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Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: (Zoddy #3/Mulligan's) i'm sorry, she's yours too
Zoya Lewis

Réponses: 10
Vues: 1380

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: (Zoddy #3/Mulligan's) i'm sorry, she's yours too    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyMer 17 Nov 2021 - 22:47
i'm sorry, she's yours too - ft  @Freddy Mulligan #3

Début décembre 2021. Ses larmes ne cessent de perler le long de ses joues. Cette fois, c’est elle qui est incapable de les stopper alors que, sa fille, positionnée à l’arrière du véhicule, est étonnamment calme, mordillant son doudou dans son cozy. Elle regarde son reflet dans le rétroviseur comme si c’était la dernière fois qu’elle la voyait… Comme si elle s’apprêtait à prendre une décision sur laquelle il serait bien difficile de revenir une fois qu’elle serait passée à l’acte. Et ce n’est pas juste une impression quand c’est bel et bien la décision que Zoya a prise ce soir, à l’insu de tout le monde, à l’insu de son entourage, surtout. Un entourage qui lui interdirait de faire une chose pareille, trouvant une fois de plus son comportement totalement absurde, cette décision qui, à leur goût, serait prise bien trop vite, bien trop rapidement. Ça ne les étonnerait pas non plus, parce qu’elle agit sans réfléchir Zoya. Et pourtant… et pourtant s’ils savaient ô combien elle a retourné la question dans tous les sens pour prendre la meilleure décision qu’il soit. S’ils savaient que cela fait des semaines qu’elle y pense, qu’elle y réfléchi… Et s’ils savaient que cela fait des mois qu’elle constate qu’elle n’est pas à la hauteur de son rôle de mère. Neuf mois que Chloe est née, neuf mois qu’elle est incapable de l’aider à s’endormir paisiblement le soir, neuf mois qu’elle est incapable de faire la différence entre la faim, la fatigue, la douleur ou le désagrément chez sa fille.  Pourtant, ce rôle elle l’a choisi, elle l’a voulu mais ce n’est pas suffisant de le vouloir, il faut le pouvoir… Et elle ne le peut pas… Définitivement pas. Si seulement, elle avait écouté Birdie quand elle a essayé de lui dire que ce rôle n’était pas fait pour elle. Pas encore, en tout cas, quand Zoya est bien trop un esprit libre et vagabond. Si seulement, elle avait pris ses précautions avec lui, pour ne pas à avoir à faire ce choix abominable aujourd’hui. Si seulement, elle avait été plus attentive aux conseils de ses proches. Parce qu’elle est bien entourée, malgré tout, parce qu’elle peut compter sur de nombreuses personnes pour lui venir en aide, que ce soit sa famille ou ses plus proches amis. C’est d’ailleurs à Trent qu’elle pense, à cet instant, quand elle daigne enfin sortir de la voiture, pour ouvrir la portière arrière est extirpée Chloe qui gazouille et est toujours étonnamment paisible alors qu’elle l’attrape dans ses bras. Trent, son meilleur ami, celui qu’elle a déçu par deux fois, si ce n’est plus, en jouant les mères égoïstes, pensant à son bien avant celui de sa fille. Il y a un mois de ça, la photographe s’est volatilisée pendant une semaine, sans daigner donner des nouvelles à ses proches, et encore moins à Trent qui lui a gardé sa fille pendant tout ce temps. Et malgré cette amitié forte qu’ils ont depuis des années lui et elle, bien qu’ils parviennent à se rabibocher après chaque dispute ces deux-là, quelque chose s’est définitivement brisé depuis ce jour où elle est revenue l’air de rien sur le pas de sa porte pour récupérer sa fille. Les mots de Trent raisonnent encore dans sa tête, ceux qui ont fini par avoir raison de cette décision qu’elle prend ce soir. Irresponsable, immature, inconsciente…  Ces mots, elle les a entendus encore et encore parce qu’il n’est pas le seul à l’avoir qualifié de la sorte après avoir agi comme une enfant… Il y a eu ses parents, ses frères aussi…  Les larmes roulent à nouveau sur les joues de la Lewis, sa fille tenue dans un bras, son sac de rechange dans l’autre. Zoya vient à fixer la porte qui se trouve face à elle. Elle sert un peu plus fort Chloe contre elle et s’avance alors d’un pas déterminé vers celle-ci… Elle le fait pour elle, pour sa fille. Chloe mérite mieux, mérite un parent qui soit à la hauteur. Zoya ignore si ce sera le cas de Freddy, mais elle estime qu’il a le droit d’avoir ses chances avec sa fille, qu’il mérite de la connaitre tout comme Chloe mérite de le connaitre aussi. Zoya se dit surtout qu’elle sera toujours mieux avec son père qu’avec elle, parce qu’elle estime qu’elle est la pire personne à cet instant même.

Les trois coups sont portés sur la porte, après un bref instant d’hésitation. Sa gorge se noue, elle essaye d’effacer les quelques larmes restantes d’un revers de main. Son estomac se noue dès l’instant où elle entend la poignée s’activer et que son regard croise celui de Freddy « Bonsoir… Freddy ». Sa gorge est serrée, les mots sortant difficilement de celle-ci. « Tiens… » fait-t-elle en lui tendant en premier le sac de rechange « Il y a tout à l’intérieur… » cette fois, pourrait-t-elle ajouter alors que, lors de leur dernière rencontre, Zoya n’a pas été capable d’avoir des couches de rechange pour Chloe. « Je… je ne peux plus Freddy… Tu avais raison… » Parce qu’il l’a lui-même remarqué et n’a pas manqué de lui dire qu’elle était une mère égoïste, incapable de calmer sa fille, loin d’être une mère exemplaire. En si peu de temps, il a compris quel genre de mère elle était, et même si elle n’a pas toléré ses critiques, celles-ci ont eu leurs poids dans la balance de cette décision qu’elle s’apprête à prendre, ce soir. « Elle sera mieux avec toi… ». Elle lit l’incompréhension dans le regard de Freddy, alors que le sien devient humide à nouveau, Chloe ressentant sûrement l’angoisse de sa mère, commençant à s’agiter dans ses bras « C’est … c’est ta fille aussi, Freddy ». Et, sans lui donner d’autres choix, alors qu’il ignorait jusqu’à maintenant sa paternité, Zoya vient à donner Chloe à Freddy, l’obligeant à prendre la petite dans ses bras. Il y a ce dernier geste où Zoya lâche doucement la petite main de sa fille, échangeant un dernier regard avec elle, avant que la jeune femme ne tourne les talons. Les pleurs de sa fille alors qu’elle monte dans l’habitacle lui brise le cœur un peu plus, et sans prendre la peine de donner le temps à Freddy de comprendre réellement ce qui se passe, Zoya démarre en trombe et décide de quitter non seulement sa fille ce soir, pour le bien de cette dernière, mais aussi de quitter la ville pendant quelques temps.

@Lincoln Mulligan  @Tessa Mulligan  Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 4014933344

(c) ANAPHORE
Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)
Raelyn Blackwell

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyLun 15 Nov 2021 - 6:05

All the things we could have been - Chapter #3
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

Il me désarçonne lorsqu’il me confie que je suis belle – belle, qu’est-ce que cela veut dire au juste, me trouve-t-il attirante ? Est-il attiré par moi ou bien reconnaît-il ma beauté au même titre que celle d’une femme qu’il croiserait dans la rue sans la connaître, ou d’une petite sœur qu’il chercherait à flatter pour lui redonner confiance en elle ? Moi, je sais ce que je voudrais croire : je ne me voile plus la face depuis longtemps, je suis attirée par lui et me désolé qu’il soit marié. Au moins, Sarah me facilite la tâche ; elle est jolie certes, mais comme une fleur que les responsabilités auraient fanée à mon sens, son austérité la rend à mes yeux aussi attirante qu’un bloc de pierre.

Quoi qu’il en soit, déstabilisé je réponds par l’humour, sans réellement m’attendre à ce qu’il cherche à se justifier. « Je le suis pas que tu le sois, mais que je le dise. » Il détourne le regard et je ne sais que penser. Est-ce que, comme mon cœur l’espère, je le trouble, ou bien est-il simplement gêné de recevoir de ma part une attention dont il ne veut pas ? Je n’ai pas le temps d’y réfléchir ou plutôt je ne me le laisse pas : je dépose ma tête sur ses genoux doucement et, si je demande son autorisation, je n’attends pas qu’il me la donne pour m’exécuter. Si mes yeux fixent encore le téléviseur, c’est simplement pour me donner de la contenance et me dépeindre plus innocente que je ne le suis réellement : toutes mes pensées vont vers lui. Je me demande s’il est troublé par ce simple contact ou s’il me perçoit encore trop comme une enfant pour qu’il lui semble déstabilisant. J’ai autant d’années d’écart avec Sofia que j’en ai avec lui – j’ai compté – et je sais que cela me dessert même si je me considère comme une adulte. « C’est pas le mariage qui rend aveugle, tu sais. » Doucement, je pivote sur mon dos pour pouvoir accrocher mon regard au sien. J’aime la tournure que les choses prennent. « Tu es une fille attirante malgré ta bouille de bébé. » Ma bouille de bébé. Mon égo en prend un coup et mes projets avec. Je devrais entendre le début de sa phrase – il me trouve attirante – mais je n’entends que la fin : il ne me compare même pas à une adolescente mais à un nouveau-né. Je ne suis pas idiote, il le fait pour mettre les points sur les i et mettre de la distance entre nous en me rappelant qu’à ses yeux, je ne suis qu’une petite fille et je suis blessée ou, en tout cas, vexée : pour l’instant, j’ai du mal à distinguer l’un de l’autre. « Un bébé. » Je grommèle de façon presque inaudible, et me replaçant sur mon flanc pour me tourner à nouveau vers l’écran de télévision. Je voudrais dire que je ne suis plus une enfant, que j’ai cessé de l’être en âge – je suis majeure – mais également lorsque les pires adultes de ce monde m’on traitée comme un objet. Je suis arrivée à Brisbane gonflée d’ambition et des rêves d’adolescente pleins la tête, mais il y a bien longtemps que j’ai été propulsée trop tôt dans le monde des adultes dans son expression la plus laide.

Est-ce parce qu’il m’en a tirée que je me raccroche à lui ? Comment discerner une attirance sincère d’un sentiment de reconnaissance puisque je lui dois ma nouvelle vie ? Je l’ignore, ce que je sais c’est que mon cœur bat un peu plus vite lorsqu’il pose les yeux sur moi et qu’il me regarde réellement, qu’il s’emballe alors que, ce soir, il caresse mon front et la naissance de mes cheveux alors qu’il me pense assoupie. Je finis par l’être pour de vrai ou en tout cas à moitié : lorsqu’il tente de me réveiller, je réalise que j’ai manqué presque la moitié du film. « Tu devrais monter. » Je grogne, parce que je suis bien allongée sur ses genoux. Parce que c’est ce qui se rapproche le plus d’être allongée contre lui que j’obtiendrais. Si je suis frustrée de devoir m’en contenter, je n’ai pas envie d’y renoncer, pas tout suite, alors je n’ouvre même pas un œil. Lorsqu’il se lève et que je sens ses mains passer dans mon dos et sous mes genoux, je m’accroche naturellement à son cou. J’enroule mes bras et je niche mon visage contre son torse, sans ouvrir les yeux parce que je veux profiter de cet instant un peu plus longtemps, parce que quelqu’un s’occupe de moi comme si j’étais la huitième merveille du monde et que cela fait longtemps que ce n’est plus arrivé.

Lorsqu’il me dépose dans mon lit, je le réalise à peine. Lorsqu’il embrasse mon front, la chaleur de ses lèvres contre ma peau me rassure mais, quelques minutes plus tard, j’ouvre les yeux et réalise sa douloureuse absence. Je me redresse, je le cherche et je tends l’oreille pour savoir s’il est au rez-de-chaussée ou s’il a déjà rejoint le lit conjugal. Par chance, au bout de quelques minutes, je l’entends gravir à nouveau les escaliers. « Amos ? » Je l’appelle encore une fois ou deux, avant qu’il ne pousse doucement la porte de ma chambre. « Il n’était pas si drôle finalement, ce film d’horreur. » Je me moque bien d’être convaincante : je lui offre une excuse parce que je sais qu’il en a besoin, pour justifier de passer la nuit à mes côtés. « Tu veux bien rester un peu avec moi ? » Tant pis s’il n’y croit pas. J’ai besoin qu’il le fasse juste assez pour faire taire ses propres doutes. « La maison est vide en plus… » Mais je n’ai pas peur à cause du film, j’ai simplement ressenti son absence lorsqu’il m’a laissée, et je n’ai pas envie de devoir m’endormir sans le sentir à côté de moi. J’étais bien, la tête posée sur ses genoux.

J’ignore ce qui le fait plier. J’ignore même comment j’arrive à le convaincre, d’un regard et d’une main tendue, de se glisser à mes côtés plutôt que de s’installer sur le fauteuil sur lequel il m’a tant de fois veillée lorsque j’étais au plus mal. Ce que je sais en revanche c’est qu’une fois qu’il se glisse sous mes draps, j’enroule mes bras autour de sa taille et je niche ma tête tout contre son corps, en priant pour qu’il ne me repousse pas.


Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)
Raelyn Blackwell

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyVen 12 Nov 2021 - 11:00

All the things we could have been - Chapter #3
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« Elle non, mais c’est juste une question de goût, ça. » Il a plus l’air de tenter de se convaincre lui que de réellement essayer de m’en convaincre moi et, pour lui montrer que je suis dubitative, je pince mes lèvres. « Et, elle n’est pas chiante. Elle a des tas de qualités, tu sais. » - « L’un exclut pas l’autre hein… » Elle peut avoir tout un tas de qualité et être ennuyeuse comme la pluie : de mon côté, j’ai déjà tranché, apprendre à apprivoiser Sarah pour devenir son amie ne m’intéresse pas, je doute que nous en soyons capables de toute façon. « Et quand je n’étais pas là, elle a tout fait tourner toute seule, ici. Rien que pour ça, on devrait là laisser là où elle est en train de décolérer et ne plus parler d’elle, d’accord ? » Encore une fois je n’ai pas dit le contraire et, en signe d’innocence autant que de reddition, je lève mes deux paumes de main au ciel et je hausse les épaules. Laisser là où elle est, ça me va très bien - ai-je vraiment besoin de le préciser ?

« Hmm va pour le gage si j’ai le droit à une répartie. Si tu sursautes pendant le film, c’est moi qui ai droit à un gage. »
« Bon courage alors, je te l’ai dit : ça m’amuse les films d’horreur. »

Je glisse ma main dans la sienne pour accepter et acter les règles de notre défi innocent. Innocent, il l’est ou, en tout cas, il l’était jusqu’à ce qu’il triche pour que je sursaute, jusqu’à ce que je décide de me venger en lui sautant dessus, un coussin entre les mains. Il n’était pas prémédité, ce rapprochement physique. Mon estomac est remué à l’idée d’être si proche de lui et un frisson court le long de ma colonne vertébrale alors que je constate que, penchée sur lui, je peux sentir la chaleur de sa peau à travers son t-shirt, que je peux sentir le parfum de son after shave, mon visage si près du sien. Aurais-je tenté quelque chose, si le livreur de pizzas ne nous avait pas interrompus ? Je n’en sais trop rien, une part de moi sait qu’il est trop tôt et l’autre n’est pas certaine que j’aurais su réfréner mes envies et pulsions. Un rejet aurait été difficile à encaisser mais, à présent qu’il me dois un gage, n’ai-je pas un coup à jouer ? « Tu as gagné… mais parce que je l’ai bien voulu. » - « Tant que j’ai gagné moi tu sais. » Un sourire espiègle sur le visage, je me détache à regret de lui et je me redresse, je lisse mes cheveux et je tire mon t-shirt sur mes cuisses avant d’aller récupérer notre repas du soir.

« On a raté un passage important du film, faudra le remettre. » - « Oh, je connais le film de toute façon. » Je l’ai en partie choisi pour pouvoir profiter d’un moment privilégié avec le militaire, pas pour suivre l’intrigue avec attention. « Tu es jolie. » Son compliment me frappe de plein fouet alors que, occupée à grignoter du bout des dents ma part de pizza, je ne suis pas certaine d’être à mon avantage. Pour dissimuler que le compliment me touche - c’est le cas, c’est indéniable - je tente un trait d’esprit. « T’as l’air presque surpris, je sais pas comment je dois le prendre. » Je tourne la tête dans sa direction, le regard brûlant, troublée par ce que cette affirmation cache. Tu es jolie, est-ce une façon de faire un pas dans ma direction ? Quelque chose qui lui a échappé sans qu’il ne s’en rende compte ? Est-ce que cela cache que, lui aussi, il est attiré par moi ? Est-ce uniquement de la politesse ? « Tu vas mieux et ça te va bien. » Je baisse les yeux le temps d’une seconde, avant de redresser le menton avec, sur les lèvres, un sourire entier et sincère. « Merci. » en fond sonore, le film continue de défiler et, si je ne suis pas parfaitement attentive à ce qu’il est en train de se passer, la scène terrifiante qui se joue actuellement me donne une parfaite excuse pour un rapprochement qui, avec un peu de chance, pourra sembler innocent. Assez innocent pour qu’il se l’autorise. « Ça t'ennuie si je me rapproche ? J’avais oublié qu’il était vraiment terrifiant celui là. » Avec une délicatesse infinie, je m’approche avant de basculer pour m’allonger et poser ma tête sur ses genoux. J’ai bien la chair de poule, mais le film n’y est pour rien. « Tu me trouverais attirante, si t'étais pas marié ? » Je n'ai pas le temps de me demander si je vais trop loin : la phrase m'a échappée.


Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)
Raelyn Blackwell

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyMer 10 Nov 2021 - 20:54

All the things we could have been - Chapter #3
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« Toujours pour les mêmes choses, je suppose. » Tout à l’heure, lorsque nous étions à la ferme de ses parents, il a été plus causant. Son mutisme me persuade d’une chose : certains des reproches de Sarah me concernaient, sans quoi, il m’aurait confié leur teneur. Plutôt que d’être scandalisée ou effrayée, je suis ravie : je réveille chez elle quelque chose qui la titille au point de se disputer avec son mari et cela peut être que bon signe pour moi ou, à défaut, mauvais signe pour leur mariage. Dans tous les cas, je prends.

Lui tomber dans les bras n’était pas prémédité. Tout n’est pas que calcul dans mon attitude, au delà du fait que je suis sincèrement attiré par lui, je lui suis attachée et reconnaissante parce qu’il me donne l’impression d'exister aux yeux de quelqu’un d’autre pour la première fois depuis longtemps, peut-être même depuis toujours. Alors, ”merci”, c’est la seule chose que je parviens à articuler. Je n’ai jamais été très douée pour exprimer ma reconnaissance, je la montre mieux avec des regards et des gestes et, le sien, ce baiser qu’il dépose sur mon front, je ne sais qu’en penser. C’est le témoignage d’une profonde affection. Sort-elle du domaine amical ou fraternel ? Me perçoit-il comme une femme, maintenant que j’ai repris des couleurs et, surtout, que je ne flotte plus complètement dans mes vêtements ? Lorsqu’il prend mon visage en coupe pour me faire relever les yeux, je soutiens son regard de mes billes de jade. Je l’observe à la recherche d’un indice et je crois en voir un, il me relâche, gêné, presque troublé. « Ne me remercie pas. Pas même pour la pizza, c’est ton idée. Et j’aime l’idée qu’on mange sur la table basse. Prépare des serviettes… mais pas d’assiettes, ça marche ? » J’esquisse un sourire et, alors qu’il disparaît à l'étage, je l'observe, une main posée sur la rampe d’escalier. Comment le prendrait-il si je le rejoignais ? Je secoue la tête et chasse l’idée de mes pensées : il est bien trop tôt pour agir de la sorte et ma fierté se remettrait mal d’un rejet. Patience, donc.

A la place, je prépare mon second acte : un film en sa compagnie, de préférence un qui me donnera une excuse pour venir chercher du réconfort tout contre son torse. « Tu aimes ça, les films d’horreur ? » Je hoche la tête, amusée. « Ça me détend. C’est étrange non ? » Je ne suis pas une grande cinéphile - je ne suis même pas une cinéphile du tout, mais j’ai toujours constaté que l’horreur avait cet effet apaisant sur moi. Tout y est tellement trop gros, moins brutal et sale que les horreurs de la vraie vie. « Moi aussi et... » « …Et elle non. » Je le devine à sa grimace. Sarah doit aimer le cinéma d’auteur ou les grands classiques. Elle ne regarde certainement que des films bien pensants, certainement pas ceux du genre massacre à la tronçonneuse. « Qu’est ce qu’elle est chiante ! » Je m’exprime avec une touche d’humour et une louche d’innocence. Je n’ai pas besoin de mentir : elle l’est à mes yeux. C’est le fait de le pointer du doigt qui n’est pas tout à fait innocent de ma part. « On attend les pizza où on commence ? » - « On commence ? Si tu sursautes quand le livreur frappe à la porte, je pourrais te donner un gage, n’importe lequel. » Va-t'il me trouver enfantine à trouver du plaisir dans ce genre de défi ?

Le film commence et, prise par l’intrigue, je me fais prendre à mon propre jeu. Je m’appuie de mes coudes sur mes genoux et je penche tout mon corps vers la télévision, ce dont il profite pour m’agripper les épaules. Il m’arrache un sursaut, un cri que je retiens mal, et mon cœur bat à mille à l’heure. Pour me venger, j’attrape un coussin du canapé qui me tombe sous la main et je le frappe de toutes mes forces. « J’avoue. C’était téléphoné ! Mais, ça a fonctionné... » Je dois bien l’admettre, c’était prévisible et pourtant il m’a eue. Pas vexée pour deux sous, j’explose d’un rire un rien enfantin et, alors qu’il se protège de ses avant bras pour éviter les coups de coussins que je tente de lui mettre, je tente d’en attraper un pour l’immobiliser et l’atteindre. Dressée sur mes genoux, je me débats avec lui sans même réaliser la proximité physique entre nous et, lorsque la sonnerie de la porte retentit dans l’appartement, elle me surprend presque plus brutalement que ses bêtises à lui : elle me tire de cette euphorie transitoire et je me demande quel effet je lui fais, les cheveux en bataille et le corps presque entièrement penché contre le sien. Je me redresse un rien trop tard pour prouver mes bonnes intentions : le troubler ne me dérange pas, bien au contraire. « Je vais aller les chercher. » J’attrape le billet qui trône sur la table et je me dirige vers la porte. Je confie sa paye au livreur avant de refermer la porte et de déposer les pizzas encore fumantes sur la table basse. Me rassied à une distance raisonnable de lui, mais un peu plus près que lorsque nous avons commencé le film. Lorsque je croque dans ma première part, je m’affale au fond du canapé. « Tu peux pas dire que c’est pas meilleur que n’importe quel ragoût. » Mes deux mains tenant ma part, je joue à la plus maligne en évoquant la cuisine maison de Sarah. Dans les faits, je ne m’en plains pas. Aujourd’hui, n’importe quel argument est recevable pour pointer du doigt l’austérité de la rousse. « Et arrête de m’empêcher de regarder le film. » Pour peu, je lui tirerais la langue. A la place, je me contente de lui adresser un regard conquérant et espiègle, avant de continuer à picorer ma première part de pizza, les yeux rivés sur l’écran mais bien trop consciente de la présence du militaire à mes côtés.


Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: AMOS & STACEY #3 ► LET THE TRUTH STING
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: AMOS & STACEY #3 ► LET THE TRUTH STING    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyMer 10 Nov 2021 - 19:23
Let the truth sting
{@=4358}Amos Taylor{/@}  & Stacey {#}3{/#}
Il a peut-être l’impression qu’elle est sûre d’elle et pourtant, elle est loin de l’être. Stacey est sûre d’une chose, c’est qu’elle n’a plus aucun contact avec Mitchell, mais il y a bien d’autres raisons qui la pousse à douter. Sa place au sein de l’organisation, tout d’abord, celle qui lui permet désormais de vivre un peu plus aisément, surtout maintenant qu’elle ne vit plus dans cette maison familiale avec sa sœur, que les deux Gallagher ont enfin dit adieu à leur père, le laissant derrière elles pour vivre une vie un peu plus paisible – en apparence – avec leur frère ainé. Mais il n’y a pas un jour où elle ne se demande pas si elle a fait le bon choix, elle qui n’est pas faite pour ce monde et qui sait d’avance la déception qui sera présente dans les yeux de son frère lorsqu’il apprendra qu’elle travaille depuis des années dans l’ombre. Elle doute également quand elle a l’impression de devoir faire ses preuves chaque jour pour que Raelyn et Amos lui accordent une totale confiance, dont elle semble se résigner à ne jamais avoir. Quant à la culpabilité, la seule qu’elle puisse ressentir est celle face au mensonge auprès de ses proches. Il n’en est rien quant à avoir aidé Mitchell quand il a eu besoin d’elle, parce qu’elle ne veut pas et ne peut pas changer qui elle est vraiment au fond, même si, désormais, elle ne retournera plus vers l’homme « Et, je veux bien te croire. Je ne suis pas en train de faire passer un test, Stacey. Mais, la rumeur raconte qu’il est en ville ». Stacey a pourtant cette impression, cette impression d’être passé aux rayons X à chaque fois qu’elle a une discussion avec Amos ou avec sa compagne. Les suspicions sont présentes dans chacun des mots qu’ils peuvent prononcer à sa rencontre et, évidemment, cela la perturbe, même si elle tente de rester impassible « Je sais… J’en ai entendu parler aussi ». Et surtout elle l’a croisé, une fois, et cette unique rencontre lui a suffi.   « Et s’il découvrait les rouages de la machine (…) Tu serais la première sur la liste des gens dont on se méfierait. Je suppose que tu le comprends ». Ses yeux s’écarquillent parce qu’elle perçoit ses paroles comme une menace, lui faisant craindre que si elle vient un jour à bien trop parler, elle risque de le payer très cher. Mais elle n’est pas stupide pour le faire, et rassure d’ailleurs Amos à ce sujet. Elle ne parlera pas du blanchiment d’argent, des tours de passe-passe qu’elle peut user chaque soir pour permettre au dealeur de se faire payer tout en permettant aussi au Club d’amasser l’argent des ventes de ces derniers. Ce n’est pas quelque chose qu’elle compte crier sur tous les toits de toute façon. « J’espérais que tu dirais ça. J’ai donc une proposition à te faire ». La suspicion se créé en elle, une crainte à nouveau d’une contrepartie qui ne consiste pas juste à dire qu’elle ne parlera pas. Elle se veut attentive, pose les bonnes questions pour comprendre où il veut en venir.

« Ton père joue beaucoup et pas dans les bons endroits ». Il a toute l’attention de la jeune femme, dès le moment où il prononce le mot « père ». « Je peux lui réserver une table ici. Il pourra s’endetter dans les limites du raisonnable, bien entendu ». Elle est incapable de pouffer légèrement. Et ce n’est pas la proposition d’Amos qui lui provoque cette réaction « Raisonnable et mon père ne peuvent pas se trouver dans la même phrase », ne peut-t-elle s’empêcher de souligner. Un silence s’installe, de quelques secondes, retrouvant immédiatement son sérieux, considérant la proposition d’Amos, dont elle apprécie évidemment la démarche « Ce serait une solution, en effet… » fait-t-elle tout en continuant de réfléchir « Mais… que se passera-t-il s’il ne l’est pas ? Il est incapable de s’arrêter Amos ». Pour elle, son père adoptif était une cause perdue « Ce n’est pas pour rien que Mila et moi avons déménagé ». Et pourtant, elle ne peut se résigner à laisser périr l’homme qu’il est parce qu’il reste son père, malgré son irresponsabilité, malgré tout ce qu’elle peut lui reprocher « Mais… ça me rassurerait de le savoir ici… Même si… je préférerai ne pas avoir à le croiser ». Parce qu’elle sait aussi qu’il lui en veut d’être parti avec Mila, mais parce qu’elle ne tient pas non plus à ce qu’il sache que sa fille est mêlée à ce monde « Ce serait une table… dans les sous-sols ? » A l’abri des regards de tous, mais aussi de la sienne, endroit dans lequel elle ne se rend quasiment jamais.  

« En échange, je ne te demanderai qu’un service… en plus de ta loyauté, mais elle me semble acquise, pas vrai ? ». Elle a un tempérament calme, Stacey, pourtant, elle meurt d’envie de lui crier qu’elle l’est et qu’elle est fatiguée de devoir le prouver. Elle se contente d’acquiescer alors, calmement. « J’ai besoin que tu effaces le dossier médical de Raelyn de façon régulière. Je te communiquerais les dates au fur et à mesure. Tu pourrais faire ça ? ». Voilà la contrepartie, celle qu’elle attendait au tournant. Mais cette contrepartie est à sa portée, différente de la précédente qui a été moins évidente pour elle « Je le peux, en effet ». Bien sûr qu’elle peut faire disparaitre le dossier, même si elle risque sa place si quelqu’un venait à le découvrir. Mais elle le fera, sans l’once d’une hésitation. Stacey ne pose pas plus de questions, et pourtant, elle aimerait comprendre pourquoi il lui demande une telle tâche. Surtout, pourquoi les dates sont nombreuses et donc les rendez-vous réguliers. Un instant de silence et elle se risque alors « Rien de… grave ? ». Peut-être qu’il préférera éviter la question, ne pas lui répondre pour des raisons évidentes, mais Amos sait aussi qu’elle aura accès à ce dossier, quoi qu’il en soit et qu’elle peut obtenir cette réponse d’elle-même.

electric bird.

Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)
Raelyn Blackwell

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySam 6 Nov 2021 - 21:06

All the things we could have been - Chapter #3
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« Elle m’a dit des trucs pas sympas. Je me suis défendu. Elle m’a attaqué avec d’autres choses que je n’ai pas vu venir et elle s’est barrée, ce que je ne comprends pas vraiment. Mais, tu as entendu peut-être ? » Je secoue la tête et, si j’aurais menti sans ciller si j’avais entendu quelque chose, je n’ai pas besoin de le faire : j’étais sous la douche au lieu d’être aux premières loges. J’ai à peine entendu la rousse élever la voix et claquer la porte. « Non. J’étais sous la douche. Je l’ai juste entendue partir. » Et emmener sa fille avec elle. La présence de Sofia ne me gène pas vraiment, mais j’ai trop rarement l’occasion de passer la soirée seule en compagnie d’Amos pour laisser filer l’occasion. « Pourquoi elle est en colère encore ? » Je lève un sourcil, laissant planer le sous-entendu contenu dans mon encore : elle exagère Sarah. C’est ce sur quoi j’essaye de lui ouvrir les yeux parce que ça m’arrange que leur relation ne soit pas au beau fixe. Parce que je suis jalouse alors que je n’ai pas la légitimité pour l’être.

« Et il y a effectivement peu de chance qu’elle rentre et ça aussi, ça me dépasse. » - « C’est tant mieux pour nous. On pourra même manger sur la table basse du salon sans qu’elle lève les yeux au ciel. » Je n’ai pas besoin de forcer le trait pour n’être que fraicheur à côté de la femme du militaire : elle est austère et sévère quand j’ai toujours tout pris à la légère. « C’est une idée. Tu aurais envie de regarder quoi ? » - « Hmm bonne question. » - « Il y a plein de DVD dans le meuble TV. Tu devrais trouver quelque chose qui te plaît. Enfin, j’espère…. » Je me lève doucement pour m’approcher du dit meuble et je laisse ma main courir sur l’étagère à la recherche d’un titre qui attire mon attention. « Je commande les pizza, je monte me laver et puis je te rejoins. » Je hoche la tête doucement et, face à sa prévenance - il laisse de l’argent sur la table - j’esquisse un sourire. « Comme d’habitude pour moi. » Avant de vivre chez lui - chez eux - et avant de disparaître, il avait déjà pris l’habitude de me conduire quelque part pour manger quelque part : il me connaît à présent. En tout cas, il connaît plutôt bien mes habitudes alimentaires et sait que je me déciderai pour la première pizza de la carte avec de la crème, du poulet et des champignons. Sauf qu’il hésite, certainement pas pour ça et je fais quelques pas dans sa direction, prudente, et mes mains jointes.

« Rae…. Je ne sais pas ce que tu te dis par rapport à Sarah et moi, mais je veux que tu saches que je suis désolé que tu aies à assister à ça. Je ne veux pas non plus que tu te dises que tu y es pour quelque chose. Tu es toujours la bienvenue... » Je me targue de me foutre de ce que les autres pensent de moi et d’être entourée : sauf que c’est faux. Me retrouver à nouveau à la rue me terrorise et, si je ne l’avoue pas, je n’ai pas non plus envie d’être loin de lui. Si bien qu’une vague de reconnaissance me renverse et je m’approche pour me jeter dans ses bras. J’enroule sa taille et je colle ma joue contre son t-shirt, sans la moindre arrière-pensée et sans le moindre objectif caché et tout sauf innocent. Il y a longtemps que personne ne s’était occupé de moi comme il le fait. Gênée, je le lâche finalement avant de reculer mais sans le quitter des yeux. « Merci. » Je ne détourne pas le regard, je ne rougis pas : au contraire, je ne le quitte pas des yeux jusqu’à ce qu’il ait disparu à l’étage.

Lorsqu’il revient, pour plus de légèreté, je brandis le DVD que j’ai choisi. « Les pizzas sont pas encore arrivées. Mais j’ai choisi ça, tu n'as rien contre un peu d’effroi ? » Je lui lance un regard bourré d’espièglerie en lui tendant la jaquette de Silent Hill, sorti l’an dernier. J’aime les films d’horreur et, au delà de ça, j’ai cette fois une idée derrière la tête : en réaction aux moments d’effroi du film, qui pourra me reprocher un rapprochement ?



Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: AMOS & STACEY #3 ► LET THE TRUTH STING
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: AMOS & STACEY #3 ► LET THE TRUTH STING    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyVen 5 Nov 2021 - 16:15




LET THE TRUTH STING

Le problème, finalement, n’était pas tant de croire Stacey menteuse ou non, mais que je puisse mal la juger. Pis encore, la sous-estimer. Pourtant, installée sur la chaise que je lui ai désignée, elle ne me paraît pas mal à l’aise. Elle ne semble pas embêtée par la mouche de la culpabilité, celle qui tourne autour de ceux qui se gratte, qui se sente grognon, qui ne sont pas bien droit dans leur botte. Plus je l’observe, plus j’ai envie de me fier à mon instinct, d’autant qu’aucune expression sur ses traits ni aucune lueur dans son regard ne trahit son assurance. Elle n’est pas factice. Elle a l’air sûre d’elle et, en outre, elle fait un boulot excellent et le départ d’Alec n’y a rien changé. Si je me fie à mon instinct - si tant est qu’il ne soit pas biaisé par la paranoïa ou par la grossesse de Raelyn - je n’ai plus rien à reprocher à la blonde. Pourtant, je la mets en garde sous couvert d’une information. «Et, je veux bien te croire. Je ne suis pas en train de faire passer un test, Stacey. Mais, la rumeur raconte qu’il est en ville.» Ce bruit, c’est le texto qu’il a envoyé à Raelyn il y a de cela des mois. Depuis, il ne s’est plus manifesté, mais n’est-il pas prudent de ne pas oublier un ennemi qui, je le sais, ne se terrera pas longtemps dans sa grotte ? Il apparaîtra tôt ou tard et, à choisir, j’aimerais qu’il ne dispose pas d’un angle d’attaque qui serait fatal à ma complice et moi. «Et, s’il découvrait les rouages de la machine.» Le casino, cela va de soi… «Tu serais la première sur la liste des gens dont on se méfierait. Je suppose que tu le comprends.» Évidemment, elle n’est pas bête. Elle est plutôt intelligente malgré les apparences trompeuses des clichés qui ont la dent dure, sauf pour moi. La preuve qu’elle a de la jugeote, c’est qu’elle affirme, avant que je ne m’explique, que tous nos secrets sont bien gardés. Bonne chance. Piquée au vif, peut-être blessée par ma remarque, je me félicite d’être parvenu à générer en elle un élan de sincérité qui ne serait pas calculé. «J’espérais que tu dirais ça. J’ai donc une proposition à te faire.» ai-je lancé en me redressant sur ma chaise. Je n’ai pas touché à la bouteille qui gît sur mon bureau. Je n’ai pas rempli un verre que j’ai avalé cul-sec. C’est proscrit désormais. Pourtant, il me ferait du bien. Je déteste demander. Je ne supporte pas être le débiteur, qu’importe qu’il s’agisse d’argent ou non. Au contraire, je n’aurais pas prévu de quoi rembourser ma dette au préalable. «Ton père joue beaucoup et pas dans les bons endroits.» Elle ne me contrariera pas : elle vit dans l’insécurité perpétuelle à cause de l’inconséquence de son père. «Je peux lui réserver une table ici. Il pourra s’endetter dans les limites du raisonnable, bien entendu.» Un homme, à lui seul, ne peut pas nous conduire à la faillite. Sa fille, par contre, peut conduire jusqu’à nous des flics ou Mitchell. D’après moi, c’est plus utile de la garder dans ma poche que de lui donner l’occasion d’en sauter. « En échange, je ne te demanderai qu’un service…. en plus de ta loyauté, mais elle me semble acquise, pas vrai ? » Je ne parierais pas ma chemise, mais j’opte pour la confiance. Il est trop tard pour revenir en arrière de toute façon et je n’ai pas envie de crever d’un ulcère en me demandant si j’ai commis une grave erreur à lui allouant ce rôle capitale au sein de mon entreprise. «J’ai besoin que tu effaces le dossier médical de Raelyn de façon régulière. Je te communiquerais les dates au fur et à mesure. Tu pourrais faire ça ? » Bien sûr, elle l’a déjà fait. La vraie question est : en as-tu envie en échange de la promesse de ta sécurité ? Mes yeux, braqués dans les siens, jureraient qu’elle ne refusera pas. J’accorde toutefois au doute sa part du gâteau.

 
Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: fear of falling (ft. stacey) #3
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: fear of falling (ft. stacey) #3    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyLun 1 Nov 2021 - 22:16
fear of falling
{@=5254}Hunter Stringer{/@}  & Stacey {#}3{/#}
octobre 2021 « J’ai mal ». Le visage ensanglanté et légèrement boursoufflé d’Hunter ne laisse pas de doute quant à la douleur qu’il peut ressentir. Stacey est en panique de retrouver son ami, parce que malgré la distance et les déchirures qu’il y a pu avoir entre eux, il l’est, dans cet état. Son regard est empli d’inquiétudes alors qu’elle analyse chaque parcelle de son visage pour examiner ses blessures. La question qui vient tout de suite sur les lèvres de la jeune femme est de demander à Hunter ce qu’il a bien pu se passer. « J’me suis fait agresser ». Elle s’en doute et aimerait avoir plus de précision même si elle sait l’activité qu’Hunter mène au sein du Club. Il est dealer et Stacey aurait préféré qu’ils ne se retrouvent pas tous les deux, après des années de silence, grâce au gang. Malgré l’amertume du passé, Stacey est inquiète pour lui et préfèrerait le savoir éloigné de tout ça, tout comme elle sait qu’Hunter préférerait la savoir éloigné des histoires du gang. « Ils étaient trop – j’ai rien pu faire… ». L’image de l’agression se met peu en peu en place dans la tête de Stacey, dont l’air horrifié est plus prononcé à chacun de ses mots. Elle imagine bien plusieurs mecs s’en prendre violemment à Hunter, sûrement au sol, roués de coups en tout genre. Il essaye de se redresser, la jeune femme s’écarte un peu mais voit bien que cela lui coûte en efforts « Faut que j’y retourne, faut que j’aille récupérer ce qu’ils m’ont pris ». Stacey le voit s’agiter, ses deux mains viennent à se poser sur ses épaules alors qu’elle vient à trouver son regard « Non, Hunter, tu n’iras nulle part » son ton est catégorique « Tu penses qu’ils vont t’accueillir comment ? Et tu crois que tu vas faire le poids face à eux après ce qu’ils viennent de te faire ? Tant pis pour l’argent et la drogue, le plus important là est de te soigner ». Et d’ailleurs, elle se lève pour aller trouver une trousse de secours, fouillant à droite et à gauche pour trouver le nécessaire, connaissant finalement toujours aussi peu les nouveaux locaux du gang, contrairement aux anciens. Elle finit quand même par trouver ce qui lui faut et retourne auprès d’Hunter « Ne bouge pas ». Elle s’empare d’une compresse et vient d’abord faire pression sur la blessure pour stopper le saignement. De l’autre main, elle vient à poser une poche de glace enroulée d’un torchon sur sa pommette gonflée « Essaye de tenir ça » lui dit-t-elle alors doucement. L’inquiétude est présente sur le visage de Stacey alors qu’elle ajoute en retrouvant son regard « Tu es blessé ailleurs ? ».

electric bird.

Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)
Raelyn Blackwell

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyMer 27 Oct 2021 - 11:45

All the things we could have been - Chapter #3
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« Bien sûr que tu as ce luxe. Tu es jeune. Ta vie commence. Je vois pas pourquoi tu n’aurais pas le droit à une belle histoire d’amour. » Je lui jette un coup d'œil en coin, avant de finalement me contenter de hausser les épaules. Je suis jeune, mais je n’ai pas la sensation que ma vie commence. J’ai l’impression d’avoir déjà gâché bien trop de choses et le droit à une belle histoire d’amour en fait partie. Qui voudrait d’une fille qui écartait les cuisses pour pouvoir se payer ses doses, parce qu’elle était tombée si bas qu’elle avait l’impression d’en avoir plus besoin que de sa dignité et de son intégrité physiquement ? Certainement pas un bon père de famille, marié à la fille du pasteur de son village natal.

Qu’il tente de me faire complice de son plan pour rallumer la flamme entre lui et Sarah me braque, et je regrette d’avoir été si transparente à l’instant même où je lui réponds. Je ne veux pas qu’il se voit clair en moi et mon attirance, parce que je ne veux pas qu’il me repousse pour le bien de son couple. « Faudra remédier à ça rapidement à mon avis. Il y a de belles choses à voir, et pas seulement dans le monde. » Il faudra remédier à ça ? Qu’essaye-t-il de dire, qu’il se porte volontaire ? Qu’il veut m’aider à le faire ou, simplement que je dois voir du pays et que cela me fera du bien ? Je ne sais pas. Je pensais être arrivée à quelque chose avant qu’il ne parle d’emmener Sarah en week-end mais je ne suis plus certaine de rien et c’est morose que je prends le chemin du retour vers leur maison.

Sarah est déjà là et, si mon regard croise le sien, je l’ignore royalement au profit de la salle de bain. Je n’ai pas envie de lui parler, pas maintenant, et pas la patience pour faire semblant et lui adresser de grand sourire. Elle m’agace, à toujours tenter de me tendre la main en espérant un résultat différent. Si j’accepte l’aide d’Amos, c’est parce que je la sais désintéressée : il m’a aidée alors qu’il ne me devait rien, que je n’étais qu’une inconnue dans un parc qui tenait à peine debout. Il m’a aidée sans me juger quand, de la part de sa femme, je ne m’attends à rien d’autre. Peut-être que je me trompe. Peut-être ne lui ai-je simplement jamais laissé sa chance mais, quoi qu’il en soit, elle ne peut me forcer à m’ouvrir à elle et, ce soir, elle ne peut même pas me forcer à être polie et sympathique.

Je ne me prélasse pas des heures sous la douche : j’enveloppe mes cheveux dans une serviette et, en guise de pyjama, j’enfile un t-shirt trop long qui m’arrive au milieu des cuisses. Je sors de la salle de bain au moment où la porte du bas claque et je tends l’oreille : il ne me faut pas longtemps pour comprendre que la rousse n’est plus là, qu’elle est partie et je devine qu’elle s’est disputée avec son époux. Je passe un coup de brosse dans mes cheveux mouillés et, sans prendre la peine d’enfiler un short, je descends doucement au rez-de-chaussée : j’y trouve Amos, assis sur le canapé et la tête dans ses mains. « Elle est partie ? » J’en suis presque certaine, mais je préfère m’en assurer. « Je l’ai entendue crier. » Mais je ne sais pas ce qu’elle a dit. Au fond, j’espère simplement que leur couple est au bord de la déchirure. « Elle ne rentrera pas ce soir, c’est ça ? » Lorsqu’elle se fâche, elle part systématiquement avec Sofia. Moi, ce sont les soirées que je préfère, celles en compagnie d’Amos uniquement. « Tu veux qu’on regarde un film ? On peut commander des pizzas du coup, elle en saura rien. » Elle ne pourra pas nous reprocher d’avaler des cochonneries au profit d’un repas équilibré préparé par ses soins : j’essaye de faire en sorte de ne pas être trop transparente, qu’il ne réalise pas à quel point la défection de son épouse m’enchante.


Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)
Raelyn Blackwell

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #3)    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySam 23 Oct 2021 - 14:24

All the things we could have been - Chapter #3
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

Est-ce qu’une part de moi croit vraiment qu’elle a ses chances d’arriver à détourner un peu de l’attention qu’Amos porte à Sarah ? Non, pas vraiment, mais je ne suis pas le genre de jeune fille qui se contente d’un non ou se décourage dès que la situation semble compliquée ou impossible. Si je m’emploie à ternir l'image que le brun a de sa relation, c’est autant par sincérité - je pense ce que je dis - que pour parvenir à mes fins. Il m’intéresse : le nier serait un mensonge et une bêtise. Comment pourrait-il en être autrement ? Il est entré dans ma vie au moment où je touchais le fond et, si repoussante que je devais être, il m’a tendu la main alors qu’il ne me devait rien. Il me veille à chaque fois que j’en ai besoin ou envie, il use de son énergie et de son temps pour me faire sourire, pour me faire reprendre des couleurs, pour me faire aller mieux. Sans lui, je serais morte dans ce petit appartement de Fortitude Valley, si ce n’est des mains du client dont il m’a sauvée, d’un autre de la même trempe. Il fallait un miracle pour m’aider à remettre ma vie sur les rails et, même si rien n’est encore gagné, c’est ce qu’il est à mes yeux. Je suis tombée sous son charme sans même m’en rendre compte. « Du gâchis…? » Suis-je allée trop fort ? Tant pis, à présent, je ne peux plus reprendre mes mots et, de toute façon, je le pense. Je hausse les épaules, sans le quitter des yeux. « J’en déduis que, toi, tu rêves d’une histoire fusionnelle ? » Je suis déstabilisée par la question et, pour ne pas le montrer, j’y réponds par une autre. « Parce que tu crois vraiment que j’ai le luxe d’avoir ce genre de rêve ? » Il m’a récupérée aux mains d’un autre, il sait jusqu’où je suis tombée alors que j’ai à peine vingt ans.

Pourtant, si je m’y autorisais, bien sûr que je rêverai d’une histoire personnelle ou, plutôt, je n’accepterai rien d’autre.

« On ne l’a jamais été. Pas même quand on était que des gosses. Je n’ai pas été là souvent, je suppose que ça nous demande un temps d’adaptation... » C’est ce que je dis : du gâchis. « Qu’est ce que vous faites ensemble alors ? » Si vous n’avez jamais été fusionnels ? Si vous n’avez passé que peu de temps ensemble au final, mis bout à bout ? L’aime-t-il encore ? S’est-il marié avec Sarah que pour leur fille ?

Ce n’était certainement pas une mauvaise idée, de son point de vue masculin, que de me demander mon avis. Sauf que je n’ai aucune envie de l’aider à reconquérir son épouse et, au final, je m’en veux de presque lui avoir l’idée. Des endroits où je rêve d’aller, il y a des tas, mais je n’ai pas l’intention de les lui confier si c’est pour qu’il y emmène son épouse. Je n’ai pas le droit d’être vexée, je le sais et, pourtant, je le suis. Qu’il m'utilise en confidente et complice me laisse penser qu’il ne me regarde absolument pas de la même façon que je le regarde, pas même un petit peu. Sinon, il ne me demanderai pas de l’aider à trouver une destination pour y emmener une autre, non ? Plutôt que de lui montrer que je suis blessée - c’est malgré tout écrit sur mon visage - je mets fin à cet intermède. Je prétends que l'après-midi à la ferme m’a épuisée et, par la même occasion, je coupe court à la conversation. Lui, il est déstabilisé par ma réaction et je le sens mais ne dit pas : cela me forcerait à admettre que je suis froissée et, surtout, pourquoi. « Oui ! On peut rentrer. On a bien bossé. Est-ce que tu veux être là à la naissance du poulain ? » Les bras croisés sous ma poitrine, je hoche la tête doucement la tête de haut en bas. « J’aimerais bien, oui. » Parce que je m’occupe de cette jument depuis le premier jour où j’ai mis un pied à la ferme. « Et… quand tu dis que tu n’es jamais allée nulle part, c’est nulle part, nulle part ? » Je lui jette un coup d'œil en coin, avant de plisser les lèvres et de secouer la tête. « Charleville, Brisbane, Kilcoy. » J’énumère trois villes : celles où je suis née, celle que j’ai investi quelques années plus tard et l’endroit où nous sommes, là ou Amos m’a emmenée pour me sauver de mes démons. Du reste, je n’ai jamais mis les pieds nulle part. « Et c’est tout. » Va-t-il se moquer de moi ? Me prendre pour une pauvre campagnarde et une ignare, lui qui a vu le monde grâce à l’armée ?


Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 YV4dgvCSujet: the final countdown (slasher amelyn #3)
Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: the final countdown (slasher amelyn #3)    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyJeu 21 Oct 2021 - 11:20




FINAL COUNTDOWN
Amelyn - DS - #3

@RAELYN BLACKWELL

Elle fait erreur. J’ai frappé de toutes mes forces, raison pour laquelle je n’ai pas réussi à récupérer ma hache. Elle était trop profondément enfoncée dans l’épaule de l’assassin, preuve de l’éneergie dépensée dans le but de le mettre hors d’état de nuire. Pourtant terre-à-terre, je maintiens que ce gars est habité par une aura étrange, à moins qu’il soit tout simplement sous coke, anesthésié au point qu’il ne ressente plus la douleur. Peut-être, mais ce n’est pas important dans le fond. Rae souhaite s’en aller, sans notre arme, et a fortiori, quoique ça m’embête, je ne peux pas la contredire. Je la suis un peu malgré moi dans les dédales du couloir en direction, au départ, des grillages du terrain de foot quand il surgit dans mon esprit une autre idée, une qui à mon sens nous assurera une fuite discrète et qui nous évitera de nous mélanger à la foule d’élèves en panique qui couraient plus tôt en tout sens. Si l’agresseur ligoté à sa chaise est accompagné par un complice, nul doute qu’il cherche parmi les lycéens sa cible principale. D’après moi, les escaliers d’une de ses sorties de secours, c’est plus sûr. Je soumets donc à l’approbation - même si protester ne m’aurait pas fait changé d’avis - à ma petite amie et, compte tenu qu’elle acquiesce avec enthousiasme, nous modifions légèrement notre itinéraire. Nous poursuivons notre route jusqu’à la cantine et, si j’ai veillé à ce qu’elle soit vite avant de pousser la porte ouverte - étonnant, mais peu me chaut - je nous y engouffre en intimant à ma partenaire d’être la plus silencieuse possible. C’est à pas de loup que nous traversons le local en direction de l’escalier. C’est avec plus de précipitation, galvanisés par l’air frais, que nous les descendons. Le grillage est à quelques mètres de nous et, cette fois, nous courrons. Malgré les graviers qui doivent gêner sa progression, Rae ne se plaint pas. Elle me réclame simplement de l’aide pour grimper le long du dernier obstacle qui mène à la liberté, à la sérénité. J’obtempère sans rechigner. Je prie pour qu’elle ne se foule pas la cheville en tombant. La chance est cependant avec nous ce soir. Elle retombe sur ses pattes, tel un chat et je soupire d’aise, nous sommes sortis d’affaires. Ce soulagement, nous le partageons serrés l’un contre l’autre. Sentir le soufle de ma dulcinée dans mon cou me rappelle le bonheur d’être vivant et d’être deux pour affronter ce genre d’épreuve. Je conviens également qu’elle nous soudera pour l’éternité.   «Chez moi. Oui.» ai-je conclu, tirant de mes poches les clés de la voiture prêtée par mon père.   « Puis une douche et une nuit de sommeil bien méritée...» a moins que l’adrénaline ne nous maintienne éveillé, à moins que nous ayons tous deux besoin de savourer le plaisir d’avoir survécu, sans autre dommage que ceux, peut-être, qui relèveront du psychologique.   
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Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: the final countdown (slasher amelyn #3)    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyMer 20 Oct 2021 - 21:41




FINAL COUNTDOWN
Amelyn - DS - #3

@RAELYN BLACKWELL

Ces mots, que j’espère rassurant, ont-ils l’effet exposé ? Accepte-t-elle que nul ne pourrait lui en vouloir si, par légitime défense, elle avait tué cet homme ? J’en ai l’impression. Il m’a semblé entendre son souffle dans mon cou, le fruit d’un long soupir, si pas de soulagement, de dépit. Elle se fiche bien, Raelyn, de l’identité de notre agresseur. Moi, l’information me taraude et j’aurais espéré que ma complice ne me donne pas seulement son feu vert - libre de mes mouvements, je n’en ai pas besoin - mais qu’elle s’approche avec moi vers le corps avachi et ligoté sur sa chaise. Or, elle n’est pas prête. Son courage est supplanté par sa peur de l’avoir tué et je ne la juge pas. Que du comprendre, je me suis posé les mêmes questions alors qu’elle s’engouffrait, dans le couloir, pour jouer les appâts. Je me suis inquiété de ne pas être capable de la protéger ou, a l’inverse, d’être traumatisé à l’idée d’avoir provoqué la mort d’un enfoiré, certes, mais de l’un de mes semblables avant tout. « D’accord. Je lève sa capuche et puis on s’en va.» ai-je promis, un sourire d’une douceur inouïe étirant mes lèvres, avant de m’avancer vers notre victime. Nous étions souris et nous avons inversé les rôles. Plus tard, je m’enorgueillirai de cette victoire. Sur l’heure, je chemine à tâtons dans sa direction et un gargouillis, preuve qu’il est toujours envie, m’oblige à reculer d’un immense pas en arrière. Mon interjection en dit long sur mon étonnement. Je suis par ailleurs paralysé par l’angoisse puisque je ne saisis pas comment ce gars peut respirer après avoir reçu une hache dans l’épaule - ça saignait abondamment - et un coup sur la tête avec un objet lourd. « C’est impossible, Rae. C’est un truc surnaturel. Il peut pas avoir la force de bouger. Qu’il soit vivant, je ne dis pas.» Ma foi, j’en suis heureux pour nous deux : nous avons oeuvré ensemble à le mettre en état de nuire. « Mais, regarde-le, il commence déjà à s’agiter. C’est pas normal.» Subjugué par le spectacle, intrigué par le phénomène, je ne bouge pas. Je détaille l’ordure qui remue de plus en plus fort. Ma petite copine, elle ne l’entend pas de cette oreille. Elle m’attrappe par la main, m’informe que nous pouvons tirer une croix sur l’arme des crimes t sur notre hache puisque l’un a traversé la vitre, la brisant sans que je ne l’entende et l’autre coincé dans la chair de ce monstre. Un monstre. C’est ce qu’il est, j’en suis convaincu quoique je sois cartésien. Sans l’intervention de ma complice, je n’aurais pas bouger. Or, elle me tire par le bras et je la suis, mécaniquement, en direction des terrains de football. Soudain, mes esprits rassemblés, je réalise que nous n’y serons pas en sécurité, que ce n’est pas l’endroit idéal pour mettre les voiles puisque c’est celui que choisira tous nos camarades. Alors, je la retiens et la hèle. « Faut pas aller par là. S’ils sont deux, c’est là qu’il est, parce que c’est par là que les rats vont essayer de quitter le navire. Il faut qu’on aille à la cantine.» Communément appelé par la plèbe “le restaurant”. D’après moi, ce n’est pas comparable à une bonne table. « Il y a la sortie de secours, destinées au pompier. Tu sais, où il y a l’énorme escalier qui donne sur l’arrière du bâtiment… Là, il y a un autre grillage, avec une porte, cadenassée, mais facile à escalader et qui mène sur le parking.» Je suis persuadé que c’est notre meilleure option, mais nous sommes un binôme. C’est ensemble que nous déciderons.  
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Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: fear of falling (ft. stacey) #3    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyMer 20 Oct 2021 - 17:59
fear of falling
{@=5254}Hunter Stringer{/@}  & Stacey {#}3{/#}
octobre 2021 C’est une soirée de plus qui se termine au Casino. Une soirée de plus où Stacey a passé du temps derrière sa table de jeu, une table où elle a accueilli autant des joueurs lambda que des dealeurs venus réclamer leur due. Elle s’est faite à ce nouveau rôle qui lui a été attribué, elle s’est faite à cette illégalité dans laquelle elle est en train de plonger encore plus. Elle s’est accoutumée aussi aux mensonges alors qu’elle vit désormais avec son frère, Lawrence, sous le même toit et qu’il ne se doute pas une seule seconde des activités que mènent réellement sa sœur. Il sait qu’elle est croupière dans ce casino, il est même déjà venu lui rendre visite lors de l’ouverture de celui-ci, mais il ignore absolument tous des réelles activités qu’elle mène. Stacey se sent coupable de lui mentir, de lui cacher la vérité mais ce boulot lui permet de ramener davantage d’argent et ainsi celui-ci va permettre de payer les études que Mila souhaite poursuivre à la rentrée prochaine. Elle aide au blanchiment d’argent, elle a un rôle primordial dans le gang et en est consciente. Consciente sans en être fière pour autant, mais c’était l’unique solution. C’est peut-être ce qu’elle tente de se dire pour se convaincre qu’elle a, malgré tout, fait le bon choix…

Comme à son habitude, à la fin de son service, elle se rend dans les cuisines, Alec ne manquant pas de lui laisser un petit quelque chose à grignoter. Les moelleux au chocolat dont elle raffole sont posés sur une petite assiette et cela est suffisant pour lui donner le sourire. Elle s’installe sur un des plans de travail, laissant ses jambes ballantes dans le vide alors qu’elle commence à déguster un premier petit gâteau. Elle tente de joindre Sasha pour savoir où elle se trouve, leur nouveau repère ayant été marqué ici pour qu’elle puisse se retrouver comme au temps où Mitchell était à la tête du Club dans les anciens locaux. Mais elle semble être aux abonnés absentes et Stacey s’accorde quand même ce petit répit avant de rentrer chez elle, où elle sait qu’elle va devoir lutter contre ce chiot adopté par sa sœur Mila, qui ne manquera pas de lui aboyer dessus et, très certainement, ameuter tout le quartier (dont Lawrence qui ne manquera pas de râler depuis son lit). Stacey se perd un peu sur son téléphone alors qu’elle déguste le petit met jusqu’à qu’elle soit extirpé de ses pensées par un bruit assourdissant provenant d’un peu plus loin. Elle se fige, tourne la tête pour voir derrière elle mais ne voit rien. Elle descend du comptoir, délaisse le petit bout de gâteau qu’il lui reste, gardant son téléphone toutefois dans la main et se dirige vers l’endroit d’où provient le bruit.

Elle est sur ses gardes jusqu’à ce qu’elle voit une silhouette au sol, appuyé contre un mur, à moitié inconsciente. Elle avance prudemment jusqu’à la personne qui se trouve là et dès l’instant où elle identifie cette personne, un air horrifiée prend place sur son visage « Hunter ? ». Elle allume la lumière et découvre avec effroi son visage ensanglanté et les yeux à moitié clos du jeune homme dont la tête penche sur un côté. Elle se précipite vers lui, s’agenouille alors en le secouant un peu, maintenant son visage avec sa main sur sa joue « Hunter, reste avec moi » lui dit-t-elle son air inquiet désormais omniprésent « Hunt’, regarde-moi, c’est moi, Stacey… » fait-t-elle alors qu’elle cherche à capter son regard « Qu’est-ce qui s’est passé ? ».


electric bird.

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Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: the final countdown (slasher amelyn #3)    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyMar 19 Oct 2021 - 23:36




FINAL COUNTDOWN
Amelyn - DS - #3

@RAELYN BLACKWELL

Oups ! J’ai donné une information de trop sans l’avoir réellement vérifiée. Pour trouver, il faut chercher et, a priori, je n’ai pas posé les mains sur ce type en quête d’un souffle ou d’un battement de son coeur à l’un de ses poignets ou à sa carotide. De plus, il y a bel et bien du sang qui lui coule de l’épaule (ou qui coulait ?). Difficile de répondre à cette question : en s’écoule-t-il de son crâne. Dès lors, j’ai effectivement parlé trop vite, parce que je la lis la peur dans le regard de Rae. Elle est perceptible et je la comprends. A son âge, qu’il s’agisse ou non d’un meurtrier, on a pas envie d’être responsable de la mort de l’un de nos semblables. « Hey. je sais ce que tu ressens. De tout façon, si c’est pas toi qui l’as tué, il y a de fortes chances qu’ils se vident de son sang quand je lui retirerai la hache de l’épaule. Mais, on n'avait pas le choix. » Déjà, je la ramène contre moi, tirant sur sa main qu’elle a laissé dans la mienne. « Même si les flics arrivaient et nous trouvaient là, c’est de la légitime défense. Ce type a tué des lycéens, peut-être même l’un de nos profs. J’en ai vu aucun.» ai-je renchéri, dans l’espoir qu’elle se détende. « Tu veux que je prenne son pouls, vraiment… ? Enfin, sérieusement ? » La question mérite d’être posée et agir en ce sens me semble évidemment. Je n’ai pas envie qu’elle s’imagine qu’elle a abattu un homme pour nous sauver la vie. Comment se construira-t-elle après ça ? Je foutrai son avenir en l’air. « Si tu veux pas qu’on appelle les flics, on le fait pas, mais laisse-moi au moins regarder qui se cache sous cette capuche.» Je chemine à tâtons vers ce dernier, prêt à soulever son habit. Mes doigts tremblent un peu et je comprends mieux la peur qui l’a agitée plutôt. Je m’imagine que dans un mauvais film d’horrur, il m’attrapera par le bras et hurlera si fort dans mon oreille qu’il me donnera le tournis. Et, pourtant, je dois approcher. « De toute façon, s’ils sont plusieurs, on a besoin de cette hache.» S’ils sont deux, on ne peut pas se balader dans les couloirs sans cette arme qui me donne des airs de super héros. « Oh putain...» ai-je craché quand l’horrible personnage, me jugeant trop près, a effectivement beuglé jusqu’à me faire sursauter. C'est un gémissement plaintif qui a réprimé mon indiscrétion. Mais, vais-je la reprendre, cette hache ? Peut-être pourrions-nous chercher son couteau. « Putain, ils se réveillent. Tu vois son arme à lui ? Parce que, finalement, savoir qui c’est est de toute suite moins important.» Bien moins que notre sécurité.
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Amos Taylor

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptySujet: the final countdown (slasher amelyn #3)    Tag 3 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 14 EmptyMar 19 Oct 2021 - 22:27




FINAL COUNTDOWN
Amelyn - DS - #3

@RAELYN BLACKWELL

Le corps de l’inconnu qui a massacré deux de nos amis - au minimum -  à nos pieds et alors que je serre ma complice contre mon bras, je me fais la réflexion que nous nous en sommes tirés parce que je ne me suis pas trompé. Rae et moi, nous formons une équipe. Nous ne nous sommes pas rencontrés par hasard, mais pour que ça dure. Cette fille a été taillée pour moi et notre complémentarité en témoigne. Dès lors, oui, je l’admets sans fard, j’ai peur pour elle. Mon coeur a cogné si fort dans ma poitrine qu’il m’a assourdi quelques instants. Si j’ai trouvé le courage d’abattre la hache dans l’épaule de notre victime, c’est grâce à elle, pour elle, parce que sa sécurité est ma priorité. Je respire mieux maintenant que son corps épouse le mien et je me fie à ce “tout va bien” sans discuter : je préfère lui répondre par un baiser, plus intense, profond, un qui exprime l’étendue de mon soulagement. J’aurais aimé qu’il dure toujours. Je n’aurais pas eu à renouer avec mes instincts les plus terre à terre. « Je n’en sais rien, mais j’en doute. Il y aurait du sang sur le sol, non ?» Il a été frappé à la tête cependant. Je ne jurerai de rien et je ne vérifierai pas tant que ce bougre d’assassin ne sera pas attaché à une chaise. Le déplacer nous demande un effort considérable et je l’ai remarqué à voix haute : « Il a du plomb dans les poches ou quoi ?» Par chance, et parce que je le répète, nous sommes un binôme, nous sommes arrivés à bout de notre tâche, non sans suer, mais avec au coeur le sentiment satisfaisant d’avoir accompli notre tâche. « Attends, attends.»ai-je lancé alors que Raelyn considère que l’heure de nous échapper est enfin arrivée. « Tu n’es pas curieuse ? » Moi, je le suis et je ne suis pas convaincu d’avoir envie de partir sans découvrir l’identité de notre assaillant. « J’ai pas senti de pouls quand on l’a déplacé. On risque rien à enlever sa capuche, si ? » Après, on n’envisagera par quelle porte de sortie il convient de nous enfuir et de nous mettre à l’abri…. a moins que…. « On vient de sauver le lycée. On mérite bien de savoir qui c’est, voire d’appeler les flics et de les attendre ici. Tu imagines ? On deviendrais des héros. »
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