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Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 YV4dgvCSujet: Pour une surprise • Saddie
Saddie Kwanteen

Réponses: 5
Vues: 416

Rechercher dans: spring hill   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: Pour une surprise • Saddie    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySam 6 Jan 2024 - 10:54
Pour une surprise
EXORDIUM.
K. Cosmetics fonctionne toujours parfaitement bien et tu sais que son succès ne fera que s’accroitre lors des prochains mois. En effet, depuis plusieurs semaines l’ensemble de l’équipe de K. Cosmetics travaille dur pour la sortie de la marque dans les magasins Sephora qui aura lieu début mars. Cette proposition fut une opportunité en or pour toi, la marque étant en vente exclusive sur internet depuis sa création mais ça ne l’a pas empêchée de cartonner. Mais là on parle d’un succès à une échelle totalement différente. Sephora a des magasins dans le monde entier ce qui veut dire, encore plus de visibilité pour la marque. C’est un rêve pour toi, certes, mais tu n’es pas du genre modeste à essayer de faire croire à tout le monde que tu as simplement eu beaucoup de chance pour arriver où tu en es actuellement. Oh que non. Tu as travaillé dur. Très dur. Mais on ne peut pas t’enlever ton ambition et ta détermination : quand tu as un objectif fixé il n’y a absolument rien qui pourra t’arrêter, et depuis des années tu avais en tête qu’un jour, ta marque sera vendue aux côtés des plus grandes. Et c’est gagné. Tu peux être fière de toi, Saddie, car le succès n’est pas démérité.

Mais qui dit arrivée de K. Cosmetics dans les célèbres magasins de beauté, dit également nouvelle stratégie marketing. Voilà plusieurs semaines que ton équipe de communication et marketing planche sur le sujet, et tu leur as fait une totale confiance. La seule chose sur laquelle ils n’ont pas eu leur mot à dire a été concernant l’égérie féminine de la marque : elle sera Penny, ta meilleure amie qui sera parfaite pour endosser ce rôle. Tu n’en as pas le moindre doute. Elle est belle, charismatique, déjà connue et tu as déjà hâte de partager tous ces moments avec elle. Mais en ce qui concerne l’égérie masculin, tu leur as laissé carte blanche. Enfin, ton accord sera tout de même demandé et c’est un peu ce qui est prévu pour ton prochain rendez-vous qui a été fixé dans très exactement vingt minutes. Tu ne leur as même pas demandé de qui il s’agit, peut-être que tu aurais dû – spoiler alert : oui, tu aurais dû – mais tu leur fais confiance et tu sais qu’ils ont dû trouver une perle rare pour ça. C’est bien ce que ta marque mérite, de toute façon. Un bel homme, charismatique et talentueux. C’est ce que tu recherches dans l’image d’une égérie toi en tout cas. Mais en attendant que le rendez-vous n’arrive tu restes enfermée dans ton bureau sur ton ordinateur, à lire les commentaires de la vidéo que tu as postée hier. C’est avec un sourire aux lèvres que tu like et réponds à certains d’entre eux. Si ta marque de cosmétique te prend énormément de temps tu n’en oublies pas pour autant le contenu que tu postes sur youtube et les autres réseaux sociaux depuis plusieurs années. Après tout sans ta propre notoriété en ligne jamais tu n’aurais pu créer ta marque de maquillage et soins. « Madame Kwanteen ? » tu relèves la tête pour voir apparaître la réceptionniste au pas de la porte. « Votre rendez-vous de quinze heures est arrivé, j’ai installé Monsieur Fleming dans la petite salle d’attente. » Tu lui souris poliment. « Merci beaucoup. » Tu attrapes ton verre de matcha pour venir en boire quelques gorgées avec la paille avant de le reposer sur ton bureau. Le nom prononcé par la réceptionniste ne te met pas la puce à l’oreille, après tout tu n’as pas croisé le chemin de Malik depuis des années et il n’est certainement pas le seul Fleming de la ville. Tout en serrant le dossier laissé par l’hôtesse d’accueil contre ta poitrine tu sors de ton bureau. « Monsieur Fleming ? Enchantée, je suis Saddie Kwan – » tu t’avances vers l’homme la main tendue vers lui et quand tu relèves enfin le regard vers lui tu t’efforces de ne pas perdre ton sourire radieux. « – teen. Kwanteen. » Oui, il l’avait sûrement compris, Saddie. Peut-être qu’il ne t’a même pas reconnu, la dernière fois que vous vous êtes vu vous aviez dix-sept ans et tu avais ta couleur naturelle de cheveux : le brun. « C’est avec toi que j’ai rendez-vous ? » que tu lui demandes en plaçant nerveusement une mèche de cheveux derrière ton oreille et sans attendre sa réponse tu ouvres le dossier que tu tiens contre toi. Oui c’est bien avec lui que tu as rendez-vous. « Hm… très bien ! Tu peux me suivre. » Tu lui souris à nouveau avant de lui tourner le dos pour lui montrer le chemin vers ton bureau.




Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 YV4dgvCSujet: saddust #1 ✿ and you try to see the bright side when each new day begins
Saddie Kwanteen

Réponses: 8
Vues: 488

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: saddust #1 ✿ and you try to see the bright side when each new day begins    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyJeu 4 Jan 2024 - 17:21
and you try to see the bright side when each new day begins
EXORDIUM.
Tu ne fais pas confiance à grand-monde. Bon, je pense que l’on peut même clairement dire que depuis vingt-neuf ans les personnes à qui tu as donné ta confiance aveugle se comptent sur les doigts d’une seule main, et August Constantine en fait partie sans la moindre hésitation. Pourtant sur le papier on ne peut pas dire que vous vous ressemblez beaucoup ni même que vos points communs sont nombreux mais tu ne peux t’empêcher de te dire que c’est peut-être toutes vos différences qui forment la force de votre relation. Peu importe tes problèmes, tu sais que tu peux te tourner vers lui et que jamais il ne te jugera pour tes actions, même lorsque tu fais des choix plus que douteux. Alors te voir frapper à sa porte avec ce petit visage triste n’étonnera personne. Te voir foncer dans ses bras à peine la porte ouverte et sans même laisser à ton ami la possibilité de te répondre n’est pas non plus chose étonnante quand on vous connait tous les deux. Tu es tactile de nature, Saddie, et plus tu aimes la personne en face de toi, plus tu le montres par des gestes ou des accolades. Alors bien évidemment qu’August n’y échappe pas. C’est donc d’abord sans un mot que tu profites du réconfort des bras du journaliste. « Je dois avoir ça quelque part, entre » Un demi sourire à peine visible s’étire doucement sur tes lippes alors que tu pénètres dans sa maison, le laissant t’entraîner vers la cuisine. Intérieurement tu pries pour qu’il ait ce que tu lui as demandé. Une glace. Et des gâteaux. Dans le cas contraire tu en commanderas sur uber eats. Tout en suivant ses mouvements dans la cuisine des yeux tu t’installes au comptoir. « Tu ne me déranges jamais, Sad’ » On ne sait jamais que tu te dis, qu’August ait tout récemment rencontré une nouvelle fille avec qui il voudrait passer du temps. C’est bien la seule excuse que tu accepterais pour déguerpir d’ici. Et encore. Ton regard se pose sur l’ordinateur posé juste en face de toi et sans même lire quoi que ce soit ; « Je peux le fermer ? Tu vas pas perdre ce que tu étais en train d’écrire par ma faute, soudainement me détester à cause de ça et vouloir te venger en lançant une rumeur sur internet ? » que tu lui demandes en désignant son ordinateur, un sourcil arqué, alors qu’il est déjà occupé à trouver le pot de glace que tu espères tant. « Ton préféré ! » Tes yeux pétillent presque de bonheur en voyant ton pot de crème glacée préféré que tu attrapes pour poser sur le comptoir de la cuisine. « Je ne sais pas ce que je ferais sans toi… » Vraiment. Tu n’en as pas la moindre idée, et la simple possibilité d’un jour devoir vivre sans August te serre l’estomac dans tous les sens. « Qu’est-ce qui s’est passé,little princess ? » Doucement, tu ouvres le pot de glace tout en attrapant une cuillère. « Qui t’a encore brisé le cœur ? » Tu essaies désespérément de planter la cuillière dans la crème glacée mais celle-ci venant tout juste de sortir du réfrigérateur semble être contre toi. Tu soupires, levant les yeux vers August et après quelques secondes de silence tu lui réponds. « Tu me connais beaucoup trop bien.  » Oui. Et c’est aussi sûrement parce que ce n’est clairement pas la première fois que tu cours vers lui après une rupture difficile et ça se passe toujours comme ça. Tu débarques à l’improviste, parfois déjà en pleurant, parfois avec cette même mine triste que tu as aujourd’hui et d’autres fois on retrouve une Saddie énervée. « C’est ma faute cette fois-ci. Enfin… » tu grimaces et tout en essayant de trouver les bons mots tu parviens enfin à planter la cuillère dans la crème glacée. « Je l’ai rencontré sur tinder. Je te promets qu’au début je ne le savais pas, mais il était marié. » que tu ajoutes d’une petite voix. Ça tu n’en aies pas fière. « Mais quand il m’a dit qu’il avait une femme et des enfants, il m’avait aussi promis qu’il la quitterait et moi, comme une conne, je l’ai cru. » Oui, parce qu’en plus d’avoir une femme, il avait aussi des enfants. Tu en es encore moins fière et on peut aisément le voir sur ton visage alors que tu racontes toute l’histoire à August.




Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 YV4dgvCSujet: saddie #01 ❀ you're a firecracker on a crowded street
Saddie Kwanteen

Réponses: 10
Vues: 344

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: saddie #01 ❀ you're a firecracker on a crowded street    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyJeu 28 Déc 2023 - 17:47
you're a firecracker on a crowded street
EXORDIUM.
C’est la même chose tous les ans, et peut-être que l’on pourrait commencer à croire que Saddie allait enfin apprendre de ses erreurs mais non. Pas du tout. Pas cette année en tout cas et pourtant devoir affronter les magasins bondés à quelques jours de Noël ne l’enchante guère. « Euh, mais… Mais y a tout le monde sur cette liste, Saddie » Malheureusement. La jeune femme d’affaire grimace légèrement tout en venant ranger son portable dans la poche de son pantalon. Les deux sœurs n’ont que quelques heures pour non seulement trouver des idées de cadeaux pour tout le monde mais également pour les acheter. « Mais non, t’inquiète, on va y arriver à deux ! » Madison se veut douce et rassurante, tout ce dont Saddie a besoin pour cet après-midi mais elle a bien peur que ça ne suffise pas pour la canaliser entièrement. « Tu dis ça juste pour me rassurer. » Et est-ce que ça fonctionne ? Non, pas vraiment, mais de toute façon la fausse blonde a bien conscience que si elle veut espérer être un minimum efficace cet après-midi mieux vaut se concentrer sur l’objectif principal : trouver des cadeaux pour tout le monde. Noël n’est pas vraiment la période préférée de Saddie, non, elle préfère Halloween et de loin. La période des fêtes de fin d’année ne sont qu’un enchaînement de repas de famille interminables durant lesquels tout le monde se sent obligé de se plier aux standards que la société nous impose : offrir des cadeaux, aimer et faire preuve de bienveillance envers tout le monde. Qu’on ne se méprenne pas, Saddie n’a rien contre le pardon ou la gentillesse mais elle considère l’ambiance niaise de Noël bien trop too much pour elle. Et puis disons-le, elle préfère largement recevoir des cadeaux qu’en offrir, non pas qu’elle n’apprécie pas faire plaisir à ses proches mais ce qu’elle n’aime pas vraiment c’est surtout le mal qu’elle se donne pour trouver le cadeau parfait pour chacun d’entre eux. « On achète quelque chose qui a plus une valeur sentimentale qu'une utilité ou un prix… Valeur sentimentale que les parents ne perçoivent pas vraiment, de toute façon » Le petit commentaire concernant les parents Kwanteen arrache un léger rire à Saddie ; si elle ne partage pas vraiment les mêmes idéologies que leurs parents sur bien des points mais sur celui-ci elle pense tout de même leur ressembler. « Je ne suis pas très douée pour tout ce qui est valeur sentimentale. » qu’elle ajoute tout en jouant nerveusement avec la lanière de son sac à main. Ça, Madison doit certainement déjà le savoir et elle ne sera sûrement pas étonnée de l’apprendre. Ou en tout cas d’entendre sa sœur déplorer son niveau catastrophique à ce sujet. « J’ai offert à Papa une très bonne bouteille de whisky de la distillerie qu’on avait visité quand on a été en Ecosse pour fêter ton bac, et pour Maman un plat Le Creuset dans la couleur qu’elle collectionne. J’espère qu’elle ne l’aura pas déjà acheté, c’est un nouveau modèle. » Saddie boit les paroles de sa petite sœur resserrant ses doigts autour de la lanière de son sac alors qu’un « waw » à peine audible traverse la barrière de ses lippes, ne voulant clairement pas interrompre sa sœur qui continue avec les cadeaux parfaits qu’elle semble avoir déjà trouvé. « Et pour Archie, des boutons de manchette fait-main d’un artiste que je connais. Et pour toi… Je ne dirais rien ! » En entendant les cadeaux incroyables que sa petite sœur a déjà acheté pour toute la famille Saddie ne doute pas une seule seconde que le sien sera à la hauteur de ceux qu’elle vient d’entendre. « T’es douée. Vraiment très douée. » Est-ce qu’on entend une pointe d’amertume dans sa voix ? Peut-être un peu, oui. Parce que Saddie sait très bien que même avec tous les efforts du monde elle ne sera jamais à la hauteur de Madison. « Peut-être que l’année prochaine je pourrai t’embaucher dès fin novembre pour t’occuper de mes cadeaux, jamais je ne pourrais avoir ton efficacité. » Peut-être que ce n’est pas évident mais oui, de la part de Saddie c’est clairement un compliment.

Au moins maintenant Saddie n’a plus aucun doute et sait parfaitement qu’appeler Madison à la rescousse est le meilleur choix qu’elle aurait pu faire. Au fond, la jeune Kwanteen n’est pas franchement étonnée d’apprendre que Madison n’a eu que des idées de cadeaux toutes aussi parfaites les unes que les autres. C’est de Madison dont on parle, et Saddie a l’impression qu’elle aura toujours une longueur d’avance sur tout – oui elle est jalouse, et oui, elle aimerait ressembler davantage à sa sœur. « Tu devrais offrir des trucs dans des domaines que tu connais… Par exemple, t’as pas une idée d’un… spa ou un soin thalasso pour Maman ? Vous pourriez faire une journée ensemble dans un endroit un peu luxueux ? Et, hmm pour Archie, un truc que vous avez en commun, genre, euuuh, la boxe ? Il n'aurait pas besoin de nouveaux gants en cuir ou je ne sais pas quoi ? » Saddie acquiesce doucement d’un léger signe de tête. « Pour maman c’est parfait ! Je pourrai m’occuper de chercher ça ce soir sur internet… Pour Archie j’avais potentiellement eu l’idée des gants de boxe oui, mais après je me dis que ça pourrait être cool de trouver aussi… » Elle marque une pause pour continuer sa réflexion. « hm…non ça n’irait pas… » Saddie réfléchit tellement qu’on pourrait presque voir de la fumée ressortir de son crâne. « C’est pas grave, je vais bien trouver pour Archie ! » qu’elle dit en balayant sa propre réflexion d’un mouvement de la main. « Ecoute, je vais te faire un cadeau de Noël en avance et t’ôter une épine du pied : mon armoire de produits de beauté est quasi vide. J’y connais rien en skincare. Offre moi un kit pour débutante ? » Et là, son visage s’illumine. Saddie se redresse et ses yeux s’ouvrent grands comme des billes. « Ohhhh ! Parfait ! Tu sais quoi, on va même commencer par ton cadeau ! » Autant même profiter que les deux sœurs soient ensemble pour lui acheter les produits parfaits pour elle et là au moins, Saddie est inspirée et semble avoir retrouvé sa vivacité. D’un mouvement énergétique, elle attrape la main de sa sœur pour la pousser à marcher avec elle. « Déjà commence par me décrire ta routine skin care actuelle ? S’il te plaît dis-moi que tu te nettoies au moins le visage ? Et que tu hydrates ta peau ? » Qu’elle lui demande tout en jetant des coups d’œil furtifs vers sa sœur alors qu’elle l’emmène à grandes enjambées dans le magasin cosmétique le plus proche.




Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 YV4dgvCSujet: (saddie) this is why we can't have nice things
Saddie Kwanteen

Réponses: 1
Vues: 261

Rechercher dans: logements   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: (saddie) this is why we can't have nice things    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyMar 26 Déc 2023 - 16:43
THIS IS WHY WE CAN'T HAVE NICE THINGS
EXORDIUM.

Qui a dit que l’on ne pouvait pas rester amie avec l’ex petite-amie de son frère ? Bonne question. Personne, tu espères. Dans tous les cas ce que les autres pensent et disent, ça n’est pas très important pour toi. Ça ne l’a jamais été. Tu as cette faculté à réussir à ne porter que très peu d’importance sur l’opinion des autres et pour ça, beaucoup de personnes doivent sûrement t’envier. Tu as eu la chance de t’être sortie indemne du passage d’Olga à Brisbane mais ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde, et ta bonne amie, Autumn a fait partie des moins chanceux. D’ailleurs tu trouves ça beaucoup trop injuste parce qu’Autumn aurait bien mérité un peu de répit dans sa vie mais pourtant un fichu poteau électrique a eu la merveilleuse idée de s’abattre en plein milieu de sa chambre pendant la tempête. Quand tu as appris ça, bien évidemment que tu as été immédiatement inquiète et si tu as posé un million de questions à ton amie afin de t'assurer que mise à part des dégâts matériaux, elle n'a pas été touchée, tu as tout de même fini par te rendre à l'évidence : ça aurait pu être pire, et le poteau aurait pu sérieusement blesser Autumn – voire même la tuer – et cette simple pensée te donne la nausée alors tu préfères clairement ne pas y penser.

Avant de te rendre chez la jolie blonde tu t’arrêtes en chemin dans une pâtisserie spécialisée dans les cookies New-Yorkais. Les choix de cookies proposés par les pâtissiers sont nombreux, et si tu peux être extrêmement indécise sur ce genre de chose tu as décidé de rendre les choses plus faciles en prenant un cookie de chaque. Au moins vous aurez de quoi goûter et surtout, un peu de nourriture réconfortante puisque tu te doutes que cette journée en sera sûrement pas facile pour ton amie. Tout en tenant fermement la boîte renfermant tes sucreries préférées tu toques plusieurs fois à la porte de son appartement. « Je suis tellement soulagée de savoir que tout s’est bien passé pour toi pendant Olga. » Ton cœur se réchauffe quand tu vois enfin Autumn, peut-être parce qu’une partie de toi avait peur que ton amie ait minimisé les dégâts te cachant avoir été blessée durant les intempéries. Mais tu constates que tout va bien. Physiquement du moins et c’est avec un grand sourire que tu t’avances vers la Galloway pour la prendre dans tes bras. La boîte de cookies te gêne un peu durant cette étreinte mais ce n’est pas grave, tu ne regrettes clairement pas de l’avoir ramenée. « Et moi je suis tellement désolée que tu n’aies pas eu la même chance que moi. » que tu lui réponds avant de te détacher d’elle. « Ça va, tu as encore tes deux bras, tes deux jambes et ton joli petit sourire… je suis quand même soulagée que tu ailles bien. » c’est finalement le plus important, bien qu’à sa place tu aurais certainement eu du mal à faire le deuil de tous les objets perdus. « Ma chambre est encore dans un état pitoyable même s’ils ont fini de refaire le mur. Le proprio a dit qu’il allait refaire la peinture en blanc, mais je vais devoir refaire toute la déco avant de me réinstaller ici. » Doucement, tu acquiesces d’un signe de tête. « Ton assurance t’a bien remboursée ? » Ou peut-être que l’assurance a remboursé le propriétaire plus qu’elle-même… Tu n’en sais rien tu n’y connais absolument rien. « Va falloir que tu m’aides à refaire ma collection de mes produits, j’ai tout perdu. » Tes lèvres s’étirent en un immense sourire et voilà que tu sautilles presque sur place totalement excitée à l’idée de refaire l’entièreté de son tiroir de cosmétiques et maquillage en tout genre. « Alors là ! Carrément ! Il te reste quand même quelques produits ou plus rien ? Il faudra qu’on se pose pour voir ça ensemble. On est en train de travailler sur un tout nouveau fond de teint, peut-être que ça sera l’occasion parfaite pour que tu puisses le tester. » tu précises en ponctuant la fin de ta phrase d’un clin d’œil. « Mais ce qui me fait le plus de peine, c’est ma collection de livres. » Si tu peux aider ton amie à remplir à nouveau sa collection de cosmétiques, en ce qui concerne ses livres ce n’est plus vraiment ton domaine et à part lui racheter une dizaine et une dizaine de bouquins, tu ne peux rien pour elle. « Tu n’en as plus aucun ? » que tu lui demandes tristement, si tu n’aimes pas autant la lecture que la jeune Galloway, tu te mets à sa place et si tu avais perdu toute ta collection de cosmétiques, tu serais dévastée. « Bon. C’est pas tes super romans à l’eau de rose mais je nous ai rapporté du réconfort pour cette journée. » tu dis en posant la boîte pour l’ouvrir, dévoilant ainsi les bien trop nombreux cookies. « Promis, c’est pas moi qui les ai fait, ils auraient clairement pas cette allure de toute façon. » tu apportes cette précision en riant, ton niveau de cuisine est si catastrophique que ça en est presque devenu une blague universelle.  





Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 YV4dgvCSujet: archie #1 ✿ she's a killer queen
Saddie Kwanteen

Réponses: 13
Vues: 490

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: archie #1 ✿ she's a killer queen    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyMer 20 Déc 2023 - 16:20
she's a killer queen
EXORDIUM.
Tu as déjà hâte de voir la réaction d’Archie lorsqu’il apprendra le contenu du carton que tu t’es donnée tant de mal à transporter jusqu’à chez lui. Surtout qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle gamme de skin care mais belle et bien de plusieurs produits luttant contre les effets de l’âge et tu as déjà tout un argumentaire prévu afin de lui expliquer que lui et lui seul est le mieux placé pour tester les produits avant leur sortie officielle. Déjà parce qu’il s’agit d’un véritable honneur qu’il ne pourrait pas refuser (oui oui), et aussi parce qu’entre toutes les personnes de ton entourage proche c’est lui le plus âgé. Si on ne compte pas vos parents bien évidemment. Si toi tu as commencé à utiliser du rétinol et autres produits anti-âge depuis tes vingt-cinq ans comme il est recommandé de le faire par tous les professionnels, une intuition te fait penser que ce n’est pas le cas de ton grand-frère chéri. Tu l’aimes, Archie, mais parfois il te désespère profondément. En tout cas tu espères que celui-ci utilise au moins un sérum pour hydrater sa peau, et une crème de jour et de nuit (sans compter un nettoyant adapté à son type de peau.) Tout ça sont pour toi les pures basiques que tout le monde devrait adopter dans sa routine et tu comptes bien le bombarder de toutes ces questions ce soir.

C’est d’abord du soulagement que tu ressens quand la porte s’ouvre, tu n’auras donc pas à devoir faire demi-tour avec cette grosse boîte pour passer une nouvelle soirée accompagnée de ton meilleur allié du moment : la solitude. Et puis bien évidemment une pointe de joie et de bonheur à l’idée de passer les prochaines heures avec Archie. « Une soirée riche en émotions ? Je dois avoir peur ? » Une moue qui prend place sur ton visage alors que tu déposes le carton sur la table, te tournant vers Archie. « Noooon… T’inquiètes pas. Tu me connais. » Ou bien c’est peut-être justement parce qu’il te connait qu’il devrait avoir peur ? Tu ne penses pas, Saddie. Non bien évidemment, tu es de bien trop mauvaise foi pour avouer qu’il se peut que parfois tu aies des idées foireuses. « C’est ton jour de chance, je n’ai rien de prévu ce soir. » Tu aperçois la télévision allumée un peu plus loin et ses mots te confirment que tu auras donc toute l’attention de ton frère ce soir. Un sourire qui s’étire sur tes lippes tandis que tu clignes plusieurs fois des yeux de façon clairement exagérée avant de lui répondre « De toute façon tu ne peux rien me refuser, pas vrai ? » Oui, enfin ça, ça reste à confirmer Saddie, mais tu aimes à penser que ton frère ne puisse rien te refuser bien que ça ne soit pas totalement vrai. Mais avant de lui donner toute ton attention c’est vers son chien que tu préfères te pencher en venant t’accroupir devant lui afin de lui faire toutes les papouilles qu’il mérite. T’as toujours eu un air extrêmement gaga avec les animaux. Certains le sont avec les bébés et si tu n’as rien contre les mini-humains, toi ceux qui font fondre ton petit cœur d’artichaut sont les animaux. Tu les caresses encore un peu ce qui semble plaire à Bucky mais après de longues secondes de chouchoutage pour cette magnifique petite boule de poils tu te redresses. « Il pense que tu lui as apporté quelque chose dans la boîte. » Ce qui te fait faire une nouvelle moue, t’abaissant encore une fois vers Bucky pour le caresser. « Oh non c’est pas pour toi mon petit chou mais promis la prochaine fois, tata Saddie t’amène pleins de cadeaux. » Tata Saddie. Oui. Exactement. Tu es gaga à ce point-là, peut-être d’ailleurs que tu pourrais envisager d’adopter à ton tour un chat, ou un chien. Ou bien les deux. Mais une chose à la fois, Saddie. « Qu’est-ce que c’est, alors ? » Tu délaisses enfin le chien et si cette fois tu te redresses encore une fois ça ne sera pas pour repartir dans une séance de papouilles envers Bucky au bout d’à peine quelques secondes. Alors que tu commences à ouvrir doucement le carton la musique diffusée sur la télé capte ton attention quelque instant. « Il est canon… » que tu souffles doucement quand le beau mannequin britannique dont tu ne te souviens plus du nom apparait à l’écran. Mais tu n’es pas ici pour ça Saddie, ressaisis-toi. « Je te présente en exclusivité…la toute prochaine gamme de K. Cosmetics !! » que tu dis, surexcitée tout en sortant quelques produits du carton. « C’est une gamme anti-âge. Ça fait tellement longtemps qu’on travaille dessus. Regarde comme les packagings sont canon ! » Le sourire sur ton visage est immense alors que tu continues à sortir les produits du carton. « Et je me disais que tu pourrais peut-être les tester et me dire ce que tu en penses ? » Ton regard vient capter celui de ton frère, attendant avec impatience sa réaction.




Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 YV4dgvCSujet: saddie #01 ❀ you're a firecracker on a crowded street
Saddie Kwanteen

Réponses: 10
Vues: 344

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: saddie #01 ❀ you're a firecracker on a crowded street    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyMar 19 Déc 2023 - 17:22
you're a firecracker on a crowded street
EXORDIUM.
Saddie s’est réveillée en état de panique ce matin. Avant aujourd’hui elle n’avait pas encore réalisé le peu de temps qu’il lui restait pour terminer ses achats de noël. Enfin les commencer serait très certainement plus approprié. C’est la même chose tous les ans et peut-être que nous pourrions penser qu’un jour elle apprendra de ses erreurs mais elle nous prouve une fois de plus que cette année ne sera pas celle des changements pour elle. Dix jours. Dix jours avant Noël et absolument aucun cadeau d’acheté. Elle aurait peut-être dû s’en inquiéter avant mais ces dernières semaines ont été chargées pour la fausse blonde : des journées principalement rythmées de réunions pour la sortie de sa marque de cosmétique dans les magasins d’une grande enseigne de maquillage. Ça sera pour le début de l’année prochaine et toute une campagne de promotion est actuellement en train d’être organisée par son équipe. Un rêve qui devient réalité certes, mais Saddie est depuis quelque temps une boule de stress prête à exploser à tout moment. Alors non, les cadeaux de noël n’ont pas été sa priorité mais ce matin en se réveillant elle s’est promis qu’elle laissera ce problème derrière elle ce soir et qu’elle rentrera dans son appartement les bras portant tout un tas de sacs tous remplis à craquer. C’est d’ailleurs presque tout naturellement que son esprit se soit tourné vers sa petite sœur, Madison pour l’aider dans cette quête de la journée. Pas que celle-ci soit forcément la plus douée pour arpenter les rayons des magasins – surtout alors qu’ils seront sans le moindre doute, complément bondés. Non, mais tout simplement parce que Madison a une qualité que Saddie n’a pas la chance d’avoir également : l’organisation. Ce qui fait d’ailleurs parti des nombreuses raisons pour lesquelles elle admire secrètement sa sœur. Saddie aimerait ressembler un peu plus à Madison sur bien des points et si l’organisation n’est pas innée pour elle, elle a tout de même dû apprendre à développer cette qualité pour mener à bien sa vie professionnelle. Mais Madison saura certainement guider sa soeur à la perfection, car la petite dernière de la fratrie a toujours une longueur d’avance sur tout. Littéralement tout. Ou du moins c’est ainsi que Saddie voit les choses, mais il faut dire quand lorsqu’il s’agit de sa sœur elle n’est pas franchement la plus impartiale. Non pas qu’elle ne l’apprécie pas, non pas qu’elle ne l’aime pas. Non. Parce que si ce sont des mots qu’elles ne se disent qu’à de rares occasions- voire même jamais – Saddie aime sincèrement sa sœur et sera toujours là pour elle. C’est simplement qu’elle a toujours été jalouse de Madison. Pour tout un tas de raisons. Et malgré la brillante réussite professionnelle de Saddie, celle-ci ne se sentir jamais à la hauteur que ce soit aux yeux de ses parents ou du reste du monde.

Mais c’est pourtant bel et bien vers sa petite sœur qu’elle s’est tournée et à qui elle a envoyé un appel à l’aide un peu plus tôt dans la journée. D’ailleurs quand la photographe a accepté de venir en aide à sa sœur, Saddie s’était promis de la remercier de sa gentillesse en lui payant un thé glacé en fin d’après-midi – ou peu importe la boisson qui fera plaisir à sa sœur. Des baskets aux pieds pour l’aider à supporter cette après-midi shopping qui s’annonce d’ores et déjà éreintante, la jeune femme s’avance vers sa sœur arrivée avant elle. « Hey ! » Un léger sourire s’étire sur tes lippes alors que tu redresses tes lunettes de soleil sur le haut de ton crâne. « Heeey… » Peu d’enthousiasme dans ces salutations de la part des deux sœurs, mais c’est surtout parce que Saddie sait qu’elles vont certainement passer des heures et des heures dans les magasins, et qu’elle en est déjà fatiguée d’avance. « Prête pour affronter le champ de bataille ? » Ses yeux suivent avec légère appréhension l’agitation autour d’elles, et si elle ne lui répond pas verbalement la moue dépitée sur son visage est assez expressive par elle-même. « T’as… T’as une mini liste ou quelques idées ? Dis moi sincèrement l’étendue des dégâts » « Oh ! J’ai une liste ! » Sentez-vous le faux espoir arriver dans…un…deux… «… des personnes à qui je dois acheter un cadeau. » elle lui répond tout en dégainant son téléphone portable afin de montrer ladite liste à Madison. On peut y lire le nom d’Archie, celui de Madison, de leurs parents et de ses amis les plus proches. C’est-à-dire tout le monde. « Ugh…je suis carrément dans la merde. » Ses mains passent nerveusement dans sa belle chevelure tout récemment colorée. « T’as acheté quoi à maman et papa ? Ils ont déjà tout, ils n’ont besoin de rien ! On achète quoi à des personnes qui ont déjà tout ? » Elle semblerait presque à deux doigts du nervous breakdown, ses bras s’agitent désespérément alors qu’elle panique réalisant tout doucement que cette après-midi est sûrement l’un des derniers créneaux sur son planning pour faire tous ces achats.



Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 YV4dgvCSujet: archie #1 ✿ she's a killer queen
Saddie Kwanteen

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: archie #1 ✿ she's a killer queen    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySam 16 Déc 2023 - 12:12
she's a killer queen
EXORDIUM.
Toute une journée passée à enchaîner les réunions et les décisions importantes à prendre. Le contrat avec Sephora a été signé depuis une petite semaine et autant dire qu’un tel changement ne fera que donner un énorme coup de boost à ta carrière. D’ici le début de l’année 2024 ta marque sera disponible dans tous les magasins de la franchise. Tous les magasins dans le monde et c’est avec un grand mélange d’angoisse, d’excitation et de stress que tu as apporté ta signature sur les papiers officialisant ton affiliation à la marque. En plus d’être un rêve qui devient réalité c’est aussi une énorme pression qui vient alourdir tes frêles épaules. Toi qui, au lancement de K. Cosmetics il y a des années avait l’ambition que ta marque puisse un jour se vendre aux côtés de celles qui t’ont inspirées et passionnées avant que tu ne lances la tienne, on te donne enfin cette chance et bien évidemment que tu vas la saisir pour montrer à tout le monde que derrière ta caméra de vlog ne se cache pas une jeune wannabe sans cervelle comme beaucoup doivent penser. Oh que non. T’as bien envie de prouver à tout le monde que du haut de tes vingt-neuf ans se tient une vraie femme d’affaire qui vaut tout autant que les tant aimées Charlotte Tilbury ou Selena Gomez avec leurs propres marques de maquillage. L’ambition ne t’a jamais manquée, Saddie. Tu en as toujours eu beaucoup et c’est d’ailleurs sans l’ombre d’un doute grâce à ce trait de personnalité bien spécifique que tu réussies petit à petit à cocher tous tes objectifs un par un. Professionnellement parlant du moins. Parce qu’on ne peut clairement pas dire que pour tout le reste tu sois aussi chanceuse – bien que ta réussite professionnelle ne soit pas que le résultat d’une certaine chance mais sans l’ombre d’un doute le fruit d’un véritable travail acharné depuis des années.

Du côté personnel tu as bien l’impression que ta vie est presque le synonyme officiel du mot chaos. Ou plutôt plus précisément ta vie amoureuse. Tout juste lamentablement plaquée pour la centième fois depuis quelques années, tu as l’habitude de te faire de faux espoirs avec la gente masculine. Parce que sous tes airs de femme se proclamant foncièrement indépendante il y a presque un petit cœur d’artichaut derrière cette lourde carapace. Une nouvelle rupture qui n’était pas franchement très étonnante cette fois, ayant la fâcheuse tendance à t’enticher des hommes qui ne t’offriront pas le bonheur, tu avais faire fort cette fois. Un homme marié. Et c’est tout en passant un appel à Autumn qui était la seule personne de ton entourage au courant de cette relation dont tu n’es pas franchement fière que tu prépares un carton rempli de plusieurs produits de K. Cosmetics. Une toute nouvelle gamme qui sortira début 2024 avec le lancement de la marque chez Sephora. Une gamme sur laquelle tu travailles avec ton équipe depuis déjà bien longtemps, mais tu voulais que celle-ci soit parfaite. Une gamme de skin care anti-âge. Avec crème de nuit, masque, sérum, contour des yeux. Enfin bref, vous avez fait les choses en grand et c’est toute excitée que tu découvres pour la toute première fois les emballages de chaque produit.

Arriver chez les gens à l’improviste est presque devenue ta marque de fabrique. Pourtant ce n’est pas comme si tu ne passais pas ton temps, accrochée à ton portable pour appeler, envoyer des messages, lire des mails ou scroller encore et encore sur tous les réseaux sociaux possibles. Vous voyez ce genre d’amie qui vous envoie des dizaines de tiktok tous les jours sans aucun commentaire ? C’est toi. Et c’est d’ailleurs ce que tu fais alors que tu es affalée sur la banquette arrière du taxi, le carton de cosmétiques posé sur tes genoux. Les yeux du chauffeur de taxi n’arrêtent pas de se poser sur toi tandis que tu ris devant des vidéos ou des réels instagram. Mieux vaut rire que pleurer, n’est-ce pas ? Même si maintenant la tristesse de ta peine de cœur t’a déjà quittée pour laisser place à la colère et la rancune. Tes deux mains étant occupées à tenir contre toi le carton c’est avec un de tes pied que tu refermes la portière du taxi. Avant de sonner, tu vérifies que les lumières de la maison soient bien allumées : affirmatif. « ARCHIE ! » Un grand sourire s’étire sur tes lippes quand ton frère ouvre enfin la porte. « J’espère que tu n’as rien de prévu ce soir parce que je nous ai concocté une petite soirée riche en émotions ! » que tu dis en secouant le carton avant d’entrer quand on t’y invite. Bon. Ce n’est pas franchement vrai. Ou si. Mais un peu exagéré. Archie a l’habitude. Toute ta famille a l’habitude d’ailleurs. « Avant de te dévoiler ce que j’ai ramené, dis-moi où est mon petit Bucky chéri ? » Tu poses le carton sur une table tout en cherchant du regard le chien de ton frère. En tant que végétarienne, il n’est pas étonnant de savoir que tu aimes les animaux. Tu les adores même. Alors quand ton frère t’a présenté Bucky, son chien, tu es presque instantanément devenue sa plus grande fan.




Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 YV4dgvCSujet: saddust #1 ✿ and you try to see the bright side when each new day begins
Saddie Kwanteen

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: saddust #1 ✿ and you try to see the bright side when each new day begins    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyJeu 14 Déc 2023 - 18:14
and you try to see the bright side when each new day begins
EXORDIUM.
Ce n’est pas ton adresse que tu donnes au chauffeur de taxi alors que tu viens de monter dans l’habitacle. Non, c’est bien celle d’August. Peut-être devrais-tu lui envoyer un message afin de t’assurer qu’il sera bien chez lui mais tu ne daignes même pas le faire. Au pire des cas tu l’attendras assise comme une moins que rien devant la porte de sa maison. Tu n’en es pas à ta première peine de cœur. Oh que non. Tristement, depuis ton adolescence tu sembles avoir pris un abonnement illimité aux histoires foireuses mais celle-ci te fait tout particulièrement mal. Étrange quand on sait que cette fois tu as clairement cherché la difficulté en acceptant d’être la maîtresse d’un homme marié, et père de deux enfants. Est-ce que tu étais amoureuse ? Difficile à dire. As-tu déjà été amoureuse, Saddie ? Ce sentiment qui nous donne des ailes et des papillons dans le ventre ? Regarder l’Être cher dans les yeux et ressentir deux sentiments extrêmement contradictoires : se sentir forte comme si rien ne pouvait jamais vous séparer, mais en même temps cet amour si fort qui peut nous rendre faible. Parce que quand on aime, on donne la possibilité à l’autre de nous anéantir et de briser notre cœur en un million de morceaux. Alors, as-tu déjà ressenti tout ça, Saddie ? Non. Malheureusement. C’est triste au fond, car l’année prochaine tu auras trente ans (sujet à éviter avec toi, d’ailleurs) mais tu n’es jamais vraiment tombée amoureuse. Tu craques facilement. Tu as des coups de cœur, ou des crush. Mais l’amour, le grand amour, ça t’est complètement inconnu. Sauf que cet homme, tu l’aimais vraiment bien : beau, grand, charmeur, plus vieux, beau parleur. Il avait tout pour te plaire, alors quand après plusieurs rendez-vous il t’a révélé être marié et avoir deux enfants tu es clairement tombée de haut. Mais ça ne t’a pas empêché pour autant d’accepter de continuer votre relation. Trois mois après le début de votre relation il y a mis fin sans te donner la moindre explication et te voilà une nouvelle fois le cœur brisé. Sauf que ton chagrin tu dois le garder pour toi, car tu n’as parlé à personne de cette relation légèrement honteuse à tes yeux. Personne à part Autumn et même si tu n’en doutais pas vraiment elle ne t’a pas jugé le moins du monde. La logique voudrait alors que tu sois en route pour retrouver l’ex d’Archie qui est devenue une bonne amie à toi, mais non. Pas du tout. August est celui à qui tu as décidé de rendre visite. Parce qu’il t’a prouvé plusieurs fois que tu pouvais compter sur lui, et ça ne sera pas la première fois qu’il devra essuyer tes larmes après une rupture difficile. Vous vous connaissez depuis tellement longtemps que tu ne te souviens presque pas de ta vie sans lui et depuis votre rencontre il occupe une place toute particulière dans ton cœur : celui de ton âme sœur platonique, ton meilleur ami et ton confident. Pourtant tu peux être chiante, Saddie, on se demanderait même presque comment le journaliste ne s’est toujours pas lassé de toi depuis toutes ces années. C’est peut-être ça aussi qui fait la beauté de votre amitié.

Alors que le taxi est presque arrivé à destination tu regrettes presque de ne pas l’avoir appelé afin de t’assurer que tu ne trouverais pas une maison vide à ton arrivée. Mais il est un peu tard pour faire demi-tour maintenant, alors tu te contentes d’un petit sourire à l’attention du chauffeur de taxi avant d’en descendre et de claquer la portière derrière toi. Avec peut-être un peu trop de force, d’ailleurs. La délicatesse n’est clairement pas ton fort. Ta main passe dans tes cheveux venant alors détruire tout le travail du brushing que le coiffeur venait de te faire. D’ailleurs, tu as troqué le brun naturel de tes cheveux avec une toute nouvelle couleur : le blond. Se colorer les cheveux, tu le fais souvent juste après une rupture difficile. « S’il te plaît, dis-moi que tu as un gros pot de glace. » sont donc les premiers mots que tu prononces à l’instant même où la porte s’ouvre. « Ou des gâteaux. Ou même les deux. » que tu ajoutes en venant sans plus attendre te blottir dans les bras d’August. Il n’aura pas son mot à dire, tu as envie et besoin de ce câlin qui pourrait te remonter le moral. Après qu’il t’ait invité à le faire, tu entres chez lui laissant comme à ton habitude tes baskets à l’entrée. Tu fais comme chez toi, mais en même temps c’est presque tout comme. « Je ne te dérange pas ? J’avais besoin de te voir. » tu lui demandes en te retournant vers lui, et de toute façon avec le regard de chien battu que tu lui lances, August ne pourrait pas te mettre à la porte même s’il en avait envie.
 




Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 YV4dgvCSujet: De temps en temps, il faut ralentir pour profiter de la vie - Deborah
Alexandra Anderson

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Rechercher dans: spring hill   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: De temps en temps, il faut ralentir pour profiter de la vie - Deborah    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyLun 11 Déc 2023 - 2:06
De temps en temps, il faut ralentir pour profiter de la vie
EXORDIUM.
Ces derniers jours avant et après la tempête, n'ont pas été de tout repos. Stressants. Angoissants. Épuisants. La vie reprends son cour petit à petit, mais c'est pourtant avec une fatigue et une boule au ventre qui ne me quitte plus vraiment que je me dirige au bureau, comme tous les matins. Ces derniers temps, les longues journées s'accumulent et les nuits me semblent quand à elles beaucoup trop courtes. Avec Julian, nous avons décidé de nous autoriser un peu de vacances pour Noël et pour ça, nous passons beaucoup de temps pour préparer des podcasts en avance à poster durant nos vacances et continuer à fournir du contenu pour continuer à attirer du monde et développer la visibilité de notre podcast. Mais, pour ça, nous avons presque doublé notre temps de travail et je jongle entre les temps au bureau et les temps chez moi pour optimiser mon temps sans que ma vie de ma famille n'en pâtisse. Je boss le soir, une fois les enfants couchés quand Caleb est encore au boulot. Je boss jusqu'à parfois une heure du matin, jusqu'à ce que Caleb rentre. Et c'est ce que j'ai fais ces deux dernières soirées. Me coucher tard, me lever tôt et entre dormir peu à cause des enfants, du stress, de la pression, ou d'autres raisons qui me maintiennent éveillée sans raison. Je dors peu en ce moment et je dors mal. Mais, je ne peux pas ralentir le rythme si je veux pouvoir profiter d'une période à Noël avec les enfants, être pleinement avec eux et faire des activités en famille. Concilier vie professionnelle et vie de famille, c'est sans doute mon plus gros challenge depuis que j'ai crée ce podcast et que je me suis lancée dans ce projet. C'est sans doute le plus gros challenge de toute personne qui travaille et qui a une vie de famille, et j'essaye de tenir le rythme que je m'impose sans délaisser ni ma famille, ni mon couple, ni mon travail sans vraiment savoir si j'y arrive vraiment. Ce matin, j'ai quitté le domicile familiale plus tôt encore que d'habitude, à défaut de réussir à dormir autant optimiser mon temps non ? Et j'ai un podcast à tourner aujourd'hui, un invité à accueillir et à interviewer et je suis forcément plus stressée encore que d'habitude. J'adore ce que je fais, j'aime vraiment la direction que j'ai décidé de prendre, et si j'ai fais de la radio pendant plusieurs années, ça ne m'évite pas ce stress que je ressens à chaque fois qu'il faut que je mène une interview. Je suis aux commandes et je porte sur moi la responsabilité de la réussite ou de l'échec de chacun des podcasts et c'est finalement bien différent des responsabilités que j'avais dans mes autres postes. Mais, j'aime ce que je fais, et si la fatigue est présente, ce moment ou après des jours de travail nous pouvons enfin recevoir l'invité et faire cette rencontre et cette interview, c'est ce pourquoi je fais tout ça et je suis à la fois stressée et enthousiaste à l'idée de concrétiser les longues heures de préparations avec Julian. L'interview est prévue pour 14h, pour une durée d'environ deux à trois heures, entre la présentation, l’installation et l'interview. Sauf qu'au alentour des 10h, nous avons reçu un message pour nous prévenir qu'il arriverai entre 11h et 12h. Il est finalement arrivé peu après midi et nous avons enchaîné sur l'interview. Ce fut une belle rencontre, et c'est un peu avant 15h qu'il a quitté les locaux. Je laisse le résultat entre les mains du monteur et de Julian, c'est à eux de travailler désormais et je profite d'un petit moment pour sortir me défouler un peu. Il est 15 heures quand je sors en vêtements de sport pour aller faire un jogging. Il fait chaud, peut-être trop chaud à Brisbane, mais j'ai besoin de me détendre, d'évacuer la tension avant de me concentrer sur l'écoute du podcast avec les garçons. Je suis fatiguée mais la tension et le stress de cet enregistrement m'ont donné un coup de booste et courir m'aide à faire le tri dans ma tête et dans mes idées. J'ai trouvé un chemin ou je vais courir régulièrement près de mon bureau, et aujourd'hui c'est sur ce même chemin que je me dirige. Il y a encore les conséquences du cyclone Olga, des débris qui n'ont pas été ramassés, des branches arrachées qui traînent encore au sol mais le parc a été plutôt épargné et je connais assez le lieu pour ne pas être déstabilisée par les obstacles. Je cours, la musique sur les oreilles sans faire attention à ce qu'il se passe autour de moi. Au bout de dix ou quinze minutes, je ralentis le rythme, je me sens pas bien. Je finis par m'arrêter pour souffler un peu, non pas que je manque de souffle habituellement mais aujourd'hui c'est le cas. Et ce n'est pas que le souffle qui semble poser problème. Je me sens fébrile, fatiguée, j'ai les oreilles qui bourdonnent et la vue qui se trouble. Je ferme les yeux quelques secondes perturbée par cette sensation de faiblesse qui m'envahit brutalement. Et la seconde d'après j'ai l'impression de perdre l'équilibre. Sauf que ce n'est pas qu'une impression et je m'en rends compte au moment ou j'ouvre les yeux, allongée sur le sol. Je ne sais pas ce qu'il se passe ensuite, ni même combien de temps il se passe entre le moment ou je chute et le moment ou je tente de me relever, je sais juste que trois personnes inconnues sont autour de moi. J'ai les oreilles qui sifflent un peu et la tête qui tourne mais c'est surtout ces trois inconnus autour de moi qui me regardent et qui me perturbent. J'essaye de me lever, mais je vacille un peu et finalement, je pense que je suis bien mieux allongée par terre. Pendant quelques minutes, juste le temps de retrouver mes forces avant de repartir. Je me masse les tempes quelques secondes alors qu'un mal de tête s'invite à ce moment. On me parle, je vois l'inquiétude dans le regard d'une femme auprès de moi et je comprends ce qui l'inquiète quand elle me tends des mouchoirs en m'expliquant que je saigne à l'arcade chose dont je n'avais même pas conscience. Je prends les mouchoirs pour compresser la plaie tout en rassurant tous le monde, je vais bien, je suis juste un peu étourdie, sans doute à cause de la fatigue et du stress. Rien d'inquiétant, je fais abstraction de la blessure, ça ne me semble pas bien impressionnant et je leur dis à plusieurs reprises de me laisser, que tout va bien que j'ai juste besoin de quelques minutes et ça va aller, j'en suis persuadée. Sauf, que ce que je ne sais pas à cet instant c'est qu'ils ont appelé les secours sans même m'en parler avant et ça je le réalise quelques minutes plus tard, une dizaine de minutes, au moment ou je m'apprête à partir et qu'une main se pose sur mon avant bras pour me retenir. « Restez là, les secours arrivent. » Je suis quelqu'un de sociable, mais le regard que je lance à cette femme a de quoi faire peur parce que je n'ai jamais demandé à ce qu'on appelle les secours et je n'en ai pas besoin. Je sens la colère monter en flèche et de nouveau j'ai la tête qui tourne et au moment ou les secours arrivent je suis énervée, contre cette femme mais aussi contre moi parce que je me rappelle que j'ai eu la bonne idée de venir courir en ayant rien mangé de la journée et sous une telle chaleur. Encore une belle connerie de ma part, mais je n'ai pas besoin des secours et je suis énervée qu'ils aient été appelé sans que l'on m'en parle avant. C'est une perte de temps pour tout le monde, ce que je ne manque pas de préciser dès leur arrivée. « Je vous assure que je vais bien. Vous n'auriez pas du vous déplacer pour si peu, si j'avais su qu'ils vous avez appelé, je leur aurais dis que c'était pas la peine. » Ils veulent m'ausculter, mais je n'ai pas besoin et ils ont déjà perdu assez de temps. Je soupire en les laissant au moins prendre ma tension, si ça peut les rassurer et en les laissant regarder mon arcade pour qu'ils constatent par eux même que ce n'est que superficiel et que le saignement s'est arrêté depuis déjà quelques minutes. Je veux juste qu'ils me laissent reprendre le cour de ma journée, autant que l'on fasse ça rapidement mais ils insistent pour m’emmener à l’hôpital. « Les hôpitaux sont surchargés après ce qu'il s'est passé, je ne vais pas allez aux urgences pour rien, j'ai juste besoin de manger un truc et ça va aller. Je suis désolée de vous faire perdre votre temps. » Ma tension est basse mais rien d'inquiétant, c'est juste la suite de cette petite baisse de forme que je viens de vivre, enfin c'est ce que j'en déduis, je ne suis pas médecin, mais je sais juste que je vais bien et que je n'irais pas à l’hôpital aujourd'hui, alors que l’hôpital est sans doute encore surchargé des blessés de l'ouragan et que les professionnels sont épuisés. C'est ce que je répète aux secouristes encore et encore en essayant de rester calme même si cette situation m'énerve fortement. Ils ne font que leur travail, je le sais mais cette situation commence à m'agacer. « On ne peut pas vous obliger à venir avec nous. Mais vous avez quelqu'un a appelé pour venir vous chercher ? Vous avez peut-être une commotion suite à la chute, je ne suis vraiment pas serein à l'idée de vous laisser repartir seule. » Je pourrais appeler Caleb, au vue de l'heure, il a fini son service mais je ne veux pas l'inquiéter pour rien. Je sais qu'il pourrait paniquer et cette histoire pourrait l'angoisser pour rien, parce qu'il n'y a rien. Juste moi, l'imbécile, qui ait oublié de me nourrir, qui oublie ça, si ce n'est une imbécile ? Et ça ne vaut pas le coup de lui faire une frayeur, tout simplement parce que j'ai oublié de manger et que je suis peut-être un peu fatiguée. Alors non, ça ne veut pas le coup de l'alerter, je l'ai décidé et après quelques secondes d'hésitations, je n'ai toujours pas répondu et on me repose la question. Je finis par secouer la tête. « Non, mon mari est au travail et je veux pas l'inquiéter pour rien, je vais bien, et vraiment, aux urgences ils ne feront rien de plus, vous le savez, ils sont débordés je vais rester sur un brancard à attendre pour rien, laissez moi partir, je vous promets que si je me sens pas bien, j'irais voir mon médecin, ça vous va comme ça ? » Une promesse en l'air, mais ils n'en savent rien non ? Et si ça peut les rassurer et rassurer leur conscience professionnelle, je peux leur promettre ce qu'ils veulent. Je suis presque dépitée par cette situation, je sais qu'ils ne font que leur travail et qu'ils sont consciencieux visiblement, et après les journées qu'ils ont du passer je suis admirative et surtout désolée qu'ils aient du se déplacer pour rien, mais j'ai décidé je n'irais pas aux urgences et ils devront accepter cela parce que je n'irais pas perdre mon temps sur un brancard aux urgences pour qu'on me dise au bout de 4 heures d'attentes que je peux rentrer chez moi.


Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 YV4dgvCSujet: ∆ bottom of the river
LE DESTIN

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Rechercher dans: se lier d'amitié   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: ∆ bottom of the river    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyMer 8 Nov 2023 - 11:53
- bottom of the river -
grisaille assaillante, terre d'asile. au terme de tout, au commencement d'un nouveau souffle. souffrir et s'en creuser les paumes, d'un labeur incertain, aux grandes dames d'un front en sueur. car ils sont les laboureurs de cet enfer. les sabots des chevaux claquent sur le sol sableux, dévalent les pentes sinueuses d'une vallée à bout de souffle, entre pénombre d'un passé qu'on ne veut plus quitter et lumière d'un avenir à la brume si épaisse qu'il en devient vile (...)
city-sombre ouest américain ─époque actuelle. réservé à un public mature et avisé (-16). nous vous mettons en garde quant aux sujets pouvant être aborder.
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Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 YV4dgvCSujet: ethel + printemps à mille cœurs
Ethel Hartfield

Réponses: 12
Vues: 491

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: ethel + printemps à mille cœurs    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyDim 10 Sep 2023 - 13:37
Printemps à mille coeurs
EXORDIUM.
Quand Jonah t’avait proposé la date à la galerie d’art, tu devais avouer que tu avais trouvé la proposition un peu inquiétante. Tu avais eût peur d’être tomber sur un faux cul, sur un homme qui tente d’impressionner la gente féminine avec ses connaissances, mais qui est absolument inintéressant et surtout endormant. Ce n’était pas ton endroit de prédilection pour passer une soirée, mais tu t’étais dit que si tu n’y allais pas, tu passerais peut-être à côté d’une occasion de rencontrer quelqu’un d’intéressant, de spécial et tu avais décidé de passer par dessus ta première impression et tes préjugés et d’accepter l’invitation. Et tu devais avouer que tu étais bien heureuse de l’avoir fait. Jonah était effectivement un homme différent des autres que tu avais pu rencontrer jusqu’à date. Son sens de l’humour te faisait vraiment rire. Tu ne faisais pas seulement rigoler pour flatter son égo. Tu avais même été déjà assez en confiance pour lui dire que tu avais trois frères et non seulement deux comme tu faisais d’habitude pour ne pas avoir à évoquer la mort de Jackson. Et tu lui racontais des anecdotes sur toi comme quand tu avais suivi des cours de boxe. Enfin… Un cours de boxe et tu avais perdu conscience en plein milieu de la séance. “Ah ouais ? Tu sais, je crois que c’est le genre de choses qu’il faut mettre dans ton profil Tinder à l’avenir, parce que si j’avais su, j’sais pas, peut-être que je serais pas venu. C’est une information qui met en question ma masculinité et je sais pas si je suis prêt à voir une nana qui a pas besoin de moi pour être son sauveur et valoriser mon statut de mâle alpha, tu vois ?” Tu rigolas. Est-ce que tu lui avouais que tu n’avais pas vraiment de connaissance dans l’auto-défense et que tu ne voulais que l’impressionner ? Et puis merde, tu étais transparente depuis le début de votre rendez-vous. Tu décidas de te jeter et de lui dire la vérité. “Pour tout te dire, tu n’as rien à craindre. J’ai suivi seulement un cours. Je te laisserai être mon bodyguard avec plaisir.” Tes joues prirent une petite couleur rouge. Ta phrase pouvait être prise à double sens. Pour tout dire, Jonah était de ton goût physiquement et tu n’aurais rien contre le fait qu’il soit effectivement le gardien de ton corps. Mais comme tu n’étais pas ce genre à sauter le pas après le premier rendez-vous, tu te forças à enlever cette idée de ta tête.
Puis la discussion se dirigea vers vos fratries. À l’entendre parler, il avait l’air proche d’eux et c’était un côté de lui que tu aimais également. Les valeurs familiales étaient importantes pour toi. Tu ne pouvais t’imaginer fréquenter un homme qui ne s’occupait pas de ceux avec qui il partageait des liens de sang. “Et c’est bien plus souhaitable qu’une bagarre générale, mais mes frères et sœurs sont durs à impressionner, crois-moi.” Tu fis exprès de prendre une expression apeurée sur ton visage. Mais en fait, ça t’intimidais un peu également. Tu savais que vous étiez encore bien loin de vous présenter vos famille respectives, mais c’était clair et net que c’était une information qui resterait graver dans ta mémoire si jamais ce moment arrivait un jour. “Mais en même temps, c’est probablement pour s’assurer que la personne qui entre dans la vie de leur frère ou soeur est quelqu’un de bien. Rhett et Ruben savent également se montrer difficile à percer également.” En fait, tu ne leur avait jamais vraiment présenté personne, mais tu savais que Ruben était loin d’être facile avec Evelyn, même si cette dernière ne méritait pas son attitude selon toi.

On devrait former une alliance et aller libérer le Mordor tous ensemble, qu’en dis-tu ? Et sceller cette future aventure autour d’une vodka-canneberge ?” Est-ce que c’était possible d’étirer encore plus le sourire qui prenait place sur tes lèvres depuis le début de la soirée ? Lorsqu’il se pencha vers toi pour chuchoter à ton oreille, un petit frisson te parcouru. Tu n’étais plus habitué à la proximité physique. Tu préférais garder une certaine distance normalement, mais cette proximité, son souffle dans ton cou était loin de t’avoir dérangé. Et son idée était parfaite. “Je suis complètement d’accord. Je rêve d’un vodka-canneberge.” Tu regardas autour de toi pour t’assurer que personne n’entendrais les mots que tu allais rajouter. “Entre moi et toi, je crois que c’est plutôt un mousseu bas de gamme parce que leur champagne ne goûte pas très bon.” Tu fis un signe de guillemet avec tes doigts lorsque tu prononças le mot champagne. Tu profitas qu’un serveur passait pas très loin pour mettre ta coupe sur son cabaret et commenças à te diriger vers la sortie. “Tu m’ammènes où ? Il y a de la bonne musique là-bas j’espère ?
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Ethel Hartfield

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: ethel + printemps à mille cœurs    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyJeu 31 Aoû 2023 - 6:25
Printemps à mille coeurs
EXORDIUM.
La légèreté était au rendez-vous entre toi et Jonah. Tu ne le connaissais que depuis quoi ? Une heure ? Et tu avais l’impression que tu le connaissais depuis beaucoup plus longtemps que ça. Oui, vous aviez parlé un peu via l’application de rencontre, mais pas tant que ça non plus. Tu devais avouer que tu ne t’attendais pas à avoir autant d’atomes crochues avec lui. En même temps, ça faisait longtemps que tu n’avais pas rencontrer de nouvelles personnes. En fait, ça faisait longtemps que tu n’avais pas rencontrer des gens qui ne connaissaient pas ton frère. Depuis que tu habitais avec lui, tu avais vu quelques-uns de ses amis. Mais tu ne pouvais pas dire que tu avais des masses d’amis à toi. Déjà, en ne travaillant pas dans un gros bureau ça t’enlevais des possibilités de rencontre. Et tu n’étais pas fan des applications de rencontre, mais tu devais avouer que cette fois-ci, tu étais bien surprise.
Après avoir répondu du tact au tact aux blagues à nature sexuel de Jonah, tu avais eût peur qu’il te prenne pour une femme qui manquait de classe. Mais au contraire, bien qu’il semblait un peu surprit que tu continues la blague, il avait l’air d' apprécier que tu ne sois pas coincé. Un point de plus pour lui. Tu n’avais pas le goût de devoir faire attention à ce que tu disais lorsque tu étais en compagnie des gens. À vrai dire, si ça n’avait pas eût l’air de lui plaire, tu n’aurais probablement pas pousser la rencontre plus longtemps que nécessaire, alors que là, tu avais le goût de poursuivre le rendez-vous. “Damn, que les artistes sont exigeants. Mais je prends ça comme un défi, et crois-moi, je serais le modèle le plus posé et gracieux de tous les temps" Et tu étais persuadée que tu serais bien heureuse de son travail. De toute manière, si tu étais honnête avec toi-même, tu le trouvais plutôt beau à regarder. Tu te refusa toutefois à l’imaginer sans vêtement puisque tu savais pertinemment que tu rougirais et si jamais il le remarquait, tu ne saurais trop quoi lui dire pour ne pas dévoiler tes pensées un peu trop libertines.
Puis, la discussion se dirigea vers vos familles. Tu lui avais révélé avoir grandi avec trois frères. C’était la preuve que tu étais à l’aise avec lui puisque tu ne parlais que rarement de Jackson. Normalement tu préférais dire que tu n’avais que deux frères : Rhett et Ruben, pour ne pas avoir à mentionner le nom de ton aîné qui était décédé. À vrai dire, tu t’attendais quand même à ce que Jonah te parle de Rhett, vu le documentaire qui était sortit dernièrement sur lui, mais pour l’instant, il n’en avait pas glissé un mot et tu en étais plutôt contente. “Oh, wow, ça veut dire que si je fais le moindre pas de travers, je vais me faire disloquer la mâchoire par une horde de frérots en colère ? J’ai intérêt à me tenir à carreau.” Tu éclatas d’un rire franc. Tu imaginais mal Ruben frapper Jonah. Il était plutôt du genre à faire mal avec des mots. Mais Rhett, ce ne serait pas vraiment surprenant en fait qu’il lui disloque la mâchoire effectivement. “En fait, je me demande si c’est eux ou moi qui est la plus dangereuse. Tu sais, j’ai déjà suivi des cours de boxe. Je suis capable de me défendre sans eux !” Tu fis alors quelques coups de poing dans le vide, manquant du même coup de frapper la serveuse qui passait près de toi. Tu lui demanda pardon en essayant de garder ton sérieux. N’avais-tu pas encore compris que plus tu bougeais vite, plus c’était probable que tu fasses des gaffes ? “J’ai ma propre armée. Quatre frères et sœurs. Du coup, comme les Fletchers sont en supériorité numérique, c’est peut-être à toi de faire attention.” Tes yeux s'agrandirent sous l’effet de la surprise. “Wow ! Je dois t’avouer que c’est plutôt rare que je rencontre des gens avec des fratries plus grandes que la mienne. Au moins, tu as des frères ! Je suis seule de femme de mon côté et je dois t’avouer que des fois, j’aimerais bien avec une soeur pour être de mon côté.” Quoi que tu étais vraiment proche de Ruben. Mais il fallait bien avouer qu’il y avait des choses qui ne pouvaient être comprises que par des femmes. Puis, un sourire taquin prit place sur tes lèvres. “De toute manière, vu mon charisme, je suis sûre que je metterais tous tes frères et tes soeurs dans ma poche et au final, j’aurai toute une armée de mon côté.” Tu fis suivre tes mots d’un petit clin d’oeil qui se voulait moqueur.
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Ethel Hartfield

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: ethel + printemps à mille cœurs    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyLun 28 Aoû 2023 - 1:47
Printemps à mille coeurs
EXORDIUM.
Tu n’étais pas le genre de fille à vouloir faire de nouvelles rencontres tous les jours qui passaient. Tu estimais que tu étais heureuse avec les gens qui étaient dans ta vie et que si tu voulais leur accorder l’attention qu’ils méritaient, tu ne pouvais pas t’entourer de plusieurs dizaines d’amis. Par contre, lorsqu’il t'arrivait de rencontrer quelqu’un de nouveau, tu lui exposais immédiatement ta personnalité. Tu n’aimais pas les faux cul et tu ne voulais pas que les gens te prennent pour quelqu’un que tu n’étais pas. De toute manière, tu étais beaucoup trop direct et maladroite pour essayer de jouer un rôle. Tu serais immédiatement démasquée. "J'en sais rien ! Un truc plus fancy, genre Moscow Mule, Mojito à la pomme, Gin tonic à la violette… Les classiques avec un twist, comme toi, quoi ; t'as l'air posée, mais avec un truc en plus." Tu lui fis un sourire. Son explication était pleine de sens. Là où il aurait pu se mettre les pieds dans les plats et t’insulter, il avait plutôt réussis à te flatter. Tu avais passé ta vie à essayer de te distinguer de tes frères, à avoir ta personnalité à toi et Jonah t’avait dit à sa manière que tu avais un petit quelque chose à toi qui te distinguait des autres. “Tu n’a pas tord pour le mojito à la pomme ! Par contre, je vais en prendre seulement au bar ou au resto. À la maison, le vodka canneberge est moins complexe à faire et fait tout autant le boulot pour le goût.” Tu te réessayas à prendre une autre gorgée de ton champagne, prudemment et réussi cette fois à l’avaler. Ça aurait été beaucoup trop humiliant de t'étouffer une autre fois avec ton breuvage. Tu aurais perdu alors le peu de crédibilité qu’il te restait. "Bière. Toutes les bières. De l'IPA locale à la Guiness, c'est la base de la base. Et c'est des bulles qui remontent pas dans le nez. Très important." Par chance, tu avais fini d’avaler ta gorgée puisque tu l’aurais recraché à coup sûr sur la chemise de Jonah. À la place, tu laissas échapper un rire que tu tentas de contrôler. Tu trouvais que vous passiez assez inaperçue comme ça, sans créer d’autres remous dans la galerie d’art. Tu devais avouer que toi et Jonah aviez quelques points en commun. Petit un, il y avait votre maladresse. Ça ne t’arrivait pas tous les jours de rencontrer quelqu’un qui semblait comprendre ce que tu vivais. Petit deux, vous étiez assez classique dans votre choix d’alcool… “Mais c’est quand même rare les gens qui aiment toutes les sortes de bière. D’habitude les gens se rangent plutôt dans une catégorie assez définie.” Donc classique, mais pas tant que ça en même temps.
Puis, la discussion divagua vers ton avenir totalement improbable d’artiste populaire dans le monde entier. Encore là, Jonah embarquait dans ton délire, dans ton jeu alors que bon nombre d’homme en auraient profité pour déguerpir. “Est-ce que ça veut dire que je vais devoir poser à poil régulièrement ? Parce que, tu vois, j’ai tendance à être un peu frileux, je voudrais pas être à mon désavantage. Par contre, si ça consiste à être un toy boy, j’suis partant à fond. Donne-moi ta carte bleue et dis-moi d’aller m’acheter des Legos, tu fais c’que tu veux de moi et j’suis le plus heureux des hommes.” Tu pris un air hautain, un accent londonien pour faire un effet classe, tenant ta coupe de champagne comme les gens de la haute société. “Si tu te comportes bien, je pourrais te fournir un chauffage d’appoint pour te permettre d’être à ton avantage. J’ai besoin que tu sois à ton meilleur pour que mes toiles soient parfaites. Mais n’oublie pas que c’est moi qui te feras vivre donc ne soit pas trop capricieux, je pourrais décidé de te couper les vivres. Et n’oublie pas que tu devrais tout faire ce que je te demande.” Tu lui fit un clin d’oeil avec un sourire malicieux. S’il pouvait faire des blagues de sexe, tu allais lui montrer que toi aussi tu le pouvais. Tu avais grandi avec deux frères et rien ne te faisait peur maintenant. Tu étais souvent considéré comme one of the boy. Tu oubliais même parfois que tu devais être élégante et surveiller ton langage pour ne pas effrayer les hommes. C’était probablement pour ça que tu n’étais pas encore en couple malgré tes trente-trois ans.

Tu te mis en direction tranquillement vers le tableau qu’avait pointé Jonah. Tu avais remarqué que les gens bougeaient lentement dans la galerie d’art. Probablement pour ne pas rien accrocher et faire tomber. Tu essayais de calquer tes mouvements sur ceux des gens qui t’entouraient pour ne pas attirer plus l’attention. “Je crois que par “lune”, il parlait de fesses de bébés, parce que c’est clairement une tâche de couche usagée.” Tu étais tellement un bon public pour ces genre de blagues de niveau un que tu ris instantanément. Il fallait dire que c’était vraiment ce à quoi ressemblait la toile devant lequel vous étiez. “C’est pas le genre de choses qu’on dit quand on veut impressionner une fille, hein ?” Tu lui fis un sourire qui se voulait rassurant. “Peut-être si tu veux impressionner une pimbêche qui boit son champagne le doigt en l’air et qui parle les lèvres pincées. Mais je te jure qu’au contraire, les femmes qui boivent du vodka canneberge apprécient même ce genre de blague niveau un.” La soirée se passait vraiment bien pour toi. Tu ne savais pas encore si tu voyais un potentiel amoureu avec l’homme qui se trouvait devant toi, mais ce qui était sûr, c’est que tu voulais le revoir après cette soirée. À moins que n’arrive un événement désastreux avant la fin de la soirée, ce que tu doutais quand même fortement. “J’ai grandi avec deux frère et un demi-frère. Il n’y a rien qui me fait peur !
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: ethel + printemps à mille cœurs    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyMar 15 Aoû 2023 - 2:39
Printemps à mille coeurs
EXORDIUM.
Ça faisait longtemps que tu n’avais pas rencontré un nouvel homme et il fallait dire que ce rendez-vous était un des plus amusants que tu avais eût. Ce que tu avais aperçu de Jonah te plaisait bien pour le moment. Il était encore beaucoup trop tôt pour dire si votre rencontre évoluerait vers une quelconque relation, mais tu passais vraiment un bon moment. Votre humour avait l’air semblable et il ne te regardais pas de haut lorsque tu faisais une gaffe. Ce qui était plutôt bien puisque tu étais experte dans cet art. Tes paroles eût l’air d’avoir toutefois l’effet escompté de le détendre et de remettre l’atmosphère légère entre toi et Jonah. Tu n’aimais pas les malaises et tu essayais toujours des dissiper lorsqu’il y en avait. "Eh bien, je ne pensais pas te trouver dans le camp du vodka-jus de canneberge." La curiosité t'envahit. Tu avais l’air d’être dans quel camp ? Est-ce que tu avais l’air d’être une de ces filles sophistiquées qui ne jurent que par un cosmopolitain ou un martini ? Ou encore tu avais l’air d’être une de celles qui sont amicale, aiment les bières froides et bien pétillantes et qui ne se cassent pas la tête ? Qu’est-ce que ça disait sur toi que tu aimes les vodka canneberge ? Tu espérais rien de bien méchant ! “Tu pensais que j’étais dans quel camp ? Et surtout pourquoi ? J’aimerais bien savoir ta théorie.” Tu terminas ta phrase avec un sourire que tu voulais amical. Tu ne voulais pas le gêner avec ta question. Tu étais vraiment inquiète de ce que tu dégageais. Tu ne voulais absolument pas être intimidante et si c’était le cas, tu aimais mieux le savoir pour faire les changements nécessaires. “Mais surtout, je veux savoir toi, tu es dans quel camp ?” C’était une information que tu jugeais nécessaire. Si jamais vous finissiez par vous sauver de la galerie d’art ou encore que vous alliez à un deuxième rendez-vous, tu voulais savoir quoi lui commander pour lui faire plaisir. Tu étais comme ça toi : tu aimais avoir le plus d’information possible sur les gens que tu côtoyais pour leur faire des petites attentions qui faisaient plaisir.
Puis, il rit sincèrement à ta blague sur le nom des tableaux qui se trouvaient autour de vous. Les regards se tournèrent vers vous deux l’espace de quelques instants et tu essayas de réprimer ton rire. Pas que ce que les autres pensaient de vous t’importait, mais tu ne voulais pas manquer de politesse envers ceux qui appréciait vraiment l’exposition. Tu te risquas même à prendre une gorgée de champagne que tu réussis à faire descendre le long de ton oesophage cette fois-ci. "Tu sais quoi, tu pourrais bien être en train de révolutionner le domaine de la peinture abstraite. Peut-être que le monde de l'art a besoin d'un peu plus d'humour. Je t'assure, dans quelques années, les galeries seront remplies de toiles intitulées 'Éclaboussures de brunch' et 'Explosion de mimosa'. Tu seras la pionnière d'un tout nouveau mouvement artistique. Je devrais demander ton autographe avant de n’être qu’un moucheron dans le rétroviseur de ta fame. Est-ce que quelqu'un a un stylo ?!" Toi aussi tu riais de bon coeur, mais tu essayais d’être un peu plus subtile que Jonah, question de ne pas vous faire renvoyer de la galerie d’art. Quoi que ça ferait quand même une bonne histoire à raconter à vos proches. Tu passas ta main dans tes cheveux d’un air hautain. “Je devrais commencer tout de suite à agir comme une célébrité. Comme ça, je serais au point lorsque mon nom sera sur toutes les lèvres des gens de l’Australie. Parce que oui, quand je serai célèbre, tous les Australiens s’intéresseront à l’art, rien de moins ! Et ne t'inquiète pas, je te désignerai comme ma muse et je t'ammenerai faire le tour du monde avec moi !” Avec tout ça, tu te rendis compte que vous étiez encore devant la même toile. Les gens s’entassaient derrière vous pour tenter de la voir. “Je crois qu’on ferait mieux de bouger et d’aller en voir un autre avant de se faire demander de dégager la place.
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Ethel Hartfield

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptySujet: ethel + printemps à mille cœurs    Tag 000 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 4 EmptyVen 11 Aoû 2023 - 2:09
Printemps à mille coeurs
EXORDIUM.
Lorsque tu avais accepté la sortie avec Jonah à la galerie d’art, tu avais passé proche de demander d'aller quelque part d’autre. Tu avais peur qu’il soit un fin connaisseur de l’artiste qui était exposé et de passer pour une inculte. Tu t’étais dit par la suite que si tu étais humble et que tu l’avertissais que tu ne possédais pas ce don de décoder les oeuvres d’art, il allait probablement te partager ses connaissances avec plaisir. Ce serait une belle occasion d’agrandir tes connaissances générales. "Pour être honnête, je ne suis pas sûr de comprendre non plus" C’était raté pour l’apprentissage que tu croyais faire, mais tu te surpris à penser que vous alliez avoir encore plus de plaisir comme ça. Rien de plus drôle que d’essayer de faire dire quelque chose à un artiste lorsque tu ne comprenais rien à son art non ? “Les gens passent leur temps à tenter de décoder des tableaux, mais je suis sûre que dans le fond, les peintres qui font dans l’abstrait non pas plus idée de ce que signifie leurs oeuvres.” Tu étouffas un petit rire. Ça te faisais marrer d’imaginer les peintres installés dans l’arrière de la salle à écouter les gens déblatérer et rire d’eux et de leurs hypothèses tous plus improbables les unes les autres. "Oh, euh, de rien, c’est… Merci à toi d’avoir accepté.” Tu lui fis un sourire. Il avait l’air un peu timide, ou hésitant. Tu n’en savait rien dans le fond, mais toi tu étais à l’aise. Il n’avait pas l’air d’un tueur en série ou d’un macho et c’était l’important. De plus, il était exactement comme sur sa photo sur les réseaux et tu en étais reconnaissante. Il t’était arrivé quelque fois d’aller rencontrer un homme et finalement, ce n’était pas la même personne que la photo qu’il t’avait envoyée et ça avait le don de te mettre en colère. Tu partais toujours sans même un mot puisque tu considérais ça comme un manque de respect total.
Renverser ta coupe de champagne sur toi n’était pas surprenant. Tu ne portais jamai de blanc ou de couleur pâle en public puisque tu savais que tu allais te tâcher à tout coup. Par contre, tu ne t’attendais pas à ce que Jonah entreprenne de t’éponger, surtout que la tâche était plutôt près de tes seins. Sur le coup, tu en restas surprise et ne dit pas un mot. “P-pardon, je te laisse faire.” Aux couleurs que ses joues avaient prises, tu compris que son geste avait été posé sans arrière-pensée. Tu lui fis un sourire un peu gêné et utilisa la serviette qu’il t’avait mis dans la main pour terminer le travail. Le mal était fait, tu resterais humide une partie de la soirée. “Une chance que ce n’est pas du vin rouge, ça aurait été chic pour le reste de la soirée.” Tu espérais que tes paroles dissiperais le malaise qui s’était installé entre vous. Tu n’étais pas le genre de femme à t’indigner pour ce simple petit geste. Tu étais tellement gaffeuse que ça aurait été le genre de geste que tu aurais été parfaitement capable de faire. "T’en fais pas, la dégustation de champagne c’est un art subtil que je maîtrise pas tout le temps non plus. Ça remonte dans le nez, ça chatouille, et hop, un désastre est vite arrivé.” Tu rigolas. C’était exactement ce qui était arrivé. Était-il aussi malhabile que toi ? Ce serait bien la première fois que tu rencontrerait quelqu’un avec deux mains gauches et tu n’étais vraiment pas contre l’idée. “C’est exactement ça ! Tout ce qui est pétillant est à risque de désastre en fait. Vive un bon vodka jus de canneberge.” Bon, la dernière phrase n’était probablement pas nécessaire. Jonah se foutait peut-être de tes préférences niveau alcool. Tu avais le don de donner trop de détails plus ou moins pertinents. “Si tu l’avais renversé sur une toile vierge plutôt que sur ta robe, je suis sûr que le galeriste aurait insisté pour t’exposer.” Par chance que tu n’avais pas encore une gorgée dans la bouche car tu l’aurais craché à coup sûr. Tu te mise à rire d’un rire bruyant avant de porter ta main à ta bouche. Tu ne voulais pas attirer l’attention de tout le monde. “Plus j’y pense, plus je me dit que les tableaux auraient plus de sens avec ce genre de titre Jus du matin sur nappe immaculée et celui avec la tâche rouge là-bas Raisins fermentés” Tu étais probablement rendue trop loin dans la blague pour que celle-ci soit drôle.
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