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24 résultats trouvés pour metoo

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Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 YV4dgvCSujet: J'ai vu le soleil bas
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptySujet: J'ai vu le soleil bas    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptyMer 15 Avr 2020 - 13:08
« Je viens d'arriver ! Ecoute, ça va, un peu débordée, je suis en train d'organiser ma toute première exposition... Je t'inviterai, évidemment. Mais ça va, la galerie est assez calme, en ce moment, les peintres n'organisent pas de grand événement là tout de suite, donc c'est tranquille. Et toi, la vie à mille à l'heure ? » Lennon sourit à l'idée que Lola souhaitait l'inviter à sa toute première exposition. Ce serait un honneur pour Lennon d'assister à l'évolution de Lola dans le monde très fermé de l'art. En quelques heures passées avec elle, elle avait su déceler chez l'assistante galeriste sa passion pour la peinture. Et elle méritait de réussir. Tous les passionnés qui se donnaient corps et âmes dans leur domaine de prédilection méritaient de réussir. Mais pudique et fière comme elle l'était, elle gardait ses pensées pour elle. « Ce sera avec plaisir d'assister à ta première exposition. D'ailleurs, je pourrais être accompagnée d'un ou deux clients à moi. Ça pourrait te rendre service. » Dans ce monde très sélectif, les coups de pouces et le bouche-à-oreille étaient des facteurs essentiels à ce business. Peu importait si vous étiez talentueux ou un dieu de l'impressionnisme. Ce qui importait dans cette histoire, c'était les contacts. Et Lennon en avait certains. Au fil des années, grâce à un travail assidu et sérieux, elle avait sur se créer un petit réseau. Elle avait rencontré des hommes d'affaires, des desperates housewives voulant redorer leurs immenses villas de Spring Hill. Bref, elle avait plus de riches clients dans son répertoire qu'autre chose, et peut-être que cette clientèle-là pouvait aider Lola dans son ascension. Elle but une gorgée de son infusion encore chaude.  « Sinon la vie à mille à l'heure : éreintante. Je sais pas comment je fais pour tenir debout, mais c'est ce qui me tient en haleine. Depuis que je travaille pour ABC, j'ai pas une minute à moi, mais j'aime bien.  »

« Je n'achète jamais au premier tour de stands. Je m'imprègne du travail de chaque artiste, et puis je fais confiance à mon instinct, sur ce qui m'a le plus émuée, et j'y retourne, parfois après quelques jours. C'est risqué, parce que ça peut avoir été déjà vendu, mais j'ai un rapport très émotionnel à l'art. J'imagine que pour toi ça doit être très différent, non ? Tu cherches quoi principalement, aujourd'hui ? » Les deux jeunes femmes avaient salué la hippie avant de continuer leur chemin. Lennon écoutait attentivement les paroles de Lola tout en hochant la tête. Lola était une vraie artiste. Elle vivait sincèrement pour ce qu'elle aimait. Et Lennon adorait ce genre de personne. Lola gagnait rapidement des points dans son estime, et pas tout le monde avait se privilège aux yeux de Lennon. « Je te ferais confiance les yeux fermés le jour où je te demanderais de me choisir un tableau. Tu es très sensible à l'art, j'aime beaucoup. » Lennon était pour une fois juste sincère. « C'est vrai que pour moi, c'est un peu différent. Je ne peux pas faire en fonction de mes goûts, ni même proposer autre chose à un client. Ça pourrait le froisser et il aurait l'impression que je critique ses choix, ses préférences. Donc, je me plie à ce que souhaite le client. Par contre, pour l'émission c'est différent. Je peux prendre plus de décisions. » Lennon soupira. Même si elle n'avait pas cette marge de choix dans l'achat d'une toile ou d'une photographie, elle adorait quand même son boulot. « Un client aimerait une toile contemporaine pour son bureau, dans le style de Basquiat. Mais comme j'ai la meilleure assistante galeriste avec moi, je suis sûre que je vais trouver la toile parfaite. » Elles s'arrêtèrent devant un stand proposant des cartes du monde représentant différents régimes politiques et des mouvements politiques qui ont fait la Une ces dernières années. Comme le mouvement {#}metoo{/#} qui avait ébranlé le monde du cinéma hollywoodien et la planète entière par la suite. « Malheureusement, je pense qu'un tableau {#}metoo{/#} risquerait de froisser mon client. Je ne pense pas qu'il ait envie de soutenir les femmes devant tous ses collègues. Et toi, tu cherches quoi aujourd'hui ? » Lennon se penchait sur les cartes, afin de les scruter minutieusement. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'une des cartes attira son attention. C'était une carte composée seulement des pays de l'hémisphère nord, principalement l'Amérique du Nord et l'Europe. L'Australie était représentée dans un petit coin car faisant techniquement partie de l'hémisphère sud. L'échelle des États-Unis n'était pas correcte, mais le but était de les faire paraître dominants face au Canada, au Mexique, l'Australie et aux autres pays européens. Sur le territoire américain, "Néolibéralisme" était inscrit en rouge. Chaque état américain portait le nom d'une multinationale ou de grands groupes économiquement puissants. Les pays plus petits, quant à eux, avait tous pour nom "Sheep". Mouton en anglais. Et c'était la vision que Lennon se faisait du monde, aujourd'hui. Elle prit la carte dans ses mains et l'analysa. « Voilà, celle-là c'est ma préférée. Même s'il y a des choses à rajouter à mon goût. » Elle aurait plus tôt mis les États-Unis en "Sheep" ou en "Dumb". Et au dessus des pays, elle aurait mis "Lobbies" ou même "Bilderberg" et des flèches "Globalization" en direction de tous les pays. Lennon passait pour une folle quand elle parlait de ce sujet, mais elle y croyait.

{@=4400}Lola Wright{/@}
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 YV4dgvCSujet: J'ai vu le soleil bas
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptySujet: J'ai vu le soleil bas    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptyMer 8 Avr 2020 - 17:27
"Je voudrais bien une infusion moi aussi, s'il vous plaît. C'est très coloré, j'aime beaucoup. Il y a beaucoup d'émotions qui ressortent de ces portraits." Lola eut un sourire envers Lennon, qui arrivait toujours à être si présente malgré le million d'activités qu'elle menait par jour. Elle avait beau être débordée et sous pression constante, elle était là corps et âme, et elle regardait vraiment les toiles. Quant à savoir si elle disait toujours la vérité, Lola était loin de le savoir, mais déjà l'énergie de son interlocutrice lui plaisait.

"Alors Lola, comment tu vas ? Désolée si je t'ai fait attendre mais j'étais pas dans le coin."
"Je viens d'arriver ! Ecoute, ça va, un peu débordée, je suis en train d'organiser ma toute première exposition... Je t'inviterai, évidemment. Mais ça va, la galerie est assez calme, en ce moment, les peintres n'organisent pas de grand événement là tout de suite, donc c'est tranquille. Et toi, la vie à mille à l'heure ?"

Lennon eut un dernier regard vers le stand. "Elles sont intéressantes ces toiles. Tu veux en prendre une ou on continue ?" "On continue pour le moment. Merci beaucoup pour l'infusion, au revoir !" La hippie leur fit un sourire, et les deux femmes s'éloignèrent. "Je n'achète jamais au premier tour de stands. Je m'imprègne du travail de chaque artiste, et puis je fais confiance à mon instinct, sur ce qui m'a le plus émuée, et j'y retourne, parfois après quelques jours. C'est risqué, parce que ça peut avoir été déjà vendu, mais j'ai un rapport très émotionnel à l'art. J'imagine que pour toi ça doit être très différent, non ? Tu cherches quoi principalement, aujourd'hui ?"

Tout en buvant l'infusion, elles s'approchèrent d'un stand de cartes du monde revisitées en fonction de différentes approches géopolitiques et thématiques. Il y avait une carte {#}metoo{/#}, avec le nom de femmes qui s'étaient ouvertes sur leur expérience, un nom par ville. Il y en avait une qui remplaçait les noms des pays par le régime politique en place : démocratie, dictature, monarchie, etc. Lola les observa avec attention, appréciative de la démarche.

{@=4478}Lennon Warner{/@}
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 YV4dgvCSujet: (hannah) wearin' a fake smile
Kieran Halstead

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptySujet: (hannah) wearin' a fake smile    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptyLun 9 Mar 2020 - 20:57

HANNAH & KIERAN ⊹⊹⊹ drag me to death, like a lit cigarette, took my last breath, like the smoke from my lips. i've lied for you, and i liked it too, but my knees are bruised from kneelin' to you.

Tu sais, Kieran, ça ne sert à rien de griffonner cette feuille jusqu’à la transpercer. Ça ne rendra pas ton œuvre plus jolie, ça ne fera pas avancer le temps plus vite.
Ça ne me fera pas disparaître.
Tu es le responsable de ma présence, il serait temps que tu le comprennes et que tu l’assumes.


Je crois qu’il ne comprend pas grand-chose, parfois, Kieran, quand il s’isole dans son monde, comme maintenant. Il est assis sur cette chaise inconfortable depuis une bonne heure, et ses doigts se noircissent sous les coups de mine qui visent à remplir la feuille à défaut de réellement créer. Il a juste besoin de s’occuper, en attendant qu’on vienne le chercher. Il a surtout besoin de se changer les idées, en attendant de se confronter à elle. Autumn est hospitalisée depuis presque un mois, et c’est seulement sa cinquième visite. Elle attend de lui qu’il soit présent tous les jours – et dans d’autres circonstances, il aurait été le premier à accourir. Voyez, il ne comprend définitivement pas grand-chose, Kieran, et si on replace les événements à un moment plus heureux de leur vie de couple ; on aurait pu imaginer une scène digne d’un film. Lui dans le rôle de l’amoureux éperdu menant un combat sans merci pour rejoindre sa bien-aimée en détresse, courant dans les rues de Brisbane au ralenti, enchaînant les obstacles, les blessures, touchant la mort du bout des doigts, mais finissant toutefois par parvenir jusqu’à cet hôpital où il aurait envoyé balader le personnel soignant lui refusant l’accès à la chambre de sa dulcinée, finissant par sceller leurs lèvres alors que l’écran se noircit. Oui, dans son imagination trop débordante – et il est vrai que je ne peux guère critiquer celle-ci puisqu’elle est à l’origine de mon existence – leurs retrouvailles auraient pu ressembler à ça. Mais Autumn n’est pas une demoiselle détresse ; et il n’est plus un amoureux éperdu. Et je te sens qui t’agite, Kieran, à cette pensée, alors que tu veux me donner tort, mais je suis la traduction de tes pensées les plus profondes, tu ne crois pas qu’il serait temps de m’accorder le crédit que je mérite ?

Et il continue de s’acharner, la mine perce la feuille une nouvelle fois et Kieran la roule en boule d’un geste énervé afin de la jeter dans la poubelle. C’est ce qu’il aurait voulu faire, du moins, mais Kieran est aussi crédible qu’un chaton, et vise aussi bien qu’un aveugle. Désolé, mon vieux, je t’assure que j’essaie de ne pas juger, mais parfois je te trouve carrément pathétique.

Plus larges les lèvres, sinon elle va t’en vouloir.

Pardon, où j’en étais ? Vous savez, c’est parfois difficile de s’occuper de Kieran, d’être là pour lui, de lui murmurer les solutions qui lui permettront de ne pas échouer auprès d’Autumn. Mais elle est exigeante, et la naïveté de notre protagoniste lui donne une autre vision des choses. Lui, il persiste à penser que c’est justement parce qu’elle l’est qu’il est aussi amoureux d’elle ; parce qu’il a quand même beaucoup de chance d’être à ses côtés. Faisons une pause, voulez-vous, pour présenter la situation, puisque vous ne connaissez pas Autumn.
Autumn est magnifique. C’en est irréel.
Oui, à l’époque de cet événement, le mouvement #metoo prend déjà de l’ampleur, et mettre en avant la beauté d’une femme est probablement déplacé. Et puis, vous savez quoi ? Je m’en fous, complètement. C’est mon histoire (enfin, non, celle de Kieran, mais aussi un peu la mienne par extension), alors je fais ce que je veux. Et puis, à ressentir les battements du cœur de Kieran qui s’accélèrent de la sorte, je peux considérer que ce n’est pas un mensonge que de suggérer la magnificence d’Autumn.

Par contre, n’oublions pas que Kieran n’est pas très objectif et carrément naïf (même un peu con sur les bords, mais ça, je n’oserais pas) (si, j’ose). Je vous laisse vous faire votre propre opinion sur la jeune femme.
Elle est jeune, en effet. Vingt-sept ans, presque vingt-huit, mais elle a un visage poupin qui lui permet de faire aisément plus jeune que son âge. Elle a ce petit air mutin (ou sadique, dépend du point de vue) qui accentue cette fausse jeunesse. Fausse, s’entend, il s’agit bien d’une expression, n’allez pas croire que je lui colle une date de péremption sur le front, à la Méduse. Oui, si vous vous posez la question, le surnom vient bien de moi. Oui, je ne suis pas un grand fan de la jeune femme – principalement parce qu’elle a renié mon existence avec vigueur les rares fois où Kieran m’a évoqué. Et puis, toutes les autres fois, aussi, lorsque je ne suis pas seulement un ami imaginaire, mais bien le centre de son système ; et à l’origine de ses émotions et sentiments.
Elle aime bien la négation, Autumn.

C’est ce qui lui plaisait, au début, à Kieran, parce que lui, il aime bien l’approbation. Et je réalise seulement maintenant qu’elle a vraiment fait du beau travail, Autumn, parce que moi aussi j’ai oublié Kieran pour la mettre sur le devant de la scène.
Kieran Halstead, donc. Vingt-huit à ce moment-là, 1m83, cheveux bruns, yeux bruns, pas grand-chose d’autre à signaler. Toujours dans le fond, toujours d’accord. Carrément insignifiant, si vous voulez tout savoir. Oh, ne me regardez pas de cette façon, voyez, il arrive parfaitement à poursuivre le dessin de sa petite amie, parce qu’il ne s’offusque pas de ce que je viens de dire – il est le premier à se considérer comme pas bien intéressant. Contrairement à Autumn. Ah oui, Autumn, c’est quelqu’un. Revenons à elle, par conséquent, parce qu’elle est de nouveau au centre de ses pensées.
Autumn, rencontrée il y a presque cinq ans, sa fiancée depuis 5 mois. Une demande spontanée (non), selon ses envies à lui (non), avec une bague qu’il a choisi lui-même (surtout pas). Une angoisse de la part du jeune homme, une acceptation immédiate de la jeune femme, et un lot d’emmerdes conséquent depuis.

C’est peut-être la raison pour laquelle il traîne un peu des pieds en venant ici, hein, mais ça, ça reste entre vous et moi.
Je vous l’ai dit, naïf le gamin.
Au point où il se pointe le sourire aux lèvres et la bouche en cœur, avec son dessin dans les mains quand c’est enfin l’heure des visites, partagé entre le soulagement de voir le visage de l’amour de sa vie et l’appréhension de voir justement le visage de l’amour de sa vie. Une chose est sûre, si Kieran fait souvent dans l’hésitation, il n’en va pas de même pour Autumn qui a décidé rapidement.

Elle est carrément furieuse de voir sa gueule et elle se décharge sur la feuille en papier.
« Pourquoi tu viens pas me voir ? » Elle s’énerve et mine de rien, elle a vachement d’énergie pour une dépressive. Mais ça, il ne le pense pas, ou du moins, il me rejette la faute – si c’est moi qui le dit, ça compte pas. « C’est quoi ton excuse, Kieran ? » Laquelle, la vraie ou les inventées ? Parce qu’il en a un paquet, faut dire. Faut bien trouver un intérêt à être créatif à défaut de pouvoir vraiment se faire de la thune sur cette capacité. « Pourquoi t’es pas là quand j’ai besoin de toi ? » Ah ça, c’est une bonne question. Même lui n’a pas la réponse, jeune fille. « Désolé. » Ah, les joies du pilote automatique, des vieilles habitudes. Ça semble faire son effet une fraction de secondes, et les yeux verts de la jeune femme lui envoient de nouveau des lasers. « ‘’Désolé’’ ? C’est pas une excuse ça ! » Qu’elle hurle alors qu’elle lui renvoie la boule de papier à la figure. « Désolé, non mais je… calme-toi… »

Mais qu’il est con ce gamin, il me fatigue.

Bien-sûr que ça allait activer le mode godzilla de la blonde, et c’est bientôt du verre à ses côtés qu’elle s’empare. Se calmer. Se calmer. Clairement pas la chose à lui dire, à croire que presque cinq ans de vie commune n’ont pas suffi pour le dresser correctement. Freud appellerait ça l’hystérie, et même si ce concept est dépassé, moi je trouve qu’il est parfaitement pertinent quand on voit Autumn.
On la voit, mais on la voit plus.

Il s’est barré de la chambre à la première occasion et il la laisse hurler à l’intérieur de la pièce, alors qu’il est appuyé contre le mur, dans le couloir, une moue sur le visage et les lèvres pincées qui bougent de gauche à droite comme si ce tic allait faire passer le temps. Le claquement d’une porte le fait sursauter et bouger rapidement pour s’éloigner de quelques pas ; mais la bête est toujours enfermée, et lorsqu’il tourne la tête, c’est la tête d’une jeune femme du personnel, badge sur la chemise comme il le perçoit qui s’avance vers lui. Promis, il ne regarde pas ses seins, il prend juste note de son prénom. Hannah, et il est finalement pas si idiot puisqu’il la replace comme la psychiatre d’Autumn, ou en tout cas, une de celle qui gère son cas (est-ce qu’il est ingrat de parler de cas ? Pourtant, ce n’est pas péjoratif, il assure, et là, il est déjà en train de suer tout seul).
Hannah qui s’arrête face à lui ; qui penche légèrement la tête vers la porte, et lui qui se retrouve muet, les yeux écarquillés, pris sur le fait. Trouve quelque chose, Kieran, n’importe quoi. Ce n’est pas compliqué pourtant, d’expliquer la situation. Elle est un peu fragile, Autumn (mais promis, c’est vraiment pas méchant, il ne pense pas à mal, et il s’inquiète à nouveau de ses propos alors que personne d’autre que moi ne peut l’entendre), c’est normal, ça va passer. Ou, il peut être honnête et expliquer qu’il l’a vexé. Il peut aussi expliquer qu’il a un peu peur, il ne sait pas exactement de quoi, mais il a peur. Il peut aussi fondre en larmes, parce que finalement, cette situation est difficile pour lui. Il pourrait, oui, mais ce ne sont pas ces mots qui franchissent ses lèvres.

« Vous pouvez la sédater ? »

Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 YV4dgvCSujet: ≈ les perles du RP
Invité

Réponses: 686
Vues: 27648

Rechercher dans: pause café   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptySujet: ≈ les perles du RP    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptyMer 26 Fév 2020 - 0:19
rotten bananas ©
édition {#}4{/#}

Vous connaissez mon âme romantique, éternellement à la recherche de l'amour, de l'idéal, de l'autre. Je vais m'arrêter là avant que vos yeux se ferment ou se lèvent au ciel. Ce qu'il faut reconnaître à la communauté 30Y, c'est que ça ne joue pas la comédie romantique à l'eau de rose, où on arrête les emmerdes quand les deux personnages se mettent ensemble. Ce n'est pas "et ils furent heureux et eurent un million de bébés" (quoiqu'avec la natalité actuelle du forum, il y a de quoi se demander, je vous l'accorde, mais regardez-y de près et vous verrez que les arbres généaologiques sont d'une complexité redoutable, presque autant que suivre un RP qui se passe à l'hôpital tellement il y a de personnages qui s'agrègent). Le thème de cette édition est donc : les disputes de couple.

Nous avons d'abord une incontournable archive, notamment pour la quote qui sera la phrase culte de cette édition : "Sois ma sirène, Charlie." Une fois qu'on a dit ça, on a tout dit. {@=3925}Timothy Decastel{/@} et {@=3829}Charlie Villanelle{/@} font partie des ships iconiques du forum, donc je vous redirige vers le Timlie {#}7{/#}, Lemonade, {@=4202}Murphy Rowe{/@} arrête {@=2136}Jordan Fisher{/@} quand il va trop loin, et il s'excuse immédiatement et sincèrement, et après deux années de {#}metoo{/#}, les amis, ça fait du bien. C'est beau, c'est honnête, c'est franc du collier, et ça peut être ça, aussi, les débuts de l'amour.

Moralité : si {@=2058}Ginny McGrath{/@} et {@=3929}Auden Williams{/@} ne reviennent pas de Londres en tant que couple officiel, je propose que le forum entier se mette en grève.

Du love à tous.
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 YV4dgvCSujet: Motus et bouche cousue (ft. Jamie Keynes)
Invité

Réponses: 10
Vues: 599

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptySujet: Motus et bouche cousue (ft. Jamie Keynes)    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptyDim 9 Fév 2020 - 17:44
Motus et bouche cousue

Ce qui était intéressant avec Jamie, c'est qu'il tenait des propos complètement opposés à certaines valeurs de Lola. Il avait une vision des femmes, du respect envers autrui, de l'honnêteté, de l'argent, du pouvoir, qui détonnait complètement avec sa façon à elle de voir le monde. Et pourtant, dans le cadre de leur travail, elle n'essayait pas de le faire changer d'avis, de le rallier à ses convictions. Elle n'était pas là pour débattre, pour faire de lui un allié à la cause {#}metoo{/#} envers et contre tout. Ce qui était intéressant, donc, avec Jamie, c'est qu'elle allait au plus profond de sa vocation, au coeur même de ce qui l'avait poussée vers la psychologie : entrer dans la sacro-sainte âme humaine, qu'elle soit similaire ou différente, noire ou blanche, à travers les nuances, les vérités, des aperçus d'univers parallèle dans lesquels elle ne serait autrement jamais entrée. Et tout ce qu'il racontait de l'affaire médiatique avec Mina ne faisait que confirmer cela. On était à mille lieux de quelque chose que Lola aurait pu faire, et dans un autre contexte, le récit l'aurait faite frissonner. Ca tenait du thriller psychologique, du film d'horreur des temps modernes. Et pourtant, Lola sentait son coeur se serrer à l'idée que Jamie se soit encore mis dans une situation pareille. Elle le laissa tout raconter, ne voulant pas intervenir, colorer les choses d'une autre façon, perturber le fil du récit.

"J'entends de la colère, une certaine frustration, un sentiment d'injustice. Est-ce que c'est le cas ? Si oui, où est-ce que vous les éprouvez dans votre corps ?" Elle but une gorgée de tisane au gingembre. C'était si bon. Elle se sentait si sereine. "Est-ce qu'il y a aussi de la honte ? A ne pas confondre avec la culpabilité, je me permets de revenir dessus car je sais que la différence est délicate. La culpabilité est le sentiment qu'on a failli à ses propres valeurs, et je ne crois pas que ce soit le cas ici, mais peut-être que je me trompe. La honte, c'est la peur d'avoir enfreint aux règles du groupe, et d'en être exclu à cause de ça. Ce serait, ici, normal, au vu des conséquences que cette histoire a eue tant d'un point de vue professionnel que, j'imagine, personnel." Elle lui laissa le temps de réfléchir à cela, et tourna le regard vers les chevalets, s'imaginant déjà les couleurs qui allaient apparaître. Elle se sentait prise de bleu et rose, avec des souvenirs de toiles de Picasso qui lui revenaient - des reproductions, car elle n'avait jamais vu les vraies.

"Je me demande s'il y a aussi de la tristesse, une forme de deuil. Car vous avez beaucoup perdu récemment, alors que tout était plutôt stable depuis un certain temps. Ce qui pourrait également entraîner de la peur de se sentir manquer de contrôle, d'être comme le héros tragique : impuissant face au destin. Est-ce que ça vous parle ?" Lola listait ainsi toutes les émotions qui pouvaient être là, non pas pour rendre les choses encore plus difficiles à Jamie, bien au contraire, mais parce qu'il fallait mettre des mots sur les bouleversements émotionnels pour espérer les maîtriser, les amadouer, les connaître et s'en servir plutôt que de les laisser tout détruire sur leur passage. Il fallait apaiser là où ça faisait mal, panser les blessures. Comme un animal qui lècherait une paie pour qu'elle cicatrise lentement. Lola étudia le visage de Jamie et se dit, une fois de plus, que sa beauté et son charisme étaient impressionnants, intimidants, et qu'elle n'aurait su comment réagir si elle l'avait rencontré dans un autre contexte. Il tenait du demi-dieu, de la figure mythologique, et cela, il en avait probablement conscience. Ce n'était pas à elle de l'encourager dans cette mégalomanie, dans cette confiance. Ce n'était pas non plus à elle de détruire cette assurance, car elle était porteuse, aussi, et il devait de grands succès à cette capacité de se sentir chez lui partout où il allait.

"De toutes ces émotions, j'aimerais que vous en choisissiez une, celle que vous sentez la plus présente dans votre corps. Pas dans le cerveau, Jamie", se permit-elle de rajouter, car elle savait comment il intellectualisait, comment ses pensées allaient plus vite que tout. "Est-ce que vous pourriez décrire comment vous la ressentez ? Est-ce que c'est aigü ? Est-ce que c'est là tout le temps ou par vagues ? Qu'est-ce que ça vous donne envie de faire instinctivement ?" Souvent, la colère poussait à détruire, la honte poussait à se cacher, la peur à fuir, et la tristesse à se renfermer sur soi. Quel que soit l'instinct, ce serait à eux de le déconstruire pour éviter que l'incident récent ne se propage comme une épidémie dans toute l'existence de Jamie. Il fallait le maintenir la tête hors de l'eau pour qu'il puisse reconstruire les morceaux éparpillés du puzzle. Et Lola avait une confiance entière en leur capacité à tous les deux de faire ce travail ensemble.

{@=340}Jamie Keynes{/@}
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 YV4dgvCSujet: go to heaven for the climate and hell for the company | harvey
Auden Williams

Réponses: 8
Vues: 643

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptySujet: go to heaven for the climate and hell for the company | harvey    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptySam 6 Juil 2019 - 12:07
Go to heaven for the climate and hell for the company

@Harvey Hartwell

Le pins #MeToo était bien ennuyant, d’autant que toutes les stars se sont mises à en parler donc j’estime qu’une voix de plus ou de moins ne changera rien au problème. Peu de célébrités cependant ont le fameux pins Garde du corps off et je trouve ça bien dommage puisqu’il pourrait sauver de nombreuses vies, plutôt que d’essayer de réparer les pots cassés. Même si vous les réparer avec de l’or ils auront déjà été brisé, et ça ne s’oublie pas. Vous aurez perdu du temps et de l’argent, voilà tout. Auden ne perd ni temps ni argent, il rentabilise chacun de ses actions au mieux. « J’suis pas jaloux. » Voilà que j’ai rendu mon choubidou tout grognon tout à coup, zut alors. Moi qui voulais simplement coucher avec lui, j’ai pas envie de me retrouver à écouter la longue et ennuyante liste de ses horribles péchés. La mienne est plus longue et bien plus amusante de toute façon, il ne fait pas le poids. De toute façon, je m’en fous. « J’m’en fous de son cul, du tien aussi d’ailleurs. » Il fait le gros brute avec ses bras croisés et sa mine méchante, mais le premier dude qui vient le titiller le repousse dans sa zone défensive. Si ça ça cache pas un manque flagrant de confiance en soit, c’est que je suis pas le dernier des abrutis. Et tout le monde sait que c’est ce que je suis. Un sourire se dessine sur mes lèvres, carnassier, alors que mes yeux s’arrêtent un instant dans les siens dans le seul but de le chercher encore plus. Son regard à lui s’est perdu autre part, bizarrement. « Mais j’ai jamais dit que tu t’interessais au sien mon grand. » Règle numéro un : tous les hommes ont un ego surdéveloppé, règle numéro deux : aucun homme n’aime qu’un autre homme n’utilise de quelconques mots doux envers lui. Je crois que je viens d’ébranler les deux en une seule phrase, pourtant si douce. Zut alors, comment va-t-il me punir ?
Il sourit enfin avec la blague sur Batman et mon ego n’en est que davantage augmenté. Vous voyez, que je suis vraiment un gars drôle. On pourrait presque avoir envie de devenir avec moi à ce rythme là. Presque, parce que même drôle je reste un connard. « Batman, rien que ça ! Méfie-toi de la Ligue des Ombres, certains traînent par ici. » Ma culture DC n’est pas très étendue à vrai dire, en dehors de Batman, du Joker et de tous les Robin qui ont suivi j’ai pas tout compris. Y’a trop de trucs à lire et à suivre en même temps … C’est pas ma faute si j’avais pas dix années de libres devant moi. « Je compte sur mon vigile préféré pour me protéger alors. » Damn, on va finir par croire que c’est moi le gars en dessous à force. Comme si ça pouvait réellement arriver un jour ahah, no way. J’aurais tenté une approche physique en faisant glisser mon index de sa pomme d’adam vers mon menton mais je sens mon vigile un peu tendu et à ça de me filer un coup de poing. Je me retiens donc sagement, jusqu’à ma prochaine frasque. « Egayer ma soirée, ah ouais ! Et qui te dit que je m’ennuie hein ! Ça ne se voit pas que je m’éclate ? » Et me voilà déjà à faire la moue et retrousser ma lèvre inférieure tout en amenant ma tête de gauche à droite sans discontinuer. A sa place je m’emmerderais tous les soirs, et si c’est que ça je peux donner un peu de ma personne quelques soirs de ci de là, ça suffirait amplement à lui rendre le sourire à mon avis. J’ai mes techniques secrètes (pas si secrètes) après tout. « J’aime pas discuter, mais puisque t’as pas l’air d’être le genre à lâcher l’affaire, vas-y égaie ma soirée ! Tu proposes quoi ? » « Je connais plein de passe-temps qui n’incluent aucune parole tu sais ... » Et lui qui reste aussi aimable qu’une porte de prison et tendu comm un string, je pense qu’il est encore un peu tôt pour ce genre de propositions là. D’accord, je réessayerai plus tard, je ne m’en fais pas du tout pour ça. Avant, j’aimerais sûrement l’éloigner de toute cette foule de gens horripilants et malodorants, l’avoir rien que pour moi. Je suis un con qui a observé sa proie quelques temps, et qui peut bien laisser Lexie à ses affaires vu que je n’en ai de toute façon rien à foutre. « C’est à toi la bécane dehors ? J’ai vu des gamins tourner autour tout à l’heure, et ils avaient l’air vraiment intéressés … Et pas intéressés pour mettre des stickers Dora, tu vois le genre. »
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 YV4dgvCSujet: tadia • so you think you can dance ?
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptySujet: tadia • so you think you can dance ?    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptySam 6 Oct 2018 - 23:02
so you think you can dance
Tad & Nadia


« Tu trouves que je suis égoïste, que j’exagère ? » Sa question semble sortie de nulle part. Elle stoppe Tad dans son élan qui prend quelques secondes pour l’observer d’un air dubitatif parce qu’il ne comprend pas d’où ça vient. Ce n’est tout de même pas le fait qu’il se plaigne d’être amené à la zumba par une vilaine ruse qui l’amène à poser sa question ? Parce qu’autrement, ce serait bien stupide. « Pourquoi tu me demandes ça ? » Surpris, il n’y répond pas vraiment parce que c’est toujours bête comme question, tout l’monde ne pense qu’à sa gueule, c’est écrit dans l’ADN humain. Il y’en a juste certains qui le font plus que d’autres. Ce n’est pas une mince affaire. Du moins, ce n’est pas ce qui lui gâcherait sa journée à lui. Tad, c’est un bon moral totalement indéfectible. « Avec tes yeux qui sortent de leurs orbites pour regarder les nanas, t’as tout du caméléon oui ! » Qu’elle ajoute, en guise d’énième moquerie sur son apparence mais telle la bave du crapaud et la blanche colombe, ça ne l’atteint pas et pour toute réponse, il n’émet qu’un « Attend de me voir gober les mouches ! » avant d’effectivement poses ses yeux sur un derrière qui passe par là, mais peut-il faire autrement entouré ainsi ? Fort heureusement, le cours semble enfin débuter et bien qu’il tente d’y mettre du cœur pour faire plaisir à Nadia qu’il n’a pas arrêté d’embêter depuis son arrivée, il peine tout de même beaucoup à suivre le mouvement. Est-on surpris dans la mesure où ce pauvre garçon ne sait évidemment pas danser et qu’il n’y a aucune raison que ça lui vienne ? De plus, quand on compte le manque d’exercice physique qui fait qu’il n’a pas l’air bien, là maintenant. « Finalement j’aurais peut-être dû venir avec Charlie ouais, il est plus sympa avec moi et en plus, effectivement, il ne sue pas. Ou alors il ne sue pas juste en ayant marché du parking à la pelouse où se déroule le cours, hin Tad ? » Il trouve la remarque gratuite, un peu méchante dans le sens où s’il est là à se faire chier au lieu de s’asseoir tranquillou sur la pelouse pendant qu’elle fait son truc, c’est pour lui faire plaisir mais ne s’en offusque pas tant à la vue de toute ce qu’il lui dit, ce qu’il trouve à répondre en haussant les épaules, c’est juste « Ecoute, il est pas trop tard pour l’appeler tu sais ? » Oui, comme si Charlie allait accourir à un cours de zumba. La seule raison pour laquelle il ferait le déplacement, ce serait pour se foutre ouvertement de sa gueule. Il connait le pote. Merci. « Mais c’est pas du twerk, on t’a prévenu ? » Qu’elle enchaine, quand tout ce qu’il trouve à répondre c’est un « Haha. » sur un air désabusé, montrant que ce qu’elle lui dit n’est pas aussi drôle que quand lui le fait. Et puis, si lui s’amusait à twerker ses fesses dans tous les sens. Il n’oserait pas mais il lui ferait presque la remarque que c’est sûrement pour cette vision qu’elle lui a envoyé ça. « Moi j’aime plutôt bien, tu trouves que je me débrouille ? Le prof est pas venu me tâter le derrière, ça veut dire ce que ça veut dire, non ? » Qu’elle demande, alors que le prof en question est largement en train d’outrepasser ses fonctions avec une nana plus loin, au point qu’il trouve ça un peu gênant. « De quoi ? Que tu as le cul plat ? » Qu’il répond à Nadia, les yeux ailleurs mais la tête qui l’écoute malgré tout. Elle l’avait cherché après tout et il ne servait à rien de répondre, puisque le prof était venu les interrompre, tentant de montrer à Tad comment faire les mouvements enseignés. Un moment plutôt gênant pour lui parce que malgré tout, on ne touche pas les gens comme ça mais le pire, c’est qu’il n’ose rien répondre. Nadia se paye sa gueule mais lui, ça le gêne atrocement. Une fois parti, Tad ne peut s’empêcher de la regarder du coin de l’œil avec une expression de dégoût, avant de poser la question, de sorte à dédramatiser le moment. « Diantre, tu crois que je peux moi aussi utiliser le {#}metoo{/#} maintenant ? Je me sens tellement sale. »
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 YV4dgvCSujet: LENE&MATT ▲ brutal hearts
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptySujet: LENE&MATT ▲ brutal hearts    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptyMar 21 Nov 2017 - 4:47
brutal hearts
Lene & Matt
I don't mind that you only call when you want, and I'm just glad you want at all. Hearts that break the night in two, arms that can't hold you that true.

C’est pas cool pour Emy, et je fais bien vite amende honorable, en la initiant un tournant, faisant virevolter sa jupe, bondir ses mèches. Ça donne matière à regarder bien sûr, mais surtout ça m’enlève cette pression conne de sur les épaules à surveiller les moindres faits et gestes de Jules envers Lene. Y’a rien qui va se passer entre elle et moi anyways. Elle l’a rendu assez clair depuis l’instant où j’ai posé le pied dans la maison pour réclamer un round two, tout autant qu’elle n’en a que faire de l’élan de nostalgie que le fait de retrouver de vieux potes peut m’occasionner. Y’avait rien ici qui était bien sérieux, trop sérieux, pour que je garde la mâchoire serrée et les sourcils froncés. Et Emy était jolie. Elle était drôle, sympa, pas si cruche que la Adams pouvait le penser. Malgré leurs anciennes rivalités, je sentais qu’on en était tous sortis grandis, et le sourire que me renvoie Emy alors que je l’attire à nouveau près de moi pour terminer la danse me souffle que ouais, peut-être que ce sera pas perdu et que j’arriverai sainement à me retirer les vieilles pulsions envers la brune de la tête. Parce que ce serait con en plus de ça de recraquer pour Lene. Parce que ce serait ridicule et pas du tout nécessaire d’ajouter ça à la longue liste des raisons qui feraient qu’elle se gênerait pas pour me chasser de la maison à grands coups de pieds. Mélodie qui change, on commence à servir les assiettes et le petit groupe retrouve tranquillement place autour de la table. Jules se la joue dragueur à souhait en enfournant une pelletée d’huîtres dans sa bouche, Emy fait de même, non sans ajouter à mon intention, la voix suave « Manquerait plus que le chocolat noir et le gingembre. ». À ce que je vois, on était bien servis en terme de pick up lines à chier, et je me retiens d’éclater de rire, ça briserait le charme. Elle a d’autres qualités que je pense, m’apprêtant à la faire parler, à discuter sans la moindre allusion sexuelle pour un moment. Pas de chance, Dave renchérit. « Je te savais pas si intéressée, Emy. » hop, sa main retrouve la place qu’elle avait tant convoitée tout à l’heure sur ma cuisse, et j’arque la nuque à son contact, les lèvres plongées dans la nouvelle rasade de vin qu’on m’a servie. « Faut rattraper le temps perdu. »  seigneur, et un peu plus et je clamait {#}metoo{/#} devant toutes ces allusions et ces gestes qui finissaient par me donner l’impression d’être un morceau de viande. Juste profiter du moment, voir de vieux potes à nouveau, se remémorer des souvenirs du temps où on passait toutes nos journées ensembles, non, c’est pas possible? « Clairement! Alors, vous devenez quoi vous deux? » faible tentative de relancer la conversation renvoyée vers Adam et April qui sont visiblement de nouveau amoureux après une dizaine de ruptures depuis que je sois parti à Londres, ce qui n'est pas rien. Ils discutent du loft qu’ils ont acheté et qu'ils redécorent, de la soeur d’April qui vient d’avoir un gamin et qui leur donne des envies, même s’ils veulent pas du tout presser la chose. C’est sympa et relax pour une poignée de minutes, y’a quelques blagues qui sortent, Emy relâche sa poigne autour de moi pour agripper sa fourchette, tout rentre dans l’ordre. Puis la rousse fait un faux pas, et un bon. Si mes yeux avaient pu sortir de leurs orbites à l’entendre encore une fois, une fois de trop, se foutre royalement les pieds dans les plats envers Lene, je jure qu’on aurait retrouvé deux beaux gros globes oculaires à l’autre bout de la pièce. « Emy, t’as pas envie de retourner danser, non? » la tactique par excellence du Matt en milieu sauvage : se barrer, loin. Inventer une connerie, distraire l’attention, s’envoler le temps que la pression passe. Silence, concours de celle qui tiendra le plus longtemps le regard de l’autre. « C’est une jolie chanson ça, ça parle de l’été, et de la plage et... »  come on Jason Derulo, sauve-moi mec. Emy pianote des doigts sur la table, l’air narquois, Lene se retient de quelque chose, et j’ai comme un mauvais feeling. Elle est trop blanche pour que ce soit une remarque salace, trop silencieuse pour préparer une attaque cinglante - ou alors elle jouait de suspense pour ajouter à l’horreur qu’elle allait lui balancer? Vite, tous aux abris. « Lene, ça va on a compris, elle t’énerve, pas besoin de la fixer comme ça… oh merde. » Jules tente quelque chose, il essaie de comprendre lui aussi l’air verdâtre qu’exhibe la brunette, mais c’était sans prévoir du tout la suite, et les morceaux qui s’expulsent gracieusement de ses lèvres, trouvant place d'abord sur le coin de la table, puis sur le rebord de sa chaise, et finalement sur la jupe d’Emy. Celle-là, elle pousse le plus strident et le plus dégoûté des cris de l’histoire de l’humanité, et je jure que mon tympan droit s’en remet encore. « Fuck, prend ça. » je compte 4 secondes en tout pour me lever de ma chaise, attraper une serviette de table et la filer à Lene pour qu’elle essuie les dégâts de son visage et se donne une chance de s'en remettre sans heurts. Un verre d’eau plus tard, elle est sur pied, et si elle pue la gerbe fraîche, je tente de l’oublier au mieux. En fait, confession, ce n’est pas le mal de mer dont je suis atteint, particulièrement. Mais le syndrome de celui qui a le haut-le-coeur facile lorsqu’il voit, entend ou est mis en contact avec du beau gros vomi. Comme maintenant, alors qu'elle se contracte à nouveau pour cracher des restes de crevettes. « Y’a rien à voir. » j'essaie de calmer au mieux les regards horrifiés que nous offre la majorité des gens ici présents, entraînant tant bien que mal Lene hors de la salle pour finir son carnage dans les WC. « Rien du tout. » celui-là, il est pour moi, question de calmer cette sensation pas cool du tout qui semble retourner mon estomac. On a tenté 5 pas vers la sortie que je laisse la jeune femme en plan le temps de faire un bref aller-retour vers son pseudo cavalier. J’en peux plus, sorry, not sorry. « Jules, tu l’utilises ça? » la salle de bain à l’étage est à au moins 6 mètres - je tiendrai pas. Et le fedora de Jules est particulièrement cliché, absolument démodé. Ça fera. « Merci. »  fut le dernier mot que j’articule, avant d’enfouir ma tête dans le dit chapeau pour le remplir de ce qui semble être un mélange de vin, de baguette et d’horreur.

Le trajet totalisant en tout et pour tout moins de 15 minutes n’aurait pas pu paraître plus long, plus pénible qu'il ne l’a été. À la chambre, c’est la course à celui qui aura accès à la toilette, ou mieux encore, au bain. Gentleman, je lui laisse le choix entre les deux pour le premier round, vidant mes boyaux dans le confiné et beaucoup trop petit lavabo. D’un chic, cet écho guttural qu’on se répond l’un l’autre, presque synchronisés. L’indigestion se poursuit pour une bonne heure, avant qu’épuisés, on abandonne en s’écrasant en positions disloquées dans nos lits respectifs. Je ferme l’oeil à un moment, je crois, avant d’être réveillé à nouveau par les gémissements et la vague de renvoi de Lene, qui me motive à m’extirper du lit prompto, dégoûté et prêt pour un rematch. « Depuis quand tu verrouilles?! Ouvre, j’en peux plus là. » devant la porte de la salle de bain barrée, il ne me reste que la vulgaire poubelle de plastique en dernier recours.

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Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 YV4dgvCSujet: (pris) SCOTT EASTWOOD
Hassan Jaafari

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Rechercher dans: trentenaires pris   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptySujet: (pris) SCOTT EASTWOOD    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 2 EmptyMer 12 Juil 2017 - 16:22



Rhett Hartfield
When well played, the game is a dance with a ball.
PIÈCE D’IDENTITÉ
NOM ≈ Hartfield, négociable. PRÉNOM(S) ≈ Rhett. ÂGE ≈ 38/39 ans (né en 1982). LIEU DE NAISSANCE ≈ Australie, en dehors de Brisbane. Plutôt dans une petite ville. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire à tendance coeur d'artichaut. MÉTIER ≈ Ancien joueur professionnel de rugby, il est aujourd'hui entraineur de l'équipe de rugby de l'University of Queensland et commentateur sportif pour la chaîne ABC. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Hétérosexuel. GROUPE ≈ 40 ans mode d'emploi. AVATAR CHOISI ≈ Scott Eastwood, négociable.


les points clés de son histoire

≈ Rhett est né dans une petite ville australienne de banlieue. Sa situation familiale et toute la partie jusqu'à la fin du lycée est totalement libre. Il est arrivé à Brisbane en 2001 après avoir obtenu une bourse pour étudier à l'UQ - University of Queensland - grâce à ses aptitudes en rugby.

≈ Rhett n'était pas un élève excellent mais il parvenait malgré tout à maintenir sa moyenne, une obligation pour espérer conserver sa bourse et continuer à jouer dans l'équipe de rugby de l'établissement. Repéré par un sélectionneur sportif avant la fin de ses études, il n'a cependant jamais passé les derniers examens nécessaires à l'obtention de son diplôme mais ne regrette rien. Il a en effet signé un contrat avec l'équipe des Queensland Reds, qu'il a intégré tout d'abord en tant que joueur remplaçant : un premier pas dans le métier de ses rêves.

≈ Remplaçant puis finalement titulaire chez les Queesland Reds, Rhett s'est construit une carrière sportive solide, et a été approché en 2010 pour intégrer le championnat européen. Courant 2010 il a donc quitté l'Australie pour l'Europe (pays et club au choix). Il a également fait partie des sélections 2011 et 2015 des Wallabies, l'équipe nationale australienne, pour les éditions de la coupe du monde de rugby s'étant déroulée en respectivement en Nouvelle-Zélande et en Angleterre.

≈ Fin 2016, il met brutalement fin à sa carrière de joueur professionnel après avoir été renversé par une voiture et subi de lourdes séquelles physiques, et décide de revenir s'installer en Australie. L'université qui l'a vu débuter comme joueur l'a engagé comme entraîneur à la fin de sa convalescence, et depuis février 2017 il coach donc l'équipe de rugby de l'UQ. Courant 2020 il a également été approché par le groupe ABC pour devenir consultant et commentateur de matchs, et poussé par Hassan qui est lui-même employé par la chaîne comme consultant dans un autre domaine il a décidé d'accepter.

≈ Début 2020 il a terminé aux urgences après une overdose des anti-douleurs qu'il continue de prendre à la suite de l'accident qui lui a coûté sa carrière sportive. Accident ou geste désespéré, ça lui seul le sait, mais depuis son entourage - particulièrement Hassan et Joanne - se fait beaucoup de souci pour lui et il se sent parfois un peu trop couvé.

concernant le caractère : Rhett est un vrai gentil, soucieux des autres, et avec un véritable bon fond. Malgré un esprit de compétition très développé, c'est un défenseur du faiplay le plus total, ce qui lui a déjà valu quelques désillusions durant sa carrière sportive. Dans ses relations sentimentales il a un côté un peu cœur d'artichaut : ce n'est pas l'envie de se caser qui lui manque, mais il semble un peu abonné aux relations foireuses, aux femmes moins investies que lui dans leur relation, et à celles intéressées par sa notoriété de sportif (et son argent) plus que par sa personnalité.


HASSAN JAAFARI FT. DOMINIC COOPER

vieille amitié. Rhett et Hassan se sont rencontrés en 2001, lorsqu'ils ont tous les deux intégrés l'équipe réserve de l'UQ. Promus en même temps dans l'équipe titulaire ils se partageaient les numéros 09 et 10, la charnière de l'équipe, et étaient aussi inséparables sur le terrain qu'en dehors. Si Hassan n'était pas mauvais, Rhett lui était brillant sur un terrain, et il n'a jamais fait aucun doute pour le brun que son ami finirait par en faire son métier. Rhett était présent au mariage d'Hassan en février 2010, et son départ pour l'Europe date de peu de temps après cela. Ils ont gardé contact au fil des années mais le temps et la distance ont malgré tout fait leur œuvre et les ont un peu éloignés au fil du temps. Le retour de Rhett à Brisbane a malgré tout permis de renouer le contact plus sérieusement, d'autant plus qu'Hassan officie comme professeur à l'université. S'il ne l'a pas appris tout de suite, Rhett a fini par découvrir qu'en son absence Hassan a subi un cancer dont le pronostic pessimiste l'a poussé à demander un divorce dont les séquelles sont encore douloureuses - Aujourd'hui l'un et l'autre tendent vers un pessimisme croissant concernant leur vie amoureuse, un énième point commun dont ils se passeraient bien.


@JOANNE PRESCOTT FT. SARAH GADON

amitié retrouvée. Joanne venait à peine de mettre les pieds à l'université de Brisbane que Rhett fut l'une des premières personnes qui lui adressa la parole, en 2004. Parti d'un rien, juste une invitation pour une soirée, sous prétexte de bien accueillir les nouveaux étudiants, alors qu'il n'avait que d'yeux pour Jenna, la meilleure amie de la petite blonde. Une belle amitié est née du fait que Joanne passait la quasi totalité de son temps avec Hassan, le quatuor terminé par Jenna devenant alors cette bande d'inséparables amis. Rhett était toujours une bonne oreille et donnait de très précieux conseils, que Joanne lui rendait à la moindre occasion ; Le genre d'amitié qui aurait pu durer des années entières si le départ de Rhett pour l'Europe et le divorce de Joanne et Hassan n'y avaient pas mis un frein. En effet depuis son divorce Joanne s'est isolée et ne pouvait tout simplement pas revoir une personne qui lui rappellerait constamment son ex-mari. Un choix que la blonde regrette amèrement, s'étant bien rendue compte qu'elle a avant tout perdu un ami qui lui était extrêmement cher. Ayant repris contact peu après le retour de Rhett à Brisbane, ils ont mis du temps à s'apprivoiser de nouveau mais tentent désormais de redonner une véritable chance à leur amitié ... Seule ombre au tableau, Rhett comme Hassan a une dent contre le second époux de Joanne, déjà condamné par la justice pour violences conjugales sur la blonde, et récemment au cœur d'un scandale sexuel impliquant une jeune fille de 21 ans ayant dénoncé certains de ses agissements par le prisme du mouvement #metoo.


JENNA CALDWELL FT. DEBORAH ANN WOLL

rupture douloureuse. Rhett et Jenna c'est une histoire de longue haleine, une histoire qui remonte à l'université. Rapidement charmé par la jolie rousse, le jeune homme s'est cependant heurté à un caractère bien plus impétueux qu'il ne l'avait imaginé et le moins que l'on puisse dire c'est que Jenna ne lui a pas rendu la tâche facile pour la conquérir ... Peu avant que Rhett ne quitte l'université la jeune femme a cependant réalisé que si elle ne saisissait pas sa chance maintenant elle n'en aurait plus jamais l'occasion, et voilà comment après moult péripéties Rhett et elle auraient pu filer le parfait amour. Oui mais. Sportif professionnel et désormais approché par divers sponsors, Rhett s'est rapidement entendu dire que pour faire une égérie plus vendeuse il valait mieux avoir l'air d'un célibataire, plus attractif qu'un type bien dans sa vie de couple. Vivre caché Jenna l'a accepté dans un premier temps, pendant des mois elle a accepté de vivre dans l'ombre du sportif officiellement "coeur à prendre", parce qu'elle était amoureuse au fond ... Jusqu'au jour où cela n'a plus été suffisant, où elle en a eu assez de passer au second plan, assez d'être celle qui attend, et sa relation avec Rhett s'est terminée comme on peut l'imaginer, dans les larmes. S'évitant autant que possible, les deux jeunes gens ne se sont recroisés qu'une dernière fois lors du mariage de Joanne et Hassan, avec un sentiment d'inachevé en commun qui n'a pourtant pas suffit à changer la donne : Rhett venait d'accepter un contrat en Europe, alors à quoi bon. Ils ne se sont jamais revus ensuite, mais le sentiment d'inachevé lui, ne s'est jamais entièrement estompé.

mise à jour : de retour à Brisbane depuis quelques semaines, Jenna a accouru lorsque Rhett a atterri à l'hôpital début 2020. Pour quelle raison, se sont-ils revus depuis, ce qu'en pense Rhett, tout ça est à ta convenance et sera à voir entre vous :l:

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