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 La loi des séries - PV Bryan

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Message(#) Sujet: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyLun 17 Aoû - 22:16


Bryan & Ida
La loi des séries


Cette journée avait été un véritable cauchemar.  Et encore, elle n’était pas terminée !  En conduisant Alex au centre aéré, j’ai été prise dans un embouteillage épouvantable.  Un camion s’était renversé sur la route et des tonnes de pommes s’étaient étalées sur la route.  Impossible de faire demi-tour évidemment, ça aurait été trop beau…  Résultat j’avais mis plus de deux heures pour arriver à destination.  Une fois rentrée à la maison, j’ouvre le courrier et tombe sur un courrier des télécoms qui m’annonce que comme je n’ai pas payé mes dernières factures, le téléphone va être coupé et que je devrai dépenser 863,56 $ si je veux qu’on me rétablisse la ligne.  Or, j’ai payé mes factures !  Heureusement pour moi je suis ordonnée, donc j’ai sorti le classeur avec mes preuves de paiement et muni de ces documents, j’ai téléphoné pour rétablir la vérité.  Evidemment, ça a pris des plombes, évidemment je suis passée de service en service et évidemment j’ai finalement dû aller sur place avec mes preuves parce qu’ils n’acceptaient pas de fax ou de mail avec ce genre de chose, ils avaient besoin des originaux.  Sur place, je me suis engueulée avec un petit vieux qui puait l’alcool et qui voulait que je le laisse passer « vu son grand âge ».  C’était pas le jour, dommage pour lui.

Vous pensez que c’est fini ?  Et bien non !  En sortant du bâtiment j’ai marché dans la merde d’un clébard qui ne devait pas avoir mangé que des croquettes appropriées, j’ai croisé un voisin qui adooooooore papoter et qui m’a tenu la jambe pendant une demi-heure pour me parler de sa merveilleuse fille qui avait fini ses études de droit et qui avait décroché un job de junior dans un grand cabinet à Washington DC… Comme si ça m’intéressait…  Je ne connais PAS sa fille bon sang !  Quand je rentre, j’ai un message sur mon répondeur qui me fait écarquiller les yeux.  Merde, il est déjà cette heure là ?  Ca fait une demi-heure que j’aurais dû récupérer Alex et quand j’arrive, il est en pleurs, un de ses petits camarades a trouvé super amusant de lui mettre du chewing gum dans les cheveux !  L’éducatrice me regarde comme si j’étais la pire mère du monde et je commence très légèrement à craquer.  Après ça, j’ai déposé mon fils chez Mina.  Ca me permettait d’aller voir son père à l’hôpital tranquillement.  Sauf que j’ai oublié de prendre les pyjamas de rechange dont Tom avait besoin et que du coup j’ai dû retourner à la maison pour les prendre.

Et voilà où j’en suis.  Je sors de la maison avec lesdits pyjamas que je range dans le coffre puis je remonte dans ma voiture hybride, super fiable, qui ne m’a jamais posé le moindre problème… Jusqu’ici.  Pour la première fois, elle ne veut pas démarrer, ajoutant sa petite pierre au mur de ma journée maudite.  Je pose le front sur le volant et commence à parler à ma voiture, comme si elle était une petite fille capricieuse qui refuse d’obéir.  Je la prie, je la supplie de se montrer raisonnable et de démarrer, j’ai besoin qu’elle démarre, je veux qu’elle démarre…  Mais j’ai beau appuyer sur le bouton de mise en route, rien n’y fait.  Et là… A cet instant précis, vient la goutte d’eau qui fait déborder mon vase de calme et de quiétude.  Je craque, je me mets à pleurer de rage et sors comme une furie de la traitresse qui ose me faire défaut aujourd’hui.


ESPECE DE SALETE !  COMMENT OSES-TU ME FAIRE UNE CHOSE PAREILLE AUJOURD’HUI ?  TU NE CROIS PAS QUE LA JOURNEE A ETE ASSEZ POURRIE COMME CA POUR MOI ?  FAUT QUE TU EN AJOUTES UNE COUCHE SUPPLEMENTAIRE ?


Et me voilà qui donne des coups de pied dans les pneus, qui frappe la pauvre voiture…  Elle se prend toute la frustration de la journée, et autant dire que ça fait beaucoup.  Au point où j’en suis, je ne me demande même pas s’il y a des témoins de ma crise de nerfs… J’ai juste besoin de la faire… Ca soulage.

Codes par Wild Hunger.
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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyMer 19 Aoû - 13:54


La loi des séries
Brida


Aujourd'hui est un jour assez particulier pour moi, spécial. J'ai demandé à Ezra de me libérer mon après-midi - ce qu'il a accepté sans hésitation - pour pouvoir visiter des terrains et vieilles maisons dans plusieurs quartiers de la ville. J'ai décidé de quitter mon vieil appartement à Fortitude Valley pour réaliser l'un de mes rêves : devenir propriétaire d'une maison. Je me plais dans mon appartement, mais je suis arrivé à un âge où j'en ai marre de devoir payer un loyer à quelqu'un, je veux que quelque chose m'appartienne. Il est temps que je commence à me poser, à construire ma vie. J'ai quitté Sydney à l'âge de dix-huit ans, et j'ai passé treize ans en dehors de l'Australie. D'abord la Russie, ça a été une belle aventure mais je savais que je ne finirai pas là-bas. Le climat ne me plaisait pas, ni mes fréquentations... Puis l'Irlande. C'était déjà mieux. Un meilleur climat, un cadre de vie agréable avec de magnifiques paysages, pas de drogue. Mais mes fréquentations, même si elles étaient meilleurs, n'étaient pas forcément ce qu'il y avait de mieux pour moi. Là-bas, j'ai retapé une vieille bâtisse, mais je savais que je n'allais pas y rester. Ce n'était pas " chez moi ". Puis les Etats-Unis, encore une fois une sacré expérience, une sacré aventure. Mais je ne me sentais toujours pas à ma place, alors je suis rentré. Je suis arrivé à Brisbane à 31 ans, retrouver mon jeune frère, Jackson, qui y faisait sa vie. Au fil des ans, Brisbane s'est peu à peu imposée comme mon " chez moi ", l'endroit où je me sens bien. Je n'aimais pas la vie à Sydney, je me retrouve bien plus ici. J'ai trouvé un emploi stable et calme au garage MECANOR grâce à Ezra. Il m'a offert la possibilité de me poser, de me sentir bien ici, je ne le remercierai jamais assez. Sans que je ne m'en rende compte, les années ont passé, et je suis resté. Me sentant toujours un peu plus chez moi, à ma place. Aujourd'hui j'en ai pris conscience, et j'ai décidé de réaliser mon rêve ici, de me construire un avenir ici. Peut-être un jour trouverai-je une femme, fonderai-je une famille...

La matinée avait été calme au travail, pas beaucoup de clients. Heureusement car pour une fois, je n'étais pas concentré, j'avais la tête ailleurs. Je pensais à mon après-midi, j'espérais trouver ce qu'il me faut, avoir un coup de cœur. Mine de rien, c'est assez stressant. Midi est finalement arrivé rapidement, et je suis rentré chez moi. J'ai mangé un sandwich, bu une bière et pris une douche. J'ai essayé de faire un effort dans ma façon de m'habiller pour une fois, j'ai mis une chemise. Bon c'est une chemise à carreaux de bûcheron donc ce n'est pas très classe, mais ça reste mieux que mes vieux t-shirts. Je suis parti sur les coups de 13h30, la première visite était à 14h et l'après-midi s'annonçait chargée. Et ce fut le cas. J'ai visité plusieurs maisons abandonnés, ou simplement des terrains à vendre. D'abord dans le quartier de Pine Rivers, mais c'est décidément trop cher pour moi, bien au dessus de mes moyens. Puis le quartier de Toowong. Très calme, résidentiel. Dans mes moyens. Mais pas de coup de foudre, je trouve les maisons trop proches les unes des autres, j'ai peur de ne pas pouvoir vivre tranquillement dans ce quartier. Cela me fait pensées aux séries américaines, où tout le monde connaît la vie de tout le monde, où il y a tous les jours de nouvelles rumeurs. Cela ne m'intéresse pas. Dernière étape : Logan City.

Ce quartier me plaît beaucoup plus. Les prix sont plus élevés mais j'ai l'impression qu'on peut vivre plus tranquillement, à l'abri du regard des autres. Et surtout le paysage est magnifique. Je visite plusieurs terrains, plusieurs bâtisses. La dernière est celle qui se trouve au numéro 31, une maison inhabitée depuis un moment mais pas non plus en ruines. Elle est grande mais pas trop, il y a du travail pour la remettre à neuf mais pas trop. Et le prix n'est pas exorbitant. J'écoute l'agent immobilier en parcourant les pièces, attentif. Cette maison dégage quelque chose que les autres n'avaient pas, j'arrive à me visualiser dedans. J'imagine les pièces, où elles seraient, comment elles seraient disposées. Il y a une cave, un garage où je pourrai bricoler. C'est bien, vraiment bien. La fin de la visite arrive et je promets de contacter l'agent très rapidement, puis je sors de la maison. Je jette un coup d’œil sur mon portable, car je ne porte pas de montre, et me rends compte de l'heure qu'il est. Je n'ai pas vu l'après-midi passer. Je fais quelques pas dans l'allée de la maison pour revenir sur le trottoir, quand des cris attirent mon attention. Je tourne la tête pour poser mes yeux bleus sur une voiture juste en face de la maison voisine, le numéro 30. Une femme blonde en sort, en furie, elle hurle après sa voiture, tourne autour, frappe les pneus. Je souris en l'observant, amusé. Curieux, je fais des pas dans sa direction, m'approche d'elle. Bah alors ma p'tite dame, faut pas se mettre dans cet état. je dis lorsque j'arrive à sa portée, toujours le sourire aux lèvres. Je sais que ça peut l'énerver vu l'état dans lequel elle se trouve, mais je ne peux pas m'empêcher de trouver la situation amusante. Je m'approche de la voiture, pose ma main sur le capot. Pas trop amochée ma belle ? je demande, comme si les coups portés lui avaient fait mal. Je reporte mon attention vers la blonde, la fixant de mon regard perçant. C'est une belle femme, très belle même. Elle a ce je ne sais quoi dans le regard de très agréable. Vous avez besoin d'un coup d'mains peut-être ? Elle fait des siennes ? demandais-je en désignant la voiture d'un signe de la tête. Je suis mécano, j'peux vous aider. précisais-je pour la mettre en confiance.

shinouh





Dernière édition par Bryan Foster le Jeu 20 Aoû - 8:39, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyMer 19 Aoû - 20:20


Bryan & Ida
La loi des séries


Avant, les voitures étaient plutôt simples pour peu qu’on s’y intéressait ne serait-ce qu’un petit peu. La plupart des hommes remplaçaient eux-mêmes l’ampoule des phares quand elle rendait l’âme par exemple. Aujourd’hui, il faut carrément enlever le moteur et remplacer le phare en entier quand ça arrive ! L’être humain lambda est donc condamné à conduire son tas de ferrailles dans un garage où on va lui faire ça en lui réclamant une main d’oeuvre généralement hors de prix. C’est le monde moderne, tout pousse à la consommation. J’aurais bien opté pour une voiture à l’ancienne, une occasion qui a son âge et qu’on peut encore bricoler, mais je viens de Norvège et dans mon pays, l’écologie est plus qu’un concept, on est vraiment tous engagés. La voiture 100% électrique n’étant pas encore vraiment fiable, j’avais donc opté pour une hybride, un modèle japonais que je possédais depuis cinq ans maintenant et qui avait toujours tourné comme une horloge.

Alors que quelqu’un m’explique pourquoi là, maintenant, à cet instant précis de ce jour précis elle me fait sa première panne ? Bien sûr c’est le genre de chose qui arrive et on a tendance à toujours penser que ce n’est jamais le moment mais avouez que là ce n’est VRAIMENT pas le moment ! Demain à la rigueur… Hier aussi ça aurait été mieux. Aujourd’hui je cumule et j’en ai vraiment par dessus la tête. Ca vous étonne ? Si je suis connue pour mon calme olympien, pour ma capacité à toujours tout relativiser, à voir le verre plutôt plein que vide, j’ai moi aussi mes limites et aujourd’hui elles ont été clairement atteintes. Donc non, d’habitude je n’agis pas comme une folle enragée, je ne crie pas comme une cinglée au milieu de la rue, je n’ai pas d’accès de rage… Je vous jure que c’est exceptionnel. Je suis en plein dans mon trip, j’ai besoin de lâcher toute ma frustration… Et du coup je ne vois pas que quelqu’un est en train de traverser la rue pour me rejoindre.

Je sursaute à cette voix inconnue et inattendue et jette un regard courroucé à celui qui m’a appelée « Ma petite dame » et qui m’a parlé comme si j’étais une débile profonde. C’est qui, lui ? Qu’est-ce qu’il fait ici ? C’est un quartier résidentiel, on ne croise ici que ses voisins et leurs proches et celui-là, je ne l’ai jamais vu jusqu’ici. Le gars est plutôt grand et baraqué, je croise les bras devant moi et fronce les sourcils, prête à foncer dans le tas si je dois me défendre. Tom a toujours voulu m’entraîner pour l’auto-défense et si c’est l’occasion de tester en situation réelle, je suis prête.


Qui êtes-vous ?


C’est la moindre des choses de le demander, non ? En temps normal, mon ton aurait été bien plus aimable, j’aurais tendu ma main pour serrer la sienne, j’aurais arboré un sourire accueillant… Mais là c’était vraiment pas le jour, je vivais ce qui semblait être une journée cauchemardesque du lever au coucher et être aimable, pourtant ma nature profonde, n’était pas forcément la chose la plus simple. Je lève les yeux au ciel quand l’homme réconforte ma voiture. Sérieusement ? J’ai pas le temps là mon gars, faut que j’appelle un dépanneur !


Non, je ne crois pas…


J’ai pas forcément envie qu’il chipotte pour faire pire que mieux. Le coup du gars qui veut jouer son intéressant en plongeant le nez dans un moteur alors qu’il n’y connait rien, c’est un classique, aussi bien en Norvège qu’en Australie ! Je suis toute seule et donc la cible idéale pour un psychopathe qui passe dans le coin. Et qui sait ? Ce type est peut être bien un psychopathe, qu’est-ce que j’en sais moi !? Un psychopathe mécano ? Vraiment ? Désolée si je le regarde avec suspicion, encore une fois je ne le connais pas et je n’ai aucune idée à qui j’ai à faire.


Mécano ? C’est… C’est une hybride, ça doit être spécial non ?


Je pousse un profond soupire et m’adosse à la voiture, fatiguée, perdue, agacée, inquiète. J’ai envie d’aller me coucher et de me réveiller demain pour aborder une journée qui, elle, ne sera pas pourrie… Où ma voiture démarrera du premier coup, comme d’habitude, par exemple. Mais je sais que je ne peux pas. Si j’allais me coucher maintenant, demain elle ne démarrerait pas mieux.


D’accord jetez-y un oeil on ne sait jamais. Sinon je vais contacter mon dépanneur mais je dois trouver son numéro c’est mon mari qui s’occupe de ça d’habitude.


Du coup je ne connaissais pas le nom du gars en question alors pour le trouver dans le répertoire, ça allait être coton ! Faudrait que je téléphone à Tom, ça allait le stresser, du coup j’allais l’être encore plus (si c’est possible !) et on n’en avait pas fini ! Donc si le mécano de passage peut mettre le doigt sur le problème, autant essayer et voir ce que ça donne. Je finis donc par retrouver mes bonnes manières et tend la main pour me présenter.


Ida Beauregard.


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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyJeu 20 Aoû - 9:13


La loi des séries
Brida


C'est d'une humeur plutôt joyeuse que je quitte la maison du #31, Logan City, pour rentrer chez moi. J'ai vraiment l'impression que je peux faire quelque chose ici, on dirait que j'ai eu le coup de cœur pour la maison et pour le quartier. Et c'est une bonne chose. Peut-être ne devrais pas trop tarder avant de formuler un offre... Je dois quand même me laisser quelques jours de réflexion. Et je dois vérifier si j'ai mis assez d'argent de côté, je n'ai pas envie d'aller à la banque demander un crédit. Je n'aime pas avoir de crédit, je n'en ai jamais eu d'ailleurs. Et j'aimerais que cela reste ainsi. Des éclats de voix me tirent de mes pensées. Cela vient de la maison voisine, au #30. Une femme blonde sort de sa voiture en lui criant dessus et en frappant les pneus. J'assiste à la scène, amusé. Je pourrais partir et la laisser en plan, mais quelque chose me pousse à aller vers elle, à essayer de l'aider. Elle semble être à bout de nerf, la pauvre. Après tout je suis mécanicien, je peux peut-être essayer de l'aider... surtout si je viens habituer ici, et encore plus si je deviens son voisin. Bien s'entendre avec son voisinage, c'est important non ?

Je m'approche d'elle, un rictus amusé collé sur le visage. Peut-être qu'elle va m'en coller une, ou m'engueuler, ou même appeler à l'aide en me voyant débarquer avec ce sourire, mais je ne peux pas m'empêcher de trouver la scène hilarante ! Elle engueule vraiment la voiture, comme si elle avait décidé de lui pourrir la vie, spécialement aujourd'hui. A quelques pas de la blonde, je la salue à ma manière, taquin. Ce qui l'a fait sursauter. Eh oui, trop occupée à s'acharner sur sa voiture elle ne m'avait pas vu arriver. Le regard qu'elle me lance me fait bien comprendre que je débarque au mauvais moment, et que je m'y suis pris de la mauvaise manière. Je garde toutefois mon sourire, imperturbable. Ses bras croisés et ses sourcils froncés n'y changeront rien. Qui êtes-vous ? Le ton employé n'est pas très cordial, mais je ne m'en offusque pas. Je ne suis moi-même pas très accueillant en temps normal, plutôt du genre vieux bougon. Votre futur voisin. dis-je en désignant de la tête la maison que je viens de visiter. Enfin, peut-être. précisais-je quand même en haussant des épaules, désinvolte.

Je m'approche de la voiture sans demander la permission, et pose ma main sur le capot. Je la caresse presque, lui demandant comment elle va avec humour. Je jette un œil en direction de la femme : elle va me prendre pour un fou. Elle va appeler les flics et je n'aurai rien gagné dans l'histoire. Mais je n'y peux rien, c'est ainsi que je suis. C'est un humour assez particulier mais bon, on s'y habitue. Vous savez, je ne pense pas que lui donner des coups ça l'aidera à mieux fonctionner. Je m'accroupis pour regarder ses pneus de plus près et passer un doigt dessus. M'enfin, ce n'est qu'mon avis. dis-je en me redressant. Je me tourne vers elle et lui propose mon aide, en bon citoyen que je suis. Et elle refuse, en femme intelligente qu'elle est. Elle a bien raison, elle ne me connaît pas et elle ne va pas sympathiser avec le premier psychopathe venu. Je ne me démonte pas, au contraire. Je lui explique que je suis mécanicien, ce qui m'accorde tout de suite un peu plus de légitimité. Mécano ? C’est… C’est une hybride, ça doit être spécial non ? Ma main vient saisir ma longue barbe pendant que je réfléchis quelques instants en regardant l'automobile. En effet, elle a l'air d'être un hybride. Voilà qui complique un peu les choses. Je ne perds toutefois pas de vue la charmante femme à mes côtés, qui s'appuie contre sa voiture tout en soupirant. Elle semble en avoir marre, au bout du rouleau. C'est différent oui. Mais certains problèmes restent les mêmes et peuvent être réglés sur place. Ça ne coûte rien d'essayer. haussais-je des épaules. C'est sa voiture, c'est comme elle veut je ne peux pas la forcer.

D'accord jetez-y un œil on ne sait jamais. Sinon je vais contacter mon dépanneur mais je dois trouver son numéro c’est mon mari qui s’occupe de ça d’habitude. Mon sourire amusé revient rapidement sur mes lèvres. C'est marrant cette manie qu'ont les femmes mariées de le faire savoir d'une façon ou d'une autre. Comme si l'existence de son mari allait tout modifier dans ma petite tête, comme si j'allais changer de comportement. Devrais-je avoir peur ? Lui accorder plus de respect ? Pff, n'importe quoi. Ou alors peut-être ne croit-elle pas que je sois vraiment mécanicien, mais au contraire une sorte d'homme paumé venu la draguer devant chez elle ? Je l'observe une nouvelle fois. Elle est très jolie, ça ne m'étonnerait même pas qu'on lui ait déjà fait ce coup là. C'est presque sûr même. Je m'en occupe alors. dis-je en commençant à remonter les manches de ma chemise jusqu'aux coudes.

Une fois que c'est fait, je la vois me tendre la main tout en se présentant : Ida Beauregard. Je la fixe quelques secondes avant de saisir sa main pour la serrer. Bryan Foster. Enchanté. Je ne la quitte pas des yeux pendant les présentations. Je relâche sa main et me dirige vers l'avant de sa voiture. Ida hein ? Ça ne sonne pas très australien. Vous venez d'où ? demandais-je par curiosité, mais aussi pour faire la conversation. J'ouvre le capot et le fait tenir en l'air, avant de venir m'appuyer sur le rebord de la voiture, le regard rivé vers le moteur et tout ce qui l'entoure. C'est bien une voiture hybride, et c'est un vrai merdier. Tout l'électronique qu'il y a maintenant dans les voitures, c'est incroyable. Presque tout se fait pas ordinateur dans un garage. Mais heureusement dans une hybride, on retrouve quand même bon nombre d'éléments plus traditionnels, je vais peut-être pouvoir faire quelque chose. Je jette un coup d’œil en direction d'Ida, la fatigue se lit sur son visage. Mauvaise journée ? demandais-je avant de me reconcentrer sur ce que j'ai devant moi et de commencer à glisser mes mains à l'intérieur pour trouver les raisons de la panne.

shinouh



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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptySam 22 Aoû - 0:05


Bryan & Ida
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Je sais que ça ne changera rien, mais croyez-moi ça soulage.


Il fallait bien que ça sorte à un moment ou à un autre, alors autant que ça soit sur ma voiture que je m’énerve, non ? Ce qui est sûr, c’est que je n’aurais pas pu garder mon calme après tout ça. Cette journée avait été trop merdique pour que je ne pète pas les plombs à un moment ou à un autre. Ce n’était pas dans mes habitudes, quelqu’un me connaissant aurait compris que j’avais vraiment dû avoir une sale journée mais cet homme ne me connaissait pas, il ne pouvait donc pas réaliser. D’ailleurs, je me demandais qui il était et n’hésitais pas à lui poser la question.

Un futur voisin ? C’est vrai que la maison d’en face est à vendre. Elle appartenait à un couple de personnes âgées et est en vente depuis un moment. Logique, ça fait des années qu’on n’a pas fait de travaux dedans alors c’est un peu décourageant quand on voit l’intérieur. La cuisine est une petite pièce fermée, les meubles ont été faits dans les années soixante par le propriétaire qui n’était pas forcément super doué en menuiserie, toutes les fenêtres sont à remplacer, le toit n’est pas dans le meilleur des états et le jardin est devenu une véritable jungle. Y’avait un très bon potentiel, mais il fallait être jeune et ne pas avoir peur des travaux ! Il est vrai que l’homme en face de moi semble donc être un bon candidat. J’imagine que c’est un bon bricoleur et qu’il n’a pas peur de se relever les manches. En tout cas, c’est exactement ce qu’il fait, pour essayer de trouver le problème de ma voiture et tenter de la faire démarrer.

A présent, l’inconnu n’en est plus un : Bryan Foster, voilà comment il s’appelle. Je commence à me détendre un peu, il ne semble pas agressif ou armé de mauvaises intentions. C’est que sans être parano, de nos jours il vaut mieux se méfier. Et comme en plus je semble avoir la poisse aujourd’hui, autant dire que je m’attends à tout, surtout au pire ! Enfin si l’homme finit par acheter la maison d’en face, on sera forcément voisins et je n’ai pas non plus envie de donner une mauvaise impression dès notre rencontre. J’aime bien m’entendre avec le voisinage, je suis persuadée que c’est ce qui fait qu’on se sent bien chez soi. Alors je fais un effort histoire de faire un peu la conversation et accepte son aide. Visiblement il pense pouvoir venir à bout de certains problèmes qui sont communs aux voitures « normales ». C’est vrai que je ne sais pas du tout si la panne vient du côté électrique de la voiture ou de l’autre côté. Comme il est mécano, autant lui laisser jeter un oeil, on verra bien.


Je suis norvégienne, mais ça fait un bon moment maintenant que je suis en Australie.


Ca n’avait pas été toujours facile au début. Ici on ne roule pas du même côté, la monnaie est différente, les saisons sont très différentes. Un mode de vie que j’ai dû apprivoiser mais je ne regrette rien. Aujourd’hui je me sens bien à Brisbane, je suis très entourée puisque la famille de Tom est immense et que je m’entends bien avec tout le monde. J’ai aussi pas mal d’amis. Bien sûr ma famille me manque, Skype ne permet pas de les serrer dans mes bras… Mais ça vaut quand même le coup.


C’est rien de le dire…


J’ai commencé à lui faire la liste de toutes mes emmerdes du jour. Heureusement pour lui, je savais très bien résumer donc ça ne m’a pas pris des heures pour tout énumérer. Mes explications étaient concises mais révélaient parfaitement à quel point toutes ces situations agaçantes avaient miné mon moral.


Vous comprenez maintenant pourquoi je m’en suis prise à ma voiture ?


Ca allait peut être le rassurer sur le fait que sa peut être future voisine n’était pas une timbrée hystérique. Et étrangement, en parler m’avait fait du bien. C’était pas une psychothérapie, c’est juste que ça permettait aussi de dédramatiser la situation. En racontant tout ça, j’avais réalisé qu’au bout du compte, même si c’était terriblement chiant d’avoir dû subir tout ça, il n’y avait rien de dramatique. L’accident de Tom, ça, ça avait été grave. Mais la connerie des télécoms… C’était plus chiant qu’autre chose et ça ne méritait pas qu’on s’y attarde. Je savais que demain j’aurais oublié tout ça.


Alors ? Vous avez trouvé d’où vient le problème ?


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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyJeu 3 Sep - 23:57


La loi des séries
Brida


Je sais que ça ne changera rien, mais croyez-moi ça soulage. Un sourire se dessine sur mes lèvres quand j'entends la réflexion de la jeune femme. J'imagine que ça soulage, oui. Surtout vu la ferveur qu'elle y mettait, ça ne pouvait que la soulager. Je ne peux que la comprendre, je suis moi-même du genre à m'acharner sur quelque chose quand ça ne va pas comme je veux. Sauf que je ne m'attaque pas aux voitures, généralement je frappe les murs. Ça m'est aussi déjà arrivé de me défouler sur le visages des mecs qui m'emmerdaient, je ne suis pas du genre à faire dans la dentelle. Je ne peux m'empêcher de fixer mon interlocutrice, de l'observer un peu. Je n'arrive pas à savoir quelle genre de femme elle est. Le genre gentille fifille à son mari ? Le genre très sophistiqué qui ne veut pas être salie ? Ou alors le genre indépendante, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds ? Je ne sais pas, elle semble avoir quelques caractéristiques de chaque genre. Mais qu'importe, le plus important est qu'elle m'intrigue. Et quand on m'intrigue, je ne suis pas du genre à lâcher l'affaire avant d'avoir ce que je veux. Dans le cas présent, je ne sais pas encore ce que je veux, mais je finirai bien par trouver.

En tout cas, ce qui est sûr c'est qu'elle n'a pas froid aux yeux. Il suffit de voir sa façon de me parler, sèchement, de me poser directement les questions qui l'intéressent sans passer par quatre chemins. Elle va droit au but, j'aime ça. C'est aussi mon cas, pas de temps à perdre avec phrases convenues ou autre. L'hypothèse de la femme forte se renforce un peu, mais je reste incertain. Je n'ai rien à lui cacher alors je lui avoue que je suis peut-être son futur voisin, et je précise bien le " peut-être ". Car je n'ai pas encore les clés en mains, on ne sait pas ce qu'il peut se passer d'ici là. Mais dans l'idéal j'aimerais acheter cette maison, et donc devenir son voisin. Si ça se fait un jour, je sais que je pourrai venir sonner chez elle pour la prévenir. J'apporterai peut-être un bière, si elle boit de la bière... rien n'est moins sûr. La blonde finit par se détendre quand elle semble convaincue que je suis bien un mécanicien de passage et non pas un tueur en série. Elle se présente : Ida Beauregard. Je fais de même, en profiter pour plonger mon regard dans le sien. J'aime fixer les gens, parler avec mes yeux. J'arrive à faire véhiculer beaucoup de chose par cette voie, et en ce moment il s'agit juste de l'observer avec une curiosité dont je ne sais pas si j'arrive à dissimuler ou pas. Au pire ce n'est pas grave, comme je l'ai dis je ne suis pas du genre à me cacher.

Je remonte les manches de ma chemise et ouvre son capot. Hybride ou pas, je suis prêt à en découdre ! Avant de mettre mes mains n'importe où, je préfère prendre mon temps pour regarder tout ce qui se trouve devant moi. Rien ne sert de se précipiter, je peux aussi bien réparer qu'empirer les choses. Toujours aussi intrigué par elle, je lui demande d'où elle vient. Elle n'a pas d'accent, mais son prénom ne sonne clairement pas d'ici. Après peut-être que ses parents étaient tout simplement originaux, c'est possible. Mais elle me confirme que non, elle est norvégienne de naissance. La Norvège ? C'est pas la porte à côté. je dis distraitement en commençant à plonger mes mains entre les câbles, le moteur et tout le merdier qui se trouve devant moi. Je suis déjà passé par la Norvège, lorsque je me suis rendu en Irlande. Ce n'était pas l'itinéraire le plus court depuis la Russie mais j'ai été là où je pouvais allé, je suis passé par la Suède et la Norvège avant de descendre au Danemark pour ensuite continuer mon chemin. Je n'y suis resté que quelques jours, pas vraiment le temps d'apprendre à connaître le pays. Et qu'est-ce qui vous a amené ici ? demandais-je, sans me dire que peut-être cela ne me regarderait pas. Mais je suis du genre à dire tout ce qui me passe par la tête, et actuellement je me pose cette question.

Finalement, je lui demande si elle a passé une mauvaise journée. Cela expliquerait sa mine déconfite mais aussi son excès de violence un peu plus tôt. Ida m'apprend alors tous les malheurs qui lui sont arrivés aujourd'hui : embouteillage, retard, facture de près de 1000 dollars, bataille pour prouver qu'il y a erreur, aller sur place, vieil alcoolique, voisin insupportable, son fils avait du chewing gum dans les cheveux et enfin sa voiture qui merdait alors qu'elle devait apporter des affaires à son mari ! C'est vrai que ça faisait beaucoup. Pendant qu'elle me parle, je ne peux m'empêcher de penser qu'elle a de la chance quand même, d'avoir une femme. Moi je suis seul, pas de femme, pas d'enfant. C'est aussi dommage qu'elle soit si prise, si engagée. J'aurais bien tenté ma chance avec une si belle femme. Vraiment dommage. Je comprends mieux les coups en effet ! rigolais-je franchement. A sa place je serais devenu dingue ! Je relève rapidement les yeux vers la blonde quand elle me demande si j'ai déjà trouvé, elle pense que je suis un magicien peut-être ? Néanmoins, cela me fait sourire. Pas encore. A moins que... attendez... Je passe ma main ici et là, faisant glisser ma langue sur mes lèvres alors que je me concentre. Essayez de démarrer maintenant. Je l'observe se diriger en face du volant et mettre le contact, la voiture fait mine de démarrer mais s'arrête au dernier moment. Argh, saleté ! pestais-je en me redressant quelques instants pour observer tout ça de plus haut. Je dois pas être très loin je pense, ça n'a pas l'air très grave. Je pense que c'est plutôt une connerie, peut-être un élément qui a un peu bougé ou une merde qui obstrue quelque chose. Je n'en ai pas pour longtemps. dis-je en remettant les mains dedans, sûr de régler le problème au prochain coup.

shinouh



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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyVen 4 Sep - 20:51


Bryan & Ida
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Je me sens un peu moins stressée que tout à l’heure. Quelqu’un essaie de m’aider à résoudre mon problème, c’est déjà un bon début… Et le fait de parler avec lui m’aide aussi à faire descendre la pression. C’est que je suis du genre très sociable. J’ai besoin du contact avec les gens, de parler avec les autres, d’échanger. J’ai beau travailler chez moi, je sors souvent ne serait-ce que pour croiser mes voisins. Le jardinage est un excellent moyen de garder une vie sociale d’ailleurs ! Si mon jardin principal est derrière la maison, sur le devant il y a une petite pelouse et j’ai planté quelques fleurs pour qu’il soit joli. Alors je fais les mauvaises herbes régulièrement, viens tailler les rosiers… Le genre de chose qui nécessite un entretien régulier et qui me permet d’être dehors et de voir les gens qui sortent de chez eux, qui font aussi leur jardin ou ceux qui rentrent. On se fait un signe de la main, parfois on papote quelques minutes… J’aime ça


Mon mari est d’ici. Il est militaire dans la marine et je l’ai rencontré en Europe, c’est comme ça que j’ai atterri en Australie ! Je m’y plais beaucoup, c’est comme si j’avais toujours vécu ici.


C’est vrai que l’acclimatation n’avait pas été difficile. Les australiens sont plutôt accueillants, je connaissais déjà la langue parfaitement donc je n’ai pas eu de problème pour me faire comprendre et en plus j’ai été adoptée par la famille Beauregard à une vitesse folle ! Tout de suite ils m’ont fait comprendre que j’étais une nouvelle soeur, une nouvelle fille… Ca m’a aidé à ne pas trop avoir le mal du pays. Comme j’avais fait mes études à l’étranger, j’étais déjà habituée à vivre loin d’eux et si idéalement j’aimerais qu’ils soient plus près de moi, on se parle très souvent, ils me savent heureuse, je sais qu’ils vont bien, c’est tout ce qui compte.

Je salue de la main un voisin qui est sorti pour arroser ses plantations, entreprends de raconter à Bryan mes ennuis de la journée histoire qu’il comprenne pourquoi je me suis énervée de la sorte contre ma pauvre voiture pourtant si fiable habituellement. Je n’ai pas vraiment envie qu’il me prenne pour une cinglée, s’il achète la maison d’en face nous serons voisins après tout. Il a l’air plutôt sympa et le fait qu’il me regarde dans les yeux me fait penser que c’est quelqu’un de franc. C’est une qualité que j’apprécie, au moins on sait à quoi s’en tenir. Enfin bon, pour l’instant, tout ce que je lui demande, c’est de faire démarrer titine. Je m’installe au volant et pousse le bouton « START »… La voiture semble vouloir démarrer mais au dernier moment elle fait chou blanc. Merde ! Bryan et moi pestons en même temps. Lui tout haut, moi uniquement dans ma tête. Bon, il a l’air pas trop préoccupé, semble vouloir dire que ce ne doit pas être si grave que ça… Que dieu l’entende !


D’accord.


Je retiens un petit soupire et sors de la voiture pour venir m’appuyer contre l’aile et pouvoir mieux converser avec le mécanicien. C’est gentil de sa part d’essayer de m’aider, c’est le moins que je puisse faire après tout. Je l’observe donc quelques instants, les mains dans le cambouis à chercher la solution à mon problème.


Je ne sais pas si ça pourra vous aider à prendre une décision, mais ici le voisinage est très bien. Les gens sont gentils, accueillants, c’est calme, on est en dehors de la ville tout en étant juste à côté et il y a de très bonnes écoles à proximité… Pour quand vous en aurez besoin.


Je lui adressais un sourire franc. Sans doute le premier depuis qu’on se connaissait, signe que je me détendais vraiment. Ca me ressemblait bien plus que ce que j’avais pu montrer jusqu’ici mais comme on dit, chassez le naturel, il revient au galop ! Evidemment je ne pouvais pas savoir si l’homme avait déjà des enfants ou pas. Il ne portait pas d’alliance mais pouvait très bien être divorcé. C’était sans doute une intuition qui me faisait penser qu’il était célibataire et je pouvais me tromper totalement mais je me disais que s’il avait été en couple, il n’aurait sans doute pas visité seul.


Et vous alors… Vous êtes d’ici ?


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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyDim 6 Sep - 0:33


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Brida


Au fur et à mesure que nous discutons, Ida se détend et laisse apparaître une facette bien plus accueillante et souriante. Elle ressemble alors à la ménagère parfaite, de bonne humeur, qui a la vie parfaite, qui entretient de bonnes relations avec tous ses voisins, qui est heureuse de s'occuper de ses enfants et de s'occuper de ses petites plantes. Je suis assez fasciné par tout ce qu'elle semble être, et j'ai encore plus envie d'en apprendre à son sujet. Je me rends compte à quel point elle et moi sommes différentes, à quel point nos vies sont différentes. Elle a tout ce que je n'ai pas, et je suis ce qu'elle ne sera jamais. Je n'envie pas vraiment sa vie de rêve, ce serait barbant si tout le monde avait la même vie. J'ai la mienne, et même si elle n'a pas toujours été très facile, et malgré le fait que j'ai souvent pris des chemins parsemés d'embûches, je ne l'échangerais pour rien au monde. J'assume parfaitement qui je suis et ce que j'ai fais pour en arriver là. Comme je suppose qu'elle aussi n'échangerait sa vie contre aucune autre. On a la vie qu'on mérite, mais surtout qu'on choisit.

Encore une fois, ma future voisine mentionne son mari. Mais c'est logique puisqu'elle répond simplement à ma question. Celui-ci semble avoir une grande importance dans sa vie puisque c'est grâce à lui qu'elle se retrouve ici. Il a de la chance de vous avoir trouvé, tout le monde n'est pas prêt à quitter son petit confort pour suivre quelqu'un. Je parle sans la regarder, bien trop concentré à faire attention à ce que je fais. Un faux mouvement et je peux causer plus de mal que de bien à sa voiture. Un câble que j'arrache, une pièce que je bouge et un accident est vite arrivé. Je pense vraiment ce que j'ai dis : son mari a de la chance de l'avoir trouvée. Elle a quitté sa maison, son pays, et a même changé de continent pour le suivre. Un militaire de surcroît, elle avait été très courageuse. Ou amoureuse, tout simplement. Cette histoire me fait penser à une personne de mon passée : Milla. Elle avait refusé de quitter la Russie la première fois, mais lorsque j'étais revenu elle avait cette fois décidée de me suivre. Nous étions alors partis aux Etats-Unis, rien que nous deux. Malheureusement, les choses ne se sont pas aussi bien terminées pour elle et moi que pour Ida et son mari. Je ne suis peut-être pas destiné à finir ma vie accompagné après tout. Ou peut-être n'était-ce pas la bonne.

Lorsque je relève les yeux, je la vois saluer un individu de la main. Mon regard se pose sur lui et ce dernier semble interloqué de ma présence, voir dérangé. Je ne le quitte pas des yeux, le toisant instinctivement. Je ne reporte mon attention sur le moteur que lorsqu'il sort de mon champ de vision. Visiblement, je ne suis pas aussi doué que la jeune femme à mes côtés pour sympathiser avec les autres, je ne suis pas du genre social. On m'apprécie ou on me déteste, il n'y a pas de juste milieu avec moi. Et cela ne me pose aucun problème. Finalement Ida répond à ma question et me raconte l'horrible journée qu'elle vient de passer. Je comprends mieux son comportement, et apprécie son honnêteté. Mais aussi sa réaction, c'est normal de péter les plombs après tout ça. Elle a l'air d'une personne sincère, entière. Un peu comme moi, mais en beaucoup plus calme. On pourrait bien s'entendre avec du temps, j'ai peut-être de la chance de l'avoir elle comme voisine et pas quelqu'un d'autre.

Lorsque je pense avoir trouvé le problème, je lui demande d'essayer de démarrer et au moment où l'on pense que c'est bon elle s'arrête. Ce qui me fait pester ouvertement, sans gêne. Mais cela me conforte dans l'idée que le problème n'est pas très grave et que je peux lui régler, lui épargnant le temps qu'on vienne récupérer la voiture mais aussi de l'argent. D'une pierre deux coups. Je reprends mon activité et l'observe du coin de l’œil venir me rejoindre, toujours aussi avenante. Elle aurait pu s'enfermer dans sa voiture et attendre mais elle préfère venir me faire la conversation, elle marque encore un point. Elle se met d'ailleurs à me vanter les mérites du quartier, du voisinage, de la proximité de la ville et de l'école. Je lui dirais bien que je n'ai pas besoin des autres pour bien vivre mais je ne veux pas me montrer impoli, elle n'essaye que de m'aider. Merci. C'est vrai que ça a l'air sympa ici, je me plais bien pour l'instant. Et si tout le monde est comme vous, je sens que je vais me plaire. dis-je en relevant les yeux vers elle pour la fixer comme je sais si bien le faire. Je ne dirais pas que c'est une tentative de drague, c'est plutôt pur rebondir sur ce qu'elle vient de dire à propos du voisinage accueillant. Pour l'instant je n'ai rencontré qu'elle, et c'est une rencontre très agréable alors si tout le quartier est comme elle je ne me plaindrai pas.

J'ai encore du temps avant de penser aux écoles. Pas de femme, pas d'enfants. Juste moi. déclarais-je en reportant mon attention sur les éléments devant moi. Je ne dis pas ça tristement ou quoi, c'est juste un fait et je n'ai pas à m'en cacher. Je n'ai pas l'impression de me livrer à elle en lui disant ça, après tout je ne porte pas d'alliance et je suis venu seul ce qui en dit déjà beaucoup sur moi. Je suis sûr qu'elle s'en doutait, ça a l'air d'être une femme intelligente et ça expliquerait le rajout à la fin de sa phrase. Devant le large sourire qu'elle m'offre - très charmant au demeurant, je lui offre un sourire en coin des lèvres en retour. On pourrait se tutoyer peut-être ? je propose sans répondre à sa question dans un premier temps. Je ne suis pas très à l'aise quand il s'agit de vouvoyer les gens pendant une période trop longue. Je viens de Sydney. J'ai voyagé un peu durant ma jeunesse et j'ai posé mes bagages à Brisbane il y a huit ans. j'explique sans vraiment entrer dans les détails, mystérieux. Je ne suis pas du genre à m'étaler sur ma vie comme ça. Je ne le fais pas avec mes proches alors encore moins aux personnes que je connais à peine, même si la blonde est intéressante et me semble être une femme de confiance. Je me mords doucement la langue en me penchant pour atteindre un endroit difficilement accessible puis je me redresse et pose mes mains sur le bord de la voiture. Et maintenant ? l'invitais-je à essayer une nouvelle fois de démarrer la voiture.

shinouh



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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyDim 6 Sep - 21:11


Bryan & Ida
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Quand on fait connaissance avec les gens, en général on parle plus ou moins de soi, guidé par les questions qui sont posées et par ce qu’on a envie d’en dire. Parler de moi ne me dérange pas, je ne fais pas partie des gens qui ont un tempérament secret et qui n’aiment pas se dévoiler… Mais je ne suis pas non plus de ceux qui adorent parler d’eux et qui en arrivent à saouler tout le monde avec des histoires dont on se fout complètement. Quoiqu’il en soit, quand Bryan me demande comment j’ai débarqué en Australie, je lui fais la version courte de la raison qui m’a amenée à venir m’installer de l’autre côté du globe. Sa réponse, je l’ai souvent entendue. Beaucoup de gens trouvent extraordinaire d’ « oser » tout quitter pour un homme. Pour moi, ça c’était fait le plus naturellement du monde, c’était une évidence qui s’était imposée à moi. J’aimais Tom, je voulais être avec lui, j’étais donc prête à le suivre où qu’il aille. Et avouez qu’il y a pire que l’Australie comme destination ! Pays politiquement stable, économiquement stable, grand, beau, ancré dans l’ère moderne… Franchement il n’y avait pas de quoi avoir peur, c’est peut être ce qui m’a aidée à ne pas me poser de questions. Est-ce que j’aurais réagi de la même façon s’il c’était s’agit d’un endroit moins sympa ? Sans doute que oui… Etre avec Tom était tout ce qui comptait, mais peut être que j’aurais été moins à l’aise avec l’idée de déménager et que j’aurais eu plus de craintes.


C’était le bon… La décision a été facile à prendre.


Et oui, y’avait surtout de ça. Tom et moi, ça c’était vite imposé comme une évidence. Alors oui, peut être que j’aurais pu me tromper, sans doute que d’autres ont ressenti la même chose pour ensuite se rendre compte que c’était une erreur. Peut être que j’ai simplement eu de la chance. Mais après tout, si ça n’avait pas fonctionné avec Tom, rien ne m’empêchait de revenir en Norvège si j’en avais envie. Ou de rester en Australie parce que je m’y plais. La Norvège est loin dans mes souvenirs et si j’envisage d’y retourner, c’est juste pour des vacances. C’est ici que je vis, ici que mon fils est né et a grandit, je ne me vois pas quitter tout ça, même si ça devait ne plus fonctionner avec mon mari. Heureusement, notre couple est solide, l’évidence est toujours là, donc pas question de penser à ça.

Et puisque Bryan cherche un endroit où poser ses valises, je me fais un peu la porte-parole du quartier. C’est un lieu où je suis installée depuis un petit moment maintenant, je le connais bien, je connais bien le voisinage et je m’y plais beaucoup. C’est pas facile quand on doit changer de quartier, on se demande toujours comment est l’ambiance, s’il n’y a pas un voisin « chiant » qui pourrit la vie de tout le monde, si les gens sont ouverts et sociables ou s’il faut dix ans avant d’obtenir un premier sourire. Tout ça c’est important ! Enfin… De mon point de vue en tout cas, ce n’est peut être pas le cas pour le mécano mais il est naturellement venu vers moi quand il m’a vue en difficulté, j’imagine donc que ce n’est pas un ours ermite qui ne supporte pas les gens.


Ca n’arrive pas souvent de voir quelqu’un s’énerver sur sa voiture à vrai dire…


Je riais à ma propre boutade et replaçais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Ce gars a des yeux incroyables. Attention, ne pensez pas que je craque, hein ? Je ne fais que constater un fait évident et j’aurais fait la même constatation si ça avait été une femme. Enfin… Vous voyez ce que je veux dire !


Oh je suis sûre que ça viendra vite. Les femmes aiment les hommes bricoleurs !



Je lui offrais un sourire amical, puis mes yeux se posaient sur ses mains qui étaient en train de tripatouiller je ne sais quoi dans le moteur de ma voiture. J’ai toujours trouvé ça complètement dingue de réussir à s’y retrouver dans tout cet amas de fils, de tuyaux et de pièces en tous genres… Encore plus de trouver d’où venait une panne ! C’est pas comme si la voiture pouvait parler pour dire ce qui ne va pas ! En tout cas, j’espérais vraiment qu’il allait trouver d’où venait le problème, j’avais un emploi du temps assez chargé comme ça pour ne pas en plus devoir m’occuper du garagiste. Sans compter qu’une fois qu’une voiture rentre au garage, on sait directement que la facture va être salée… Et avec les bébés qui arrivent, on n’a pas vraiment les moyens d’avoir des imprévus. Histoire de continuer la conversation, je demandais donc à Bryan d’où il était originaire.


Bien sûr qu’on peut !



On allait donc se tutoyer à partir de maintenant. Ce n’est pas le genre de chose qui me met mal à l’aise, si ce n’était que pour moi le vouvoiement aurait été aboli il y a bien longtemps ! Ainsi donc il était Australien, sa présence en Europe était donc le fait de voyages qu’il avait faits. C’est chouette de pouvoir voyager, j’aime vraiment beaucoup ça, je trouve qu’on s’enrichit à chaque fois qu’on pose le pied sur le sol d’un pays pour la première fois. J’aimerais d’ailleurs que mon fils soit un grand voyageur et qu’il découvre le monde… Même si je sais que le voir partir va me briser mon petit coeur de mère ! Je rentrais à nouveau dans ma voiture et pressais le bouton de démarrage. Cette fois, il ne fallut que deux secondes pour qu’elle se mette en route et je laissais échapper un cri de victoire.


YES !!!!


Dire que j’étais ravie était un doux euphémisme ! J’étais soulagée surtout, contente de savoir que je n’aurais pas à appeler le garagiste et me retrouver sans voiture pendant je ne sais combien de temps. Comme celle de Tom avait été détruite dans l’accident, c’est la seule qui nous restait et je ne suis pas sûre qu’on pourra en reprendre une tout de suite.


Tu m’as tiré une sacrée épine du pied, merci beaucoup ! Tu as cinq minutes pour que je t'offre une bière pour te remercier ?



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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyLun 7 Sep - 1:02


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Brida


Quand je rencontre quelqu'un, mon comportement dépend de l'intérêt que je porte à la personne que se trouve en face de moi. Si je n'en ai rien à faire, je vais être du genre à rester de marbre, très peu sourire, très peu parler. Après tout elle ne m'intéresse pas, pourquoi faire un effort ? Alors que si je la trouve intéresse, c'est tout l'inverse. Et c'est précisément le cas en ce moment avec Ida, qui me fascine de plus en plus. Alors je n'hésite pas à la regarder, à lui sourire, à poser des questions pour en savoir plus sur elle et entretenir la conversation. C'est très simple quand il y a de l'intérêt, les mots et questions viennent aisément. Par contre, je reste toujours très discret sur moi, mystérieux. Ma vie n'a pas été très facile et tout le monde n'est pas apte à comprendre mes choix ni les événements à travers lesquels j'ai du passer. Donc il faut du temps avant que je ne parle, avant de ne briser la carapace qui m'entoure. Peu de personnes peuvent se vanter de tout connaître de moi, si ce n'est Jackson et Katelyn.

Quand la blonde m'apprend qu'elle a quitté sa Norvège natale du jour au lendemain pour suivre son mari, Tom, un militaire à l'autre bout du monde ; je suis assez étonné. Il en faut du courage pour faire ça, et tout le monde ne l'a pas. Mais personnellement je la comprends, je suis moi-même le genre de personne qui peut tout quitter du monde au lendemain et partir loin de là où je me trouve.  Apparemment nous nous ressemblons sur ce point : nous n'avons pas peur de prendre les choix qu'il faut. Il faut vivre sa vie, pas la subir. Et cela passe par des décisions, parfois difficiles, souvent risquées. Mais c'est ce qui est beau, il ne faut pas avoir de regret. En choisissant de le suivre, elle prenait le risque de tout perdre. Mais elle a tout gagné : une belle vie, une belle maison, une famille. C'était risqué mais ça a été payant. Quand elle me dit que c'était le bon et donc une décision facile à prendre, je souris doucement. La norvégienne semble décidément très éprise de son mari, encore aujourd'hui. C'est plutôt mignon. Je n'ai jamais eu ce sentiment moi, en rencontrant une femme. De me dire que c'est la bonne, ça ne m'est jamais arrivé. Même pas avec Milla, surtout pas avec elle. Je savais que ça se terminerait mal, et je ne me suis pas trompé.

Je ne rebondis pas sur ce point, n'ayant rien à ajouter. Je préfère continuer de m'occuper de sa voiture, et la laissa saluer son voisin que je ne manque pas de rendre mal à l'aise avec mon regard. Il doit se demander qui je suis ; ce n'est pas ses affaires. C'est quand même quelque chose qui me dérange dans le genre de quartier comme celui-ci : le commérage. Mais je ne peux pas y échapper, il y en a partout. Même dans l'immeuble où je me trouve actuelle, il y a toujours des voisins qui aiment parler. C'est ainsi. Ida ne semble pas être de ce genre, ou alors elle cache bien son jeu. Mais je la vois plutôt très agréable, à ne pas se mêler des affaires des autres. Elle doit avoir déjà assez à faire avec sa famille. En tout cas elle essaye de me rassurer sur le quartier et les voisins, c'est très gentil de sa part. Peut-être qu'elle me veut comme voisin, elle s'est peut-être rendue compte que je ne suis pas le psychopathe qu'elle pouvait penser que je suis, et qu'en plus ça peut servir d'avoir une connaissance manuelle pas loin de chez elle. C'est avec plaisir que je l'aiderais en tout cas.

Je l'accompagne dans son rire suite à sa remarque ; c'est vrai qu'on ne voit pas ça tous les jours. Mon regard ne la quitte pas, je trouve que son sourire illumine son visage. Elle avait toutes les raisons de s'énerver après sa voiture, je ne peux pas la juger sur cela. Au moins ça nous a permis de faire connaissance, de façon originale en plus. répondis-je en continuant de sourire. C'est vrai que je n'oublierais pas cette rencontre et que sans ça je ne lui aurais pas adressé la parole. Ce qui aurait été dommage, tant elle m'est sympathique et me donne une raison supplémentaire d'emménager ici. Vous aimez les hommes bricoleurs ? demandais-je avec un brin d'audace. C'est risqué, elle va peut-être le prendre comme une tentative de drague mal placée. Ce n'est pas vraiment le cas, je suis juste du genre très taquin, à aimer nager entre les limites et surprendre mes interlocuteurs avec des réactions pas toujours attendues. La jeune femme me semble avoir assez de répartie et de caractère pour ne pas s'en offusquer, mais ne sait-on jamais.

C'est à son tour d'essayer de me soutirer des informations. Je ne réponds pas tout de suite, préférant savoir s'il est possible de devoir moins formels auparavant. Je trouve ça fatiguant ces formules de politesses un peu lourdes, surtout qu'on doit avoir à peu près le même âge. Je suis peut-être un peu plus vieux, mais pas au point qu'on doive se vouvoyer. Heureusement, la blonde accepte et je lui souris, avant de lui répondre assez vaguement sur moi. Le minimum vital, elle en sera peut-être un peu plus un jour si nous sommes amenés à nous revoir et à sympathiser. J'enchaîne en lui demandant d'essayer une nouvelle fois de lancer la voiture. Il ne faut quelques secondes pour qu'elle démarre correctement. Le cri de joie de la jeune femme m'arrache un sourire, alors que je baisse le capot pour le refermer et la regarder à travers le pare-brise. Je peux lire de la reconnaissance dans ses yeux, et ça me suffit largement. Pas besoin de merci ni d'autre chose. Et pourtant elle s'approche, me remercie et m'invite même à boire un verre ! Ce qui me faut hausser légèrement des sourcils, agréablement surpris. Je ne dis jamais non à une bière, alors avec plaisir. acceptais-je dans un sourire. Je la suis chez elle et pénètre dans sa maison sur ses talons.

Je peux utiliser ta salle de bain ? Pour essuyer tout le cambouis que j'ai sur les mains. Je lève les mains en l'air pour lui montrer qu'elles sont assez noirs, et je ne veux pas tout salir. Je me dirige vers la salle de bain qu'elle m'indique pour me les laver, et la rejoins dans la cuisine une fois que c'est fait. Mon regard se perd autour de moi, j'observe avec une curiosité mal cachée les lieux. J'attrape la bière qu'elle me tend, déjà décapsuler en plus. Merci. A la tienne. Je la lève en l'air dans sa direction puis je porte le goulot à mes lèvres pour boire une gorgée. Alors, il a quel âge ton garçon ? Tu as d'autres enfants ? Je reviens sur le sujet de sa famille, ayant remarqué que c'est quelque chose d'important pour elle. Elle n'a mentionné que son petit garçon, mais peut-être que la famille est plus grande que ça.

shinouh



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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyVen 11 Sep - 21:10


Bryan & Ida
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Je crois qu’on peut dire que la glace est définitivement brisée. Remarquez ça ne prend jamais beaucoup de temps avec moi mais on ne peut pas dire que les choses avaient bien commencé. Enfin pas de façon naturelle en tout cas. C’est vrai que je m’énerve rarement comme ça, le moment était donc plutôt mal choisi pour faire la connaissance de quelqu’un. A présent l’ambiance est bien plus détendue, plus zen en ce qui me concerne, on a un peu papoté pendant que Bryan tripatouillait dans le moteur de ma voiture et on sait le minimum qu’il y a à savoir quand on rencontre quelqu’un pour la première fois. L’heure est même à une certaine légèreté. Quand il me demande si j’aime les hommes bricoleurs après que je lui ai affirmé que les femmes en étaient friandes, je lui réponds du tac-o-tac.


Evidemment ! C’est utile ! La preuve…


Non mais c’est quand même pas une petite question tendancieuse comme ça qui va me faire rougir ! J’ai de la répartie, beaucoup d’humour et pas mal d’auto-dérision. Je déteste les gens à qui on ne peut rien dire en se demandant comment ça va être perçu, avec qui il faut toujours prendre des pincettes parce qu’ils ne comprennent pas la plaisanterie ou se braquent pour un oui pour un non. C’est fatiguant. Bryan, il a l’air d’avoir pas mal d’humour. Rien que sa façon de m’aborder par exemple. Evidemment, vu mon état d’esprit du moment, je ne l’ai pas super bien pris… Mais bon, ça n’a pas duré longtemps et on dira que je n’étais pas tout à fait dans mon état normal.

Mais maintenant, je l’aime bien. Il a l’air sympa, il n’a pas hésité à venir me donner un coup de main alors que disons le franchement il n’était pas obligé de le faire ! C’est vrai quoi… Il aurait très bien pu passer son chemin et me laisser me débrouiller avec mes problèmes. Au lieu de ça il est venu à la rescousse et en plus il a réussi à faire redémarrer titine ! Non, je ne donne pas de nom à ma voiture… Bref, ça vaut bien une bière en remerciement, non ? Ca tombe bien, j’en ai quelques unes au frigo. Je l’invite donc à entrer et me dirige tout naturellement vers la cuisine ouverte sur le salon.


Oh ! Oui, évidemment ! Suis-moi.


Les mains sales. Evidemment après avoir chipoté dans un moteur, il vaut mieux se laver les mains ! J’emmène le mécanicien jusqu’à la salle de bains du rez-de-chaussée afin qu’il puisse se rafraîchir et pendant qu’il le fait, je reviens à la cuisine pour me servir un verre de jus de fruits frais. Ca va me faire du bien, finir de me détendre et me rafraîchir un peu. Je sors également une bière que je décapsule et tends à mon invité qui vient de me rejoindre, levant mon verre pour boire à sa santé.


A tes mains d’or surtout !


C’est là que Bryan aborde le thème des enfants. Quand on me lance sur ma famille, je peux parler pendant des heures ! Enfin je vais essayer de ne pas trop le saouler, il ne fait que se montrer poli et ne tient pas à connaître tous les détails de ma vie trépidante !


Alex a 5 ans et demi. A la rentrée il entre en primaire… C’est fou ce que le temps passe vite !



Je buvais une gorgée de jus de fruits en souriant. C’est vrai que je n’avais pas vu grandir mon petit garçon… J’ai l’impression que c’est hier que je suis revenue de la maternité avec lui et que je stressais à mort à l’idée de ne pas m’en sortir. C’est loin… Et si proche à la fois.


Mais il ne sera plus seul longtemps, j’attends des jumeaux. C’est à la fois excitant et angoissant… Surtout que Tom ne sera pas en forme pour m’aider. Mais bon, on va se débrouiller, on l’a toujours fait ! Tu as de la famille dans les parages ?


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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyMar 22 Sep - 16:26


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Brida


Evidemment ! C’est utile ! La preuve… Un large sourire se forme sur mon visage ; je ne me suis pas trompé. Ida a vraiment beaucoup de qualités, que ce soit son humour ou encore sa répartie. Elle semble aussi avoir un sacré caractère, et je dois avouer que cela m'intéresse de plus en plus. Elle semble différente de bien des femmes, comment ne pas être curieux ? C'est dans ma nature de m'intéresser aux personnes qui sortent un peu de l'ordinaire, qui ont un caractère propre, une personnalité originale. D'autant plus lorsque cette personne est sûrement ma future voisine. Et une très charmante femme aussi, c'est sûr. Comment ne pas être sous le charme ? Son excès de colère est désormais du passé, comme sa méfiance vis-à-vis de moi. Nous avons rapidement brisé la glace pour finalement passer un agréablement moment tous les deux, parlant de tout et de rien, cherchant à en apprendre un peu plus sur l'autre sans toutefois se montrer trop intrusif. C'est très clairement une agréable rencontre que je viens de faire, et je suis heureux de l'avoir entendue crier. Et même que sa voiture ait refusé de démarrer. Car sans ça, elle serait partie, je serais rentré, fin de l'histoire. Mais ce n'était pas ainsi que ça devait se passer, et c'est tant mieux. Je ne réponds pas oralement face à sa répartie, mon sourire valant bien plus que des mots. Elle a bien répondu, je suis satisfait de savoir qu'on peut se permettre ce genre de plaisanteries avec elle. C'est une femme mariée, une mère même, alors ce n'était pas gagné d'avance. Elle aurait pu m'envoyer chier, me menacer de prévenir son mari si à l'avenir je faisais une nouvelle déclaration de la sorte. Mais il n'en est rien, et c'est tant mieux. C'est bon de savoir qu'il y a une certaine alchimie qui se crée déjà entre nous deux, une certaine complicité. Surtout que nous nous connaissons à peine, mais tout cela me donne envie d'en découvrir bien plus à son sujet. C'est dans cette optique que j'accepte avec grand plaisir son invitation. En plus, je ne refuse jamais de boire une bière. Question de principe.

Je reste sur ses talons alors que nous traversons son allée et pénétrons dans sa maison. Aussitôt, je lui demande si je peux me laver les mains, elles sont sales après tout ça. Elle m'emmène en direction de sa salle de bain puis me laisse, le temps d'aller préparer les boissons j'imagine. Je me lave les mains en vitesse et la rejoint dans ce que je crois être la cuisine. En chemin, mes yeux se perdent autour de moi, j'observe avec curiosité les lieux. Je remarque les étagères bien rangées, les cadres accrochés au mur, les photos de famille. Sa vie semble tellement différente de la mienne, c'est incroyable. Et ce Tom, je serais curieux de le rencontrer un jour. Comment est-il ? J'imagine que je pourrai me faire un avis un jour, lorsque j'habiterai en face de chez eux. Après avoir rejoint Ida, j'attrape la bière qu'elle me tend, le sourire aux lèvres. Je la lève dans sa direction, trinquant à sa santé. Ce à quoi elle répond qu'elle trinque surtout à mes mains d'or. Je lui lance un sourire complice avant de boire une longue gorgée de ce délicieux breuvage. La bière est bonne et fraîche, je suis comblé. Surtout que je la bois en charmante compagnie, je n'ai vraiment pas de quoi me plaindre. Ma curiosité prenant le dessus, je questionne la blonde sur sa famille, ses enfants. Elle m'apprend que son fils, Alex, a cinq ans passé. C'est ce que tout le monde dit, oui. souris-je doucement. Tous les parents sont unanimes sur ce sujet : les enfants grandissent trop vite. On ne voit pas le temps passé, à peine le temps de cligner des yeux qu'ils sont déjà adolescents. Malheureusement, je ne me sens pas vraiment concerné par tout ça. A presque 39 ans, je n'ai jamais connu l'amour, et jamais eu envie d'avoir des enfants. Cela ne m'intéressait pas, je voulais juste vivre ma vie à fond, profiter de ma jeunesse. Mais à l'aube de mes quarante ans, je commence à me poser certaines questions. D'où ma volonté de devenir propriétaire de ma propre maison, et de quitter mon petit appartement. Ida m'explique ensuite qu'elle attend des jumeaux, ce qui l'inquiète un peu car son mari ne pourra pas vraiment l'aider. Eh bien, je suppose que c'est un sacré nouvelle ! Félicitations alors. dis-je en levant une nouvelle fois ma bière dans sa direction. Des jumeaux, ce doit être assez angoissant en effet. Je ne sais pas si je serais capable de m'occuper d'un enfant, alors deux... J'ai un petit frère, et une petite sœur. Ils habitent tous les deux à Brisbane, alors que nous sommes tous nés à Sydney. je raconte rapidement, sans vraiment savoir quoi dire plus sur Jackson et Nolah. Et j'ai une nièce aussi. Ce petit monstre a un an et demi. finis-je en souriant lorsque je pense à la petite Lila, la fille de ma sœur. Qu'est-il arrivé à ton mari ? je finis par demander, ma curiosité reprenant le dessus. Cette question me brûlait les lèvres depuis qu'elle m'a dit qu'il ne pourrait pas l'aider avec les jumeaux. Par car il était absent, mais parce qu'il n'est pas en forme. Elle devra donc s'occuper des jumeaux seule, si ce n'est de son mari aussi.

shinouh



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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyMar 22 Sep - 20:22


Bryan & Ida
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J’ai l’habitude que les hommes essaient de me charmer. Je ne dis pas ça par vanité, c’est juste une réalité. Peu me draguent ouvertement, en général ils sont plus fins que ça. Alors je vais dire que j’ai l’habitude de gérer ce genre de chose. Je n’en fais pas tout un plat. Je n’en profite jamais et je ne m’en offusque pas. Ca ne change rien à mon comportement, je reste comme je suis, sans me mettre sur la réserve. Pourquoi faire ? Ca ne servirait à rien du tout qu’à fausser les choses. En restant naturelle, les choses se règlent naturellement, j’apparais de plus en plus comme une femme mariée et inaccessible parce qu’heureuse dans son couple. Tromper Tom ne m’est jamais venu à l’esprit. Pourtant avec son métier, il part souvent pour de longs mois à l’autre bout du monde et dans ces moments là, je ne vais pas nier que c’est difficile, que le manque se fait cruellement ressentir. Beaucoup de mariages finissent par se briser dans la marine, mais je dis toujours que l’absence est à l’amour ce que le vent est au feu : il éteint les petits et ravive les grands.

Je prends donc bien les choses, continue la discussion comme si rien ne s’était passé, comme si je n’avais rien capté. Vous savez, c’est toujours flatteur d’être regardée par un homme séduisant. Ca rassure sur le fait qu’on plait encore et que le mariage n’a pas fait de vous une femme terne qui s’oublie. Bryan me semble être quelqu’un de correct, je n’ai plus peur qu’il soit un tueur en série en puissance ! Au contraire, il a réparé ma voiture et pour ça je lui dois une fière chandelle. Le moins que je puisse faire, c’est lui offrir une bière pour le remercier et c’est exactement ce que je fais.

La maison respire la vie de famille. L’intérieur est cosy et chaleureux, c’est bien rangé mais ça reste vivant, on n’a pas l’impression d’être dans une maison témoin ! Evidemment il y a les photos de famille, celles d’Alex à tous les âges, des photos de vacances où on fait les idiots devant l’objectif tous les trois… Il y a aussi une photo de toute la fratrie Beauregard et une de mes parents et de ma soeur Liv. Je dis toujours que ma maison respire le bonheur et je le pense. Parce que chaque personne qui apparaît sur ces photos est chère à mon coeur. J’ai eu beaucoup de chance, la famille de mon mari est extraordinaire et j’ai été accueillie merveilleusement par chacun d’eux.


Oh ! Alors c’était tout à fait logique que tu viennes t’installer ici à ton tour !


C’est important la famille, j’avoue que mes parents et ma soeur me manquent beaucoup. Ils sont très loin, de l’autre côté de la planète, ce n’est pas évident de se voir. Heureusement la technologie moderne permet des conversations vidéos mais ça ne remplace pas la chaleur humaine.


C’est adorable à cet âge là…


Adorable et… Très compliqué à gérer ! Ils marchent, adorent découvrir ce qui se cache derrière les placards, vous tiennent des conversations à peine compréhensibles et… On est contents quand ils dorment. Alex était totalement hyperactif à cet âge là, ce qui m’a valu de véritables crises de rire et de gros maux de tête ! Quand je pense que cette fois il y aura deux petits bouts à gérer, je me dis que nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Mais bon, ça doit être passionnant d’élever des jumeaux, et d’ici à ce qu’ils marchent, Tom aura récupéré.


Il a eu un accident de voiture. Il était avec son frère et ils ont tous les deux été sévèrement touchés… Ezra a dû être mis dans un coma artificiel… Tom a eu le bassin, les jambes et des côtes fracturées. Visiblement le chauffeur du camion qui les a percuté s’était endormi au volant.


Lui s’en était sorti indemne. Les deux frères avaient eu énormément de chance, il s’en était fallu de peu pour que leur vie s’achève ce soir là.


Donc voilà, ça fait deux semaines que je fais des allers-retours à l’hôpital ! J’espère qu’il va sortir bientôt pour retrouver un rythme normal et arrêter de piquer des crises de colère sur ma voiture !


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Message(#) Sujet: Re: La loi des séries - PV Bryan La loi des séries - PV Bryan EmptyMer 14 Oct - 18:53


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Brida


Ida est vraiment une femme pleine de ressources. Alors oui je l'ai un peu draguée, mais ça ne veut pas dire que j'espère que cela nous mènera à quelque chose. C'est juste dans mon caractère, ça c'est fait naturellement. Il y a un certain feeling entre elle et moi, j'étais persuadé qu'elle ne se braquerait pas mais qu'au contraire elle le prendrait avec beaucoup d'humour. Et je ne m'étais pas trompé ! C'est agréable de faire ce genre de rencontre, et je me dis que l'intégration dans ce quartier sera beaucoup plus simple si je compte Ida comme voisine. Je l'imagine bien plus comme une amie que comme quelque chose de plus. Maintenant que je sais qu'elle est mariée, heureuse en ménage, qu'elle a un fils et qu'elle attend des jumeaux, je n'ai pas très envie de gâcher tout cela en lui faisant des avances ou ce genre de chose. D'un au côté, je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est dommage, j'aurais bien tenté ma chance... si j'étais arrivé quelques années plus tôt. Mais la vie est faite ainsi, à croire que je ne trouverai jamais celle qui est faite pour moi. Y a en a-t-il même une ? Je commence vraiment à me poser la question. Peut-être suis-je destiné à finir mes jours seul, sans femme, sans enfant. Peut-être l'ai-je mérite, après tout ce que j'ai fait dans ma vie. M'enfin, ce n'est pas le moment de penser à ce genre de choses.

La blonde m'invite chez elle pour boire un coup et je ne me fais pas prier pour accepter. La maison est très accueillante, à l'image de la blonde. C'est chaleureux, propre, rangé. Mes yeux vagabondent sur tous les murs, observent les photos. Une légère jalousie s'empare de moi, j'aimerais aussi avoir droit à ce genre de bonheur. Fonder ma propre famille... Tom et Ida en ont de la chance. De s'être trouvés au Danemark pour finalement vivre leur vie à Brisbane. Le destin était vraiment de leur côté, j'imagine que rien ne pourra jamais les séparer. Peut-être suis-je trop calculateur, ou sur la retenue. C'est peut-être ça l'amour, trouver quelqu'un à se donner à cette personne sans retenue, prendre tous les risques pour elle, oser s'attacher et partir à l'autre bout du monde pour elle. C'est ce qu'Ida a fait, et ça semble lui réussir. Mes mains lavées, je la rejoints dans la cuisine et bois quelques gorgées. Tout naturellement, nous commençons à discuter de tout et de rien, échangeons des banalités. Je suis assez intrigué par sa vie de famille et me permets de lui poser des questions à ce sujet, j'espère que cela ne la dérange pas. Mais vu comme elle parle de son fils, je comprends qu'elle pourrait en parler pendant des heures sans s'en lasser. C'est ça, l'amour d'une mère. Puis c'est à mon tour de lui expliquer que j'ai une sœur et un frère, tous les deux plus jeunes que moi. Je suis revenu en Australie pour me rapprocher d'eux. J'ai choisis Brisbane car Jackson s'y trouvait et que je ne voulais pas retourner à Sydney, où Nolah était restée. Puis c'est Nolah qui nous a rejoints il y a quelques années maintenant. Je suis content de les avoir près de moi, ils sont tout ce que j'ai. Ma seule famille. En tant qu'aîné je dois continuer de veiller sur eux. souris-je. Tu n'as jamais pensé ou voulu retourner au Danemark ? Retrouve ta famille. Enfin, ton autre famille. précisais-je quand même, puisque sa famille c'est désormais son mari et ses enfants. Je ne sais pas ce que c'est d'avoir une telle famille. Car oui, dans une vie on a deux familles : celle qu'on nous impose et celle que l'on choisit. Et c'est très difficile de rester avec les deux pour toujours, généralement on fit toujours par partir vivre sa propre vie.

Puis j'évoque Lila, mon adorable nièce. Cette gamine est un véritable don de Dieu, je suis fou amoureux d'elle. C'est un cadeau venu du ciel, elle est absolument adorable. Une vraie bouille d'ange. Grâce à elle, j'ai un aperçu de ce que ça fait d'avoir sa propre famille, de s'occuper d'un enfant, elle réveille la moindre trace de fibre paternelle chez moi. C'est un peu elle qui me donne envie de me poser et d'avoir mes propres enfants. Elle a fait de moi un tonton, et je lui en serai toujours reconnaissant. Oui, adorable... quand elle dort ! Parce que la journée c'est un petit démon. Je me mets à rire en repensant à toutes les bêtises que la petite fait déjà, et je sais que ce n'est pas fini ! Mais au moins, ça a le don d'égayer une journée, de faire voir la vie du bon côté. Et ça permet de prendre du recul, de relativiser sur nos tracas quotidiens. Quand elle me regarde avec ses grands yeux innocents et curieux de tout, c'est juste adorable. Heureusement que personne n'entend mes pensées, sinon je perdrais toute crédibilité dans mon entourage ! Mais avec Lila, impossible de ne pas être attendri.

La danoise répond ensuite à ma question et m'explique ce qui est arrivé à son mari. Je grimace en l'écoutant : un accident de voiture... avec un camion en plus ! Ils ont de la chance d'être encore envie, généralement les victimes d'un accident impliquant un camion ne s'en sortent pas aussi bien. Je suis désolé de l'apprendre. dis-je néanmoins, sincère. Ça ne doit pas être facile à gérer pour elle, retrouvé son mari à l'hôpital et devoir s'occuper du gosse, répondre à ses questions, et en plus gérer une nouvelle grossesse... Ouah, ça doit faire beaucoup pour elle. J'imagine que ça ne doit pas être simple tous les jours... Si j'achète la maison d'en face, je serai bientôt dans le coin tous les jours avec les travaux qu'il y a à faire. Donc si tu as besoin d'un coup de main ou de quoique ce soit, n’hésite pas à me demander. Voisine. je lui souris en lui adressant un petit clin d’œil, avant de boire une nouvelle gorgée de bière. La dernière d'ailleurs puisque je l'ai déjà fini. Le temps passe vite en sa compagnie, je ne sais même pas quelle heure il est. Maintenant que la bière est terminée, je me sens un peu coupable de rester davantage et de profiter de sa serviabilité. Il est peut-être temps pour moi de rentrer. Je te remercie pour la bière, je ne vais pas te déranger plus longtemps... Et je crois que tu devais aller quelque part non ? Puisque tu essayais de démarrer ta voiture.

shinouh



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