{-18} #65 I guess I miss you (Paola)

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I guess I miss you.

John & Paola.

Fin de journée. T'as passé la journée à courire à droite et à gauche. Foutue paperasses administratives. Dix-neuf heures, tu franchis enfin le seuil de ton appartement que tu as quittétrès tôt ce matin. Tu peux enfin te claquemurer chez toi. Ça te va tellement. T'as toujours été quelqu'un de casanier. T'aimes être chez toi même si cet appartement n'a rien de confortable ou cocooning, il parait que c'est la tendance en ce moment. Tant que t'as un toit au-dessus de la tête, le reste t'importe peu. Il est vrai que la décoration de ton appartement reste très sommaire. Depuis une semaine, tu fréquentes quotidiennement Charlie. Officieusement, t'es son petit ami. Officiellement, c'est plus compliqué que ça. Néanmoins, t'aimes la présence de la demoiselle à la chevelure de feu près de toi. Tu te sens bien avec elle. Tu te sens heureux. Et ça fait longtemps que tu n'as pas ressenti un tel sentiment. Magré tout, tu restes sur tes gardes. Tu sais qu'à un moment ou à un autre, l'un de vous en aura marre de l'autre. Avec vos deux caractères bien trempés, c'est inévitable. Chez toi, tu cherches quelque chose à te mettre sous la dent. T'attrapes un vieux paquet de chips qui traine par-là depuis plusieurs jours. Le réfrigérateur est vide. Un jour, il faudra que tu penses à le remplir. Mais pour quoi faire ? Ces derniers temps, tu passes plus de temps chez Charlie que chez toi. Les rares fois où tu viens ici, c'est pour changer de vêtements ou montrer à tes voisins que t'es pas mort. Ramasser le courrier aussi, accessoirement. Ce soir, avachie dans ton canapé, tu traines sur ton smartphone. En farfouillant tes contacts, t'aperçois le nom de Paola. Ça fait une semaine déjà que tu n'as pas revu la demoiselle. Tu te souviens encore de cette nuit où vous vous êtes donnés aux plaisirs charnels dans la réserve de ton lieu de travail. Dans un élan de folie, tu lui envoies un message. Tu lui envoies ton adresse en lui expliquant qu'elle peut te rejoindre ce soir. Tout de suite serait même parfait. En attendant sa réponse, tu viens tout de même prendre une douche et enfiler des vêtements propres. Tu en profites aussi pour lancer une machine. Eh oui ! T'es un homme moderne ! Tu sais lancer une machine. Bon, le repassage c'est pas ça encore mais niveau tâches ménagères tu te débrouilles. T'attends impatiemment qu'elle te réponde positivement ou négativement à ton message. Peut-être va-t-elle complètement ignorer le message étant donné que tu ne lui as pas donné signe de vie depuis une semaine. Tu te souviens de cette alchimie, cette attirance qu'il y a eu entre vous la dernière fois. Ce n'est pas ton imagination qui t'as joué des tours. Elle viendra, tu le sais. Rien ne dit que vous connaitrez une nouvelle fois les plaisirs de la chair tous les deux. C'est juste histoire de se retrouver. T'es bien conscient que tu prends un risque en invitant Paola chez toi. Peu de chances que Charlie le découvre. En revanche, il y a des chances pour que tu craques face à la sicilienne brune.

Spoiler:

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I guess I miss you (Paola)

JOHN & PAOLA.

Aujourd'hui Paola c'était octroyé un jour de repos, ce genre de jour où il était bon de flâner dans le lit et de traîner des pieds tout durant la matinée. Ces moments là, lui étaient rares. Entre le boulot et sa récente apparition dans une vidéo YouTube accompagnée de Charlie, celle-ci ne trouvait guère du temps pour son bien-être. Au programme ? Un massage avec tout ce qui s'en suit, autrement dit manucure, pédicure, épilation et coiffeur. Autrement dit, une longue journée de farniente en perspective. Une journée où des petites mains vont s'afférés autour d'elle pour satisfaire ses besoins. Besoin de repos, comme besoin d'un petit ravalement de façade. Elle à une image à entretenir. Qu'importe, la brunette c'était rendue à l'institut en début d'après-midi, là où elle était accueillie comme une reine. Cette dernière c'était donc installée sur un fauteuil où immédiatement la coiffeuse lui apporta un café serré comme elle les aimaient. Quoi de prévu ? Uniquement couper les points, pratiquer un soin végétal et effectuer un joli brushing, tandis qu'une autre personne sera chargée de lui épiler les sourcils avant d'effectuer plus tard un microbliding. Le temps défilait à une vitesse monstrueuse durant que son téléphone, lui, ne cessait pas de sonner. Dommage pour le repos, la brunette n'avait guère le choix de répondre à ses interlocuteurs entre deux gorgées. Son après-midi se poursuit avec une épilation définitive, elle devait en être à sa troisième séance et les effets étaient escomptés. Et, pour clôturer cette journée cocooning, le fameux massage d'une quarantaine de minutes pour le plus grand plaisir de la jeune femme. Alors qu'elle avait la tête enfouie dans le coussin, son téléphone émis la sonnerie des SMS, surprise, elle prit le temps de regarder son interlocuteur. John. Ah, il était vivant.

Alors qu'elle quittait l'institut, la sulfureuse brune ne lui avait toujours pas répondu favorablement à son message, le laissant dans un suspens palpable. Bon, alors qu'elle prit la route, toute pimpante, elle daignait enfin lui renvoyer un SMS où elle répondit simplement OK et point. Le fameux point qui annonce directe l'état d'esprit de la personne qui l'utilise. Habituée au quartier chic, la protagoniste peinait à trouver sa résidence, où devrais-je dire immeuble ? Elle descendit élégamment de sa voiture, prenant soin de la verrouiller avant de se rendre dans l'entrée afin de monter dans l'ascenseur qui l'amènera à son appartement. Elle ne savait pas réellement ce qu'elle faisait là et pourquoi elle avait acceptée, surtout. C'était dans un état d'esprit incertain qu'elle déposa lourdement son doigt sur la sonnette. Et, quelque instant plus tard, tadam la porte s'entrouvrit et John apparu comme Dieu l'a fait pour ses croyants et grande surprise pour lui, il découvrira une femme mal lunée. PAOLA - Excusez-moi John habite ici ? Je l'ai pas vu dans la une nécrologique, mais je pensais qu'il était mort ! lança-t-elle en faisant sa petite impression.

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John & Paola.

Avoir une petite amie ne te ressemble tellement pas. Néanmoins, tu ne sais pas si vous êtes réellement un couple avec Charlie. Tout cela te semble si iréel, étrange. D'aussi loin que tu t'en souviennes, tu as toujours fait très attention à ne laisser entrer personne dans ta vie, dans ton coeur. Depuis que t'as le coeur brisé, tu as pris soin de te construire cette carapace tout autour de ton coeur. Charlie doit certainement avoir des pouvoirs magiques. En effet, elle est parvenue à faire tomber ces barrières qui te semblaient solides. Elles ne l'étaient pas au final. C'est au bout de trois rendez-vous, si on peut appeler ça comme ça, qu'elles sont tombées. Peut-être l'as-tu fait exprès ? Peut-être en avais-tu marre d'être l'homme au coeur de pierre et que t'as voulu faire taire ces rumeurs sur toi ? Toutefois, même si la situation te semble écongrue, tu ne regrettes pas de l'avoir fait rentré dans ta vie cette demoiselle à la chevelure de feu. Peut-être le regretteras-tu à un moment donné ? C'est possible. Ce n'est pas avec des peut-être ou des si que l'on avance. T'as pris un risque et tu l'assumes pleinement. Ce soir, tu n'es pas avec celle qui fait battre ton coeur depuis quelques jours. D'ordinaire, tu passes la soirée, et la nuit bien évidemment, avec elle. Mais pas ce soir. Parfois, c'est bien de ne pas se voir pendant quelques heures. Ça évite les engueulades et la lassitude d'être deux. Et puis, ta solitude te manque. T'aurais très bien pu te poser chez toi avec ta bière, tes chips et un bouquin ou bien un jeux vidéo. Mais non. T'as choisis d'envoyer un message à Paola. Cette fille, c'est le diable. Ton diable. Tu ne parviens pas à lui résister. À chaque entrevue, vous finissez toujours par vous donnez aux plaisirs charnels tous les deux. Ta peau contre sa peau. Tes lèvres qui rencontrent les siennes. Avant, cette attirance ne te dérangeait pas. Maintenant, t'as Charlie et t'as pas envie de la tromper. Elle ne mérite pas ça. Pourtant, tu joues avec le feu en invitant la sicilienne brune chez toi. Peut-être qu'il ne va rien se passer. De toute façon, elle doit être en colère contre vu que tu ne lui a pas donné signe de vie depuis une semaine. Ça rend idiot d'être amoureux.
Impatiemment, t'attends la venue de Paola. A la suite de ton message, t'as attendu un long moment avant qu'elle ne te donne sa réponse. T'as simplement eu le droit à un simple "OK." Le point à la fin veut tout dire. Tu vas passer un sale quart d'heure avec elle, c'est certain. Douche prise. Bad de jogging enfilé ainsi qu'un vieux tee-shirt, t'attrape une bière et vient te poser dans ton canapé. C'est à ce moment-là que l'on sonne à ta porte. Tu pousses un soupir et viens ouvrir. Un grand sourire illumine ton visage en découvrant Paola devant toi. Elle est toujours magnifique. Tu la laisses entrer et, malgré sa petite remarque, tu te contentes de continuer de sourire. "Ok. Jl'ai pas volé celle là !" Te contentes-tu de répondre alors que tu fermes la porte de chez toi derrière vous. Dans tes rêves les plus chimériques, tu imagines être avec elle. Pas un couple mais simplement être avec elle. Avoir une relation forte, passionnelle. Toutefois, ce n'est pas au programme. C'est Charlie qui détient les clés de ton coeur désormais. Tu fais signe à Paola de s'assoir sur ce qui te sers de canapé et vient lui chercher une bière. "Désolé, j'ai pas eu le temps de faire les courses !" T'excuses-tu en tendant la bouteille à la demoiselle. Tu viens prendre place à ses côtés. T'aurais quand même pu faire un brin de ménage avant son arrivée. Elle va te prendre pour quoi ?

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JOHN & PAOLA.

Ca faisait quasiment une semaine que Paola n'avait pas eu de nouvelle de John, cela dit, elle n'en attendait pas moins de sa part. Il l'avait sûrement oublié durant cette semaine, remplacée auprès de plusieurs demoiselles, en somme il avait continuer son petit bonhomme de chemin, et elle ne lui en voulait guère. Les deux jeunes gens avaient seulement batifolés ensemble, prit leur pied et basta. A quoi devait-elle s'attendre avec un homme pareil, à rien ! Puis, après tout, la brunette n'attendait rien en retour. Effectivement, c'était une femme volage, aisément indépendante et surtout, libre. Libre de vivre la vie qu'elle désirait. Libre de flirter avec les personnes qu'elle souhaitait. Libre de mener la vie qu'elle ambitionnait. Ouais, donc son quotidien ne s'était pas effondré, elle n'avait pas négligée son entreprise, bien au contraire. Et, niveau relation, la protagoniste c'était permise une escapade avec l'un de ses clients à Rome, le temps d'un weekend en semaine. Tout cela pour vous dire, que c'était une réelle surprise de recevoir un message du tombeur, où devrais-je dire du lâcheur. Oui, il semblait pourtant être attiré par la jeune femme ce jour-là, voire croqué, mais comme quoi, il lui arrivait d'avoir des soucis de discernement.

Qu'importe, ce soir-là la brunette n'avait strictement rien à faire de sa soirée, alors elle répondit favorablement à sa demande. Elle n'y allait avec aucunes intentions, pas même de remettre le couvercle. Une fois était une relation d'un soir, deux fois était simplement une vérification et la troisième fois deviendrait une relation. Hors de question, enfin, il ne faut jamais dire jamais, paraît-il. Ainsi donc, lorsqu'elle sonna à sa porte, Paola lui lança un petit pic relativement abrasif. Une réflexion facile et méritée que ce dernier prit positivement, et accepta visiblement le fait d'avoir tord. JOHN - Ok. Jl'ai pas volé celle là ! Désolé, j'ai pas eu le temps de faire les courses - Une bière fera sûrement l'affaire, néanmoins la protagoniste traînait une bouteille dans son sac, comme une vraie poivrote. Ce genre de femme qui cachait des bouteilles partout, non n'abusons pas. Réellement, la sicilienne c'était arrêtée en chemin, achetant une bouteille de Cognac à la supérette du coin, n'appréciant pas débarquer chez les gens les mains vides. PAOLA - Range ta bière, et amène nous deux verres à Cognac, et que ça saute ! S'exprimait-elle avec humour alors qu'elle profitait pleinement du canapé pour s'avachir comme un cachalot. - Tu aurais pu faire un effort pour le style vestimentaire, on dirait un SDF qui c'est abandonner à faire du shopping dans une poubelle. - ajoutait-elle tout en arborant un large sourire avant de continuer. - Contente tout de même que tu ne sois pas six pieds sous terre ... Cela-dit je me suis posée la question, était-il mort ? Ou était-il sous la coupe d'une femme .. Enfin, on s'en fou hein. - Clôturait-elle sobrement, prenant l'occasion de lever son verre fraîchement servit, de trinquer et d'examiner les lieux en balayant du regard.

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I guess I miss you.

John & Paola.

T'as longtemps hésité avant d'envoyer le message à Paola. Tu ne sais pas si c'est réellement une bonne idée. Ni même si Charlie apprécierait te savoir avec une fille avec qui tu as déjà couché par deux fois. Après tout, Charlie n'est pas censée le savoir. Ça peut très bien être l'un de tes secrets. Attention tout de même John ! Si tu commences à avoir tes secrets pour ta petite amie, cette relation est vouée à l'échec. Une semaine s'est écoulée depuis ta petite aventure avec la sicilienne dans la réserve du MacTavish. Mais dernièrement, ta vie a été pas mal chamboulée. Surtout avec l'arrivée d'une charmante demoiselle à la chevelure de feu qui a su prendre une place très importante dans ta vie. Pour le moment, tu ne te vois pas sans elle. Tu n'as d'yeux que pour Charlie. C'est elle, et elle seule, qui fait battre ton coeur. C'était un peu volontaire de ta part de ne pas donner de nouvelles à Paola. En effet, la demoiselle a un effet très étrange sur toi. T'es bien incapable de résister à ses charmes d'italienne. Tu joues avec le feu ce soir. Pour toi, ce rendez-vous totalement improvisé sonne comme un défi. Ainsi tu vas pouvoir voir si tu tiens réellement à Charlie ou non. Au fond de toi, la question ne se pose. T'as tout de même besoin d'en avoir le coeur net.
Paola arrive chez toi. Directement, elle te lance une petite réflexion étant donné que tuas joué le mort durant une semaine. C'est vraie que tu ne l'as pas volé celle-là. Tu la laisses entrer chez toi et faire comme chez elle. T'as même pas pris le temps de ranger le bazar qui règne dans ton appartement. Il faut dire que dernièrement, tu passes plus de temps chez Charlie que chez toi. Il fut une époque où aller chez quelqu'un d'autre était au-dessus de tes forces. Ton appartement c'est ton repère. Certes, il n'a pas une décoration des plus chaleureuses et le mobilier est très sommaire mais c'est chez toi. Tu te sens bien chez toi. Mais depuis quelques jours, tu vis quasi quotidiennement chez Charlie. Tu ne rentres chez toi que pour te changer ou récupérer le courrier. Dans ton réfrigérateur, tu prends une bière. Mais la sicilienne semble vouloir quelques choses de plus fort. Tu la reconnais bien là. Un petit sourire en coin des lèvres, tu prends deux verres qui trainent sur le bord de l'évier et rejoins la demoiselle sur le canapé. T'ouvre la bouteille avec facilité. On dirait que t'as fait ça toute ta vie. Froncement de sourcil lorsque la jeune femme critique ta tenue vestimentaire. Personnellement, tu t'en fiches un peu de la manière dont t'es habillé. Tant que t'es pas à moitié à poil, le reste t'importe peu. "ba quoi ? C'est confortable au moins ! Pis j'ai plus grand chose de propre. Faut que jfasse une machine !" Le mythe est brisé. Tu viens de lui avouer que tu fais la lessive. Mais c'est ça être un homme moderne non ?! Tu souris lorsqu'elle avoue s'être inquiéter pour toi. "T'inquiète pas, jvais bien. Jsuis juste pas habitué à prendre des nouvelles des gens qui me sont proches." Ce n'est qu'un demi mensonge. Tu ne sais pas comment lui avouer qu'une feme t'as en effet mis le grapin dessus. "Comment tu vas sinon ? Toujours dans les affaires ?" Demandes-tu en portant ton verre à ta bouche.

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JOHN & PAOLA.

Paola n'était pas une personne qui s'intéressait aux autres naturellement. Non, c'était une femme égoïste, préférant se soucier de son bien-être que d'apporter une once d'intention à une tierce personne. Elle n'était pas celle avec qui il faisait bon de vivre. Pour tout vous dire, la brunette était incapable de casser un œuf ou ne serait-ce cuire des pâtes. Longtemps assistée par une bonne, elle ne c'était jamais souciée de toutes ses tâches ménagère jusqu'à peu. Oui, en prison on ne lui demandait pas de cuisiner où de faire le ménage. Réflexion faîte, c'était effectivement derrière les barreaux que la sulfureuse brune apprit à s'occuper d'un foyer. Longtemps contrainte de récurer les chiottes avant d'être transférée à la laverie, là où elle apprit pour la toute première fois à utiliser une machine laver. Une rencontre idyllique entre ses deux là ! Pour enfin terminer au cuisine. Cuisiner était un grand mot, il s'agissait notamment de couper des sachets, de les déverser dans de l'eau bouillante et comme par magie cela prenait forme solide. C'était loin d'être appétissant, rien à voir avec du Bernard Loiseau, chef de renommée international et étoilé au guide Michelin, paix à son âme d'ailleurs. Tout cela pour dire, qu'un homme n'oserait pas même pas vivre avec elle, sous peine de décès immédiat d'intoxication alimentaire. Bon, faudrait déjà qu'elle s'occupe de lui pour qu'il arrive au stade de la mort. Non, elle ne lui prêterait sans doute aucune attention, sauf peut-être pour les parties de jambes en l'air et, encore. On préfère tous avec quelque chose qui nous appartient que d'avoir ce quelque chose. Ouais, y a plus de challenge là-dedans.

Enfin bref, autant vous dire qu'elle n'était pas déçue du comportement de John, même qu'elle le comprenait et l'acceptait parfaitement. La situation était claire, elle n'était pour lui qu'une distraction et vice-versa. Alors que la brunette était en train de déguster son verre tout en contemplant l'environnement, elle se rendit compte que celui-ci ne devait pas y habiter toute la semaine. Certain élément le trahissait, comme les machines en retard où le bazars accumulé ou ne serait-ce cette odeur de renfermée. Soit, celui-ci fronçait les sourcils à sa petite réflexion mesquine et, elle n'en attendait pas moins. Un minimum quand on reçoit. JOHN - ba quoi ? C'est confortable au moins ! Pis j'ai plus grand chose de propre. Faut que jfasse une machine ! - Pour le moment, la chose dont elle était sûre c'était qu'il n'avait pas trouvé le chemin qui menait à son linge sales. PAOLA - WAOW pomme paix loppe tu as découvert la technologie ! Je pensais que tu étais du genre à laver ton linge au bord d'une rivière ! - S'exprimait-elle gaiment, désirant installer une certaine bonne atmosphère. JOHN - T'inquiète pas, jvais bien. Jsuis juste pas habitué à prendre des nouvelles des gens qui me sont proches. Comment tu vas sinon ? Toujours dans les affaires ? - Etonnant, les deux jeunes gens parlaient normalement, échangeaient des conversations d'adultes sans coup de langue, mais JOHN TU ES MALADE ! PAOLA - Si ça peu te rassurer tu ne m'as pas manqué ! - Prend sa dans tes dents pour la peine. - Ecoute, moi ça va, aujourd'hui mon patron m'a donné un jour de repos, je dois avouer que mon patron est sympa car il m'a payé une journée en institut ... - Lançait-elle alors que le jeune homme peinait à comprendre. - BANANE, c'est moi le patron ! Et, toi alors, quelque chose à confier ? Une nouvelle escapade dans la réserve, ou peut-être cette-fois directement sur le comptoir ? - Clôturait-elle alors qu'elle grappillait des centimètres sur le canapé afin de s'approcher de celui-ci et de lui jeter un regard enjôleur.

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@John Williams

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John & Paola.

Littéralement, tu joues avec le feu. T'es en couple et, au lieu de passer la soirée avec ta petite amie, tu décides d'appeler la seule personne capable de te tenter en un battement de cils. Paola, c'est un peu tout ce que tu recherches chez une femme. Une main de fer dans un gant de velours. Elle est belle, sexy à souhait. Pourtant, ce n'est pas avec elle que tu sors. Tu l'aime ta petite Charlie. Tu ne saurais comment l'expliquer mais entre Charlie et toi, c'est comme une évidence. Comme si c'était écrit quelques part. Tu n'as aucunement l'intention de la quitter, ni même de la tromper. Toutefois, avec la venue de Paola chez toi ce soir, rien est moins sûr. D'aussi loin que tu t'en souviennes, tu n'as jamais su résister à une femme quelle quel soit. Cette fois, il le faut. Tu n'as pas le choix. Tu n'as pas envie de tromper Charlie. Et puis, de toute façon, vue le message que Paola t'as envoyé ça t'étonnerais fort que vous passiez à l'acte ce soir. Vous avez déjà couchés ensemble deux fois. Une troisième fois signifierais vraiment qu'elle compte plus pour toi que tu ne le penses.
Assis sur le canapé aux côtés de la sicilienne, tu sirotes le cognac qu'elle a apportée. Ça fait longtemps que tu n'as pas bu quelque chose d'aussi fort. T'en sers certains soirs aux bars. Malheureusement, t'as pas le droit d'y goûter toi. Dommage ! Paola semble ne pas apprécier ta tenue. Elle te taquine même sur le fait que tu saches te servir d'une machine à laver. "Je suis ce qu'on appelle un homme moderne, non ?" Te vantes-tu. T'es assez fier de te débrouiller comme tu le fais dans la vie de tous les jours. Courses, ménage, lavage du linge. Bon, pour le repassage faudra repasser. Mais globalement, tu te débrouilles pas trop mal. Tu n'as pas souvenir d'avoir déjà vu ton paternel s'occuper du linge ou des courses. C'est ta mère qui faisait tout. Elle était un peu l'esclave de ton père. Toi, t'essayais de lui rendre la vie plus facile parfois. Mais n'étant qu'un enfant, c'était loin d'être une évidence pour toi. Tu ne cherches pas à être parfait. Tu te débrouilles seul, comme tu l'as toujours fait.
"ah ouais ? Je suis vexé là !" Lances-tu en faisant mine d'être offusqué. C'est vrai que t'as volontairement essayé de t'éloigner d'elle pour ne pas être tenté. Chasser le naturel, il revient au galop. Non, tu n'es pas réellement vexé. Que tu lui ai manqué ou non, tu t'en fiches pas mal. On dirait bien que Paola a mangé du tigre ce soir. Elle ne cesse de te chercher, de te lancer des piques. Ça ne t'étonne pas vraiment venant d'elle mais ce soir, elle est particulièrement en force. Tu passes ton bras par dessus elle, sur le haut du canapé. "dis dont t'as mangé quoi toi ce soir ? Tu m'as l'air bien en forme !" T'exclames-tu. Tu vides ton bière et attrapes la bière ouverte un peu avant qu'elle n'arrive chez toi. "Je sais bien que t'es ton propre patron ma jolie. Je ne perds pas encore totalement la tête." A presque quarante ans, ça serait grave tout de même. La demoiselle semble réellement intéressé par tes performances physiques avec les femmes. Il risque d'être déçu quand elle découvrira la vérité. "figure toi que non. Ni la réserve, ça je te la garde pour toi. Ni sur le comptoir. Imagine toi qu'une fille a su me dompter. Incroyable pas vrai ?" Tu n'arrive pas à dire que tu aimes Charlie. C'est trop bizarre de mettre ce mot sur votre relation. Le coeur battant fort, t'es pressé de voir la réaction de la sicilienne.

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JOHN & PAOLA.

Comme une personne avait réussie à dompter le jeune homme ? Si facilement, comme s'il s'agissait d'aller poster une simple lettre. Dompter comme si du jour au lendemain ce dernier était devenu un animal en cage, attendant sagement son maître tout en remuant la queue lorsqu'il l'apercevrait enfin. Apprivoiser telle une chanteuse qui s'approprierait le refrain d'une célèbre musique. Tout cela semblait trop facile, notamment en si peu de temps. D'après des expériences vécue, Paola était à même de proclamer que l'amour ne débarquait pas comme ça dans votre en moins d'une semaine. NON JOHN ! Avant l'amour il y avait la passion, celle qui vous anime au quotidien, certainement le syndrome de ce dernier, puis très rapidement la routine ... Une routine qui s'avérait être mortelle pour des couples fragiles et pour les survivants de cette période, venait enfin l'amour. On aimait pas une personne du jour au lendemain, on apprenait à l'aimer avec le temps. Toutes ses émotions n'étaient que futiles, comme la jalousie, le manque et l'impatience. DU VENT. Aimer c'était relativement monotone. BREF. Elle n'allait pas se réjouir, mais comme il le savait très bien Paola était challengeuse, et féroce.

Qu'importe, elle finirai pas l'avoir à l'usure durant cette soirée et, c'était certain. En attendant, monsieur se vantait d'être un moderne à défaut d'être la personne qu'il prétendait la semaine passée. Elle ne digérait pas la nouvelle. La brunette esquissait un léger sourire, ne pouvant s'empêcher de terminer son verre d'une traite avant de s'en resservir un. Fallait mieux être bourrée pour entendre toutes ses conneries. JOHN - ah ouais ? Je suis vexé là ! - Arrête John il n'y avait pas écrit JAMBON sur le front de celle-ci, elle n'était guère dupe et encore moins naïve. Et, lorsque ce dernier terminait sa phrase, la sulfureuse fit un léger geste de rejet avec la tête, tout en roulant des yeux afin de montrer son agacement d'être prise pour une conne. Soit, il le faisait exprès, soit il était à côté de la plaque. - dis dont t'as mangé quoi toi ce soir ? Tu m'as l'air bien en forme !" - Probablement, mais il était évident qu'elle n'avait pas prit le dessert encore. - Je sais bien que t'es ton propre patron ma jolie. Je ne perds pas encore totalement la tête." - Cela faisait cinq bonnes minutes qu'elle le laissait parler, bientôt il serait amené à faire un monologue si cette dernière ne daignait pas répondre. Encore un peu de patience, John, elle n'acquiescera que tes dires avec un mouvement de la tête et un sourire pincé. -figure toi que non. Ni la réserve, ça je te la garde pour toi. Ni sur le comptoir. Imagine toi qu'une fille a su me dompter. Incroyable pas vrai ?" - Nous y voilà et Paola ne tardait pas à partir en fous rire, le pointant du doigts, un doigt accusateur. C'était marrant, sincèrement. PAOLA - Je vois que cette fille, qui a visiblement su te dompter n'est pas là et, je pense que cette même fille n'a pas su réellement te dompter ! Qu'est-ce que je fais là, sinon ? Jouer aux cartes?- lançait-elle sarcastiquement, plongeant un regard séducteur dans celui du jeune homme, osant même se mordiller la lèvre inférieure pour accompagner ses propos. - Sauras-tu me résister maintenant que tu es devenue un challenge, une force de la nature qui m'attire - continuait-elle en lui saisissant la main qui traversait son épaule, jouant à entrelacer ses doigts. - Me dit pas que tu va résister, elle n'est pas là après tout - clôturait-elle dans la provocation. Monsieur John il était temps de voir ce que vous avez dans le bide ! D'autant plus que Paola était au courant étant donné qu'elle avait vu Charlie y a peu.

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@John Williams

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John & Paola.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Il y a encore une semaine, t'étais célibataire. Rien ne t'aurais empêché de passer la soirée avec Paola. Mais depuis plusieurs jours déjà, tu semblait être en couple avec Charlie. Une toute nouvelle relation à laquelle ni l'un, ni l'autre ne s'était attendus à voir arriver. Toutefois, c'était loin d'être désagréable comme situation. Charlie passe la soirée avec son meilleur ami. Toi, t'as décidé d'inviter Paola chez toi. C'est sûrement la seule femme dans cette ville à être capable de te faire craquer. Serait-ce un test ? Serais-tu en train de vouloir tester ta résistance face à la sicilienne ? N'oublies pas que t'as tout de même couché deux fois avec elle. Une fois chez toi et une fois dans la réserve de ton travail. Il parait qu'on dit jamais deux sans trois. Pauvre Charlie ! Espérons qu'elle n'apprenne jamais avec qui tu passes la soirée. Ni même qu'elle sache la nature de ta relation avec Paola. Tu n'arrives pas à savoir ce qu'elle peut bien penser face à cette révélation. Après tout ce n'est pas comme si tu lui avais dit avoir une nouvelle paire de baskets. Être en couple n'est pas quelque chose de nouveau pour toi. C'est juste quelque chose de complètement fou et extraordinaire. Ça te sors complètement de ta routine. Tu ne dois plus vivre pour toi mais pour toi et Charlie. Tout est dans la nuance. Tu parles mais elle, elle ne dit rien. Deviendrais-t-elle muette ? Tu l'as connu plus bavarde les jours précédent. Elle se contente de hocher la tête. Au moins, elle entends ce que tu dis. C'est déjà pas mal.
Paola n'a pas réellement tort. Elle ne devrait pas être là. Tu devrais être avec Charlie et passer la soirée à l'embrasser et probablement lui faire l'amour. Au lieu de ça, t'es tranquillement assis sur ton canapé. La sicilienne à tes côtés. Elle termine son verre de cognac et toi, ta bière. Tu ne sais pas quoi répondre. Elle a tout dit et elle a entièrement raison. "Et si je te dis que je voulais juste passer la soirée à parler avec toi ?" Même toi, tu n'arrive pas à croire ce mensonge. Pourquoi devrait-elle te croire ? Son regard plongé dans le tien, tu vois bien qu'elle est en train de jouer de la situation. Elle tente de te séduire, de te draguer. Toutefois, elle vient de dire quelque chose qui a retenu ton attention. Il semblerait que tu l'attires. C'est la première fois qu'elle l'admet. "tu viens réellement de dire que je te t'attires ?" Répètes-tu avec un large sourire sur les lèvres. La demoiselle commence à s'amuser avec tes doigts. Frisson qui te parcoure l'échine. Tu sens que t'es sur le point de craquer. Ça veut dire quoi ? Que t'aimes pas réellement Charlie ? Pourtant tes sentiments envers la demoiselle te semble bel et bien réel. T'es complètement perdu. Ce n'était peut-être pas une si bonne idée que ça d'inviter Paola chez toi. Tu la connais. Elle fera tout pour te faire craquer. "Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas là que je vais me laisser tenter !" Précises-tu mais, encore une fois, ça sonne faux dans ta bouche. Ta main vient caresser la cuisse de la jeune italienne en remontant doucement le plus haut possible sous sa jupe. T'es mal barré Williams !

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JOHN & PAOLA.

Quelque jours auparavant de revoir John, Paola avait rencontrée Charlie pour la première fois autour d'un évènement à but non lucratif. La défenses des droits de la femme. Elles avaient échangée un peu, parlant de leur conquête et de ce qu'il en était. Maladroitement, la brunette avait mentionnée sa partie de jambe en l'air dans la réserve, sans avouer le prénom. Puis, dans la conversation, elle apprit que la rouquine était avec un homme. Pour le moment rien n'évoquant. Cool pour elle. Seulement, avec un peu de persistance, la protagoniste découvrit qu'il s'agissait de John. Un John, barman ne pouvait guère être une coïncidence. Le pire dans tout cela, c'est qu'elle avait prétendue ne jamais le revoir, du moins c'était ce qu'elle pensait à ce moment-là de la conversation, puisqu'elle n'avait plus eu de nouvelles de ce dernier. Alors, en allant chez le bel homme, celle-ci était au courant de la situation, préférant se taire que de lui avouer.

En parlant d'aveux, Paola venait de lui avouer qu'elle était attirée par lui. Un mot qui lui avait littéralement écorché la langue. Sur le moment, cela lui semblait naturel comme propos, mais avec un peu de recule, elle aurait souhaitée ne rien dire. JOHN - tu viens réellement de dire que je te t'attires ? - Non, banane, elle venait de dire qu'elle adorait jouer aux billes avec toi. Alors qu'il semblait satisfait de cette révélation, la sulfureuse brune, haussa légèrement les épaules et adopta un minois innocent. PAOLA - Qu'est-ce que j'aurai dit et que je n'ai pas dit ? Non, tu as sans doute mal compris ! - rétorquait-elle avec une pointe d'humour, plongeant à nouveau son regard enjôleur dans celui du jeune homme, alors qu'elle venait de grappiller des centimètres afin de se rapprocher de celui-ci, jouant avec sa main et prenant le temps d'effleurer délicatement sa peau. JOHN - Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas là que je vais me laisser tenter. - Bah tient, il croyait réellement avoir le choix ? A cette confidence, la protagoniste vient se positionner à califourchon sur John après qu'il ait glissé sa main sur sa cuisse, saisissant son visage entre ses frêles mains pour enfin approcher son visage à une limite si fine. PAOLA - Si tu ne me repousses pas maintenant, je tiens à t'avertir que mes lèvres vont venir s'échouer sur les tiennes ! Ne me repousse pas ... - clôturait-elle alors que la tension devenait palpable.

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@John Williams

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John & Paola.

Un moment de faiblesse. C'est juste un moment de faiblesse ce qui est en train de se passer avec Paola ce soir. Jamais tu n'aurais dû l'inviter chez toi. Une partie de toi te criait de ne pas le faire, de passer cette soirée seul avec ta console de jeux ou bien ton bouquin du moment. Ça fait d'ailleurs bien longtemps que tu n'as pas lu un livre. Ça te manque. Iire est une véritable passion pour toi. Enfant, tu pouvais rester des heures assis sur ton lit, ou bien allongé par terre, en lisant un livre ou une bande dessiné. En grandissant, et avec la vie d'adulte, lire est devenu beaucoup plus rare. Tu prends tout de même le temps de le faire. Au moins, une heure par jour. Si tu peux, bien évidement. T'aurais sûrement dû lire un livre ce soir. Au lieu de ça, tu te retrouves là, assis sur ton canapé, en compagnie de la plus grande tentatrice de Brisbane. Tu moins ta tentatrice. Pourtant, la voir te rend heureux. C'est bizarre. Ça ne devrait pas te faire un tel effet. Mais non. T'es heureux de passer la soirée avec elle. Aussi dangereux soit-il. Paola a osée t'avouer qu'elle était attirée par toi. Une petite pointe de fierté se fait ressentir. Encore cet égo qui fait des siennes. Tu n'as aucune honte de te sentir flatter par cette révélation. Il n'y a rien de mal à ça. En revanche, t'es un peu plus gêné par le fait d'être attiré par elle alors que t'es censé sortir avec la jolie Charlie. C'est mal, très mal, de penser une telle chose. "J'ai très bien compris ma belle." Lui réponds-tu en souriant.
Ta main se perd sur sa cuisse. Elle remonte un peu haut jusqu'à atteindre sa petite culotte. Tu ne devrait pas faire ça. C'est mal. Penses à Charlie ! Ta tête te crie de t'arrêter là, de ne pas aller plus loin avec elle. Mais ton impulsivité te hurle de continuer. D'aller plus loin avec elle. De faire valser ses vêtements dans l'appartement et de la prendre là, sur le canapé. Tu sais très bien qu'au fond d'elle-même, elle n'attend que ça. Surpris lorsqu'elle vient se poser à califourchon sur toi, tu passes tes mains sur ses cuisses. Une bosse commence à se faire sentir légèrement dans ton caleçon. Vos visages ne sont qu'à quelques mètres l'un de l'autre. Tes lèvres ne cessent d'être attirées par les siennes. La sicilienne n'attend que ça. Elle veut juste que tu la prennes, là, maintenant, tout de suite. "Ce qui se passe dans cet appart, restes dans cet appart !" Lui souffles-tu avant de plaquer tes lèvres contre les siennes. Tu viens rapidement retirer son haut. Encore une fois, elle porte un soutien gorge ornée de dentelle. Tu ne dis rien. Tu te contentes simplement de la regarder et de l'embrasser. T'as totalement déconné ce soir Williams ! Aucune volonté !

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JOHN & PAOLA.

Paola n'était redevable envers personne et, était assez grande pour prendre des décisions. Et, cette opportunité de rendre visite à John était trop bien précieuse pour se permettre de la décliner. Peut-être que lui était en couple et qu'il devait rendre des comptes à la jeune rouquine, seulement pour la brunette c'était l'inverse. Personne à déclarer dans son cœur, libre comme un abeille. Oui, telle une abeille cette dernière pouvait se permettre de butiner de fleur en fleur, sans se lasser de cette frivolité. Bon, il n'était pas certain qu'un jour cette phase se tasse, comme pour une bons nombres de femmes, mais pour l'heure, son cœur était assez grand pour recevoir plusieurs partenaires. Elle était comme ce buffet d'un mariage où tout le monde s'y précipite et déguste à volonté avant que les festivités ne cessent. Oui la sulfureuse brunette était comme le petit-four pour John en cette soirée et, il devait en profiter avant qu'il ne soit trop tard. Paraît-il que les bonnes choses ont des fins. Ainsi donc, la protagoniste était heureuse de pouvoir être l'élément perturbateur de son couple. Etre cette fameuse bûche au milieu de la route. Etre la pomme pour Adam. Vous l'aurez compris, il s'agissait d'un challenge, un challenge où certain sentiment venait s'y mêler. HUM. Va-t-elle être prise à son propre jeu ?

JOHN - Ce qui se passe dans cet appart, restes dans cet appart ! - Paola n'en revenait pas des paroles qu'elle lui avait susurrer. Ne me rejette pas. Ressaisit toi Paola, tu n'es pas ce genre de femme qui implore la pitié, notamment dans ce genre de situation. Et, le jeune homme ne tarda pas à lui répondre favorablement. Il vint lui saisir les lèvres et dans un baiser brûlant, la brunette descendit lentement sa main sur le buste de celui-ci avant de la loger à l'intérieur du jogging de ce dernier où cette fameuse bosse ne cessait de prendre de l'ampleur. PAOLA - On est pas à Las Vegas mon chou - souffla-t-elle à demi mot alors que son cœur palpitait à une vitesse folle, son corps quant à lui, devenait tout lasse comme du chewing-gum bien humidifié, alors qu'elle vint saisir délicatement, mais d'un geste confirmer le petit Paul de John. C'était lors d'un langoureux baisé, que celle-ci continuait son mouvement d'aller et venu, en maintenant une légère pression.

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John & Paola.

Tu n'arrive pas à croire ce que tu viens de dire à Paola. Tu n'as vraiment aucune volonté. Pour toi, tromper ta copine est une chose impardonnable. Et pourtant, c'est ce que tu t'apprêtes à faire. Mais rien est fait. Il encore temps de faire marche arrière. Néanmoins, tu te demandes si t'en as réellement envie. Paola se trouve à califourchon sur tes genoux. Vos visages ne se trouvent qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Tes mains caressent sa cuisse, son dos. Avec beaucoup d'agilité, tu lui retires son haut. Mais bordel, qu'est-ce que tu fais Williams ? Une partie de troi te crie de ne pas aller plus loin avec elle, de tout arrêter avant qu'il ne soit trop tard. L'autre partie de toi ne veut pas que tu t'arrêtes. Elle veut que tu continues et ailles au bout avec Paola. Tu ne sais pas quoi faire. Être raisonnable ? T'arrêter là et sauver cette relation avec Charlie ? Ou bien fauter et la tromper volontairement ? Lorsque la sicilienne se trouve près de toi, t'es dans l'incapacité la plus totale de rester lucide. C'est juste impossible pour toi. Elle a un tel sens de la manipulation mentale sur toi. Elle sait y faire en plus de ça. Tu ne sais pas ce qu'il va se passer. Allez-vous vous arrêtez avant d'aller trop loin ? Rien est certain. La relation entre Paola et toi est vraiment très particulière.
Tu lui mumures que tout ce qui se passe ici, reste ici. Jamais Charlie ne doit savoir ce qu'il s'est passé avec Paola. Jamais elle ne doit être au courant. La jeune femme vient passer sa main dans ton boxer. Un peu surpris, tu la laisses faire. Tes lèvres viennent embrasser ses seins. D'un geste habile, tu lui retires son soutien-gorge. Un grand sourire survient brutalement sur ton visage en découvrant, pour la troisième fois, la poitrine de la demoiselle. Cette fois, il est trop tard pour tout arrêter là. L'italienne s'amuse à caresser ton sexe. T'embrasses passionnément la demoiselle. Tes lèvres ne désirent pas se décoller des siennes. Tes mains ne cessent de la caresser. T glisses une main dans sa petite culotte et commences à la caresser lentement. Tu fais vraiment n'importe quoi Williams ! Plus un mot n'est échangé. Plus un son ne sort de ta bouche, ni de la sienne. Le temps semble s'être arrêté juste pour vous. Tu serres la demoiselle contre toi. "il semblerais que t'es gagné .." Lâches-tu entre deux baisers dans son cou. Tes lèvres mordillent doucement le lobe de son oreille.

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JOHN & PAOLA.

Il semblerait que Paola aurait gagnée. Gagnée oui, mais quoi ? Le droit d'être la troisième roue du carrosse ? Le droit d'être la porteuse de chandelle ? Pourtant, bien avant tous ces évènements, la brunette c'était promise de ne plus corrompre des hommes mariés, ou ne serait-ce lié à une tierce personne car cela engendrait souvent des conséquences disproportionné. En effet, longtemps maîtresse d'hommes mariés, la sulfureuse brune apprit à donner à ces messieurs ce dont leurs femmes n'étaient pas à même de faire. Engloutie dans une routine, ces dernières privilégiaient leur quotidien de ménagère qu'au bien-être de leur mari. Et, sournoise et manipulatrice, la protagoniste s'incrustait parfaitement dans leur cœur, se positionnant là où on ne l'attendait pas. Peut-être qu'elle ne savait pas cuisiner, mais celle-ci maîtrisait parfaitement le langage du corps. Elle n'était pas non plus une très grande romantique, mais fallait-il faire preuve de romantisme lors d'une partie de jambe en l'air, non, on ne réclamait que des exploits de gymnastes. Alors, c'était donc sans regret que Paola mettait le grappin sur John, ne songeant pas à un seul instant aux conséquences, puis fallait avouer qu'elle s'encontre fichait. En affaire, comme en amitié et en amour, il n'y avait guère de pitié. Puis, après tout une jeune femme de vingt-trois ans avec un homme qui frôle la quarantaine, cela faisait tâche, il fallait pas se leurrer qu'un jour, elle irait batifoler avec des garçons de son âge.

JOHN - il semblerais que t'es gagné - Il semblerait effectivement. Les lèvres de John ne trahissait pas son envie envers la jeune femme. En effet, à travers ce baiser, tendre et passionner, Paola devinait aisément que celui-ci ressentait l'envie de poursuivre cette interdiction un peu plus en profondeur. C'était ainsi qu'elle jouait avec son membre inférieur, de manière habile. En posture de dominante, la brunette vient plaquer le jeune homme sur le dossier du fauteuil, saisissant son visage entres ses mains, déposant ensuite un long baiser langoureux où sa langue parti en escapade dans la bouche de celui-ci, pour enfin faire glisser ses lèvres délicatement et sensuellement sur le corps de celui-ci. Oui, lentement elles venaient parcourir son cou, pour ensuite descendre sur son torse là où elle recouvrit chaque parcelle de peau d'un effleurement de lèvre avant d'aller s'immiscer entre son entre-jambe. Alors, que cette fois-ci, la protagoniste se retrouvait à genou à même le sol, elle fit délicatement descendre son jogging, s'en suit le boxer pour enfin ressaisir son membre, mais avec la bouche cette fois-ci. Alors que l'une de ses mains accompagnait son mouvement de tête, elle s'amusait de la cadence afin de lui procurer un réel plaisir. Très rapidement, elle sentit que John souhaitait reprendre sa part de domination en venait saisir ses cheveux pour agrémenter la cadence à sa guise.

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@John Williams

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John & Paola.

Tu te sens coupable de venir ruiner ton couple que tu formes avec la belle Charlie. Ça fait des années que tu n'as pas été en couple. Des années que tu n'as pas eu quelqu'un avec qui partager ta vie, ton quotidien. Depuis longtemps, tu as toujours vécu égoistement. Te moquant pas mal de ce que les autres pouvaient penser, ressentir. Aujourd'hui, tu n'as pas envie d'être égoiste avec Charlie. Toutefois, c'est ce qui est sur le point d'arriver. Tu ne penses qu'à toi ce soir. Ton cerveau a totalement effacé Charlie de ta tête. T'es pas dupe. Tu sais qu'un jour ou l'autre, ta relation amoureuse avec Charlie s'éteindra. Peut-être même plus vite que tu ne le penses et aussi rapidement qu'elle a commencée. Peut-êre que ça sera de sa faute. Peut-être que ça sera toi le coupable. Tu n'as pas envie de blesser la rouquine. Néanmoins, ce soir tu sembles avoir perdus toutes tes bonnes résolutions. Le John mauvais garçon semble faire son gran retour. Ce soir, ce n'est que Paola et toi. Le temps semble s'être arrêté pour tous les deux. A moitié dévêtue devant toi, tes lèvres ne se privent pas d'embrasser la poitrine de la demoiselle. Troisième fois que tu découvres son corps. C'est toujours un régal. La jeune femme s'occupe de ton sexe en faisant des vas et viens avec sa main. Tu la lâches un long râle de plaisir. Tes lèvres mordillent la peau de son cou, les lobes de ses oreilles. Tu ne parviens plus à réussir à te détacher d'elle. Depuis le début, il existe une très forte attraction physique entre la sicilienne et toi. Collés l'un contre l'autre, les seins de la demoiselle s'écrase contre ton torse. La demoiselle semble prendre un malin plaisir à jouer avec toi et tes nerfs. "Oh putain Paola .." Lâches-tu dans un grognement de plaisir. Pas question que tu sois le seul à prendre du plaisir. Ta main se glisse dans sa petite culotte. Ainsi, tu commences à la caresser lentement pour commencer.
Il n'est plus question de faire marche arrière, c'est trop tard. Tes baisers te trahissent. Tes gémissements de plaisir également. Ton coeur et ta tête sont en parfaite contradiction. Toutefois, t'as pas envie de t'arrêter. Un jour, tu devras choisir. Mais pas aujourd'hui. T'as clairement pas la tête à faire un choix pour le moment. Tu continues de caresser le sexe de la demoiselle. Ton regard plongé dans le sien, tu ne la lâches pas du regard. Elle vient soudainement t'embrasser langoureusement. Tu prolonges ce baiser. Ta langue s'amuse avec la sienne. Elle descend ses baisers. Ce n'est plus la peine de discuter. Vos gestes parlent pour vous. Tout en surprise, la demoiselle se retrouve à genoux par terre. Il ne faut pas être devin pour comprendre ce qu'elle a en tête. Très peu de femmes t'ont fait ce qu'elle s'apprête à te faire. Tu n'aurais jamais pensé qu'elle le ferait. Un fort grognement de plaisir se fait entendre dans tout ton appartement. Heureusement pour toi, Maddie n'est pas là ce soir. Elle doit certainement être chez une amie. Tu ne la vois plus ces derniers temps. Ça te rend un peu triste quand même. Ce soir, t'es loin d'être triste. Au contraire même. Tu viens doucement tirer les cheveux de la demoiselle et gémis son prénom. Dès qu'elle aura terminé, ça sera à ton tour de lui procurer un maximum de plaisir. Elle ne sera clairement pas déçue.

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