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 C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès

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Message(#) Sujet: C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès EmptySam 14 Juil 2018, 22:07


Laisse la nuit trembler
en moi
Éméché. C’est le mot exact de comment je me sens actuellement. Je vois flou, c’est à peine si j’arrive à déchiffrer qui se tient debout devant moi, c’est hallucinant, j’ai rien vu venir. J’ai bu quelques verres, j’ai rigolé, c’était bon enfant. Jusqu’à que je sente que je partais un peu trop loin, que je sente que je me détachais de moi-même. Que je laissais parler les mauvais démons, qu’ils prennent le dessus de ma personne. Je suis foutu.
Je me souviens de pas-grand-chose, je sais que je passais une bonne soirée avec quelques potes, que j’avais même rencontrer des gens, une fille pour passer la nuit. Mais, je crois qu’elle était avec quelqu’un, mais elle se laissait pourtant faire. J’ai un vague souvenir d’un grand type qui me menaçait, qui me prenait de haut en hurlant bien trop près de mon visage. Regarde-moi, tu crois vraiment que j’allais laisser passer ce genre de comportement ? Je crois que j’ai donné le premier coup, et après, c’est le trou noir. Je comprends pas, putain. J’arrête pas de me mettre dans des merdes impossibles et pour m’en sortir, je dois galérer pendant un temps. Mais ce n'est pas ma faute, si t’es en couple et que ta copine se fait draguer et qu’elle accepte ça, merde. Pourquoi on vient m’emmerder ? Pourquoi on vient me briser les bourses pour ça ? J’ai juste entendu des hurlements, un fracas, des verres qui tombaient au sol.
Je suis blessé ? Non, je suis pas blessé. Je passe ma phalange sur le coin de ma tête, pourtant je peux sentir un liquide dévaler la longueur. Je ne panique pas. Je suis assis dans la salle d’attente de l’hôpital parce qu’ils veulent pas me laisser partir, qu’ils pensent que je suis dangereux. Et j’arrête pas de dire que c’est pas le cas, que c’est un putain de malentendu et qu’un moment va bien falloir que je rentre. « J’ai rien putain, si j’étais blessé je peux le sentir… » Même ma phrase n’est pas française. Parce que je suis saoule, parce que je suis un déchet de la société, parce que je suis comme toi, comme ton voisin, ta voisine, qui préfère prendre une mine plutôt que de faire face à une certaine réalité. Je grogne entre mes lèvres en me levant. Mon regard se braque sur mes habits. J’ai la chemise tâchée de sang, mon sang, à priori. Mon jean noir est un peu déchiré, rien de très grave. J’ai juste mal au crâne, je veux juste prendre un médicament et aller me coucher. « Monsieur, rester tranquille on va bientôt vous prendre. » J’ai envie de rire à cette fine de phrase. J’ai l’humour facile quand je suis bourré, j’aime pratiquement tout le monde, et j’ai surtout pas envie de rentrer seul chez-moi. Pas de bol, c’est exactement ce qu’annonce cette soirée. Je mordille l’intérieur de la joue en déviant mon regard, l’infirmière qui me juge en me demandant pourquoi je riais comme un imbécile, si seulement elle pouvait comprendre que je m’excitais pour un rien, et qu’à cause de sa phrase je vais me trimballer une frustration aussi grande qu’une maison. Mais je reste sage, parce que j’ai pas envie qu’on prévienne la police.
Parce que j’ai clairement pas envie de rentrer à nouveau dans ce cercle où je sais à peine sortir la tête. Alors, je reste immobile, sur cette chaise. Et j’observe les personnes présentes aux urgences. Des malades, des blessées. Et je réalise surtout que je vais être le dernier reçu. Et merde.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 
Pando
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Message(#) Sujet: Re: C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès EmptyMar 17 Juil 2018, 17:37



T’avais pas du tout prévu de finir ta nuit aux urgences, mais comme son nom l’indique, c’était une urgence. Une belle frayeur que t’as eu ce soir. T’es encore retourné par ce qu’il s’est passé avec ce mec au lit. Ce type qui a enlevé son préservatif alors qu’il te pénétrait, sans te demander ton avis, bien sûr que non. Ca aurait été négatif et visiblement il ne voulait pas de cette réponse alors il n’en a fait qu’à sa tête.

Les effets des drogues que t’as pris ce soir ont disparu depuis peu, t’es assis en train d’attendre ton tour. T’as bien expliqué la situation à la femme qui s’occupe de l’accueil. Visiblement elle a compris la gravité de la chose mais y’a pas assez de staff pour que tu sois vu dans la minute. Y’a pas mal de gens installé. Tu te demandes depuis combien de temps ils sont là.

Tu soupires doucement et tu regardes ton téléphone, te passant une main dans les cheveux. T’as presque plus de batterie alors tu te mets sur mode avion avant de relever la tête pour chercher quelque chose afin de te distraire, de faire passer le temps plus vite. Y’a un type qui vient d’arriver qui saigne de la tête. Il arrête pas de dire qu’il a rien. Ouais. Il doit pas être bien net. A moins que ça ne soit pas son sang ? Mais on dirait pas. Il a pas l’air d’avoir toute sa tête et ça t’étonnes pas avec le coup qu’il a l’air d’avoir pris. Cela dit tu préfèrerais une blessure de ce genre plutôt que la menace de devenir séropositif. Le mec en face de toi, qui saigne de la tête, se mate et tu jettes un coup d’oeil à ton propre accoutrement. Une chemise qui est pas très boutonné d’ailleurs. Tu vas fermer deux boutons supplémentaires. T’as une veste légère par dessus et un jeans avec une paire de nike internationalist id bleue foncée.

Le mec va être « pris » et ça le fait rire. Ok. Tu captes le double sens mais ça te fait pas sourire. T’es trop préoccupé pour ça. Tu ressors ton téléphone et tu tentes, on sait jamais.

« Y’a personne qui aurait un chargeur de samsung ? »

Parce que tu sais pas combien de temps tu vas rester ici et la durée de vie de ton téléphone, c’est important.

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Message(#) Sujet: Re: C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès EmptyJeu 19 Juil 2018, 02:41


Laisse la nuit trembler
en moi
Honnêtement, j’ai envie de rire, mais je sais que je vais passer pour un fou, et c’est déjà le cas pour le moment. Je vois bien qu’on me regarde, je sens bien les regards sur moi, en train de me juger et ce, gratuitement. Mais je préfère faire mine de rien, d’attendre simplement pour rapidement rentrer chez moi. Même si ça ne bouge pas trop, qu’on est beaucoup trop aux urgences et qu’il manque comme toujours du personnel. C’est là, que j’entends une question, j’arque un sourcil en me répétant les mots. Comment quelqu’un pouvait-il avoir un chargeur alors que de base c’est un secteur d’urgence ? J’affiche un large sourire, observant d’où cette question pouvait venir. Mes yeux se posaient naturellement sur tes traits masculins, j’inclinais mon visage sur la droite. « Moi qui pensais que les Samsungs duraient plus que les iphones. Je suis bien étonné. On dirait quelqu’un qui demande le chargeur d’Iphone après une heure d’utilisation. » Parce que bon, c’est clairement mon cas. Je plonge ma main dans l’une de mes poches pour ressortir mon mobile qui est éteint. Plus de batterie, donc dans l’incapacité totale de pouvoir joindre qui que ce soit, ou de demander qu’on me ramène. Je soupire, reposant mon attention sur les femmes en blouses blanches, je croise mes bras sur mon torse en tapotant du pied. « Quand je pense qu’à cette heure j’aurais pu être accompagné d’une nana ou d’un mec. Et que je me retrouve ici. Avec le crâne fracassé et mon téléphone sans charge. » Je taquine, avec la fin de ma phrase. Je me tourne vers toi en te lançant un faible sourire.
Je suis pas aussi sociable en étant sobre, je veux dire, je sais communiquer, mais quand je suis sous l’influence de l’alcool, c’est bien différent et fort heureusement. Fallait bien trouver quelque chose pour me décoincer, pour me faire remuer. Je me lève, je me retiens à une chaise au risque de tomber comme une merde devant les gens. Je fais signe à une infirmière, et sans même que je puisse parler, elle m’interrompe en proclamant de rester assis et de rester calme, que ça sera bientôt mon tour. « Ouais mais, j’ai quand même du sang qui sort de ma tête. Fin, j’imagine que c’est pas le plus grave, mais j’ai quand même du sang qui gicle de mon crâne. » Elle m’invite à prendre place à tes côtés. Je pose mes coudes sur mes cuisses en prenant mon visage dans mes mains, bien que rapidement, de mes pupilles dilatées, je te regardais du coin de l’œil. « T’es pas blessé physiquement. Pourquoi t’es là ? Ah, je suis Hadès. Si jamais. » Si je dois rester, autant parler.  
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Message(#) Sujet: Re: C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès EmptyDim 22 Juil 2018, 19:57



Personne n’a l’air de répondre favorablement à ta demande mais y’a quand même un type qui l’ouvre pour y aller de son commentaire. Il parle sans savoir quoi que ce soit. Tu sens que ça va être un relou. Parce que ça fait de longues heures que t’es pas rentré chez toi et que oui, ton téléphone a eu le temps de se décharger presque intégralement de ce fait. Il se moque des gens qui ont des iphones et pour dire la vérité, t’es presque sûr que c’est 50/50 dans cette histoire d’autonomie. Ces téléphones de nos jours ils font tellement de choses, c’est des vrais ordinateurs. Ca consomme. Tu ne trouves pas nécessaire de répliquer quoi que ce soit à ce type. Il n’a pas de chargeur de samsung, du coup il est clairement inutile.

Il continue de parler. Racontant sa vie. T’en as vraiment rien à foutre mais tu dois admettre que c’est une petite distraction puisque tu ne peux pas fourrer ton nez dans ton téléphone pour surfer sur le web. Lui aussi n’a plus de batterie, tu te demandes c’est quoi son histoire pour qu’il soit là ici maintenant. Il a l’air de vouloir tenter de gruger, de passer avant toi qui est là depuis peu avant lui. T’espères que tu seras pris avant lui. Il a pas l’air traumatisé par ce qu’il lui arrive. Ou peut être un peu ok. Le sang ne le rassure pas, ce que tu peux comprendre. En plus c’est un coup à la tête, donc le cerveau dans le coin, ça peut cacher des trucs plus grave encore… Ok tu ne diras donc rien si jamais il arrive à être vu avant toi.

Curieux sur ta présence aux urgences, il te demande directement qu’est ce que tu fou là. Tu roules les yeux, t’as pas vraiment envie de raconter la raison de ta venue. Il se présente. Hadès.

« Tu t’appelles sérieusement Hadès ? C’est un prénom qu’on donne à son gosse ça ? »

Tu comptes tout à fait esquiver sa question, pas de la manière la plus subtile qui peut être. Juste en lui posant d’autres question à ton tour afin de détourner la conversation.

« Et toi qu’est ce que t’as foutu pour finir ici ? »

Donner ton prénom à ton tour ne t’a même pas effleuré l’esprit.


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Message(#) Sujet: Re: C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès EmptyVen 03 Aoû 2018, 22:45


Laisse la nuit trembler
en moi
Je veux juste faire passer le temps, c’est pas comme si j’allais retenir quoique ce soit, puisque je savais que dès que je partirais d’ici, et bien ça allait disparaître de mon crâne. Observant tout autour de moi, quand tu vins à me poser la première question, je n’avais jamais réellement médité là-dessus, je veux dire. C’est un prénom, mais il était évident que cela voulait dire quelque chose, et j’en venais à me questionner sur le fait si oui ou non, ma mère avait consciente que cela était tout bonnement le prénom du roi des enfers, je crois pas qu’elle le réalisait, et en t’observant du coin de l’œil, je venais à hausser les épaules. « Je crois que ouais, si je suis là avec ce prénom. Mais je crois pas que ma mère savait que c’était le roi des enfers. Je pense qu’elle se disait que c’était joli, et cool pour un gars, un coureur de jupon, sauf que je fais tout le contraire, je préfère courir derrière des boxers. » C’est la vérité, et même si on s’en fout, même si c’est clairement pas intéressant, je veux dire. C’est juste pour papoter, juste pour converser, histoire de ne pas mourir ennuyé. « Je me suis battu, mais c’est rien de grave, je veux juste partir d’ici. » Je gueule presque la fin de ma phrase qu’on puisse comprendre vraiment mon emmerde de rester ici.

Mais, j’avais bien compris ton manège, tu ne répondais à aucune de mes questions, bien que c’était amusant, je tournais mon regard bleuté en ta direction, j’observais tes traits avant de lever les yeux au ciel, affichant un large sourire. « Tu réponds jamais à rien ? T’es pas ici pour des blessures physique, t’as chopé quelque chose ? Vu l’heure, je pense pas que ça soit être un truc soft. » Je dis pas que je sais, mais je me doute que ça devait être un rhume ou une merde comme ça. Passant le bout de ma langue entre mes lippes, une infirmière venait s’approcher de nous, pour me tendre un verre d’eau et un médicament, précisant que je vais bientôt être consulté, et qu’il me faut juste attendre un peu. « Tu veux que je te paye un café ? Je pense pas que je peux te payer un verre d’alcool. » Grimace, puis un sourire amusé. Je passe ma main entre mes cheveux en couinant salement en sentant une sorte d’ouverture. Bordel.  
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Message(#) Sujet: Re: C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès EmptyMar 07 Aoû 2018, 23:53



Ca te fait marrer d’entendre ce mec élaborer pour sa mère. Il n’a aucune idée de la véritable raison de ce choix de prénom. Il sort juste une raison qui lui semble crédible mais aucun de vous deux ne saura le fin mot de cette histoire. Hadès a quand même plus de chance de poser la question à sa mère que toi pour découvrir le fond de tout ça mais en vrai tu t’en fou. Ca te permet juste de t’occuper l’esprit un instant de cogiter là dessus.

T’es pas du tout impressionné par les aveux de ce type à propos de ses préférences sexuelles. T’es pas là pour tenter de choper qui que ce soit. T’es bien loin d’avoir envie de parler de cul ou ne serait-ce que de penser au cul. T’en as eu assez pour aujourd’hui. Beaucoup trop. Plus que ce que tu en voulais. Tu serais pas là sinon et du coup, tu t’en veux. T’aimes tellement pas cette situation dans laquelle tu te trouves. C’est la merde. C’est trop sérieux.

Il s’est donc battu, mais apparemment c’est superficiel. Il balance qu’il veut partir d’ici.

« Qu’est ce qui te retiens ? »

Question rhétorique. Tu veux surtout lui dire « casse toi alors ». Si ça peut faire passer quelqu’un d’autre plus vite, tu dis pas non qu’il se barre, même si c’est peu recommandé. T’auras pas ça sur la conscience. Mais il revient à la charge, il veut savoir ce que t’as et malgré toute cette situation, il t’arrache un sourire amusé.

« T’as quand même l’espoir que je te réponde ? »

C’est pourtant clair que tu n’en as pas envie. Mais bon s’il a envie de perdre son temps avec ses questions, soit. Ca fait passer le temps de l’écouter parler dans le vent. Tu mates l’infirmière lui filer un truc. T’entends qu’il va bientôt être vu. Il va donc passer avant toi. Il te propose un café et tu fais non de la tête. T’as pas envie de bouger de ce siège. C’est psychologique. Comme si ça allait te faire passer plus vite. Mais en fait…

« Un verre d’eau je prends. »

Tu ne bouges pas pour autant. Tu attends à ce qu’il te fasse le service puisqu’il a si gentiment proposé. Tu poses ta main sur ton téléphone dans ta poche, t’as faillit le prendre pour le parcourir mais t’as pas assez de batterie alors tu avortes ton geste.

« T’as fait quoi pour te faire frapper ? »

Oui parce que toi tu racontes rien mais tu veux en savoir plus. Tu t’en fou complet, tu veux juste passer le temps. Tenter de penser à autre chose que le virus qui est en train de se propager en toi pendant tout ce temps assis au lieu d’être traité. Parce que même s’il t’a dit qu’il était clean le mec, tu ne le crois pas du tout ce fils de pute.

« Nan attend laisse moi deviner. »

Inventer des histoires. Encore mieux pour t’occuper l’esprit.

« Tu t’es frotté à un mec dans un bar, prétextant qu’il était blindé et y’a sa meuf qui s’est ramené, qui t’as cramé. Je l’imagine genre Serena Williams. »

Ton hypothèse a le don de te faire marrer. Tu l’imagines en train de se faire mettre KO par une meuf aussi imposante que la tenniswoman.

« Ou alors non, juste une pro de la boxe. Encore plus drôle comme ça. » 

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Message(#) Sujet: Re: C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès EmptyDim 12 Aoû 2018, 16:42


Laisse la nuit trembler
en moi
Il a raison, qu’est-ce qui me retient ? Ou bah, sans doute des infirmières, les caméras, et le fait que j’ai un trou dans le crâne et que si je rentre, je pense pas qu’avec un pansement ça ira. Je lève les yeux au ciel, d’un soupir qui se voulait bien auditif. Quoi ? T’as vraiment pensé que j’allais être sans arrêt tout doux, déjà que c’est moi qui viens taper la discute, si en plus t’es grognant et sans intérêt. En t’écoutant à la suite, j’affiche un large sourire détendu, presque provoquant, mais quand même un peu saoul. « Non, tu ne vas pas me répondre. Donc tu auras un surnom, grognon. Je trouve que ça te va bien. » Je hausse les épaules, ça me fait rire parce qu’on ressemble à rien, on se regarde à peine, on a clairement pas envie de connaître l’autre, et on est tous les deux dans une situation peu ordinaire, et c’est donc une rencontre assez étrange. Quand je me lève pour attendre ta réponse, et que tu ne bouges pas ton fessier du siège, j’arque un sourcil. J’observe même tout autour de moi, comme pour me rassurer que les gens ne sont pas tous collés et qu’ils ne peuvent plus se lever. « Putain, j’ai crus que t’étais collé au siège mec, j’allais devoir appeler les infirmières pour enlever la colle de sous ton cul. » J’écarquille même des yeux pour bien jouer le jeu. Secouant la tête de gauche à droite, je me déplace jusqu’à la machine en appuyant sur un bouton pour faire tomber une bouteille d’eau et une autre de coca. J’ai besoin de sucre, même si c’est con à dire, il me faut quelque chose pour tenir, et je n’ai pour le moment pas d’autre solution que la caféine.

Revenant auprès de toi, te tendant pour m’asseoir. Buvant une gorgée de ce liquide addictif. Je me marre à tes propres mots. Putain, ça aurait été vraiment con, quand on y pense non ? Je veux dire, que je me fasse déchirer par une nana qui a plus de muscles que moi, et j’imagine bien son mec derrière en me disant que c’est bien fait. Je pince ma lèvre inférieure en ricanant comme un imbécile. « Ca me dérange pas de me prendre un coup d’une nana. Surtout si elle est musclée. Parce que dans le fond, j’imagine juste le sexe avec son copain. Lui menotté, elle le chevauchant en demandant c’est qui qui commande. » Je dis pas, je sais que c’est le délire de plusieurs hommes. Mais absolument pas le mien. Je regarde tout autour de moi, observant les personnes qui elles aussi attendaient. « J’imagine plusieurs histoires grâce aux gueules des personnes. Bon, y a rien de drôle comme on est aux urgences. Mais j’imagine plutôt la vie extérieur. Comme la blonde, une mère, mariée à un gars qui ne prend pas soin d’elle et qui se tape la secrétaire, elle boit en secret son verre de vin chaque nuit et rêve secrètement de se taper le jardinier. » Pas mal non ? Je me trouve plutôt pas mal pour raconter des histoires. Je sors mon téléphone d’une main, en pianotant dessus, répondant à quelques messages inintéressants, et surtout jonglant sur l’application de rencontre où il suffit de glisser à droite ou à gauche pour voir si oui ou non, la personne peut nous plaire.
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Message(#) Sujet: Re: C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès C'est la nuit que tout commence - Andy&Hadès EmptyMer 15 Aoû 2018, 21:14




Il te sort un surnom. Ouais ok. Si il veut. Tu lèves un sourcil à sa vanne sur le siège collé. Pas drôle. Mais bon. Il est alcoolisé alors tu te dis qu’il est pas au top niveau vanne par ce fait. Ca ne te fait pas te lever pour autant. S’il ne te ramène pas ton verre d’eau, tu t’en fou. Tu l’as juste accepté parce qu’il l’a proposé. Sinon tu seras très bien sans. Il n’empêche qu’il se le bouge son cul et qu’il te la ramène cette bouteille d’eau. Oui, tu demandais pas autant mais tu prends. Même pas un merci. Juste un vague signe de tête. Tu ouvres l’eau pour en boire une gorgée alors qu’il répond à ta théorie. Il part loin dans son explication. Tu surenchéris pas. Ton regard est attiré vers le comptoir où se trouvent les infirmières. Y’a un docteur qui est là apparemment. Un mec qui a l’air important, avec une blouse sur le dos. T’as l’impression que ça parle de toi. L’infirmière montre dans ta direction et t’as droit à un coup d’oeil du doc. Tu restes silencieux et Hadès reprend la parole. T’écoutes que d’une oreille son laïus alors que le docteur est en train de venir vers vous.

« Monsieur Rivera ? »

« C’est moi ! »

Tu sautes aussitôt de ton siège, bien content de voir que tu passes déjà. Ca n’aura pas été si long comme attente. Ou bien ton cas a été jugé comme sérieux et ils ont fait des pieds et des mains pour que tu sois vu au plus vite ? Tu sais pas. T’aimerais bien le croire mais ça veut aussi dire que c’est grave ce qu’il t’arrive et t’essaies tant bien que mal de te rassurer à ce niveau là. Au fond, tu sais que t’es dans une merde noir, mais tu sais aussi que y’a des moyens d’éviter le pire. Tu files donc avec le doc, ta bouteille d’eau encore fraîche dans les mains.

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