3.8M likes jiyeonpark Cheers to the weekend guys! From @marceline griffiths and I ! #jiline (ugh she's so pretty. Look at her. LOOK AT HER. How is she even real? )
4.3M likes jiyeonpark When it's for her but for me. #Jiline is going strong despite @Marceline Griffiths busy schedule and the time difference. (PS: 내 맨 얼굴에 댓글을 달지 마십시오. don't judge my bareface or you'll be blocked )
And I remember that fight, two-thirty am 'Cause everything was slipping right out of our hands I ran out, crying, and you followed me out into the street Braced myself for the goodbye, 'Cause that's all I've ever known Then, you took me by surprise
Je ne connaissais que trop bien ce match où le score est impossible à suivre. Elle a regardé ma story - un point pour moi - mais j’ai regardé la sienne - un point pour elle. Elle est en train de rire dans un bar avec ses amis - un point pour elle - mais elle a de grandes cernes sous les yeux, le décalage horaire ou la tristesse - un point pour elle et un point pour moi, peut-être - et je suis en week-end au bord de l’océan - un point pour moi. Toute cette bataille pour savoir qui était en train de gagner cette étrange rupture d’une relation qui n’avait vraiment existé, et je me demandais qui avait le dessus, elle, moi ? Jiyeon me l’avait pourtant dit : elle bloquait les gens, elle les oubliait, elle s’en fichait. Moi, j’étais du genre à stalker pendant des années, à faire des scénarios avant de me coucher, à écrire des lettres mélodramatiques et à les brûler dans ma cheminée, à écouter des chansons tristes et à pleurer. Forcément, Jiyeon avait un temps d’avance, et elle semblait bien s’amuser en Corée. Pourtant, elle regardait toujours mes stories. Elle avait liké un de mes posts par accident, et l’avait déliké dans la minute. Ca ne ressemblait pas vraiment à ce qu’elle m’avait décrit de sa façon de gérer ce genre de situations.
Je ne savais pas exactement ce que j’espérais, d’ailleurs. Qu’elle souffre, que je lui manque ? Je n’étais pas décidée sur ce que je ressentais moi-même. J’étais honteuse de la façon dont je l’avais traitée au bar, mais le problème restait le même, peu importe combien j’appréciais Jiyeon, nous ne fonctionnait pas pareil. J’avais 31 ans et assez d’expériences pour savoir ce qu’il me fallait dans une relation, et je me disais que j’étais trop vieille pour faire semblant d’être à l’aise dans ces histoires de couple ouvert, ça ne me convenait pas, ce n’était pas moi. Jiyeon était un papillon, et si ses couleurs la rendaient irrésistibles, je savais que le prix à payer pour l’attraper était trop haut.
Alors j’essayais de l’oublier, tant bien que mal. Ce n’était pas ma première rupture et ça ne serait sûrement pas ma dernière. Nous n’avions même pas été ensemble, ce n’était même pas une rupture ! Mais quand j’ouvrais Twitter, je tombais sur des vidéos de nous que les fans éditaient, je voyais le #jiline (ok, certes, je le cherchais un peu) et des sentiments contradictoires m’envahissaient. Il fallait pourtant me convaincre de passer à autre chose, surtout que je savais bien que je risquais bien de recroiser Jiyeon en soirée, et je ne voulais pas retomber dans cette dynamique de l’embrasser après trois verres, ou pire, lui hurler dessus en plein milieu d’un bar.
… La recroiser en soirée, ou devant chez moi ? Je dévisageai sa silhouette sur l’écran de mon interphone. Non mais… J’inspirai. Qu’est-ce qu’elle fichait là ? Je la regardais quelques secondes de trop, la laissant attendre, avant de finalement appuyer sur le buzzer pour ouvrir le portail et la laisser remonter l’allée dans le jardin, jusqu’à l’entrée où je l’attendais, appuyée contre la porte, les bras croisées. Je la regardai, claquai ma langue derrière mes dents et poussai un soupir, m’écartant en lui faisant signe de rentrer avec moi dans la maison colorée. Dans la cuisine, j’attrapai la bouteille de vin blanc au frigo et nous servis deux verres en silence. Dans le salon, mes enceintes jouaient l’album de girl in red, et je fis à nouveau signe à Jiyeon de me suivre, et je la laissai s’asseoir sur le canapé, pendant que je prenais l’un des fauteils, face à elle.
« Tu voulais me faire une surprise à ton retour de Corée ? »
3.4M likes jiyeonpark@Marceline Griffiths : "don't take pictures of me while I'm talking to you." Me: "well, try to be ugly for once then." I'm always her number one paparazzi #Jiline (Is that what it's called?)