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24 résultats trouvés pour metoo

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Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: (mine #28) how could we know we'd rearrange all the cosmos
Jo Carter

Réponses: 8
Vues: 318

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (mine #28) how could we know we'd rearrange all the cosmos    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMar 9 Avr 2024 - 20:32

how could we know we'd rearrange all the cosmos
@Midas Sterling ☆ crédit/ssoveia

Jo en était certaine, que tout ce qui les attendait ne serait pas un calvaire. Elle en avait rêvé toute sa vie, elle saurait se plier aux codes sans juger opportun de ramener sa mauvaise foi avec elle. Elle n’était pas très bien élevée Jo, elle savait se tenir, d’autant que cet événement était important pour elle. L’objectif de l’after après l’after l’aiderait à mieux gérer les conversations qu’elle trouverait inutile, les regards curieux dans sa direction et les mains aux fesses. Le monde après #MeToo n’était pas mieux que celui d’avant, et il fallait rester lucide : dans un milieu où elle faisait office de chair fraîche, petite nouvelle débarquée de son télé-crochet après des années de vache maigre, elle serait forcée d’en repousser, des sales pattes. Elle avait le caractère pour, ça tombait bien. Rien ne lui faisait peur, elle restait néanmoins nerveuse de faire sa grande entrée dans cette cour qu’elle ne voulait pas décevoir, alors encore une fois, elle ferait ce qu’il fallait, s’accordant à la volonté de Midas qui la recentrait sur les projets officiels de leur grande soirée.

Elle était faite pour ça. Plus que pour rester un temps défini à proximité d’une gamine de six ans en tout cas. Ça n’avait pas sa place ici tandis que la tension montait et que l’imminence de la cérémonie rendait l’ambiance aussi dense qu’agréable, elle mentionna toutefois l’idée d’emmener Posy avec eux durant la pause qu’ils s’étaient promis. Elle ne savait pas ce qui la poussait à soulever tout ça maintenant, elle savait juste qu’elle ne rendait pas coupable Midas de sa réflexion. Elle voulait qu’il le sache, et alors qu’il s’approchait de nouveau d’elle pour caresser son bras, elle secoua la tête de droite à gauche "Je regrette pas. J’y ai vraiment réfléchi, et ça veut pas dire que c’est forcément une bonne idée, c’est juste que ça me semble pas si pire à envisager." Peut-être qu’elle regretterait plus tard, quand elle en aurait sa claque de regarder la gamine faire la sirène dans la piscine pour la quarantième fois de la journée "Y a que toi qui peut prendre la décision de toute façon. Je veux que tu prennes en compte que ça me dérangerait pas qu’elle soit là, c’est tout." Elle se montrait ouverte à l’éventualité de faire venir la petite avec eux le temps de quelques jours, c’était ça le vrai fond de ce qu’elle tenait à lui dire. Elle ignorait tout du protocole à suivre, elle ignorait si elle viendrait seule ou accompagnée de l’une de ses femmes qui s’occupaient des gosses des autres pour gagner leur vie, elle voulait seulement démontrer, maladroitement compte tenu de son hésitation, qu’elle n’était pas réfractaire à l’idée. Elle n’en était à aucun stade particulier à ce sujet, mais elle avait le sentiment de devoir donner son feu vert pour permettre à Midas de profiter de sa fille, ne tenant pas à récolter l’étiquette de celle qui lui mettait un frein à ce sujet. Elle collectionnait les étiquettes, et la plupart, elle se foutait de les avoir collées au train, sauf que celle-ci la dérangeait au plus haut point : parce qu’elle était exaspérante, immature, mesquine et possessive, qu’elle savait cependant qu’avoir un père qui se soucie de son enfant, c’était une chance qu’elle ne se sentirait minable de retirer à qui que ce soit.

"Je croyais qu’on était d’accord pour dire que je suis tellement pas le genre à accepter quelque chose si j’en ai pas envie." Elle le dit en souriant à Midas, mais elle savait d’où venait ce qu’elle remarqua dans son regard à l’instant où il poursuivit sa phrase. Elle le laissa s’exprimer, pour autant elle diminua subtilement son temps de parole pour l’embrasser après un hey prononcé pour attirer son attention, même si elle était certaine que la manière dont elle avait passé ses bras autour de son cou et celle avec laquelle elle se hissa tout contre lui pour capter ses yeux avait été suffisante. Elle voulait pourtant qu’il la regarde pour de bon, elle-même le faisant sans ciller après avoir reculé doucement sa tête suite à leur baiser "Je sais. J’ai pas l'impression que tu me forces la main à quoi que ce soit. J’ai encore moins l’impression d'être quelqu’un d’autre seulement parce que je —" Elle insista, ses yeux marquant l’emphase en s’agrandissant légèrement "— t’ai proposé de l’emmener avec nous." Ses mains se murent doucement contre sa peau, l’une restant sur son cou, l’autre venant replacer ses cheveux le long de son oreille quand elle ajouta "Vraim —" "Il va falloir y aller, je suis désolé." Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase Jo, sa tête se tournant vers l’intrus qui se soumit au regard souligné de strass de la jeune femme qui le détourna aussitôt pour murmurer à Midas qu’elle lâcha petit à petit "On en reparlera. Et Midas ? Ce que t’es en train de penser là ? Je veux que tu l’oublies." Dans son monde, il n’y avait pas de place pour les accusations infondées de Micah. Que ce soit ce soir ou un autre soir, elle ne les laisserait pas s’infiltrer dans le coeur et l’esprit de Midas à qui elle vola un dernier baiser sans se soucier qu’on les somme de se tenir prêts à partir.
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: (louis & laurie) what the fuck are perfect places?
Louis Dalton

Réponses: 12
Vues: 270

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (louis & laurie) what the fuck are perfect places?    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 19 Fév 2024 - 16:46

st vincent's hospital - 2 décembre 2023
@laurie wright

Au-delà des souvenirs égarés dans les limbes de sa mémoire, Louis avait également perdu pied avec la réalité. Il n’avait pas oublié comment conjuguer les verbes du troisième groupe, ou comment faire ses lacets, mais il ne se souvenait pas avoir assisté aux évolutions de la société qui avaient eu lieu entre 2010 et 2020. Il ne se souvenait pas de l’explosion de Fukushima, du mariage princier et de la fin de la traque de Ben Laden. Il ne se souvenait pas de la mort de Nelson Mandela, de David Bowie et de Mohamed Ali. Il ne se souvenait pas de la défaite de l’Australie en finale de la Coupe du monde de rugby contre la Nouvelle-Zélande, de l’élection de Donald Trump, et de l’émergence du mouvement #MeToo. Et il ne se souvenait pas non plus du lancement d’Instagram. ""Hmm... T'es pas sur Insta non? Parce que j'entends les questions que tu me poses... t'as quel âge au fait ? Je réalise que je ne t'ai jamais posé la question." Louis grimaça, conscient que ses questions devaient le faire passer pour quelqu’un de totalement dépassé par les nouvelles technologies. Ce qui n’était pas totalement faux. Il avait tenté, pendant sa rééducation, de se mettre à la page et de s’inscrire sur Facebook, Twitter et Instagram. Tout ça pour supprimer ses comptes quelques semaines plus tard. Depuis il évitait le sujet et répondait de manière aussi vague que possible quand on lui demandait s’il était sur insta. Fut un temps où il avait certainement su utiliser ces médias. Où il y avait peut-être même été actif. Mais tout ce dont il se souvenait aujourd’hui, c’était MSN et le Facebook de 2010. Il aurait pu demander de l’aide à Lucas, pour que son ami lui explique le fonctionnement et les différentes fonctionnalités des plateformes, mais il avait été trop honteux pour le faire. Alors il se retrouvait maintenant un peu perdu, face à une influenceuse qui allait sans doute le prendre pour le dernier des idiots. « Non, j’ai un peu de mal avec tout ça. Et j’ai l’air d’un vieux con quand je dis ça comme ça. » Louis accompagna ses mots d’un petit rire qui illustrait à merveille le mélange de gêne et d’autodérision qu’il ressentait à cet instant. « J’ai trente-deux ans. » Ça ne faisait que quelques mois qu’il avait arrêté d’hésiter avant de donner son âge. « Même pas si vieux que ça, enfin je crois pas. Mais j’ai raté le coche des réseaux sociaux et c’est un peu galère de prendre le train en marche ensuite. » Louis ne savait pas combien de temps il allait pouvoir tenir cette conversation sans révéler qu’il était amnésique, mais il trouvait qu’il s’en sortait bien pour le moment.

"Tout le monde le fait ça Louis, jte rassure." Il était vrai que l’espèce humaine semblait particulièrement douée pour s’attacher à ses petits soucis, mais Louis se trouvait tout de même particulièrement prolifique en termes de plaintes. "Par exemple, moi je suis la championne quand il s'agit de pleurer sur commande, demande à mes abonnés." Louis eut un petit rire, avant même de savoir si Laurie exagérait ou non. « Ça a pas l’air de les déranger, tes abonnés, s’ils sont toujours abonnés justement, si ? » Laurie n’était pas à blâmer, si ses abonnés faisaient le choix de continuer à la suivre. Louis n’était pas sûr que, si ses amis avaient le choix, ils continueraient à subir ses apitoiements. Mais penser cela, n’était-ce pas déjà s’apitoyer sur son sort ?

"Je fais des tests réguliers donc aucun souci à se faire." Il hocha la tête sans rien dire, par peur d’être maladroit, encore une fois, d’être intrusif, de donner l’impression qu’il jugeait Laurie ou de la blesser sans le vouloir. Alors il préférait garder le silence. C’était plus sûr. "Et oui, je suis trans..." Là encore, Louis resta silencieux. Laurie ne faisait que confirmer ce qu’elle venait de lui confier quelques secondes auparavant, et il n’avait rien de plus à en dire. "C'est toujours Lawrence sur mes papiers, faudrait que je fasse changer cela un de ces jours." Louirs fronça d’abord légèrement les sourcils, ne comprenant pas où la jeune femme voulait en venir. Que venait faire le prénom Lawrence dans toute cette histoire ? Et soudain, il réalisa, que c’était sans doute le prénom qu’on lui avait donné à la naissance. Heureusement, Louis fit disparaître l’expression d’incompréhension de son visage avec que Laurie ne relève son regard vers lui. "Écoute, si t'as des questions, je comprends. Si tu veux aussi aller fumer ta cigarette ailleurs et m'ignorer, je comprendrais tout autant." Louis fronça de nouveau les sourcils, mais il n’eut pas le temps de demander pourquoi il voudrait aller fumer sa cigarette ailleurs avant que Laurie ne poursuive. "Du moment que tu ne m'en colles pas une, on devrait bien s'en sortir, non ?" Loin de répondre aux questions silencieuses qu’il se posait, les mots de la jeune femme ne firent qu’accentuer l’expression d’incompréhension qu’il arborait. Certes, il n’avait pas la moindre idée de ce qu’impliquait le fait d’être trans dans la vie de Laurie, mais il avait quand même du mal à comprendre pourquoi il voudrait lui en coller. Ce fut d’ailleurs mot pour mot ce qu’il lui demanda. « Pourquoi je t’en collerais une ? » Le petit rire de Laurie sonnait faux, et Louis finit par réaliser que si elle évoquait des violences physiques, ce n’était peut-être pas un hasard. Il avait bien vu passer ci et là des titres de journaux qui mentionnaient des agressions transphobes, mais il ne s’y était jamais intéressé plus que ça. Parce que ça ne le concernait pas directement, parce qu’il avait d’autres soucis, parce que ce n’était pas ses histoires. C’était toujours comme ça, n’est-ce pas ? « C'est déjà arrivé ? » Elle n’avait peut-être pas envie d’en parler, c’était certainement trop intrusif de lui poser la question, mais il était trop tard pour faire marche arrière. Alors Louis tenta de lui offrir une porte de sortie, un sujet qu’il espérait plus léger, tout en espérant ne pas mettre les pieds dans le plat plus que ce qu’il ne l’avait fait jusqu’ici. « Je préfère Laurie en plus, ça fait moins prétentieux. »
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #3
Jackson Mills

Réponses: 17
Vues: 770

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #3    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyLun 10 Avr 2023 - 5:33

2011 / VICE ET VERSA #3



MARLEY & JACKSON




« Tu veux juste pas admettre que t'as peur dans le noir tout seul ... » « Alors reste près de moi. » L'Art de tourner la situation à son avantage. En véritable sprinteur, Jax perd rarement son objectif de vue. Il n'éprouve aucune gêne à jouer les petites choses fragiles si cela lui confère l'attention de la belle. Ne pas la laisser gagner par esprit de compétition est une chose ; se faire passer pour plus pétochard qu'il n'est vraiment afin de jouir d'un peu de proximité physique en est une autre. Il s'amuse de la sentir en alerte au bout de ses doigts et rit lorsqu'elle le plaque au mur de son petit corps une fois et demi plus maigre que le sien. « Servir et protéger ! » Constate-t-il tandis que se meurent contre sa poitrine les rires du lieutenant. Mills contracte ses pecs sous le tissu du t-shirt. Il sait qu'elle aime ça, qu'elle le regardait avec envie lorsqu'il était sur scène et que c'était Missy qui se perdait entre ses tétons ...

Un cri leur vrille les tympans. Jax remarque qu'il ne s'agit pas d'une voix d'enfant, se dit que c'est probablement un son enregistré et diffusé dans le but d'effrayer les visiteurs. Nez levé en direction du plafond, il cherche les hauts parleurs et sent les mains de Marley emprisonner ses hanches, ses ongles s'enfoncer dans sa chair. Instinctivement son bassin pousse contre celui de la jeune femme, réponse primaire de son corps excité par la configuration de leurs anatomies. « Il faut qu'on trouve rapidement cette sortie ... » Mills est d'accord, aussi bien parce qu'il préférerait ne pas être privé de la vue pour faire ce qu'ils s'apprêtent à faire que parce que le faire, justement, leur attirerait des ennuis dans ce lieu public. Où sont les preuves qu'il n'y a pas de caméras de sécurité en train de les filmer en ce moment ? Deux adultes se tripotant à la fête foraine, au beau milieu des enfants innocents ... Si ce n'est pas un #metoo, cela reste une vilaine pub, surtout pour un champion que les gamins supporteront à grand renfort de drapeaux et de maquillage lorsque les jeux commenceront. « Ou bien je vais faire des bêtises. » « Suis-moi. » Répond-il, prenant les choses en main, à commencer par celle de Marley qu'il enferme solidement dans la sienne.

C'est reparti pour l'exploration de la maison hantée. Quelque chose a cependant changé : l'urgence. L'athlète ne saurait expliquer comment ni pourquoi, mais un empressement sans précédant le pousse à marcher plus vite, à avancer sans réfléchir, à vouloir en finir alors que l'attraction vient à peine de commencer. Jax pense avec son deuxième cerveau, celui le rendant aveugle aux évidences : sa précipitation les mène tout droit dans un piège. Soudainement, c'est le silence total. Jax et Marley débouchent sur une pièce à première vue immense mais dont il est en réalité compliqué d'estimer la profondeur. L'endroit est tapissé de miroirs se reflétant les uns les autres, créant des perspectives infinies ainsi que des déformations inquiétantes. De surprise, l'athlète lâche la main de la policière et tend les bras devant lui pour voir s'ils peuvent avancer où si le mur est plus proche que le ne laissent supposer les illusions d'optique. « Shit. » Autour d'eux, la pénombre n'est éclairée que par de minuscules LED dont la luminosité permet de voir les contours, mais pas d'être certains du chemin à emprunter. « J'sais pas si j'dois me plaindre ou me régaler du spectacle ... » Plaisante-t-il tandis que son t-shirt blanc brille tel un soleil sous les rayons ultra-violet. « ... t'es partout ! » Il s'amuse à tendre une nouvelle fois la main en direction d'un miroir sur lequel il a tout le loisir de toucher une Marley factice. Mills pose ses doigts sur l'un des seins du reflet de la métisse. Son sourire, aussi blanc que son haut, rebondit alors contre les glaces du labyrinthe. Il avance de quelques pas, s'éloigne et finit par perdre le fil de son avancée, tant et si bien qu'il ne trouve plus son point de départ ni sa complice. « T'es où ? » Jax pense l'avoir trouvée mais se cogne contre l'un des murs. « Lynch ? » Sa voix amusée se transforme peu à peu en demande capricieuse. Ça ne lui plait pas de ne plus la toucher, de ne plus sentir son contact. « M'oblige pas à montrer mes abdos ... » Menace-t-il, narcissique, conscient qu'elle lui reprocherait probablement de la tourmenter en faisant ça mais aussi qu'il s'agirait d'un excellent moyen de la motiver à revenir auprès de lui. Prêt à le faire, Jax attrape le bas de son t-shirt. Toutes les autres versions de lui-même en font de même ...


(c) sweet.lips
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #2
Marley Lynch

Réponses: 16
Vues: 789

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #2    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyVen 31 Mar 2023 - 0:32
Vice et Versa 2
   @Jackson Mills   ft. Marley Lynch


2011.

Leur tête à tête était léger, naturel, comme s'ils se connaissaient depuis longtemps. Elle avait l'impression de se balader avec un ami, un proche. Comment était-ce possible alors qu'elle ne connaissait même pas son véritable prénom ? Elle, si suspicieuse, se surprenait à être détendue. Habituée à être constamment sur ses gardes, Marley prenait plaisir à marcher aux côtés du sportif. Il n'y avait pas de gêne pour le moment alors que leur première rencontre avait définitivement laissé des traces : Lui, le sexe à l'air tendu, elle, la robe remontée, les propos scabreux hors de ses lèvres. Ils auraient pu être mal à l'aise pourtant ce n'était pas le cas. La flic préférait ne pas se poser de questions – elle qui passait son temps à le faire – mais plutôt profiter de la compagnie du sprinter.

Lorsqu'elle lui demanda qui était celle qu'il avait cherchée du regard, elle le vit l'observer du coin de l'oeil mais ne rien répondre. Piquée à vif, elle se mordit la lèvre. Elle ne s'était donc pas trompée, il y avait bien quelqu'un dans les gradins qui avait attiré son attention et ce n'était pas elle. Orgueilleuse la brune prit sur elle pour ne pas le planter là. Elle n'avait eu d'yeux que pour lui, constater que la réciproque n'avait pas été vraie la contrariait sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi. Elle oublia bien vite cette déconvenue lorsqu'il la corrigea : « À des filles saoules. » Un sourire amusé glissa sur ses lèvres et elle ne put s'empêcher de répliquer : « Certes, mais pas assez saoule pour ne pas me souvenir de cette invitation... ». Elle disait vrai, elle avait besoin qu'il comprenne que même si elle avait bu, elle était parfaitement conscience de ce qu'elle avait fait ou dit. Elle n'avait rien oublié. Elle s'arrêta soudainement lorsqu'il poursuivit : « J'veux pas finir en #METOO. » Les sourcils froncés, Marley comprenait parfaitement où il voulait en venir. Aucun homme ne voulait être associé à ce mouvement et surtout pas en tant que prédateur. Que le jeune homme redoute ce fait alors qu'il risquait d'être sur le devant de la scène en tant que futur champion Australien était parfaitement logique. Devant l'honnêteté du garçon, Marley en fit de même : « Parce que tu crois que j'ai envie que tout le monde sache que le lieutenant Lynch s'est envoyé en l'air avec un strip-teaser ? Aussi attirant soit-il ? ». La brune avait toujours été directe et cash, si cela pouvait surprendre voir décontenancer, la jeune femme n'avait jamais changé sa façon de faire. A cet instant deux informations étaient données: Il lui plaisait. Jamais elle ne le mettrait dans une position qui pourrait lui porter préjudice.

Elle finit par passer son bras sous celui du jeune homme et l'entraîna à sa suite : « Allez viens, il faut nourrir la bête. ». Un petit sourire carnassier glissa sur ses lèvres. Parlait-elle de l'athlète ou d'elle-même ? Après tout, elle n'avait pas caché l'attirance qu'elle ressentait pour lui. Arrivés devant le Starbuck, la métisse poussa les portes et entra. Elle se dirigea vers le comptoir et laissa passer le garçon devant elle. Enfin elle allait connaître son prénom...
made by black arrow
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #2
Jackson Mills

Réponses: 16
Vues: 789

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: [MARLEY] ❝ VICE ET VERSA #2    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyJeu 30 Mar 2023 - 18:29

2011 / VICE ET VERSA #2



MARLEY & JACKSON




« Seulement s'il y a du whisky dedans. » Il roule des yeux au ciel face à cette plaisanterie avec l'étrange impression de pouvoir en rire comme s'ils se connaissaient depuis des siècles, alors qu'aucun d'eux ne saurait réciter le prénom de l'autre. Sensation de picotement dans ses membres, de creux à l'estomac lorsqu'elle cligne de l'œil et sourit de plus belle. Jax récupère son sac, enfile sa veste par-dessus sa peau moite puis retire ses crampons qu'il troque contre une paire de snickers à la mode. Le style a son importance ; l'athlète assume de claquer des fortunes en vêtements tendances. C'est un investissement : aujourd'hui il paye cher ses fringues mais, demain, ce seront les marques qui se battront pour l'habiller et associer leur logo à ses médailles. Le champion a un plan très précis de carrière en tête. Il se donne les moyens d'y parvenir.

Pour l'instant, cependant, tout ce à quoi pense son appétit d'ogre c'est à ces muffins qu'il compte engloutir et à cette brune qu'il espère dévorer du regard autour d'un café. N'en déplaise à ses proches que Jackson laisse derrière lui tout en sachant pertinemment qu'on le lui reprochera si l'on en finit un jour de l'interroger sur l'identité de celle avec laquelle il préfère quitter le stade plutôt que d'aller célébrer en compagnie des siens ... « C'est qui celle que tu cherchais du regard dans la foule ? » Jax jette à sa voisine un coup d'œil mystérieux. Jalouse ? Observatrice, en tout cas ... « Tu sais, faut pas donner des rendez-vous à des filles si tu veux pas qu'elles se pointent après. » « À des filles saoules. » Corrige-t-il avec le même sourire de biais que celui servit un peu plus tôt par la métisse. Puis, armé de la franchise qu'on lui connait, l'athlète ajoute : « Maintenant tu sais. » Pourquoi rentrer dans son petit jeu au bar n'était même pas envisageable. « J'veux pas finir en #METOO. * »

Combien sont-elles, ces stars du sport system, à voir leur carrière salie par des révélations de ce genre ? Les joueurs de soccer accusés de viol, les footballeurs soupçonnés de harcèlement sexuel sur leur staff féminin, les basketteurs pointés du doigt pour leurs conquêtes jeunes et influençables, aveuglées par leur fame ... Mills ne prendra pas le risque de finir comme eux alors que sa carrière est à quelques mois d'atteindre son point culminant. Dès qu'il aura posé le pied sur les tartans olympiques, son visage sera connu de tous, ses faits et gestes analysés à la loupe par le comité autant que par la presse spécialisée. Ni lui, ni sa famille n'ont envie de voir étalés en une des journaux des gros titres révélant que la nouvelle fusée australienne se fout à poil pour le plaisir de ces dames qu'il culbute après le show, indépendamment de leur état d'ébriété et de leur consentement plus ou moins sincère.

* : balec les anachronismes, on est en UA ^^

(c) sweet.lips
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: (jo & lara) all my girls they like to fight
Jo Carter

Réponses: 12
Vues: 662

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (jo & lara) all my girls they like to fight    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySam 16 Avr 2022 - 9:23

≈ ≈ ≈
{all my girls they like to fight}
crédit/(gwensgifs) ✰ w/@Lara Pearson :l:
Si elle devait consigner le nombre de fois où elle s’était fait copieusement insulter, Jo, elle aurait probablement de quoi raviver la flamme du mouvement #MeToo en deux temps trois mouvements. Mais en vrai, ça n’avait jamais été trop son truc de se plaindre pour éveiller les consciences, elle préférait agir en toute connaissance de cause, quitte à se faire défoncer la gueule à coup de cross tandis qu’elle ne lésinait pas sur les gifles et les insultes de son côté, pas tellement du genre à accepter qu’on la détruise sans avoir essayé de faire la même chose en contrepartie. Elle ne prétendait pas que c’était juste d’être traitée de cette manière, elle ne prétendait vraiment rien en vérité, elle ne faisait que se défendre parce qu’elle savait gérer, elle disait vrai. Si elle avait eu la chance d’être élevée avec des hommes en devenir qui savaient que la traiter comme une princesse était la seule consigne valable pour qu’elle ne leur coupe pas le petit oiseau durant leur sommeil, elle avait eu le temps de se rendre compte depuis que tous les petits garçons n’avaient pas la chance d’être pris en charge dès qu’ils tiraient sur les couettes de leurs copines à la récré pour leur montrer leur affection. Ce n'est rien, c’est parce qu’il t’aime bien, ma chérie, et qu’il ne sait pas comment le montrer. Tu sais, c’est un garçon, ils sont tous comme ça. Au. Secours.
La plupart du temps, ces petits garçons, on les encourageait à être des enflures parce que ça faisait bien, ça répondait aux normes de la virilité, finissant de les rendre masculins alors qu’ils pensaient que choper leur copine par les cheveux pour autre chose que leur faire accepter leurs sentiments, c’était comme ça qu’il fallait faire. La faute à l’Internet et à tous ces sites libres d’accès où il suffisait de mentir sur son âge pour y avoir accès, que diraient les plus hypocrites, quand en fait c’était la société entière qui les incitait à agir de cette manière ; parce qu’ils avaient soi-disant le pouvoir, parce que c’était grâce à eux que tournaient le monde et qu’ils étaient en droit de récolter ce qui leur était dû par la force et pas autrement. Des conneries, Jo le pensait sincèrement, et pas d’une façon aussi vindicative que celles de ses sœurs qu’elle voyait marcher dans les grandes villes. Non, elle n’était pas féministe dans le sens premier du terme, mais elle était une femme, et ça devait suffire pour pouvoir revendiquer son droit à ne pas être traitée comme une moins que rien pendant ses heures de boulot.

Ça la faisait bien rigoler du coup, les grands discours d’Itziar quand elle avait postulé. À prétendre qu’ici, tout le monde serait bien traité et qu’aucun connard n’aurait le droit d’accéder à la salle principale. Comme si Duran n’était pas un homme lui aussi et qu’il ne pouvait pas se laisser fourvoyer par les belles paroles d’un type qui savaient comment tricher, tromper, mentir. Alors d’accord, tout le monde avait le droit à l’erreur et le club était encore trop jeune pour être rôdé dans sa mécanique, mais ça la foutait mal de promettre des trucs qu’elle n’était pas capable de contrôler quand elle prétendait le contraire. Si ça avait été elle de service ce soir, probablement qu’elle lui aurait craché tout ça à la gueule, qu’elle lui aurait fait remarquer que ce n’était pas la première fois et qu’elle pouvait s’enfoncer bien profond toutes les pseudos-promesses de sécurité avec lesquelles elle bassinait la cantonade quand les filles se préparaient à entamer leur tour de piste ; ça lui aurait donné une bonne occasion de se barrer avec fracas, un majeur levé dans sa direction.
Mais c’était Lara qui était là ce soir, et parce qu’elle ne la connaissait pas encore assez bien pour faire porter sur ses épaules les conneries des autres, elle décida de lui laisser de la marge et de la laisser gérer les choses sans faire mine que ça la faisait chier de ne pas pouvoir faire bouffer son plateau à ce connard qui se renfonça dans son fauteuil quand la jeune femme commença son laïus pour le remettre à sa place. Jo la trouva bien polie, mais c’était un autre débat qu’elle garderait pour plus tard. Elle la trouva tout juste impressionnante, ne voulant pas admettre qu’elle avait sans doute autant de charisme qu’elle en avait. Comme quoi, même si elles étaient les plus menues de la team, elles pouvaient prétendre en écraser plus d’un avec un simple regard. Une satisfaction qui la fit sourire en biais tandis que le type casquait sans même chercher à répondre quoi que ce soit, déguerpissant pour aller se palucher dans sa voiture ; à chacun ses kinks après tout, elle préférait juger autre chose que ce genre de vulnérabilités.
"Je plaisantais pas à propos de Duran. C’est pas la première fois et ce sera pas la dernière." qu’elle tint à faire entendre à Lara quand elle lui tendit les billets laissés par l’autre idiot du village. Elle les prit sans même faire genre qu’elle lui en laisserait la moitié, les froissant dans sa main pour calmer ses nerfs, sentant les paumes de sa main lui démanger "Quand j’ai postulé, Itziar m’a fait tout un foin sur la sécurité, sur l’idée que tous les pervers du coin seraient pas autorisés à venir insulter ou maltraiter qui que ce soit. Faudrait peut-être lui dire qu’y a des choses qu’elle peut pas contrôler et que c’est pas malin de faire miroiter ce genre de trucs à des nanas qui veulent seulement bosser tranquilles." Un sourcil arqué, elle planta son regard souligné de fluo dans celui de Lara sans en dire davantage. Et puis son visage se craquela doucement pour lui dire, avec une bonne foi atypique venant d’elle "Merci. Cela dit, j’aurais réussi à le faire partir sans que tu sois obligée d’intervenir." qu’elle finit par lui dire avec arrogance, glissant son plateau vide sous son bras et son pourboire généreux dans son décolleté. Sa tête se pencha sur le côté "Il serait peut-être pas parti avec tous ses membres, mais j’aurais eu du mal à m’en excuser." Le bout de sa langue darda pour chasser un amas de gloss sucré sur ses lèvres tandis qu’elle se détournait doucement pour lui dire "T’es presque plus compétente que Duran pour filtrer les connards, tu devrais penser à changer de poste." Dans le langage de Jo, c’était ce qui se rapprochait le plus d’un compliment ; prononcé sur le ton nonchalant de la conversation, mais tout de même.
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: (Hassan & Lawrence) Brothers are like glue; they stick together
Hassan Jaafari

Réponses: 8
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (Hassan & Lawrence) Brothers are like glue; they stick together    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMar 29 Juin 2021 - 22:08
Plus encore à mesure que les années passaient et que le recul à ce sujet s’étoffait, Hassan observait avec bienveillance la façon dont Lawrence semblait trouver sa place dans cette nouvelle extension familiale que représentait celle qui avait accueilli Stacey. Au fond tout cela ne tenait pourtant pas à grand-chose, il aurait suffi que le blond ne rassemble jamais le courage ou la volonté pour lancer sa bouteille à la mer une décennie plus tôt, ou que sa sœur ne tombe jamais sur le message posté par Lawrence sur le célèbre réseau social qui leur avait permis de se retrouver – parfois la vie tenait à un fil, cette fois-ci elle tenait à un algorithme informatique, et en dix ans la direction qu’avait pris l’agent de sécurité était forcément influencée par ce rebondissement. Il était plus apaisée qu’une décennie en arrière, Lawrence, de cela Hassan avait la certitude, et lorsque son ami avait rectifié « Dix-sept ans, imagine. Je ne peux pas croire qu’elle est presque majeure déjà. Ça va tellement vite, pire que de la mauvaise herbe. » à propos de Mila le brun avait porté sa bouteille de bière à ses lèvres pour s’en offrir une gorgée avant de faire remarquer « C’est drôle, je pouvais dire la même chose de toi y’a encore pas si longtemps. » en souriant, amusé. Il exagérait un peu, bien sûr, mais en réalité l’époque où Yasmine ou lui n’étaient encore que des lycéens ne lui semblait pas remonter à si loin … Et pourtant, Dieu sait que bien des événements avaient pris place depuis, dans la vie d’Hassan autant que dans la leur. L’irruption dans la vie de Lawrence d’un fils dont il ignorait l’existence en était d’ailleurs un de taille – peut-être même le plus gros, mais là-dessus Hassan ne pouvait pas s’avancer, sachant seulement qu’il en aurait été ainsi s’il avait été à la place de son ami. Il en aurait rêvé, bien sûr … Mais la vie était ainsi faite, et là n’était pas la question. Là où l’amertume aurait pu le ronger au point de ne laisser la place à rien d’autre, le brun était en réalité simplement soucieux que son ami y trouve son compte, et sa place. « Honnêtement, ça se passe bien. Trop bien peut-être même. » avait-il d’ailleurs admis à ce sujet, provoquant chez le brun un haussement de sourcils interrogatif. « On va voir pour combien de temps ça va durer. » Posant sa bière sur le plan de travail pour se remettre à la découpe des légumes, Hassan avait alors questionné d’un ton sérieux « Y’a quelque chose qui te fait penser que ça pourrait changer, ou bien c’est juste un excès de prudence de ta part ? » Pas que l’on puisse réellement parler d’excès cela dit, aussi le brun s’était-il aussitôt corrigé « J’veux dire, je comprends que tu ne veuille pas t’emballer. Mais elle a peut-être juste envie que ça se passe au mieux elle aussi ? » Pour se faire pardonner les quatre années durant lesquelles elle avait gardé ce secret pour elle, peut-être … Mais il ne s’agissait là que de pures spéculations que le brun préférait garder pour lui.

Estimant peut-être avoir été suffisamment longtemps le centre de la conversation, Lawrence avait fini par renvoyer la balle à Hassan en s’enquérant de ce qu’il avait de neuf à raconter … De neuf ou de « croustillant » pour reprendre ses termes exacts, mais il semblait difficile de rivaliser avec le fait de se découvrir un enfant sorti du chapeau, et la vérité c’est que l’enseignant était de toute façon bien trop pris par son travail pour avoir le temps de quoi que ce soit d’autre. Un fait dont il n’était pas en position de se plaindre, puisqu’il faisait absolument tout pour qu’il n’en soit pas autrement. « Je suis certain qu’ils vont s’en remettre. » s’était en tout cas amusé son ami lorsqu’il avait évoqué la tranquillité perturbée de ses animaux, le temps des vacances de la marmaille de Qasim et Olivia. « Plus vite que moi, c’est certain. » avait de son côté répondu Hassan sur le même ton. Gérer trois enfants n’était pas de tout repos, mais pour rien au monde l’universitaire ne renoncerait au plaisir qu’il avait chaque été d’accueillir sa nièce et ses neveux. Il n’était par ailleurs pas le seul, le père d’Olivia et les parents Khadji se faisaient eux aussi une joie de les avoir un peu pour eux, et pour cette raison Hassan n’avait eu aucun mal à confier les trois terreurs à Fatima et Amjad la semaine précédente pour remplir ses obligations universitaires. L’occasion pour lui de se glisser pour la première fois officiellement dans son nouveau rôle de doyen, mais également de passer un peu de temps avec Joanne, qu’il n’avait pas vue depuis la fin de l’année scolaire précédente. D’un ton qu’on devinait prudent, Lawrence avait demandé « Comment elle va ? » et haussant les épaules tout en terminant de réduire une carotte en rondelles Hassan avait répondu « Comme quelqu’un qui gère un second divorce, je suppose. Sauf que cette fois-ci il y a des enfants au milieu. » Y’avait-il un sentiment de gâchis en songeant au fait qu’à l’heure de choisir entre redonner une seconde chance à Jamie ou à son premier mari, Joanne lui ait préféré le britannique et sa réputation pourtant sulfureuse ? Probablement un peu. Mais pouvait-on vraiment reprocher à la blonde d’avoir choisi le père de ses enfants, plutôt que celui qui ne lui en avait donné aucun ? Hassan, lui, n’en avait plus le cœur. « J’espère que les journalistes la laisseront tranquille, maintenant. » avait-il simplement ajouté d’un ton pensif, ayant envie de croire que son nom désormais dissocié de celui de Jamie on ne chercherait plus – ou moins – à obtenir sa réaction à la mesure que les scandales rattrapaient le britannique et que le mouvement #metoo l’éclaboussait.
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: ≈ halston hargreeves (instagram)
Halston Hargreeves

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Rechercher dans: réseaux sociaux   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: ≈ halston hargreeves (instagram)    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 13 Juin 2021 - 18:37
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halston_hargreeves

Il m'a été demandé à plusieurs reprises de réagir sur une affaire que vous connaissez malheureusement bien. Le temps que j'ai mis pour m'exprimer peut avoir donné l'air que je m'en fichais, mais ce n'est pas du tout le cas.

Si je décide de parler aujourd'hui c'est parce que j'ai enfin trouvé les mots qui me semblent justes. Je n'avais pas envie de donner mon opinion à la va-vite sur un sujet aussi grave que celui-ci, encore plus maintenant que j'ai été agressée deux fois par un même homme.

Ce post n'a pas pour but d'être un énième témoignage, non il est là pour faire une petite mise au point. Je suis effectivement l'autrice de la fuite de l'enregistrement concernant mon ex-mari, je ne vous en donnerai pas la source parce que ce n'est pas important, seul son contenu compte.

Je suis comme vous tous effarée par ce qui en est ressorti, je ne comprends pas que l'on puisse vouloir détruire la vie d'un homme pour un simple rôle. Cet homme qui fut le mien pendant plusieurs années et que je n'ai pas su croire jusqu'au bout.

C'est pour cela qu'aujourd'hui, j'aimerais vous dire qu'il ne faut plus que cela se reproduise, car lorsqu'on s'acharne autant sur un innocent, on laisse les personnes véritablement coupables vivre leurs vies comme si de rien n'était. Accuser un homme qui n'a jamais commis aucun crime est grave, ne tombez plus dans ce genre de travers je vous en prie, cela détruit plus de vies que vous ne pouvez l'imaginer.

À présent je ne souhaite plus qu'une chose, c'est que la justice soit rendue, Nolan Waterford est un nom qui mérite d'être blanchi. Les victimes de vrais prédateurs, je ne vous oublie pas et je vous souhaite qu'un jour vous puissiez retrouver la paix.

#MeToo #Nolan #NolanWaterford


12 juin


Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: In the eyes of the storm # NOLSTON
Halston Hargreeves

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: In the eyes of the storm # NOLSTON    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyJeu 6 Mai 2021 - 19:39
Halston Hargreeves & @Nolan Waterford

" In the eyes of the storm"

I want you to know that someone out there cares



SHAME l RAPIST l MY HARVEY WEINSTEIN
PARTNER IN CRIME l PLACE NOT SAFE FOR WOMEN

Ces mots étaient placardés en grand sur toutes les vitrines de l’agence de stars, une action qui avait été menée de nuit dans le plus grand des secrets. Chaque membre du personnel était ahuri chacun leur tour en arrivant, de découvrir toutes ces affiches qui ne voulaient rien dire pour eux. Qui avait bien pu faire ça ? Et surtout pourquoi les viser eux en particulier ? Ils se réunirent tous dans la salle de réunion, à l’excepté d’une personne qui se trouvait être Halston. La brunette était coincée dans des embouteillage qui n’en finissaient plus, alors qu’elle croyait voir le bout du tunnel, elle reçue une notification de la part de son patron qui demandait de venir se réunir de toute urgence. Ces trois mots étaient plus qu’étranges, car c’était bien la première fois qu’elle les voyait depuis qu’elle travaillait dans cette boîte, les réunions étaient toujours prévues à l’avance et non dans la précipitation. Le stress de la demoiselle monta d’un cran, elle qui avait horreur d’être en retard était encore plus en rogne de savoir qu’elle manquait quelque chose d’important. Elle se gara à la va vite sur la dernière place de parking de libre et marqua un arrêt devant l’entrée. Elle n’avait rien remarqué jusqu’à ce qu’elle ne s’empare de la poignée, ses yeux ne pouvaient pas passer à côté du mot qui était collé en plein milieu de la porte, honte. Elle eut un mouvement de recul pour pouvoir lire le reste. « What the hell is going on. » Seul le nom du producteur de cinéma lui parlait, ils avaient effectivement travaillé en collaboration avec lui, mais elle ne faisait pas le lien avec le reste car ils n’avaient jamais eu de problèmes avec lui d’après ses souvenirs.

Elle décida d’en avoir le cœur net en rejoignant ses collègues, elle s’excusa d’office de son retard en rentrant mais personne ne semblait y prêter attention. Halston comprit rapidement pourquoi en voyant un homme tout penaud, agenouillé devant le patron. « Pitié ne me virez pas, j’ai plein de crédits sur le dos. Toutes ces femmes étaient consentantes j’vous le jure, lorsque je leur proposai de coucher avec moi pour des rôles, c’était pour rire. » Elle roula des yeux, elle l’avait toujours perçu comme le lourdingue de service avec ses blagues sexistes, mais elle était loin de se douter du manège qu’il pouvait mener avec les actrices. Rouge de rage, son supérieur se mit à hurler. « YOU’RE FIRED, F I R E D » Il ne pouvait pas y avoir de réponse plus limpide, l’agent se releva et prit la sortie en bousculant Halston au passage. Elle se retint de lui dire quelque chose, préférant se dépêcher d’aller s’installer. « Je peux savoir ce qu’il se passe ? » « Demande à ton mari. » Répondit dare-dare la secrétaire de l’agence. L’agente de stars se tourna vers elle et la fusilla du regard, elle n’avait pas intérêt de le mêler à leurs affaires. L’une des principales actionnaires prit place en face d’eux et leur apprit l’existence d’un mouvement qui venait d’émerger, MeToo. Halston n’arrivait pas à en saisir l’importance, car il ne s’agissait que d’un vulgaire hashtag et il y en avait de nouveaux tous les jours. Cependant les téléphones sonnaient de toutes parts, uniquement pour parler de cela alors cela n’avait rien d’anodin. Ils furent sommés d’arranger les choses au plus vite, ils rejoignirent donc tous leurs bureaux. Elle s’empressa d’allumer son ordinateur et d’ouvrir twitter, elle se lança dans une lecture intensive et s’arrêta sur ceux qui mentionnaient son époux.

BumbleBee @bumble_bee
Tellement déçue d'apprendre ça sur Nolan :( #MeToo

Joseph @josph
Ce n'était pas un bon acteur le Waterford de toute façon, pas une grande perte #MeToo

Carlita @Carliita
Qui est étonné que ça arrive à un homme comme Nolan Waterford seriously ? #MeToo

Les commentaires négatifs n’étaient pas ce qui représentaient le pire, c’était plutôt de voir une fan base déçue. Il y avait toujours eu des remarques désagréables sur les célébrités, c’était quotidien, voir de véritables boycotts ça l’était beaucoup moins. Elle se pencha sur les différents articles qui parlaient des hommes incriminés et de leurs agissements, c’est ainsi qu’elle repéra une certaine Lydia, qui accusait son Nolan de l’avoir agressé sexuellement. Elle ne lui disait absolument rien, mais elle possédait une page Wikipédia qu’elle ouvrit. Il s’agissait d’une actrice qui avait quasiment la trentaine, à la filmographie remplie de navets, en bref il s’agissait d’une nothing comme ils aimaient les appeler dans leur métier. Néanmoins, une des œuvres sortait du lot puisqu’elle en reconnaissait le nom, il s’agissait d’un film dans lequel son époux avait tourné et qu’elle avait bien évidemment visionné, ayant regardé la totalité du travail de celui-ci. Elle n’avait tenue qu’un rôle insignifiant, elle ne se souvenait donc absolument pas d’elle. Halston devina aisément qu’elle ne faisait que profiter de l’occasion pour se faire connaître, qu’elle avait à faire à une poupée sans talent désespéré à l’idée de ne pas avoir percer à l’aube de ses trente ans. Elle aurait pu passer à autre chose à l’aide d’un vulgaire clique, mais elle avait lancé la lecture de ses messages vocaux en même temps et écoutait les dires d’une réalisatrice. Il ne s’agissait pas de n’importe laquelle, c’était la dernière avec qui elle avait signé un contrat pour son compagnon et elle lui disait qu’elle pouvait l’oublier, parce qu’elle l’avait jeté à la poubelle. L’agente de stars sauta de sa chaise, elle n’arrivait pas à croire qu’une petite pimbêche avait réussi à ruiner des semaines de négociations. Elle se mit à tourner en rond dans son bureau en se demandant comment elle allait faire pour pouvoir se sortir de ce pétrin… Halston n’avait pas été formée pour ça, elle se retrouvait donc dans un embarras considérable…

Cela ne l’empêchera pas de partir en direction de sa villa pour sa pause déjeuner, alors qu’elle savait très bien que Nolan devait s’y trouver car il avait tourné de nuit. Elle souhaitait de tout son cœur qu’il ne se soit pas encore réveillé, sinon elle allait très sûrement voir leur maison sans dessus dessous. Il serait très certainement mieux que cela soit elle qui lui apprenne tout, plutôt qu’il ne lise tout ce qui s’écrivait sur internet, elle le savait plus sensible qu’il ne voulait bien l’admettre, qu’il prenait en compte l’avis de ses fans pour ne pas les décevoir. Elle poussa la porte et regarda à droite et à gauche, tout semblait parfaitement en ordre, elle déposa ses affaires et fila vers leur chambre. Halston ouvrit la porte et vit son bellâtre encore profondément endormi. Elle entra en toute discrétion, décrocha le chargeur de son mari et saisit son téléphone, qu’elle alluma. C’est sans la moindre surprise qu’elle vit la page d’accueil envahie de notifications concernant MeToo, elle l'éteignit et partit se poser sur le bord du lit. Elle se mit à pousser un long soupir…

Code by Sleepy
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: out of the shell - Penny
Penny Stringer

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: out of the shell - Penny    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyJeu 7 Jan 2021 - 13:13

@victoire laclos
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« You did not just say you’d rather have been raped on that day… You CAN’T say that. » Tu baisses les yeux, honteuse. Évidemment que tu ne peux pas dire ça, évidemment que c’est une insulte à toutes celles qui ont vécu le traumatisme ou sont prisonnières d’une relation ou elles le vivent à répétition. C’est horrible juste de le penser et tu le sais bien. Tu comprends la logique, mais ça n’empêche pas la culpabilité de s’attaquer à toi comme la victime parfaite que tu étais devenue, toi qui détestais pourtant ce titre et tout ce qui venait avec. « I'm so sorry... » que tu souffles difficilement entre tes lèvres tremblantes, tu n’as pas le courage de relever les yeux et de croiser son regard et ses yeux que tu devines durs et pleins de jugements, malgré elle. Tu voudrais que tout de cette situation n’existe pas. Tu voudrais pouvoir te réveiller et réaliser que tout ça n’est qu’un très long cauchemar, mais chaque matin tu te réveilles et tu te souviens que non, ce n’est pas un cauchemar. Que oui, c’est ta vie maintenant. Chaque pensée malsaine est tienne. Chaque souvenir douloureux t’appartient. Il n’y a aucun échappatoire. Que tu ne peux qu’attendre et espérer que le temps fasse son œuvre et que tu puisses vivre malgré tout le plus normalement possible. Heureuse peut-être même, si la vie te le permet. Si la vérité te libère plutôt que de t’emprisonner comme elle l’avait fait pour Victoire. Il y a encore tellement de choses que tu ignores, tu ne sais vraiment pas de quoi les prochains mois seront fait. « I’m sorry… I shouldn’t have reacted like that… You’re entitled to feel what you’re feeling. But… it’s messed up, you know that, right? You really would want to trade this for that, just to preserve someone’s career? » Tu échappes un long soupir, tente de réduire les tremblements de ton corps en entier alors que tu fais signe que non de la tête. Bien sûr que non, ce n’est pas ce que tu veux. Tu ne veux rien de tout ça. Pas de viol, pas de tentative non plus. Pas de coup de poing, pas de film annulé, pas de tout ça. « I know it’s sick. My mind is sick, isn’t it? I just don’t know how to shut the guilt and all those obsessive thoughts... » Tu n’avais jamais pu en parler à qui qui ce soit auparavant. Personne qui ne pouvait comprendre du moins et même si les mots étaient difficiles à dire, tu ne pouvais t’empêcher de ressentir un certain soulagement d’avoir finalement laisser les mots se faire un chemin.

« Me too... » Jamais tu n’aurais cru que ta soirée se déroulerait de cette façon et tu n’es pas certaine du tout de savoir comment tu te sens vis à vis toutes les révélations qui se sont faites, ni même comment tu te sens vraiment vis à vis l’ancienne mannequin. Mais une chose était certaine, tu étais contente de savoir qu’elle allait bien, ou du moins, qu’elle allait mieux. Qu’elle avait survécu et qu’elle continuait d’avancer, malgré toutes les difficultés rencontrées. Elle te dit de faire confiance, que la population est bien plus compréhensive maintenant qu’elle ne l’était il y a quelques années, avec le mouvement #metoo et tu voudrais tellement la croire. Sauf que tu sais que pour toi, c’est plus compliqué que d’être simplement cru. Il y a le contexte autour de ton agression qui change de rumeurs en rumeurs dans les journaux, ta relation avec le réalisateur tantôt une histoire d’amour, un triangle amoureux et toutes les versions possibles et inimaginables entre les deux, ce qui complique le tout si un jour tu décides de porter plainte contre lui. Être associée à lui de cette façon, ça te nuit avant même que tu n’aies prise une décision et tu détestes le fait de n’avoir aucun contrôle sur ce qui est dit et écrit à ton sujet. « Yes. People finally understand how it is for women, how much courage it requires to tell the truth and face the system. And don’t worry for those fucking muckrakers, nobody read them anymore and it has no legal value... » Mais elle le sait la blonde devant toi que ce n’est pas juste devant le juge que tu as besoin d’être crédible. Que c’est ta carrière qui se retrouve aussi sur la ligne si tout ne se passe pas au mieux dans cette affaire. Que si le public décide de croire Byers et que le système judiciaire décide de l’innocenter faute de preuves, jamais plus tu ne serais capable de faire ce que tu aimes. Plus personne ne voudrait t’embaucher comme actrice, par peur que tu n’apportes que mauvaise presse et problèmes sur le tournage. Ça te pétrifie de seulement y penser. Que ferais-tu si tu ne pouvais plus être actrice? Tu n’avais pas de réponse à cette question. Tu n’avais jamais pensé même à envisager un autre chemin si tu ne perçais pas dans le milieu. « I really wish it was that simple... » C’est à ton tour finalement de perdre pied alors que le poids du monde, des vérités dites et des secrets finalement avoués te pèsent sur le coeur et te rend plus vulnérable que tu n’aimes l’être devant des inconnus. Toutefois, tu ne vois pas vraiment Victoire comme une inconnue, comme si le fait qu’elle était en mesure de te comprendre venait automatiquement changé la dynamique entre vous deux. Alors tu te laisses aller pour une fois, les sanglots te secouant alors que ses bras t’entourent et que tu ne te défiles pas devant cette proximité. « Shhh… Shhh… I know… Let it go, it’s okay, I’m here... » Tu ne sais pas combien de temps passe alors que tu te laisses porter par cette vague soudaine et dévastatrice d’émotions, mais elle reste là Victoire, à te soutenir comme tu l’avais fait pour elle au tout début de cet échange qui semble s’éterniser plus que de raison.

« Listen… Maybe I can do it... » Tu relèves la tête, le regard plein d’interrogation alors que tu n’es pas certaine de saisir de quoi elle parle. « Maybe I can find them myself… I mean… Nobody knows that we know each other, they don’t have to know it’s you before they talk... » Tu secoues légèrement la tête, comprenant ce qu’elle te propose mais incertaine face à ce qui peut bien la motiver à faire une telle chose pour toi alors qu’elle te connaît si peu, qu’elle ne te connaît pas du tout même. « Why would you do that? Aren’t you afraid that they could recognize you…? » Si Victoire n’était plus la mannequin populaire qu’elle fut à une époque, il restait tout de même la possibilité que d’autres victimes aient pu faire des recherches comme tu l’avais fait et qu’elle puisse la reconnaître. « I don’t really know how… But let me help you… I think I need to do it, even for me... » « I can’t ask you to do that Vic. » Tu ne peux pas parce qu’une partie de toi à peur qu’elle replonge dans ses vieux souvenirs, dans ses vieilles blessures si elle décide de t’accompagner au travers de ce qui sera sans doute la plus grande épreuve de toute ta vie. Tu apprécies tellement qu’elle veuille le faire pour toi, mais ce serait une autre culpabilité que de savoir qu’elle se met à risque pour toi et tu n’es pas certaine de pouvoir le supporter. « Maybe this will be my way of getting revenge… To finally get closure... » Tu continues de secouer la tête légèrement, toujours aussi ambivalente face à l’idée. « Are you sure you really want to do that? What if you get seen with me or asking question and it brings everything back up again? » Tu ne veux pas, tu ne peux pas être la raison pour laquelle son nom ressort des oubliettes. « It’s too risky. » Ce n’est pas que tu ne veux pas de son aide au contraire, mais comme tout de cette histoire, ça semble être une idée complexe et risquée avec des conséquences qui pourraient vous faire mal à toutes les deux.

(c) ethereal
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: you remind me of a snake, but only when you smile (arietocalypse #15)
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: you remind me of a snake, but only when you smile (arietocalypse #15)    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySam 3 Oct 2020 - 5:43
J’imagine qu’Elise a pas passé la sélection pour être marraine non plus ? C’est vrai que la fille en dépression à qui t’as brisé la vie ça doit faire tâche dans ton petit décors de vie parfaite.” « T'as tellement une grande âme c'est beau. » il a rien du tout s'il veut mon avis - avis sur lequel il cracherait en l'instant. Qu'il me fasse pas croire qu'il a de bonnes intentions, quand de base je suis persuadée qu'il s'est rapproché d'Elise rien que pour profiter de la situation et chercher à travers elle exactement quels pions jouer pour mieux me casser. Il a peut-être fini par arrêter d'être un connard fini d'hypocrite pour vraiment s'intéresser à elle - mais les faits sont là. De base, il est allé là avec les motifs les plus profiteurs qui soit. Alors non, je pleurerai certainement pas sur son cas.

Je me fais pas mal de fric, les gens ont l’air de trouver que t’as été la pire des conne aussi la vérité est enfin rétablie.
« J'attends ma cote. »
J’ai un regret quand même, j’ai jamais pu tester le sugar daddy.
« T'as l'air pourtant à bien tester le volet sugar mommy. »
Il te paye plus maintenant que t’as réussi à lui faire un enfant dans le dos ?”  
« La prochaine étape c'est de prier tous les saints pour qu'en fait ça soit des jumeaux. »

On aurait pu continuer comme ça longtemps, vraiment. On aurait pu s'envoyer les pires piques sans reprendre notre souffle, c'est probablement même son plan machiavélique à lui avant qu'il ne s'envole vers d'autres cieux - et que, dans mes prières aux saints, j'ajoute deux ou trois mentions stipulant que s'il se fait écraser par quinze bus et vingt avions ça fera comme tel. J'ai toujours su que j'aurais dû être croyante.

Tu me diras si ça marche bien de faire un enfant pour faire rester le père. Dans mes souvenirs ça a pas bien fonctionné pour ta mère.” ah ouais, évidemment qu'on va là.
« Ah tiens ça me fait penser. Comment elle va, ta mère? » et son père surtout. Comment il va, son père qui l'a autant brisé que le mien l'a fait avec moi?

Le prochain soupir est véridique, le pire. Ma langue claque, mon verre d'eau m'emmerde, la vie en entier et lui avec. « J'suis fatiguée Jet. » et lui il a l'air en pleine forme. Où elle est, la justice. « Sois tu fermes ta gueule et tu dégages, soit tu fermes ta gueule et tu partages. » d'un doigt, je fais signe au serveur de venir à la table. Soit je lui dis de dégager Jet en lui inventant des allégations dignes du meilleur {#}metoo{/#}, soit il bouffe un truc en même temps que moi pendant que je continuerai éternellement d'espérer de tout coeur qu'il s'étouffe au passage. Une fille peut toujours rêver. « C'est sur sa carte, tu testes là. » dernier et ultime argument avant qu'il ne sombre dans l'oubli à nouveau - jusqu'à la prochaine fois.
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: (edge & jo) the smartest of them all
Jo Carter

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: (edge & jo) the smartest of them all    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 24 Juin 2020 - 16:37

≈ ≈ ≈
{the smartest of them all | octobre 2019}
crédit/ (crackshipforya) ✰ w/ @Edge Price

Si on lui avait dit qu'elle passerait un bon service ce soir, elle ne l'aurait pas cru. Jo avait vite compris que sa vie en tant qu'employée de l'Electric Playground se résumerait à devoir supporter les choses sans émettre d'avis, bons ou mauvais. Mac lui avait bien fait comprendre que s'il l'avait engagée, ce n'était pas pour son talent inné à garder en équilibre, talons de 16 centimètres sans plateforme aux pieds, un plateau rempli de verres aux formes diverses et variées. En gros : sois belle et tais-toi, Josephine. Le plus important dans tout ça, c'était la paye, n'est-ce pas ?
Seulement, c'était particulièrement mal la connaître que d'espérer d'elle qu'elle laisse les choses couler sans essayer de les rendre un peu plus vivables. Parce que c'était bien beau de se remplir l'assiette et le porte-monnaie, elle comptait bien garder la haute-estime qu'elle avait d'elle-même quand tous les matins, elle jetait dans le miroir un regard à son reflet. Aussi, c'était la première fois qu'elle se laissait aller à sympathiser avec un client dans l'idée d'enjoliver sa soirée. Une entreprise encourageante, pourtant elle ne le referait plus jamais.
Combien de chances avait-elle de retomber un jour sur un type comme Denzel de toute façon ? A Sydney peut-être. Elle en avait d'ailleurs rencontré pas mal des jeunes hommes de sa trempe, assez imbus de leur personne pour le prendre pour cible et tenter de la ramener à la maison. Elle ne parlait même pas des pseudos-groupies qui faisaient le pied de grue après les enregistrements de The X Factor, convaincues dans toute leur naïveté de pouvoir se faire sauter le bouchon par le premier crève la dalle de la promotion. Mais #MeToo était passé par là. Les balbutiements de la révolte féministe grondant en sourdine, elle attendait sagement de faire son entrée fracassante dans les médias pour détruire tous les porcs en cravates qui agissaient dans l'ombre depuis des décennies. Alors du coup, tout le monde s'était tenu sage et elle aussi d'ailleurs, gardant tous à l'esprit que commencer une carrière sur un scandale sexuel, ce n'était plan marketing qui valait qu'on s'y attarde – et puis en plus, ça ne se faisait clairement pas de profiter de la situation enfin, voyons. Ce connard de Roman aurait pourtant eu toutes ses chances pour lever la première fermière qui lui proposait un petit tour de calèche, de quoi lui raviver sa mémoire de bouseux… il s'était abstenu, ce qui lui valait encore aujourd'hui d'être vu comme le gendre idéal et ce, juste parce qu'il avait su la garder dans son pantalon. La. Blague.
Mais à Brisbane ? A vrai dire, Jo ne sortait pas assez pour monter un comparatif, trop centrée sur Nana pour ressentir le besoin d'aller fureter dans les recoins de la ville. La seule chose qu'elle savait vraiment, c'était qu'entre les murs de l'établissement dans lequel elle bossait, Denzel était le premier spécimen qui méritait qu'on lui accorde un peu d'attention ; chose qu'elle avait faite avec un enthousiasme débordant, une innocence relative aussi, ses piques restants à la limite du bon-enfant, ne lésinant par sur la rhétorique pour à lui aussi, lui faire passer un bon moment.

Son rire s'amenuit doucement quand, s'attirant les regards des clients, elle passa au-dessus comme l'habituée notoire de l'attention d'autrui, et n'en fit pas toute une histoire. Elle aimait trop ça pour s'en offusquer, toute concentrée sur le reste des paroles de son divertissement du soir pour daigner dire à tout ces imbéciles de retourner siroter leur alcool coupé au premier jus exotique bon marché et dans lequel Dina avait sûrement craché pour tout pimenter.
Josephine pointa le jeune homme du doigt, des fossettes se creusant dans ses joues qui devinrent un peu douloureuses, trop peu habituée à sourire autant en l'espace d'aussi peu de temps "C'est toi qui crains." se rebiffa-t-elle, un reste de rire s'échappant de ses lèvres charnues et son cou s'agitant au rythme de ses paroles tranchantes "Tu m'as vendu du rêve, j'ai eu droit à pas grand-chose." Pour le coup, elle n'exagérait pas ; arnaque en vue, rem-bour-sée "Je suis à ça de te traiter de gros mytho." Et par ça, elle lui désigna l'espace qu'elle ajusta entre son pouce et son index et qui se réduisait à vraiment pas grand-chose "Mais je veux aussi te forcer à me balader dans toute la ville comme la reine que je suis, alors je vais m'abstenir de piétiner encore plus ton ego… même si c'est très tentant." lui fit-elle en faisant papillonner ses longs faux cils et en flattant sa queue de cheval sans une once de modestie.
Elle s'affirma d'ailleurs lorsqu'il lui parla d'échanger leurs numéros pour respecter le pari qu'ils avaient passé un peu plus tôt – et qui, elle lui rappellerait sans doute la prochaine fois qu'elle le verrait, il avait perdu. Loser, criaient ses grands yeux marrons "Je suis pas encore assez débile pour bosser avec mon téléphone sur moi." lui dit-elle d'abord, montrant d'un coup de menton ce qu'il tenait dans les mains "File, tu m'enverras un texto pour que je récupère le tien." Elle ne lui laissa pas le temps de lui donner son téléphone. Jo le prit sans délai, tapotant sur l'écran et l'éteignant aussi vite pour qu'il ne sache pas tout de suite par quel prénom elle s'était désigné. Jo, tout simplement, suivi d'un emoji de bombe sur le point d'exploser ; parce que ça collait bien, parce qu'à choisir entre ça et un petit cœur transpercé par une flèche, le choix était vite fait.
Elle lui rendit, un sourcil arqué avec résolution "T'as pas tout perdu on dirait." Il s'en sortait avec le numéro de la seule qui valait vraiment le coup d'être regardée, alors il pouvait s'estimer heureux – tant qu'il pensait à quelqu'un d'autre qu'elle quand il tenterait désespérément de se débarrasser de sa frustration, ça lui allait. Certes, il n'aurait plus de ses nouvelles pendant des mois… mais elle, elle n'oublierait pas que quelque part dans les rues de Brisbane, le prince pas très charmant attendait qu'elle tape du pied pour débarquer sur son cheval blanc.
En attendant, elle pencha la tête sur le côté pour affronter ses yeux sans craindre quoi que ce soit "Que soit clair entre nous ; espère même pas qu'on fasse copain-copine. Je vais juste me servir de toi, c'est le deal." Une précision qui se valait et qu'elle conclut par un dernier regard posé sur la silhouette robuste du jeune homme avant de se retourner pour retourner à ses petites affaires. Toutefois, elle prit le temps de lui dire dans la foulée, un léger sourire en biais remontant malicieusement une de ses joues redessinées par un maquillage chargé "Je préfère Denzel." Et ce serait de cette manière qu'elle le désignerait dans son répertoire téléphonique. Edge devrait s'y faire.
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: The bake sale fiasco (Byron Oberkampf)
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: The bake sale fiasco (Byron Oberkampf)    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyDim 3 Mai 2020 - 14:10
The bake sale fiasco
{@=4597}Byron Oberkampf{/@}
"Let me see through the cracks"

*************PROLOGUE*************
Victoire, qui n’était pourtant pas une personne très sociable, se retrouvait à faire du bénévolat dans une association. Comment en était-elle arrivée là ? Et bien, la culpabilité tout simplement. Dernièrement, elle faisait une rechute assez sévère dans les excès d’alcool et de fumette. Ca ne l’avait jamais vraiment quittée mais elle avait appris à se maîtriser et à limiter les soirées catastrophes où son esprit voyait tout en noir et où le seul remède était de l’enfumer et de le noyer de whisky. Dernièrement cependant, le rythme était un peu trop soutenu. Surtout depuis qu’elle avait vu sur internet un article sur Justin Riddle, son ex-mentor, photographe et violeur. Le mouvement {#}MeToo{/#} n’avait pas suffit à le faire plonger, il faut dire qu’à l’époque déjà il était très précautionneux de ne laisser aucune trace : pas de sms, de mail, ni de messages vocaux compromettants. Il ne devenait manipulateur, menaçant et entreprenant qu’une fois en tête à tête avec sa victime jeune et influençable. Il savait repérer celles qui avaient tout à perdre et les abreuver de compliments pour ensuite les rabaisser plus bas que terre. Vic avait culpabilisé très longtemps de s’être laissée avoir, de s’être laissée faire durant toutes ces années. Mais aujourd’hui, elle savait que ce n’était pas de sa faute, elle avait appris avec ses psys successives quels étaient les mécanismes et leviers psychologiques que ces prédateurs utilisaient.

Elle n’aurait jamais dû chercher son nom dans la barre de recherche, ça n’avait fait que remuer la merde qui stagnait dans sa tête et réveiller des souvenirs douloureux. Voir sa sale face de gros dégueulasse afficher un sourire de contentement sur une photo volée par des paparazzis sur une plage de Bali, ça l’avait mise dans tous ses états. Surtout que dans l’article, ils parlaient de ses « victimes présumées » qui n’avaient « pas su prouver leurs allégations ». Il y avait leurs photos à elles aussi, le site d’information avait choisi de les montrer à l’âge qu’elles avaient quand elles avaient été « supposément abusées par le photographe à la renommée mondiale ». Les visages innocents de ces jeunes adolescentes qui étaient passées entre ses griffes après Victoire, c’en était trop pour elle. Elle s’accablait intérieurement, se répétant qu’elle aurait dû faire plus, qu’elle aurait dû obtenir des preuves avant de s’émanciper de ce prédateur quand elle avait 18 ans, qu’elle n’aurait pas dû fuir avec un nouveau nom dès l’émergence du mouvement {#}MeToo{/#}… Peut-être que si elle s’était joint aux deux autres victimes qui avaient parlé, il y en aurait eu d’autres et le dossier contre Riddle aurait été plus épais…

Mais elle n’avait rien fait de tout ça, et maintenant il était trop tard. Sa psy lui avait de toutes façons fortement déconseillé de se mêler de cette affaire « pour le bien de sa santé mentale ». *C’est vrai que ma santé mentale est au beau fixe, on voudrait pas compromettre ce parfait équilibre* avait-elle ironisé en pensée lors de cette séance de thérapie. Au moins sa psy lui avait donné un conseil concret pour combattre ce sentiment de culpabilité : aider d’autres jeunes ayant subi des épreuves similaires, donner de son temps pour une association contre les violences faîtes aux enfants et adolescents. Elle lui avait même sorti un flyer annonçant une conférence donnée par cette asso sur le sujet. Ca semblait une bonne idée, pour une fois qu’une de ses psy se mouillait un peu et donnait un conseil utile !

Elle avait été à cette conférence et quelle n’avait pas été sa surprise de voir apparaître sur l’estrade une tête connue. A son arrivée à Brisbane, elle avait multiplié les extras en plus de son boulot de pâtissière afin de se faire un petit pécule dans le but d’acheter une voiture. Elle avait donc travaillé avec cette tête de mule à deux reprises pour une boîte d’intérim qui cherchait des traiteurs de mariage. Le moins que l’on puisse dire c’est que le courant n’était pas passé, mais après tout, pour que le courant passe entre Victoire et un mec, il fallait un miracle. Lors de la conférence, il n’y eut pas de miracle mais Vic découvrit l’histoire de Byron : son enfance maltraitée, sa mère qui avait fini par tuer son bourreau sous ses yeux. Brusquement, son regard sur Byron avait changé, il était victime comme elle, traumatisé par les violences subies alors qu’il était sans défense. Elle se sentait étrangement proche de lui, comme s’il venait de lui révéler son passé intime à elle seule et non pas à une salle bondée. Elle avait pleuré beaucoup pendant cette conférence et après avoir séché ses larmes à la fin, elle avait pris son courage à deux mains pour aller lui demander comment elle pouvait devenir bénévole dans cette association.

Et voilà que deux semaines plus tard, elle organisait une vente de gâteaux au profit de l’association. Elle s’était dit que la pâtisserie étant sa spécialité et la récolte d’argent étant le nerf de la guerre de toute association, ce serait une bonne idée. Son initiative fut bien accueillie par les autres membres de l’asso et on lui donna le feu vert. Elle avait donc passé son dimanche à faire de la pâtisserie : macarons à la framboise, cupcakes au citron, coulants au chocolat et elle avait même confectionné des petits assortiments de chocolats faits maison. Elle s’était couchée éreintée et n’avait même pas eu besoin de s’assommer d’alcool pour trouver le sommeil.

************

Le lundi matin, en chargeant sa petite voiture de cet amas de gourmandises, Victoire avait commencé à réaliser ce qu’elle allait passer sa journée à faire : être au contact des gens. Et ce n’était pas son fort. Heureusement, il y avait deux autres membres qui s’étaient portés volontaires pour l’accompagner : Byron Oberkampf et une dame d’une cinquantaine d’années dont elle avait oublié le nom. Elle espérait que leur présence dissuaderait les potentiels dragueurs qui ne manqueraient pas de provoquer chez Victoire une de ses fameuses réactions disproportionnées.

Le début de matinée s’était très bien passé, ils s’étaient installés en plein centre du quartier d’affaires de Spring Hill et de nombreux travailleurs en costumes hors de prix s’étaient achetés un petit-déjeuner pâtissier à leur stand. Beaucoup d’entre eux avaient donné bien plus que le prix minimum demandé pour la pâtisserie. Byron et Mme Garber, la fameuse cinquantenaire, avaient profité de ces rencontres pour parler des actions de l’association, des évènements à venir, du besoin de bénévoles etc. Vic, quant à elle, était soulagée de ne pas être encore rodée sur le discours à tenir, elle se contentait donc de répondre aux questions sur les pâtisseries, de les servir et d’encaisser l’argent. Elle avait amené beaucoup de stock et ses deux compères avaient eux-mêmes cuisiné des mets sucrés. Il leur restait encore de quoi vendre quand Byron s’éloigna du stand en prévenant qu’il revenait dans quelques minutes. Où allait-il ? Après tout, ça ne regardait pas Victoire qui se concentra donc sur la monnaie qu’elle était en train de rendre à une femme en tailleur.

Puis un homme d’une quinzaine d’année de plus que Vicky, vêtu d’un costard impeccable, s’approcha de leur stand d’un pas décidé. Il prit le temps de détailler Victoire de la tête aux pieds. Elle portait un jean tout simple et un chemisier ample en coton bleu ciel. Dans sa croisade sans fin pour passer inaperçue elle avait pris l’habitude de ne rien porter de trop moulant ou tape à l’œil. Mais ça n’était pas toujours suffisant. Victoire se retint de lui jeter un regard noir directement *C’est pour la bonne cause, prend sur toi ma vieille* et le salua :

« Bonjour Monsieur. Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? » Elle désigna les douceurs joliment agencées sur la table devant elle. « Un petit cupcake ? Ils sont sans gluten et c’est pour soutenir la lutte contre les violences faîtes aux enfants. »

«  C’est surtout le joli cupcake derrière le stand qui m’intéresse. » Répondit-il avec un clin d’œil et l’air très fier de sa répartie. « Ecoute ma belle, je te fais un don de 500 dollars pour ton association si tu acceptes de dîner avec moi ce soir. » Pour prouver qu’il ne plaisantait pas, il sortit de gros billets de la poche intérieure de sa veste et les aplatit de la main sur la table.

Victoire resta bouche bée pendant une seconde, puis la colère commença à l’emplir. *Tu crois que ton argent te permet de traiter les gens comme de la viande, vieux porc ? Tu me fais gerber… En plus, tu lui ressembles...* Un frisson de dégoût la parcourut et elle fut prise d’une envie impérieuse de cracher des insultes à ce vieux beau. *Reste calme, ne fais pas d’esclandre ce serait mauvais pour l’image de l’association. Contrôle-toi, merde!*

« Gardez votre argent, on vend des pâtisseries ici, vous vous êtes trompé d’endroit je crois. » Elle planta fermement son regard intense dans le sien mais ses mains tremblantes trahissaient son état d’esprit. *Va-t-en maintenant, connard, n’insiste pas*

« Tu ne sais pas ce que tu perds, ma petite. Tiens, prends-les quand même et achète-toi un sourire, tu serais bien plus jolie avec. » En disant cela, il jeta les billets par terre derrière la table du stand avec un sourire moqueur.

Une grande inspiration. Victoire ne savait pas si elle avait envie de pleurer, de crier, de mettre un coup de poing à l’homme, de partir en courant ou tout ça à la fois. Les billets commençaient à voleter et Victoire se retourna machinalement pour les ramasser ce qui lui donna la possibilité de cacher les larmes de rage qui commençaient à couler sur ses joues. Puis, elle sentit la main de l’homme sur ses fesses. Il venait de lui assener une claque sur la fesse ! Dans le temps, c’était le seul geste déplacé que Justin Riddle se permettait de faire en public avec elle, et quand il le faisait, la jeune Juliette qui s’appelait désormais Victoire savait qu’il allait trouver une raison pour qu’ils s’isolent et la forcer à coucher avec lui. Ce geste fut comme un électrochoc, elle se retourna et se mit à frapper l’homme de toutes ses forces en hurlant entre deux sanglots : « Sale vieux pervers, ne me touchez pas ! NE ME TOUCHEZ PAS !! NE ME TOUCHEZ PAS !! CONNARD ! SALAUD ! » Elle le frappait encore et encore, au visage, au torse, elle ne devait pas lui faire bien mal mais elle y mettait toute sa rage. Malheureusement, il commença à renvoyer les coups pour se défendre sous le regard médusé de Mme Garber…

(c) DΛNDELION
Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: We are the end of the world
Raelyn Blackwell

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: We are the end of the world    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySam 18 Avr 2020 - 14:54

We are the end of the world
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG 873483867 - premiers jours de l'épidémie

Récupérer de l’essence pour le réservoir plein, dans les faits cela ne doit pas être si sorcier que ça. « Tu sais faire ? » Non, je ne l’ai jamais fait. « Non, mais théoriquement, ça doit pas être si compliqué. Le seule risque c’est de se retrouver avec un peu d’essence dans la bouche. » Et ce risque là, il est faible aujourd’hui en comparaison aux dangers auxquels nous nous exposerions si nous n’avions plus de véhicules. Sans ça nous n’irions pas bien loin.

Récupérer des nouvelles fraîches nous aiderait à savoir comment nous préparer à ce qui nous attend dehors. Mais comme ce matin devant la télé j’ai eu l’impression de ne voir que des images en boucle probablement tournées plusieurs heures auparavant. Comment expliquer ce nombre aberrant de survivants qu’ils donnent alors que nous avons jusqu’ici croisé personne ? « Si on a encore des infos, fraîches, je veux dire. Je pense que les chaînes de télévision et de presse ont été désertées. » Je hoche doucement la tête. « Je pense que t’as raison. Ce que je vais faire c’est que je l’allumerai une fois par jour pour vérifier. » Je décide de ne plus me torturer et d’éteindre mon téléphone, joignant le geste à la parole.

Il y a beaucoup de choses dont nous allons vite manquer, et comme Amos je sais que j’aurai du mal à me passer de cigarettes. Je devine que nous n’aurons pas le choix et que nous devrons a minima nous rationner du mieux que nous pouvons. Je me voile toujours la face quant à mon addiction à d’autres substances, mais elles finiront par me rattraper elles aussi. « Alors donne-moi en une, s’il te plaît. » J’attrape mon paquet que j’ai glissé dans la poche de la veste en cuir, avant d’allumer une première cigarette et de la lui tendre, et de m’en allumer une pour moi en ouvrant ma fenêtre. « ça aussi, je ne suis pas sûr de pouvoir m’en passer. Et, si tu peux attraper sur le siège arrière la bouteille de vin qu’on a entamée hier, tu me ferais plaisir. » Je lève un sourcil, amusée, et je réalise que moi aussi j’aurais bien besoin d’une dose de courage liquide. Alors je me détache et me retourne sur mon siège pour attraper ça.

Que sa main claque ma fesse, je ne m’y attendais pas. Je me laisse tomber sur mon siège et le dévisage avec de grands yeux ronds l’espace d’un instant, avant d’éclater de rire. « On prend ses aises ? » Je débouche la bouteille et la lui tend. « Fais gaffe, je pourrais m’indigner. » Plus sûre que l’ère #metoo soit encore d’actualité. « Dis moi... » Je porte ma cigarette à mes lèvres en surveillant attentivement les alentours, avant de me reconcentrer sur lui. « Pourquoi ça t’as pris tant de temps ? » Il sait de quoi je parle. Pourquoi m’avoir tant résisté ? « C’est ma question, évidemment. » Celle à laquelle il n’est pas obligé de répondre, même si je préfèrerais qu’il le fasse.



Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG YV4dgvCSujet: J'ai vu le soleil bas
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptySujet: J'ai vu le soleil bas    Tag metoo sur 30 YEARS STILL YOUNG EmptyMer 15 Avr 2020 - 20:12
"Ce sera avec plaisir d'assister à ta première exposition. D'ailleurs, je pourrais être accompagnée d'un ou deux clients à moi. Ça pourrait te rendre service." Lola eut un large sourire intimidé. Elle ne s'habituait toujours pas au virage à 360° que sa vie avait connu dans la dernière année. Elle était passée de petits boulots divers à un travail dans la galerie, et maintenant elle allait exposer, et soudain elle connaissait une femme qui non seulement avait des contacts, mais proposait de les partager avec elle. Pendant la majorité de sa vie, notre peintre n'avait même pas considéré la possibilité de vivre de son art, car ses parents lui avaient répété mille fois que ce n'était ni réaliste, ni convenable. Et puis, elle s'était lancée quand même, en se comparant sans cesse aux talents de ses patrons. Maintenant, le monde semblait lumineux de possibilités et d'espoir. "Sinon la vie à mille à l'heure : éreintante. Je sais pas comment je fais pour tenir debout, mais c'est ce qui me tient en haleine. Depuis que je travaille pour ABC, j'ai pas une minute à moi, mais j'aime bien." Lola eut un sourire. Elles étaient si différentes. "Je t'admire. Je ne pourrais pas être constamment sur le qui-vive. J'ai trop d'émotions et de pensées à la seconde ; je m'effondrerais vite."

"Je te ferais confiance les yeux fermés le jour où je te demanderais de me choisir un tableau. Tu es très sensible à l'art, j'aime beaucoup." Lola eut deux réactions en même temps : elle rougit, car compliment, et elle acquiesça, car elle adorerait aider Lennon à choisir des tableaux ; c'était beau de partager cette quête, de dialoguer sur ce qui faisait la valeur d'une toile par rapport à une autre, de sonder les intentions de l'artiste lors de la création. "C'est vrai que pour moi, c'est un peu différent. Je ne peux pas faire en fonction de mes goûts, ni même proposer autre chose à un client. Ça pourrait le froisser et il aurait l'impression que je critique ses choix, ses préférences. Donc, je me plie à ce que souhaite le client. Par contre, pour l'émission c'est différent. Je peux prendre plus de décisions." Ca devait être tellement étrange de s'adapter au goût de quelqu'un d'autre, de ne pas se fier uniquement au ressenti premier qu'on avait en voyant une oeuvre, d'observer tout à travers le prisme d'un autre - quoique, se dit Lola, ce n'était pas si loin de ce qu'elle faisait en thérapie. Elle se mettait dans la peau d'un autre pour comprendre sa vision du monde, ses valeurs, ses choix, et le travail qu'il restait à accomplir.

"Un client aimerait une toile contemporaine pour son bureau, dans le style de Basquiat. Mais comme j'ai la meilleure assistante galeriste avec moi, je suis sûre que je vais trouver la toile parfaite." "Ce sont les plus difficiles à trouver, ceux-là. Tout le monde essaye, et la plupart échouent." Elle en avait vu, des expositions de jeunes artistes, des posts Instagram, des illustrations, qui tentaient d'imiter Basquiat en vain. Il fallait s'approprier le style, le changement dans l'art, tout en y mettant sa propre vérité. "Mais on va essayer", ajouta-t-elle avec un sourire espiègle : elle aimait le défi. Ses yeux parcouraient déjà tous les stands à la recherche de quelque chose qui correspondraient. Mais elle fit un arrêt d'abord face à des cartes qui révolutionnaient la façon dont on regardait le monde et ce qu'on pensait en connaître. "Malheureusement, je pense qu'un tableau {#}metoo{/#} risquerait de froisser mon client. Je ne pense pas qu'il ait envie de soutenir les femmes devant tous ses collègues. Et toi, tu cherches quoi aujourd'hui ?" La remarque fit penser Lola à Jamie, mais elle se concentra sur la question de Lennon. "Je cherche des portraits. Je travaille beaucoup ce domaine-là en ce moment, et j'aimerais voir ce qui se fait. Avec les selfies, la façon de représenter les gens a encore changé, et ça se sent dans le peinture contemporaine."

"Voilà, celle-là c'est ma préférée. Même s'il y a des choses à rajouter à mon goût." Lola eut un sourire, et acquiesça. Elle sentit qu'elles pourraient être d'accord en politique, mais préféré ne pas aborder le sujet : c'était toujours délicat, et elle ne tenait pas à gâcher le moment agréable qu'elle passait avec Lennon. Elles continuèrent leur promenade, et cette fois, Lola ne s'arrêta pas tant qu'elle ne voyait pas d'art contemporain. Elle passa devant quelques toiles qui correspondaient au style recherché, mais dont elle voyait déjà, de loin, que ce n'était pas au niveau. Et puis, elle en vit une qui l'intrigua. "Là." Elle s'accroupit pour se mettre à la hauteur de la toile, dont les éclats verts et noirs laissaient de la place à la couleur originelle de la toile. Il y avait une violence dans la technique qui était contrebalancée par la composition. C'était intéressant, et Lola leva les yeux vers l'artiste qui la regardait avec un sourire. "Bonjour, je m'appelle Lola, et voici Lennon." Elles se serrèrent toutes les mains, et Lola reprit : "Vous pourriez nous parler de cette toile ?" "Je ne préfère pas, car chacun a sa propre interprétation, et je trouve ça plus important que de coller ma vision et ma vérité par-dessus." Lola hocha de la tête, comprenant parfaitement ce choix que d'autres artistes faisaient aussi.

{@=4478}Lennon Warner{/@}
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