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 fine équipe ▲ up all night

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Message(#) Sujet: Re: fine équipe ▲ up all night fine équipe ▲ up all night - Page 4 EmptySam 7 Avr 2018 - 12:20



Tu savais que Hugo était écrivain, t’avais zappé la partie où il est prof également. T’apprends des trucs ce soir. Même si pour le baiser t’as pas besoin de savoir son métier. Oui, dans tes rêves. Ce mec est hétéro et sûrement très amoureux d’Ariane secrètement.

Le coloc d’Ariane s’appelle donc Vittorio. « Et bien Vittorio, j’en ferai bien mon quatre heure ». Tu te retiens de faire cette remarque à voix haute parce que c’est évident que c’est ce à quoi tu penses.

Tu laisses ton regard vagabonder vers les autres petits groupes qui se sont formés. Tu croises le regard de Jin qui se détourne aussitôt. Tu mets ça sur le compte de la peur. Il risquerait d’être trop attiré par toi. C’est sûr. Il n’arrivera pas à tenir la promesse qu’il a fait à Danny. T’es sûrement un gros batârd parce que t’aimerais bien qu’il la brise cette promesse. Réussir à enfin le mettre dans ton lit, ou dans celui d’Ariane plutôt. Oui parce que t’es sûr que ce serait un truc dans le feu de l’action. Pas le temps de réfléchir à l’endroit où aller, faut consommer sur place. Tu te fais tes gros films, c’est clair, mais quand Jin s’approche du buffet ton regard pèse lourd sur lui. « Regarde moi, come on, I know you want it. » Mais non. Il se prend une bière et file de son côté.

Hugo apprécie ta remarque sur ton top 3 et ça te fait kiffer. Il est cool Hugo.

« Moi je te supporte où tu veux. »

Et tu lui fais un clin d’oeil pour lui faire comprendre le genre de truc que t’as en tête. Tu bois plus que tu manges et t’écoutes que d’une oreille la conversation entre l’écrivain et l’anglaise. Surtout que tu as l’impression que Jin est de retour de ton côté. Non. Ce n’est pas qu’une impression. Il vient carrément trinquer avec toi et t’as l’impression qu’il est cuit. Il a trop bu et il ne peut pas s’empêcher de venir se coller à toi. T’as un sourire tout satisfait aux lèvres. T’as l’impression d’avoir gagner une partie de la bataille maintenant qu’il est venu t’adresser la parole et qu’il te regarde droit dans les yeux. Jin te demande si tu sais chanter parce qu’apparemment, il a prévu que tu le fasses ce soir.

« Je chante ouais. Bien c’est une autre histoire. »

En tout cas t’es opé pour pousser la chansonette si c’est par là que la soirée se dirige. Tu essaies de ne pas trop regarder les lèvres de Jin alors qu’il boit et mange, mais t’as du mal. Cet asiat’ est bien trop attirant et t’es toujours autant frustré par votre petit historique à tous les deux. Si encore vos chemins ne se croisaient plus, tu serais passé à autre chose. Mais non. Il est devenu comme un challenge pour toi. Effectivement les enfants c’est pas ton truc. T’es un gros dégueulasse mais pas à ce point là quand même.

« Je les prends à partir de 17 ans. »

Allusion direct à Danny, même si t’ignorais son âge à l’époque.

« I’m so hard yeah yeah yeah I’m so hard. »

Tu chantonnes la chanson de Rihanna en le regardant. T’as pas mal de titres en tête qui vont dans le thème du sexe, mais c’est celui là qui te vient en premier. Jin veut des clopes et ouais, t’as prévu le coup, t’as ton paquet avec toi. Celui que t’as acheté y’a trois jours. Tu le fais durer. T’essaies de réduire ta consommation, mais tu savais qu’en soirée ça serait un flop. Surtout si y’en a d’autres qui t’entraînent dans ce sens là. Tu sors donc ton paquet plein à moitié de ta poche, tu l’ouvres pour montrer à Jin qu’il y a de quoi à l’intérieur.

« Qu’est ce que j’ai en échange ? »

Et tu te lèches les lèvres en le regardant. Tu ne comptes pas lui donner gratuitement cette clope.

« J’ai quelques idées si t’en as pas. » 

Tu pousses même le vice à prendre quelques secondes en bouche ta bouteille de bière de manière très claire. Et là t’espères que Hugo et Ryleigh n’auront pas de cigarettes à lui offrir. T’aimerais bien avoir cette exclusivité pour pouvoir le faire chanter. T’as un sourire assez victorieux sur les lèvres. Tu te reprends assez vite pour ajouter une chose de plus.

« T’as vu je suis sympa, je t’offre les meilleures excuses du monde pour profiter de mon corps. »

S’il est venu jusqu’à toi c’est qu’il en veut.

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Message(#) Sujet: Re: fine équipe ▲ up all night fine équipe ▲ up all night - Page 4 EmptyDim 8 Avr 2018 - 23:15


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L'alcool avait toujours été mon meilleur allié et à la fois mon pire ennemi. Dans ma job, je ne pouvais pas l'éviter. Il en coulait à flot et pour faire boire les clients, et avoir les bonus qui vont avec, il faut aussi mettre son propre foie à l'épreuve. Je pensais d'ailleurs que la seule chose qui faisait que je n'avais pas encore de cirrhose au foie était le thé détoxiquant coréen, que ma mère m'avait donné. Le truc plus infecte qui soit mais efficace. Avec ça, la gueule de bois se calmait direct. Demain, j'allais surement en avoir besoin parce que là, j'étais encore dans une soirée où l'alcool passait de main en main. Ces derniers temps, j'avais essayé de me donner une pause, à cause de mon congé forcé et de ma commotion, mais je m'étais trouvé à boire seul à la maison, en regardant netflix. Je ne savais décidément pas me tenir, surement trop habitué à mon train de vie de fêtard professionnel. C'est comme ça je me retrouvais à taper la discute, avec celui que j'avais évité de toute la soirée. Je ne pouvais nier qu'il était facile de parler avec lui, que ce soit dans le positif et négatif. Je le lançais une pique sur les futurs chansons qui allaient arriver et il me répondit, avec son petit sourire de chieur. Je ramenais la bouteille à mes lèvres, avant d'hocher la tête, poussant la taquinerie: "Je prendrais des vidéos et c'est ce qu'on projetterait la prochaine fois, faut bien qu'on rigole de tout le monde, non ?"

Je fis une blague un peu douteuse sur son attirance et les enfants, et il me répondit avec aplomb qu'il ne les prenait qu'à partir de 17 ans. Je fronçais les sourcils, pas sûr de comprendre. Il me manquait certainement une info pour comprendre sa référence. Je trouvais ça dégueulasse quand même: "Franchement, tu as pas honte ? C'est pas compliqué d'attendre la majorité pour t'éviter d'être trainé en justice pour détournement de mineur" . Je levais les yeux au ciel, le jugeant vraiment fort, d'autant plus quand il se mit à se mettre à chanter du Rihanna. Mon regard n'arriva pas à éviter de se baisser pour vérifier s'il disait vrai. Visiblement, non. Tant mieux. Ou dommage, ça aurait été drôle.  Je lui donnais un petit coup sur son épaule, sans force. "Retiens tes ardeurs, quand le micro sera là."

La bière revint bien vite à ma bouche, faisant venir l'envie de cigarette qui va avec. Je demandai sa charité quand je me rendis compte que j'avais oublié de me ravitailler et avec un briquet, j'irai pas très loin. J'affichais une mine boudeuse, sentant le mauvais coup venir quand il me demanda ce qu'il aurait en échange. L'esprit affecté par l'alcool, j'étais quand même pas devenu con. Mes yeux se plissèrent quand il continuait en me disant qu'il avait quelques idées. Ça me retourna l'estomac mais j'avais aucune idée dans quel sens. J'avais peut-être juste envie de vomir. C'était pas du tout mon soudaine envie de lui qui montait en moi. Absolument pas. De la répulsion, c'était. Je ne savais pas à qui j'essayais de faire croire ça. J'y croyais pas. Je m'étais jeté tout seul dans la gueule du loup. Vu sa face de conquérant et sa remarque sur l'offrande de son corps, mes pensées avaient dû apparaitre assez explicite. Fuck. Je détournai le regard, pour ne pas laisser la chaleur me gagnait comme un con, ayant toujours aucune idée de pourquoi il me faisait autant d'effet. De très mauvaise foi, je répondis : "Finalement, je pense que je vais arrêter de fumer"

Je repris le bol de chips, venant en manger sans aucune grâce. La pleine poignée sur ma face, les fesses toujours posées sur le table à côté de lui. Je le regardai de côté, le dévisageant, lui et sa face d'emmerdeur professionnel: "J'ai un peu de respect pour moi, je me prostitue pas pour des clopes. Je suis trop haut de gamme pour ça" Je lève le nez, faisant mon snob, alors que j'avais des morceaux de chips collés sur le côté de ma bouche. Je m'en fichais totalement de ma façon de me tenir, sachant qu'on était entre amis et que je n'avais rien à gérer dans cette soirée. C'était rare, j'oubliais parfois que c'était juste bien de faire la fêter sans arrière pensée capitaliste. Je me penchais quand même vers Hugo et Ryleigh, ayant toujours mon organisme qui criait pour sa dose: "Allez, dites moi quand même que vous avez des clopes. J'ai pas vraiment envie d'arrêter de fumer ..." Mon destin reposait entre leurs mains, ou en tout cas, mon addiction à la nicotine.
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Message(#) Sujet: Re: fine équipe ▲ up all night fine équipe ▲ up all night - Page 4 EmptyMer 18 Avr 2018 - 19:09


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La naïveté de Charles m’arrache un hoquet, alors que les lasagnes ont tôt fait d’adoucir les menaces qu’il me fait de sa voix trop vive à mon goût. « Je l’aurai un jour ce solo, crois-moi ce n’est qu’une question de temps avant que Cooper ne se rende compte que son véritable amour était là, sous son nez tout ce temps. » et mine de rien, ce petit jeu, on y jouait depuis presque 7 ans. Depuis les premières soirées à quatre avec Nadia et Tad. Depuis qu’on avait découvert que l’anglais et moi, on communiquait mieux en se vannant, en se piquant, qu’en faisant quoi que ce soit d’autre. D’ailleurs. « Oh honey, si t’avais été son genre, il t’aurait fait visiter son cockpit et tenir son gouvernail y’a bien longtemps déjà. » prêter des intentions homsexuelles à Charles = pas de problème. Le laisser se tirer avec Tad sans me battre = pas la peine d’y penser. J’avais tout de même droit de veto pour l’avoir vu la première. Puis, vient la révélation qui m’affiche un grand sourire machiavélique, qui s’adonne parfaitement avec mes propres débuts dans la chanson avortés par une rupture difficile avec Jet dans 4 films plus loin, à l’écran. De cette soirée karaoké comme toutes les autres, de la nostalgie dont je me balance, parce que rien ni personne ne peut me faire plus rire et savourer le moment que de m’empiffrer de pâtes en entendant le brun s’insurger - et réaliser que son compte en banque va perdre une demie-plume à peine dans le processus. « T’es pas fiable, Parker ! » oh, et puis quoi encore. C'était lui le con dans l’histoire à m’avoir donné sa carte  bleue en pensant que j’allais la traiter comme la prunelle de mes yeux. D'ailleurs, ça me fait penser de prendre à nouveau rendez-vous avec l’optométriste pour arrêter de repousser l’ajustement de mes lunettes à dans 3 ans. Tiens, note mentale prise. « J'ai seulement gardé la machine sous le coude pour un moment où on en a vraiment besoin. »  et je rétorque, même pas dédiée, presque blasée, de m’entendre répéter encore et toujours l’évidence. À savoir que peu importe ce que je faisais ou ce que je disais, je finissais toujours par avoir raison, ou par trouver les meilleurs arguments du monde pour faire aller les gens en ce sens. C’était mon plus beau talent et mon plus gros défaut, et jamais je ne m’en serais départie, surtout pas en présence de Charles.  « Qu’est-ce que tu dirais de la ressortir ce soir ? » eh bah voilà, si vite mentionnée, si vite suggérée. Et le pire, c’est qu’il est à deux secondes de dire que le karaoké c’est son idée, qu’elle vient des tréfonds de son cerveau un peu plus élevé que la moyenne à peine, juste pour qu’il s’en vante. « Je dirais que pour une fois, t’arrives à suivre le fil de mes pensées. Faut célébrer! » le sarcasme qui coule aussi facilement et naturellement que la sauce tomate sur mon menton et que j’essuie du revers. Le regard qui se perd vers Coop d’abord, le trouve adossé au muret à papoter avec Vitto qui, je trouve, entouré d’Hugo et de Tad risque d’avoir un peu trop de munitions contre moi pour que la guerre de piques entre nous deux soit fair. Va falloir que je règle ça. Puis, y’a Andy qui revient sur le tapis sans même le savoir, et mon rire s’agence à celui de Charles et de SJ maintenant qu’ils ne se gênent pas non plus tous les deux pour remettre les pendules - et autres objets oblongs, lisses et colombiens - à l’heure. « Doucement, tu vas réveiller ses ardeurs et c’est pas comme s’il en avait besoin. » au pire, on boit le champagne que Seung a apporté et on se sert de la chaudière de glace pour remettre les esprits du Rivera en place? « Ton pote Hugo, tu lui donnes combien de temps avant de capter qu’Andy le dévore du regard ? »  ahaha, la blague. Seung en rajoute, je tourne la tête, attentive, nettoyant mon palais d’une gorgée de bière salvatrice. " Ce serait l'occasion de voir s'il fait la sérénade aussi, vu qu'Hugo a l'air aveugle, faut vérifier s'il est pas sourd non plus. " le mystère que plus d’un n’avait jamais réussi à résoudre - et moi encore moins. L’air sérieux, une longue inspiration qui lance le débat, je vrille mes iris au Abraham à l’autre bout du toit, qui encore une fois papote une seconde, a la tête dans les nuages la suivante. « Hugo est une bien étrange créature qui est aussi douée à observer et analyser les gens qu’à absolument rien voir quand il est question de ce qui se passe sous son nez. » on ne pouvait pas faire plus aveugle que lui, et encore j’étais gentille. Pourtant, même si ce trait avait tout pour m’exaspérer - et le faisait encore parfois, souvent - j’avais appris à apprécier mon ami ainsi, ne manquant pourtant pas la moindre occasion de lui remettre son incapacité à voir ce qui se jouait devant lui au quotidien. Parfois, j’en venais même à me dire que c’était probablement pour ça qu’il me tolérerait encore - Hugo avait sûrement pas capté que j’étais toujours dans les parages. « Fini tes lasagnes, on va aller chercher cette machine, Parker. » l’instant potinage tire à sa fin, et devant l’encouragement de Charles, je mets les bouchées doubles - littéralement. « Si tu m’y obliges... » une poignée de minutes plus tard et on s’engouffre dans la cage menant vers l’appartement. La clé dans la serrure, et je réalise une fois l’anglais sur mes talons qu’il en est à la première fois où il pose vraiment le regard sur mon nouvel appartement, lui qui jadis était toujours fourré chez Tad et moi. Époque révolue, chapitre terminé, page tournée, et c’est bien déterminée à lui montrer que malgré les années passées, mon rythme et ma voix sont toujours aussi catastrophiques que je me presse vers le débarras. Lui, il restera derrière à errer dans le salon, voir le potentiel très nice de la cuisine, reluquer la chambre à l’étage et sa vue sur tout le quartier, les dizaines de fenêtres qui tapissent les murs. « Il ne manque que Nadia. » que je crie à son intention, derrière une pile de boîtes, sourcils froncés, alors que je croyais avoir mis la machine tout au fond à gauche, et que tout tend à me suggérer qu’elle est plutôt au sol, à droite. « Ça remonte à quand la dernière fois où on a été tous ensemble? »  je me fie au fait qu’il tient probablement un journal intime empli de nostalgie et de sentimentalisme à gogo où il relate toutes les activités qu’il a fait avec ses nouveaux amis d’Australie et qui changent de son existence de prince pacha britannique. Retour au salon où Charles est toujours, et consciente que j’en ai peut-être trop dit, que j’ai été sûrement celle de nous deux aujourd’hui qui a donné le plus de matériel à l’autre pour s’en moquer, je rattrape le coup, mauvaise. « Tu leur dis que j’ai été émotive, j’te jure, je vais me faire un plaisir de te tuer très, très, très lentement.  Vitto m’a appris un nouvel enchaînement, j’y ajoute une chute dans la cage d’escaliers alignée sur ta nuque, et on en parle plus.  » l'instant d'après, il est à ma suite alors que j'organise les derniers câbles, jure une série supplémentaire contre l'écran de pacotille et finit par gérer l'installation du karaoke comme un chef.

Oh et si vous vous demandez, c'est moi qui ait eu le solo de My Heart Will Go On ce soir-là, as always.
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