Cette position avait toujours eu un effet particulier chez moi. Et pourtant j'avais toujours l'impression que ça ne plaisait pas tant que ça aux femmes avec qui j'ai eu ce genre d'expérience. Certes, je n'en ai eu que trois, mais tout de même. Je n'avais pas réfléchi, j'avais eu envie de la prendre ainsi et j'avais agi malgré moi, sous le coup d'une impulsion. Une sacrée impulsion. Et pourtant j'avais déjà fait l'amour sous les effets de l'alcool mais ce n'était rien en comparaison de ce qu'il se passait avec Essence. C'était elle qui était vierge et c'est moi qui prenait mon pied comme jamais. Rien que de lui faire du bien, écouter ce que son corps avait besoin pour se sentir plus à l'aise, se sentir remplir de plaisir, me donnait encore plus envie d'elle. Comme si je l'avais voulu depuis des années. Alors qu'on ne se connaissait que depuis quelques petits mois et que je n'avais eu envie d'elle que depuis quelques minutes. Mais répondre à tout ça n'était pas intéressant. Je préférais me concentrer pour lui donner le maximum de jouissance avant d'exploser. Et je sentais vraiment qu'elle tremblait de plaisir sous mes coups de reins et surtout sous mes caresses. Je savais que j'aurais du rester la tête entre ses jambes. Mais en bonne vierge, à 23 ans, il était normal après tout qu'elle cherche à se dépuceler. Parce que oui, je pouvais clairement avoir double confirmation. Nos respirations étaient de plus en saccadées, de plus en plus bruyantes et même si on se retenait du mieux qu'on le pouvait pour ne pas gémir de manière naturelle, il était fort possible pour que sa mère nous entende. Et ça me donnait une excitation supplémentaire, même si c'était carrément frustrant et bien compliqué, surtout avec autant de plaisir d'un coup. Et plus je lui donnais de plaisir, plus j'en avais. Je le sentais bien, et l'entendais bien. Je ne m'attendais pas à ce que je lui fasse autant de bien alors qu'il y a encore quelques instants, ça semblait mal parti. Comme quoi, rien n'était mieux que d'écouter la volonté des femmes. C'est certainement ce que j'aurais du faire avec mon ex-femme, au lieu de me focaliser sur mes propres envies. Je cachais ma bouche dans le creux de son cou, serrant mes dents au maximum pour ne pas être bruyant, alors que je sentais que le lit commençait à l'être bien plus que nous. Il grinçait un peu trop et tapais de plus en plus. Je me calmais d'un coup, et pourtant, je continuais de la caresser sur son entre-jambe, histoire qu'elle ne se sente pas lésée pour autant. Ca tombait bien, j'avais sérieusement besoin d'une pause tellement lui faire l'amour me rendait fou de plaisir.

AVENGEDINCHAINS

Colin se mouvait en moi, je sentais son sexe glisser entre mes parois vaginales d’une telle facilité que j’en voulais plus, toujours plus. Que m’arrivait-t-il ? J’agrippais les draps, les serrant fermement de mes doigts si fins. Je soufflais, je gémissais en enfouillant ma tête dans l’oreiller. Colin accélérait ses coups de rein et le lit tremblait sous ses gestes. Une part de moi encore consciente avait envie de lui dire de se calmer, que les grincements de mon lit allaient réveiller ma mère mais l’autre partie… CETTE autre partie était bien plus présente et bien plus forte. Trop forte. J’avalais ma salive, je mordais fortement ma lèvre inférieure me sentant trempe, horriblement trempe. Mon cœur allait sortir de ma poitrine, j’étais à la limite d’arracher l’oreiller que je compressais dans mes mains. Colin continuait de me caresser le clitoris, embrassant, mordillant mon cou tout en étouffant ses gémissements grâce à ce dernier. Son prénom m’échappa encore alors que je remontais une de mes jambes même si je ne savais pas comment me positionner pour lui donner plus d’amplitude. Mon vagin s’humidifiait tant que je sentais l’intérieur de mes cuisses en faire autant. Mes joues devaient être rouges, ma bouche ne cessait de s’ouvrir alors que je faisais tout pour me forcer à la fermer comme me mordre jusqu’au sang. Mes mains bougeaient dans le vide tandis que mes tétons durs caressaient mes bras pliés devant eux, je me trouvais instable, je ne savais plus comment gérer mon corps. Son sexe en moi, ses doigts sur mon clitoris, son souffle chaud et ses lèvres dans mon cou, il me rendait folle. Je ne contrôlais rien, j’étais sous son emprise. Mon corps m’échappait, mon esprit s’évadait. J’étais ailleurs… Si ailleurs que lorsqu’il arrêta de se mouvoir en moi comme pour reprendre son souffle, ses tourbillons sur mon clitoris s’intensifièrent et mon corps sursauta presque suivi d’un gémissement fort et sec qui avait retenti dans toute la chambre. Je m’étais cambrée contre Colin, bombant ma poitrine, collant l’arrière de mon crâne sur son épaule la plus proche, les yeux fermés et la bouche entrouverte qui ne sortait que de brefs petits gémissements. Mes jambes ne cessaient de bouger, mon bassin aussi comme pour ressentir le pénis de Colin en moi mais là mon clitoris allait exploser. Il était devenu ultra sensible, ma main droite revint empoigner le bras de Colin et je sentais des vagues de chaleur envahir mon corps. Qu’est-ce que c’était ?

- Co… Colin attend….

Pourquoi lui disais-je cela ? J’avais peur car je ne comprenais pas. J’étais dans un état second et j’avais peur de ne plus savoir me maîtriser et… c’était déjà trop tard. Mes ongles se plantaient dans la peau de son bras tandis que je tournais ma tête pour revenir chercher ses lèvres. J’embrassais d’abord sa lèvre du bas avant de gémir contre celle-ci mais je me forçais à l’embrasser plus passionnément pour stopper mes gémissements qui m’échappaient totalement. Sauf qu’un mouvement de doigt m’a été fatidique. Je stoppais de l’embrasser, restant front contre front près de lui, le forçant de son autre main à m’empoigner un sein mais là je n’y arrivais plus. Je sentais quelque chose s’échapper de mon antre, je me sentais plus trempe qu’il y a cinq secondes. D’un geste presque instinctif, je levais ma jambe pour venir appuyer mon pied sur la cuisse de Colin. Je ne pouvais m’empêcher de regarder tant je voulais comprendre ce qu’il se passait… Je voyais le sexe de Colin noyé dans ma substance, ses doigts brillaient tant ils avaient été imbibés et je pouvais sentir une part de mon matelas… humide.

- Continue… Je t’en supplie….

Je déglutissais encore, mettant ma main qui était su son bras, sur sa main toujours entre mes jambes. J’en voulais encore même si là je me sentais comme plus faible… Mais je ne me sentais pas fini… Je ne savais pas comment décrire ce sentiment. Puis lui aussi… Je… Je ne savais pas comment un homme marchait et encore moins Colin. Je voulais qu’il prenne du plaisir, je ne voulais pas qu’il regrette et qu’il me jette par la suite. S’il venait à m’ignorer ça me briserait le cœur, alors je voulais lui faire du bien, totalement.

Pourquoi se presser, il n'y avait pas de raison. Maintenant que j'étais en elle, j'étais loin d'être pressé de sortir, surtout que j'avais rapidement appris à reconnaître ses demandes et ses envies. Peut-être que c'était plus facile pour une femme qui n'avait eu aucun parasite, qui n'avait aucun filtre. Parce que franchement, c'est ce que j'avais vraiment l'impression. Elle était curieuse et ne semblait pas comprendre ce qu'il lui arrivait. Il est évident qu'elle n'avait pas du beaucoup se renseigner sur la chose. Je ne peux pas dire que j'avais fait l'inverse, mais presque. Mais alors que je m'étais arrêté de bouger en elle pour éviter de faire tomber les murs, je continuais de la caresser au niveau de son clitoris et elle se cambra encore bien plus et je dus me retenir pour ne pas continuer à me mouvoir en elle. Elle semblait tellement prendre son pied, que je voulais la laisser profiter et découvrir au maximum toute cette nouvelle expérience. Elle me disait d'attendre, mais sous l'euphorie, je l'entendais à peine, ou alors mon inconscient savait que ce n'était pas la bonne chose à faire, alors je continuais de lui donner ce plaisir qui finissait par la faire exploser bien plus rapidement que prévu. Et pour le coup, tout son corps s'était mis à se crisper et à trembler de plaisir en plus du fait que je sentais son liquide m'envahir dans son antre. Il est évident que je lui avais donné son premier orgasme, et c'était une sensation parfaitement agréable et jouissif, tellement que j'avais encore plus envie d'elle, comme si c'était possible. Elle était venue m'embrasser juste avant l'explosion de son orgasme. Une chance, parce qu'elle avait eu du mal à retenir ses gémissements. Là, il y avait peu de chances pour que sa mère ne l'ait pas entendu. A moins qu'elle ait vraiment un sommeil de plomb. Mais alors que je pensais qu'elle allait vouloir en terminer avec ça, voilà qu'elle me demandait de continuer. Je n'allais pas me faire prier. J'avais bien trop envie d'elle et si je ne continuais pas, j'allais exploser de la mauvaise façon. Et elle semblait avoir toujours envie de moi, envie de mes caresses, comme si elle en devenait déjà accro. Alors je reprenais mes gestes sexuels qui devenaient, sans réfléchir, bien plus brutaux, plus secs, moins rapidement, mais bien plus intenses, tellement que j'avais du mal à continuer de la caresser là où elle aimait tant. L'entendre gémir comme elle venait de le faire me faisait vraiment avoir du mal à me retenir. Mais il me restait encore un peu d'endurance. Mais plus pour longtemps.

AVENGEDINCHAINS

Mon pied sur sa cuisse tremblait, je sentais mon clitoris me brûler et lorsque j'avais senti cette sorte d'explosion en moi, j'avais cru que le sexe de Colin était devenu mon prisonnier tant tous les muscles de mon corps s'étaient crispées. J'avais chaud, je sentais presque mon sang couler dans mes veines, les battements de mon coeur étaient à leur maximum et ma respiration était tout sauf douce et discrète.

Essayant de me taire, je l'embrassais, lui susurrant des mots ici et là mais je me sentais si faible... Pourtant je voulais continuer de lui faire plaisir. C'était trop tôt... Mais je devais être trop... sensible. Je déglutissais, passant ma main sur sa nuque que je caressais du bout de mes doigts, je ressentis mon corps vibrer sous ses coups de rein plus brutaux. Je me forçais de me taire dans son cou mais c'était bien trop dur et je ressentais les mêmes picotements du début. Mon vagin se contracter et décontracter sur le passage de Colin, le sentant être en moi de tout son être. J'abandonnais son cou de mes lèvres, sa nuque de ma main. Mes deux bras revinrent se plier sur mon oreiller, mon pied sur la cuisse de Colin glisser lourdement laissant ma jambe comme morte sur la sienne.

Mes cheveux cachaient mon visage, mes gémissements étaient camouflés par l'oreiller, mes doigts s'agripper à ce faible tissu. Il devait me trouver ridicule à me cacher.... Mais j'avais déjà fait trop de bruit... Quand il lâcha mon clitoris, je me sentais en manque déjà, de ses doigts de ses caresses de tout mais je voulais qu'il finisse... Devais-je faire quelque chose de plus? Je me sentais si faible... Je me concentrais juste sur le fait de taire mes gémissements bien trop présents. Mais que faire? Devais-je encore changer de position ? Je n'en avais pas la force.... Inconsciemment, j'entourais l'oreiller de mes bras si frêles jusqu'à décoller mon dos de Colin, avançant de quelques centimètres jusqu'à passer ma jambe droite devant moi, plier, mes seins étant désormais collés au matelas tandis que mes hanches restaient droites tant bien que mal. Il devait me sentir encore plus serrée avec ma jambe devant, je ne savais pas s'il aimait ou pas mais ça m'était venu sans que je ne réfléchisse.

Je gémissais contre l'oreiller, mon vagin dégoulinait, Colin ne cessait ses vas et viens rudes et puissants. Mes fesses tremblaient tour à tour sous la dureté de ses gestes. Je ne savais pas si je devais crier au secours tant cette sensation m'était inconnue ou alors si je voulais que ça continue des heures durant.

Il est clair que je n'allais plus faire long feu. Malgré l'orgasme que j'avais réussi à donner à la demoiselle, je la sentais toujours envieuse de plaisir et ça me rassurait dans un sens. Même si j'aurais très bien pu arrêter si elle me l'avait demandé. Après tout l'esprit est fort que le corps. Et cet instant précis, c'était assez compliqué, mais pas impossible. Je m'étais de nouveau concentrer sur mes coups de rein, sur ce qui me faisait le plus de bien. Notre corps à corps était tellement intense que j'en oubliais toutes mes autres expériences. Comme si jamais je n'avais été marié, comme si je n'étais pas en couple. Une telle passion peut vraiment exister sans avoir de réels sentiments, juste une envie monstre. Et cette envie était vraiment la plus agréable que j'avais connu. Alors oui, je me donnais à fond, peut-être un peu trop, vu que la brune semblait avoir du mal à camoufler ses gémissements. Mais heureusement pour elle, le supplice allait bientôt prendre fin. Même si j'aurais bien voulu la prendre encore des heures durant. Mais toute bonne chose à une fin. Elle s'était légèrement décalée sur le côté et j'en profitais pour venir complètement sur elle, pour davantage d'amplitude. Ma main dans ses cheveux, je les agrippais de nouveau et venais la mordiller de nouveau dans sa nuque puis dans son cou, sentant son odeur comme jamais. Je m'étais de nouveau ralenti un tant soit peu, histoire de profiter encore de cet étreinte pour finalement reprendre avec bien plus de puissance. Tout son corps tremblait sous mes coups et c'était franchement particulièrement beau à voir. Je me redressais tout en venant déposer des baisers le long de son cou et recommençais mon acharnement sur elle tout en gardant une main sur le bas de son dos pour finalement attraper ses hanches, les serrant de plus en plus. J'en aurais presque oublié que le préservatif était inexistant. Sentant l'orgasme être au pas de la porte, je sortais rapidement pour éjaculer dans son dos, lâchant un râle étouffé de jouissance maximum. J'essayais de reprendre ma respiration quand ce dernier fut terminé et revenais vers le corps d'Essence sans pour autant le coller et lui demandais Ca va ? Oui, je ne pouvais encore que m'inquiéter. J'espère que t'as des mouchoirs pas loin ...

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Je me perdais dans l'oreiller, étouffant mes gémissements. Mes doigts se resserrer autour de ce dernier, je sentais mon vagin toujours humide tandis que Colin glisser en moi avec plus de dureté sans se ménager. Mes fesses bougeaient lourdement tandis que mon bassin tout entier se mouvait selon la cadence infernale des hanches de Colin. En plus d'enfouir ma tête dans l'oreiller, je me mordais ma lèvre inférieure mais j'avais du mal à me taire... Je m'étais calmée, ça se camouflait grâce à l'oreiller mais ma respiration se faisait toujours aussi sèche et brute. Alors quand Colin vint se placer sur moi, mon bassin avait suivi le mouvement et je me retrouvais à plat ventre tandis que Colin ne me ménageait pas. Ses vas et viens étaient de plus en plus rapides puis il finit par agripper mes cheveux, dégageant mon visage. Inconsciemment, je mis ma tête sur le côté, ou alors peut-être car je n'arrivais plus à respirer à force d'enfouir cette dernière dans l'oreiller. Un gémissement m'échappa encore et des frissons m'envahirent quand ses lèvres vinrent embrasser ma nuque puis mon cou. D'un geste super instinctif, j'étais venue agripper l'oreiller de mes deux bras, calant ma tête dessus l'empoignant bien fermement. Mes tétons glisser sur les draps de mon lit et je les sentais toujours aussi durs que ça en était presque désagréable. Les draps n'étaient pas aussi tièdes et agréables que les lèvres de Colin mais là je me concentrais sur mon vagin trempe. Colin variait ses coups de reins, un coup il ralentissait pour reprendre aussi vite et sèchement. Des gémissements ne firent que sortir de ma bouche mais je me forçais à mettre une de mes mains dessus pour me taire. Mon corps vibrer et bouger au fil de la cadence qu'il menait. Je perdais la tête mais je savais que j'avais déjà fait trop de bruit... Mais me retenir en devenant un véritable supplice. Alors quand il prit possession de mes hanches, sans comprendre pourquoi, je m'étais mis à cambrer, comme pour soulever mes fesses de quelques centimètres, pour mieux le sentir sauf que sous ses coups infernaux je retombais vite au sol, plaquant davantage ma main sur ma bouche pour m'empêcher de gémir. Mes yeux restaient fermés et ma main sur l'oreiller l'éventrait presque tant mes ongles transperçaient presque le tissu à force de s'y planter et le moment fatidique arriva. Colin jouit à son tour et je sentais un liquide chaud couler le long de mon dos. Je ne percutais pas de suite tant j'étais à des années lumière de la réalité. Je me sentais juste vide... Comme si un manque s'était immédiatement produit à peine que Colin s'était retiré. J'avais l'impression que tout tournait autour de moi alors que mes yeux étaient toujours clos. Mes ongles sur l'oreiller se décrispaient et ma main sur ma bouche tomba toute seule sur le lit. Je déglutissais difficilement, sentant ma respiration et les battements de mon coeur toujours rapides et mon coeur si chaud et tremblant. Je resserrais de suite mes cuisses comme si j'avais peur de couler davantage tant je ne m'étais jamais sentie aussi humide de ma vie que j'en avais presque honte, voulant "me cacher" ou empêcher "le pire". Je me frottais doucement le visage de ma main droite, celle qui avait couvert ma bouche il y a quelques secondes... Et je crus entendre la voix de Colin... Comme s'il me susurrait quelque chose. Je me concentrais et j'entendis un vague "Ca va?" je n'arrivais pas à parler tant j'avais du mal à respirer correctement. Je me contentais d'un "oui" d'un signe de tête... Puis je ne compris pas de suite pourquoi il voulait des mouchoirs. Je rouvrais les yeux doucement en remettant derrière mon oreille une mèche sauvage. J'avalais encore ma salive avant de toucher le bas de mon dos, là où je sentais cette chaleur parasite tant cette sensation m'était encore inconnue. A peine mes doigts sur le bas de mon dos que je sentis ce liquide... De "peur" ma main se retira de suite et quand je regardais le bout de mon index et mon majeur je vis ce liquide blanchâtre et je compris que maintenant... "La chose". Puis au lieu d'être dégoûtée, de faire la fille outrée, je me mis à rire en mettant ma main contre mon menton. Je n'avais jamais... fait ça de ma vie. Sentir la texture du sperme... J'avais l'impression de me trouver sale rien qu'à ces pensées que moi seule entendait pourtant. D'un geste toujours innocent, je vins lécher furtivement mes deux doigts trempes. Je fis la grimace sur le coup en avalant rapidement. Ca n'avait pas très bon goût mais je me remettais à rire... Sans savoir pourquoi. Les nerfs qui se relâchaient sans doute. Il devait me trouver débile de réagir ainsi sauf que je ne savais pas si j'avais des mouchoirs dans ma chambre... Là de suite... Je savais que dans la cuisine on avait du sopalin mais là des mouchoirs dans ma chambre...

- Je... Je sais pas... A la cuisine...

J'étais incapable de faire une phrase complète et précise alors que Colin savait aligner parfaitement sujet verbe et complément. Il devait encore plus me prendre pour une bécasse alors je laissais mes cheveux retomber sur mon visage... Je ne savais pas du tout quoi faire "après", pas du tout... A part rougir davantage et fermer mes cuisses de peur d'exploser.

C'est bien quelque chose que je n'avais pas aimé faire, même si ça avait un côté assez excitant au final. J'avais bien trop l'habitude de finir à l'intérieur. C'est une sensation bien différente, bien plus réconfortante. Mais là ça me soulageait de savoir que j'avais réussi à être « responsable » un minimum en me retirant avant le déluge. Et je ne pensais pas que je pouvais avoir autant de sperme. Certainement l'alcool qui y jouait encore un rôle. Ou alors avais-je toujours été ainsi, je ne saurais dire. Quand la brune secoua la tête pour me faire signe que ça allait, j'étais rassuré. J'étais même sûr qu'elle avait réussi à prendre son pied. Je me souviens que j'avais été incapable de donner un orgasme à Evelina avant un long moment. J'étais loin d'être aussi expérimenté qu'aujourd'hui aussi. Toujours est-il que ça dégoulinait sur son dos et que je ne me voyais pas la laisser ainsi, la moindre des choses c'était de l'essuyer. Sauf qu'avant que je ne puisse savoir si elle en avait, je fus surpris de voir sa réaction face à mon liquide qui l'avait justement surprise. Et je me mettais à rire avec elle quand elle le goûtait. C'était vraiment impressionnant de voir sa curiosité jusqu'au bout. Jamais je n'avais goûté mon propre sperme. Goûter les femmes par contre, j'avais de suite eu envie. C'est peut-être le même principe pour elle ce soir. En attendant, ça ne réglait pas le problème des mouchoirs, et elle me disait en avoir dans la cuisine. J'eus un moment de perplexité. J'étais sensé y aller comment ? Dans cette maison, je ne connaissais que la chambre d'Essence. Mais j'étais encore imbibé d'alcool et le fait de me balader à poil chez elle malgré sa mère dormante peut-être plus à point fermé, ne me faisait pas peur, au contraire, j'y voyais un certain challenge. Bouge pas, j'y vais. Mais va falloir que tu m'indiques le chemin. Je me redressais, plus en forme que jamais, faisant encore bouger le lit une dernière fois, venant embrasser une des fesses de la brune que je venais de martyriser et me redressais, hésitant de partir tout de même à la recherche de mon caleçon.

AVENGEDINCHAINS

Colin riait à mon geste tandis que je grimaçais mais aussi étrange soit-il ça ne me dégoûtait pas au point de vomir ou de ne plus avoir envie de recommencer la chose. Sans trop savoir pourquoi je cachais mon visage, mi honteuse, mi fatiguée ne sachant plus comment réagir. Je sentais toujours mon dos "trempe" mais là de suite, j'étais pas trop capable de réfléchir correctement. Mon coeur battait encore à toute vitesse et je me sentais si apaisée, si relaxée, si... bien mais tellement fatiguée. Mes muscles semblaient si lourds... Alors quand Colin décida d'aller à la cuisine, j'aurais dû avoir un moment de fatigue ou alors j'aurais pu me lever et courir vers la douche... Mais impossible. J'étais calée, sur ce lit, je reprenais mon souffle petit à petit, serrant mes cuisses et mes fesses comme si j'avais toujours cette peur d'exploser comme tout à l'heure. Je fus alors juste un "oui" d'un signe de tête, à croire que j'avais définitivement perdu ma langue. Colin se redressait, je sentais ses genoux et ses mains s'appuyaient sur le lit pour se redresser et quand il vint embrasser une de mes fesses j'eus comme une sorte de gloussement, cachant toujours mon visage. Je devais me ressaisir, il ne pouvait pas visiter la maison en tâtant le terrain et en priant de tomber sur la bonne pièce en deux secondes. Je tournais ma tête vers lui et j'admirais son corps nu, je voyais son sexe luisant, trempe et je voyais mieux ses abdos et ses muscles saillant dans cette position. Je souriais silencieusement avant de reprendre la parole.

- C'est la première porte à droite... Fais pas de... bêtise d'accord?

Je priais le ciel que ma mère n'ait rien entendu mais j'en doutais fort. Et si elle sortait de la chambre en croyant que c'était moi dans le couloir ou dans la cuisine ? J'espérais que non... Elle aurait été capable de castrer Colin puis de me tuer moi par la suite.

- Fais vite....

Ma joue s'enfonçait dans l'oreiller, je ne bougeais pas d'un poil sur ce lit, restant allongée de tout mon long, mes seins compressés contre le matelas tandis que mes yeux étaient focalisés sur Colin que je dévorais du regard comme pour enregistrer le moindre millimètre de son corps que je regardais presque sans gêne, avec envie et grande curiosité. Je commençais limite à apprécier la chaleur que je sentais en bas de mon dos, glisse sur le creux de ma colonne vertébrale, tout droit vers mes fesses.

C'était risqué, très risqué, mais encore une fois l'alcool me faisait pousser des ailes et me rendre à la cuisine était déjà une tâche bien moins compliqué que de rentrer dans une maison pour une fenêtre. C'était plus dangereux pour une raison bien différente. Mais sa mère ne me faisait pas peur, je ne voulais juste pas qu'Essence ait des ennuis par ma faute. En même temps, c'est quasi impossible de faire l'amour sans être bruyant, c'est tellement un acte puissant et orgasmique que c'était compliqué d'être silencieux. Je m'étais donc redressé, attendant les indications de la belle et une fois dite, j'ouvrais la porte le plus silencieusement possible et l'entendit me dire de faire vite avant de filer vers la fameuse porte à droite. Heureusement, ce n'était pas loin et malgré l'obscurité de la nuit, j'arrivais à peu près discerné les objets de la cuisine grâce à la lumière de lune qui était particulièrement brillante ce soir. Je ne mis donc pas bien longtemps avant de remarquer le sopalin sur la table. Je ne perdis pas plus de temps et le récupérer avant de me diriger rapidement, le plus discrètement possible jusqu'à revenir jusqu'à la chambre de la brune. Je fermais derrière moi et lui disais C'est bon, je l'ai. Je revenais sur elle et venais l'essuyer à l'aide des feuilles de sopalin. Je suis désolé pour ça. J'aurais vraiment voulu finir en toi, mais c'était bien trop risqué. Lui expliquais-je alors, sans lui donner non plus le dernier exemple en date où j'ai été bien trop imprudent, de peur que ça me rappelle bien trop que je venais de tromper Selina. L'euphorie était encore trop présente, et il y a beaucoup de chance pour que demain matin je m'en veuille d'avoir été si faible ce soir. Et en même temps, je sais que je ne le regretterais pas, j'aurais été stupide de passer à côté du beau corps d'Essence sans en profiter. Une fois bien essuyée, je posais le rouleau à terre et revenais à ses côtés, l'incitant à venir dans mes bras Là, je suis enfin prêt à dormir. Je lui souriais et déposais un léger baisé sur ses douces lèvres.

AVENGEDINCHAINS

Je l'entendais partir, je restais là, allongée sur le ventre, rêveuse, j'étais ailleurs et officiellement plus vierge. Je ne pouvais m'empêcher de sourire... Ca me tardait de le dire à May, enfin je n'étais plus cette petite fille innocente.... Et j'avais envie de plus... Encore... Je mordais ma lèvre inférieure de plaisir jusqu'à que j'entende de nouveau Colin rentrer dans la pièce. Je détournais le regard vers lui, détachant ma forte emprise sur l'oreiller et je le laissais m'essuyer. Des frissons m'échappèrent quand je le sentais de nouveau sur moi, ses mains sur mon dos tandis qu'il enlevait sa substance de mon dos. J'aurais bien voulu le laisser me masser ainsi jusqu'à que je m'endorme.

- Ne t'excuse pas... J'ai aimé Colin... Ca ne me dérange pas...

Je riais un peu, en mettant mes cheveux sur le côté jusqu'à voir Colin tomber à son tour. Il m'incita à venir dans ses bras alors je me mettais sur le côté, sur ma hanche droite. Une main maladroite vint se poser sur son torse musclé et brûlant que je caressais tendrement. Je relevais ma tête vers lui et répondais à son tendre baiser. Ca faisait du bien d'avoir un peu d'attention... J'en avais jamais eu et j'en voulais déjà encore plus.

- C'était bien... Merci...

Je calais ma tête sur son torse mais je me redressais rien qu'un peu pour mettre quelque chose sur nos deux corps nus. Je pris le drap et la couette du bout de mes doigts pour venir recouvrir nos corps jusqu'à nos hanches. A peine cela de fait, je revenais sur Colin, ma poitrine collée contre son torse tandis que mes jambes restaient allongées sur le côté. Je voulais l'embrasser encore... Alors je le fis. Sans rien demander. Une main vint caresser son bras gauche et l'autre se posa dans son cou. Quelques mèches de mes cheveux vint caresser le visage de Colin mais je voulais juste l'embrasser. Il voulait dormir, j'aurais du le laisser faire mais j'en voulais encore, peut-être pas au niveau sexuel mais juste encore de lui... Je voulais pas juste dormir, me réveiller et voir le lit vide sans Colin qui allait s'enfuir par la fenêtre.

- Promis je vais te laisser dormir, juste j'en veux... Encore un peu... Mais arrête-moi si tu ne veux pas...

Susurrais-je contre ses lèvres mais un bruit dans le couloir me stoppa net. Ma tête se tourna vers la porte de ma chambre et la lumière du couloir était allumée.

- Oh non...

Instinctivement, je me reculais de Colin et cachais mon corps tout entier du drap que je remontais aussitôt. Mes yeux étaient rivés vers la porte et je priais pour qu'elle n'ouvre pas cette dernière.

- Essence ? Essence ? J'ai besoin d'aide... Essence ! Je sais que tu dors pas...
- Je t'en prie fais pas de bruit... Je dois y aller...

Je déglutissais, me levant du lit et je me rhabillais aussi vite que possible cherchant ma nuisette pour le peignoir que j'avais délaissé il y a plusieurs minutes. Je sortis en regardant une dernière fois Colin, lui disant "désolée" du regard.

- Maman ? Qu'est-ce qu'il y a?
- Toi qu'est ce qu'il y a? J'ai entendu des bruits...
- Désolée maman, je regardais un film et mes écouteurs ne marchent plus trop...
- Un film porno ????
- Non maman...
- Pourquoi j'ai entendu quelqu'un gémir ?
- Il y avait une scène d'amour mais c'est tout....

Elle me mit une baffe qui avait dû raisonner dans toute la maison. Je me tenais la joue d'une main et les larmes me montèrent aussi tôt.

- Je t'interdis de regarder ce genre de film! Tu veux devenir une prostituée c'est ça? Tu as rencontré un garçon? Je t'ai déjà dit qu'ils ne nous voulaient que du mal! Ils veulent juste ton corps, prendre ce qui t'es de plus précieux... Ils ne savent pas aimer voulant juste te souiller. Je t'interdis de recommencer? Compris?

Elle me prit le poignet violemment en me forçant à la regarder.

- Compris Essence????
- Oui maman, oui...
- Va me faire un chocolat chaud, avec le bruit émis de ta chambre ça doit faire une heure que je n'arrive plus à dormir. Ne me force pas à te supprimer ton ordinateur la nuit.

Je n'osais même pas répliquer, j'avais honte, Colin devait tout entendre et il devait me prendre pour une gamine... Comme lorsqu'il me voyait avant. J'étais allée dans la cuisine, faire le chocolat chaud à ma mère. Elle me suivit. Elle inspecta les lieux et me demanda où était le sopalin.

- On a plus de sopalin ?
- Si... Je l'ai pris dans ma chambre, j'avais pris un gâteau au chocolat, je voulais éviter de mettre des miettes partout.
- Qu'est-ce que je t'ai dit au niveau du grignotage Essence?!
- Pardon... Tiens ton chocolat chaud est fait. Je te l'apporte dans ta chambre?
- Non... Je vais le boire ici, je vais regarder la télé au salon... J'ai besoin de changer d'air. Va dormir. On en reparle demain.

Je ne disais rien, revenant dans ma chambre. J'allumais la lumière entièrement. Colin était encore là. Heureusement qu'il n'avait pas bougé ma mère m'aurait tué et lui aussi. Honteuse, je cachais ma poitrine de mes bras, serrant davantage mon peignoir autour de moi.

- Je suis désolée...

Disais-je à voix basse, m'asseyant au bord du lit. Elle avait tout gâché alors que j'aurais eu envie de plus... Mes mains tremblaient comme le reste de mon corps. J'osais à peine l'affronter du regard. Il devait être fatigué... J'avais tout gâché, jamais il ne voudra me revoir après ça, même pas autour d'un café.

Là oui, j’étais fin prêt à dormir. Et pourtant, en arrivant ici comme un voleur, j’étais loin de me douter de ce qui allait m’arriver. Jamais je n’aurais cru pouvoir voir Essence comme une vraie femme, autrement que comme une petite sœur. Et pourtant, là c’était bel et bien le cas. Je n’aurais pas eu autant besoin d’elle dans ma détresse alcoolisée, certainement que tout ça ne se serait jamais produit. Les effets de l’alcool commençait justement à se dissiper. La brunette était venue se coller à moi pour continuer à m’embrasser. Je n’allais clairement pas la repousser. J’étais peut-être prêt à m’endormir, mais seulement si elle aussi l’était. Mes mains se voulaient de nouveau baladeuse sous la couette qu’elle avait remonté jusqu’à nous mais sans aller non plus dans le sexuel. De toute façon, pas le temps de se détendre de nouveau plus longtemps vu qu’Essence se mit à paniquer en voyant de la lumière dans le couloir. La sentence ne tardait pas à se faire savoir. Je me sentais mal, tout ça était ma faute et elle allait se faire remonter les bretelles. Un peu plus et je voyais la porte de sa chambre s’ouvrir. Mais un simple éclat de voix résonna. La brunette me demandait de ne pas faire de bruit et j’hochais de la tête pour la rassurer. Je risquais simplement de tendre l’oreille. Mais ce ne fut pas nécessaire au final, vu la façon dont sa mère lui parlait. J’entendais même une claque retentir sur la joue de la brune et je sentais mon cœur se serrait. Je me redressais sur le lit, m’asseyant sur le rebord, voulant intervenir mais préférant ne pas envenimer davantage la chose. Je les entendais se diriger vers la cuisine et quelques minutes plus tard, je vis le visage déconfit d’Essence revenir dans sa chambre. La gêne était intense et je me sentais mal pour elle. Comment arrivait-elle à supporter ça venant de sa mère, je ne comprends vraiment pas pourquoi elle ne part pas. Elle avait eu l’occasion de me parler un peu de sa relation avec sa mère, mais rien de bien approfondie. Je voulais vraiment l’aider, mais là je ne sais même pas quoi lui dire. Elle était venue s’installer au bord du lit à son tour et me rapprochais d’elle. Je la voyais trembler de tout son être alors qu’elle s’excusait C’est à moi de m’excuser, je n’aurais jamais du venir ici. C’est évident que j’allais te faire avoir des ennuis … Je ne regrettais clairement pas non, mais tout était de ma faute. Je la prenais alors délicatement dans mes bras, sans la brusquer non plus et lui prenais la main, comme pour arrêter ses tremblements.

AVENGEDINCHAINS

Assise là sur le lit, j’avais honte de cette scène. Que devait-il penser ? Il se rapprocha, vint me prendre dans ses bras puis il me tint la main. J’étais flattée, gênée, mais flattée. Je ne savais pas quoi lui répondre, j’avais peur que ma mère vienne ici vérifier que je dorme.

- Non… Ne crois pas ça, je l’ai voulu… Ne te sens pas fautif… Je… Non. J’ai aimé Colin… J’ai vraiment aimé… C’est ma mère… C’est pas toi… Mais tu dois me trouver… Nulle à présent.

Je murmurais vraiment, c’était à peine audible. Je me mordais ma lèvre inférieure de stress, de gêne… Je soufflais avant de tourner ma tête vers lui pour revenir l’embrasser à pleine douche. Comme ça, soudainement. Je l’embrassais avec fougue, avec envie. Peut-être car j’avais peu qu’il me revoit comme « une petite fille » et qu’il se mettait à regretter ce qu’on venait de faire. Une main se posa dans ses cheveux, l’autre caressait son torse nu encore brûlant jusqu’à descendre sur ses abdos.

- On va se revoir ?

Susurrais-je entre deux baisers passionnés. Oui, je voulais en être sûre… S’il venait à me dire que ça s’arrêtait là, qu’il regrettait, je le comprendrais même si ça me vexerait… Mais je n’aurais guère le choix que d’accepter.

- Sauf si tu ne veux pas… Je… Je comprendrais.

Je me reculais sans dire un mot. Je me détachais de lui en remettant une mèche derrière mes oreilles. Qu’est-ce que cela voulait dire au final ? Etais-je en couple avec lui ? Non ? Oui ? Non… Pour lui cela devait être une « aventure » alors je préférais jouer la carte de la sûreté et m’empêchait de tomber amoureuse. Oui, il m’attirait depuis bien longtemps, trop longtemps sans doute. Mais on devait avoir plus de 10 ans de différence, je ne devais être qu’à ses yeux une source de jouvence mais du moment que je représentais quelque chose à ses yeux je n’allais pas y cracher dessus. Je savais juste qu’il fallait qu’il parte… C’était trop dangereux. Mais son état m’inquiétait. Etait-il encore… trop bourré ? Se sentait-il bien ?

- Toi… Ca va ? Je veux dire…

Je ne me voyais pas lui dire de partir aussi tôt, surtout qu’il était prêt à s’endormir il y a à peine 15 minutes. Que faire ? Je ne m’étais jamais, mais jamais imaginée dans une pareille situation et j’étais incapable de prédire les réactions de Colin…

Même si ma tête tournait encore un peu, et que je me sentais toujours sur ce petit nuage, je voyais bien que cette histoire bouleversait Essence. J’avais voulu lui jouer la carte du réconfort, m’excusant auprès d’elle, parce que franchement, j’avais été tout sauf passif quand elle avait essayé de m’endormir. C’était moi qui avait incité cette partie de jambe en l’air, et je sais que je vais m’en vouloir. Particulièrement auprès de Selina. Je ne comprends même pas comment j’ai pu avoir autant eu envie de la brunette, alors que je pensais tomber tranquillement amoureux de la blonde. Fallait croire que j’étais loin, et que je me rapprochais surtout de la traitrise de mon ex-femme. A croire que cette histoire me hante tellement que je l’avais reproduite. La jeune femme se trouvait nulle alors qu’il n’y avait vraiment aucune raison, c’était sa mère qui avait tout gâché, pas elle. J’avais passé ma main dans ses cheveux pour les lui dégager de son visage et pour qu’elle me regarde. Ca fonctionnait bien rapidement vu qu’elle vint m’embrasser de telle manière que j’aurais pu de nouveau lui faire l’amour. Elle me caressait et l’envie d’elle revenait petit à petit. C’était bien plus facile quand j’étais nu comme un ver. Je fus alors surpris face à sa question. Je n’y avais même pas songé. Je ne pensais même pas à la manière que j’allais trouver pour sortir de cette maison. J’étais vraiment éméché. Je prenais alors sa main et l’incita à prendre mon engin dans sa main, qui n’était pas si monté que ça, mais plutôt bien tout de même Tu le sens ? Il est clair que lui au moins aura envie de te revoir. Je revenais l’embrasser langoureusement, défaisant son peignoir avec l’envie de la toucher de nouveau, quand elle me demandait si moi j’allais bien Ca ira mieux quand t’aura enlevé cette chose superflu et que tu viendras t’allonger contre moi. Je faisais alors glisser son peignoir le long de ses épaules et du me contenir pour ne pas lui sauter de nouveau dessus. Parce que même encore un peu éméché, je me rendais compte qu’on avait déjà réveillé sa mère et que je ne voulais pas davantage éveiller les soupçons.

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Je l'embrassais à pleine bouche tout en me posant mille et une questions dans ma tête. Peut-être trop. Devait-il rester? Partir? Que voulait-il? Je ne savais pas ce que je voulais... Si, je voulais qu'il reste mais j'avais bien trop peur que ma mère vienne dans ma chambre après cela. Je ne me passais plus de ses lèvres, je le laissais mettre de mes mouvements... J'aimais quand il me guidait même si, de suite, je n'avais pas compris son geste jusqu'à qu'il me fasse prendre son sexe entre mes doigts. J'arrêtais de l'embrasser, souriant... Je serrais doucement mes doigts autour de son pénis, le caressant tendrement sans faire de vas et viens puis il vint défaire mon peignoir. De réflexe j'enlevais ma main sur son sexe, regardant ses mains manier ce bout de tissu et mes yeux revinrent vers Colin. Mon peignoir tomba sur mes épaules, je l'aidais à l'enlever, restant juste avec ma nuisette même si je n'avais rien en dessous. Je me mordais ma lèvre inférieure, baissant ma tête un peu honteuse. Comme avant qu'on fasse l'amour, j'étais redevenue... timide et gênée de mon corps sauf que je préférais passer outre. Sans vraiment qu'il s'y attende je lui sautais dessus pour qu'il s'étale. J'étais carrément sur lui, mes jambes encore allongées sur les siennes, je n'osais pas les écarter pour être à califourchon. Ma nuisette avait un peu remonté, laissant le bas de mes fesses à l'air mais je me concentrais sur les lèvres de Colin que j'embrassais goulûment, entourant son visage de mes mains. Je devais arrêter, il devait partir mais j'y arrivais pas... J'avais besoin de "ça". De tendresse, d'affection... Je voulais encore qu'il me caresse, qu'il m'embrasse mais j'entendais ma mère au loin, elle devait être énervée que dormir sur le canapé devait lui être impossible. J'arrêtais de l'embrasser, contre mon gré. Comment faisait-il pour ne pas paniquer? L'alcool sans doute... Ou bien alors parce qu'il ne devait rien à ma mère et qu'il s'en fichait...

- Faut pas se revoir ici... Chez toi ?

Après tout, si on ne pouvait pas ici, chez lui alors? Je n'étais jamais venue dans sa maison ou son appartement mais j'étais curieuse de savoir où il vivait. Si c'était grand, petit, bien rangé, ou non... Comment était sa déco, ses goûts.

Quand elle posa sa main sur mon sexe, forcément, ça me donnait encore plus envie d’elle. Et il est clair qu’on n’allait rien faire de plus. Je me torturais tout seul. Je m’en remettrais, j’avais simplement bien envie, ce n’était plus un besoin vital. Et pourtant, j’avais couché avec Selina il y a vraiment pas longtemps, pour ne pas dire hier soir, et j’avais l’impression d’être en manque depuis des mois. Je me dégoûtais tout seul. Même si j’oubliais tous ces détails quand Essence vint me plaquer sur le lit et m’embrasser. Elle me faisait tout oublier, c’en était effrayant. C’aurait été une autre femme, je n’aurais peut-être pas oublié que j’étais déjà en couple et que je prônais l’adultère en cet instant même. Je voulais même continuer de la toucher, de la caresser et de l’embrasser le temps de s’endormir. Je ne voulais même pas penser au lendemain. J’allais m’en vouloir terriblement. J’aurais pu tout occulter jusqu’au lendemain, mais quand elle vint me proposer qu’on se voit chez moi, j’eus un moment de choc. J’étais sensé lui répondre quoi ? Je me retrouvais comme un gros connard, incapable de sortir une simple syllabe. Je la fixais et me décidais à lui dire Oui, pas de soucis. C’était sorti comme un extraterrestre. Dans quelle merde je m’étais foutu. Si je commençais à sortir un « mais », elle allait se douter que quelque chose clochait et il était hors de question qu’elle se doute une seule seconde que j’étais actuellement en couple. Je ne voulais pas qu’elle le sache, non. Forcément, ma nuit fut particulièrement agité, et j’eus du mal à trouver le sommeil. Les effets de l’alcool s’étaient clairement amoindris. Tellement que je partais au petit matin, avant même le lever du soleil, par là où j’étais passé la nuit. J’embrassais doucement la jolie créature avec laquelle j’avais passé un moment fort en émotion et filais comme un voleur, ne sachant plus quoi et comment faire de ma vie amoureuse.

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