do you really feel good ?!

Roxy & Enzo

Qui aurait cru que Roxy et moi nous nous ressemblions plus qu'autre chose ? A vrai dire elle ressemble à son frère, de part leur vécu j'en ai bien l'impression, et je comprend mieux pourquoi je m'entends si bien avec Eggsy. Il doit avoir la même opinion que moi pour ce qui est de la famille, pour ce qui est de la responsabilité familiale. C'est plus simple de s'en sortir avec ce qu'on a déjà, pas besoin d'aller en fabriquer une autre, surtout que les relations amoureuses sont ce qu'il y a de plus compliquée. Mais le sujet de la famille devint un peu plus délicat quand Roxy me confia ne pas avoir envie de reproduire le même schéma que sa mère. Ouais, on aura vraiment eu des mères de merde à tous les deux. Je me suis toujours dis que ne pas vouloir faire les mêmes erreurs que les parents nous différencier d'eux, mais finalement tu vois, j'ai abandonné ma fille moi aussi. Je pense qu'il ne vaut mieux juste pas avoir peur. Lui répondais-je alors en souriant, trouvant nos situations amoureuses relativement semblables, bien qu'elle ait la chance de décider si elle est prête à avoir un gosse. Moi j'ai pas vraiment eu le choix de décider. Triste sort pour nous les hommes oui. Mais il fallait détendre un peu l'atmosphère, que ce soit moins triste, moins solennel alors je suis lui faisais comprendre qu'elle me plaisait vraiment, et ça ne semblait décidément pas la gêner. Je ressentis une bouffée d'air frais parce que je n'avais pas eu de rejet de sa part, au contraire son sourire me faisait du bien. Finalement j'allais me rasseoir quand elle enfourna les muffins et elle vint me rejoindre juste après pour me faire part qu'il ne fallait attendre qu'une quinzaine de minutes. Mais que faire en attendant ? Ok. Je peux nous servir un dernier verre si tu veux en attendant ? Par contre je n'ai que du soft, ou du vin … Je rêve ou j'avais vraiment envie de boire plus que d'habitude ce soir. J'aurais eu du champagne je crois bien que j'en aurais même bu. C'est la folie là !

do you really feel good ?!

Roxy & Enzo

« Je me suis toujours dis que ne pas vouloir faire les mêmes erreurs que les parents nous différencier d'eux, mais finalement tu vois, j'ai abandonné ma fille moi aussi. Je pense qu'il ne vaut mieux juste pas avoir peur. » Ne pas avoir peur … C’était tellement facile à dire … Tu avais peur de reproduire le schéma. Tu n’avais pas peur de devenir ta mère car c’était vraiment une personne formidable, tu avais peur de finir comme elle, dans un foyer où la violence et l’alcool faisaient des ravages, tu avais peur d’avoir un mari violent ou pire, tu avais peur de le devenir toi-même. Parce que c’était dans tes gênes non ? Des questions qui tournaient et retournais sans cesse dans ton esprit. Tu n’oubliais pas ce qu’Enzo venait de te dire cependant, il n’était pas comme ses parents. « Tu as abandonné ta fille quelques mois mais tu es revenu. C’est ce qui fait la différence, c’est ce qui fait que tu ne seras jamais tes parents. » Tu ne connaissais pas le passé d’Enzo mais une chose était certaine, il avait dû se faire abandonner quand il était enfant par ses parents. Cette pensée te glaça le sang et tu préférais te concentrer sur autre chose. Oui, cela valait mieux ainsi, c’était plus sûr voilà tout. Les muffins furent rapidement enfournés et Enzo te dit : « Ok. Je peux nous servir un dernier verre si tu veux en attendant ? » Oui, il fallait s’occuper en attendant qu’ils cuisent, ce n’était pas un secret. Tu hochais la tête avant de lui dire : « Je vais prendre ce que tu prendras, ça ira très bien. » Tu ponctuais ta phrase d’un sourire alors que tu continuais à discuter avec le jeune homme. C’était plaisant et tu te sentais bien tout simplement. Pas stressée par le boulot ou autre chose, bien un point c’est tout. Les muffins ne tardèrent pas à être prêts et vous alliez les déguster sur le canapé. Les muffins et cette ambiance confortable firent que tes lèvres ne tardèrent pas à toucher celles d’Enzo et une fois que ce fut le cas, il était impossible pour toi de t’arrêter, Lilith avait raison, ça faisait bien trop longtemps que tu ne t’étais pas laissée allée. Peu importe ce qui se passait le lendemain, tu n’attendais pas d’Enzo une déclaration d’amour, loin de là, tu voulais juste profiter du moment présent, de ce que vous partagiez ce soir sans avoir besoin de penser à l’avenir parce que tu doutais que lui ou toi soyez prêts pour une relation quelconque mais vous étiez prêts pour autre chose alors pourquoi gâcher cette opportunité ? Non, tu allais en profiter, un point c’est tout. Et c’est ce que tu fis car quand la porte de la chambre du jeune homme se ferma derrière vous, c’est comme si tes pensées étaient restées derrière pour te permettre de profiter du moment, tout simplement.