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 we push and pull like a magnet do | starter #11

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Message(#) Sujet: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyMar 20 Nov 2018 - 8:44


Depuis quelques jours déjà, la vie entière de Stephen tenait dans quelques cartons et autres sacs à dos, dont un qu'il emmenait avec lui chaque fois qu'il partait travailler. Une brosse à dents, un chargeur de téléphone.. autant d'essentiels dont il ne saurait se passer et qu'il ne pouvait prendre le risque de ne pas avoir s'il venait à passer la nuit autre part, comme c'était encore le cas (bien qu'un peu moins) ces derniers temps. Avec l'impression de jongler entre deux vies, Stephen alternait les moments passés chez Leah à reconstruire son quotidien et ceux passés chez Carter à rattraper sa stupide connerie. Les deux brunes avaient par sa faute fait une croix sur leur amitié, et lui demeurait de fait coincé entre deux feux. Elles étaient toutes les deux importantes dans sa vie, l'une autant que l'autre contribuaient à son équilibre. Leah l'aidait à bâtir sa nouvelle vie sur de bonnes bases tandis que Carter apaisait ses blessures. C'était sûrement égoïste de vouloir continuer à fréquenter les deux. Stephen savait ce que ressentait la photographe, il savait également à quel point cet écart avait fait voler en éclat l'amitié des deux jeunes femmes, mais il n'avait aucune envie de tirer un trait sur l'une ou sur l'autre. Acceptant de switcher de Redcliffe à Toowong, et de laisser sa fichue brosse à dents dans un sac à dos, au cas ou. Au fond de lui, le kiné espérait que les tensions s'apaiseraient enfin entre Leah et Carter. La jeune maman finirait par lui pardonner, finirait également par comprendre que cet écart ne signifiait rien de plus qu'une partie de jambes en l'air foireuse entre deux adultes ivres morts. Mais est ce que c'était vraiment le cas ? Depuis la mort de Rachel, Stephen avait une légère tendance pour l'autodestruction. Il en voulait à la terre entière, faisait du mal à la terre entière également. La pauvre Carter était tombée amoureuse du mauvais type, et même si au fil des semaines, la jeune femme était devenue vraiment importante à ses yeux, pour lui le résultat était identique : elle prenait une place vacante qui demeurait encore occupée par le souvenir d'une femme qui n'était plus de ce monde. Et ça, le brun avait un mal fou à l'accepter. Ce soir en revanche, il mettrait son égoïsme et sa rancœur de côté. Parce qu'il se sentait con, parce qu'il s'en voulait d'avoir pu blesser à ce point une femme qui facilitait son quotidien depuis des mois.. Stephen la mettrait en veilleuse, passant du connard tyrannique au compagnon quasi parfait. Carter avait droit a du répit, et s'il tenait vraiment à retrouver un semblant d'intimité avec elle, il faudrait qu'il y mette du sien. Après avoir pris une douche au cabinet, puis troqué son tshirt pour une chemise, le brun avait quitté Spring Hill pour passer prendre la jeune maman chez elle. Un dîner avait été convenu, et même s'il n'était pas forcément à l'aise avec ces formalités, il faudrait bien qu'il s'y fasse. Carter n'était pas le genre de femme qu'on amadouait avec des sorties de ce genre là, mais si Stephen avait choisi de la voir en dehors de leur sacro sainte bulle, c'était pour deux choses. Déjà, qu'elle arrête de croire qu'il n'assume pas ce qu'il se passe entre eux. C'était faux, et Dieu sait qu'il se foutait bien de l'avis des autres concernant leur liaison. Ensuite, car c'était un terrain neutre. Chez Carter il y avait Jadyn, Thaïs, et vraisemblablement leur cousin. Chez lui il y avait Leah. Niveau intimité on pouvait mieux faire, et pour discuter, ces deux là avaient besoin de calme.

Garé devant la maison de son ancienne voisine, Stephen avait tapoté rapidement un message à l'attention de cette dernière. [Je suis arrivé]. Trois petits mots qui eurent pour effet quasi immédiat de la voir descendre les quelques marches qui la séparaient de sa voiture. Le regard fermé, ce ne serait visiblement pas évident de la faire changer d'avis sur son compte ce soir, mais soit. Une fois entrée dans l'habitacle, le brun se pencha pour embrasser ses lèvres. "T'es belle" qu'il glissait en sachant pertinemment que la photographe ne serait pas d'accord, mais qu'importe. Il notait l'effort vestimentaire de sa tenue : pour une fois elle n'était pas en vieux jeans et sweat, ce qui voulait dire qu'elle n'en avait pas totalement rien à faire de ce rendez vous, et c'était déjà ça de pris.

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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyMar 20 Nov 2018 - 10:51


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EXORDIUM.
Pourquoi avait-elle acceptée cette soirée ? Depuis qu’elle avait envoyé ce message, elle se posait cette question. Elle avait beaucoup trop de bonnes raisons de ne pas accepter de sortir autre que le fait que cette histoire n’était toujours pas digérée pour elle. La rencontre avec Leah avait remis le problème sur le devant alors qu’elle avait essayé de mettre ça de côté, vraiment. Sa tête était assez remplie avec la procédure qui déterminerait qui aurait la garde de sa fille, Carter devrait surtout se concentrer sur ça sauf qu’elle ne réussissait même pas. Ce qui n’aidait pas arranger le souci dans son cas. La jeune maman avait fait en sorte que son cousin vienne passer quelques jours à Brisbane, elle avait besoin de lui et même si elle adorait Jadyn, ce n’était pas la même chose. Le soir, elle ne se retrouvait pas seule au moins, son esprit était occupé et elle en avait besoin. Mais ce soir, elle allait être avec lui, qu’avec lui ailleurs que dans cette maison. Peut-être qu’elle n’était tout simplement pas prête pour ça, mais elle n’avait plus le choix, elle passerait pour une conne en refusant alors qu’il essayait de se faire pardonner. « Tu viens m’aider ? » Montrant l’étage de sa tête, Oliver n’avait pas besoin de beaucoup de détails pour savoir ce qu’elle lui demandait. Carter pourrait sortir comme elle était habillée actuellement, un jean et un sweat, mais pour le coup elle allait faire des efforts. Sautant sur le dos de son cousin, ils montèrent ensemble et une longue bataille allait commencer entre eux. Après quelques minutes, elle sortit enfin de la salle de bain en robe en râlant parce qu’elle n’était pas à l’aise, parce qu’elle n’aimait pas forcément être dans cette tenue et son cousin qui n’arrêtait pas de lui dire l’inverse tout en lui tendant une paire de talons. Le summum, c’était le summum à ses yeux, mais pour le coup, elle n’avait plus le temps de se battre parce que Stephen allait bientôt débarqué pour qu’ils puissent aller manger. Carter retournait dans le salon tout en prenant la parole donnant ses dernières indications à Oliver, elle était toujours autant mère poule même si son esprit était occupé par autre chose. Thaïs était la personne la plus importante dans sa vie quoi qu’il puisse se passer. « Tu m’appelles au moindre souci, c’est clair ? Tu prends pas l’excuse de la soirée pour appeler mon père sinon t’es un homme mort. Mon téléphone restera allumé de toute manière. » Menacer son cousin tout en sautant à cloche pied pour mettre ses foutus talons, on aura tout vu et ce fameux téléphone lui indiquait un nouveau message. Il était là. « A tout à l’heure. »

Un léger soupir sortit de sa bouche alors qu’elle fermait la porte derrière elle et que ses yeux s’arrêtaient sur cette voiture. Qu’est-ce qu’elle avait envie de faire demi-tour et de rester juste chez elle, loin de tout ce bazar, mais elle devait réagir en adulte pour une fois. La jeune femme avançait vers la voiture, le visage fermé, sa lèvre coincée entre ses dents et elle avait cette stupide impression qu’elle avait un million de regards étaient tournés vers elle. La brune monta rapidement dans la voiture et laissait les deux bouches se retrouver avant d’haussait simplement les épaules au compliment. Elle n’aimait toujours pas ça, même si pour le coup c’était plaisant à entendre. Sa tête était tournée vers l’extérieur, un silence pesant prenait naissance dans l’habitacle, sûrement par sa faute, et elle détestait ça. « Tu m’emmènes où ? » Carter tournait enfin son regard vers lui, elle espérait vraiment qu’ils n’allaient pas se prendre la tête ce soir, mais est-ce que c’était possible entre eux ? La photographe n’était pas capable de répondre à cette question, c’était la première fois qu’ils étaient capables de se voir en dehors de chez elle ou de son ancienne maison. La brune s’était déjà fait remarqué avec sa rencontre avec Leah, pas besoin d’une deuxième scène dans le genre.
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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyMar 20 Nov 2018 - 13:26


En démarrant la voiture, Stephen s'était autorisé à détailler la tenue de la brune. Des talons, elle avait enfilé une paire de ces engins de torture qu'elle haïssait tant, au moins à mesure que lui les appréciaient. Carter savait pertinemment que ces chaussures étaient son point faible, il le lui avait déjà avoué plusieurs fois Un sourire en coin étirait ses lèvres en conséquence tandis qu'il quittait doucement le quartier résidentiel pour prendre la direction de Fortitude Valley. Carter ne pouvait pas le voir de toute façon, sa tête était ostensiblement tournée vers l'extérieur, sans quoi il était persuadé qu'elle se ferait une joie de lui faire ravaler son petit sourire. "On aurait du sortir plus souvent. La seule fois ou je t'ai vue en robe c'était... il y a un moment déjà" et ce n'était pas pour un événement dont la jeune maman avait envie de se souvenir. Ce soir c'était différent, même si son humeur était tout sauf au beau fixe. Elle lui avait demandé de se faire pardonner, et c'est ce qu'il comptait faire. Une soirée entière sans broncher, à s'occuper exclusivement de cette jolie brune qui visiblement, faisait aussi un pas vers lui en acceptant de sortir ce soir. « Tu m’emmènes où ? » qu'elle demandait. Premières paroles de la journée. Son visage se tournait vers le sien, et même si le regard du brun était absorbé par la route, il lui glissait quelques coups d'oeil chaque fois qu'il le pouvait. Sa main était venue se poser avec douceur contre sa cuisse, se chargeant du volant de l'autre. Stephen ne voulait pas forcer les choses, mais demeurer distant n'était pas une façon de procéder à ses yeux. Carter pouvait le repousser tant qu'elle le souhaitait, sa main serait là pour l'accueillir si elle venait à faire machine arrière. "Manger." qu'il lui répondait en entrant dans l'artère fréquentée de Fortitude Valley. Phoebe s'était occupée de réserver le restaurant à sa place, se gardant bien de poser des questions. Une première. Trouvant finalement une place de stationnement, quelques minutes à peine après être entré dans le centre (un petit miracle), Stephen manœuvra pour garer le véhicule. Le moteur finalement éteint, il ne bougeait pourtant pas d'un pouce, reposant son crâne sur l'appuie tête pour observer enfin la photographe. "J'ai besoin de te parler." qu'il lançait avant de sortir affronter la foule. La bulle pouvait bien demeurer intacte encore quelques minutes. "Il m'est arrivé quelque chose de .. dingue." qu'il commençait en haussant les épaules. Se découvrir un frère à vingt neuf ans. A vingt neuf ans, bordel. "Et ...je vais pas revenir sur cette discussion que tu as eu avec Leah hier. Je sais que ça s'est mal passé. Elle est blessée autant que toi, et ça me tue parce que je vous aime toutes les deux, mais pas de la même façon, malgré tout ce que tu peux croire. Je t'en veux même pas de le croire. Tout ce que je veux c'est vous garder. Je sais que t'es partie du principe qu'on était deux, qu'elle est coupable autant que moi mais c'est faux. J'ai déconné sur toute la ligne, et ça me tue d'avoir tout gâché en ayant quand même la possibilité d'être avec toi." Se répéter chaque matin qu'il était un sombre crétin et qu'il était allé trop loin ne serait décemment pas suffisant. "Je te promets de ne plus te cacher quoi que ce soit, d'arrêter de m'en prendre à toi chaque fois que j'essaie de tourner la page.." ce serait plus compliqué à ce sujet, mais il était sincère.  "Mais je veux pas faire tout ça pour rien.. Carter, avant qu'on rentre la dedans pour jouer au couple modèle, dis moi qu'on se voile pas la face." autrement dit : dis moi que tu m'aimes malgré mon comportement de connard tyrannique et bipolaire.  


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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyMar 20 Nov 2018 - 15:00


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EXORDIUM.
Carter ne s’était pas autant battue que ça pour cette tenue, sûrement parce qu’elle savait qu’elle effet cela pourrait avoir sur le kinésithérapeute. Ce qui était mesquin de sa part, mais elle était une femme, c’était dans la nature des femmes d’être mesquine, non ? Ou alors c’était pour être certaine qu’il ne regarde qu’elle durant cette soirée, chose complètement débile, mais tout était possible quand on savait qu’elle avait en horreur ce genre de tenue. La brune continuait de regarder l’extérieur, c’était plus simple que de le regarder lui et elle se sentait toujours autant perdue que la dernière fois. Elle avait accepté de passer la soirée avec lui, malgré cette petite voix qui restait là pour lui faire entendre que ça restait une mauvaise idée. Carter devait faire taire cette voix pour profiter pleinement de cette première soirée avec lui. « C’est la première fois qu’on sort, il fallait marquer le coup, non ? Mais j’serais pas toujours comme ça si on sort. » La jeune femme ne faisait pas de remarque par rapport à l’événement en question, ce n’était pas une bonne idée et elle venait de sous-entendre qu’il pourrait y avoir des prochaines fois. La photographe arrêtait de fuir son regard, de le fuir tout en étant avec lui parce que ce n’était pas comme ça que les choses allaient s’arranger entre eux. Elle devait lui laisser l’occasion de se faire pardonner, en le repoussant à chaque fois qu’il faisait un pas vers elle, ça n’allait pas aider. Alors quand Stephen finissait par poser sa main sur sa cuisse, elle la laissait là, sans réagir ou faire le moindre commentaire. La jeune maman finissait par lever les yeux au ciel en entendant sa réponse, ça elle le savait déjà et ce n’était pas sa question. « Je le savais déjà ça, je voulais plutôt savoir où on va manger. » Carter connaissait pas mal de restaurant dans cette ville, avec une de ses rares amies, elles faisaient le tour des restaurants ensemble. Définitivement, elle avait un vrai souci avec la nourriture et avait de la chance de ne pas réellement ressembler à un hippopotame. La jeune maman reconnaissait l’endroit, ils étaient à Fortitude Valley, mais il y avait beaucoup trop de possibilité. M'enfin, elle finirait bien par avoir la réponse dans quelques instant, elle restait juste curieuse de nature – ce qui avait en quelque sorte entraîner cette situation dans le fond. Est-ce qu’elle rejetait la faute sur elle ? Ça ne serait pas surprenant pour le coup, mais dans l’histoire elle n’avait rien fait et elle en était certaine. La voiture s’arrêtait, elle s’attendait à le voir descendre, mais à la place il tournait la tête vers elle pour prendre de nouveau la parole. La photographe ne savait pas ce dont il avait envie de parler, mais ça devait être important. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » La jeune femme fronça doucement les sourcils avant de lever les yeux au ciel face à la tournure de la conversation. Cette fameuse rencontre. « Mais on en parle quand même. » Le coupant un instant. Ils auraient pu faire comme s’il ne s’était rien passé. Mais encore une fois tout semblait trop beau pour être vrai. Carter l’écoutait, totalement mal à l’aise de parler de ça, de parler du lien qu’elle avait pu avoir, qu’elle avait dorénavant avec Leah. C’était son problème, non ? « Vous êtes vraiment raccord par rapport à votre façon de voir les choses, c’est presque marrant. » Elle qui lui disait être totalement coupable dans ce qui s’était passé et lui qui lui disait exactement la même chose. « Je dois aussi lui pardonner, c’est ça ? Je le ferais pas, pas maintenant et je le ferais peut-être jamais. » La photographe avait été claire avec Leah et elle l’était de nouveau avec Stephen. Elle était comme ça, si elle lui donnait la possibilité de se pardonner, c’est seulement parce qu’il avait une place différente de sa vie. La jeune maman mettait ses sentiments de côté, ils se connaissaient depuis trop longtemps pour faire une croix sur tout à cause de ça. En ce qui concernait leur histoire, ce n’était pas aussi évident que ça. « Les actes sont plus parlant que la parole. » Autrement dit, à lui de lui prouver que ses promesses étaient sincères et qu’elle pouvait le croire parce que la seule chose qu’elle voulait s’était de le croire de nouveau. « On se voile pas la face. » La photographe parlait doucement avant de reprendre la parole. « Depuis le début, tu m’as donné toutes les raisons du monde pour te sortir de ma vie et pourtant… je suis là ce soir. Mes sentiments pour toi ne sont pas fictifs ou une simple lubie de ma part. » Qu’est-ce qu’il fallait de plus pour qu’il comprenne qu’elle pourrait faire une croix sur tout le reste avec le temps ? Les sentiments étaient bien là, elle avait juste besoin d’être rassurée, qu’il se rattrape.
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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyMar 20 Nov 2018 - 18:36


Carter justifiait son choix de tenue par une excuse à peine masquée. Marquer le coup... La brune se fichait comme d'une guigne des apparences, de l'image qu'elle renvoyait. Depuis qu'ils se connaissaient, elle passait la majeure partie de son temps dans des vêtements aux antipodes du féminisme. Non, si ce soir elle avait décidé de porter cette tenue dont elle savait pertinemment qu'elle ferait tourner la tête de Stephen, c'était pour le torturer. Et seigneur, ça fonctionnait parfaitement.  « C’est la première fois qu’on sort, il fallait marquer le coup, non ? Mais j’serais pas toujours comme ça si on sort. » Il levait les yeux au ciel. Il se doutait bien que la photographe n'était pas du genre à être attirée par les talons et autres robes inconfortables, à son plus grand désespoir. "Ah donc c'est comme ça ? Tu fais des efforts pour m'avoir dans ton lit et ensuite c'est le relâchement total ?" qu'il répondait avec amusement. Une petite pique qui n'en était pas vraiment une. Avec le temps Stephen s'était fait à l'idée que Carter ne serait pas branchée mode, et pour le moment c'était le cadet de ses soucis. « Je le savais déjà ça, je voulais plutôt savoir où on va manger. »  C'aurait été étonnant de sa part. S'il y avait bien une chose qui aurait pu faire sortir Carter de son mutisme, c'était bel et bien la nourriture. "Au Burrow" qu'il répondait tout en se doutant bien qu'elle connaîtrait l'endroit. C'était un restaurant sans prétention, intime, ou Stephen savait qu'ils pourraient parler au calme sans être dérangés par quoi que ce soit. C'était ce dont ils avaient besoin après tout. Elle pour se rassurer, lui pour se vider la tête.. mais avant de quitter l'atmosphère rassurante de la voiture pour rejoindre la rue déjà bien mouvementée, le brun avait voulu aborder deux trois points. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » les sourcils froncés, la jeune maman le regardait comme s'il avait à nouveau une chose à lui avouer. Pour une fois, pas de drama en vue question couple. "J'ai ... on en parle après. Rien qui te concerne. Rien de grave." parce que ce n'était pas le bon moment et qu'il préférait aborder le sujet après en avoir terminé avec la rencontre Leah/Carter de la veille. « Vous êtes vraiment raccord par rapport à votre façon de voir les choses, c’est presque marrant. » .. encore la même chose. Stephen soupirait, le visage orienté vers le plafond de la voiture. Leah avait sa part de responsabilité dans cette histoire, certes, mais en aucun cas elle n'avait voulu faire du mal à son amie. « Je dois aussi lui pardonner, c’est ça ? Je le ferais pas, pas maintenant et je le ferais peut-être jamais. » Parce que c'était plus facile de faire une croix sur une amie que sur un Homme ? Stephen avait vu à quel point Leah pouvait avoir de la peine vis à vis du comportement de la jeune maman. Elle encaissait mais ça n'était pas juste. "Elle savait pas. Elle savait pas ... que toi et moi on était.. que t'avais ce genre de sentiments. J'ai minimisé les choses. Je lui ai dit qu'on couchait ensemble parfois, qu'on était rien. Si tu dois en vouloir à quelqu'un c'est à moi. C'est moi qui t'ai prise pour une conne." et il lui devait la vérité, même si maintenant que c'était sorti... Stephen n'avait aucune idée de la réaction qu'aurait la photographe. Il ne se risquait à rien. Pas d'approche, pas de regard glissé.. pour la première fois depuis un moment il assumait pleinement sa responsabilité dans ce gigantesque fiasco. "J'avais envie de coucher avec elle, et c'était malsain de te le dire." c'était surtout qu'il n'assumait pas tout à fait, et qu'il essayait d'user de la manière forte pour rejeter entièrement la faute sur lui. Il préférait cent fois faire croire à Carter que tout était sa faute plutôt que de voir Leah pâtir de ses lubies. "Je le voulais. C'est moi qui lui ai dit qu'on était rien. Je vous ai prise pour des connes toutes les deux. Et je regrette. Je m'en veux. Parce que... " parce que je vous aime toutes les deux, et toutes les deux d'une façon différente. Mais s'il sortait quelque chose de ce genre là Carter allait lui en coller une. Pour lui tout était clair dans son esprit. Leah était son amie, il ne se passerait plus rien entre eux, mais convaincre Carter de cette certitude était une sacrée épreuve. Autant choisir les mots justes. Il avait besoin des deux dans sa vie, et même si Carter le rassurait en lui expliquant qu'ils ne se voilaient pas la face, qu'il y avait encore quelque chose entre eux à tisser, le brun n'était pas certain que ses précédentes révélations les feraient sortir indemnes de cette voiture. « Depuis le début, tu m’as donné toutes les raisons du monde pour te sortir de ma vie et pourtant… je suis là ce soir. Mes sentiments pour toi ne sont pas fictifs ou une simple lubie de ma part. »  Il secouait doucement le crane, osant finalement reporter son attention sur la photographe. "Et même maintenant ? Maintenant que tu es au courant de toute la vérité ?" qu'il soufflait.

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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyMar 20 Nov 2018 - 20:14


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EXORDIUM.
Cette tenue n’était clairement pas sa favorite, elle se sentait différente, comme si elle n’était pas vraiment elle pour le coup. Être féminine et tout ce bazar, elle savait l’être parce qu’elle restait une femme, parce que pour certaine occasion c’était juste mieux, mais ce qu’elle préférait s’était bien ses baskets, ses jeans et ses sweats. C’était banal et passe partout en somme parfait pour elle. Ses yeux se levèrent une nouvelle fois au ciel avant qu’elle ne reprenne la parole, ils se parlaient normalement et c’était presque étrange. « Entre nous deux, la personne qui veut plus mettre l’ordre dans son lit actuellement, c’est pas moi. » Montrant parfaitement qu’elle connaissait l’impact de sa tenue sur le kinésithérapeute. « Puis si je me souviens bien, quand tout à commencé j’avais une tête beaucoup plus dégueulasse que ça. J’ai pas besoin de faire des efforts pour t’avoir dans mon lit. » Carter passait presque pour une femme sûre d’elle alors que ce n’était pas le cas, mais les faits étaient vrais. La première fois qu’ils avaient pu coucher ensemble, le glamour et tout le reste était bien absent. Ils étaient deux larves complètement malades. Un sourire en coin se dessinait sur ses lèvres en pensant à ça, c’était bien simple il y a quelques semaines, dommage que les choses ne soient pas restés aussi simple d’ailleurs. La jeune femme bougeait la tête de haut en bas montrant qu’elle avait entendue, comme elle s’était attendue, elle connaissait l’endroit. La brune n’avait sûrement pas fait tous les restaurants de la ville, mais une bonne partie. Même si le moteur était éteint, ils restaient dans cette voiture continuant de parler ou du moins, il parlait et elle l’écoutait. Ses sourcils se froncèrent quand elle l’entendait lui dire qu’il avait un truc à lui dire et que c’était dingue. Qu’est-ce que s’était encore hein ? Franchement, elle n’était pas prête à une quelconque annonce qui allait la blesser. « D’accord… » C’était trop étrange et il enchaînait sur sa discussion avec Leah, elle lui en avait rapidement parlée parce qu’il aurait fini par être au courant, mais elle ne voulait juste pas en parler. La jeune femme voulait laisser ça derrière elle, elle voulait juste passer une bonne soirée, mais c’était fichu. Tout commençait mal finalement, encore une fois, elle laissait un petit rire sortir de sa bouche alors que sa main s’enfonçait dans ses cheveux. Carter était en train de se prendre une nouvelle gifle en plein visage et dieu que ça faisait mal – encore une fois. De plus en plus, la brune se demandait ce qu’il avait dans la tête. C’était malsain de lui dire la dernière fois et maintenant qu’est-ce que s’était hein ? Pire. La photographe était en train de faire un pas vers lui, de lui montrer qu’il n’avait qu’à agir et qu’elle pouvait lui pardonner, réellement lui pardonner. Même si depuis le début, elle était certaine que l’alcool n’était pas le seul responsable de ce bordel, l’entendre c’était une autre histoire. Sa tête tournait une nouvelle fois vers l’extérieur, elle passa sa main sur ses joues pour enlever cette stupide larme qui venait de couler, hors de question de prouver qu’il avait juste enfoncé un peu plus ce couteau et qu’il venait de l’atteindre. « Ca fait moins d’une heure qu’on est ensemble et pourtant t’as déjà tout gâché. » Qu’est-ce qu’elle pouvait dire d’autres que ça ? La brune n’avait même pas la force et l’envie de commenter ce qu’il venait de dire, ils allaient juste se prendre la tête et non. La jeune maman ne pouvait pas passer son temps à être en colère, à hurler à tort et à travers. S’il ne comprenait rien, elle n’allait pas se battre pour qu’il comprenne et elle allait juste disparaître de sa vie. « Qu’est-ce que tu crois ? Que mes sentiments peuvent disparaître en un claquement de doigt ? » Elle aurait aimé pour le coup, elle aurait juste aimée être capable de le détester sur le champ. « C’est pas le cas et ça le sera jamais parce que je ne suis pas comme ça. Pourtant tu mérites même pas tout ça, mais il y a une part de moi qui a envie de croire que t’es pas aussi con que ce que t’es en train de me montrer en ce moment. » Carter ne lui laissait même pas le temps de répondre qu’elle sortait de cette voiture, définitivement rien ne commençait de manière conventionnelle entre eux. Malgré toute la douleur qu’elle ressentait, elle restait. Elle devait être maso dans le fond, un petit rire sorti de nouveau de sa bouche alors qu’elle secouait la tête ou alors, elle restait toujours cette gamine naïve qui avait envie de croire que les choses allaient s’arranger, qu’ils ne pouvaient juste pas s’arrêter sur une note aussi négative que ça. Stephen allait devoir se couper en dix ce soir, il allait réellement devoir se rattraper parce qu’il avait du chemin à faire pour le coup.
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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyMer 21 Nov 2018 - 7:46


Carter avait vu presque juste. En ce moment là, il se fichait bien d'avoir la jeune femme dans son lit, se doutant bien que l'issue de cette soirée serait catastrophique. Jamais ces deux là n'ont été capables de passer du temps ensemble sans se blesser l'un l'autre, et ce n'était pas avec ce qu'il s'apprêtait à dire que ça changerait. « Entre nous deux, la personne qui veut plus mettre l’ordre dans son lit actuellement, c’est pas moi. Puis si je me souviens bien, quand tout à commencé j’avais une tête beaucoup plus dégueulasse que ça. J’ai pas besoin de faire des efforts pour t’avoir dans mon lit. » Pour toute réponse il secouait la tête. Ce n'était pas le bon moment pour lui balancer quoique ce soit concernant son apparence. La brune était légèrement catégorique à ce sujet : s'il lui disait qu'elle était belle, elle l'envoyait sur les roses, et s'il lui disait qu'il préférait quand elle faisait des efforts comme ce soir, elle lui montrerait son charmant majeur. Non. Au lieu de polémiquer sur des sujets vides de sens, Stephen avait préféré passer aux sujets délicats avant d'entrer dans le restaurant, d'avoir un public et de recréer une scène comme celle du Starbucks. Il laissait de côté le sujet Kendall, puisque finalement, c'était quelque chose dont ils pouvaient parler sereinement autour d'un verre (même si c'était probablement l'information la plus cataclysmique de ces dernières années). A la place il préférait aborder un autre sujet de discorde. Le fameux sujet de discorde dont il était à l'origine et qui avait causé tant de soucis : la nuit passée avec Leah. Ce n'était pas pour remuer le couteau dans la plaie, ce n'était pas non plus pour faire en sorte que Carter accepte sa trahison plus vite.. c'était simplement qu'il ne pouvait plus voir sa colocataire et amie et la femme avec qui il reconstruisait tout doucement quelque chose se détester ainsi. Par sa faute. Volontairement, il avait exagéré sa part de culpabilité dans toute cette histoire, parce que tout ce qu'il souhaitait c'était que Carter ait davantage de rancœur envers lui qu'envers elle. « Ça fait moins d’une heure qu’on est ensemble et pourtant t’as déjà tout gâché. » qu'elle répondait d'un ton sec pour commencer dans l’échange d'hostilités.  « Qu’est-ce que tu crois ? Que mes sentiments peuvent disparaître en un claquement de doigt ? C’est pas le cas et ça le sera jamais parce que je ne suis pas comme ça. Pourtant tu mérites même pas tout ça, mais il y a une part de moi qui a envie de croire que t’es pas aussi con que ce que t’es en train de me montrer en ce moment. » Et sans même lui laisser le temps de dire quoique ce soit, elle quittait la voiture, furibonde. "Merde" qu'il soufflait, retirant brusquement les clés du contact pour la suivre à l'extérieur. "Je t'aime, d'accord ?" Quoi ? Il avait vraiment dit ça ? La route traversée, il avait fini par la rejoindre sur le trottoir d'en face, attrapant l'un de ses coudes pour la forcer à regarder en sa direction sans fuir la discussion comme elle le faisait chaque fois. "Mais arrête de fuir. Arrête de faire comme si il s'était rien passé et que t'allais pouvoir oublier en prenant tes jambes à ton cou chaque fois que j'aborde le sujet. J'ai joué au con, et c'est moi que tu dois croire. J'ai pas envie que ça se passe comme ça. Je veux qu'on puisse se voir chez moi, je veux qu'on puisse avoir une vie à deux et pas qu'on se retrouve entre deux feux avec ta sœur qui peut pas m'encadrer et Leah et toi qui vous prenez le chou. Crois moi quand je te dis que c'était rien. J'ai mis du temps, j'ai fait des erreurs.. une grosse erreur" qu'il rectifiait "mais s'il te plaît Carter, fais un effort." puis doucement, il relâchait son bras, se tenant face à elle au beau milieu de la foule de ce début de soirée. "Nous deux ça me manque. J'ai l'impression que ça va durer un temps fou.. et même si je l'ai mérité, et que c'est totalement égoïste de ma part, j'ai besoin de te toucher, de t'avoir contre moi et pas juste de te supplier de passer à autre chose." au moins, il était conscient que son comportement était sûrement bien trop égoïste et capricieux.  

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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyMer 21 Nov 2018 - 10:15


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EXORDIUM.
Ce début de soirée semblait bien trop beau pour que cela dure indéfiniment, rien ne se passait bien entre eux parce qu’ils avaient deux avis différents sur tout et n’importe quoi. Avant cela restait bon enfant entre eux, c’était juste des sujets de taquineries, mais maintenant tout était devenu sujet de dispute, de réelle dispute entre eux. C’était encore une fois le cas quand il se mettait à parler de sa rencontre avec Leah, rencontre qui s’était mal passée même si elle avait essayée de garder son calme. La brune avait essayé de comprendre ce qu’il les réunissait, de comprendre comment ils en étaient arrivés à faire ça ce soir-là, mais ça n’avait duré qu’un instant comme souvent en ce moment. Dans le fond, elle se haïssait d’être comme ça, de consacrer beaucoup trop d’énergie dans cette histoire alors qu’il y avait cette procédure qui pesait sur ses épaules. Carter avait envie que les choses s’arrêtent au moins pendant une soirée, elle avait la tête qui était remplie de problème et franchement, elle n’avait pas besoin d’être avec lui pour se prendre la tête, elle savait très bien le faire quand elle était seule. Tout ce qu’elle voulait dans le fond, c’était arrêté d’être en colère contre lui et contre elle. Détester le père de sa fille était une activité qui devait lui prendre tout son temps libre. La jeune maman était sortie de la voiture sans attendre une quelconque réponse de sa part, elle espérait qu’ils n’allaient pas se prendre la tête en dehors de cette voiture et pourtant très rapidement elle était suivie par Stephen qui lâchait une bombe. La dernière chose qu’elle s’attendait à entendre de sa bouche était bien ses trois mots et elle se retrouvait scotcher sur place, ses yeux posaient sur son visage. « Je t’aime aussi. » Sinon elle ne serait pas là avec lui, en train de se prendre une nouvelle fois la tête. La photographe voulait croire à cette histoire, à ce qu’il se passait entre eux, mais elle avait besoin de temps pour diriger tout ça et passer réellement à autre chose. Le kinésithérapeute était en train de parler, elle l’écoutait jusqu’à la fin avant de reprendre la parole à son tour. « J’ai entendu que c’était une erreur, mais je veux plus en parler parce que j’en ai marre d’être toujours en colère contre toi, contre elle. Je passe la majeure partie de mon temps à penser à tout ça, à me prendre la tête quand je suis toute seule et je mets ce procès de côté alors que je ne devrais pas. J’ai envie que ça s’arrête, mais ça sera jamais le cas si on me rabâche toujours la même chose. Laissez-moi du temps, une semaine c’est pas suffisant. » Clairement, elle ne pouvait pas se battre sur deux terrains différents. Carter était prête à passer l’éponge, elle allait oublier et le croire, mais pas maintenant. « Je fais des efforts même si tu t’en rends pas compte. Et j’retournerais lui parler en étant plus sympa si c’est ce que t’attends, mais ça change pas ce que je pense sur sa culpabilité dans l’histoire. » Mais la photographe pouvait faire des concessions, même si techniquement ce n’était pas à elle d’en faire. La jeune maman devait mettre du sien si elle voulait réellement tourner la page, si elle voulait mettre cette histoire derrière elle bien que ça semblait impossible. S’approchant de lui, elle finissait par placer sa main sur sa joue avant de se mettre sur la pointe des pieds – malgré ses talons, il restait quand même plus grand qu’elle – et sans attendre, elle déposait ses lèvres sur les siennes. Sa main de libre s’enfonçait dans ses cheveux alors qu’elle approfondissait ce baiser, elle voulait juste qu’il dure le plus longtemps possible, mais c’était impossible. Ils avaient besoin de respirer, elle restait quand même proche de lui tout en murmurant contre ses lèvres. « Depuis le début de la soirée, je t’ai pas repoussé. J’compte pas le faire.. » Son front contre le sien, elle l’embrassait encore une fois, ce n’était pas parce qu’elle le repoussait qu’elle n’était pas en manque de ça, des contacts qu’ils pouvaient avoir l’un envers l’autre.
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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyMer 21 Nov 2018 - 14:04


Stephen sentait bien qu'il était inutile de poursuivre sur la lancée des "j'ai des sentiments" ... avoir des sentiments voulait tout et rien dire à la fois. Même si c'était encore bien flou dans son esprit, il préférait que ce que Carter et lui emploient des termes normaux. Qu'ils entretiennent une histoire normale, lambda, sans drama, et ça passait aussi par assumer leur idylle au grand jour. « J’ai entendu que c’était une erreur, mais je veux plus en parler parce que j’en ai marre d’être toujours en colère contre toi, contre elle. Je passe la majeure partie de mon temps à penser à tout ça, à me prendre la tête quand je suis toute seule et je mets ce procès de côté alors que je ne devrais pas. J’ai envie que ça s’arrête, mais ça sera jamais le cas si on me rabâche toujours la même chose. Laissez-moi du temps, une semaine c’est pas suffisant. » ça, il pouvait l'entendre. Hochant la tête d'un air entendu, il l'écoutait poursuivre : « Je fais des efforts même si tu t’en rends pas compte. Et j’retournerais lui parler en étant plus sympa si c’est ce que t’attends, mais ça change pas ce que je pense sur sa culpabilité dans l’histoire. » Stephen n'attendait pas forcément de Carter qu'elle soit plus sympa avec Leah, il souhaitait simplement que les deux brunes se rabibochent, qu'elles arrivent à trouver un terrain d'entente. Il n'était pas dupe au point de croire que ce serait la chose la plus évidente au monde, mais il n'était capable de se passer ni de l'une ni de l'autre. Si aucune des deux n'arrivait à se supporter, c'était mal parti pour lui. C'était sans doute égoïste, mais c'était un fait. Heureusement pour lui, la photographe semblait être prête à lui pardonner sa conduite. Il sentait son corps se hisser contre le sien, ses lèvres s'approcher des siennes. La main qu'elle avait posé contre sa joue venait s'enfouir dans sa chevelure, le ramenant toujours un peu plus près d'elle. Mécaniquement, les mains du brun trouvaient leur place contre la taille de Carter, une habitude, même si c'était sans doute la première fois que ces deux là s'embrassaient en public. La jeune maman faisait durer ce baiser, comme s'ils n'étaient que tous les deux, et de son côté, Stephen l'attirait toujours un peu plus à lui, remerciant le ciel de lui avoir donné l'envie d'enfiler cette paire de talons, sans quoi il aurait certainement terminé la soirée avec un torticolis. « Depuis le début de la soirée, je t’ai pas repoussé. J’compte pas le faire.. » qu'elle murmurait contre ses lèvres, son front posé contre le sien. "Bien... allons manger alors. J'ai des trucs à te dire." qu'il répondait finalement, mettant un peu d'espace entre leurs deux corps. Sa main attrapait la sienne avec douceur, l'entraînant jusqu'au restaurant où l'un des serveurs les accueillait en demandant s'ils avaient une réservation. "Holloway" Phoebe avait réservé la table en début d'après midi, mais devant la mine renfrognée de l'employé, Stephen commençait à douter de l'efficacité de son assistante. "J'ai deux réservations au même nom.. Stephen ou Rebecca ?" qu'il demandait. Et c'était soudainement tout son petit monde qui s'écroulait. Parmi tous les restaurants de la ville il fallait que sa cousine vienne manger pile dans celui ou il décidait d'emmener Carter pour la première fois ou ces deux là sortaient ensemble. "Stephen" il soufflait, en entrelaçant doucement ses doigts à ceux de la jeune maman. Quelle merde, il pensait. Rebecca était sans doute la personne la plus intrusive au monde. "Je vous emmène." et sans en expliquer davantage à Carter sur l'air dépité qui ornait désormais son visage, Stephen se laissait guider à travers le restaurant pour arriver jusqu'à une petite table près d'une fenêtre. L'endroit était assez intime, plutôt au calme. C'était tant mieux. S'installant sur le fauteuil situé face à celui de la brune (en ayant pris grand soin d'être dos à la salle) Stephen attrapait la carte qu'on lui avait déposée sans franchement y jeter un coup d’œil, son esprit était ailleurs. "Ma cousine." qu'il soufflait enfin. "Remarque c'est mieux que ma mère." l'ombre d'un sourire se dessinait sur ses lèvres. Placé comme il l'était, aucun risque que la tornade Rebecca ne le reconnaisse, du moins, il s'en persuadait.

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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyMer 21 Nov 2018 - 17:12


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EXORDIUM.
La photographe n’avait pas envie de faire attention à ce qu’ils venaient de se dire, ils auraient le temps de le faire à un autre moment. La seule chose qu’elle souhaitait que ce sujet reste derrière eux dès à présent, elle allait devenir réellement folle s’ils continuaient l’un comme l’autre à lui répéter sans cesse la même chose. La jeune femme avait entendu, c’était une erreur, c’était rien et ça n’allait pas recommencer, mais il lui fallait du temps. Elle en avait toujours donnée à Stephen, la seule chose qu’elle espérait c’est qu’il fasse de même cette fois-ci. La jeune femme allait accepter de les croire un jour ou l’autre, mais pas après une semaine. C’était insensé et elle ne pouvait pas, c’était sa confiance qui avait été mise à mal et elle avait été blessée plus qu’il ne pouvait le croire. Ouais, une semaine s’était trop peu pour elle, Carter restait une femme rancunière malgré le fait qu’elle restait devant lui, qu’elle continuait de vouloir quelque chose avec le kinésithérapeute. La jeune maman ferait aussi un effort avec Leah, après tout elle le faisait bien avec Stephen, la brune ne méritait pas de ne pas avoir le même traitement de faveur surtout que Carter avait été assez loin dans ses paroles lors de leur rencontre. Elle s’en occuperait à un autre moment, ce soir elle rêvait d’une soirée tranquille, sans prise de tête – bien que pour ce détail, c’était un peu raté pour le coup. La brune s’était avancée pour l’embrasser et lui prouver en même temps qu’elle le laissait faire ce soir, s’il voulait l’avoir contre lui ou alors la toucher, il pouvait. Elle ne l’avait pas encore repoussée, elle n’avait aucune envie de le faire. Carter avait autant besoin de ces contacts que lui, c’était ce qu’ils étaient, ce qu’ils faisaient depuis le début, mais avant ça avait été bien trop tôt. Maintenant que tout semblait réglé, la soirée pouvait reprendre comme si de rien était et ils prenaient enfin la direction du restaurant. Sa main coinçait dans la sienne, la photographe le suivait tout en laissant un petit commentaire sortir de sa bouche. « C’est vraiment rien de grave ce que tu dois me dire ? » Ses dents plantaient dans sa lèvre inférieure, elle restait quand même légèrement inquiète de ce qu’il devait lui dire. La jeune maman ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose, elle voulait avoir la réponse rapidement, mais pour ça elle devrait encore attendre. Suivant l’échange, la photographe laissait ses sourcils se froncer en entendant le prénom d’une jeune femme qui avait le même nom que lui – prouvant au passage qu’elle le connaissait pas tant que ça, il lui avait déjà fait remarqué, mais c’était encore plus flagrant pour le coup. Carter avait le rôle de la potiche pour le coup, elle ne pouvait rien faire et rien dire, mais elle attendait le bon moment pour poser des questions. C’était ce qu’il attendait d’elle et sa curiosité avait besoin d’en avoir, elle avait envie d’en savoir plus sur lui et cette fameuse Rebecca qui de toute évidence devait être quelqu’un de sa famille vu la tête qu’il était en train de tirer. Carter avait un sourire en coin, elle aurait presque envie de se moquer de lui pour le coup, mais c’était une mauvaise idée parce que cette découverte devait la mettre autant mal à l’aise que lui. Pourquoi étaient-ils maudits à ce point ? Carter finit par s'installer devant lui, prenant la carte entre ses mains et jouant d'abord avec elle. Elle attendait que le serveur s'éloigne pour poser la question qu'elle retenait depuis quelques instants, mais il venait à prendre la parole avant elle. La photographe finissait par perdre son sourire et s'étouffait à moitié ayant avaler de travers. « C'est quand même légèrement.. gênant ? » Elle penchait sa tête tout en le regardant, elle n'avait pas honte de se retrouver ici avec lui, c'est juste.. Pas vraiment le bon moment de rencontrer la famille de l'autre, il fallait être honnête. « Elle est comment ta cousine ? Et on va attendre encore un peu avant que je fasse la rencontre de ta mère hein, sinon je te mets mon père dans les pieds. » Peu de chance qu'il soit prêt à ça, Stephen connaissait son histoire puisqu'elle lui en avait parlé et il n'était pas prêt à faire face au papa surprotecteur parce qu'il a perdu sa fille beaucoup trop tôt.
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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyJeu 22 Nov 2018 - 11:29


A force de tourner autour du pot avec ces fameuses choses qu’il avait à lui dire, Stephen ne faisait qu’alimenter cette frustration que devait ressentir la jeune maman. C’était bien trop de suspens pour pas grand-chose, mais ce n’était pas non plus le genre de choses qu’on balançait de but en blanc, comme ça, dans la file d’attente d’un restaurant. Il attendrait que les deux soient correctement installés pour en parler, tout en se disant que ce serait le bon moment pour lui de faire entrer Carter un peu plus dans sa vie. Il avait reproché à la jeune maman de ne pas assez s’investir. A lui aussi de lui donner matière à le faire.  « C’est vraiment rien de grave ce que tu dois me dire ? » Stephen secouait négativement la tête. Pour le moment, c’était un tout autre problème qui occupait ses pensées. Rebecca avait toujours le don d’être là où il ne fallait pas. De ses quatre cousines, c’était sûrement elle la plus intrusive, mais ce n’était pas ce qui le tracassait le plus. Elle avait aussi la langue bien pendue, et il n’en fallait pas plus pour que son esprit déjà bien bouillonnant se mette en alerte. Sa vie était déjà bien compliquée à gérer sans que sa famille ne soit au courant qu’il reprenait doucement goût à la vie. Ces choses-là prenaient du temps à être  acceptées, à être dites surtout. « C'est quand même légèrement.. gênant ? » La jeune maman avait vu juste. Un rire s’échappait d’entre ses lèvres tandis qu’il tendait sur la table son avant-bras pour retrouver le contact avec la main de Carter. « Légèrement tu dis ? Enfin… normalement d’ici on est tranquilles. » Dos à la salle, dans la pénombre et avec la foule environnante… si Rebecca arrivait à distinguer son cousin dans cette fourmilière ce serait un petit miracle. « Elle est comment ta cousine ? Et on va attendre encore un peu avant que je fasse la rencontre de ta mère hein, sinon je te mets mon père dans les pieds. » Observant vaguement la carte (tout ce dont il avait envie en réalité était d’un bon verre de vin pour se détendre enfin) Stephen haussait les épaules, fournissant une description à peine éloignée de la réalité : « Petite, rousse, enceinte de huit mois, un rire communicatif. Je l’adore, mais c’est une tornade à elle seule. Si ça t'intéresse, je suis le parrain de ce pauvre enfant à venir. Puis… ouais, non. Ça ira. » L’ébauche d’un sourire se dessinait au coin de ses lèvres tandis qu’il reposait le menu sur le côté, son choix fait. « Bon… venons-en aux trucs dont je dois te parler. » qu’il lançait d’un ton plus sérieux, se redressant sur son assise. Comme si ça rendrait les choses plus faciles. « J’ai eu la visite de …. » « Vous avez fait votre choix ? » Mais … ? C’était comme si les éléments se liguaient contre lui. D’un ton agacé, il donnait son choix au serveur en laissant Carter en faire de même. Un peu expéditif, mais ça avait au moins eu le mérite de faire déguerpir rapidement l’employé qui visiblement, se rendait compte qu’il avait mis les pieds dans le plat. « J’ai un frère. » qu’il résumait, sûrement de peur que l’on vienne à nouveau perturber ses révélations. « Je t’avais dit que j’avais jamais connu mon père. Et bien là…. son fils, mon demi-frère donc, s’est pointé au cabinet. Ma mère le savait. Il était allé la voir. Elle est au courant depuis des mois. » Stephen n’avait pas encore eu l’occasion d’en parler. Sûrement parce qu’il ne comprenait pas ce qui avait pu la pousser à lui cacher quelque chose d’aussi gros. Selon Kendall, c’était pour le protéger vu les évènements dramatiques qui ponctuaient son quotidien depuis quelques temps. Il n’y croyait pas trop. Sa mère haïssait son père. « J’en ai su plus sur ce qui me sert de géniteur. Je me doutais bien que ce n’était pas le top… mais en fait c’est pire que tout. Je suis le bébé dans le dos. Le gamin qu’il a eu avec sa maîtresse de l’époque… » un ricanement nerveux s’échappait d’entre ses lèvres. Stephen savait que sa venue au monde cachait quelque chose, mais au fond il avait espéré davantage de romance qu’une simple relation extra conjugale entre sa mère et ce crétin. « … je sais pas ce que ça va donner. Pour l’instant on fait connaissance, et puis j’ai d’autres problèmes à gérer. » qu’il répondait d’un ton plus doux, sa main toujours glissée dans la sienne. D’autres problèmes signifiaient là : gérer ma vie sentimentale, faire tourner mon cabinet et récupérer la garde de ma fille. Un sacré programme. « ce qui m’amène à un autre sujet… » Seigneur, une semaine à essayer de rattraper ses bêtises auprès de Carter et le voilà avec une montagne d’informations à lui livrer. L’espace d’un instant, Stephen se demandait comment sa vie avait pu passer du calme plat à la tempête. « J’ai eu l’appel d’une …amie » qu’il se risquait à résumer ainsi. « Le cabinet est bien trop grand pour un seul praticien. Elle cherchait des locaux pour implanter son bureau et elle va sûrement venir travailler avec moi. Je t’en parle parce que tu voulais de la transparence. » ce qui voulait tout dire. Je suis déjà sorti avec elle et j’ai déjà couché avec elle auraient pu terminer sa phrase, mais plutôt que d’enfoncer le couteau dans la plaie encore béante, il précisait : « C’était il y a plus de dix ans.. ça fait un moment que c’est terminé. » Au même moment, le serveur apportait leurs boissons. Si ce verre de vin arrivait à apaiser la tension à venir qu’il sentait doucement lui tomber dessus, ce serait un véritable miracle.  

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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyJeu 22 Nov 2018 - 13:43


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EXORDIUM.
Stephen était en train de lui teaser depuis bien trop longtemps cette fameuse chose qu’il devait lui dire, elle détestait ça parce qu’elle était du genre à s’imaginer tout et surtout n’importe quoi. Alors elle attendait avant de le bombarder de questions parce qu’elle avait matière à en poser là, entre cette fameuse chose et le prénom qu’elle venait d’entendre, son cerveau bouillonnait et comme dans les dessins animés bientôt on allait voir de la fumée sortir de ses oreilles – elle exagérait à peine pour le coup. La photographe ne se forçait pas, elle était curieuse de nature et ce n’était jamais une bonne chose, elle ne le savait que trop bien. Etonnement une fois devant lui, le kinésithérapeute prenait la parole pour répondre à une partie de ses questions. Sa cousine. Sa cousine allait manger exactement dans le même restaurant qu’eux, la première fois qu’ils sortaient ensemble et voilà qu’un membre de sa famille pouvait tomber sur eux. Est-ce que c’était de la malchance ? « Vaut mieux minimiser les choses sinon… » Sinon elle allait stresser beaucoup plus qu’actuellement, c’était le premier vrai rendez-vous s’était forcément stressant pour elle alors pas besoin d’en rajouter une couche. « Imagine, elle se retrouve juste à cette table.. » Entrelaçant ses doigts avec les siens, elle fit un signe de tête en direction d’une table proche d’où ils étaient. « tu fais comment ? » La brune haussa les sourcils alors qu’un sourire en coin se dessinait sur ses lèvres. Carter aimerait bien savoir comment il allait se débrouiller si cette situation venait à être réelle, pour sa part elle savait déjà comment elle allait réagir. La jeune femme allait se cacher pour être tranquille – doux espoir qu’elle avait de pouvoir fuir cette rencontre. Elle regardait à peine la carte puisqu’elle savait déjà ce qu’elle allait prendre, c’est l’avantage de connaître l’endroit. « Elle est enceinte ? C’est cool. Et ouais pauvre enfant t’avoir comme parrain, c’est pas la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Je le plains déjà. » Carter reprenait ses bonnes habitudes de se moquer de lui, c’était un peu la base de leur amitié et même s’ils étaient en train de devenir plus que ça, elle avait besoin qu’ils restent quand même des amis. La photographe ne pouvait pas construire une histoire s’ils perdaient leur amitié, elle avait besoin de voir en lui son copain et son ami en même temps. La jeune femme continuait sur cette voie en laissant un rire sortir de sa bouche quand elle entendait son ton après avoir été couper par le serveur. Tout était contre cette annonce, elle finit par donner ce qu’elle voulait – rapidement – pour ne pas avoir les foutres de Stephen contre elle et lui donnait la possibilité de continuer à raconter ce truc de dingue. Jouant avec ses doigts, elle l’écoutait attendant qu’il finisse de raconter cette fameuse rencontre. Apprendre qu’on avait un frère à son âge avait quelque chose d’assez surprenant et Carter imaginait sans mal la réaction de Stephen quand ce fameux frère avait débarqué à son cabinet. « Tu t’en fou de ton père... Puis même si t’es le bébé dans le dos, il y a forcément eu de l’amour entre ta mère et ton père pour que tu viennes au monde. » La jeune maman était persuadée que pour avoir un enfant il fallait forcément de l’amour – même si elle a été mise au monde d’une manière qui lui prouvait l’inverse – elle pensait sûrement ça parce que sa fille avait été faite dans un moment d’amour entre deux personnes, mais ce n’était pas le moment de penser à ça. C’était avant et une autre histoire. « Le met pas de côté. Ça peut être qu’une bonne chose pour toi d’avoir un frère. Il s’appelle comment ? Vous vous ressemblez ? » Après tout ils avaient le même père alors ça devait être le cas, mais bon elle espérait aussi que le fameux frère n’avait pas le même caractère que Stephen. Un Stephen dans le monde c’était bien suffisant, s’il y en avait un deuxième elle n’imaginait pas le bordel. Cette révélation terminée, le kinésithérapeute continuait sur sa lancée et elle avait presque l’impression que ça faisait des jours qu’ils ne s’étaient pas vus alors que ce n’était pas le cas. Sauf que cette nouvelle révélation n’allait sûrement pas lui plaire enfin elle n’allait pas lui plaire tout court en fait. Carter ne réagissait pas tout de suite, elle coinçait simplement le verre de vin qui venait d’être posé devant ses yeux pour en prendre une gorgée. Qu’est-ce que c’était ce bordel, encore ? Déjà il vivait avec une femme avec qui il a couché, maintenant on rajoutait son boulot. Est-ce qu’il réfléchissait sérieusement ? « Donc si je résume, tu travailles avec une ex et tu vis avec Leah. » Un rire nerveux franchit la barrière de ses lèvre, dans quoi s’était-elle embarquée avec lui ? « Est-ce que tu réfléchis par moment ? » Non, la réponse ne pouvait être que non. « J’dois aussi m’inquiéter que tu couches avec elle ? » Stephen ne pouvait pas lui en vouloir de penser à ça, ils avaient formés quelque chose avec cette femme et ce n’était pas rien. « C’était ta première ? » Carter était sur le cul, c’était comme si elle lui annonçait qu’elle allait travailler avec le père de sa fille – bon ce n’était sûrement pas comparable, mais voilà. Même si elle ne lui avait jamais dit qu’elle recevait de temps en temps des messages de Dimitri, chose idiote parce que jamais de la vie elle n’allait lui répondre, mais l’espoir faisait vivre.
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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyVen 23 Nov 2018 - 23:25


Stephen faisait comme si ce n'était rien, mais il y avait fort à parier que si la tornade rousse qu'était Rebecca venait à surgir dans son champ de vision, il serait bien moins sûr de lui. Qu'importe. En attendant, il donnait la change. La main de Carter glissée dans la sienne, les deux essayaient tant bien que mal de passer enfin une soirée normale, même si c'était loin d'être gagné. « Vaut mieux minimiser les choses sinon… »  il hochait la tête. Evidemment. La brune n'avait même pas besoin de terminer sa phrase pour qu'il ne comprenne la catastrophe à venir. « Imagine, elle se retrouve juste à cette table.. tu fais comment ? » qu'elle poursuivait en mêlant ses doigts aux siens. Je la tue n'étant pas une réponse satisfaisante, Stephen faisait mine de se creuser les méninges tout en regardant la table que sa belle désignait du menton. "On prend la fuite comme deux amants maudits." et maudits, ils l'étaient déjà. Ce rendez vous aurait du être normal, mais les deux devaient se faire une raison, leur histoire n'avait strictement rien de normal. Pas avec leurs caractères opposés. « Elle est enceinte ? C’est cool. Et ouais pauvre enfant t’avoir comme parrain, c’est pas la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Je le plains déjà. » Le retour des petites piques. C'était bon signe. Carter semblait être prête à ne pas plomber la soirée à venir en lui reprochant à tout va ses écarts. Son pouce caressait doucement la paume de sa main, sans aucune réaction visible à l'affront qu'elle lui lançait là. "Je vais ignorer ce que tu viens de dire Fawkes" qu'il rétorquait à la place avec un sourire en coin, visiblement amusé. "Un petit garçon. Thomas, du moins, si ils ne changent pas de prénom d'ici là." ce qui n'était pas dit. Rebecca et ses hormones étaient ingérables. "Elle est du genre.. incontrôlable. Si tu savais à quel point j'ai hâte qu'elle accouche pour enfin avoir une conversation normale avec elle." Les femmes enceintes étaient une véritable énigme pour lui. Autant il adorait avoir les nouveaux nés en consultation, autant leurs mères étaient une autre paire de manches. Fort heureusement pour ses pauvres nerfs, ça n'arrivait plus si souvent qu'avant depuis qu'il s'est spécialisé. Alors qu'ils terminaient cette discussion sur Rebecca, le sujet le plus important de la soirée était finalement abordé. Le serveur disparu, Carter à l'écoute, tous les signaux étaient au vert pour livrer cette information qui bouleversait une partie de son existence. « Tu t’en fou de ton père... Puis même si t’es le bébé dans le dos, il y a forcément eu de l’amour entre ta mère et ton père pour que tu viennes au monde. » Stephen secouait la tête pour toute réponse. Son père, il n'en avait jamais eu une bonne image. Jamais. Avec le temps, l'idée avait germé dans son esprit. Sa mère devait avoir eu honte de s'être amouraché d'un idiot pareil. C'était sûrement pour ça qu'elle lui avait caché son identité, allant même jusqu'à falsifier son acte de naissance. "Je pense pas. Mais à la rigueur... je m'en tape. Ma mère a toujours fait le job pour deux." A ses yeux, sa mère était une sorte de wonderwoman tant elle avait réussi à l'élever tout en menant de front sa carrière. Elle était son modèle de persévérance, même s'il reconnaissait que de trop l'avoir couvé, elle avait fait de lui ce type capricieux et bien trop exigeant qu'il était devenu. « Le met pas de côté. Ça peut être qu’une bonne chose pour toi d’avoir un frère. Il s’appelle comment ? Vous vous ressemblez ? » Stephen haussait les épaules. "Je vais pas le mettre de côté. On va... apprendre à se connaître. Et je vais avoir une discussion avec ma mère. Elle me doit bien ça. Il s'appelle Kendall, et non, on ne se ressemble pas du tout." se chercher des traits communs était la dernière de ses intentions. Avant tout, Stephen cherchait à retracer son histoire. Jusque là, il n'avait pas pris le temps d'observer à ce point son demi frère pour chercher une quelconque ressemblance entre eux. Sûrement qu'ils devaient en avoir. Il verrait ça plus tard. Pour le moment, lancé sur les révélations, Stephen avait livré à Carter le fruit de son échange avec Nephtys, à savoir leur collaboration prochaine au cabinet. Comme il s'y attendait, la photographe ne sautait pas de joie. Le visage fermé, c'était à peine si elle réagissait au serveur qui déposait leurs verres sur la table. « Donc si je résume, tu travailles avec une ex et tu vis avec Leah. » effectivement, elle résumait. « Est-ce que tu réfléchis par moment ? J’dois aussi m’inquiéter que tu couches avec elle ? » un long soupir franchissait la barrière de ses lèvres. Non. Il ne s'abaisserait pas à répondre à ça. « C’était ta première ? » Terrain glissant, qu'il songeait alors. "C'était surtout il y a douze ans. Douze ans Carter." et il espérait sincèrement que cette information la rassurerait. En tant de temps, tout changeait.

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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptySam 24 Nov 2018 - 14:41


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EXORDIUM.
Ils arrivaient enfin à parler calmement ensemble, ça faisait tellement longtemps que ça n’avait pas été le cas et pour l’instant ça faisait du bien. S’enfuir comme des amants maudits ? Elle penchait la tête en le regardant avant de secouer la tête. « Est-ce que tu te souviens de ce que j’ai aux pieds ? Si tu veux t’enfuir, il faudra que tu me portes. » Comment se faire bien plus remarqué soi-dit en passant, mais il était hors de question qu’elle se mette à courir avec ses talons sinon elle allait se casser une cheville. Carter savait marcher avec des talons, mais il ne fallait pas non plus lui en demander trop pour le coup. La photographe n’avait pas envie de gâcher cette soirée, elle avait envie que les choses se passent le mieux possible parce que c’était la première fois qu’ils se voyaient en public et c’était surtout le premier vrai rendez-vous qu’ils avaient. Leur histoire était déjà compliquée comme ça, autant profiter des moments de calme qu’ils pouvaient avoir, non ? Aucun doute qu’ils trouveraient rapidement un autre moment pour se prendre la tête. Un nouveau petit rire sorti de sa bouche quand elle l’entendait dire une telle phrase, ce n’était vraiment pas surprenant de sa part. « C’est toujours la même chose venant des mecs. » La jeune maman avait été enceinte, elle savait parfaitement l’état de la cousine du kinésithérapeute et avec son caractère, elle pouvait dire que les choses n’avaient pas été simple pour ses proches. « Si les hommes étaient moins chiants, on serait pas aussi horrible que ça étant enceinte. » Peut-être qu’elle était de mauvaise foi, encore une fois. Mais il est vrai que les hormones changeaient pas mal le comportement des femmes ou faisaient naitre des envies bien étranges à des heures pas possibles. Dimitri avait dû bouger de nombreuses fois pour répondre à ses besoins, mais il y avait quand même des avantages à être avec une femme enceinte. La conversation continuait, il lui annonçait enfin cette fameuse annonce. Stephen venait de découvrir qu’il avait un frère, c’était toujours une surprise, mais encore plus quand on avait son âge, mais grâce à cette rencontre il avait pu en apprendre un peu plus sur son propre père, sur ce qui s’était réellement passé puisqu’il n’était pas au courant. « Et c’est le plus important. » Carter avait eu la chance de grandir avec ses parents adoptifs, mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’avait pas envie de connaître sa mère. Sauf que c’était mission impossible, jamais de la vie elle ne pourrait connaître son identité et elle n’allait pas demander une telle information à son père – elle avait bien trop peur de perdre la relation qu’ils avaient pu construire depuis qu’ils s’étaient retrouvés. « Kendall ? » Bizarrement ce prénom ne lui était pas si inconnu que ça. « Un mec tatoué un peu partout et qui vis dans un van, non ? » Niveau description, on pouvait clairement mieux faire, mais honnêtement s’il s’agissait du même ça serait assez marrant. Sur le physique, il est vrai qu’il n’y avait aucune ressemblance entre les deux, mais niveau caractère.. Bref dans tous les cas, elle était capable de se prendre la tête avec l’un comme avec l’autre. Les révélations continuaient et elle perdait immédiatement son sourire en entendant cette nouvelle informations. Elle était loin d’être contente d’apprendre que maintenant il allait travailler en quelque sorte avec son ex. Le pire restait qu’il ne répondait même pas à la question, elle préférait croire que la réponse était oui. « Ça change rien. » La jeune maman ne pensait pas réellement qu’il allait se passer quelque chose entre les deux, mais c’était normal qu’elle soit inquiète. Ils sortaient déjà d’une situation compliquée. « J’ai pas confiance en moi et c’est pas nouveau ça. » Ca serait toujours le cas alors dans une situation pareille, elle ne pouvait pas être sûre d’elle. Cette femme avait une place importante dans sa vie, qu’il le veuille ou non, on oubliait jamais son premier amour. « Et elle a eu un impact dans ta vie, j’peux pas être rassurée ou faire comme si de rien était. » Un léger soupir sorti de sa bouche. « On est au début de notre histoire et on sait même pas ce que ça va donner. J’ai peur… que ça s’arrête, que t’ailles voir ailleurs parce que j’suis trop chiante, trop possessive ou même trop jalouse. Alors que tu travailles avec ton ex, ça me dérange en quelque sorte, même si j’ai pas mon mot à dire. J’veux pas faire semblant d’accepter… » La photographe parlait calmement lui donnant son point de vue sur la question, parler comme ça c’était bien mieux que des cris comme ils en avaient l’habitude. « Surtout que c’est pas le genre de chose que t’accepterais aussi. » Même si elle avait fait une croix sur le droit, il y avait un homme en question qui pourrait toujours venir lui proposer de bosser avec lui dans son cabinet. Un homme avec qui elle avait eu une relation intense, avec qui elle avait trompée le père de sa fille.
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Message(#) Sujet: Re: we push and pull like a magnet do | starter #11 we push and pull like a magnet do | starter #11 EmptyLun 26 Nov 2018 - 18:05


Cette conversation prenait désormais un ton plus léger, comme si cette soirée serait celle de l'accalmie. Il avait suffit de trois petits mots pour calmer Carter, la rassurer sur cette place qu'elle pouvait prendre auprès de lui même si c'était encore bien compliqué et que son coeur n'était pas prêt à quoi que ce soit. Il voulait qu'elle cesse d'attendre inutilement, il fallait qu'il fasse un pas vers elle, qu'elle puisse savoir qu'il n'allait pas recommencer de si tôt son petit tour dans les draps de Leah. Pour le bien de tous, les choses devaient être définies. Leah était son amie. Carter sa petite amie. Et cette nuance, il se la rentrait dans le crâne et priait pour que sa belle lui pardonne ses erreurs. « Est-ce que tu te souviens de ce que j’ai aux pieds ? Si tu veux t’enfuir, il faudra que tu me portes. » esquissant un sourire en coin, Stephen s'autorisait à jeter un oeil sur le côté, détaillant les jambes de Carter définies par cette paire de chaussures. "Tu sais que ça ne me dérangerait absolument pas de passer le temps ou l'on est ensemble à te porter si tu gardes ces chaussures." parce que clairement, ça changer des baskets et des joggings et que c'était diablement séduisant. Mais pas des masses enclin à se prendre un coup de pied bien placé, il s'abstînt de sa seconde remarque. Si Rebecca venait à les surprendre, il improviserait. Sa cousine et lui avaient beau s'entendre comme chien et chat, elle comprendrait sûrement qu'il souhaite tourner la page de son mariage éclair à l'issue tragique. Alors qu'il expliquait à Carter à quel point cette tornade rousse pouvait d'être d'humeur massacrante depuis qu'on lui avait annoncé qu'elle était enceinte, Stephen réprimait l'ombre d'un sourire. Carter lui avait déjà raconté ces anecdotes à son sujet. "C’est toujours la même chose venant des mecs. Si les hommes étaient moins chiants, on serait pas aussi horrible que ça étant enceinte. »  D'un claquement de langue réprobateur, il rétorquait : "N'importe quoi. Enfin remarque j'en sais rien. Je supporte Rebecca tout juste une heure par semaine et j'ai déjà envie de la tuer. Son mari doit être à deux doigts de faire de même. Quelque part... je me dis que c'est une bonne chose de ne pas avoir le risque de me retrouver avec ce genre de soucis sur les bras. A bien y réfléchir... j'aurais jamais supporté ça." Oh que non. Stephen réclamait de l'attention en permanence. Pourri, capricieux et égoïste, il usait de la gent féminine en claquant des doigts, et pas question de céder sa place à un bébé. Son équilibre en dépendait. La conversation se poursuivait, et le sujet Kendall sur le tapis, Stephen sentait à nouveau l'énervement pointer le bout de son nez lorsque la brune lui demandait sa description. « Kendall ? Un mec tatoué un peu partout et qui vis dans un van, non ? » Le kiné se fichait comme d'une guigne que ce frère se soit appelé Robert ou qu'il vive dans une navette spatiale Agacé, il répondait : "Carter, j'en sais rien. Il avait des manches et j'ai clairement pas demandé ou il vivait. Je te dis que j'ai un frère. Un putain de frère, voire même trois putain de frères, une belle mère de trente ans par dessus le marché, alors que jusqu'à maintenant j'ai toujours cru que ma famille se limitait au cercle du yoga de Brisbane" Parce qu'en Irlande, c'était tout un autre monde qui vivait. Hannigan, c'est comme ça qu'il aurait du s'appeler. C'est ce nom qui avait été rayé de son acte de naissance. C'est ce père qui n'avait pas cherché à en savoir plus sur lui. Mais qu'importe. Plutôt que de continuer sur cette voie, Stephen avait choisi de foncer droit dans le mur du drama en évoquant sa récente association avec Nephtys. Carter n'avait encore une fois pas son mot à dire la dessus, mais il souhaitait tout de même être transparent avec elle. Cette histoire avec la psychologue était si lointaine. « J’ai pas confiance en moi et c’est pas nouveau ça. »  qu'elle lui avouait. Pour toute réponse, Stephen serrait sa main contre la sienne un peu plus fort. « Et elle a eu un impact dans ta vie, j’peux pas être rassurée ou faire comme si de rien était. On est au début de notre histoire et on sait même pas ce que ça va donner. J’ai peur… que ça s’arrête, que t’ailles voir ailleurs parce que j’suis trop chiante, trop possessive ou même trop jalouse. Alors que tu travailles avec ton ex, ça me dérange en quelque sorte, même si j’ai pas mon mot à dire. J’veux pas faire semblant d’accepter… »  Mais c'était justement parce qu'ils étaient au début de cette histoire que le brun souhaitait être clair. Pour lui ils n'avaient encore rien commencé, Carter pouvait prendre la fuite si ça lui chantait, si dompter l'esprit égoïste et capricieux de Stephen lui semblait être une épreuve hors de portée. « Surtout que c’est pas le genre de chose que t’accepterais aussi. » il haussait doucement les épaules, Carter le connaissait bien après tout. Possessif, il l'était. Avec tout et tout le monde, c'était plus fort que lui. "Ecoute" qu'il lançait, avant d'être dérangé (encore) par ce fichu serveur qui déposait les plats devant eux. "J'accepte que tu sois jalouse, possessive, que tu espionnes mon téléphone si ça te chante. Je te promets de faire avec si ça peut te rassurer. Je te demande juste de me faire confiance. C'est toi qui a voulu que je sois transparent avec toi." parce que si ça n'avait tenu qu'à lui, Stephen se serait encore un peu plus terré dans le mensonge. Il était persuadé que Carter n'avait pas besoin de tout savoir.  

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