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 What's happening to us ? (Shaykà #3)

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Message(#) Sujet: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyDim 8 Sep - 13:13



Samedi soir, vingt-trois heures. La nuit est tombée depuis bien longtemps sur Brisbane. Bien calé dans le fond de ton lit, ton esprit divague. Tu ne cesses de penser à Shay. Ça fait trois jours que vous ne vous êtes pas vus, le manque est immense. T'as l'impression qu'on a creusé un trou béant dans ta poitrine et qu'il ne pourra se refermer que lorque la jeune femme sera à tes côtés. Au moment où tu t'apprête à commencer la lecture d'un nouveau roman, tu reçois un message texte sur ton cellulaire. Sur l'écran, le prénom de Shay -suivi d'un petit coeur- apparait. Sourire idiot sur le visage, tu lis avec une grande attention son message. Quelques autres messages s'en suivent avant qu'elle ne te lance une invitation que tu serais bien bête de refuser. Ni une, ni deux, sans perdre plus de temps, tu saute du lit et viens enfiler les premiers vêtements qui te tombent sous la main : un jean ainsi qu'un pull assez chaud pour affronter les températures fraiches à l'extérieur. Les yeux sur ton cellulaire, deux mots te font beuguer soudainement. "Je t'aime !" Tu viens de dire à Shay que tu l'aime; si cela aurait été dit par téléphone, peut-être aurais-tu pu avoir l'espoir que la jeune femme n'ait pas entendu ces mots mais là, par message, elle les as lu. Tes joues se mettent à rougir. Tu les penses réellement. Tu l'aime Shay, ton coeur s'est remis à battre à partir du moment où ton regard s'est posé sur elle dans ce restaurant. Vous en avez fait du chemin tous les deux et pourtant, cela ne fait qu'une semaine, à peine, que vous vous êtes retrouvés. De Bayside à Spring hill, le chemin est long. Tu décide donc de sortir ta voiture du garage, traversant la ville assez rapidement vu le faible trafic dans les rues de la ville australienne. Ses mots ne sortent pas de ta tête. Encore une fois, Shay dans sa langue natale. Tu ne sais pas ce que ces mots signifie, il va falloir que tu apprennes sa langue natale pour mieux la comprendre. Tu ne peux pas passer ton sur google traduction. Il fut une époque où partir aussi rapidement de chez toi pour rejoindre une femme afin de dormir avec elle n'était pas envisageable. T'en as ras le bol d'être raisonnable, marre d'être le gentil garçon qui ne fait jamais rien sur un coup de tête. Ce soir, tu agis sous le coup de l'impulsivité. Tu rejoins le loft de la jeune femme sans te poser la moindre question. Shay te manque. Tu as envie de la tenir dans tes bras, l'embrasser. Tu souhaite également t'expliquer avec elle sur ces mots qui sont sortis dans l'un de tes messages. Elle les as lu, c'est obligé. Ton coeur s'emballe à mesure que tu t'approche de son immeuble. Véhicule garé un peu plus loin, tes pas te conduisent jusqu'à chez elle. Comme convenu, tu ne sonnes pas afin de ne pas réveiller sa fille. Chaussures déposées dans l'entrée, tu fermes la porte à clé et rejoins la chambre de la jeune femme à pas feutrés. Tu ne sais pas où se trouve sa chambre, une pièce est encore allumée. Lentement, tu pousses la porte et un sourire s'empare de toi lorsque tu aperçois la demoiselle dans son lit. "C'est ici qu'une jeune femme s'est plainte d'avoir froid ?" Tu t'approche d'elle, une main sous son menton, tu l'embrasses. Un vrai baiser remplis de passion, mélangé avec un peu de fougue. Tu viens te glisser dans les draps de la jeune femme, tes bras autour d'elle. Ce constant t'as manqué, une décharge électrique te parcoure l'échine. "Tu vas bien mon amour ?" Dis-tu en plongeant ton regard dans le sien, tandis que tes mains lui prodiguent des caresses.


Dernière édition par Lukà Petterson le Lun 9 Sep - 9:07, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyDim 8 Sep - 18:27


what's happening to us ?
maybe we are in love ?
J’ai tout le temps froid. Sans doute était-ce dû à mon sang pakistanais ? Mais je ne supporte pas l’hiver. A Londres l’hiver est glacial et à Brisbane plus doux. Mais alors que les températures baissaient trop vite pour moi. Lucy appréciait parce qu’elle aimait la neige, la féérie et pensait qu’on se rapprochait de noël. Sauf que nous en étions encore loin. Nous n’étions qu’en septembre et elle était déstabilisée par la rentrée des classes sous des températures trop fraiches. J’avais mis un bonnet sur ma tête, une écharpe et je peinais à régler le chauffage dans ce loft. Il était temps que je déménage et que je prenne une maison. Seule avec ma fille. Un jardin, une balançoire. Je songeai de plus en plus à rester ici. A m’installer définitivement et dire que Lukà n’y était pour rien serait un mensonge. J’avais besoin de lui autant professionnellement qu’émotionnellement. Je ne voulais plus que lui à mes côtés et aucune autre personne pour satisfaire mes envies sexuelles. Alors que je m’étais promis de ne pas lui envoyer de sms, me voilà sous la couette à le faire. La température grimpait mais pas assez à mon goût. Lucy dormait à poings fermés dans son lit alors que je pianotai sur mon écran. Mes lunettes sur mon nez, mes cheveux maintenus par un kiki au-dessus de ma tête, je ne ressemblais à rien. mon téléphone se mit à vibrer et je fronçai le nez en voyant le nom de mon ex-mari. Je lui répondis avec gentillesse avant qu’une nouvelle vibration ne vienne s’emparer de l’engin. Lukà à nouveau. Un sourire naquit sur mes lèvres alors que l’on se mit à échanger. Et puis les voilà. Les trois petits mots. Je t’aime. Je me doutais qu’il s’agissait d’un accident. Alors, je lui répondis que je l’aimais également en ourdou. Ma langue natale à jamais. Mon cœur s’accéléra et se mit à battre alors que je pris une nouvelle part de pizza par stress. J’avais envie de le voir, de l’avoir près de moi. Pour cette nuit et toutes les autres. Alors, que je suis perdue dans un nouveau chapitre, j’entends la porte s’ouvrir. Mon cœur loupe un battement alors que je me redresse. Je ne ressemblais à rien. Je n’avais même pas songé à me changer. Alors que je remontais mes lunettes sur mon nez, je déglutis avant de le voir entrer dans ma chambre. « Je suis frigorifiée, chuchotai-je, c’est quoi ce foutu pays avec les saisons inversées ? » Je lui fis de la place avant de me tourner vers lui. je n’avais pas détaché mes cheveux, j’étais toujours vêtue d’un tee-shirt emprunté à mon frère. Je lui rends son baiser avant de me laisser aller. Je veille cependant à ne pas lâcher mon ordinateur de peur qu’il ne s’explose au sol. « ça va et toi mera pryar ? » Je ne lui avais toujours pas donné la signification de ce terme. Ce terme qu’il employait pour moi. Je vins donc enregistrer mon travail qui comptait cinq pages de plus avant de fermer mon ordinateur pour me tourner vers mon amant. Petit copain ? Je ne savais pas trop. Je vins me pencher près de lui pour caresser sa joue du bout de mes doigts glacés. « Muje se mu habbat hai,murmurai-je à nouveau contre ses lèvres, si tu trouves ce que ça signifie je te laisserai me faire l’amour comme il te souhaitera. » je m’écartais avec un petit sourire aux lèvres avant de venir pencher la tête sur le côté tout en mordillant ma lèvre inférieure. « Et si tu ne trouves pas, on restera chastes ce soir. » Grosse connerie mais il fallait stimuler l’homme présent à mes côtés. La signification était si simple que cela en était risible. Mais j’étais certaine qu’il n’y penserait jamais. A cause de sa simplicité justement.
Je t’aime.


©️ nightgaunt
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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyLun 9 Sep - 10:08



Trois jours sans voir Shay t'es insupportable, le manque se fait clairement ressentir à cet instant. C'est comme si tu avais un trou béant dans la poitrine depuis trois jours. Tes pensées ne cessent de divaguer vers la jeune femme. De jour comme de nuit, tu penses à cette jeune femme qui hante tes pensées. La jeune femme t'obsède, elle te plait. T'es très attiré par elle et tu ne demande qu'à passer le plus de temps possible avec elle. Tout ton corps est en alerte lorsque tu penses à Shay. Tout ton corps la réclame alors lorsqu'elle te fait comprendre qu'elle est morte de froid et a besoin d'être rchauffée, tu ne perds pas une minute. Habillé en quatrième vitesse, t'es monté dans ton véhicule sans perdre plus de temps. Heureusement que les rues de la ville sont quasiment désertes, tu rejoins assez aisément le quartier de Spring Hill où la jeune femme demeure. Tu ne cesses de penser à ce que tu lui as dit par message. Ton coeur s'emballe, il va falloir que tu t'explique sur les raisons qui t'ont poussés à écrire ces mots. Tu n'as aucune explication à lui fournir, ce sont tes doigts qui ont écrits ces mots sans même que tu te rendes compte. Lorsque tes yeux se sont posés dessus, c'était trop tard, le message était déjà envoyé et lu par la jeune femme. Ton coeur s'emballe, ton coeur bat la chamade. Entre ton véhicule et le loft de Shay est bien trop long à ton goût. Les vitrines des magasins sont éteintes et barrées par un grillage en fer. Personne dans les rues, tout est vide, calme, désert. Rapidement, tu rejoins l'intérieur de son lieu d'habitation. Tout est calme chez elle aussi. Lucy, sa fille dort déjà. T'essaie de faire le moins de bruit possible afin de ne pas réveiller la fillette, ni même le chien. Tu n'es venu qu'une seule fois ici, le seul chemin que tu connais c'est celui qui conduit à la salle de bain. Néanmoins, avançant pas après pas, tu rejoins la chambre de la demoiselle. La lumière allumée dans l'une des pièces te donne un énorme indice sur la présence de Shay dans cette pièce. Doucement, tu pousses la porte et un immense sourire niais s'affiche sur ton visage. Elle est là, assise dans son lit, un chignon fait à la va vite sur la tête et une paire de lunettes cachant ses jolis yeux. "Ah oui ? Il faut remédier à ça alors !" Tu ne crains pas le froid. Les hivers à Brisbane sont assez clément, les températures descendent rarement en dessous de dix degrés, mis à part la nuit. S'il faut que tu viennes réchauffer régulièrement la demoiselle, c'est sans te faire prier que tu te portes volontaire. Tu souris à sa remarque et viens te glisser sous ses draps, te collant à elle. C'est fou à quel point elle a pu te manquer. Son odeur, la douceur de sa peau. Tes mains commencent déjà à parsemer l'entièreté de son corps de caresses plus ou moins sensuelles. Tes baisers passent de ses lèvres à son cou. C'est toujours aussi fort entre vous, rien a changé. Grâce à google traduction, tu as trouvé la signification de mera pryar . Tu trouves cela plutôt mignon ce petit surnom que personne ne pourra comprendre à part vous deux. Ça sera votre [i]private joke/i] rien qu'à vous, votre petit délire en quelque chose. "Je ne peux qu'aller bien lorsque tu es à mes côtés ma belle." Ta réponse est clairement niaise mais tu t'en fiches pas mal, t'aime être cette caricature du couple niais avec elle. T'aime cet effet qu'elle a sur toi sans même que tu puisse t'en rendre compte. Tu ne parviens toujours pas à mettre de mot sur votre relation. Petite amie ? Amante ? T'as besoin d'elle à tes côtés, aussi bien professionnellement que dans la vie privée. On ne mélange jamais vie privée et vie professionnelle ? Tu ne sais pas qui a inventée cette règle stupide, tu ne veux pas te vivre tout ce que tu vis avec Shay. La jeune femme te fait beaucoup de bien, elle te fait revivre alors que tu t'étais endormi durant six ans. "Est-ce que j'ai le droit à des indices ?" Murmures-tu à son oreille en même temps que tu mordilles son lobe d'oreille. Il fat que tu trouve la signification de ce qu'elle vient de te dire, c'est presque une question de vie ou de mort désormais. Ton envie d'elle est immense, tu ne demandes qu'à ne faire qu'un avec la demoiselle comme vous savez si bien le faire. Tu fronce les sourcils, tu n'es pas pour que l'option de rester chastes ce soir soit envisageable mais si c'est ce qu'elle souhaite, vous le serez. Tu l'aime pas seulement pour le sexe, tu l'aime pour la femme qu'elle est. Tu veux partager sa vie, son quotidien. Tu veux faire partie de sa vie jour après jour, l'aimer. La voir heureuse ou malheureuse, en colère ou euphorique. Tu veux simplement être avec elle et jouer le rôle du petit-ami avec elle. Tes baisers parcourent son corps puis ses lèvres, t'essaie de trouver la signification de la phrase qu'elle t'as dit, c'est difficile.
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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyLun 9 Sep - 17:41


what's happening to us ?
maybe we are in love ?
Enfoncée au fond de mon lit, je tape mes chapitres avec frénésie entre deux sms. Lorsque je suis au travail, je perds toute notion de la réalité. surtout que j’allais sans doute devoir retourner en Angleterre pour affronter mon patron et donner ma démission tant attendue. Mais je n’en ferai rien tant que mon livre ne sera pas paru et mis en avant dans une librairie digne de ce nom. Celui-ci me tenait particulièrement à cœur, pas comme le précédent qui s’est bien vendu sous un autre pseudonyme. Je n’en avais pas encore informé Lukà que j’avais eu recours à l’autopublication mais je n’avais été en contact avec aucun autre éditeur. Il était le seul et pas seulement comme éditeur mais également comme amant. Le premier depuis Artémis que j’avais connu pendant dix ans, tout de même. Ce qui n’est pas négligeable. J’étais en phase avec mon personnage lui faisant vivre un autre moment chaud, particulièrement érotique alors que mon téléphone se mit à vibrer à nouveau. En fronçant le nez sous le coup de la frustration, je décrochai de mon ordinateur avant de prendre un morceau de pizza que je laissais tomber sur la couette sous le coup de la surprise. Je t’aime. Ce ne sont pas des paroles anodines. Est-ce que nous n’allait pas trop vite entre nous ? Nous nous connaissions à peine et n’avions même pas eu ce satané rencard que j’attendais depuis un moment. Je répondis que moi aussi -en ourdou pour ne pas lui faciliter la tâche- avant de reprendre mon écriture. Mes doigts glissaient avec facilité sur mon clavier, occultant le restant de ma vie pendant quelques minutes. Tous les deux frigorifiés, cherchant un moyen de se réchauffer mais en vain. Hermès fit doucement glisser la fermeture de son… Je sortis de ma rêverie avant de relever la tête pour voir Lukà dans l’embrasure de la porte de ma chambre. Je restai stoïque un instant car je demeurai timide lorsque ça concernait mon écriture. Je ne supportais pas d’écrire avec quelqu’un à mes côtés. et puis, je n’étais pas dans le mood sexy. Avec mon vieux tee-shirt délavé, mon chignon lâche et mes lunettes qui me donnaient l’air d’une secrétaire. Prions pour que je n’ai pas de crème fraiche autour de la bouche. « Pourquoi est-ce que tout ce que tu dis à une connotation érotique ? » Je remis mes lunettes sur mon nez avant de finir ma phrase en lui faisant de la place sur le lit. Après tout, c’était un beau bordel. Et il y avait des pages partout sur le sol. Une vraie souillon. Mais je m’en foutais royalement. Je vins me mordiller la lèvre sous le coup de la concentration avant de me tourner vers lui. C’était terriblement niais ce qu’il venait de me dire. Je marquai une pause avant de me tourner vers lui pour déposer un rapide baiser sur le bout de son nez sans rien dire. Je ne suis pas trop guimauve. J’en avais perdu l’habitude. « Je termine mon chapitre et je suis à toi. » On n’interrompt pas une jeune femme en pleine écriture. Ça fait mauvais genre. Je clôture ma phrase alors que je sens ses mains sur mon corps. Il remonte doucement les mains vers la naissance de ses seins, n’osant les toucher de ses mains glacées. Elle de son côté demeure stoïque, retenant sa respiration, n’osant lui dire que c’était la première fois qu’un homme ne la touchait de la sorte. L’échange était plus vital que profondément romantique. Il en allait de leur survie et non d’une quelconque relation à naitre. Je vins me déconnecter à nouveau à mesure qu’il toucha un point sensible. Je sauvegarde donc pour ranger l’ordinateur par terre avant de me tourner vers lui. « J’arriverai pas à travailler avec toi, mera pryar. » Je ne disais pas ça sur le ton de reproche ou autres mais il s’agissait plus d’une constatation. Je vins passer ma main dans ses cheveux alors que nos lèvres vinrent se rencontrer à nouveau. Un indice ? Moi qui pensais que c’était plus évident qu’autre chose. Je soupirai avant de me pencher pour attraper une liasse de feuilles chiffonnées et les parcourir. « Tiens la traduction est sur celle-là, répondis-je en lui tendant une feuille où il s’agissait presque de la première phrase, et sur celle-là aussi. » Je vins me caler dans le lit, évitant de lui toucher les pieds car les miens étaient glacés avant de le regarder. « Au fait, j’ai tout effacé et tout recommencé. C’était trop niais pour moi. J’ai ajouté une pointe de thriller mêlé à de l’érotisme. Enfin j’ai gardé l’ancien vu que tu l’as entre les mains mais je voulais un truc un peu plus profond. Un peu à la Feu de glace de Nicci French sans inclure le bondage bien entendu. » Je me rapprochai de lui pour me coller à lui en pianotant sur son torse en attendant qu’il ne daigne trouver la réponse tout seul comme un grand. « Tu le pensais vraiment ou tu le dis à toutes les femmes que tu cotoie ? » Simple question à mesure que je vins ôter mes lunettes pour dodeliner de la tête. « Bonjour la 2D. On dit que je ressemble à une foutue secrétaire avec mes lunettes sur le nez. J’aime pas du tout le fait qu’on m’associe à une mémère qui n’a que des chats. Parce que le seul chat que je possède est dans mon lit à mes côtés. »


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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyLun 9 Sep - 23:27



Quelques messages échangés avec Shay, te voici en route pour le loft de la jeune femme. Arrivé chez elle, tu verrouilles la porte d'entrée et veille à faire le moins de bruit possible lorsque tu traverses le lieu d'habitation de la jeune femme. T'arrive dans sa chambre, Shay est là, assise sur son lit. Un chignon fait rapidement sur le sommet de sa tête, une paire de lunettes sur le nez et son ordinateur portable sur ses genoux. Tu la rejoins en te glissant sous les draps. Ton corps se colle directement à celui de la jeune femme. Trois jours sans la voir ont été horrible, voire insupportable. Tes mains commencent à parsemer son corps de caresses plus ou moins sensuelles, tes baisers se perdent dans le creux de son cou. Tu l'aime à en crever. Ton coeur s'emballe dès l'instant où elle se trouve près de toi. Le simple fait de la voir te donne un sourire complètement idiot sur le visage. Shay est la première depuis Anna. La première qui te fait ressentir des sensations que tu pensais ne jamais plus connaitre un jour. Des papillons dans le ventre, le coeur qui s'afolle et bat la chamade, le sourire idiot posté sur ton visage. Je t'aime. Tu lui as écris ses mots dans l'un des derniers messages envoyés ce soir. Tu n'aurais jamais pensé les lui dire si rapidement, bien que tu les penses réellement. C'est trop tôt. Tout va si vite, trop vite. Tu veux la courtiser, lui montrer qu'elle te plait -même si elle le sait déjà- tu veux apprendre à la connaitre. Son passé, son histoire. Ses qualités et ses défauts. Partager sa vie, son quotidien. Tu n'oses pas lui en parler, il le faut pourtant. Pour le moment, vous êtes bien trop occupés à fêter vos retrouvailles. Sur le sol de sa chambre, des dizaines de pages sont éparpillés. Et, à en juger par sa dégaine, tu devines que la demoiselle est en train de travaille. Ou du moins, elle l'était avant que tu ne viennes troubler son travail. Tu sais mieux que personne qu'écrire un roman est compliqué, tu ne souhaite pas la perturber mais après tout, c'est elle qui t'as lancée cette invitation. C'est Shay qui a clamée haut et fort qu'elle était morte de froid et avait besoin qu'on vienne la réchauffer. Tu ne t'ai pas fait prier plus longtemps. Aussitôt dit, aussitôt fait. Te voici chez elle, dans son lit en train de lui prodiguer quelques caresses et quelques baisers. T'es bien incapable de te défaire d'elle, c'est impossible. Elle t'as piégée, t'es épris de cette tornade brune. "Fais mon amour. Je ne voudrais pas fâcher ton éditeursi tu ne lui apportes ces nouveaux chapitres très vite !" Tu lui fais un clin d'oeil et la laisse écrire ces dernières lignes. Pendant ce temps, tu observe sa chambre minutieusement. La chambre de ta dulcinée est remplie de cartons encore, les seuls meubles présents dans la pièce sont son lit et sa commode où est posée un poste de télévision. Pas de photos sur la table de chevet ou accrochés au mur. Tu souris, tu n'es pas vraiment désolé de la déconcentrer lors de son écriture. "Tu sais si tu veux écrire sans que je te dérange, tu n'aurais qu'à me le dire. Je sais rester sage !" Même si, pour le moment, tu n'as pas eu l'occasion encore de le lui montrer. T'es loin d'être un animal, ou le cliché de l'un de ces types sautant sur tout ce qui bouge. Tu respecte bien trop la gente féminine pour cela. Tu as bien une petite idée quant à la signification de la phrase qu'elle t'as sortie de sa langue natale, tu as juste besoin d'une confirmation histoire de ne pas te tromper. Shay te donne quelques feuilles afin de te donner des indices. Tu les lis avec la plus grande attention, encore aujourd'hui tu reste subjugué par la beauté de ses écrits. Sa plume est divine, elle marque encore plus de points auprès de toi. Quelques minutes s'écoulent, tu viens déposer les feuilles par terre, la jeune femme est venue se coller contre toi. Sa main sur ton torse, tu viens encercler sa taille à l'aide des tes bras. "Tu écris divinement bien mon amour." Dis-tu en posant délicatement tes lèvres sur les siennes. Un sourire complètement niais sur tes lèvres, tu viens te prendre dans ses yeux noisettes. "Tu m'aimes .. ?! C'est ça que ça signifie mon amour .. ?" Tu es sans doute à deux doigts de fondre en larmes, ce sont des larmes de joie. Tu viens la serrer d'avantage contre toi, l'embrassant une nouvelle fois plus passionnément cette fois. "Je ne regrette pas de te l'avoir dit par message .. Jsuis conscient que c'est pas le meilleur moyen de dévoiler ses sentiments et qu'on a encore des choses à apprendre l'un sur l'autre. Je veux te courtiser, te charmer." Tu marques un temps d'arrêt histoire de reprendre ton souffle. "Tu peux t'arranger pour faire garder Lucy un soir ? Je veux t'offrir ce rencard que je t'ai promis. Pas un rencard de travail, un vrai rencard d'amoureux !" T'es certainement l'homme le plus niais à cet instant précis, tu l'assume parfaitement. Tu n'es pas niais, juste amoureux. Ta main caresses sa joue. "De toute ma vie, je n'ai aimé que deux femmes. La première m'a brisé le coeur et la seconde, elle se trouve dans ce lit ! Je ne suis pas le genre à avoir un milliards de conquêtes !" T'exclames-tu. T'es pas fâché, tu tiens jute à clarifier les choses et la rassurer également. "J'aime bien ce petit côté secrétaire. Ça te va bien, tu me plais ainsi." Avec ou sans lunettes, avec ses cheveux attachés ou relâchés. Habiller avec classe ou en pyjama. Tu souris à la demoiselle, l'embrasse. Un mélange de baiser et de passion se fait sentir dans ce baiser. "Je t'aime.." Cette fois, tu le lui redis en étant sûr de toi. T'es certain de ce que tu ressens pour elle, tu n'en as aucunement honte.
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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyMar 10 Sep - 0:19


what's happening to us ?
maybe we are in love ?
Lorsque j’écrivais, je me perdais dans mes pensées et je me déconnectais du monde réel. Je respirai personnages, je transpirai personnages et je dormais personnages. Généralement, j’éteignais mon téléphone mais avec Artémis de revenu dans ma vie, je ne pouvais pas me le permettre. Alors, je me contentai juste de mettre de la musique ou la télé pour commencer à taper. Les idées venaient, coulaient sur moi comme de l’eau sous la douche. Je pouvais voir les scènes se jouer sous mes yeux sans réellement pouvoir les toucher du bout du doigt. J’avais entendu Lukà arriver et même si je voulais me consacrer entièrement à ce que j’avais en tête. la dernière fois, je n’ai pas pu le faire et tout a disparu à une vitesse. Je m’en suis voulue car c’était une très bonne idée. J’ai longuement hésité sur le paysage. Le désert charmeur, envoutant de Shahrazade ou encore les pôles glacials de Croc Blanc. De larges étendues blanches, des sols verglacés. Une tempête de neige. Je fermai un instant les yeux alors que Lukà commençait ses caresses et ses baisers. Je sens alors le paysage s’effacer sous mes doigts pour être recouvert par le plaisir ressenti sous la douche. « Non. » J’avais hurlé quasiment ce mot malgré moi avant de me tourner vers Lukà. Je n’étais pas seule ce soir et je ne pouvais pas permettre de pester en fumant cigarette sur cigarette que j’avais perdu mon idée. « Ah j’ai perdu mon idée bordel. » Je ne jurai jamais mais là, j’étais profondément agacée par moi-même. Je me pris la tête pour tapoter mes tempes avant de les mettre en marche. Je ne voulais pas qu’il me voit quand j’ai mon air revêche car je peux être très redoutable quand je suis en manque d’inspiration. Je grogne contre moi-même avant de fermer les yeux pour essayer de me projeter à nouveau sur le sol glacé que j’avais choisi. Mais Lukà recommence à parler. Je souffle intérieurement car tout ceci était ma faute. « Lukà, chéri, tais-toi un instant. J’essaie de me concentrer. » Mais trop tard, Sif m’échappe et s’évapore. Je peux la voir disparaitre devant mes yeux. ça ne servait à rien d’écrire dans de telles conditions. J’aurai presque envie de balancer mon ordinateur contre le mur tant je suis frustrée. Je tente de me ressaisir mais un écrivain en crise n’était pas facile à calmer. Chose impossible. Je décide donc de lui donner des feuilles pour l’occuper avant de rouvrir mon ordinateur et de faire mes recherches. Lire les lignes précédentes. Je commence à taper. Ils savent tous les deux que des siècles les sépa… « MAIS. » je me tourne vers Lukà consciente qu’il m’avait à nouveau interrompu. Je le fusille du regard pendant un instant. Est-ce qu’il se rend compte de ce qu’il fait ou bien il est juste penaud ? Je tente de m’attendrir alors qu’il me regarde avec ses yeux là. Mais mon cœur cogne trop vite dans ma poitrine. Je décide donc de sauvegarder car j’avais conscience que je ne parviendrai pas à travailler tant qu’il serait là. Je ne pouvais pas quand Lucy était là. la journée je m’occupai de mon autre travail à distance et la nuit, bah si Lukà venait me rejoindre, je pouvais dire adieu à mon roman. « Encore faut-il que je puisse écrire, répliquai-je sur un ton bougon. » Je me surprends à regarder fixement le mur devant moi à mesure que ma main caresse son torse. J’essaie de faire redescendre la tension de mon inspiration disparue. « je pensais que c’était évident. » J’évite son regard pour me mordiller la lèvre intérieure. Les gens extérieurs ne pouvaient pas comprendre à quel point ceci était important. A quel point mon travail comptait pour moi. je réponds cependant malgré moi à son baiser. Sentant le calme revenir en moi. mais la tempête menace et je scrute son regard un instant. « ça va être difficile. Je dois finir mon roman et j’ai du retard. » Je dodeline de la tête. Je ne refusai pas d’aller au restaurant avec lui mais la dernière fois, j’ai dû travailler sans relâche toute la nuit pour rattraper le retard accumulé. Je me mordille la lèvre inférieure avant de lui sourire tendrement. « Moi aussi, mera pryar. » Je me penche pour venir poser mes lèvres sur les siennes. « Mais on va devoir établir des règles. » Je jette les couvertures pour me lever et m’emparer de mon paquet. « Mauvaise habitude désolée. » Je passe une main sur mon visage fatigué avant de fouiller dans un carton et sortir le marqueur ainsi qu’un grand rouleau de feuilles. « Vois-tu j’ai trente-quatre ans. Un métier qu’on m’a forcé à faire. La journée, je travaille dans cette société de courtage et la nuit, j’écris. L’inspiration vient par vague. Et je sais, je sais que c’est moi qui t’ais dit de venir mais je ne pensais pas avoir une inspiration entretemps. Donc c’est pas grave hein. Mais… mais… » Ok, on respire et on se calme. J’allume ma cigarette. « Si nous devons être un couple, nous allons passer beaucoup de temps ensembles. Et quand j’écris, je suis à fond dedans. Je ne suis pas Shayleen, je suis soit Hermès, soit Sif. Oui mon livre porte sur les dieux. Et donc si tu parles ou me touches, je vais perdre ma connexion avec mes personnages. » Je savais bien que pour lui tout ceci devait être étranger. Car il publiait les livres et ne les écrivait pas. « Je peux… enfin j’ai pas envie d’être méchante. Mais j’ai un très mauvais caractère et si on me vole mon étincelle je peux balancer des ordinateurs dans la tête des gens. Demande à mes frères. J’ai besoin d’être dans ma bulle. » Je me pose par terre en tailleur avant de me gratter la tête. « Là j’en étais à un moment critique. Hermès et Sif ont échoué sur une banquise. Me demande pas comment, tu liras mon bouquin. Et ils sont morts de froid… » Je pointe un index vers lui. « Pas de sexe, ce roman là n’est pas qu’érotique. Et justement, je cherchais le moyen de faire en sorte qu’ils se réchauffent sans avoir à passer par la case sexe absolument. Et pouf. » Je sens les larmes venir. « Étincelle partie. » je prends mon marqueur pour commencer à écrire sans réellement m’en rendre compte. Comme si dans le fond, elle ne m’avait pas quitté. « Alors, j’apprécie le fait que tu es tout le temps envie qu’on fasse l’amour. Mais je ne suis pas très… même si nous deux ce n’est que le début et donc on devrait copuler comme des lapins, j’ai une vie. J’ai un livre que j’aimerai écrire, une fille, un chien. Là, j’ai écrit non-stop depuis qu’on s’est quittés pour respecter mes délais et… Raaaah… j’ai pas la tête à ça. Je pensais juste que tu viendrais pour… je sais pas un câlin. Mais je sais que le sexe est important pour vous, autre mâle. » Je me relève, la cigarette à moitié consumée à la main pour aller ouvrir la fenêtre et me coller sur le rebord. « Je ne suis plus tant attirée par le sexe parce que… Artémis m’a trompée. En fait on a déménagé ici pour le travail, mon travail. Il a ouvert son club de strip-tease et cet abruti n’a rien trouvé d’autre que de s’envoyer ses danseuses. » Je tire sur la cigarette alors que Persée vint coller sa tête sur mes jambes. « Je l’ai surpris avec une autre femme dans son bureau alors que je tenais Lucy dans mes bras. Ah et le comble du comble, j’étais enceinte. » Ironie du sort. Je détachai mes cheveux qui ne devaient plus ressembler à rien. « Je pense que le fait que tu m’aies dit les fameux mots ont engendré une crise de panique parce que la dernière personne qui me l’a dit a été mettre son pénis dans un autre vagin que le mien. » Je pris une profonde bouffée de nicotine avant de le rejeter. « J’ai avorté et ça a presque failli me tuer. Après agression et blablabla. » Je marque une pause pour contempler ma cigarette sans réellement me rendre compte que je pleurais pour de bon. « Si jamais t’en viens à me quitter et tu le feras parce que j’ai un caractère de merde, je ne sais pas si je m’en relèverai à nouveau. » Je voulais qu’il comprenne que mon livre était une échappatoire et que j’en avais besoin. Que j’avais besoin de donner une fin heureuse à mes personnages, de vivre à travers eux et d’oublier la misérable vie qu’était la mienne. « Bref j’ai gâché le moment, as always. Quelle conne. » Je chassais mes larmes pour venir ramener mes genoux sous moi avant de poser ma tête dessus pour fixer le vague. Comme d’habitude, je ruinais tout. Une imbécile. Une véritable imbécile. Et une part de moi pensait que Lukà était aveuglé par les parties de jambes en l’air que nous avions eu. Et que dans un sens, il retournera vers la pétasse qui lui a brisé le cœur quand il se rendra compte d’un truc.
Je ne suis qu’une cause perdue.



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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyMar 10 Sep - 10:41



Tu ne t'en rends pas toujours compte mais, certaines fois, tu peux être vraiment très pénible. Voire insupportable certaines fois. Shay est en train d'écrire quelques pages du roman que tu souhaite publier pour elle et toi, t'es là en train de l'empêcher d'écrire. Tu lui prodigues des bisous, des câlins, quelques caresses assez sensuelles pour le coup. Tu l'empêche d'écrire et la jeune femme ne tarde pas à râler après toi qui l'empêche de se concentrer. Tu te recule donc de la jeune femme et fait une moue boudeuse comme si tu étais un enfant que sa mère vient de gronder après qu'il ai fait une bêtise. Tu la laisses écrire, pendant ce temps, tu scrutes l'intérieur de sa chambre. Une multitude de feuilles de papier jonchent le sol. Le lit est l'un des seuls meubles de la pièce, avec la petite commode en bois supportant la télévision. Dans la chambre de Shay, il n'y a ni photos, ni cades. Rien. L'ambiance est un peu froide, ça se voit que la jeune femme vient seulement de revenir à Brisbane. Tu ne peux que remercier le ciel d'avoir ramener Shay en ville. Cette dernière t'as réveillée. Depuis six ans, tu dormais en avançant tel un somnambule. Tu ne savais pas où tu allais, ni même ce que tu voulais dans la vie mis à part le fait de récupérer la garde de ton fils. Aujourd'hui, Jayden tu l'as une semaine sur deux. C'est difficile de devenir père soudainement surtout lorsque ton enfant est déjà grand, péniblement tu prends tes marques mais tu as encore beaucoup de mal à gérer ton travail lorsque ton fils est avec toi toute la semaine. Heureusement, ta cousine te file un coup de main avec Jayden. Elle te le garde volontiers ou le récupère après l'école ou la nourrice lorsque tu es coincé par le travail. L'avantage de travailler pour soi c'est que tu es libre de faire ce que tu veux, quand tu veux. Tu peux aménager tes horaires comme bon te semble. Les semaines où Jayden n'est pas avec toi, tu essaie de t'avancer au maximum dans ton boulot. Pour le quotidien à la maison, tu fais les choses comme bon te semble. Les repas sont les plus compliqués, tu ne sais absolument pas cuisiner et tu refuses de ne donner que des pâtes ou des pommes de terre à ton fils. Ta mère te sauve la vie en te donnant, chaque dimanche, des plats maisons préparés. T'as juste à les passer au four quelques minutes et le tour est joué. Cette semaine, Jayden est chez sa mère. Tu peux donc te permette de venir squatter un peu le loft de Shay. Outre le fait que ça soit chez elle, tu te sens bien ici. Cette femme qui te fait battre le coeur à côté de toi te fait du bien. Ta vie prend un nouveau souffle soudainement. Tu n'arrive pas à cesser de parler, ce qui a le don d'agacer la jeune femme qui ne parvient pas à écrire. "Pardon .." Murmures-tu avant de t'enfoncer un peu plus sous la couette. Tu n'oses plus bouger, tu n'oses plus rien dire. Brusquement, Shay se lève du lit s'emparant de son paquet de cigarettes. Si tu as été alcoolique, tu n'as -en revanche- jamais touché à la cigarette de toute ta vie. Tu n'as pas envie qu'elle bousille sa santé avec cette merde, tu n'es pas son père ni même son petit-ami, tu n'as rien à lui dire sur ce que tu penses de sa fascination pour la clope. Elle a trente-quatre, tu ne lui as jamais demandé son âge et tu n'as jamais fait non plus de recherches sur elle. Tu n'en as jamais éprouvé le besoin, elle te l'aurais certainement avoué tôt ou tard. La jeune femme se lance dans un monologue, attentivement, tu l'écoute en hochant la tête positivement de haut en bas en signe de compréhension. Tu sais mieux que quiconque qu'écrire st quelque chose de compliqué. L'inspiration ne vient pas tout le temps et, souvent elle survient quand on s'y attend le moins. Ça fait dix ans que tu as commencé un roman, il en est toujours au même stade. Avec le temps, tu as abandonné ce projet après l'avoir relégué au fond du placard de l'entrée de ta maison. "Je te demande pardon .." Son si nous devons être un couple te fait sourire. Tu n'as pas envie de l'envahir ou de l'interrompre dans son travail. Tu viens te lever à ton tour, prenant sa main dans la tienne. Tu lui donne un baiser dessus, puis viens plonger ton regard dans le sien. "si je t'agace ou si tu as besoin d'être tranquille, dis le moi. Je resterais à ma place, je resterais chez moi et j'attendrais que tu me fasses signe de venir te voir. J'ai pas envie de t'envahir ou de te mettre en colère. Je tiens à toi et je te respecte tout comme je respecte ton travail mon amour.." Ta main vient caresser du bout des doigts sa joue, tu remets une mèche de cheveux à sa place, ton regard qui la dévore au passage. Ses yeux brillent, ils sont remplis de larmes. Tu tiens fortement ses mains dans les tiennes avant de venir la serrer dans tes bras. Un baiser s'échoue sur le sommet de son crâne. "Je te demande pardon mon amour .." Cela te brise le coeur que la jeune femme puisse penser que tu as juste envie de coucher avec elle. Tu n'es pas comme ça, tu n'es pas un homme qui a besoin de se taper une nana, la sienne en l'occurrence, pour se sentir bien. Tes mains sur son visage, tu viens soutenir son regard. "Je ne veux pas qu'on copule comme des lapins mon amour. Je ne suis pas ce genre d'hommes, je suis capable d'être tendre tu sais .. J'ai aussi une vie. Je n'ai peut-être que mon fils une semaine sur deux mais j'ai du mal à tout gérer, c'est nouveau pour moi d'être père .. Tout comme être épris de la plus merveilleuse des femmes .." Ta main caresses son visage, un sourire s'affiche sur ta face. "C'est peut-être important pour n'importe quel autre mec de cette ville mais pas pour moi. C'est toi qui compte avant le sexe, ce n'est qu'un plus dans notre relation." Avoues-tu le plus sincèrement du monde à la demoiselle. Shay vient te parler, assise sur le rebord de sa fenêtre, elle continue de fumer sa clope en t'avouant ce que son ex mari lui a fait vivre. La colère te prend soudainement. Tu as envie d'aller le trouver et le frapper. Comment as-t-il pu lui infliger ça ? Mais le pire est à venir. Une sensation de dégoût s'empare de toi, tu as envie de vomir lorsqu'elle parle de comment elle l'a découvert. Et, surtout, en apprenant que sa fille a vu son père au lit avec une autre femme que sa mère. Ton coeur se serrer, de tous les scénarios que tu as pu imaginer tu étais très loin d'imaginer un tel scénario. C'est le pire de tous. Déjà, ça doit être horrible de découvrir son homme au lit avec une autre mais lorsque tu tiens ton enfant dans tes bras et qu'il le découvre aussi, c'est la descente aux enfers. À partir de là, les mauvaises nouvelles s'enchainent. La tromperie, la découverte. Shay était une seconde fois enceinte de cet homme qui l'a détruite. L'avortement, son agression. Tu as envie de le frapper cet homme, de le tuer de tes propres mains, ça ne servira probablement à rien. Le mal est fait. Tu t'avance vers la jeune femme, la prend par la taille et l'embrasse passionnément. "Mon amour .. Je ne peux que ressentir ta peine et ta tristesse face à toute cette histoire, tu as été si forte d'affronter cela toute seule .. Tu n'es plus seule aujourd'hui je suis là, je les pensais réellement ces mots. C'est sûrement trop tôt, je m'en fiche de ce que diront les gens mais je t'aime, je suis épris de toi depuis le premier jour. Tu as réveillé quelque chose en moi que je pensais éteint à tout jamais." tu reprend ton souffle en ne lâchant pas la jeune femme une seule seconde. "Je veux t'aimer, t'aider à surmonter tout ça et te faire tout oublier. Je ne suis pas ton connard d'ex mari, je n'ai eu que deux femmes dans ma vie. La première m'a brisé le coeur et la seconde c'est toi. Je t'aime pour ce que tu es. J'accepte les prises de têtes, les disputes, les câlins, les bisous. J'accepte de te donner mon coeur, prend le, il est à toi mon amour !" Comment peut-elle penser que tu vas la quitter ? Tu fronce les sourcils ne comprenant pas comment elle peut penser cela. "Jamais je ne te quitterais, jamais. À moins que tu ne me supplies de le faire." Si Shay veut écrire ce soir plutôt que d'être avec toi, tu le comprendras. Tu ne lui en voudras pas. T'avouer son histoire n'a pas été facile, tu suppose. Elle a certainement besoin de temps et d'un peu de distance pour s'en remettre ou, au contraire, elle a besoin de toi et de tes bras pour aller mieux. "Tu n'es pas conne, arrêtes de dire ça mon amour !" Tu caresses sa joue du bout des doigts, essuyant le slarmes qui ont coulés le long de sa joue. "Tu veux que je m'en aille .. ? N'hésite pas à me le dire si t'as besoin de temps et d'espace, je ne fais pas me mettre en colère ou aller me taper la première nana qui croisera ma route. Je ne suis pas ce genre d'hommes mon amour, je ne te ferais jamais ce que ton ex mari t'as fait. Je sais me maitriser, je sais maitriser mon pénis mon amour !" Cette soirée dépasse tout ce à quoi tu t'attendais. Elle s'est livré à toi, c'est à ton tour de le faire mais tu ne le feras que lorsqu'elle te le demandera. Cette conversation est déjà assez pénible comme ça. "Je t'aime !"


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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyMar 10 Sep - 23:29


what's happening to us ?
maybe we are in love ?
J’ai bien conscience que j’ai un caractère revêche quand j’écris. Souvent, je pouvais me déconnecter du monde pendant plusieurs jours. Mes frères passaient prendre Lucy pour des « vacances » et j’en oubliai le monde extérieur. Je n’avais plus cette habitude de former un tandem avec un homme. Mes conquêtes féminines déguerpissaient assez vite donc inutile de m’embrasser. Je pouvais voir à la mimique de Lukà que ça l’ennuyait que je sois en train de travailler. Seulement si nous voulions que cette histoire fonctionne, il allait devoir faire avec. Je lui jetai un coup d’œil avant d’essayer de retrouver Sif et Hermès mais en vain. Je ne sais pas pourquoi je m’étais tournée vers les dieux alors qu’ils ne ressemblaient en rien au mien. Mais faire un livre sur la religion n’était pas forcément une bonne idée. Mes doigts vinrent courir sur le clavier à mesure que les mots s’imbriquaient dans ma tête mais Lukà crut bon de m’intervenir une nouvelle fois. la seconde en peu de temps. Il allait devoir arrêter ça car j’allais véritablement lui coller un coup d’ordinateur sur la tête. Je ne suis pas d’un naturel patient. je suis même l’inverse et je détestai qu’on m’interrompt dans mon travail. On m’appelait Shere-Khan au travail parce que je pouvais me montrer cruelle. Il s’agissait là de ma face cachée. Je passais une main sur mon visage avant de lui faire un nouveau rappel à l’ordre pour voir qu’il se détend et essaie de rester calme. Troisième interruption, je sauvegarde pour me dérober à son contact. J’étais énervée, ça y est. Et le fait qu’il me demande pardon cinquante fois m’agace encore plus. Je me mets à trainer des pieds pour fouiller dans mon sac et en sortir une cigarette. « Ne fais pas cette tête là. je fume si j’en ai envie. » Je pouvais voir un regard inquisiteur comme sur le visage de mon ex lorsqu’il m’avait vu tiré sur ma clope. Mais c’était tout ce qui m’empêchait de sombrer alors que je devais élever seule ma fille. Je ne jugeai pas les gens. J’avais cessé de le faire parce que je savais que ça faisait de la peine aux autres. « Et arrête de t’excuser, ça m’énerve. » Oh caractère de feu quand tu nous tiens. Je fouille dans un tiroir pour en sortir le zippo et allumer ma cigarette. Je ne voulais pas fumer devant Lucy. J’étais sa maman. Je sentais toujours bon le savon et je râlai rarement. Je ne voulais pas qu’elle ait une image de moi négative. Elle m’a vue pleurer à cause de son connard de père. Elle m’a vue dans le coma. Je l’avais assez traumatisé comme ça. je me pose au sol pour débiter tout un tas de conneries alors qu’il vint se placer devant moi. Je le fixai donc sans ciller alors qu’il me sortit des paroles mièvres. « Je ne suis pas stupide. T’étais à peine arrivée que tu t’es collé à moi. Je ne t’en veux pas, tu sais. C’est normal mais je ne suis pas comme ça. » Les hommes étaient tous hypocrites envers leurs corps. Je ne leur en voulais pas. Je n’étais plus comme ça. Je vins me coller au mur alors qu’il embrassa ma main. Je vins hausser un sourcil. Je levai les yeux au ciel avant de secouer la tête. « Et je ne suis pas niaise non plus. Ça me donne même des boutons. » Les mon amour, on fera ce que tu veux. Je ne supportais pas les canards. Je ne savais pas pourquoi je me comportais comme ça envers lui alors qu’il était adorable. Sans doute parce que j’avais peur et que j’avais ce besoin de saboter notre relation. C’était trop parfait pour moi. et sans doute un peu plat. Le fait d’avoir un homme à mes pieds n’était pas très excitant. Et ça allait trop vite pour moi. Je me confie donc sur ce que m’a fait subir Artémis. La tromperie et tout ce qui a suivi. La réaction de Lukà ne m’étonne guère. Tout comme son baiser. Je l’écoute donc me parler. Ok, donc il écoutait rien. « Lukà, arrête. Je n’aime pas la mièvrerie. Tes « mon amour » « je ne vis que pour toi » ça va me faire fuir. Je n’ai pas besoin que tu voles à mon secours. Je ne suis pas une demoiselle en détresse et ça me fait peur. » Parce qu’on ne se connaissait que depuis trois jours. Je voulais qu’il y ait du mystère. Et pas un homme qui se jetait à plat ventre. « Les bisous ? Mais on n’a plus douze ans. » je me dérobe à son contact. J’avais conscience d’être une ingrate. Ça me hérissait le poil. Cette guimauve. Je me dérobai à nouveau à son contact. Je me décidai à ne rien répondre parce que je sentais que j’allais le mettre dehors. Je détestai les carpettes alors je ne l’écoute que d’une oreille. Lorsqu’il me sortit un mon amour de trop, je poussais un soupir. « Bon ça marchera pas, nous deux. Est-ce que tu te rends compte que ça fait trois jours qu’on se cotoie ? Tu me sors des je t’aime à tour de bras, des mon amour à ne plus en finir et… » Je n’eus pas le temps de finir que j’entendis un bruit. J’allais lui briser le cœur si je continuais. « Tu me fais peur, Lukà. Je veux y aller doucement et pas avoir l’impression que t’es à mes pieds comme une carpette. » Respire. Paye ta crise d’angoisse. J’allais craquer. Je me remis le long de la fenêtre avant de regarder dehors. Sans doute ne comprendrait-il pas ? « C’est pas comme qui faut faire avec Mama. » Cette voix. Elle était derrière nous. Lucy se tenait avec son pouce dans la bouche et son doudou crasseux dans l’autre. Elle ne nous interrogeait pas du regard car je me doutais que cette petite peste avait tout écouté. Elle fixa Lukà sans demander qui il était. « Je t’aime bien, répliqua-t-elle à l’intention de mon soupirant, mais c’pas comme ça qui faut faire. Mama elle est cassée. » Elle traversa la pièce pour venir près de moi. Elle posa son doudou sur moi pour venir grimper et se mettre sur moi. Puis, elle passa ses petits bras autour de moi pour venir murmurer une requête. « Je peux avoir un chocolat chaud ? Demanda-t-elle en ourdou. Monsieur tu veux un chocolat ? » J’arquai un sourcil avant de caresser ses cheveux. « C’est de l’extorsion, tu le sais ça ? » Elle me sourit avant de hocher la tête. Je poussai un soupir avant de la mettre par terre pour descendre. « Allez, venez bande de casse-pieds. » Lucy s’approcha de Lukà pour lui tendre sa main libre. « Tu veux regarder Pat’ Patrouille avec moi ? » Bon elle l’avait adopté. Fallait juste qu’il retrouve sa virilité et ça serait parfait. Après tout, je n’aime pas faire l’amour en missionnaire, je préférai clairement un peu de sauvagerie comme les fois précédentes à toute cette niaiserie dégoulinante.



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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyMer 11 Sep - 11:20



Cela fait un moment que tu n'as pas fréquenté une femme, tu n'as plus l'habitude de vivre pour deux. Depuis des années, tu as tendance à t'emballer pour rien. Ta mère te l'as très souvent reproché d'ailleurs par le passé. Tu t'emballe, tu t'enflamme et, très souvent, tu te manges un mur en pleine face. Cette fois encore n'a pas fait exception. Tu t'es emballé face à tes sentiments envers Shay. Tu n'as encore jamais ressenti de telles sensations, de tels sentiments pour quelqu'un depuis qu'Anna s'est volatilisée. Tout autour de ton coeur, tu as bâti des murailles que tu pensais suffisamment solides pour ne laisser entrer personne. Aujourd'hui, toutes ces murailles sont tombées, les unes après les autres. T'as baissé ta garde. Shay est entrée dans ta vie, tu l'aime et tu veux l'aimer jusqu'à la fin de ta vie mais peut-être es-tu allé trop vite. Tu lui fais peur, tu l'effraie et, très certainement, que la jeune femme va s'en aller en prenant ses jambes à son cou. Au départ, Shay n'était censé n'être qu'une de tes clientes que tu parviendrais à publier. T'as toujours réussis jusqu'à maintenant, il n'y aucune raison pour que tu puisses échouer cette fois. Publier un livre c'est comme la loterie, une chance sur deux de perdre. Shay et toi avaient mélangés travail et plaisir, ce n'était pas la meilleure solution mais c'est trop tard, ce qui est fait est fait. Vous ne pouvez plus faire marche arrière. Tu es épris de la jeune femme, peut-être un peu trop d'ailleurs. Ces mots, ces paroles qu'elle prononce tu les entends et tu les comprends aussi. Elle a peur, elle est effrayée. Il te faut la rassurer, trouver les bons mots pour la rassurer. Chose qui ne va pas être facile, t'as beau travailler dans le monde de la littérature et des lettres, tu ne parviens jamais à t'exprimer, à te faire comprendre. Un comble, n'est-ce pas ? Tu la vois fumer, ça ne te réjouis pas. Tu hausse simplement les épaules suite aux paroles de la jeune femme. Elle a raison, elle fume si elle en a envie. T'as bien bu à t'en rendre malade il y a de nombreuses années maintenant. Tu ne dis rien, tu la laisses se ruiner la santé si c'est ce qu'elle désire. La clope ne t'as jamais attirée, rien que l'odeur ça te donne envie de vomir. Et puis tu as déjà dépendant à l'alcool qui a failli ruiner ta vie, pas question de laisser la clope renouveler l'opération. Tu as la facheuse manie de t'excuser sans cesse, ta mère t'as sûrement appris à être un peu trop poli. T'espère bien apprendre à ton fils à l'être à son tour, même si sa mère a déjà dû le faire. Anna et toi, sur ce sujet, êtes similaires. Voire même intransigeant. "Si je me suis collé à toi c'est que tu m'as manqué durant ces trois jours.. Sûrement est-ce dû à la flamme des premiers jours.." Tu te souviens que lorsqu'Anna et toi avaient commencés à être un couple, les premiers jours loin d'elle était horrible. Tu ne supportais pas être loin tout comme tu déteste l'idée d'être loin de Shay. Cela dit, être collé l'un à l'autre en permanence n'est pas non plus une bonne chose. L'éloignement ça a du bon parfois, les retrouvailles n'en sont que meilleurs. "Je ne vais pas te sauter dessus, te déshabiller et de baiser sans ton consentement Shay. Jsuis pas comme ça non plus !" Le ton de ta voix augmente progressivement. Lorsque tu fus dépendant à l'alcool, tu as quelques ennuis avec tes excès de violence. C'est comme si l'arrêt de l'alcool t'as conduit à être un pauvre type romantique au possible. Envoyer des fleurs à ta dulcinée ne te ressemble pas, des chocolats peut-être un peu plus, si. Tu préfère envoyer des messages à la jeune femme en question afin de lui faire part de quelques fantasmes que tu as eu durant tes épisodes de rêverie. En écoutant la jeune femme, tu comprends que tu es totalement à côté de la plaque avec elle. Le pire vient d'arriver. Son ça marchera pas nous deux t'arrache le coeur une nouvelle fois. Comme si on venait de creuser un trou béant dans ta poitrine. Tu as bien du mal à continuer de respirer. Tu ne lui montre rien, ton visage reste impassible, cachant toute émotion que tu pourrais ressentir. Elle veut du mystère ? Très bien, elle va être servie. En fait, n'est pas tomber sous le charme du bon Lukà, elle aurait dû te rencontrer il y a huit ans, avant que tu ne rentre en cure de désintoxication et que tu deviennes cet homme chiant à mourir. Tu t'es laissé plongé dans le chagrin, tu t'es laissé submergé par la tristesse. T'as pas cherché à lutté. Et puis, un jour, tu as décidé qu'il était tant de sourire à nouveau. Tu peux encore marcher, t'es en bonne santé, t'as toutes tes facultés. Il y a un milliard de choses que tu puisses faire, il y a des as de gens que tu peux rencontrer. La joie et le sourire sont ré-apparus dans ta vie. Shay est arrivée dans ta vie, c'est inexplicable. T'as à nouveau de vivre, de sourire et de le crier sur tous les toits. Malgré toute cette bonne volonté de ta part, la sentence tombe : tu lui fais peur. Si tu ne veux pas la perdre, il faut te reprendre. Jamais tu n'aurais pu penser que cette soirée se déroulerait ainsi. "Shay .. jsuis déso .." Non Lukà, on ne s'excuse plus. C'est terminé les excuses à tout va. Tu n'as pas le temps de répondre quoi que ce soit que la petite Lucy arrive dans la chambre te disant que ce n'est pas ainsi que tu parviendras à conquérir le coeur de sa mère. Je t’aime bien, Tu fus comme soulagé de l'entendre de la bouche de cette enfant. Par la suite, elle vient t'expliquer que sa mère est cassée. Ça, tu l'as compris ce soir lorsque Shay t'as parlé de la trahison et de l'humiliation qu'elle a subit avec son ex mari. Tu les observe toutes les deux, elles sont tellement mignonnes ensemble et tu t'en veux un peu de vouloir venir te mettre entre elles. Mais tu n'es pas capable de laisser la jeune femme, c'est pour elle et grâce à elle que ton coeur s'est remis à battre après six ans en mode veille. Tu hoche simplement la tête puis viens les suivre à la cuisine. Tu prends la main de la petite fille, tu la suis au salon. "Avec plaisir ! Tu sais que c'est mon dessin animé préféré ?" Ce n'est pas vraiment un mensonge, lorsque ton fils vit chez toi, c'est votre rituel tous les matins, prendre votre petit déjeuner devant et tous les soirs, vous vous mettez un petit épisode avant l'histoire du soir. Tu n'es pas pour que ton fils reste collé derrière les écrans toute la journée. Le matin et le soir semble être un bon compromis et d'après ce que Jayden te dit, c'est pareil chez sa mère. Tu t'installe sur le canapé près de la fille de Shay. "Je m'appelle Lukà, je suis un ami de ta maman mais tu m'as certainement compris je suppose. C'est Lucy toi, c'est ça ? Et lui ?" Demande-tu en désignant le doudou de la petite fille. Tu jette un regard vers la cuisine, mattant les fesses de la jeune femme au passage. Elle est quand même vachement canon la jeune femme, tu n'arrive pas à croire comment elle peut être amoureuse de toi, d'un mec aussi banal que toi.


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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyMer 11 Sep - 16:08


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maybe we are in love ?
La peur peut nous faire faire des choses que l’on regrette. J’avais conscience d’être dure envers Lukà. Car je savais qu’il n’était pas comme ça, qu’il avait perdu le mode d’emploi concernant les relations amoureuses. Une femme aime les hommes inaccessibles et pas ceux qui dégoulinent de niaiseries. Je viens d’une famille où la tendresse n’avait pas sa place tant nous étions nombreux. Et mon mariage avec Artémis n’avait rien d’idyllique ou de romantique. Je savais qu’il m’aimait avant d’en venir à aller voir ailleurs. Une très longue thérapie m’a fait prendre conscience que les sentiments romantiques et charnels peuvent être séparés. Et comme je lui ai dit : je n’aime pas la façon dont tu m’aimes. Je suis une femme qui a besoin de stabilité. Je ne demande pas à mon compagnon d’aller m’acheter quarante bouquets de roses et de hurler son amour comme l’a fait Tom Cruise. Mais de la stabilité. Car je n’étais plus de première jeunesse. Trente-quatre ans, les personnes sont souvent mariées avec des enfants. J’ai eu tout ça. je ne veux plus jamais passer devant quelqu’un qui récite les sacrements du mariage et même si j’aimerai avoir d’autres enfants : c’était trop tôt pour songer à ça avec Lukà. Je ne le connaissais pas. Je l’écoute me répondre, se défendre comme il peut en fronçant les sourcils. Je lui avais demandé de la chaleur et pas de la guimauve. A la limite qu’il m’arrache mon tee-shirt et pas à me regarder avec des yeux de merlan frit. « Ça fait fuir une femme, ce genre de comportement. » Bonjour Shay la garce, viens donc t’asseoir avec nous. Une femme est un être paradoxal car on demande de la tendresse mais lorsqu’on en a trop, ça nous fait soit vomir, soit fuir. Je n’ai ni envie de vomir ou de fuir mais je pense qu’une légère mise au point s’impose. « Je sais bien et ce n’est pas ce que j’ai dit. Juste que si tu es venue pour t’attendre à ce que je me consacre à 100% à toi, c’est niet. Je travaille. Ça ne me viendrait jamais à l’esprit de te faire une fellation alors que t’es en plein business. » L’exemple était un peu exagéré car ce genre de pratiques avait tendance à me dégouter : surtout au bout de trois jours. Mais for god sakes, je n’ai pas besoin d’un homme qui est à mes pieds. L’excitation, le défi, le jeu des premiers jours, tout ça disparaissait avec un tel comportement. J’ai tendance à être sévère parce que si tu me déranges dans mon travail, je peux mordre. Et après je ne décolère pas. Mais j’avais conscience que Lukà cherchait à bien faire. J’avais conscience qu’il voulait être… « Je n’ai pas besoin que tu sois parfait et tout mielleux. On ne se connait même pas. Tu me dis les fameux mots et on ne se connait pas. Est-ce que tu te rends compte à quel point c’est flippant ? » Je passais du jour à la nuit. Artémis qui était la puissance et la virilité même à Lukà qui pour l’instant s’aplatit. « T’es un mec immense. Tu as du potentiel en toi pour être comme ça. Je ne sais pas si tu étais comme ça avec ton ancienne copine et je m’en tape. Mais pas avec moi. Je ne supporte pas la mièvrerie. » J’avais besoin d’un peu de défi. Un peu de punch. Et pas d’un homme qui disait amen à tout. Déjà que je n’aimais pas le canard, ce n’était pas pour en consommer H24. « Et comment veux-tu que je le sois si tu me piques mon rôle ? C’est à la fille de coller son mec, de l’embrasser et de… de mater ses fesses, tiens. C’est moi qui porte le vagin. Pas toi. T’as un pénis, assume-le. Tu sais t’en servir maintenant il serait tant de le sentir autrement que lors de nos ébats. » Est-ce que cette femme l’avait tellement ravagé qu’il avait peur du conflit ? Alors que je lui stipulai que ça ne fonctionnerait pas, je pouvais voir que je lui assénais une gifle mentale monumentale. Mais je ne cèderai pas. Les hommes se rapprochent énormément des enfants. Ils faisaient des caprices pour s’attendre à ce qu’on leur pardonne. Je l’ai trop fait par le passé, je n’avais aucune raison de m’excuser pour ce que je suis. J’ai trop longtemps muselé mon comportement de femme caractérielle avec cet abruti qui a partagé ma vie pendant dix ans. Je ne me laisserai plus marcher sur les pieds. Quitte à lui en coller un coup au derrière. Mon cœur battait alors à toute allure. Mes propos pouvaient avoir un effet quitte ou double. Est-ce que j’avais peur qu’il s’en aille ? Je n’en avais aucune idée. Je m’étais emballée la première fois à cause de l’endorphine libérée à cause d’une partie de jambes en l’air. Je soupire pour me pincer l’arête du nez tout en restant sur mon perchoir. J’avais besoin d’espace. Je ne m’attendais pas à ça. Déjà, je ne m’attendais pas à ce qu’il me rejoigne directement dans mon lit. « Sois inaccessible. Je… Je ne pourrais pas si tu es comme ça. Je refuse de vivre ce genre de relation plate et sans saveurs. J’ai besoin de défis, j’ai besoin de… » Je fus interrompue alors que je pouvais voir une petite fille derrière lui qui nous fixait. Avec nos cris désespérés nous l’avons réveillé. Je fixe ma fille avec un air sévère. Cette dernière commence à parler avec Lukà pour lui dire que ça ne fonctionnera pas. Elle me connaissait et elle avait raison. Cet enfant qui grandissait trop vite à cause de son enfoiré de paternel. Quand je repense à cette situation que je ne voulais pas vivre. Elle fixe Lukà un instant. Je me doutais qu’elle avait tout écouté. Je commence à tapoter sur ma cuisse alors que Lucy grimpe sur moi pour demander une faveur. Elle profitait de la présence d’un étranger pour faire valoir ses droits. Je passe une mèche de cheveux emmêlés derrière son oreille avant de sourire. Je la laisse descendre pour me remettre sur mes pieds. Je n’ose pas regarder Lukà. Je me suis transformée en ce que je détestai. Qu’est-ce qu’Artémis avait fait de moi ? Je ne savais pas si c’était du sabotage ou de la peur ? Je profitai d’une discussion entre eux pour aller m’isoler à la cuisine. Je restai un moment à fixer le plan de travail pour déglutir. Puis, je mis du lait à chauffer ainsi que de l’eau pour moi avant d’aller me mettre près de la fenêtre. Je l’ouvris pour sentir l’air frais s’engouffrer dans mes cheveux. J’étais tiraillée par mon besoin d’aller prendre Lukà dans mes bras ou de lui dire que s’en aller. Je savais que j’avais besoin de lui. Perdue dans mes pensées, je ne me rendis même pas compte que j’avais posé ma main près de la plaque alors que l’intense brûlure se mit sentir. « Aie, pu… » Je mis un coup pour venir renverser le lait qui éclaboussa mes jambes nues, serrant les dents pour ne rien laisser paraître même si dans le fond, j’avais sans doute brûler mes pieds. « Lucy va dans ta chambre, s’il te plaît. » Je me tenais de ma main valide au plan de travail alors que le lait brûlant mordait la peau de mes jambes. Quelle gourde. Non mais vraiment, on n’a pas idée de se servir d’une plaque de cuisson quand on vient de se disputer avec son… « Bon faudrait qu’on sache ce qu’on est avant que je ne finisse par me carboniser le corps tout entier, dis-je à Lukà au bord des larmes, je crois que tu vas devoir me coller dans la baignoire de force parce que je ne peux pas bouger. » Sauf s’il comptait se barrer après que je me sois comportée comme la reine des connasses.





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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyVen 13 Sep - 15:17



Chaque nouveau départ vient de la fin d'un autre début. Quels que soient les événements passés, donnez le meilleur de vous-même lors de ce nouveau départ, et vous arriverez là où votre destin le voudra. Le secret pour vivre la vie de vos rêves est de commencer à vivre la vie de vos rêves dès maintenant, de toutes les manières possibles. En allant chercher l'amour que vous méritez sans l'attendre par exemple. La présence du doute et de la peur ne signifie pas que tu ne peux pas avoir foi en toi et en l'avenir merveilleux que tu imagines pouvoir vivre avec la belle Shay Khaan. La peur et le doute visitent tout le monde. Il ne faut pas les laisser s'installer et devenir des résidents permanents, faits en des visiteurs. La peur envahis la jeune femme et, de ce fait, tu as soudainement peur. Peur de l'aimer, peur de la perdre. Six ans sans avoir connus la moindre femme dans ta vie, tu ne sais plus comment ça fonctionne une relation amoureuse. Tu as perdus l'intégralité de tes automatismes. L'amour ce n'est pas se dire je t'aime tout le temps. Aimer quelqu'un c'est rester unis dans les petites et grandes épreuves de la vie. Tes mots, ainsi que ton comportement effraie Shay. Tu ne sais plus quoi lui dire, ni quel comportement adopter envers elle. Tu restes planté là, comme un idiot, devant elle. Ne sachant que dire ou que faire. Tes six années d'abstinence n'excuse pas tout. T'as toujours tendance à t'emballer sans raison, tu te fais des films. Lui dire ses deux mots magiques te font du bien, tu t'es sentie comme libéré de lui avoir avouer. T'aurais certainement dû rien dire, ce qui est fait est fait. Désormais, tu n'as plus que tes yeux pour pleurer. Shay s'est confiée à toi, elle t'as parlée de son ex mari et de ce qu'il a osé lui faire. Tu le détestes. Tu as envie d'aller le trouver et de lui dire ta façon de penser. C'est un comportement ignoble selon toi. Comment peut-on en arriver à un tel point de non retour ? Il était marié avec Shay, il aurait dû être comblé avec elle et lui être fidèle. Tu ne vas pas te plaindre, c'est toi aujourd'hui que Shay a choisie pour la réparer et tu comptes bien y parvenir. "Je n'attends pas que tu te consacres à moi délaissant tout le reste. Je comprends que tu ai ce besoin d'écrire. J'aime quand je suis à tes côtés. T'avoir dans mes bras ou te regarder écrire, qu'importe tant que je suis prêt de toi j'ai l'impression que rien de mal ne peut m'arriver." Ni même à elle. Tu serais prêt à tous les sacrifices pour elle, pour lui éviter de souffrir. Shay a tort sur un point, t'es loin d'être parfait. Et tu ne cherches aucunement à l'être. Si t'étais le mec parfait, peut-être qu'Anna ne serait jamais partie et qu'aujourd'hui vous seriez le couple modèle par excellence en train d'élever votre fils ensemble. "Je comprends oui .. Jvoulais pas te les écrire .. Une fois que je l'ai vu, c'était trop tard. Le message était envoyé déjà .." Cela ne veut pas dire que tu ne les penses pas, c'était simplement prématuré de les lui dire maintenant. Tu ne lui en veux pas de s'emporter de la sorte. Ta façon de te comporter avec Anna était différente, il faut dire qu'à cette époque, tu buvais beaucoup. Tout le temps, sans réellement faire de pause. T'étais loin d'être aussi niais et coincé que l'homme que tu es en ce moment. "J'étais pas comme ça .. Je buvais beaucoup, trop même. Cet homme que j'étais et celui que tu as en face de toi aujourd'hui sont radicalement opposés. Ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre !" Dis-tu en repensant à tout ce que tu as fait à l'époque au comportement que tu as envers ta famille, tes amis et le reste de la population. Il faut que tu redeviennes cet homme, moins influençable et en te tenant toujours le plus loin possible de l'alcool. Pas question de replonger dans tes anciens démons. Les mots prononcés par la jeune femme s'impriment dans ton cerveau. T'as bien compris ce qu'elle attend de toi. Des défis, de l'aventure. Elle en aura, tu t'en fais la promesse. Pas le temps de terminer cette conversation qui semblait pour le moins intéressante. Lucy arrive réclamant un chocolat chaud à sa mère. La petite fille te prend la main, te conduisant au salon devant son dessin animé préféré. T'es content de la rencontrer, elle est aussi douce et gentille que sa mère. En même temps, les chiens ne font pas des chats. Shay s'isole, pendant ce temps dans la cuisine, sûrement pour préparer la boisson de sa famille à moins que ça ne soit pour t'éviter. Depuis que Lucy est arrivé, sa mère ne t'as pas adressée un seul regard. Première dispute en espérant qu'elle n'est pas raison de vous. Des injures se firent entendre depuis la cuisine, coup d'oeil par dessus ton épaule, tu viens remarquer le lait renversé sur le sol. Sur la demande de sa mère, Lucy rejoint sa chambre en faisant une mine boudeuse. "Je crois bien que j'ai trouvé une femme aussi maladroite que moi !" T'exclames-tu en essayant de détendre l'atmosphère devenue pensante soudainement. Les yeux de Shay sont remplis de larmes. Tu meurs d'envie de la prendre dans tes bras, lui disant que tout ira bien. Tu ne veux pas passer pour le mec trop collant envers sa nana. Tu ne sais d'ailleurs pas ce que vous êtes Shay et toi. Pas vraiment un couple mais c'est tout comme. "Ce qu'on est ? Je ne sais pas .. Toi, t'es différente des autres femmes. T'as un truc qui change, un truc qui me chamboule, un truc qui transperce l'âme. Jsais pas comment dire.. t'as besoin d'aide, t"as besoin de te sentir aimé et que quelqu'un te répare et non te piétine comme ton connard d'ex mari a pu faire. Je le vois que tu vas pas bien malgré ces sourires que tu passes ton temps à offrir aux autres. Jprétend pas être l'homme de ta vie, ton âme soeur ou une autre connerie comme ça, jvais pas où l'on va tous les deux. Certainement droit dans le mur mais y'a cette petite voix dans ma tête qui m'pousse à essayer avec toi. Je comprends que mon comportement niais de tout à l'heure t'ai fais peur, il m'a fichu la trouille aussi.." Tu t'arrête net de parler, prenant sa main et l'emmenant dans la salle de bain. Faisant comme chez toi, tu fais fais couler l'eau tiède afin d'apaiser les brûlures de la jeune femme. "Déshabille toi ou sinon je le fais !" Sans attendre sa réponse, tu viens ôter le peu de vêtements que la jeune femme porte sur elle. "Allez hop ! Au bain !" Dis-tu sur un ton légèrement autoritaire.


Dernière édition par Lukà Petterson le Lun 16 Sep - 22:15, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyVen 13 Sep - 23:00


what's happening to us ?
maybe we are in love ?
C’était un fait indéniable que j’avais des sentiments pour Lukà. Même un myope s’en serait rendu compte. Mais je ne savais pas comment faire. J’ai été pendant dix ans dans une relation confortable avec Artémis. Et cette dernière avait volé en éclats lorsque sa tromperie fut mise en lumière. Donc aimer Lukà me faisait peur. Tout comme la mièvrerie dont il faisait preuve. Je me sentais injuste lors de mes reproches. Mes reproches qui pourraient faire fuir n’importe quel mec mais pas Lukà. « Et rien ne t’arrivera, mera pryar mais tu dois me laisser remplir mon rôle. » Je suis assez conservatrice là-dessus. Je savais d’expérience qu’il ne pouvait pas y avoir deux personnes niaises dans une relation. L’une d’entre elles devait avoir la tête sur les épaules. Et je ne voulais pas que ça soit moi. Je voulais m’approcher de lui, le prendre dans mes bras, poser ma tête sur son épaule et l’écouter parler. Car il avait une voix rauque très sensuelle à la différence de la mienne qui était plus enfantine. Je voulais passer ma main dans ses cheveux bouclés, je voulais remplir ce rôle de douceur qu’il s’appropriait. Posée sur le rebord de fenêtre, c’était une manière de mettre de la distance entre lui et moi. De pouvoir respirer et ne pas étouffer sous la tendresse qu’il me prodiguait. Cinquante filles tueraient pour avoir ce genre de mecs. Et moi, j’étais effrayée. Tout le monde le savait. « Ce qui est fait est fait. On ne changera pas le passé. » Après tout, il me l’avait dit et sur le coup, j’avais souri. C’était à l’homme de le dire en premier dans les conventions. Je me tournai vers lui pour lui sourire avant de jeter mon mégot par la fenêtre. Une mauvaise habitude. Je l’écoutais me parler de son ancienne addiction et je sentis mon cœur se serrer. Un alcoolique ? Je fronçai les sourcils avant de sourire. M’adoucir un peu. Les vagues qui oscillaient en moi s’étaient taries et j’avais de nouveau les idées claires. « Je t’aime comme tu es, Lukà. Connard ou pas, sobre ou non et niais ou pas. Mais freine un peu. On a tout le temps. Inutile de rouler à deux cents à l’heure. » Je voulus me lever pour faire un geste vers lui quand Lucy décida de se joindre à nous. Je séchai mes larmes en vitesse avant de me faire entrainer par ma petite fille pour aller lui faire un chocolat. C’était une véritable extorsion. Après tout, elle savait que je lui cédai que lorsqu’elle était gentille. Elle gratifia Lukà d’un de ses sourires de peste avant de l’inviter à venir regarder ce dessin-animé à la noix avec elle alors que je faisais le chocolat. Cependant, j’étais perdue dans mes pensées, pleine de doute. Et le lait arriva à ébullition pour me gicler sur les jambes. J’étouffai un juron alors que sous la douleur des larmes vinrent pointer le bout de leur nez. Je déglutis en envoyant ma fille dans sa chambre et demandant l’aide de mon… Je ne savais pas ce qu’il était. « on ne se moque pas. J’étais perdue dans mes pensées » Je sautillai d’un pied à l’autre tout en pleurant car la douleur était à la limite du supportable avant que Lukà ne vole à mon secours. « Ouais donc en gros je suis ta copine pour résumer. » Je levai les yeux au ciel avant de le suivre jusqu’à la salle de bain pour grimacer sous le coup de la brûlure. Je laissai mon copain -donc- me retirer mon haut et me retrouvai entièrement nue en face de lui. « Si je ne le fais pas, tu vas faire quoi ? Décrétai-je en rejetant mes cheveux en arrière. » Je me tenais devant lui complètement nue sans aucune pudeur en le défiant du regard face à cet élan d’autoritarisme. « ça m’excite un peu quand tu es autoritaire mais il va falloir plus que ta grosse voix pour me faire obéir, Lukà Petterson. » .





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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptyLun 16 Sep - 22:12



Lukà et Anna n'existe pas l'un sans l'autre. Cette phrase, ton ex et toi, vous vous l'étiez répétés durant des années. Aujourd'hui, cette phrase n'a plus lieu d'être. À tes yeux, elle n'a plus autant d'importance qu'à l'époque. Lukà et Anna, c'est terminé. Ton coeur s'est remis à battre au moment où Shay a fait irruption dans ta vie. Elle ne devait être qu'une cliente que tu parviendrais à publier comme tu l'as fait avec les autres. Shay sera une de tes clientes mais elle sera également plus que ça. Shay sera cette fille qui a su bouleversée ton coeur, qui l'a réveillé après six ans de sommeil. Elle sera toujours cette fille qui t'as redonné foi en l'amour, t'espère y être parvenus également pour elle même si tu lui as fait peur en lui disant que tu étais amoureux d'elle déjà. Tu ne sais plus quoi dire, alors tu te tais et discute avec la fille de Shay en attendant que cette dernière vienne vous retrouver. Tu comprends qu'elle est pris peur. Ce que lui a fait son ex mari est horrible, tu ne comprends pas comment un homme est capable d'une telle atrocité. Tu tiens quand même à le remercier, grâce à lui, Shay et Lukà peuvent exister. Peut-être que si elle avait toujours été mariés avec lui, vous n'en seriez pas là aujourd'hui. La vie ne t'as jamais fait de cadeaux jusqu'à présentement. Il va falloir la remercier d'avoir laissés entré Shay dans ta vie. T'aurais pu fuir face à ses reproches, tu es resté. Ton amour pour elle est plus fort que tout, tu ne fuiras pas. Jamais, même si elle te supplie à genoux. "D'accord. Je serais l'homme dans notre relation." Dis-tu en levant la tête. Shay a raison, vous avez tout le temps devant vous. Inutile de se précipité. Shay s'est confiée à toi, elle t'as avoué ce que son ex mari lui a fait. Tu n'arrives pas à lui parler d'Anna, pas encore du moins. À la place, tes aveux sont plus personnels. Tu lui raconte comment tu étais lorsque tu étais adolescent. Alcoolique, coureur de jupon et influençable. Un sourire idiot se plaque sur ton visage, ta main caresse sa joue. Tu l'aimes, ton coeur ne bat que pour elle. T'es assis sur le canapé avec Lucy, vous regardez l'un de ses dessins animés préférés. Tu ne pensais pas faire la connaissance de la fillette si rapidement, cependant t'es ravi de la connaitre enfin. Elle aussi belle que sa mère et, tout comme Shay, elle n'a pas froid aux yeux. Des injures se font entendre dans la cuisine, Lucy retourne dans sa chambre tandis que tu rejoins la jeune femme. "Je ne moque pas, ça m'arrive tout le temps ce genre de trucs !" Tu hausses les épaules, à force on prend l'habitude d'être un véritable boulet ambulant. Des larmes s'échappent sur les joues de la jeune femme, un baiser sur son front et tu viens l'emmener dans la salle de bain. Le bain est coulé, tu lui ordonne de se déshabiller sauf qu'elle ne le fait. Tu t'en charge, laissant tes mains la couvrir de caresses au passage. "je te déshabille moi-même. Maintenant rentre dans ce bain sinon je me fâche !" Dis-tu en prenant ta grosse voix comme elle aime que tu le fasses. Il ne t'arrive que très rarement de te mettre en colère, t'essaie de prendre un air sérieux. Shay est là, debout, devant toi. Elle n'est aucunement gênée de se montrer ainsi devant toi. T'as bien du mal à te retenir. Tu viens la porter et la mettre dans le bain. Ton corps collé contre le sien, tu es resté tout habillé et parsèmes son corps de baisers. "On joue la rebelle mademoiselle Khaan ?" En vrai, ça te plait quand elle te résiste. T'es complètement trempé et retire ton tee-shirt devant elle, sans aucune gêne non plus de ta part. T'évite de trop bouger pour ne pas mettre de l'eau partout tout en continuant d'embrasser le corps de la jeune femme.
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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptySam 21 Sep - 0:03


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Message(#) Sujet: Re: What's happening to us ? (Shaykà #3) What's happening to us ? (Shaykà #3) EmptySam 21 Sep - 22:08


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