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 I need you, now || Wonnie

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Message(#) Sujet: I need you, now || Wonnie I need you, now || Wonnie EmptySam 11 Nov 2017 - 11:53


Une semaine que Clément et sa mère ont emménagé chez Billy. Et Clément n'en peut déjà plus. Il a hérité de la chambre dans la grenier qu'il a put décorer comme il le veut. Une des plus petites chambres, mais plutôt agréable et confortable. Si ça ne tenait qu'à cet endroit, il serait content. Mais il y a Billy et il y a Jenny, sa  fille. Et ça, c'est sans doute ce qu'il y a de pire dans toute cette histoire. Depuis qu'ils vivent sous le même toit, Billy il se prend un peu trop pour son père et ça Clément il ne le supporte pas. Comme s'il était un adolescent en pleine crise, qui ne sait pas ce qu'il veut faire de sa vie. Billy ose même remettre ses choix et ses rêves professionnel en question.

C'est d'ailleurs ça le sujet du diner, à nouveau ce soir. Tous les quatre sont assit à la table, Moana est seule, dehors. Ça aussi, ça brise le cœur de Clément. Sa chienne n'a jamais vécue dehors. Elle était toujours dedans et toujours adorable. Mais Jenny à peur des chiens et puis Moana c'est un pittbull, donc elle est méchante de base. Clément a bien tenté de leur faire comprendre que c'est sans doute le chien le plus adorable de la planète, mais rien n'y fait. Enfin, peu importe.

Encore une fois, comme toujours lorsqu'ils mangent ensemble et que Sara demande à son fils comment s'est passé sa journée, qu'il lui répond avec entrain, Billy revient à la charge en lui faisant bien comprendre que 'comédien s'est pas un métier save' qu'il faut 'beaucoup ce chance pour percer dans ce métier' et lui demande s'il 'n'a pas honte de faire ça parce qu'il va être à la charge de Sara encore pendant de longues années'. Pendant toute une semaine, Clément a supporté ses petites piques. Il a emmagasiné une certaine rage mais est resté calme et poli pour sa mère et pour pas faire trop peur à Jenny non plus, parce que bon, il l'aime bien cette petite quand même.

Sauf que cette fois-ci c'est la fois de trop. Alors que Billy lui dit à nouveau qu'il devrait reconsidérer son orientation professionnel, Clément explose, comme il a explosé face à Marwin la semaine dernière.  «TA GUEULE ! » Il jette littéralement ses couverts sur son assiette, effrayant autant Sara que Jenny  «Ferme bien ta gueule putain ! » il se lève, fait face à Billy, soutient son regard  «J'en ai tellement rien à foutre de ton avis, sérieusement. Donc maintenant tu va m'écouter et ...NON TU TE LA FERME POUR UNE FOIS PUTAIN ! » s'emporte-t-il lorsque Billy se lève et ouvre la bouche pour parler  « Ce que je fais de ma putain de vie ne te regarde pas ! T'es pas mon père et tu ne le seras jamais. Jamais tu ne seras ne serait-ce que mon beau père. Tu n'as aucun droit de me juger, aucun droit de décidé pour moi ce que je fais de ma vie et je...»  « T'habites chez moi, jeune homme» le coupe-t-il finalement, sèchement  «Ma maison, MES règles ! Et tu me parles pas sur ce ton »  « Et toi tu me laisses finir, sale con !» crache le jeune comédien

 « Clément, baisse d'un ton» intervient doucement Sara.  «Non Maman » le néo zélandais fusil sa mère du regard  «Toi tu m'as toujours soutenue, pourquoi tu le laisse parler comme ça, hein ? Pourquoi tu réagis pas ? Tu penses comme lui ? POURQUOI T'AS RIEN DIT AVANT, sérieusement ? » Sara le regarde, choqué puis baisse le regard  «Parles pas à ta mère comme ça! Et arrête les insultes, gamin » grogne Billy. Clément lève théâtralement les yeux au ciel et secoue la tête  « Arrêtes avec tes ordres à la con, je ...»

Il ne peut en dire d'avantage car le dos de la main de Billy claque violemment sur sa joue, stoppant net tout échange verbal et faisant tomber un silence incroyable sur la salle à manger. Ce silence est brusquement brisé par les pleurs stridents de Jenny  «Tu vas regretter ça» siffle Clément, attendant unee réaction de la part de sa mère. Mais celle-ci ne fait rien, elle reste là, stoïque.  «Merci de ton soutient Maman » dit-il fermement en se détournant.

Il monte rapidement dans sa chambre et ne se prend même pas le temps de rager ou quoique ce soit, qu'il attrape son sac de sport et y fourre plusieurs affaires, passe à la salle de bain, prend sa brosse à dos qui attérie entre ses affaires puis descend et commence à mettre ses chaussures  « Clément» l'interpelle sa mère  «Tu vas où ? » demande-t-elle, quelque peu paniquer  «Je me casse d'ici » répond Clément  «De toute manière c'est ce que vous attendiez, Billy et toi, de ne plus avoir à vous coltiner ma présence. »  « Mais où est-ce que tu comptes aller ?!» hurle sa mère alors qu'il sort de la maison  «'importe où, même sous un pont se sera mieux qu'ici ! » répond Clément sans se retourner. Il est très rapidement rejoint par sa chienne joyeuse, queue frétillante et langue pendante. Mais comprenant que sa bonne humeur ne lui sera d'aucune utilité, elle suit simplement son maître sans le quitter.

Et Clément, évidement qu'il sait où il va. Chez Ambroise et Sybille. Il sait que l'invitation de son meilleur ami pour la coloc à trois tient toujours. Il sait aussi sa jumelle était totalement enchanté par cette idée. Et il sait que lui et Moana seront les bienvenues chez eux. Alors, ils y vont. Ils prennent tous les deux le chemin vers Fortitude Valley et y arrivent après une petite vingtaine de minutes de marche. C'est sans problème qu'ils atteignent le bâtiment dans lequel se trouve l'appartement des Macleod, se faufilent à l'intérieur derrière quelqu'un qui sort et montent au troisième étage. Devant la porte de ses meilleurs ami, Clément n'hésite pas longtemps et frappe trois fois, fort, pour annoncer sa présence. Moana, elle, s'assoie à côté de son maître et attend tranquillement.
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Message(#) Sujet: Re: I need you, now || Wonnie I need you, now || Wonnie EmptySam 11 Nov 2017 - 17:05




I need you, now.
Clément & Ambroise


Une bonne soirée, le genre où Ambroise ne fait rien. Ou plutôt, où il ne fait que ce qu’il veut. Sybille est de sortie, alors il a l’appartement pour lui tout seul. Après plusieurs journées chargées, et des soirées tout aussi remplies, que ce soit en extérieur ou non, il est heureux de voir comater tranquillement sur le canapé, à siroter un soda en grignotant n’importe quoi dès que l’envie le prend, devant une série un peu débile qu’il laisse défiler sur Netflix en surfant sur le net depuis son ordinateur. Youtube et Wikipédia sont réellement des puits d’enfer dans lesquels il se perd trop facilement. Hésitant bientôt entre un livre et un jeu vidéo, il finit par se lever pour aller chopper la manette de sa PS4. Il met carrément moins de temps à se décider pour un jeu, et va tamiser encore un peu plus les lumières du salon alors que la musique de Diablo III résonne dans la pièce. Ça va être génial.

Mais il est à peine lancé dans son jeu depuis une vingtaine de minutes, à lutter désespéramment contre un boss qui le massacre à chaque fois, qu’on vient toquer à la porte. Bonnie met sur pause, et attend un peu pour être sûr de ne pas avoir rêvé. Mais c’est fort peu probable, les coups ont été assez puissants pour le faire sursauter. C’est qu’il n’attend personne aussi, et il n’a rien commandé. Il se lève alors, ronchonnant un peu, et va ouvrir la porte d’entrée. Il ne cache pas sa surprise quand il voit Clément sur le pallier, accompagné de Moana et un sac de sport rempli à ses côtés. « Oh... » souffle-t-il, en comprenant parfaitement ce que signifie tout cela. « Entre, fais comme chez toi », l’invite-t-il en se décalant pour le laisser passer. Il suit du regard son ami, puis la chienne toute sage comme d’habitude, et referme la porte derrière eux.

Ainsi, le joue est venu, celui où le néo-zélandais va cohabiter avec les jumeaux. Ambroise est brusquement mal à l’aise, il se tortille un peu les doigts en s’approchant de Clément qui dépose son sac sans douceur au pied du canapé. Moana reste proche de son maître, même si elle renifle tout ce qui passe à sa portée. Bonnie lui avait certes proposé de venir, de rester avec eux si cela se passait mal avec Billy. Il avait été on ne peut plus sérieux, il l’avait même convaincu d’accepter et de ne pas juste ‘‘y réfléchir’’. Cependant à présent, il ressentait une nervosité qui lui déplaisait, n’étant pas habitué à ce sentiment, surtout envers son meilleur ami. Ce n’est pourtant pas  la première fois qu’il vient ici, ni même qu’il dort ici, mais à présent, il n’est plus question qu’il retourne dès le lendemain chez lui. « Mh, tu veux.. un thé, un café... ? Ou quelque chose d’autre ? » propose-t-il en tentant de se remémorer le guide de comment être un bon hôte.

Il n’avait pas réellement besoin de poser des questions, il savait très bien pourquoi son meilleur ami avait débarqué. Il s’imaginait une énième dispute, comme le comédien les lui rapporte souvent. Billy est insupportable, invivable avec lui. Et en plus de reléguer Moana dehors parce que la petite en a peur et de penser le chien dangereux à cause de sa race, il ose déprécier son choix de carrière. Il utilise tous les arguments possibles pour faire comprendre à Clément à quel point il pense que devenir comédien est une erreur... Il tente de l’en dissuader et ça, le meilleur ami d’Ambroise ne peut le supporter. Qui plus est, dans leurs prises de bec – quotidiennes, parce que Billy se prend pour son père et assume qu’il a encore 15 ans –, Sara laisse faire. Elle ne prend même pas la défense de son fils. Rien que de savoir cela donne des envies de massacre à Ambroise, comme lorsqu’on s’en prend à sa sœur. Il en est venu à détester Sara, même pas capable d’être là pour son garçon, qui n’a pourtant jamais délaisser ses côtés quand elle allait mal. Quelle faible.

Bien sûr, Bonnie ne le formulera jamais à voix haute en face de son ami, quoique ça pourrait sortir quand bien même il arrive à deviner qu’il n’aimera pas ça. Il se râcle un peu la gorge. « Tu veux en parler... ? J’suppose qu’tu débarque pas la nuit et sans prévenir parce que Billy t’as demandé de ranger ta chambre. » Il esquisse un sourire amusé, mais creux, simplement destiné à détendre un peu l’atmosphère. C’est alors qu’il observe Clément, qui se frotte la joue. « Non... » souffle-t-il en écarquillant les yeux, puis arborant la seconde suivante une expression de colère naissante. « Il t’a frappé ? »


Emi Burton


Dernière édition par Ambroise MacLeod le Dim 12 Nov 2017 - 17:20, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: I need you, now || Wonnie I need you, now || Wonnie EmptyDim 12 Nov 2017 - 3:09


Lorsque des pas se font entendre derrière la porte, Clément sent le stress qui le gagne. Mais, alors que lui sent ses boyaux qui se tordent, Moana, elle, elle balaie joyeusement le sol de sa queue. Elle sait exactement qui se trouve derrière cette porte et qui est entrain de l'ouvrir. Lorsqu'Ambroise apparaît à la porte, elle se lève mais ne quitte toutefois pas sa place avant que son maître n'entre lorsque Bonnie l'y invite. Le canidé et le jeune comédien entrent dans l'appartement et, sans regarder vers l'hôte qui les accueil, Clément laisse tomber son sac au sol puis se dirige vers le salon alors qu'Ambroise lui demande s'il veut boire un truc.

Le néo Zélandais se tourne vers son meilleur ami, puis soupire doucement  «Une bière ça serait cool, ouais » dit-il avec un léger sourire. Moana va rapidement inspecter le salon avant de revenir prendre sa place aux côtés de son maître qui ne bouge pas jusqu'à ce que son meilleur ami revienne avec sa boisson. Il le gratifie d'un rapide hochement de tête, puis prend une longue gorgé, l'écoute d'une oreille distraite et se frotte, par reflex, la joue qui a encaissé le coup de Billy. C'est là qu'Ambroise réagit et, pour la première fois, il entend de la colère dans la voix de son meilleur ami.

Baissant sa bouteille, Clément soupire doucement et hoche la tête  « Ouais, du dos de la main. En diagonale, venant d'en bas, bam, dans la gueule» il secoue doucement la tête  «J'ai rien vu venir et ça m'emmerde clairement de ne pas avoir eu le reflex d'esquiver» il secoue doucement la tête  « Cela dit, j'ai tout de même eu le reflex de ne pas le frapper ce qui est déjà une bonne chose» raye-t-il avec un demi sourire cynique en se laissant tomber sur le canapé.

 «Enfin ouais, t'as raison : il ne m'a pas demander de ranger ma chambre, mais de ranger ma vie » il grimace et reprend une gorgé de sa bière  «Encore et toujours l’énième discussion sur 'ohlala, tu ne réussiras jamais ta vie avec ce genre d'études' et 'tu resteras à la charge de ta pauvre petite mère jusqu'à tes 30 ans ou plus' » il soupire lourdement et secoue la tête  « Sérieusement, il me fait chier, mais à un point...» Clément relève son regard sur son meilleur ami  «Pendant toute une semain j'ai supporté ses putains de commentaires juste pour faire plaisir à ma mère et pour ne pas le traité de tous les noms devant sa fille qui n'a pas à vivre ça » il soupire  «Mais là j'ai explosé. Tu me connais, je ne suis vraiment pas le genre à imploser. Au contraire. Alors quand, pendant toute semaine, tous les jours, je prends sur moi, il est normal que j'explose un jour... » il prend une longue gorgé puis se laisse aller contre le dossier du canapé  «Et ce jour c'était aujourd'hui. Je l'ai engueulé, je l'ai traité de tous les noms, il en a fait de même comme si j'étais un putain d'adolescent et ma mère n'a pas réagit. Pas même lorsqu'il a levé la main sur moi ...et après elle a osé vouloir me retenir quoi ! » il secoue la tête  « Si elle croit que je vais resté dans cette maison de malheur alors qu'elle n'est pas foutue de me défendre, c'est qu'elle ne me connaît pas» il baisse le regard  « ça me fait chier de punir ma mère alors que c'est Billy le coupable, mais si elle ne me défend pas, moi, son fils, celui qui a tout sacrifié pour elle pendant plusieurs années, je...elle ne mérite pas que je reste...» il déglutit difficilement puis soupire et relève son regard sur son meilleur ami  « J'espère que ta proposition tien toujours et que je peux squatter votre chambre d'ami pendant ...une durée indéterminé» il baisse le regard sur son chien qui s'est allongé sur le tapis et est entrain de dormir  « En plus Moana a l'air bien plus contente et sereine à l'intérieur, elle a pas l'habitude d'habiter dehors»
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Message(#) Sujet: Re: I need you, now || Wonnie I need you, now || Wonnie EmptyDim 12 Nov 2017 - 17:36




I need you, now.
Clément & Ambroise


Ambroise invite bien naturellement Clément et Moana à entrer, même s’il devient de plus en plus nerveux à mesure que les secondes passent. Il lui propose un truc à boire, selon les règles. Son ami demande une bière et, après un hochement de tête, Bonnie se dépêche d’aller lui en chercher une. Sur le court chemin vers la cuisine, il lève les yeux au ciel en se demandant ce qui lui a prit de proposer un putain de thé ou un putain de café. Les deux bouteilles en verre décapsulées, il va donner la sienne au comédien. C’est alors qu’il lui demande s’il veut en parler qu’il remarque un réflexe... Un réflexe que Clément n’a pas, n’a jamais eu, sauf lorsqu’il se fait frapper. Il faut toujours qu’il se passe la main sur l’endroit touché. Ambroise suppose, ou devine plutôt, que Billy l’a frappé. Ce soudain éclair de clarté l’énerve immédiatement. Déjà qu’il n’aime pas bien Billy, c’en est à présent fini du bénéfice du doute.

Une baffe, du dos de la main. Clément s’en veut de ne pas avoir réussi à esquiver, mais comme ça la forcément pris par surprise, ce n’est pas étonnant. Ambroise desserre ses doigts en remarquant qu’il tenait bien trop fermement sa bouteille, et boit une bonne gorgée de bière. « Dommage moi j’ai vraiment envie d’lui en coller une », marmonne-t-il sombrement en s’asseyant sur le canapé à côté de Wolf. Il le laisse continuer, et l’écoute lui raconter toute l’histoire depuis le début. C’est bien parti d’une énième discussion sur le théâtre qui a dégénérée. Billy l’a encore gavé avec ses réflexions et son avis à deux ronds mais après une semaine de ce traitement, Clément n’a pas pu le supporter une fois de plus et a littéralement explosé. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ce n’était qu’une question de temps, après tout. Bonnie regrette presque de ne pas avoir fait de pari là-dessus au sein de la bande. Et il imagine de façon beaucoup trop nette comment son ami a réagi ; à défaut de pouvoir utiliser ses poings, ses paroles ont dû être très violentes.

Une bonne grosse engueulade, des insultes échangées entre les deux hommes de sa vie, et Sara n’a même pas réagi. Ambroise arque un sourcil en entendant cela, surpris, car il lui restait encore de l’espoir pour cette femme. Mais même lorsque Billy a frappé son fils, elle n’a rien fait. Pourtant elle a voulu retenir Clément, en le suppliant, alors qu’elle n’a même pas pris sa défense. Il culpabilise d’être parti, car cela puni aussi sa mère alors que celui vraiment visé est Billy. D’un autre côté elle ne fait rien pour lui, elle ne mérite pas mieux. Ambroise se mord la lèvre, se retenant de dire quoique ce soit. Il préfère attendre que son meilleur ami finisse, même si c’est difficile. Il finit par sourire lorsqu’il demande si la proposition tient toujours. « Ouais bien sûr, t’es chez toi ici, tu peux rester autant qu’tu veux, et Moana aussi. » Il porte son regard contre la chienne, toute gentille comme d’habitude. « Tu m’étonne... Quels sans-cœur pour la laisser dehors comme ça j’te jure », acquiesce-t-il ensuite.

Billy cumule vraiment les faux pas et les erreurs. Il y a tellement peu de chances à présent qu’il s’entende avec Clément. Bonnie esquisse un soupire, avant de prendre une gorgée de bière. Bas de gamme, mais assez bonne pour être consommable. Donc ce n’est pas ça qui le fait grimacer. « Franchement, ta mère elle déconne. Avec tout l’respect que j’te dois, elle est vraiment conne pour pas prendre ta défense. Ou ne serait-ce qu’engueuler Billy pour t’avoir frappé quoi, ça s’fait pas et elle laisse passer putain. » Il sert les dents, sentant comment la colère refait surface. Elle n’était jamais vraiment partie, mais cela s’entend de plus en plus dans le ton de sa voix. « Elle mérite complètement c’qui lui arrive, t’as bien fait de te barrer. Tu vas pas supporter ça à 23 ans sans rien dire juste pour faire plaisir à ta mère qui laisse son connard de copain te frapper. Sans parler du fait qu’il t’parle comme si t’avais encore 15 ans, qu’il s’en tape de Moana, qu’il s’prend pour ton père, et qu’il veut diriger ta vie. J’sais même pas comment t’as pu tenir une semaine chez un crétin pareil. »

Il prend une gorgée de sa bière, pour se calmer un peu. Il tourne ensuite son regard sur Clément, et va porter sa main contre la joue touchée du comédien. Il fronce légèrement les sourcils en laissant glisser sa main, puis fixe son ami dans les yeux. « Culpabilise pas hein, sérieusement. T’as aucune raison de t’en vouloir. Ça f’ra peut-être même réfléchir ta mère avec un peu de chance. T’en fais plus pour eux, ils l’ont bien cherché. » Il esquisse ensuite un sourire en regardant Clément. « Et au pire maintenant t’habite ici, c’est cool non ? »


Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: I need you, now || Wonnie I need you, now || Wonnie EmptyDim 12 Nov 2017 - 21:32


Clément est bel et bien le bienvenue chez les Macleod. Il le savait déjà qu'il pourrait venir quand il en aurait besoin, mais il en à la certitude maintenant : jamais ses meilleurs amis ne le laisseront tomber et ça le réchauffe de l'intérieur. Il sait qu'il peut leur faire confiance, à ce jumeaux qu'il aime tant et à qui il sera éternellement reconnaissant. C'est pour ça, parce qu'il sait que son Ambroise ne le jugera jamais qu'il lui raconte toute l'histoire en détails. Il lui explique comment Billy a encore voulut s'immiscer dans sa vie, comme il l'a jugé puis frappé, le tout sous le regard neutre de sa mère. Il a accepté les paroles désobligeantes du copain de sa mère pendant toute une semaine et c'est déjà un putain de record pour l'impulsif qu'il est.

Enfin dans tous les cas, lorsqu'Ambroise reprend la parole, c'est pour lui dire à quel point sa mère a merdé. Combien il la trouve conne, elle qui laisse passer ça alors que déjà, frapper les autres ça ne se fait pas, mais qu'en plus il s'agit de sa mère. Clément baisse le regard et soupire doucement. Il a raison, Ambroise. Tellement raison. Mais dans le fond, le jeune comédien s'en veut vraiment.  «T'as raison Bonnie, vraiment. Mais je ... » il déglutit puis soupire doucement  «Je sais pas. Elle a mit tellement de temps à se reconstruire entre la mort de mon frère et l'abandon de mon père que je ...je n'arrive pas à totalement lui en vouloir d'avoir peur de dire quoique ce soit de peur de perdre Billy » il soupire doucement  «Le problème c'est qu'elle sait très bien que, peu importe à quel point elle est conne, elle sait qu'elle ne peut pas me perdre moi, que je serais toujours là pour elle, jamais bien loin. Même quand je n'habiterais plus à la maison. Elle ne me perdre jamais, moi. Alors que Billy c'est autre chose. Et je veux son bonheur, vraiment, plus que tout au monde. Mais je ... » Clément soupire doucement et secoue la tête  «J'en sais rien. Le manque de reconnaissance m'énerve vraiment ... » il se passe une main sur le visage, soufflant et se reculant contre le dossier du canapé et ferme les yeux.

Ce qui le fait à nouveau réagir, ce sont les doigts d'Ambroise sur sa joue meurtrie. Ce n'est pas leur habitude, d'avoir ce genre de geste l'un envers l'autre, mais ce simple contact physique a quelque chose d'extrêmement agréable. Clément garde encore quelques instants les yeux fermé avant de reposer son regard sur son meilleur ami qui lui dit qu'il n'a vraiment pas à s'en vouloir, que ça fera réfléchir Sara et que de toute manière il habite ici maintenant. Un léger sourire s'affiche sur les lèvres du comédien alors qu'il hoche la tête  « Ouais, je pense aussi. Je … je ne vais pas faire le premier pas, ça c'est sûr. J'attends que ce soit ma mère qui vienne vers moi» il soupire doucement et hausse les épaules  «Mais ouais, c'est super cool d'habiter ici maintenant » sourit-il en se redressant  « Je suppose que je vais emménager dans la chambre d'ami ?» Question rhétorique, en somme, étant donné que c'est la seule chambre de libre  «Tu vas faire comment pour ton bureau ? » demande-t-il subitement, montrant qu'il est prêt à changer de sujet et poser des questions plus techniques.
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Message(#) Sujet: Re: I need you, now || Wonnie I need you, now || Wonnie EmptyLun 13 Nov 2017 - 0:11




I need you, now.
Clément & Ambroise


Cela n’aurait pas pu se passer autrement. A un moment, Billy allait se répéter un peu trop et Clément allait péter un câble. Ambroise ne sait pas trop s’il pensait que ça allait arriver plus tôt ou plus tard, en tout cas il était préparé à ce que son meilleur ami débarque ici. Il ne le lui avait pas proposé pour rien, et maintenant l’offre encore maintenant, rassurant le comédien. Autour d’une bière, ce dernier lui raconte alors toute l’histoire, dans les détails. Bonnie le laisse parler jusqu’à la fin, ne l’interrompant pas une seconde, malgré l’envie qu’il ressent. Apprendre que Billy l’a giflé, et que Sara n’a rien fait, met le scientifique plus en colère qu’il ne l’aurait cru. Il ne mâche pas réellement ses mots, bien qu’il essaye, en disant qu’il trouve l’attitude de Sara absolument dégueulasse. En ne disant rien, elle se rend complice, et ça n’est pas moins grave que le comportement de Billy qui ne fait rien pour comprendre et accepter Clément. Il lui impose sa vision des choses, en total désaccord. Mais comme il est le plus vieux, il assume être dans la vérité. Ambroise, il hait les gens comme ça.

Il aurait pu le dire mieux, son avis sur la mère de Clément, mais il a raison et il le sait. Ils le savent tout les deux. Pourtant, puisqu’il s’agit de sa mère, et qu’ils ont traversés tant de choses ensemble, Wolf ne peut se résoudre à lui en vouloir réellement. Il se sent davantage coupable d’être parti et de la punir elle aussi de cette façon. Ce qu’il dit, ça se tient aussi. Sara sait qu’elle pourra toujours compter sur son fils, alors elle le laisse se débrouiller. Elle préfère ne pas se dresser contre Billy de peur de le perdre. « Mais ça empêche pas ! Ça devrait pas empêcher. Si Billy l’aime vraiment il va pas la dégager juste parce qu’elle lui demande de te foutre la paix. Tu m’étonne qu’elle a mis du temps à se reconstruire, si tu veux mon avis elle est encore loin du compte si elle se repose à ce point sur un homme qui maltraite son fils. C’est quoi ces gens qui s’aplatissent comme ça. Et après c’moi qu’on traite de tapette », ajoute-il, cinglant, avant de prendre une gorgée de bière. « Vu qu’elle pense qu’elle peut pas te perdre elle a pas conscience de ton importance. J’te signale quand même que toi tu peux la perdre, visiblement... »

Ambroise est très sévère, il le sait, mais ça fait aussi du bien à Clément d’entendre ça. Il compatit réellement avec son ami, il aimerait mieux que sa mère soit là pour lui autant qu’il l’a été pour elle. N’empêche qu’il ne pas tourner autour du pot sous prétexte que c’est la mère de son ami. A un moment donné, il faut pas pousser. Son seuil de tolérance, pourtant difficilement atteignable, est bien plus bas dès qu’il s’agit de son Clément. Il plonge un peu dans sa bière, y cherchant le calme qu’il a perdu. Il redevient un peu plus posé en observant son ami, perdu, les yeux fermés, le soupir facile. Sans réellement sans rendre compte, il va toucher la joue de Clément, celle qui a pris le coup. La peau est fraîche contre ses doigts, c’est assez agréable. C’est un peu comme si par ce moyen il pouvait mieux comprendre la douleur du néo-zélandais, en récupérer un peu même pour ne pas lui laisser tout porter seul. Il retire ensuite sa main, naturellement, comme si ce genre de contacts étaient dans leurs habitudes, et répète à Clément qu’il n’a pas à culpabiliser, et que maintenant, il habite ici, alors il n’a plus à se soucier d’eux.

Le comédien acquiesce, et assure qu’il ne sera pas celui fera le premier pas. Bonnie est assez content de l’entendre, et connaissant la fierté de Wolf, ça sera en effet à sa mère de revenir vers lui pour que la situation change. Il sourit ensuite plus largement, et hoche la tête. « Oui, la chambre d’amis, elle t’attendait. » Il est un peu surpris que Clément se soucie du bureau, et des aspects technique et matériel. « On verra bien », rejette-t-il la question d’un mouvement de la main. Dans la chambre d’amis en effet se trouve un bureau, dit ‘‘celui d’Ambroise’’ car c’est lui qui l’utilise le plus. Sybbie y va parfois pour réviser au calme, c’est pratique. Mais surtout dans cette pièce, il y a une belle bibliothèque pleine à craquer, ainsi qu’un fauteuil, qui fournissent à Bonnie un cadre parfait lorsqu’il a besoin d’être seul avec lui-même. Sa chambre est trop bien trop petite pour tous ses livres. Dans cette pièce donc, Bonnie est libre de faire ce qu’il veut comme il veut ; lorsqu’il travaille, il a la place d’étaler les livres, carnets, notes en tout genre... Sa chambre le restreint trop pour cela, et il a interdiction de mettre son bordel dans le salon. En se levant, il reprend la parole et fait signe à Clément de le suivre dans le couloir. La porte du fond, à droite, est leur destination : la chambre d’amis.

« Je ne suis pas encore arrivé à une conclusion satisfaisante. C’est un espace auquel je m’étais vite habitué parce que j’ai de la place, et si on ramène le bureau dans le salon et que j’y travaille, ça va être un peu compliqué... Du coup je pense à bouger un peu ma chambre pour lui trouver une place. Après tout, y’a bien que moi qui l’utilise. » Il hausse les épaules, en entrant dans la pièce. Il allume la lumière, et croise les bras en faisant face à sa bibliothèque. Si certains appartenaient à Sybille, et que d’autres étaient neutres, un petit paquet portait sur des thèmes scientifiques. « Mais encore je pourrais peut-être me passer d’un bureau, mais je pourrais jamais ramener tous mes livres dans ma chambre... J’y ai déjà une petite bibliothèque, mais si on fait l’échange avec celle-là, le bureau devra rester ici. » Dilemme.


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Message(#) Sujet: Re: I need you, now || Wonnie I need you, now || Wonnie EmptyLun 13 Nov 2017 - 20:16


Le problème avec Ambroise c'est qu'il a tendance à réfléchir un peu trop sur tous les sujets. Il ne peut pas laisser son sentimental parler pour lui. Non. Son cerveau est toujours en marche et c'est bien dommage. Comme cette fois-ci, lorsqu'il parle de sa mère comme étant une personne faible, que ça ne l'étonne pas qu'elle ait mit tant de temps pour se reconstruire mais qu'elle est encore loin du compte car elle manque cruellement de confiance. Il dit aussi qu'elle s’aplatit de trop et qu'elle ne vaut donc pas mieux que lui, qu'elle est une tapette. La suite, Clément ne l'entend pas car son sang vient de ne faire qu'un seul tour.

 «Parce que t'as pas survécu à un putain de tsunami, toi » assène-t-il assez violement  «T'as pas survécu à une catastrophe naturelle qui t'as laissé dans un état déplorable, t'as pas perdu ton fils dans un accident de la route, t'es pas rongé par les putains de remords concernant l'enfant qui a survécu, tu t'es pas fait abandonné par ton mari parce qu'il en avait marre et t'as pas passé 1 ans à faire des allez-retours entre l'hôpital psychiatrique et la maison et ... » il se tait pour arrêter de monter en pression, n'ayant vraiment pas envie de s'engueuler encore une fois ce soir  « Je … je veux dire....oui, elle n'est pas encore totalement sorti d'affaire, oui elle risque de replongé d'un moment à l'autre, mais elle a fait un énorme chemin. Elle revient de loin et ...merde Ambroise, t'as pas vécu tous ces mois et ces années que j'ai vécu. Tu peux pas te permettre de juger ma mère» il baisse le regard sur sa bière  « Même si, dans le fond, tu as sans doute raison. Dans le sens où elle devrait prendre un peu plus ses responsabilités par rapport à moi et ...bref peu importe. Je peux la comprendre quand même» il soupire et secoue la tête.

Ils parlent encore quelques instants, avant que Clément ne change de sujet du tout au tout, voulant savoir dans quel chambre il va dormir et se souci aussi un peu du matériel qui se trouve dans cette chambre. Se relevant promptement, Ambroise hoche la tête et se dirige vers la chambre d'amis. Clément le suis, Moana sur ses talons qui semble décidé de ne pas lâcher son maître, et entre dans la chambre. C'est la plus petites des trois chambres, mais le canapé convertible est très confortable et puis avec un peu de déco ça fera totalement l'affaire. S'avançant à l'intérieur, il pose son sac sur le lit puis regarde vers son meilleur ami qui fourni encore quelques autre explications. Le bureau, il peut être déplacé dans sa chambre, mais la bibliothèque il lui est impossible de la ramener dans une autre pièce.

Clément hoche la tête en s'avançant vers la bibliothèque et laisse délicatement glisser ses doigts sur les livres.  « Je pense que ...la bibliothèque n'est clairement pas gênante. Je ...je veux dire, au pire tu te prends une pile de livre dans ta chambre histoire de pas débarquer à l'improviste pendant que je suis ici. Le bureau … j'avoue que j'en aurais aussi besoin d'un. Mais bon, après je peux toujours aller m'en acheter un nouveau, c'est pas un souci. » il se frotte le front et se passe une main dans les cheveux puis se tourne vers Ambroise  «Enfin voilà, j'vais pas faire chier tu sais. O peut laisser ça comme ça dans un premier temps, on verra bien plus tard si on trouves une solution qui nous convient à tous les deux » lui assure-t-il avec un sourire. Oui, il est persuadé que leur cohabitation va bien se passer. De toute manière, Clément n'a pas le choix : c'est ça ou alors la prison pour meurtre sur Billy.
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Message(#) Sujet: Re: I need you, now || Wonnie I need you, now || Wonnie EmptyLun 13 Nov 2017 - 22:10




I need you, now.
Clément & Ambroise


Ambroise ne fait pas de cadeaux dans l’exposition de son opinion, et il le sait, mais la colère qu’il ressent surpasse tout. D’ordinaire il aurait sûrement modéré ses propos, sachant qu’il parle quand même de la mère de Clément et que forcément, ça le blessera. Il a raison, il le sait aussi, cependant il y a d’autre moyen de l’exprimer. Seulement voilà, Sara ne fait aucun effort pour son fils, et lui préfère un type sorti de nulle part qui ne l’aide pas, elle pense même qu’il la laisserait tomber si elle prend la défense de son fils, c’est bien qu’il y a un problème ! Et là-dedans, c’est Clément qui subit. Pour Bonnie, c’est déjà peu supportable, mais avec la claque, ça dépasse les bornes. Evidemment, le comédien réplique avec véhémence qu’Ambroise n’a aucune idée de ce que Sara a traversé, et que ça ne donne aucun droit de la juger. Restant très impassible, car pour lui il est dans son bon droit, il écoute tout ça en regardant son ami. Ce dernier a quand même l’idée de finir par se calmer, parce que se disputer pour un truc aussi débile est inutile.

« Je la juge pas, c’est des faits. Soit de base elle est ainsi, et je peux juste te dire de ne plus rien attendre d’elle car pour le moment elle place sa relation avec l’autre con avant son propre fils. Soit elle n’est pas faible, elle se remets doucement, et alors elle ne devrait pas être couple, ça va pas l’aider de jouer la femme qui obéit à son mec sans avoir d’amour-propre. Dans tous les cas... » Il hausse les épaules, et prends une gorgée de sa bière. Puis il détourne son attention de sa bouteille et fixe alors Clément, puis ajoute d’une voix bien plus douce. « Je te mets juste en garde sur ce qu’il risque d’arriver, je veux pas que tu souffres encore plus, même ta propre mère n’a pas ce droit sur toi... »

Impossible pour lui de ne pas réfléchir, prévoir, peu importe le sujet. Observateur extérieur ou non, il est très analytique. Ses émotions n’ont que peu de place dans ses réflexions. Si elles s’incrustent, elles sont puissantes et confuses. Ce soir, elles rendent ses mots encore plus sévères, cependant pour le coup, il n’a aucun mal à deviner que c’est juste parce que cela affecte négativement son meilleur ami. Finalement, et heureusement, ils changent de sujet et parlent ensuite de la chambre d’amis qu’occupera Clément. Ce dernier s’inquiète des affaires d’Ambroise présentes dans la pièce. En effet, le jeune homme l’utilise pas mal, soit pour bosser, soit pour y lire tranquillement et sans être dérangé. Ils se rendent dans la chambre tandis que Bonnie explique les différentes solutions auxquelles il a réfléchi, mais aucun ne lui convient vraiment. Il a psychologiquement du mal à imaginer ses livres inaccessibles et voudrait pour cela les rapatrier, mais cela le priverait du bureau.

Clément se dirige vers les livres, pensifs, et parcourent un peu les rayonnages. Pour lui la bibliothèque n’est pas gênante du tout, et il propose qu’Ambroise prenne les livres dont il a besoin, quitte à avoir une pile de plus dans sa chambre, pour ne pas débarquer dans la chambre de Clément sans prévenir. Pour le bureau, le comédien ne dirait pas non à en avoir un aussi, mais ça il pourra l’acheter par la suite. Se tournant vers son ami, qui s’est installé sur le canapé, il lui assure qu’il ne sera pas chiant, et qu’ils ne sont pas obligés de tout bouger tout de suite. Bonnie hoche la tête. « C’est pas bête ouais, on va voir comment ça se passe, ce qui me manque le plus. » Il soupire, puis se lève et se dirige vers la bibliothèque. « Mais restreindre l’accès à mes livres, mon dieu, tu me fends le cœur Clément », s’exclame-t-il théâtralement, en portant une main à sa poitrine et se tournant vers le comédien. « Qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi... »

Il laisse passer un silence, quelques secondes, avant que la comédie ne tombe et qu’il frappe dans ses mains. « Allez, on va faire ton lit maintenant, ça sera ça de relou en moins. » Il sourit légèrement et s’approche du dossier du canapé tandis que Clément enlève son sac de là avant de l’aider à déplier le couchage. Le drap est déjà là, au moins. Ambroise sort quelques instants de la pièce puis revient avec un coussin et une couette déjà prête, sortis du placard au fond du couloir. Les deux amis préparent donc le lit pour ce soir. « Il te faudra un coin pour ranger tes affaires non ? Genre une commode, ou un truc du genre. J’sais bien que t’as qu’un sac mais... Enfin bref. » Bonnie ne continu pas sa phrase, il voulait dire que Clément était parti pour rester, mais la dernière fois lui a appris à réfréner son optimisme vis-à-vis de cette situation. Donnant un dernier coup pour lisser un pli, il se redresse et regarde le comédien. « Pour dépanner rapidement et sans trop se ruiner un truc d’occasion pourrait faire l’affaire j’pense. Ou alors on va faire un tour chez Ikea dès qu’on peut. » Il hausse les épaules, puis porte son attention sur Moana qui après avoir fait un tour, est restée très sagement près de la bibliothèque. « Et va te falloir un coin où dormir pour toi aussi ma belle. D’ailleurs t’as quoi comme règles pour elle ? Genre monter sur le canapé, dans le lit, etc... Elle a pas le droit de faire quoi ? » Bonne question, histoire d’éviter qu’elle prenne de mauvaises habitudes. Ca serait con de ruiner son apprentissage.


Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: I need you, now || Wonnie I need you, now || Wonnie EmptyLun 13 Nov 2017 - 23:38


Clément roule des yeux lorsqu'Ambroise ose lui dire qu'il ne le juge pas. Sauf que ce n'est pas vrai. Ce sont peut-être des fait, n'empêche que son meilleur ami ne connaît pas toute l'histoire. Il ne sait pas à quel point ces dernières années furent dures pour Sara. Il ne sait pas le chemin qu'elle a parcouru depuis 2004. Elle n'est pas forte psychologiquement parlant, mais elle n'est pas faible non plus. Clément est tenté de lui répondre avec une certaine violence que lui non plus n'a aucun droit sur les choix de sa mère, mais la douceur des mots d'Ambroise sont assez déconcertant si bien que Clément oublie brusquement la rage et la rancœur qu'il ressent envers son meilleur ami. Celui-ci est vraiment trop adorable. Sa sincérité est réelle et aucunement jouée lorsqu'il lui dit ne pas avoir envie qu'il ne souffre plus que de raison car même Sara n'a pas ce droit sur lui.

Clément regarde Ambroise, longuement, silencieux, clignant simplement et plusieurs fois des yeux avant qu'un sourire n'étende doucement ses lèvres  « Merci» dit-il, simplement avec toute la sincérité possible. «Je … te promet que je vais lui parler, à ma mère. Avoir une vraie discussion avec elle et essayer de connaître sa vraie position par rapport à moi et Billy. » il pince les lèvres et baisse le regard avant d'hausser les épaules  «Si elle est décidé de se ranger du côté de Billy, grand bien lui fasse. Je me ferais à l'idée un jour. Même si ça m'emmerderait réellement parce qu'elle est la seule famille qui me reste quoi  » il soupire et se gratte le sourcil droit, finissant sa bière.

Changeant finalement de sujet, il fini par demander s'il va dormir dans la chambre d'ami et s'y dirige avec Ambroise. Une fois à l'intérieur de la chambre, son meilleur ami lui explique deux ou trois truc quant aux meubles qui s'y trouve et ils tombent rapidement d'accord sur le fait d'attendre et voir comment ça se passe. Cela dit, Ambroise ne peut pas s'empêcher d'empêcher, de manière théâtrale, avec main sur le cœur et tout, que restreindre l'accès à ses livres lui fend le cœur mais qu'il ne le fait que pour lui.  « Va falloir que tu bosses un peu le côté théâtral de la chose, hein» Clément rigole de bon cœur  « C'était déjà pas mal, mais la prochaine fois tu exagéré un peu la chose, genre en tombant à genoux ou en t'allongeant au sol carrément. Mieux vaut surjoué que pas assez » reprend-t-il avec un clin d’œil.

 « Genre ...» il se déplace très légèrement, se met très rapidement dans la peau du personnage puis agrippe sa chemise  « restreindre l'accès à mes livres ?! Oh nooon, tu me fends le coeuuuuur ! » joue-t-il en se laissant tomber à genoux, mettant tout son cœur dans son interprétation. Il reste quelques instants immobile, les bras lever au ciel, le regard rivé sur le plafond, puis se relève en éclatant de rire  «Enfin voilà, n'hésite pas à exagérer d'avantage tes mots et tes gestes » sourit-il, amusé en descendant son sac de sport du lit.

Il aide Ambroise à déplier le canapé et puis le laisse chercher la couverture et l'oreiller.  «Yep, une commode fera l'affaire pour l'instant. Je pense que je ferais encore un allez-retour à la maison pour chercher le reste de mes affaires et celles de Moana. Pas tout de suite, hein, mais je vais bien y être obligé un jour ou l'autre » dit-il, haussant les épaules alors qu'Ambroise désigne, justement, son chien, qui est allongé au niveau de la bibliothèque et qui relève la tête lorsqu'elle se rend compte qu'on parle d'elle.  «Hum...concrètement, les lits sont tabous pour elle. Le canapé c'est comme tu veux, chez nous elle avait le le droit, mais elle devait descendre quand on voulait avoir la place. » explique-t-il  «On lui donne a mangé après que nous on a mangé et interdiction de la nourrir de la table. » il regarde sa chienne  « Après bon, elle a l'habitude de tout ça donc elle risque pas d'être trop chiante là-dessus, mais faut pas hésiter de la remettre à sa place par moment. Elle n'a que trois ans, elle risque de prendre encore parfois la confiance » un demi sourire étire ses lèvres  «Enfin voilà, je vais quand même m'en occuper le plus possible, hein, mais c'est juste au cas où quoi »
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Message(#) Sujet: Re: I need you, now || Wonnie I need you, now || Wonnie EmptyMar 14 Nov 2017 - 16:55




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Clément & Ambroise


La douceur dont fait preuve Ambroise en avouant qu’il n’essaie que de mettre Clément en garde pour ne pas qu’il souffre davantage ne le déstabilise qu’après coup. C’est sorti tellement naturellement, avec tant de sincérité. Il est rare pour lui de dire de telles choses, ses émotions sont souvent muettes. Le néo-zélandais reste un instant sans-voix, déconcerté. Toute sa colère paraît s’être envolée. Regardant sa bière sans vraiment la voir, Bonnie est aussi incertain de la suite ; on pourrait dire que son cœur a parlé plus vite de son cerveau, c’est inhabituel. Il appréhende, aussi, ce que son ami va lui dire alors que le silence s’allonge. Mais finalement Clément le remercie, avec un sourire authentique sur le visage, et il lui promet qu’il parlera à sa mère, en adultes, pour vraiment savoir quelle est sa position vis-à-vis de lui et Billy. C’est une bonne idée. Ambroise acquiesce, puis hoche la tête plus sombrement quand Clément précise que si elle est vraiment du côté de Billy, il n’aura plus qu’à s’y faire, et ça sera difficile car elle est la seule famille qui lui reste. « En tout cas je suis là... enfin on est là, avec Sybbie, et puis y’a la bande encore, tu peux compter sur nous », rajoute-t-il, rassurant.

Puis ils changent de sujet, revenant à des choses bien plus concrètes. Ils se rendent dans la chambre d’amis qu’occupera Clément. Elle n’est pas aussi grande que les deux autres, mais c’est suffisant. Même s’il n’y a qu’un lit canapé, il n’est pas de mauvaise facture et Wolf n’aura sûrement aucun problème. Le seul souci, qui n’en est pas vraiment un, c’est comment déplacer le bureau, très utilisé par Ambroise, et que faire de la bibliothèque et surtout des livres de Bonnie qu’elle contient. Il en a souvent besoin, et si l’idée de se pointer de façon random dans la chambre de Clément ne le dérange pas, il devine que son ami n’appréciera pas forcément cette intimité car il compte bien s’installer ici pour un moment. L’australien n’aimerait pas que ce soit l’inverse, alors il comprend.

Faisant son petit drama pour plaisanter, expliquant que cela lui déchire le cœur d’être séparé de ses bouquins, il sait très bien qu’il ne rivalise pas avec Clément. Ce dernier lui fait même une démonstration d’exagération, avec bras levés au ciel et genoux à terre, et Bonnie décide alors de ne plus jamais faire une chose de façon théâtrale, ou shakespearienne. Il n’empêche que son ami le fait beaucoup rire. « Je comptais pas pousser l’truc aussi loin, c’était pas mon but j’voulais juste plaisanter, et tu le fais bien mieux que moi de toute façon », rétorque-t-il avec un sourire en coin amusé. « Par contre tu m’imites mal », raille-t-il en se rendant vers le canapé, qu’il commence à déplier avec l’aide de Clément. A deux, le lit est vite fait, prêt à être utilisé, avec couverture et oreiller. Plus pragmatique, c’est Bonnie qui évoque d’abord le besoin d’une commode, ou d’étagères au moins, pour réellement avoir procéder à une installation.

Le néo-zélandais explique vouloir retourner chez lui pour récupérer encore quelques affaires, car il réellement parti sur un coup de tête et n’a pris que le nécessaire. Et puis il s’agit aussi de prendre les affaires de Moana, car elle n’a rien ici, pas même une gamelle ou une panière. Les fois où elle vient ici, elle s’allonge sur le tapis du salon ou, lorsque Clément dort et qu’elle est présente, elle s’allonge à côté de lui, sur le sol. Mais comme elle sera là de manière plus permanente, il faut aussi qu’elle se sente chez elle. « Tu diras si t’as besoin d’aide. » Ambroise s’intéresse ensuite justement à la chienne, qui reste sage. Comme toujours. Il demande ce qu’elle a le droit ou non de faire, histoire de ne pas lui laisser faire ce qui est considéré par Clément comme des bêtises. Donc, pas de lits, le canapé à la maison elle avait le droit, mais ici les jumeaux ont droit de véto. Son repas vient toujours après celui de ses maîtres, et pas de nourriture sous la table ; logique.

« J’imagine qu’elle n’est pas chiante oui, mais c’est histoire de pas lui autoriser quelque chose d’interdit pour ne pas l’embrouiller. » Ambroise hoche la tête quand Clément ajoute qu’elle peut aussi prendre confiance et qu’il ne faut pas hésiter à la remettre à sa place, mais qu’il restera celui qui s’en occupera le plus. « Ouais ok, non mais y’a pas de soucis, mais comme parfois tu seras pas à la maison quand quelqu’un y sera, faudra bien qu’on sache réagir, moi et Sybbie. Enfin surtout moi, parce que c’est loin d’être instinctif pour moi », commente-t-il en riant légèrement, se passant une main sur la nuque. Puis il se reprit et claqua dans ses mains en se dirigeant vers la porte. « Bon sinon t’as faim ? On se commande un truc ? » Il se tourna vers Clément. « J’te laisse t’installer si tu veux, je serais dans le salon. »

Après ce dernier sourire, quelques jours passèrent, le temps qu’ils se décident réellement à aller faire un tour à Ikea. Clément était passé discrètement chez Billy – il en a toujours les clés –, et avait récupéré ce qui lui manquait. En effet, une commode n’était plus un luxe. Ni un bureau d’ailleurs. Ils ont déplacé celui de Bonnie dans sa chambre, Sybbie ayant estimé qu’elle pouvait s’en passé et son frère que ça ne le dérangerai pas qu’elle vienne squatter dans sa chambre. Et à vrai dire, la dispute systématique dû au montage de meubles Ikea est leur première engueulade depuis le début de la cohabitation, et elle passe aussi vite qu’elle est venue. Tout ça pour des putains de vis. Preuve que, comme Ambroise l’a prévu, tout se passe bien ; chacun a rapidement trouvé sa place, ses habitudes, et une petite routine au niveau des tâches ménagères commence même à s’installer. Comme si tout était naturel entre les trois. Bonnie s’est vite habitué à la présence supplémentaire et quotidienne de son meilleur ami et de Moana.

Et puis croiser Clément sortant de la douche n’est pas une mauvaise chose... Il est beau gosse, Ambroise n’a jamais fait semblant du contraire, alors il ne va pas en rougir. Il lui faut quand même plus que ça pour s’émouvoir, mais ce n’est pas désagréable.


Emi Burton
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