Color fun (feat Iris)

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antoine & iris

on essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. on se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. ✻✻✻ Après un peu de plaisanterie, Antoine passe aux compliments. Venant d'une personne qui ne me connaît pas réellement, ça me fait plaisir. Je me mets même à rougir un peu. Je ne reste pas longtemps le sujet principal de la conversation et ce n'est pas si mal, sinon je n'aurais pas tardé à être mal à l'aise. Nous passons désormais à Charlie. Je suis étonnée d'apprendre qu'il la connaît et lorsqu'il me dit qu'il a couché avec elle, je commence à grimacer. « Tu aurais dû voir ta tête et là tu serais convaincue que c'était vraiment drôle. » Je grimace en le regardant. Ce n'est vraiment pas gentil. Je n'ai rien fait pour le dégoûter moi, enfin je ne crois pas. Ou alors, si je l'ai fait, je n'ai pas été lui mettre d'image sexuelle de l'un de ses proches avec une autre personne. Je secoue la tête, histoire de remettre mes idées en place, puis je souhaite le meilleur pour ma petite sœur. Elle n'est pas là, mais rien que de penser à elle, ça me fait sourire. « Elle le mérite vraiment c'est une fille bien … et je te souhaite aussi le meilleur du monde car tu le mérites aussi et t'es une bonne personne. Vraiment je suis content de t'avoir rencontré et de l'avoir rencontré. » « Je suis d'accord, elle le mérité. Surtout après tout ce que je lui ai fait vivre. » Entre mon départ de Londres, sans la prévenir, et ma tentative de suicide, je l'ai gâtée. Les deux épisodes ont eu lieu à deux périodes différentes, certes, mais je sais que cela a toujours été dur pour elle. Charlie n'a jamais réellement compris mon départ de Londres, elle n'a jamais vu ce que les parents avaient fait pour mon mariage. Pour elle, ils étaient parfaits et comme elle était encore jeune, je n'ai pas voulu la décevoir, alors je suis partie. C'est impardonnable et je pense que si j'avais été à sa place, j'aurais été un peu plus rancunière qu'elle. Malgré tout, elle a eu le courage de venir me rejoindre ici. Certainement pas pour les bonnes raisons, mais c'est le geste qui compte. Encore une fois, je n'ai pas été au top avec elle. La jeune femme est arrivée à un mauvais moment de ma vie et cinq mois après son arrivée, je faisais une tentative de suicide. Me voilà perdue dans mes pensées et pas des plus joyeuses, mais la question d'Antoine me fait revenir sur Terre. « Ice Tea ou Coca ? » Je tourne la tête vers lui et lui répond, un sourire sur les lèvres. « Ice Tea, s'il te plaît. » Il me tend le gobelet, je l'attrape et le remercie avant de le porter à mes lèvres. Je bois plusieurs gorgées et viens le poser sur le banc. Ce n'est pas l'endroit le plus idéal pour manger et j'espère vraiment ne pas jouer la maladroite, ne pas renverser le verre. Sans plus attendre, je reviens croquer dans une part de pizza. C'est fou ce que ce type de nourriture peut avoir comme effet sur moi. J'aime les fast-food, les pizzas et tout ce qui y ressemble. Je ne crache pas non plus sur de la nourriture plus sophistiquée, mais parfois, le plus simple est le meilleur. « Bon dieu que c'est bon ! Ça fait du bien. » Après une séance de sport surtout. Même si je vais certainement culpabiliser un peu lorsque j'aurais fini mon repas. J'aurais l'impression d'avoir pris plusieurs kilos et je me sentirais coupable d'avoir fait un pas en avant en faisant une course à pied, puis deux pas en arrière en mangeant gras.

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Antoine Blair & Iris Rosenbach

Parler de Charlotte me fait sourire car j’ai passé un bon moment avec elle et en plus de ça, elle m’a tellement dis de bien de sa famille que je ne pouvais qu’être souriant après cette sorte de rendez vous. De plus quand j’entends maintenant Iris me parler de sa petite sœur, je vois que ce que l’une ressent pour l’autre, c’est réciproque. Elles forment une unité et même si je les ai vu séparément, je peux dire d’avance que c’est une certitude que ça doit être magnifique de les voir passer du temps ensemble. Inévitablement, le bonheur de ces dernières ne peut que faire ressortir mon malheur, mais une fois de plus j’essaye de cacher cela du mieux que je peux comme je l’avais fait avec sa sœur lors de notre rencontre.

Je lui fais un grand sourire et je lui explique mon ressenti et qu’elle comme sa sœur méritent tout le bonheur du monde puisque ce sont des personnes simples, joyeuses et puis géniales tout simplement. Par pudeur peut être elle ne parle pas d’elle, mais elle confirme en ce qui concerne sa sœur et avoue qu’elle mérite plus que quiconque vu ce qu’elle lui a fait vivre. Je ne vois pas réellement ce qu’elle veut dire par là bien que j’ai eu écho des petits soucis d’Iris mais je ne pense pas que le fait qu’elle soit venu d’Angleterre pour la rejoindre soit quelque chose de si horrible que ça, mais elle seul savait de quoi elle parlait en ce moment même.

Les pizzas arrivent ensuite et chacun prend la sienne mais après avoir mangé une part entière, la soif se fait ressentir parce que n’empêche la pâte reste assez sèche et ça augmente la soif de ce fait. Je saisis rapidement les verres et je propose les deux boissons à la petite blonde qui choisis celle fruité à la pêche. Je la sers avant de lui donner son verre puis je fais la même manip pour moi. Je bois directement après avoir rebouché la bouteille à l’aide de son bouchon orangé et je pose par la suite mon verre entre mes jambes avant de me raviser puisque ce n’est pas la meilleure des idées. Iris mange sa première de pizza et je rigole en l’entendant s’extasier.

- Bon dieu que c'est bon ! Ça fait du bien

Je ne peux que validé ce que viens de dire la jeune femme. C’est gras, c’est de la bouffe malsaine si vous voulez, mais ça n’empêche que c’est diaboliquement bon.

-Tu m’étonnes. Après avoir cavalé comme des lapins ça fait plaisir d’avoir une bonne pizza à manger. Et puis c’est mieux que ça …

Je montre le sachet minable que l’on avait eu pour « reprendre des forces » avant de soupirer et de boire un coup ensuite.

-Du coup tu penses faires quoi cette après midi ? Un peu de repos ? Travail ?

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on essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. on se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. ✻✻✻ « Tu m'étonnes. Après avoir cavalé comme des lapins ça fait plaisir d'avoir une bonne pizza à manger. Et puis c'est mieux que ça … » Oui. On mérite bien un petit remontant, surtout moi, et surtout, on mérite quelque chose de mieux comparer aux repas qui nous attendaient au stand de ravitaillement. Je n'étais même pas sûre de franchir la ligne d'arrivée et ils voulaient m'offrir trois pauvres bricoles, alors qu'en réalité, je mérite bien cette part de pizza. Celle là et celles qui vont suivre. Je ne peux m'empêcher d'enchaîner les bouchées. C'est loin d'être féminin, mais tant pis et puis, la seule personne pouvant me juger se trouve à mes côtés et ne voit donc pas la tête que je dois faire avec toute cette nourriture dans ma bouche. « Du coup tu penses faire quoi cet après-midi ? Un peu de repos ? Travail ? » Je connais parfaitement la réponse à cette question. D'ailleurs, je l'ai établie depuis longtemps, avant même de partir en fait. C'est un peu ce qu'il m'a motivé en réalité. Quand j'ai quitté mon logement, je me suis dit que quand je reviendrais ici, j'irai m'étaler dans mon lit. Du coup, je n'avais qu'une envie, revenir vite ! Bon.. c'est vrai que j'ai été un peu retardée avec la rencontre d'Antoine, mais tant pis, ce n'est qu'une différence d'une ou de deux heures, j'aurais tout de même assez de temps pour me reposer. « En rentrant, je pense que je vais sauter directement dans mon lit. Après, deux choix s'offrent à moi. Soit je dors, soit je me regarde plusieurs épisodes de séries. » Au final, c'est bien là l'avantage de vivre seule, je ne dois de comptes à personne. « Et toi ? Tu comptes faire quoi ? Marathon de Paris ? De New-York ? » Je viens de terminer une part de pizza et à cause de ça, j'ai la gorge sèche. Alors, avant de reprendre une autre part, je viens boire un peu de mon Ice Tea. Même la boisson n'est pas diététique, je vais vraiment le regretter plus tard. Antoine répond à ma question et je me contente de hocher la tête, histoire de lui montrer que j'écoute bien ce qu'il me dit. Je suis gourmande, beaucoup trop d'ailleurs, je reprends une part de pizza, sans me rendre compte que je vais deux fois plus vite que le jeune homme qui se tient à côté de moi. C'est quand même fou ça, je crois bien que ça ne m'est jamais arrivé. Les hommes sont réputés pour avoir des estomacs plus gros que ceux des femmes et du coup, selon moi, ils sont censés manger plus vite que nous. Du coup, cette découverte sur ma rapidité à tout ingérer me fait peur et je m'arrête presque brusquement. Nous mangeons, c'est bien, mais il faudrait peut-être qu'on parle un peu, qu'on fasse connaissance. « Raconte-moi tout, pourquoi tu es arrivé en Australie ? » J'espère ne pas être trop indiscrète en lui posant cette question.

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Antoine Blair & Iris Rosenbach

J’ai tellement faim que je pourrais manger la pizza comme ça sans prendre soin de manger part par part, mais je ne suis pas seul et je dois me montrer civilisé. De plus j’ai lu très récemment que lorsqu’on mange rapidement c’est là que l’on grossi alors je me force à prendre mon temps ce qui n’est pas le cas d’Iris qui ne cesse de manger et au fond ça me fait rire de la voir ainsi et pour vous dire je souris en la voyant ainsi s’empiffrer mais elle a bien raison et puis à vrai dire vu son physique de crevette elle ne risque absolument rien si ce n’est peut être prendre quelques grammes et encore. Alors que nous mangeons nos part de pizza à la vitesse de l’éclair en ce qui concerne Iris et plutôt lentement pour ma part, je viens demander ce qu’elle avait idée de faire cette après midi.

- En rentrant, je pense que je vais sauter directement dans mon lit. Après, deux choix s'offrent à moi. Soit je dors, soit je me regarde plusieurs épisodes de séries.

Je dois avouer que c’est une fin de journée extremement intéressante qu’elle est en train de me soumettre là et moi qui aime bouger je pense que je pourrais me laisser aller et faire exactement la même chose que cette dernière

- Et toi ? Tu comptes faire quoi ? Marathon de Paris ? De New-York ?

Je rigole immédiatement à l’écoute de cette grosse bêtise et bien entendu elle me tend une grosse perche alors je suis obligé de la saisir et de moi aussi rire à propos de cela

-Non trop simple … je pense que je vais aller faire le tour du monde à la nage … Plus sérieusement en rentrant je me douche et une fois tout propre je pense que je me couche dans mon lit pour regarder la télé et après je verrais si je la regarde ou si je m’endors.

C’est souvent traitre la télé quand on est fatigué car on dort immédiatement et dès que l’on va se coucher dans un autre endroit ensuite mais sans télé ça en devient impossible de dormir. En attendant elle m’avait séduite par son planning de la journée alors j’ai finalement décidé d’opter pour et puis de toute manière je n’attends personne sauf si Cassandra décide de passer à l’improviste mais elle a les clés de l’appartement donc c’est bon je ne risque rien si ce n’est qu’elle me rejoigne ensuite pour dormir après sa grosse journée de boulot.

Après avoir parlé de notre programme, je me remets à manger ensuite mais toujours en prenant mon temps alors qu’Iris continue d’enchainer les parts les unes après les autres ce qui me fait sourire. Elle se met d’ailleurs à boire et pose son regard sur moi pour voir qu’elle a déjà manger deux fois plus que moi. Etant gênée elle s’arrête immédiatement de manger alors que je me saisis d’une part et que je croque dedans avec beaucoup d’envie

- Raconte-moi tout, pourquoi tu es arrivé en Australie ?

Je fini de macher ma part afin de pouvoir l’avaler sans soucis puisque je me vois mal lui parler la bouche plein et tout lui cracher sur la tête. Une fois ma bouche vide je bois le restant de boisson qu’il me restait avant de me resservir et de resservir Iris par la même occasion pendant que j’y suis

-Et bien c’est une longue histoire … En fait je suis fils unique et mon père détient une entreprise dont il est le PDG. Pendant tout mon cursus scolaire à la fac de droit il m’a formaté pour que je reprenne son entreprise mais moi j’ai de la fierté et je ne veux pas un poste comme ça en claquant des doigts. Je veux prouver des choses avant et montrer que je mérite ce que j’ai et que je ne suis pas le fils de papa qui a une place haut placé dans l’entreprise parce que son père est PDG. Du coup à la fin de mes études j’ai fait quelques expériences en France dans des entreprises autre que celle de mon père et puis je me suis fait repérer par un PDG d’une boite australienne dans la finance et qui cherchait un DRH. Du coup je n’ai pas hésité une seconde et puis ça me change du mauvais temps parisien ici. C’est une destination exotique alors j’en profite quoi. Et toi pourquoi être venu ici ?

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on essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. on se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. ✻✻✻ Le jeune homme me demande ce que je compte faire après et c'est sans aucune hésitation que je lui réponds, mon après-midi est prévu depuis bien longtemps. « Non trop simple … je pense que je vais aller faire le tour du monde à la nage … Plus sérieusement en rentrant je me douche et une fois tout propre je pense que je me couche dans mon lit pour regarder la télé et après je verrais si je la regarde ou si je m'endors. » Je rigole à sa première phrase. Rien ne lui fait peur à lui. Mais finalement, il se ravise et je comprends qu'il n'est pas sur-humain, il va lui aussi aller s'étaler comme une merde sur un matelas. Je cours une heure et il me faut trois jours pour m'en remettre moi, alors je pense qu'une sieste ne me suffira pas. Je vais demander à me faire livrer ce soir, je vais me faire passer pour morte si un collègue veut échanger sa garde avec moi et je ne répondrais présente que lorsque ma couette m'appellera. Je continue de manger, puis je lance la discussion à propos de lui. Ce n'est pas tout de partager une pizza ensemble, j'ai envie de le connaître moi. « Et bien c'est une longue histoire … En fait je suis fils unique et mon père détient une entreprise dont il est le PDG. Pendant tout mon cursus scolaire à la fac de droit il m'a formaté pour que je reprenne son entreprise mais moi j'ai de la fierté et je ne veux pas un poste comme ça en claquant des doigts. Je veux prouver des choses avant et montrer que je mérite ce que j'ai et que je ne suis pas le fils de papa qui a une place haut placé dans l'entreprise parce que son père est PDG. Du coup à la fin de mes études j'ai fait quelques expériences en France dans des entreprises autre que celle de mon père et puis je me suis fait repérer par un PDG d'une boite australienne dans la finance et qui cherchait un DRH. Du coup je n'ai pas hésité une seconde et puis ça me change du mauvais temps parisien ici. C'est une destination exotique alors j'en profite quoi. Et toi pourquoi être venu ici ? » Au final, on désirait tous les deux fuir l'autorité de nos parents. Lui pour son boulot, moi pour ma vie sociale. Mais je suis certaine que si mes parents avaient pu pour le métier de Charlie, Max ou moi, ils l'auraient fait aussi. Ils ont d'ailleurs longtemps essayé de nous imposer les études qu'ils voulaient, mais nous ne nous sommes pas laissé faire et au final, ils ne sont pas mécontents de nos emplois respectifs. « Moi ? J'ai fui mon mariage. » Rien que ça. D'ailleurs, ça me fait rigoler. « À trois jours du jour-J, j'ai compris que cet homme que j'allais épouser n'était en fait que le jouer de mes parents. Ils l'avaient choisi, formaté et il répondait parfaitement aux critères qu'ils souhaitaient. Alors, j'ai préparé mes affaires et je suis partie. » Je ne sais pas pourquoi j'ai choisi l'Australie, peut-être parce que c'était loin et que je savais qu'aucun des amis bourgeois de mes parents ne vivaient ici. « Charlie n'a jamais compris mon départ. » Je grimace un peu. Elle était encore jeune et ne comprenait pas ce qu'il se passait. Elle ne comprend certainement toujours pas. « Nous sommes des rebelles en fait. » Je lui fais un clin d'oeil. Je parle bien sûr de lui et moi, pas de Charlie.

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Antoine Blair & Iris Rosenbach

Je parle rarement de mon départ de Paris pour l’Australie car en réalité il y a un rapport avec mon frère et je n’aime pas trop repenser à ça et cette douleur ressenti lorsque je l’ai perdu mais quand Iris m’en parle, je ne bronche pas et je lui explique pourquoi je suis parti sans parler de la mort de mon frère et en faisant simplement comme si il n’avait jamais existé. Pour le reste en revanche c’est exactement pour ces raisons que je suis parti de France. Elle m’écoute attentivement et je vois que vraiment ça l’intéresse ce que je lui dis et je suis content car c’est toujours intéressant de rencontrer des personnes qui s’intéresse à vous. Du coup elle m’intriguait d’autant plus et en retour je lui demandai ce qu’il s’était passé pour elle et pourquoi elle était ici aujourd’hui, mais je m’attendais à tout sauf à ça

- Moi ? J'ai fui mon mariage. À trois jours du jour-J, j'ai compris que cet homme que j'allais épouser n'était en fait que le jouer de mes parents. Ils l'avaient choisi, formaté et il répondait parfaitement aux critères qu'ils souhaitaient. Alors, j'ai préparé mes affaires et je suis partie.

J’étais vraiment sur le cul quand elle me dit la vérité sur son départ. Être forcé de se marier avec quelqu’un que l’on n’aime pas spécialement c’est la chose la plus horrible que des parents puissent faire à leur enfant. En écoutant son discours et celui de Charlotte il y avait une différence impressionnante puisqu’autant Charlotte idolâtre ses parents et Iris semble elle plutôt leur en vouloir et au fond je peux la comprendre

- Charlie n'a jamais compris mon départ.

Je veux bien la comprendre oui qu’elle n’a pas compris surtout si elle est parti comme ça sans donner d’explications le jour de son mariage. Mais ce qu’il faut retenir c’est surtout qu’elle ne lui en veut pas et qu’encore aujourd’hui elle la soutient. En revanche le fait qu’elle vienne pour la faire revenir à Londres je ne pense pas que ce soit une bonne option

-Oui je veux bien te croire parce que de ce qu’elle m’a dit, elle adore vos parents et dans sa façon de parler d’eux au fond elle les idolâtres. Elle n’a pas été forcé de se marier à quelqu’un c’est ça ?

Je ne sais pas trop mais je préfère demander car peut être qu’Iris était pareille avant jusqu’au jour où justement elle a compris et elle a fui et ce jour fût celui de son mariage ou la veille ou avant-veille mais à une date relativement proche de son mariage

- Nous sommes des rebelles en fait.

Je rigole immédiatement car je comprends qu’elle parle de nous et du fait que l’on ait tous les deux fuis et déserté notre pays pour échapper à la pression parentale. Je me mis à hocher la tête de haut en bas.

-Oui et ça nous fait un point commun du coup. On est frère et sœur de fuite

Je rigole immédiatement alors que je fini de manger ma pizza tranquillement. Lorsque celle-ci est fini je jette le carton dans la poubelle la plus proche et je fais de même avec celle d’Iris pour lui éviter qu’elle ne se lève aussi. Je me sers par la suite un dernier verre que je bois

-Bon moi je vais pas tarder à rentrer, mais avant ça … Tiens

Je lui donne mon portable afin qu’elle s’enregistre dans mes contacts

-Je t’ai promis que je te cuisinerai quelque chose de chez moi. Alors je t’appellerai pour qu’on se redise

Je me lève et je lui souris tendrement avant de déposer un doux baiser sur sa joue et ensuite partir pour rentrer chez moi

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on essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. on se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. ✻✻✻ Antoine me raconte ce qui l'a amené ici, comme je lui ai demandé. Son histoire est touchante et je comprends rapidement que niveau parents, nous avons globalement les mêmes. Ils doivent être maniaque de l'autorité et adorent décider de tout. Comme il connaît Charlotte, je me permets de lui dire qu'elle n'a pas vraiment tout compris quand j'ai quitté Londres. « Oui je veux bien te croire parce que de ce qu'elle m'a dit, elle adore vos parents et dans sa façon de parler d'eux au fond elle les idolâtres. Elle n'a pas été forcée de se marier à quelqu'un c'est ça ? » Je hausse les épaules. Nous ne connaissons pas encore le plan de nos parents, mais nous restons sur nos gardes. « Pour le moment non. Mais avec Maxim, mon autre sœur, nous avons peur que ça lui arrive bientôt. Nous sommes deux à avoir eu le droit à ce type de mariage. On ne dit jamais deux sans trois. » Je n'ai pas envie que cela arrive, c'est une certitude, mais comme Charlotte ne s'en rend pas encore compte, ça s'annonce compliqué. Pour cela, il faudrait qu'on arrive à la faire rester ici, à plusieurs milliers de kilomètres de mes parents. « Oui et ça nous fait un point commun du coup. On est frère et sœur de fuite. » Des frères et sœurs de fuite, ou des frères et sœurs lâches, ça marche aussi. Nous avons préféré fuir nos parents, plutôt que de les affronter et de garder notre vie dans nos villes natales respectives, notre vie, mais aussi nos amis et nos habitudes. Ma vie a changé du tout au tout quand je suis arrivée ici. Je ne connaissais rien, ni la ville, ni les habitants. Le seul repère que j'avais, c'était la faculté de médecine. Avant de quitter Londres, j'ai tout mis en place pour que mon dossier soit transféré et que je n'arrête pas l'école. C'était quelque chose d'important pour moi et cela m'a permis de garder pied à mon arrivée. J'avais quelque chose pour quoi me battre, ma nouvelle vie. Nous finissons tous les deux nos pizzas. Comme j'ai ralenti, nous finissons quasiment ne même temps, ainsi, je n'aurais pas le surnom de gloutonne. « Bon moi je vais pas tarder à rentrer, mais avant ça … Tiens. » Serait-il en train de faiblir ? Je rigole intérieurement à cette pensée, puis j'attrape son téléphone et rentre mon numéro dedans. « Je t'ai promis que je te cuisinerai quelque chose de chez moi. Alors je t'appellerai pour qu'on se redise. » « J'attends ton appel alors ! » Il dépose un baiser sur ma joue et s'en va.

RP TERMINÉ

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