-être que je voulais simplement sentir sa présence. « Je me doute que ce n’est pas simple Alvaro. Mais cela ne te donne pas le droit de blesser les personnes qui t’entourent. » Dit-elle avant de continuer. « Je ne t’ai pas demandé grand chose, pas de promesses, pas de mots doux, juste un peu de respect. » Et mon problème était là. Avant même de rencontrer Crystal, j’étais déjà quelqu’un d’impulsif, de battant, de fonceur, j’ai dû me battre pour me faire une place et être là où j’en étais. Après son décès, cette partie de mon caractère a été exacerbé et malheureusement, pas en bien. « On peut aller boire un verre, je t’écouterai mais je ne peux rien te promettre de plus. » Sa réponse était plus que satisfaisante pour moi. Je ne pouvais pas en espérer plus avec ce que j’ai fait. Je lui ai alors adressé un léger sourire avant de reprendre le travail que je devais finir dans son bureau. Elle était toujours là, mais c’était le silence total, faisant ce qu’elle avait à faire dans son coin, nous n’échangions que quelques regards de temps en temps. Après avoir fini de mon côté, je me dirigeai vers la porte avant de me retourner vers elle. « Je vais voir si Heather a encore besoin de moi. Prends ton temps, je serai au bar en bas de la rue. » Elle m’adressa à son tour un sourire, le premier que j’ai pu admirer depuis quelques mois. Ça ne voulait sans doute pas dire grand-chose, car je savais très bien que ça n’allait pas être facile pour me faire pardonner, mais son sourire a hanté mes nuits depuis que l'on avait passé cette soirée ensemble et je voulais vraiment le revoir. « J’en ai fini avec son bureau. Tu as encore besoin de mon aide ? » Heather avait l’air plutôt occupée, mais elle prit le temps de réfléchir à ma prochaine tâche. « Seulement de déplacer ces cartons dans la salle d’à côté et après ça sera bon. Merci à toi d’être venu nous aider. » À peine ses remerciements finis qu’elle s’est retournée pour s’acharner sur un autre membre du petit personnel qui avait, visiblement, mal fait son travail. « Avec plaisir. » Après avoir fini ma dernière tâche, je pris la direction de la sortie avant de me faire arrêter de nouveau par mon ancienne belle-sœur qui voulait savoir si je pouvais repasser un peu plus tard pour la ramener chez elle. Une fois arrivé au bar et après avoir pris une première commande, il ne me restait plus qu’à attendre. Après deux ou trois verres, je me disais que finalement elle ne voulait peut-être pas venir, qu’elle ne voulait rien entendre de ce que j’avais à lui dire. Je commençais alors à me lever pour sortir, quand la porte du bar s’ouvra. Elle était là. « Je ne savais pas si tu allais vraiment venir, mais je suis content que tu sois là… vraiment. » je lui laissai le temps de passer sa commande avant de commencer mes explications et de lui faire mes excuses pour l'énième fois. « Je ne m’attends pas à ce que tu me pardonnes facilement, mais je veux que tu saches que j’essaie de changer, je commence à vouloir reprendre ma vie en main et malheureusement parfois mon caractère impulsif prend le dessus et avec l’incertitude dont je fais preuve ça ne peut m’attirer que des problèmes. » J’ai finalement marqué une petite pause pour voir sa réaction avant de poursuivre. Je ne voulais pas attiser sa colère, pas plus que je ne l’avais déjà fait.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyMar 28 Mar 2017 - 20:30




alvaro & milena
Non, clairement tu ne t’attendais pas à trouver Alvaro en train d’installer un cadre dans ton futur bureau un dimanche après-midi. Mais tu aurais certainement dû t’attendre à le croiser car il te semblait maintenant évident qu’Heather l’ait invité pour donner un coup de main. Et même si tu ne le montrais pas au premier abord tu lui en étais reconnaissante. Sauf que le fait qu’il se soit échappé de ton lit sans un mot deux mois plus tôt était un peu l’éléphant au milieu de la pièce. Oui tu lui en voulais, c’est vrai parce que tu estimes valoir mieux que ça, tu estimes valoir au moins un mot sur la table de nuit ou un texto sur le téléphone. La règle pour toi c’est de ne demander à tes conquêtes rien d’autre que le minimum que tu ferais à leur place dans cette situation. Et les deux fois où Alvaro et toi vous êtes retrouvées dans un lit, les choses n’ont pas réellement bien tourné. Tu es très étonnée qu’il s’excuse ainsi, cela te surprend parce qu’Alvaro a toujours été pour toi cet homme qui gardait tout à l’intérieur et qui avait un côté très fier dans lequel tu te retrouvais des fois. Rien que le fait qu’il reconnaisse sa faute t’apaisait un peu. Oui, tu connais son passé, oui tu sais que ce n’est pas simple pour lui, qu’il avance d’un pas avant de reculer de deux mais cela n’efface pas tout. La mort de sa femme était un événement tragique mais tu n’y pouvais rien, strictement rien. Alors tu t’entends accepter son invitation parce que tu as envie de discuter. Tu n’as pas envie de te l’avouer mais Alvaro t’a un peu manqué durant ces deux mois. Sa présence étant toujours un moment de détente pour toi, un moment où tu pouvais laisser ton travail réellement de côté. C’était agréable parce qu’Alvaro savait rendre ces moments agréables quand il le voulait. Lui aussi semblait oublier sa situation quelques heures et puis elle revenait au galop le lendemain matin apparemment. Il n’ajoute rien, son sourire transmet toute la gratitude qu’il ressent à ta promesse de le rejoindre plus tard. Il finit avec le cadre alors que tu commences à ranger des dossiers, en silence. « Je vais voir si Heather a encore besoin de moi. Prends ton temps, je serai au bar en bas de la rue. » Tu sursautes presque, ayant oublié l’environnement extérieur dans ta tâche. Tu hoches la tête avant de lui dire : « A tout à l’heure. » Tu ne sais pas ce qu’Heather a préparé pour lui mais tu espères que cela l’occupera encore un peu, tu dois absolument finir de ranger les cartons présents dans ce bureau. Tu te mets donc au travail, finissant par sortir ton téléphone pour un peu de musique. Quand les dossiers sont terminés tu installes ton bureau. Ce n’est que quand tu as fini avec ces derniers que tu regardes l‘heure. « Merde ! » Tu n’as pas vu le temps passé. Tu laisses traîner les cartons vides, tu attrapes ton sac à main et ton téléphone avant d’envoyer un message à Heather lui disant que des cartons vides traînaient dans ton bureau. C’est en marche très rapide que tu te diriges vers le bar indiqué par Alvaro. Quand tu pousses la porte, il se lève et ton cœur se serre malgré toi. Quelques minutes de plus et tu l’aurais loupé. Tu t’approches alors qu’il se rassoit et tu n’as pas le temps de t’excuser qu’il te dit : « Je ne savais pas si tu allais vraiment venir, mais je suis content que tu sois là… vraiment. » Tu reprends rapidement ton souffle, ce n’était pas si loin que ça avant de dire : « Désolé, je ne voulais pas te faire attendre j’ai perdu la notion du temps j’organisais tout mon bureau … Désolé. » Finis-tu par dire coupant court à ton papotage inutile. Le barman vint prendre ta commande et tu lui commandais un mojito, ton cocktail préféré du moment. « Je ne m’attends pas à ce que tu me pardonnes facilement, mais je veux que tu saches que j’essaie de changer, je commence à vouloir reprendre ma vie en main et malheureusement parfois mon caractère impulsif prend le dessus et avec l’incertitude dont je fais preuve ça ne peut m’attirer que des problèmes. » Tu es surprise de l’entendre dire tout cela. Tu ne pensais pas qu’Alvaro allait te dire tout cela. Mais tu es heureuse pour lui. Qu’il veuille reprendre sa vie en main est une excellente chose. Il méritait de connaître de nouveau un peu de bonheur après tout ce qu’il avait vécu et qu’il s’en donne les moyens était vraiment une bonne nouvelle. « Je suis vraiment ravie pour toi que tu décides d’aller de l’avant. C’est une belle décision. » Cela demandait du courage aussi, beaucoup de courage pour ne pas continuer à se laisser aller, pour se prendre en main. Le barman revint avec ton mojito et parce que c’est à toi de parler tu lui dis : « Tu sais, je ne t’en veux pas d’être parti. » Parce que c’était vrai, le problème n’était pas là. « Que tu aies eu besoin ou envie de partir je peux le comprendre. Mais un mot sur la table de nuit ou du salon, un texto même pour ne rien dire c’est toujours appréciable. » Bon, le plus appréciable c’est de ne pas se réveiller dans un lit glacé mais on ne peut pas tout avoir dans la vie non ? Comme tu le lui avais dit, tu ne t’attendais pas à des mots doux et de belles promesses, vous n’étiez pas comme ça. « J’ai l’habitude de me réveiller dans un lit froid ne t’en fais pas. » Dis-tu en levant ton verre un sourire taquin sur les lèvres même si au fond, c’était une situation que tu préfèrerais être autre. « Santé ! » Oui, autant profiter de l’occasion pour trinquer sans aucune raison.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyDim 9 Avr 2017 - 15:10




alvaro & milena
Elle était finalement venue. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais au fur et à mesure que j’enchaînais les verres, mon cœur se serrait toujours un peu plus. Elle n’avait pas beaucoup de retard, mais ces quelques minutes m’ont paru une éternité. Mais elle était là, à peine avait-elle poussé la porte que j’ai pu sentir ce parfum, celui qui avait imprégné ma peau et mes vêtements après avoir passé une soirée avec elle, je n’avais aucun doute et ça ne pouvait pas être une illusion, c’était bien elle. Elle s’approcha de moi, plongeant son regard dans le mien. « Désolé, je ne voulais pas te faire attendre j’ai perdu la notion du temps j’organisais tout mon bureau … Désolé. » Je ne lui en voulais pas vraiment, peut-être qu’inconsciemment elle se demandait si c’était vraiment une bonne idée de venir me rejoindre et je pouvais la comprendre. Malgré mon désir d’avancer, j’étais toujours dans une période trouble, ne sachant pas vraiment comment m’y prendre pour refaire surface et le moins que je puisse dire c’est que je m’y suis pris comme un pied. J’espérais sincèrement que ce soit différent avec cette fille, je pense m’être pris à mon propre piège, avoir des sentiments pour quelqu’un, mais ne pas pouvoir se l’avouer c’est plutôt dur à vivre. Quand elle n’est pas là tu voudrais rester à ses côtés pour l’éternité, mais une en fois sa présence tu refoules ce que tu ressens et c’est ce que je voulais changer. Je ne savais pas vraiment où est-ce que ça pouvait m’amener, mais je me devais au moins d’essayer pour savoir ce que je ressentais réellement. « Je suis vraiment ravie pour toi que tu décides d’aller de l’avant. C’est une belle décision. » Je pouvais voir sa surprise après m’avoir répondu, elle ne s’attendait peut-être pas à ce que je lui dise ça, mais j’en avais le besoin, il fallait que je sois franc avec elle. « Tu sais, je ne t’en veux pas d’être parti. » Malheureusement, moi oui. J’aurais tellement voulu rester avec elle et me réveiller à ses côtés au petit matin, mais je ne pouvais pas lui dire, ça serait incompréhensible venant de moi. « Que tu aies eu besoin ou envie de partir je peux le comprendre. Mais un mot sur la table de nuit ou du salon, un texto même pour ne rien dire c’est toujours appréciable. » Plus elle me parlait et plus je me sentais minable de lui avoir fait ça. Elle essayait de ne pas montrer que ça l’atteignait trop, mais son regard la trahissait. « Je sais bien que ce que je t’ai fait est dur à pardonner… même moi je m’en veux encore d’avoir réagi comme ça, mais malgré mon envie de changer je reste perdu dans mes propres sentiments. » Mes sentiments ressemblaient plus à un méli-mélo qu’à autre chose et que je l’aie voulu ou non la première chose que j’avais à faire était de remettre ça en ordre. « J’ai l’habitude de me réveiller dans un lit froid ne t’en fais pas. » Elle leva son verre avec un léger sourire, mais encore une fois ses yeux me faisaient passer un autre message. Je ne voulais pas me trouver d’excuses, car mes problèmes n’avaient pas à déteindre sur les autres, mais pourtant c’est ce que je n’arrêtais pas de faire à l’époque. « Santé ! » Pourquoi pas, c’était peut-être le signe qu’elle voulait me passer pour me montrer qu’elle laissait ce qui s’était passé au passé. «¡salud! » Après avoir trinqué et bu une gorgée de ce délicieux bourbon, mes yeux se dirigèrent de nouveau vers son regard. Encore est toujours, j’étais comme hypnotisé par ses yeux, il y avait quelque chose d’autre au-delà de l’attirance physique, je ne peux toujours pas me l’expliquer, mais ça hantait mes jours et mes nuits. « Je ne pense pas que ce soit nécessaire que je passe mon temps à m’excuser, ça ne fera que nous rappeler ce qui s’est passé et tu dois sûrement en avoir marre. » Après une autre petite gorgée, je repris ma phrase. « Je te propose de reprendre tout à zéro. Je ne te demande pas d’oublier, mais de recommencer sur de meilleures bases. » Je ne savais pas vraiment ce que je disais, mais je pense que c’était la meilleure solution pour me faire pardonner, car tous les mots, tous les gestes n’auraient rien pu pour moi. « Qu’en dis-tu ? » J’ai commandé un nouveau verre après avoir fini le mien, ça commençait peut-être à faire beaucoup, j’ai également commandé la même chose pour Milena. « Alors, ¡salud! à ce nouveau départ ? » J’ai donc levé mon verre, attendant sa réponse. Mon regard était toujours plongé dans le sien, espérant avoir une troisième chance et surtout ne pas la gâcher.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyDim 9 Avr 2017 - 18:22




alvaro & milena
Il fallait l’avouer, tu n’étais pas la personne la plus stable quand on parlait de relation. La dernière que tu avais eue avait été correcte, enfin ça c’est ce que tu pensais bien entendu avant de te rendre compte que ton fiancé te trompait à tout va, profitait de ton argent et en prime s’est arrangé pour ruiner ta vie à New York. Alors depuis tu avais du mal aussi, tu avais du mal à faire confiance, à t’imaginer de nouveau partager ce que tu étais avec quelqu’un, laisser quelqu’un entrer. Bien sûr ce n’était rien comparé à ce que vivait Alvaro. Son histoire t’avait toujours touchée, au plus profond de ton être sans que tu ne saches trop pourquoi mais tu n’avais jamais été une idiote, malgré ce qu’il vivait ce n’était pas une raison pour lui passer toutes les erreurs du monde, encore moins quand elles te blessaient. Mais tu finissais toujours par revenir parce que même si tu avais du mal à l’avouer, Alvaro était certainement une des rares personnes qui t’intéressait vraiment depuis que tu étais arrivée à Brisbane. Ou plutôt, qui t’intéressait vraiment sur le plan affectif de cette manière. C’était difficile à expliquer certes mais tu savais aussi que tu ne pouvais pas continuer ainsi, tu ne pouvais pas continuer à te retrouver dans un lit avec Alvaro pour vivre de grandes désillusions le lendemain matin. Mais tu avais accepté son invitation, plus par curiosité face à ses excuses inattendues qu’à autre chose. Et maintenant que tu étais dans ce bar, tu ne regrettais pas vraiment d’être venue. C’est sans grande surprise que la conversation se tourna de suite vers cette nuit deux mois plus tôt ou plutôt le lendemain matin quand tu t’étais réveillée seule sans une trace d’Alvaro dans ton loft. C’était terriblement frustrant comme situation et tu n’avais pu t’empêcher d’être déçue. Tu expliquais à Alvaro ton point de vue face à ses explications. Tu ne demandais pas grand chose, juste un peu de respect, un petit mot et peut-être l’absence de ce silence radio qui avait suivi. Peut-être en avait-il besoin ? C’était ce qu’il laissait entendre cependant quand il te disait qu’il avait décidé de se reprendre en main. Quand tu l’avais rencontré la première fois, il ne faisait que survivre, qu’il ait pris cette décision aujourd’hui était un vrai pas en avant et tu étais heureuse pour lui parce qu’il méritait plus que de se lever le matin sans but. Il avait besoin de plus et c’était terriblement égoïste et égocentrique que de penser que peut-être il aurait besoin de toi un jour. « Je sais bien que ce que je t’ai fait est dur à pardonner… même moi je m’en veux encore d’avoir réagi comme ça, mais malgré mon envie de changer je reste perdu dans mes propres sentiments. » Qu’il soit perdu tu pouvais le comprendre. Il te faudra peut-être un peu de temps pour réellement le pardonner mais à vraie dire, tu t’attendais à ce qu’Alvaro ne voit pas ce qu’il avait fait de mal alors son envie de se faire pardonner jouait beaucoup en sa faveur tu ne pouvais le nier. Tu sais que sa défunte femme le hante toujours et qu’il doit s’en vouloir de ressentir ce que tu lui fais ressentir même si tu ignores ce que c’est. Ce serait certainement la même chose pour toi si les situations étaient inversées. « Ton envie de te faire pardonner pèse déjà beaucoup dans la balance. Tu ne vas pas changer en une nuit Alvaro, personne n’est parfait tu sais. » Dis-tu alors que le barman revenait avec vos boissons. « Je suis désolée de chambouler tous tes sentiments, c’était involontaire. » Dis-tu sincèrement parce que tu n’avais pas voulu l’embrouiller encore plus. Dans ton esprit c’était cette attirance, ce désir qu’il te faisait ressentir qui guidait tes faits et gestes mais pas l’envie de l’embrouiller. Une fois les verres devant vous, tu ne voyais qu’une chose à faire, trinquer. Cela détendrait un peu l’atmosphère aussi par la même occasion. Alvaro te suivit sans se faire prier et vous profitiez de cette première gorgée tranquillement, en silence. Le silence ne te dérangeait pas quand il n’était pas pesant. « Je ne pense pas que ce soit nécessaire que je passe mon temps à m’excuser, ça ne fera que nous rappeler ce qui s’est passé et tu dois sûrement en avoir marre. Je te propose de reprendre tout à zéro. Je ne te demande pas d’oublier, mais de recommencer sur de meilleures bases. » Il avait raison, s’excuser encore et encore n’allait rien changer immédiatement, seulement le futur pourra faire pardonner le passé. C’était comme cela que les choses marchaient. Tu plongeais ton regard dans le sien alors que tu réfléchissais. Tu connaissais déjà la réponse mais tu avais envie de l’embêter un peu il fallait l’avouer. Et puis ce n’était pas désagréable de se perdre dans son regard un peu anxieux de ta réponse. « Qu’en dis-tu ? Alors, ¡salud! à ce nouveau départ ? » Deux nouveaux verres arrivent, tu le regardes avec amusement n’ayant pas encore fini le premier. C’est une habitude de ne pas boire trop vite à vraie dire. Finalement, un sourire se dessine sur ton visage, tu lèvres ton verre pour qu’il viennent rencontrer le sien avant de dire : « A ce nouveau départ. » Tu lui fis un clin d’œil avant de boire une nouvelle gorgée de ton cocktail et d’ajouter, te prenant au jeu : « Milena Grimes enchantée. Je viens d’ouvrir mon cabinet d’avocat en face avec une amie et je suis à Brisbane depuis deux ans. J’adore la danse de salon et je prends des cours de cuisine parce que je n’ai jamais rien réussi dans ce domaine. » Dis-tu un sourire en coin sur les lèvres. « Et toi ? » Tu profitais de ce moment de répit pour boire une nouvelle gorgée de ton verre.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyLun 10 Avr 2017 - 9:23




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J’attendais sa réaction avec appréhension. Les quelques secondes que j’ai attendues m’ont paru une éternité. Je voulais vraiment repartir sur une bonne base, lui montrant que j’étais quelqu’un de nouveau et qu’elle pouvait toujours me faire confiance. Je ne voulais pas me l’avouer, mais pendant ces deux mois à essayer de l’éviter, à essayer d’être invisible, j’ai également essayé de combler ce vide qu’elle réussissait à remplir quand je me retrouvais à ses côtés, évidemment pour moi c’était peine perdue. Il y avait cette attirance que je ne saurais décrire, au-delà du plaisir charnel, c’était comme si on ne faisait qu’un, on se complétait mutuellement. On pouvait communiquer ce que l’on ressentait par un simple regard, il n’y avait rien de compliqué entre nous, enfin jusqu’à ce que je foute tout en l’air. « Ton envie de te faire pardonner pèse déjà beaucoup dans la balance. Tu ne vas pas changer en une nuit Alvaro, personne n’est parfait tu sais. » Pour ça oui, j’étais loin d’être parfait. Je pense même que l’on peut dire que j’étais le dernier des cons. « Je suis désolée de chambouler tous tes sentiments, c’était involontaire. » " Chambouler "' C’était le mot parfait pour décrire ma situation. Elle y était pour quelque chose, mais ce n’était pas vraiment quelque chose de voulu, que ce soit venant d’elle ou venant de moi. Le rapprochement s’est fait tout seul, avec un petit coup de pouce d’Heather, mais le destin en avait décidé ainsi. On ne peut rien y faire, ça nous tombe dessus sans prévenir. Nos regards ne se sont quasiment jamais quittés, j’attendais sa réponse, encore une fois. Elle avait l’air de prendre un peu de plaisir à me faire patienter de la sorte, elle devait bien savoir que je n’étais pas vraiment en confiance. Durant cet instant de doute, l’ambiance dans la salle m’a paru changée, les bruits de fond cessèrent, le brouhaha avait laissé place à un silence. Je n’attendais que ses mots. Puis un sourire s’esquissa sur son visage, elle leva son verre. « A ce nouveau départ. » C’était comme une forme de délivrance, toute la pression que j’ai pu ressentir retomba d’un seul coup, puis le silence redonna sa place à la vie et les discussions inintéressantes des autres clients reprirent. Nos verres s’entrechoquèrent. « À ce nouveau départ. » J’ai alors porté à mon tour le liquide à ma bouche, prêt à avaler le contenu d'une traite. Il aurait peut-être fallu que je me calme sur les verres. Milena venait à peine d’entamer son deuxième, mais pour moi ça devait déjà faire le cinquième. « Milena Grimes enchantée. Je viens d’ouvrir mon cabinet d’avocat en face avec une amie et je suis à Brisbane depuis deux ans. J’adore la danse de salon et je prends des cours de cuisine parce que je n’ai jamais rien réussi dans ce domaine. » On se serait cru à une rencontre organisé par un site prévu à cet effet. « Et toi ? » Comme à son habitude, Milena a toujours été direct. Ses yeux, comme ce sourire parfait ne me laissèrent pas de marbre. « Enchanté, Alvaro Williams, mais tout le monde m’appelle Al. Je vais bientôt reprendre mon activité de chasseur de tête, si jamais vous avez besoin d’aide pour recruter des avocats, vous savez vers qui vous tourner dès à présent. » Lui dis-je avec un petit sourire accompagné d’un clin d’œil. « Pour ma part je suis un très mauvais danseur, je suis plus passionné par le sport, le football américain en particulier, ainsi que l’art sous toutes ses formes. Quant à la cuisine, je suis devenu un spécialiste dans la commande de soupe asiatique instantanée, rien de bien glorieux si tu veux mon avis. » C’est à ce moment-là qu’une idée m’est venu à l’esprit, cependant sans aucunes arrières pensées. « Que dirais-tu de me montrer ce que tu as appris en cuisine ? Je pourrai m’occuper du dessert ? Si tu as les ingrédients pour, bien évidement. » Mensonge, fabulation, hypocrisie. Que ce soit avec les entrées, les plats ou les desserts, je suis zéro partout. « Ça nous donnerait l’occasion de faire plus ample connaissance et d’être un peu plus au calme » En attendant sa réponse, je pris mon verre pour finir le reste de bourbon qu’il pouvait y avoir.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyLun 10 Avr 2017 - 10:38




alvaro & milena
C’était peut-être ça en réalité dont vous aviez besoin. Un nouveau départ. Alvaro semblait vouloir prendre de nombreux nouveaux départs apparemment car il t’assurait vouloir reprendre sa vie en main. Une bonne chose pour lui, tu seras la première à le reconnaître et tu seras la première à l’aider s’il te le demande quand ce sera plus difficile que prévu de garder le cap. Tu n’es pas naïve, tu sais que prendre ce genre de décision ne veut pas dire que tout va devenir parfait de suite, que tout va changer mais reconnaître qu’il est temps de faire bouger les choses c’est déjà un grand pas à tes yeux. Tu ne peux t’empêcher de te dire que ce nouveau départ pour Alvaro pourrait être un nouveau départ pour vous aussi en quelque sorte. Votre relation avait été en dents de scie jusqu’ici mais malgré cela, vous finissiez toujours par revenir vers l’autre. Signe du destin ? Tu ne croyais pas à ces choses là mais Alvaro c’était ton péché mignon en quelques sortes, tu avais du mal à lui résister. Peut-être qu’à une époque tu t’en serais voulue de craquer tout le temps mais le présence d’un homme intéressant dans ta vie te manquait terriblement alors tu ne pouvais pas t’empêcher d’apprécier tout simplement chacun de ces moments. Particulièrement celui que vous étiez en train de vivre car tu étais persuadée qu’avec ce nouveau départ tu allais apprendre de nouvelles choses sur Alvaro, des choses que tu ignorais jusqu’ici parce qu’elles ne s’étaient jamais glissées dans la conversation. « À ce nouveau départ. » Tu n’avais pu t’empêcher de remarquer l’anxiété le quitter soudainement quand tu avais parlé. Ses épaules s’étaient décontractées et son sourire agrandit. Il n’aurait pas dû se faire du souci, tu n’avais pas réellement hésité au fond, ta réponse aurait pu sortir de suite. Enfin il avait peut-être raison, tu pouvais être rancunière mais tu étais aussi quelqu’un qui donnait des secondes chances et tu espérais vraiment qu’Alvaro ne te fera plus un coup pareil, du moins pas comme cela. Il semble amusé par ta présentation des plus caricaturale peut-être mais il faut bien commencer quelque part n’est-ce pas ? Tu décides de parler de toi, de donner des informations qu’il ne connaît peut-être pas pour rendre la chose intéressante parce que lui dire que tu es avocate ce n’est pas vraiment l’information de fou non plus. Mais malgré tout, Alvaro semble se prendre au jeu lui aussi ce qui te fait énormément plaisir. « Enchanté, Alvaro Williams, mais tout le monde m’appelle Al. Je vais bientôt reprendre mon activité de chasseur de tête, si jamais vous avez besoin d’aide pour recruter des avocats, vous savez vers qui vous tourner dès à présent. » Tu le regardais étonné. Il allait reprendre son activité ? Mais c’était super ça ! Tu n’avais pas connu le Alvaro chasseur de tête, il avait arrêté de travailler quand tu l’avais rencontré mais étrangement tu étais persuadée qu’il serait un sacrément bon chasseur. « C’est génial ! Je suis super contente pour toi ! Tu te relances à ton compte ? Tu peux nous compter comme tes premières clientes. » Dis-tu avec un clin d’œil parce que tu doutais qu’Heather te contredise à ce sujet. Il vous manquait quelques avocats pour que votre cabinet soit un cabinet généraliste alors un peu d’aide d’Alvaro dans la chasse ne sera pas de refus car pour l’instant c’était vous qui chassiez. « Pour ma part je suis un très mauvais danseur, je suis plus passionné par le sport, le football américain en particulier, ainsi que l’art sous toutes ses formes. Quant à la cuisine, je suis devenu un spécialiste dans la commande de soupe asiatique instantanée, rien de bien glorieux si tu veux mon avis. » Tu laisses échapper un petit rire. Toi aussi tu es une reine de la commande. Mais tu essayes de t’améliorer parce que tu as envie de savoir cuisiner un peu pour tes enfants au moins. Le sport ce n’était pas non plus ta tasse de thé, faut l’avouer mais ayant passé la plupart de ta vie aux Etats-Unis, le football américain n’avait pas réellement de secret pour toi, c’est le genre de sport qu’il faut connaître dans ton milieu pour pouvoir se faire accepter. Oui, les règles implicites du métier … « Je ne suis pas une grande sportive mais le football américain n’a pas de secret pour moi. Je ne sais pas devant combien de matchs j’ai perdu mon temps quand j’habitais aux Etats-Unis mais finalement j’ai fini par apprendre à apprécier l’euphorie de ce sport de brutes. » Dis-tu pour le taquiner. Tu ne commentais pas ses talents culinaires inexistants, tu n’avais pas réellement le droit en fait vu les tiens. « Que dirais-tu de me montrer ce que tu as appris en cuisine ? Je pourrai m’occuper du dessert ? Si tu as les ingrédients pour, bien évidement. Ça nous donnerait l’occasion de faire plus ample connaissance et d’être un peu plus au calme » Tu ne peux t’empêcher de lever un sourcil alors qu’un sourire en coin se dessine sur ton visage. Alvaro qui s’invitait chez toi ? C’était une surprise mais pas une mauvaise surprise. Vous retrouver tous les deux chez toi sans aller directement dans ta chambre serait une nouveauté. « C’est à tes risques et périls. Ou aux mieux, tu sais préparer des desserts ? » Si ce n’était pas le cas, vous pourriez toujours en acheter un dans le coin. Finissant ton verre, tu lui dis : « Allons-y monsieur Williams, j’ai des petites choses qui traînent au frigo pour ce festin improvisé. Ce sera avec plaisir. » Lui dis-tu avant de prendre la direction de la sortie de l’établissement. « Si tu es venu à pied j’ai pris la voiture, sinon on peut se retrouver chez moi, tu connais le chemin. » Tu ne disais pas cela pour ramener de mauvais souvenirs mais il connaissait le chemin c’était un fait.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyMar 11 Avr 2017 - 9:16




alvaro & milena
La pression était enfin retombée. C’est comme si j’étais libéré d’un fardeau que je portais depuis un petit moment. Je commençais à m’approcher de la quarantaine et je n’avais toujours pas fondé de famille, moi qui ai toujours rêvé d’en avoir une. Il fut un temps où ce n’était plus de l’ordre du rêve, mais de la réalité, malheureusement le destin frappa à ma porte et m’arracha cette réalité. Cependant, du jour au lendemain j’ai décidé de ne plus me laisser abattre, de ne plus être victime de son destin, mais d’en être le maître. Il fallait que je change ma situation, ce n’était pas en traînant dans les bars ou  en passant mes journées sur la console que j’aurais pu reprendre ma vie en main. C’est aussi à ce moment que j’ai rencontré Milena pour la première fois, mes nouvelles résolutions étaient loin d’être entièrement respectées, mais c’est comme si c’était plus facile avec elle, elle était comme une source de motivation pour que je réussisse. Alors je pense que vous pouvez me croire si jamais je vous dis que ces deux mois ont été interminables pour moi, se rapprochant même d’un calvaire, j’avais besoin de la voir, même si ce n’était que de loin. « C’est génial ! Je suis super contente pour toi ! Tu te relances à ton compte ? Tu peux nous compter comme tes premières clientes. » C’était à peu près exact, seulement il y avait une différence par rapport à mes débuts dans le métier, mais à ce moment je ne voulais pas vraiment en dire plus à ce sujet, je commençais seulement à mettre les choses en place pour que ça puisse marcher. Mais j’étais rassuré, j’allais au moins avoir un client, pas n’importe lequel, un nouveau cabinet d’avocats. C’était toujours bon à prendre, si jamais ils arrivaient à se faire une bonne place dans ce milieu, ce que je n’en doutais pas avec Heather et Milena, ça pouvait par la suite me faire une bonne pub à moi aussi. Ce n’était pas vraiment volontaire, on m’a même régulièrement répété que je ne savais pas faire rire les gens, pourtant, elle ne put se retenir de lâcher un petit rire après avoir entendu mon régime alimentaire à l’époque. « Je ne suis pas une grande sportive mais le football américain n’a pas de secret pour moi. Je ne sais pas devant combien de matchs j’ai perdu mon temps quand j’habitais aux Etats-Unis mais finalement j’ai fini par apprendre à apprécier l’euphorie de ce sport de brutes. » C’était bon, je me voyais déjà marié avec elle, trois enfants au compteur, regardant la finale du Super Bowl avec du popcorn dans les mains. Non, sans rire, c’était la première fois en Australie que j’entendais quelqu’un dire qu’il appréciait ce sport. Malheureusement, on ne peut pas dire qu’il se soit vraiment bien développé et c’est dommage. « C’est à tes risques et périls. Ou aux mieux, tu sais préparer des desserts ? » Euuuuuh… Non, j’étais vraiment zéro en cuisine, mais je voulais lui montrer que je m’intéressais à ce qu’elle faisait, même si j’allais probablement me ridiculiser. « Je suis certain que ça ne peut pas être pire que mon régime alimentaire actuel. Et pour le gâteau j’ai une recette de grand-mère dans un coin de ma tête, ça devrait pouvoir le faire. » Ou probablement pas. « Allons-y monsieur Williams, j’ai des petites choses qui traînent au frigo pour ce festin improvisé. Ce sera avec plaisir. » Elle avait l’air d’être plutôt enthousiaste à l’idée de passer en cuisine avec moi. C’était aussi mon cas, ça devait être un peu ironique de me voir aux fourneaux, même plutôt ridicule à voir, j’en suis certain. Mon verre étant déjà vide, j’attendis que Milena finisse également le sien avant de demander l’addition. « Je vous suis mademoiselle Grimes. C’est parfait, je suis sûr que ça doit être amplement suffisant. » Milena fut la première à sortir, je ne tardai pas à mon tour de la rejoindre. « Si tu es venu à pied j’ai pris la voiture, sinon on peut se retrouver chez moi, tu connais le chemin. » C’est en parlant de voiture que j'ai regardé mes clés, puis j’ai directement attrapé mon portable avant de m’apercevoir des multiples appels en absences d’Heather. J’avais totalement oublié que je devais la ramener chez elle, elle a dû prendre le taxi et elle n’a pas tardé avant de me le faire payer par la même occasion. « Je suis aussi en voiture, mais on peut se rejoindre chez toi sans problème. Je vais passer à la maison, histoire de ramener une bouteille de rouge. » Oui, ce n’était pas la peine que je la suive, je connaissais déjà très bien le chemin. Je me demande même comment j’ai pu faire pour l’éviter, alors qu’elle habite quelques maisons plus loin.

Je me suis donc rendu chez elle après avoir fait un rapide saut à la maison. Je ne savais pas trop comment elle allait le prendre, mais je n’avais pas trop le choix. J’ai été obligé d’emmener Apache avec moi. Ce magnifique Husky, malgré sa tête toute mignonne, faisait un véritable carnage dans le loft si elle restait toute seule trop longtemps  et ça faisait déjà une bonne partie de la journée qu’elle était restée enfermée. J’ai sonné une ou deux fois avant qu’elle n’arrive pour m’ouvrir. « Désolé pour ce petit imprévu. Je n’ai pas eu d’autres choix que de l’emmener avec moi ou mon loft aurait ressemblé à un champ de bataille. » J’espérais qu’elle ne soit pas allergique aux poiles de chiens ou sinon j’étais dans un beau pétrin. « Ne t’inquiète pas, quand elle n’est pas seule, elle ne fait pas de bêtise. Sinon, je te présente Apache, un magnifique Husky de 6 mois. » Elle nous fit alors entrer dans son loft. Il était magnifiquement bien disposé et décoré, contrairement au mien qui était encore en pleins travaux. J’ai donc fini par lâcher ma chienne, qui s’est immédiatement dirigée vers un fauteuil pour s’y coucher. « Tu veux que je la pose où la bouteille ? » Elle me débarrassa de mon manteau avant de me montrer la direction de la cuisine. C’est devant le plan de travail de la cuisine que nous nous sommes rendu. « Alors, tu es prête à commencer ? » J’ai tourné la tête vers elle, plissant les yeux comme si je lui lançais un challenge à celui ou celle qui ferait le meilleur plat. « Qu’est-ce que tu vas nous préparer de beau ? »



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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyMar 11 Avr 2017 - 11:08




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Cela te faisait plaisir, réellement plaisir d’apprendre toutes ces nouvelles choses sur Alvaro. La plupart des choses que tu savais sur lui, c’était Heather qui te les avait apprises alors tu profitais de ce moment de partage et tu ne pouvais t’empêcher de t’enthousiasmer un peu devant tout ce qu’il t’apprenait. Tu étais vraiment super contente qu’il reprenne le travail parce que cela jouera sans doute un rôle important dans sa reprise d’une vie plus normale, plus passionnante aussi. Tu avais toujours fait partie des gens qui adorent leur travail, qui leur donne tout alors tu aimerais que ce soit le cas pour tous les gens qui t’entourent. Tu ne doutais pas une seule seconde des capacités d’Alvaro à faire son job, bizarrement chasseur de tête lui allait assez bien dans ton esprit. Tu remarquais qu’il ne relevait pas ta question et à son petit sourire tu compris qu’il y avait anguille sous roche mais tu le laissais garder ses mystères, tu ne doutais pas que tu apprendras son petit secret tôt ou tard s’il compte venir chasser pour votre cabinet. La conversation se tourna ensuite vers le sport et plus particulièrement le football américain qu’Alvaro semblait adorer. Ce sport n’avait plus de secrets pour toi depuis bien longtemps. Tu avais supporté ton équipe du lycée en tant que pompom girl ne loupant aucun match avant de soutenir l’équipe de Berkeley puis celle d’Harvard puis celle de New York. Le football américain étant un des sports préférés du pays, il t’étais arrivé d’aller à des matchs avec des clients et tu adorais voir leur visage étonné quand ils se rendaient compte que tu en savais plus qu’eux. Alvaro s’était ensuite subtilement invité à manger chez toi chose qui ne te dérangeait pas vraiment. Tu ne pouvais nier que prolonger la soirée en compagnie du jeune homme était une idée bien plus séduisante que ta soirée seule devant la télévision à penser à tes dossiers. Tous tes amis ne faisaient que te le dire, tu avais le droit de prendre une pause. « Je suis certain que ça ne peut pas être pire que mon régime alimentaire actuel. Et pour le gâteau j’ai une recette de grand-mère dans un coin de ma tête, ça devrait pouvoir le faire. » Oh cela t’intriguait. Tu espérais tout de même qu’Alvaro avait quelques connaissances en pâtisserie parce que de ton côté tu n’avais même pas essayé de faire genre que tu étais douée dans ce domaine, déjà que la cuisine te semblait bien compliquée … « Tu m’intrigues … » Lui dis-tu avec un sourire avant de te lever de ton siège. Pourquoi rester là plus longtemps ? Il était presque l’heure de manger alors autant partir préparer le repas de suite. Et puis vous ne seriez plus que tous les deux, tous les gens autour ne seront plus là ce qui est assez agréable tu ne peux le nier. Alvaro ne tarda pas à te suivre vers la sortie et vous vous retrouviez dehors dans la fraîcheur de l’automne. Enfin fraîcheur était un bien grand mot. Tu proposais à Alvaro de monter avec toi s’il n’avait pas de voiture mais apparemment il était lui aussi venu par ce moyen de transport. « Je suis aussi en voiture, mais on peut se rejoindre chez toi sans problème. Je vais passer à la maison, histoire de ramener une bouteille de rouge. » Un sourire se dessina sur ton visage et tu lui répondis : « Ca marche, à tout de suite alors. » Tu ne perdis pas de temps à monter dans la voiture et à te rendre à ton appartement.

Une fois arrivée, tu fis un peu d’ordre dans le salon notamment car tu laissais toujours traîner des dossiers. Ils n’avaient rien à faire là pour cette soirée donc mieux valait les ranger. Tu allais ensuite dans la salle de bain vérifier ton maquillage et ta coiffure, tu ne pouvais pas t’en empêcher, c’était plus fort que toi ! C’est dans la cuisine que tu te rendis ensuite pour voir ce que tu avais dans le frigo. Tu ignorais ce qu’Alvaro voulait manger mais tu avais tout pour faire des pâtes à la carbonara, tu adorais ça et tu les préparais plutôt bien. Tu avais insisté auprès de ton prof d’apprendre cela en premier. Des coups frappés à la porte ne tardèrent pas à retentir et tu allais ouvrir la porte à Alvaro ainsi qu’à son chien apparemment. Tu étais surprise, tu ne savais pas qu’il avait un chien à vraie dire. « Désolé pour ce petit imprévu. Je n’ai pas eu d’autres choix que de l’emmener avec moi ou mon loft aurait ressemblé à un champ de bataille. Ne t’inquiète pas, quand elle n’est pas seule, elle ne fait pas de bêtise. Sinon, je te présente Apache, un magnifique Husky de 6 mois. » Tu comprenais mieux son besoin de passer chez lui désormais. Tu n’avais jamais eu l’occasion d’avoir des animaux de compagnie mais ces derniers ne te posaient pas réellement de problèmes. Tu caressais Apache doucement pour ne pas lui faire peur mais elle ne semblait pas chétive face aux inconnus. « Il n’y a pas de souci. Je ne savais pas que tu avais un chien ! Il a l’air plutôt sage en tout cas. Tu l'as depuis sa naissance ? » Dis-tu en l’observant aller s’installer dans ton salon. Heureusement que tu n’étais pas une maniaque du ménage sinon tu serais déjà en train de faire un ulcère. Vous ne tardiez pas à bouger dans la cuisine où Alvaro te demanda : « Tu veux que je la pose où la bouteille ? » Tu tendis la main pour l’attraper avant de lui dire : « Je vais l’ouvrir pour qu’il s’aère, c’est toujours meilleur et je le posera dans un coin pour pas qu’on le fasse tomber. » Dis-tu en sortant le tire-bouchon que tu avais dans un tiroir pour ouvrir la bouteille. Une fois chose faite, tu la posais dans un coin, elle sera bien assez utile plus tard. « Alors, tu es prête à commencer ? Qu’est-ce que tu vas nous préparer de beau ? » C’est étrange de te retrouver dans ta cuisine à faire comme n challenge culinaire alors que tu es loin d’être une grande professionnelle. Tu attrapes un tablier dans un tiroir avant d’en lancer un à Alvaro aussi, vous alliez en avoir besoin. « Si ça te dit je nous fais des pâtes carbonara à l’italienne. Ca a toujours été mon plat préféré et puis cela fait ressortir mes origines. » Peu de personnes se doutaient que tu avais du sang italien dans les veines et encore moins que tu le parlais couramment. « Et toi ce gâteau alors ? Qu’est-ce qu’il te faut comme ingrédients ? » Tu voulais t’assurer qu’il ait tout ce qu’il faut. Tu ne pus t’empêcher de remarquer que cela faisait légèrement domestique comme scène mais tu t’en fichais, tu voulais juste passer un bon moment en compagnie d’Alvaro et peut-être manger un bon repas, ça c’était moins sûr par contre.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyMar 11 Avr 2017 - 13:39




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C’était la première fois que je voyais l’appartement de Milena, enfin première fois tout est relatif, mais j’ai surtout fait la connaissance de sa chambre. J’avais conscience que je m’étais moi-même fait inviter, au lieu de l’invité à venir chez moi, mais mon appartement n’était vraiment pas présentable pour que ce soit possible. En plus de ça, j’avais imposé Apache, si l'on ne se connaissait pas, ça ce serait sûrement passé autrement, mais elle l’accueillit sans aucune crainte. « Il n’y a pas de souci. Je ne savais pas que tu avais un chien ! Il a l’air plutôt sage en tout cas. Tu l'as depuis sa naissance ? » Me dit-elle. « Je me sens tout de même un peu gêné de te l’imposer. Elle ne fait pas de bêtise tant qu’elle ne se retrouve pas toute seule, elle est adorable. » J’ai déjà fait les frais de l’avoir laissé seule une journée entière et j’ai passé mon dimanche après-midi à nettoyer ses bêtises. « Ça va faire maintenant quatre mois que je l’ai. Ce n’était pas vraiment prévu, mais j’ai sauvé Apache qui a été lâchement abandonné dans la rue alors qu’elle n’avait qu’un ou deux mois. Depuis je n’ai pas pu m’en séparer. » J’ai croisé Apache par hasard, alors qu’elle essayait de s’abriter des orages, si personne ne l’avait trouvée elle ne serait sûrement plus là. J’avais prévu de la déposer chez un vétérinaire qui l’aurait ensuite confié à un chenil, mais Apache ne voulait déjà plus me quitter. Milena s’approcha de moi pour récupérer la bouteille que j’avais soigneusement choisie auparavant. C’était vin français, je l’avais ramené en  souvenir de mon voyage furtif en France. « Je vais l’ouvrir pour qu’il s’aère, c’est toujours meilleur et je le poserai dans un coin pour pas qu’on le fasse tomber. » Elle attrapa un tire-bouchon avant de poser la bouteille dans un coin. Milena attrapa alors un tablier avant de t’en lancer un avec un petit sourire pour me faire signe qu’elle acceptait ce petit défi. On allait sûrement en avoir besoin de ce tablier, c’était même sûr. « Si ça te dit je nous fais des pâtes carbonara à l’italienne. Ça a toujours été mon plat préféré et puis cela fait ressortir mes origines. » J’étais un peu étonné, pas par le plat qu’elle avait décidé de cuisiner, mais plus par ses origines italiennes. C’était un détail qu’elle ne m’avait pas encore révélé jusqu’à présent. « Alors comme ça tu as des origines italiennes ? Tu connais quelques mots en italien ? Et pour les pâtes, ça me va parfaitement. » C’était le genre de plat que je pouvais avaler sans aucune difficulté et dont je ne me lassais pas. « Et toi ce gâteau alors ? Qu’est-ce qu’il te faut comme ingrédients ? » Elle n’allait pas être déçue. J’avais bien une recette en tête, mais je ne l’avais encore jamais réalisée et au vu de mes talents en cuisine, ce n’était pas gagné, loin de là. « Je vais nous faire quelque chose de simple. Des Alfajores. Ce sont des petits gâteaux que ma grand-mère me faisait quand j’étais petit. Comme pour toi, je vais faire moi aussi ressortir mes origines et ça nous vient d’Argentine. » Je faisais un peu le malin, mais j’allais vite redescendre sur terre. Je connaissais bien les ingrédients, mais en ce qui concernait la cuisson, c’était le trou noir. « J’ai seulement besoin de la farine, du beurre, du sucre et de la confiture. » Elle commençait, elle aussi, à faire son plat de son côté, on était bien occupé, mais c’était aussi un moment pour en apprendre un peu plus sur elle. « Alors, tu as d’autres choses à m’apprendre sur toi ? Tu m’as déjà bien surpris avec tes origines italiennes. » J’ai pu remarquer que cette ambiance ne m’était pas vraiment commune, c’était une sensation bizarre qui me semblait se rapprocher d’une ambiance domestique. Je ne sais pas si elle ressentait la même chose  que moi, mais j’ai préféré ne pas le souligner. Pour couronner le tout, Apache me lançait ce genre de regard qu’ont les animaux dans les feuilletons romantiques qui passent à la télé. On ne pouvait pas avoir plus cliché que ça comme situation. La soirée venait seulement de commencer, mais tout indiquait qu’elle serait bonne. « Tu t’en sors avec les pâtes ? » lui dis-je avec un petit sourire. Je n’avais pas oublié le petit défi et ça ne me coûtait rien d’essayer de la déstabiliser un peu. La bouteille de vin n’avait toujours pas été touchée et elle commençait à me faire de l’œil de là où elle était. J’essuyai mes mains, qui étaient pleines de farine, avant d’aller chercher la bouteille. « Je vais nous servir un verre. Je peux faire comme chez moi ? » lui demandais-je avec un petit sourire.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyMar 11 Avr 2017 - 15:08




alvaro & milena
Les animaux de compagnie, c’était un concept étrange pour toi. Tu n’en as jamais réellement voulu un étant plus jeune probablement parce que ta vie était déjà bien remplie à l’époque. Mais comme toute fille de ton âge, tu adorais regarder des vidéos de petits chiens ou chats sur Internet. La vérité c’était que si tu avais eu un animal de compagnie tu n’aurais jamais eu le temps de t’en occuper. C’était la même histoire que quand tu auras des enfants. Tu ne veux pas en avoir si c’est pour les laisser aux mains de nounous pendant des heures, des jours voire des années, tu veux pouvoir t’en occuper. Tu feras la place dans ta vie à tes enfants mais pour les animaux de compagnie cela ne t’a jamais semblé nécessaire. Voir Alvaro arriver chez toi avec son chien était étrange principalement parce que tu ne t’y attendais pas. Tu ne savais même pas qu’il avait un chien donc tu ne pouvais pas t’y attendre. « Je me sens tout de même un peu gêné de te l’imposer. Elle ne fait pas de bêtise tant qu’elle ne se retrouve pas toute seule, elle est adorable. » Tu n’en doutes pas, elle n’a pas l’air mal élevée en tout cas et cela te rassure un peu parce que même s’il n’y a pas vraiment d’objets précieux dans ton loft, tu tiens à son apparence. « Elle en a l’air en effet. Par contre je n’ai pas de nourriture pour chien. » Dis-tu avec une petite grimace mais certainement qu’Alvaro avait anticipé cela parce qu’il était venu plusieurs fois et aucune petite bête n’était venue se glisser entre ses pâtes. Tu écoutais ensuite attentivement son histoire sur l’acquisition de cet animal. « Ça va faire maintenant quatre mois que je l’ai. Ce n’était pas vraiment prévu, mais j’ai sauvé Apache qui a été lâchement abandonné dans la rue alors qu’elle n’avait qu’un ou deux mois. Depuis je n’ai pas pu m’en séparer. » Tu hoches la tête. Tu n’as peut-être pas d’animal de compagnie mais si tu en avais un l’abandonner ne serait pas possible, tu le sens, tu le sais. Tu trouves cela vraiment cruel de la part d’êtres humains de disposer des animaux comme s’ils étaient des objets. Pour toi cela ne se faisait pas tout simplement donc tu pouvais comprendre qu’Alvaro se soit attaché à cette petite boule de poil qu’il avait sauvée. « Elle a de la chance de t’avoir trouvée. Moi je n’ai jamais eu le temps de prendre un animal de compagnie, je me suis toujours dit que si j’en prenais un il faudrait que j’ai du temps à lui accorder et je préfère le garder pour des enfants si j’en ai un jour. » Tu commençais à désespérer, particulièrement alors que les naissances se développaient autour de toi mais tu gardais espoir, c’était dans ton sang, un optimisme sans faille. Sur ces paroles légèrement déprimantes, tu te concentrais sur la bouteille de vin qu’Alvaro venait de te donner pour la déboucher et la mettre hors de portée avant de vous trouver des tabliers. Tu étais le genre de fille à acheter tous les outils et accessoires, à avoir la cuisine parfaite et à ne jamais l’utiliser. Tu confiais donc ensuite tes plans de repas à Alvaro qui te regarda surpris. « Alors comme ça tu as des origines italiennes ? Tu connais quelques mots en italien ? Et pour les pâtes, ça me va parfaitement. » Soulagée que ton idée lui plaise et que tu ne te ridiculises pas trop du coup parce que tu étais à peu près sûre de pouvoir faire les pâtes sans tout cramer, tu souris en coin au jeune homme. Quelques mots d’italien ? Si seulement … Ta mère avait insisté, Julian avait refusé mais Sean et toi vous parliez toujours avec votre mère en italien. « Je parle couramment italien. Ma mère vient de ce magnifique pays, elle a rencontré mon père lors d’un échange en Angleterre. Je n’ai toujours parlé qu’italien avec elle à la maison, c’est resté. » Les coups de téléphones et les cessions Skype se faisaient toujours en italien d’ailleurs pour que tu puisses l’entretenir au plus grand dam de ton père qui n’était toujours pas à son meilleur niveau. « Je vais nous faire quelque chose de simple. Des Alfajores. Ce sont des petits gâteaux que ma grand-mère me faisait quand j’étais petit. Comme pour toi, je vais faire moi aussi ressortir mes origines et ça nous vient d’Argentine. J’ai seulement besoin de la farine, du beurre, du sucre et de la confiture. » Oh … Cela va être une réelle découverte pour toi parce que tu n’as jamais eu l’occasion d’aller en Argentine. Tu ne connais donc pas ce pays et ses traditions … Tu ne tardes pas à mettre devant Alvaro tous les ingrédients dont il allait avoir besoin avant de sortir les tiens. « Il me tarde de découvrir ça, si tu les réussis aussi bien que ta grand-mère je suis certaine que je vais en tomber amoureuse. » Tu adorais les gâteaux sucrés, ils étaient ton péché mignon donc tu ne voyais pas pourquoi cela ne serait pas le cas ici. « Ta famille est toujours en Argentine ? » Demandas-tu curieuse parce qu’Heather n’avait jamais mentionné la famille du beau brun. Vu la tienne remarque tu n’avais de raisonnements à faire à personne. Tu sortis une poêle alors qu’Alvaro te demandait : « Alors, tu as d’autres choses à m’apprendre sur toi ? Tu m’as déjà bien surpris avec tes origines italiennes. » Tu allumais le feu avant de réfléchir. Tu ne savais pas réellement comment répondre à cette question et quoi lui confier sur toi qui pourrait le surprendre. Tu avais envie de trouver quelque chose pourtant alors tu te creusais le cerveau. « J’ai deux frères, l’un plus âgé que moi et l’autre plus jeune. J’ai deux frères dont j’aimerais être proche, un rêve qui s’étiole un peu plus tous les jours. Ma famille est tellement fucked up que je ne sais pas pourquoi je suis étonnée du résultat. Mes parents voyaient en nous des produits, des produits à faire briller en société et dans le monde juridique. Le pire ? C’est que ça a marché … » Dis-tu en soupirant. Tu ne regrettais pas ta carrière mais tu étais assez réaliste pour te rendre compte que si un jour on t’avait demandé ce que tu voulais faire, peut-être que tu aurais pris une autre voie. « Et toi alors ? » Lui demandas-tu avec un sourire. Tu sortis ensuite la casserole que tu remplissais d’eau. Une fois sur le feu tu plongeais les lardons dans la poêle à feu doux pour les faire cuire sans les cramer. « Tu t’en sors avec les pâtes ? » Un sourire en coin se dessina sur ton visage alors que tu vis que la farine avait tapissé ton plan de travail. « Pour l’instant ça peut aller, si je crame pas les lardons on est à peu près sûr de manger un truc potable. » Dis-tu en riant. « Je vais nous servir un verre. Je peux faire comme chez moi ? » Tu le laissais aller chercher la bouteille avant de lui dire avec un sourire en coin : « J’avais l’impression que tu faisais déjà comme chez toi. » Tu le taquinais bien sûr mais il s’était invité et avait amené son chien, clairement il n’avait aucun problème à faire comme chez lui. « Et je ne dis jamais non à un bon verre de vin. » Dis-tu avec un clin d’œil avant de remuer les lardons qui commençaient à chauffer un peu trop à tes yeux.


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyMar 11 Avr 2017 - 22:56




alvaro & milena
Nous étions là, côte à côte, parlant de ce qui nous intéressait. J’aurais voulu arrêter le temps, c’était tellement agréable de partager un moment comme celui-ci avec Milena. Malgré le fait qu’on ait couché ensemble, je ne connaissais pratiquement rien d’elle. Alors, en apprendre un peu plus sur elle me confortait dans l’idée que notre relation avait déjà changée, ce n’était plus seulement une femme avec qui j’avais couché après avoir un peu trop bu. J’aurais réellement aimé arrêter le temps. Milena me complimenta sur l’éducation de ma petite boule de poils. Je ne savais pas ce que j’aurais pu faire d‘autre. Et je dois avouer qu’Apache m’a bien aidé à tenir ses derniers mois qui ont été plutôt difficiles à gérer. Elle m’avait l’air bien occupée dans son travail et elle ne m’a pas contredit, même si ses dossiers étaient rangés, je pouvais tout de même voir la quantité qu’elle avait à traiter en ce moment. Elle me parla même d’enfant, ce qui m’étonna, certes nous commencions à avoir un certain âge, mais je n’aurais jamais pensé entendre ce mot de la bouche de la jeune femme. Comme quoi on peut toujours être agréablement surpris en discutant de tout et de rien. Peu de temps après, nous commencions à préparer le plat et le dessert. « Je parle couramment italien. Ma mère vient de ce magnifique pays, elle a rencontré mon père lors d’un échange en Angleterre. Je n’ai toujours parlé qu’italien avec elle à la maison, c’est resté. » Elle avait également ajouté quelques mots en italiens, je n’avais pas vraiment bien saisi le sens de ce qu’elle avait dit, mais il faut dire que c’était une langue totalement inconnue pour moi. Je trouvais ça plutôt cool de la part de sa mère, apprendre une langue, ça ne peut être que positif, ça nous donne une ouverture sur une autre culture avec des traditions différentes de celles que l’on peut connaître. Pour ma part, je me rendais de plus en plus rarement en Argentine, au grand dam de ma mère. D’après elle, je commençais même à prendre un petit accent et à mal m’exprimer dans ma langue maternelle. « Il me tarde de découvrir ça, si tu les réussis aussi bien que ta grand-mère je suis certaine que je vais en tomber amoureuse. » Et elle n’allait pas être déçue. C’était quitte ou double, soit je les réussissais et ça allait être un délice ou soit je faisais tout cramer et je me serais rendu bien ridicule. Évidemment, j’ai prié pour la deuxième solution. « Ta famille est toujours en Argentine ? » Je n’avais tout simplement aucune famille ici, à Birsbane. « Oui, même toute ma famille vit là-bas. J’ai déménagé à Birsbane pour les études, mais aussi pour retrouver mon père qui avait abandonné ma mère, enceinte, après un voyage d’affaires. Maintenant, après son décès, je n’ai plus vraiment de famille ici, à part mes amis qui sont devenus ma seconde famille. Sans oublier ma belle-famille avec qui j’ai toujours des liens très étroits. » Je ne me suis pas vraiment attardé sur le sujet, car ce n’était pas vraiment le bon moment pour parler de mauvais souvenirs, je voulais que cette soirée soit sous le signe de la bonne humeur et de la joie. « J’ai deux frères, l’un plus âgé que moi et l’autre plus jeune. J’ai deux frères dont j’aimerais être proche, un rêve qui s’étiole un peu plus tous les jours. Ma famille est tellement fucked up que je ne sais pas pourquoi je suis étonnée du résultat. Mes parents voyaient en nous des produits, des produits à faire briller en société et dans le monde juridique. Le pire ? C’est que ça a marché … » Je comprenais tout à fait ce qu’elle pouvait ressentir. C’est le genre de famille avec qui c’est difficile de rester proche, mais un détail ne m’a pas échappé. Elle m’a dit avoir deux frères. Je n’avais pas vraiment fait le rapprochement et ce n’était pas rare de voir des personnes avec le même nom de famille, mais cependant n’avoir aucun lien de parenté entre eux. « Dis-moi. Julian Grimes, ça ne serait pas un de tes frères ou cousins par hasard ? » Oui, je le connaissais plutôt bien. Même très bien, on n’était pas vraiment proche, mais je le connaissais parce que c’est lui qui était en charge du dossier de ma femme et de son accident. « Et toi alors ? » Malheureusement, je n’avais pas grand-chose à lui dire, ma vie n’avait rien de passionnant depuis quelque temps, mais j’ai quand même essayé de trouver quelque chose. « Je n’ai pas la chance d’avoir une grande famille. Malheureusement, on n'était pas vraiment une famille très riche. Je vivais avec ma mère, mes grand-parents et mon oncle dans la même bâtisse. Mais j’ai eu une enfance heureuse, je n’ai pas à me plaindre là-dessus. » C’est sûrement ce qui m’importait le plus. « Pour l’instant ça peut aller, si je crame pas les lardons on est à peu près sûr de manger un truc potable. » dit-elle en riant. Si quelqu’un avait le plus de chance de rater quelque chose, c’était bien moi. « J’avais l’impression que tu faisais déjà comme chez toi et je ne dis jamais non à un bon verre de vin. » dit-elle m’adressant un clin d’œil par la même occasion. Un point pour elle. Ce n’est pas comme si je m’étais invité chez elle avec mon chien. « Tu marques un point. » lui répondis-je avec un sourire. Alors que je nous ai servi un verre chacun de ce vin, Milena se concentra de nouveau sur ses lardons qui commençaient sans nul doute à avoir un peu chaud. J’avais peut-être réussi mon coup en attirant son attention sur moi plutôt que sur sa cuisine. « Ils n’ont pas un peu chaud tes lardons ? » Pour ma part, je venais de finir de préparer mes petits gâteaux et je les avais mis au four. C’était le moment pour moi de m’amuser un peu. Oui, on m’a souvent dit que j’avais encore un esprit enfantin. « Attends, ta mèche de cheveux va te gêner. » C’est alors que j’en ai profité pour lui mettre un peu de farine sur le visage. « Oups ? Je n’ai pas fait attention » lui dis-je en haussant les épaules avec léger sourire. « Je vais arranger ça ! Mais, je vais d’abord ranger ça pour éviter de faire une autre bêtise. » J’ai pris le pot de confiture et la farine pour les ranger. « Voilà, je vais t’essuyer le visage, attends. » Malheureusement, pour elle ma main avait mystérieusement rencontré le contenu du pot de confiture avant de l’avoir rangé. « J’ai l’air d’être plutôt maladroit ce soir. Je ne sais pas ce que j’ai. » C’était bien entendu pour se détendre un peu plus et histoire de la taquiner un peu.   


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Message(#) Sujet: Re: he's like the wind - alvaro he's like the wind - alvaro EmptyMer 12 Avr 2017 - 7:53




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C’est certainement ainsi que votre relation aurait dû commencer. Normalement les relations commencent ainsi, on apprend à se connaître, on se taquine et le reste vient ensuite. Mais vous aviez tout fait à l’envers et finalement, il fallait avouer que vous saviez peu de choses l’un sur l’autre. Oui, tu connaissais l’histoire d’Alvaro et de sa femme, cet accident tragique mais tu ne le connaissais pas bien lui même si tu savais qu’il avait un fort caractère désormais. C’était donc assez agréable d’avoir ce genre de soirée pour venir rattraper le coup parce que tu étais plutôt curieuse finalement. Curieuse de le connaître un peu plus mais aussi curieuse de savoir si cette attirance que tu ressentais quand vous étiez dans la même pièce pouvait être plus que cela peut-être un jour. Le Alvaro que tu découvrais ce soir avait changé. Tu ne l’avais pas vu depuis deux mois mais il n’était plus la personne renfermée qu’il était et cela te faisait plaisir. Vous ne partagiez pas vos plus lourds secrets mais vous partagiez des petites parties de vous tout de même. Voilà comment tu te retrouvais à parler de tes origines italiennes et de tes talents en italien sans réellement le vouloir. Tu étais fière de tes origines, tu ne cherchais pas à les cacher mais tu ne les mettais pas non plus dans toutes tes conversations. Tu étais reconnaissante à ta mère de t’avoir appris cette langue car cela t’avait toujours semblé être spécial sans l’être vraiment pourtant. Mais tu n’étais pas la seule à partager tes origines ce soir, Alvaro lui aussi te parla un peu de sa famille et de son pays : « Oui, même toute ma famille vit là-bas. J’ai déménagé à Birsbane pour les études, mais aussi pour retrouver mon père qui avait abandonné ma mère, enceinte, après un voyage d’affaires. Maintenant, après son décès, je n’ai plus vraiment de famille ici, à part mes amis qui sont devenus ma seconde famille. Sans oublier ma belle-famille avec qui j’ai toujours des liens très étroits. » Tu hoches la tête. Cela ne doit pas être facile de traverser ce qu’il a traversé sans le soutien de sa famille. Tu vois bien comment il entretient ce lien avec sa belle-famille et cela te fait sourire parce qu’Heather ne le laissera plus repartir tu en es certaine. Cela lui fait de la famille ici dans une ville qui peut des fois paraître bien grande alors qu’elle ne l’est pas tant que cela. Tu apprenais aussi pourquoi il était venu à Brisbane et son histoire de famille et tu étais désolée d’apprendre qu’il n’avait pas connu son père. Toi, tu faisais certainement partie du monde de cet homme d’affaires. Tu t’étais toujours demandée si ton père était resté fidèle à ta mère toutes ces années, étrangement, connaissant ton père tu avais du mal à ne pas en douter. « Je suis contente que tu aies pu trouver une famille à Brisbane. Tu vas leur rendre visite des fois ? » Demandas-tu curieuse. Tu n’allais presque plus aux Etats-Unis de ton côté, juste pour Noël et le 4 juillet ces dernières années et seule parce que tes deux frères ne voulaient plus adresser un mot à vos parents. C’est d’ailleurs de ta famille que tu te retrouvais à présenter. Une famille loin d’être normale malheureusement chose que tu regrettais beaucoup. Mais à trente-trois ans il était difficile de faire changer les choses malheureusement. « Dis-moi. Julian Grimes, ça ne serait pas un de tes frères ou cousins par hasard ? » Tu hoches la tête, cela ne te surprendrait pas qu’Alvaro connaisse ton frère, ce dernier avait ouvert son cabinet et avait un bon réseau étant à Brisbane depuis plus longtemps que toi. Tu lui parlais peu en ce moment vu sa réaction à l’ouverture de ton cabinet, tu préférais laisser les choses se calmer. « C’est mon petit frère en effet. Tu connais presque toute la famille dis-donc. » Dis-tu avec un petit sourire en coin. Alvaro répondit à son tour à ta question et tu l’écoutais te parler de sa famille à lui, une famille qui avait l’air bien plus heureuse que la tienne. « Je n’ai pas la chance d’avoir une grande famille. Malheureusement, on n'était pas vraiment une famille très riche. Je vivais avec ma mère, mes grand-parents et mon oncle dans la même bâtisse. Mais j’ai eu une enfance heureuse, je n’ai pas à me plaindre là-dessus. » Il ne savait pas la chance qu’il avait. Tu es bien consciente de la bêtise du proverbe ‘L’argent ne fait pas le bonheur’ mais il prenait un certain sens tout de même quand tu regardais ta famille. Cette dernière était riche, très riche et tu n’avais jamais connu un bonheur plein et complet au niveau familial. Des fois, l’argent vient malheureusement tout gâcher … « Tu as grandi bien entouré et heureux, j’aurais préféré ça aux trust funds qui m’attendent à la banque. » Tu aurais certainement du mal aujourd’hui à ne pas vivre avec un certain niveau de vie vu comment tu avais grandi mais tu n’étais pas non plus constamment attachée à ton argent. Tu faisais ton boulot dans les tarifs du marché, tu ne travaillais pas gratuitement non plus sauf à de rares occasions. Alvaro qui semblait avoir terminé sa préparation proposa de vous servir un verre de vin et tu ne manquais pas de lui faire remarquer qu’il faisait déjà comme chez lui. « Tu marques un point. » Tu laissais échapper un petit rire, cela ne te dérangeait pas. Tu préférais que les choses soient ainsi plutôt qu’il ait peur de trop faire comme chez lui et donc d’installer une ambiance pesante. « Ils n’ont pas un peu chaud tes lardons ? » La tête dans la nuages, tu devais avouer que tes lardons avaient une couleur qui commençait à s’approcher du noir. Ca cuit vraiment trop vite ces conneries ! Tu éteins le feu avant de sortir la poêle du gaz. « C’est de ta faute de me déconcentrer avec un verre de vin aussi. » Il t’en fallait peu pour te déconcentrer en cuisine. Tu vis que l’eau bouillait tu ne tardais donc pas à y mettre les pâtes. « Attends, ta mèche de cheveux va te gêner. » Tu le laissais remettre ta mèche mais tu ne tardais pas à sentir que quelque chose s’était déposé sur ton visage. « Oups ? Je n’ai pas fait attention. Je vais arranger ça ! Mais, je vais d’abord ranger ça pour éviter de faire une autre bêtise. » Un sourire en coin ne put s’empêcher de venir germer sur ton visage. Il l’avait fait exprès tu en étais presque sûre et il était en train de ranger ton seul moyen de vengeance. « Voilà, je vais t’essuyer le visage, attends. J’ai l’air d’être plutôt maladroit ce soir. Je ne sais pas ce que j’ai. » A la farine vient se rajouter la confiture et tu as du mal à croire qu’Alvaro n’ait été que maladroit. Non, il l’a fait exprès tu en es sûre mais tu refuses de le laisser gagner. « Maladroit vraiment ? J’aurais pu croire que tu le faisais exprès. » Dis-tu un sourire sur les lèvres. Ta mèche finalement derrière ton oreille, tu attrapais sa main avant de trouver les doigts couverts de confiture. Tu n’hésitais pas à les mettre un à un dans ta bouche pour les nettoyer avant de prendre ton verre de vin et de lui dire : « Santé ! » C’était faire comme si de rien n’était alors que l’atmosphère changeait encore un peu de visage. Tu bus une gorgée avant de dire : « Je dois ressembler à rien comme ça. » Tu refusais de quitter les pâtes parce que tu allais les louper sinon et puis tu étais intriguée de voir la réaction de ton invité.   


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