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 don't look back in anger (harvey)

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Message(#) Sujet: Re: don't look back in anger (harvey) don't look back in anger (harvey) - Page 2 EmptySam 4 Jan - 17:44


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But now he lives inside Someone he does not recognize. When he catches his reflection on accident, On the back of a motorbike With your arms outstretched trying to take flight, leaving everything behind
 
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→ - Tout est correct, Harvey, je peux te le promettre.Humpf. Dans un grognement peu convaincu mais résigné, je laisse la conversation mourir pour en engager une autre. Lonnie peut me faire toutes les promesses du monde, son jugement n’en est pas moins erroné à cause de la jolie conseillère et ça, ça me rend méfiant quoiqu’il en dise. Gamin des rues, je me suis habitué à me méfier de mes paires et à ne pas considérer leur parole comme assurance de leur engagement. Connait-on réellement Romy Ashby ? Quels sont ses secrets à cette belle plante ? Que cache-t-elle derrière son doux minois de fausse bienveillance, hum ? Je suis soupçonneux car elle touche au passé et à des ressentis que je me plaisais à ignorer jusqu’alors. C’est égoïste, mais j’aurai peut-être aimé que rien ne change, que maman reste en taule et qu’aucun espoir n’illumine les traits de Lonnie. Je m’y étais fait, je m’étais résolu à ne plus jamais la voir dehors et à devoir affronter ses murs un jour ou l’autre, avant sa mort (ou après, vu mon incapacité à me rendre à la prison spontanément). Là, c’est toute ma vie qui est bouleversée, toute son organisation et tout ce qui était immuable. La mère en taule sera bientôt une mère en liberté. Une mère qui peut avoir une place dans ma vie. En ai-je seulement envie ? Je l’ignore… Et inévitablement, nous plongeons dans le passé, dans les souvenirs morbides d’une enfance cruelle où les coups ne cessaient de pleuvoir sur nos corps squelettiques, où la peur omniprésente, constante nous forçait à nous tasser sur nous-mêmes pour accueillir les coups brutaux et secs. Meurtris, brimés, impuissants, le temps n’a laissé place qu’aux regrets et à la culpabilité de n’avoir rien pu faire. Et les larmes coulent : le corps tente d’évacuer le mal et la souffrance comme il peut, sans grand succès car les cicatrices, visibles et invisibles, ne se refermeront jamais réellement. Certains traumatismes hantent des vies entières. - C’est comme ça, on pourra pas changer le passé Hart. On aurait dû partir… tous les trois…  sans se retourner.  On aurait dû, oui. Partir, fuir, construire ailleurs si par miracle on avait survécu. On aurait dû envisager d’autres solutions, Maman aurait dû considérer nos avis (même si nous n’avions que 12 et 8 ans), elle aurait dû trouver d’autres options plutôt que celle, radicale et définitive, qu’elle a fini par prendre. Non, nous ne pourrons pas refaire le passé, mais les regrets… Ah les regrets nous hanteront toute notre vie… Une vie qui a été orientée par ce drame, une vie qui a tourné autour de ce traumatisme, une vie faite de peine et de misère, une vie difficile et agonisante pour nous deux… Est-ce qu’elle mesurera un jour ce qu’elle nous a fait subir ?  La recherche du bonheur a été laborieuse et compliquée par bien des aspects. J’ai eu du mal à faire confiance, à me livrer et je le fais toujours avec beaucoup de difficulté – je suis méfiant, de par ma nature mais surtout de par mon histoire et j’ai appris qu’en dehors des relations opportunistes, l’être humain ne trouvait qu’un très faible intérêt à aller vers son prochain. Pourtant, quelqu’un est venu me percuter au beau milieu de mon corps en friche et mes émotions en pagaille. Terrence. Ma lumière dans l’obscurité, mon étoile qui m’indique la route à suivre, mon soleil qui brille chaque jour et éclaire ma vie. Il a donné un sens à tout ça, il m’a redonné l’envie de me battre, l’envie de reprendre en main mon quotidien, l’envie d’être meilleur. Et si Lonnie a trouvé Romy, moi j’ai trouvé Terrence et je le lui confie au petit-frère, car si ce sont les malheurs qui nous lient, rien ne nous empêche de construire aussi autour de nos bonheurs respectifs, non ? – Je le suis avec elle. Bien. Un sourire se pose sur mes lèvres, heureux de constater que le petit-frère arrive à vivre au milieu de tout ça, dans les débris d’une vie reconstituée et difficile à mener. Elle est jolie la conseillère, et bien qu’elle soit piquante, elle a aussi l’air douce. J’espère qu’elle prendra soin de ton cœur, petit-frère. Tu le mérites. Me prenant au jeu des confidences, je me lance et finit par tout extérioriser (en évitant soigneusement de parler des combats illégaux toutefois – Lonnie est flic, j’suis pas con). – Ouais mais il existe aussi des salles de box où tu peux donner des coups sans te faire démonter la gueule. Justement, ça perd tout l’intérêt de la chose, petit-frère. Je secoue la tête et réponds d’une voix lasse mais sûr de moi. – Déjà essayé et ça m’va pas. J’ai l’impression d’être un macaque au milieu de tous ces gens qui viennent entretenir leur shape. J’m’en tape de ma shape moi. Clairement, vu le ventre que je me tape (merci la bière). – Mais je… Faut que j’arrête. Depuis la dernière fois, je n’y suis pas retourné. Si Clyde me voit débarquer, il va m’faire la peau de toute façon et je sais que je suis devenu persona non grata là-bas. Indésirable, désormais et ça m’fait chier. Ouais d’un côté ça m’fait chier car j’extériorisais tranquillement en combattant. Maintenant, je dois trouver un autre moyen d’évacuer la colère qui gronde en moi et qui enfle dans mes veines. Ça n’a rien de facile, c’est même carrément la merde. Je parle de la boisson aussi. Le poison dont je nourris mon corps, pour l’engourdir, pour l’anesthésier, pour ralentir mes pensées et annihiler la peur et les doutes. L’alcool, mon point faible. – ça fait combien de temps que tu es dedans ?Une dizaine d’années j’dirais… L’Irlande n’a rien arrangé, bien au contraire. Les pubs, les bières et l’ambiance, Temple bar tous les soirs… C’est rapidement devenu une addiction. Car l’ivresse est séduisante, douce comme une caresse, tendre et aimante. C’est un mariage qui empoisonne et dans lequel on se débat et on sombre. – J’connais des gens, si tu veux… C’est pas des psys ou un truc comme ça mais ils viennent faire des rencontres au poste pour nous parler d’addiction et tout… Aussi étonnamment que cela puisse paraître, je relève la tête, observe le petit-frère et réponds spontanément – Je veux bien, ouais. Merci. Car je ne sais pas par où commencer et je sais aussi que j’ai besoin d’être accompagné pour ça, ça n’a rien de simple et ça ne se fait pas seul de lutter contre une addiction. – Il s’appelle comment ? Un sourire énigmatique se dessine sur mes lèvres. – Tu connais le prénom de ma copine je peux bien connaitre celui de ton mec. Promis je vais pas le suivre dans la rue pour m’assurer qu’il est réglo. Je pouffe et secoue la tête à nouveau. – Le meilleur moyen de le faire fuir, ouais ! Il s’appelle Terrence, c’est un collègue à la base. Il est serveur au CC, mais seulement à mi-temps. Il a un autre mi-temps dans une librairie à Toowong. Et je préfère le savoir là-bas qu’au CC, où tous ces gros pervers s’en donnent à cœur joie pour le taquiner et le rabaisser dans son estime de soi. - Il te rend heureux ? Je prends quelques secondes pour savourer la sensation exquise qui parcourt alors mon corps, ce doux instant où mon cœur flotte dans une mer de béatitude, enveloppé de douceur et d’amour. – Plus que je ne l’ai jamais été. Je me tords les lèvres, les pince un peu et puis avoue, mi- amusé, mi- gêné – C’est mon premier vrai mec tu sais. J’veux dire… Il habite chez moi et tout. On sort au cinéma, dans les bars, au théâtre… Il joue du violoncelle d’ailleurs, il a fait le conservatoire. Et il peint aussi. D’ailleurs c’est le bordel quand il peint mais bon, ça m’dérange pas. J’aime bien son bordel. J’aime sa présence, son odeur et sa voix, j’aime savoir qu’il est là auprès de moi, j’aime m’endormir au creux de ses bras et le retrouver au matin tout contre moi, j’aime cette vie qui se construit avec lui, nos deux mains liées, prêts à tout affronter. Et comme un idiot, je souris, les yeux un peu rêveurs dans une expression nouvelle qui illumine mon visage bien trop souvent assombri. Terrence, c’est la lumière dans ma vie. – Tu l’rencontreras peut-être un jour. Ça te dirait ? Et brusquement, je me rends compte que j’en ai envie. J’ai envie de présenter Terrence à mon frère, j’ai envie qu’ils s’entendent bien, j’ai envie qu’ils s’apprécient. Ça devient brusquement très important et je comprends alors pourquoi Lonnie était en colère, il y a encore quelques instants… Romy, bien sûr ! – Tu sais, Lonnie… J’ai rien contre Romy hein. J’veux dire la personne qu’elle est. Je ne l’ai vu qu’une fois et c’était plutôt tendu à cause du contexte. Mais elle a l’air d’être une femme avec la tête sur les épaules, et quoique t’en dise, ton bonheur, c’est important pour moi aussi. N’est-pas touchant de voir les deux grands gaillards que nous sommes en train de s’extasier sur l’amour et ses bienfaits alors qu’il y a encore quelques instants, nous rêvions de nous sauter à la gorge pour nous entretuer ? Ah la famille…


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Message(#) Sujet: Re: don't look back in anger (harvey) don't look back in anger (harvey) - Page 2 EmptyLun 20 Jan - 16:11


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Derrière les couteaux tirés, la tension palpable qui pousse les frères Hartwell à rester sur leur garde, et cette constante envie de cracher la vérité au nez de ce frère qui n’a jamais su lui montrer le moindre signe d’affection, il y a pourtant de la lumière dans les yeux de Lonnie. Une faible lueur, étincelante, un soupçon d’espoir qui alimente maintenant chacune de ses journées. Maman, dehors. Harvey, heureux. Ce désir de famille qui lui brûle les tripes, si profondément ancré en lui qu’il n’a pas rechigné une seule seconde à la présence de son aîné dans son appartement, dans sa vie. Harvey est encore trop marqué pour cette histoire pour avoir l’esprit clair, pour penser autrement qu’un imaginant le pire de cette situation. Gail Hartwell a survécu à une première intrusion de journalistes dans sa vie, elle survivra à celle-là sans le moindre problème. Il a toute confiance, le flic, en Romy surtout qu’il considère maintenant comme la seule personne capable de le combler d’un bonheur qu’il a trop longtemps cherché. Confiance dans ce système qui l’a pourtant privé de sa mère pendant vingt ans. Confiance en Harvey, malgré tout, qui fera tous les efforts nécessaires pour se rallier à cette famille qu’il ne pensait plus revoir. C’est sans doute ce qui pousse Lonnie à presser l’épaule de son frère alors qu’il évoquer des soucis d’alcool que le bleu aurait pu avoir aussi s’il avait choisi une autre vie que celle-là. Les gênes profondément inscrits, les souvenirs d’un père qui n’a jamais trouvé autre réconfort que celui d’une bouteille de whisky encore bien trop présent dans la mémoire pour s’en débarrasser à jamais. « Déjà essayé et ça ne me vas pas. J’ai l’impression d’être un macaque au milieu de tous ces gens qui viennent entretenir leur shape. J’m’en tape de ma shape moi. » Et ça attire le sourire de Lonnie qui se pince les lèvres pour ne pas rire devant la remarque juste, pour Harvey comme pour le flic qui n’a jamais réussi à se donner assez de courage pour entretenir sa silhouette. « Et ça se voit… » En un clin d’œil joueur qu’il adresse au videur le corps du bleu se détend et accepte que cette conversation change complètement le ton de la soirée. A deux doigts de lui sauter à la gorge quelques secondes plus tôt Lonnie à maintenant envie d’être l’épaule réconfortante pour Harvey qui lutte contre ses démons depuis trop longtemps. « Mais je … faut que j’arrête. » Le rouquin hoche simplement la tête en détournant le regard vers le mur d’en face, la bouteille d’eau entre ses mains qui refroidit ses phalanges mais qui lui assurera un lendemain sans gueule de bois. « Ouais, c’est mieux. A moins que tu veuilles que ça soit moi qui t’arrêtes … » Dissimulé derrière une plaisanterie et un hochement des épaules Lonnie a tout de même ce ton de voix qui précise qu’il n’hésitera pas une seule seconde avant de passer les menottes aux poignets de son aîné, question de principe. Pour alimenter la conversation avec autres choses que des reproches et des doutes le flic se penche sur ce souci d’alcool soulevé par Havrey. Le premier pas c’est de reconnaître le problème, et ça le videur semble l’avoir compris car il n’oscille pas d’un poil quand son frère mets le doigt sur cette addiction qui pourrait causer sa mort sur le long terme. « Une dizaine d’années j’dirai… » Dix ans qu’il se détruit pour se sentir vivant, que derrière son visage tuméfié par la vie se cache un enfant aux abois qui se recroqueville dès que l’on s’approche trop près. Il a connu ça aussi, Lonnie. Cette horrible sensation d’être seul et de n’avoir personne vers qui se tourner quand la tentation de se détruire devient trop grande, trop présente. « Au moins tu sais que tu as un souci, c’est déjà bien de le reconnaître. » Parce que de cette façon il pourra trouver de l’aide, et si le flic doit tirer quelques ficelles pour aider son frère alors il n’hésitera pas. « Je veux bien ouais. Merci. » La tête relevée vers le flic qui esquisse un demi-sourire Harvey semble s’apaiser de seconde en seconde, rendant l’atmosphère bien plus légère. « Pas de quoi, je veux que tu t’en sortes Hart. » Vraiment, du plus profond de son cœur. Le bonheur de ce frère qui se tenait toujours éloigné de la lumière semble être de plus en plus accessible aux côtés de ce garçon qui l’apaise, qui le rend meilleur. Au diable le Harvey toujours en colère contre le monde. « Le meilleur moyen de le faire fuir ouais ! Il s’appelle Terrence, c’est un collègue à la base. Il est serveur au CC, mais seulement à mi-temps. Il a un autre mi-temps dans une librairie à Toowong. » Le flic écoute, se saisit de toutes les informations présentes pour se faire une idée précise de cet homme qui semble couvrir Harvey d’un bonheur qu’il n’a jamais eu. Les frères Hartwell, enfin heureux dans une vie qui n’a pas cessé de les bousculer pour leur faire du mal, la plus grande des réussites pour les deux gamins apeurés qui serraient contre eux le combiné du téléphone pour parler à maman. « Terrence … on peut pas être quelqu’un de mauvais avec un prénom comme ça. » Un sourire se hisse sur les lèvres de Lonnie alors qu’il termine sa bouteille d’eau d’une traite pour faire passer le goût de la clope froide dans sa bouche. La question du bien-être de son frère le titille alors qu’il questionne le videur sur ce Terrence qui semble être le bon, le vrai. « Plus que je ne l’ai jamais été. » Bonne réponse. « C’est mon premier vrai mec tu sais. J’veux dire … il habite chez moi et tout. On sort au cinéma, dans les bars, au théâtre … Il joue du violoncelle d’ailleurs, il a fait le conservatoire. Et il peint aussi. D’ailleurs c’est le bordel quand il peint mais bon, ça m’dérange pas. J’aime bien son bordel. » Dieu qu’il a l’air fier de ce garçon, de toute cette lumière qu’il apporte dans la vie trop noire du Hartwell, et ça ne peut que rendre Lonnie heureux d’en apprendre plus sur sa vie. « Ça a l’air bien sérieux tout ça, c’est super. Je suis content pour toi tu sais. » Parce que si Lonnie a réussi à trouver un sens plus profond derrière sa relation avec Romy qu’il considère comme la bonne, il est aussi ravi de savoir qu’Harvey a trouvé quelqu’un pour le tirer de ses cauchemars. « Tu l’rencontrera peut-être un jour. Ça te dirait ? » Le flic secoue à la tête à l’affirmative en faisant passer ses jambes par-dessus la table basse pour y poser ses pieds. « Bien sûr, avec plaisir. » Laisse-moi entrer dans ta vie Harvey, que je puisse te montrer à quel point ça me fait du bien d’être à nouveau ton petit frère. « Tu sais, Lonnie … J’ai rien contre Romy hein. J’veux dire la personne qu’elle est. Je ne l’ai vu qu’une fois et c’était plutôt tendu à cause du contexte. Mais elle a l’air d’être une femme avec la tête sur les épaules, et quoique t’en dises, ton bonheur, c’est important pour moi aussi. » Il en aurai presque la larme à l’œil le flic qui se contorsionne dans le canapé sous le poids de la félicité, un sourire bien trop béat sur les lèvres pour ne pas être lié à cette relation avec la conseillère. « C’est la bonne, Harvey. C’est la personne que j’ai cherché toute ma vie et il n’y aura plus qu’elle maintenant. Alors j’espère vraiment que ça s’arrangera entre vous parce que vous comptez beaucoup pour moi tous les deux. » Dans un soupir le flic exprime pour la première fois que le retour de son frère lui fait du bien, et si Harvey décide de remettre les voiles hors de cette ville alors Lonnie ne s’en remettrai jamais.
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Message(#) Sujet: Re: don't look back in anger (harvey) don't look back in anger (harvey) - Page 2 EmptySam 25 Jan - 12:53


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→ La conversation s’apaise, des sourires non-feints apparaissent sur les visages et les langues se délient peu à peu. L’animosité disparaît dans l’atmosphère, au même titre que la fumée qui s’extirpe par la fenêtre ouverte, et les deux frères discutent et se retrouvent, se découvrent surtout. Lonnie semble avoir le même humour que moi, froid et implacable, taquin, qui pointe le doigt exactement là où je suis obligé de réagir, car lorsqu’il me confirme que l’entretien de ma ‘shape’ n’est pas une priorité, c’est un petit sourire amusé qui pince ses lèvres et il réfrène son envie de rire pour se moquer ouvertement de moi. J’imagine que d’ici quelques temps, nous rirons aux éclats ensemble sans restriction aucune. Oh quel tableau idyllique que celui des frères Hartwell qui s’amusent et jouent, ces deux enfants qui ont trop longtemps été les pantins d’un destin tragique ! L’apaisement laisse place aux confidences, et je m’ouvre face à ce frère que je ne connais que trop peu – ce qui est principalement ma faute. Je lui révèle mes failles, la honte qui me serre le ventre et la volonté de s’en affranchir qui la combat furieusement. Je suis tel que je suis, encore en vie malgré les blessures, encore en vie malgré les tortures, encore en vie… - Ouais, c’est mieux. A moins que tu veuilles que ça soit moi qui t’arrêtes… Il n’est pas fin psychologue, Lonnie et ne fait pas dans la dentelle mais j’apprécie ce trait de caractère-là, car son humour masque une véritable préoccupation et une mise en garde que je ne prends pas à la légère. Il ne me fera pas de cadeaux parce que je suis son frère, c’est ce qu’il veut me dire et je le crois. Il me fera un cadeau parce qu’il m’aime, et c’est là toute la beauté de notre lien fraternel. – Au moins tu sais que tu as un souci, c’est déjà bien de le reconnaître. Des soucis, j’en ai des tas si tu savais… Mais ces derniers temps, j’ai tendance à les régler car j’ai trouvé sur ma route un petit ange qui veille sur mes agissements et qui, loin de se détourner à cause de mon caractère tempétueux et de mes nombreuses cicatrices, s’accroche fermement et m’aide à relever la tête fièrement. J’arbore mes cicatrices avec fierté, car elles témoignent du combat que j’ai du mener jusqu’à présent, il ne faut pas avoir honte d’avoir souffert, c’est ce que j’essaie d’apprendre à faire dernièrement. Et toute aide est la bienvenue, aussi je saisis la main qu’il me tend, Lonnie, sans aucune hésitation. Je sais que je vais devoir m’entourer, je sais que le combat va être difficilement et que je vais en baver, je sais que j’ai plusieurs démons à dominer aussi mais j’ai la rage et l’envie car l’amour et la passion me nourrissent de courage et d’espoir. Et je continue à me livrer, à parler de cette rencontre qui a tout bouleversé, qui a changé le cours de ma vie, qui m’a pénétré au plus profond de mon âme. – Terrence… on peut pas être quelqu’un de mauvais avec un prénom comme ça. Oh non, on ne peut pas ! Lui est loin d’être mauvais, c’est un diamant brut, écrin de douceur et de bonheur, à l’esprit vif et créatif, toujours en mouvement, petit oisillon farouche qui bat des ailes pour respirer et voleter dans tous les sens. Porteur d’espoir, il a chassé le noir et l’a remplacé par sa lumière. Alors, je parle, je me confie sans détours et j’ose, pour la première fois, dire que je l’aime. – ça a l’air bien sérieux tout ça, c’est super. Je suis content pour toi tu sais. Et je le sais sincère Lonnie, à cet instant. – Oh oui, ça l’est ! Il a l’œil qui pétille lui-aussi et je devine sans difficulté ses pensées qui doivent être tournées vers la jolie conseillère. Alors, après m’être assuré qu’il serait d’accord pour rencontrer mon petit-ami ce qui me rend fou de joie, je lui explique mon comportement auprès de Romy et m’excuse à demi-mots d’avoir été dur à son sujet. C’est son professionnalisme que je questionne, ce n’est en rien la personne qu’elle est en-dehors des murs froids de la prison. – C’est la bonne, Harvey. C’est la personne que j’ai cherché toute ma vie et il n’y aura plus qu’elle maintenant. Alors j’espère vraiment que ça s’arrangera entre vous parce que vous comptez beaucoup pour moi tous les deux. Je sens l’émotion gagner le petit-frère et je tique sur ses mots, surpris et légèrement effrayé aussi. Est-ce que Lonnie souhaiterait s’engager durablement avec la conseillère ? Pense-t-il au mariage ? J’avoue que c’est la première fois que je pense à cet engagement, et l’expérience familiale a jeté un énorme froid sur cette institution-là, aussi je réprime une grimace et chasse ses pensées fugaces. Non, Lonnie doit vouloir parler d’autre chose. En tout cas, il est de mon devoir de le rassurer, aussi je réponds : - Je ferais des efforts, je te le promets. C’est très sérieux pour toi à ce que j’vois, mais ça ne m’étonne pas. Romy n’est pas une femme qu’on ne prend pas au sérieux, ça s’voit tout de suite. J’en ai fait l’expérience personnellement alors je sais de quoi je parle. – Et… Vous avez des projets ? Genre, habiter ensemble… fonder une famille … ? J’y vais à tâtons, peu sûr de moi et encore bien trop ignorant des aspirations de ce petit-frère avec lequel je renoue peu à peu. Veut-il des enfants ? Veut-il se marier ? De quoi a-t-il envie réellement Lonnie ? Tant de temps à rattraper, d’anecdotes à découvrir, d’habitudes à appréhender et de pensées à découvrir. Mais l’envie est là, je ne compte plus partir, ni détourner les yeux. Je suis prêt à apprendre désormais, à comprendre aussi et à devenir ce pilier sur lequel il n’a jamais pu s’appuyer.


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Message(#) Sujet: Re: don't look back in anger (harvey) don't look back in anger (harvey) - Page 2 EmptyVen 31 Jan - 21:13


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Ca n'était pas que tout allait mieux entre Harvey et son frère, mais la tension qui s'était faite palpable au début de la discussion était redescendue pour laisser place à quelque chose d'agréable, de nouveau. Lonnie apprivoisait doucement son désir de se confier, d'étaler sa vie devant son aîné qui lui avait tant manqué pendant des années et qu'il n'aurait jamais cru revoir un jour, surtout pas dans ces conditions. Le flic avait évolué, se tournant vers une vie plus simple pour ne pas tomber sous le joug des stéréotypes familiaux qui l'auraient forcément poussé vers la prison à un moment ou à un autre. Havrey, lui, toujours en proie à des démons bien plus forts qu'à l'habitude, s'était laissé emporté par la vie parce qu'il ne pensait pas avoir le droit d'être heureux, de mériter un bonheur qui lui avait longtemps glissé entre les doigts. Pourtant il était bien là, à portée main des frères Hartwell qui n'avaient qu'à se lever pour le toucher. La force de vivre. Une rage profondément inscrite en eux, comme pour dresser un vrai et beau doigt d'honneur au passé. Maman serait fière, ce qu'ils étaient devenus. Malgré les maux de Harvey, sa tendance à préférer l'isolement à la compagnie, cette façon qu'il avait de s'autodétruire quand bien même il essayait de redresser la pente. Lonnie était fier, aussi. Dans les regards qui se croisent et les tripes qui se serrent, le flic essaie de faire passer le message de cette nouvelle fierté, incapable de savoir son frère ainsi enfermer dans une boucle sans fin. Le videur trouverait la force de se battre, et si un jour il se sentait chavirer, le bleu ne serait pas très loin pour lui ouvrir les yeux sur tout ce qu'il y avait de beau dans sa vie. Les langues se délient à mesure que les frère entament une nouvelle discussion, plus privée, le genre que l'on partage quand on a rien à cacher. Ils sont fous amoureux, l'un comme l'autre. Harvey devra trouver la force de se battre pour celui qu'il aime. Lonnie devra mettre de côté sa peur de finir seul pour ne pas gâcher son histoire avec Romy. Ils méritaient d'être heureux, après tout. Dans les bras de son Terrence le videur se perd, se cherche, s'apprend. Dieu qu'il a l'air heureux de pouvoir enfin goûter à cette félicité nouvelle, trop souvent tenu éloigné des bras aimants pour se réfugier dans le creux d'une bouteille. Lonnie fait taire les commentaires en avalant une gorgée d'eau, non sans souligner que l'aîné à ce sourire qui ne ment pas, le genre de truc qui fait qu'on a envie de se lever le matin. "Oh oui, ça l’est !" Alors c'est tout ce que Lonnie avait besoin d'entendre. Les mains serrées sur la bouteille d'eau il accorde à son frère un demi-sourire bienveillant alors que ses mots s'égarent en décrivant la joie qui le consume dès qu'il pense à Romy. La petite conseillère qui a bouleversé sa vie sans prendre de pincettes, celle qui soigne toutes ses inquiétudes en lui assurant que tout se passerait bien. La seule qu'il voyait ses côtés pour le reste de sa vie. C'était con, de penser qu'il n'aimerait maintenant plus qu'une seule personne jusqu'à la fin, et c'était pourtant la seule façon qu'il avait de décrire ce sentiment. "Tu lui as déjà parlé de moi ?" Non pas qu'il ait peur de la façon dont Harvey aurait pu le dépeindre à son petit-ami, mais Lonnie était ce genre de personne à scanner le moindre fait et gestes des gens pour s'assurer d'être placé dans leurs petits papiers. Il avait toujours eu ce besoin de sentir aimé, même dans les yeux d'un inconnu comme l'était le compagnon de son frère. Tout comme il avait besoin de savoir qu'Harvey ferait des efforts pour s'entendre assez bien avec Romy sans que chaque conversation ne tourne au pugilat. "Je ferais des efforts, je te le promets. C’est très sérieux pour toi à ce que j’vois, mais ça ne m’étonne pas. Romy n’est pas une femme qu’on ne prend pas au sérieux, ça s’voit tout de suite." Dieu qu'il avait raison de penser ce genre de chose. Têtue, obstinée, battante, Romy ne laissait jamais rien lui barrer la route et avait à coeur d'être prise au sérieux dans tout ce qu'elle entreprenait. "Merci, ça me touche." Un sourire sur les lèvres le flic avait soulevé son regard vers son frère, la bouche brûlante de mots qu'il n'arrivait pas à sortir mais qui viendrait tout de même conclure cette conversation. "Et… Vous avez des projets ? Genre, habiter ensemble… fonder une famille … ?" Les lèvres pincées, le regard ailleurs, Lonnie triture le papier de la bouteille en plastique tout en cherchant les bons mots. Bien sur qu'il a envie de voir plus loin, il s'imagine déjà toute une vie avec la blonde et sait pertinemment qu'il n'est pas le seul à envisager sur le long terme. Mais de le dire, de l'avouer, devant ce frère, ça prenait une autre saveur. "Tu sais on est toujours dans la phase où on ne peut pas se quitter..." Tous les soirs Lonnie débarquait chez elle ou inversement, sans prévenir, parce que c'était devenu normal. "Alors forcément tout est beau." Tout est parfait. "Mais oui... J'ai envie de voir plus loin avec elle. Habiter ensemble ça serait déjà un premier pas." Elle était tout ce qu'il avait toujours attendu, et bien incapable maintenant de la laisser filer. "Je suis amoureux." Pour la première fois depuis le début de sa relation avec la blonde Lonnie mettait des mots sur ses sentiments, et tout prenait un sens particulier, parce que Harvey était le premier à les entendre. "On pensait pas que ça nous tomberai dessus hein ?" La tête maintenant rabattu contre le dossier du canapé Lonnie avait fermé les yeux un court instant pour laisser le bonheur l'envahir. "Les deux gamins Hartwell, nageant presque dans le bonheur." Il ne manquait plus que l'aîné se sorte de son addiction et que maman soit dehors. Tout irai bien, promis.
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Message(#) Sujet: Re: don't look back in anger (harvey) don't look back in anger (harvey) - Page 2 EmptyLun 3 Fév - 12:47


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But now he lives inside Someone he does not recognize. When he catches his reflection on accident, On the back of a motorbike With your arms outstretched trying to take flight, leaving everything behind
 
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→ Qui aurait pu croire que notre conversation prendrait cette tournure ? Certainement pas nous, encore bien trop figés dans le passé pour penser que les choses pouvaient réellement s’améliorer, et pourtant… n’était-ce pas en train d’arriver ? N’avions-nous pas fini par trouver le bonheur ?  Lui, dans les bras de la jolie et farouche conseillère dont la poigne liée à l’élégance naturelle lui conférait une autorité magnifiée ; et moi, dans les bras de mon Terrence, le beau brun bouclé aux yeux verts d’opaline, dont les sourires émerveillés ne cessaient de me porter, de m’ouvrir à la vie. Car c’était bien de ça dont il s’agissait finalement : vivre et non survivre ; vivre et non subir ; vivre, se battre, relever la  tête et décider d’enfin laisser le bonheur percuter nos vies. Et nous, les Hartwell n’avions eu de cesse de le rejeter ce bonheur, persuadé qu’il était à l’origine du drame de nos vies désenchantées. Nous avions vécu une enfance difficile, sous les coups d’un père abusif et sévère dont la patience avait été atrophiée par l’alcool ; puis l’adolescence avait été pire encore, tous deux abandonnés et trimballés par les services sociaux d’accueil en accueil, de placement en placement – et si Lonnie avait trouvé un peu de stabilité durant cette période, ce n’avait pas été mon cas - ; et enfin la vie d’adulte nous avait complètement séparés, détruisant tout ce qui pouvait constituer une réelle famille. Mais depuis peu, les liens du sang se réanimaient et ce soir, sous la faible lueur de la lune et celle, plus forte, des réverbères de la rue, les confidences laissaient à penser que nous étions sur le point de renouer pour de bon. Enfin, les frères réunis et nageant dans le bonheur : un tableau inespéré et en train de se réaliser.

Je parle de Terrence et le sourire sur mon visage est plus révélateur que tous les mots que je pourrais employer à son sujet : je suis amoureux. Pour la première fois de ma vie, ce bonheur si particulier m’étreint et je le chéris avec force et joie. L’aîné Hartwell arbore un air niais sur le visage, lui d’ordinaire si ronchon et râleur se retrouve avec les yeux rieurs ! Je pourrais me moquer de ma propre personne si je n’estimais pas que ce bonheur comme miraculeux ! Aussi je n’en éprouve aucune honte et je l’expose avec une certaine candeur. – Tu lui as déjà parlé de moi ? Demande Lonnie, sur la réserve, comme un petit-garçon qui attend l’aval de son père – en l’occurrence, il s’agit là de celui de son grand-frère ; et je perçois chez lui quelque chose qui m’avait échappé jusqu’alors : un fort besoin de réassurance, surement dû à un manque de confiance. Pourtant, ce n’est pas ce qu’il laisse transparaître au premier abord, Lonnie, la parole dure et affirmée, les arguments sur le bout de la langue, le regard déterminé et les mots distillés sans détour. Non, jamais je n’aurai pensé qu’il cherche à plaire ou à être aimé, et brusquement je me rends compte de tout ce dont il a été privé, le petit-frère, durant toutes ces années. De l’amour, oui, mais aussi de la sécurité affective. Abandonné par un père défunt, une mère mise derrière les barreaux et un grand-frère fuyard, il s’est retrouvé seul, petit-garçon apeuré qui doit se débrouiller et faire quelque chose de sa vie, sans tomber dans les vices de sa propre famille. Il ne s’en est pas mal sorti, Lonnie mais à quel prix ? A quel prix, hein ? Putain, je me sens terriblement con et honteux alors. Pourtant, souhaitant me montrer rassurant, je réponds d’une voix calme et sereine – Bien sûr, et il t’aime déjà. J’enjolive la réalité, car je n’ai aucune idée du réel ressenti de Terrence vis à vis de Lonnie et de ce que j’ai pu lui confier sur le sujet, mais je ne peux décemment pas semer le doute dans l’esprit du petit-frère. Ce serait créer un peu plus de dommage là où j’ai clairement déjà merdé. Fini de faire souffrir, je vais faire plus attention à toi petit-frère et te soutenir. Toi et moi, on est faits du même bois, on est des durs à cuire les Hartwells, on s’laisse pas faire ni abattre, on en a dans l’bide ! Pas besoin de l’approbation de qui que ce soit, t’en fais pas, je t’aiderai à reprendre confiance en toi. Je ne t’abandonnerai pas de nouveau, je m’en suis fait le serment.

- Tu sais, on est toujours dans la phase où on ne peut pas se quitter… Alors forcément tout est beau. Je ne sais pas vraiment, non, je n’ai jamais été avec quelqu’un d’autre que Terrence finalement. Pas que je n’ai pas eu de nombreuses conquêtes, mais… aucune n’avait de l’importance, aussi j’ignore tous des ‘phases’ classiques par lesquelles on doit apparemment passer, mais j’apprends cela dit ! Avec curiosité et intérêt, j’écoute Lonnie me parler de sa relation avec Romy et me révéler ses sentiments à son sujet. Il est touchant, maladroit dans ses explications, un peu gauche et hésitant et ça m’fait sourire. – Je suis amoureux. – Ah ouais ? Je jure que ça ne se voit pas du tout… Je rétorque, ironiquement, un large sourire sur les lèvres en l’observant avec fierté. C’est bien, petit-frère, t’as besoin d’une nana pour te cajoler et te faire des bons petits plats ! – On pensait pas que ça nous tomberai dessus hein ? Je rallume une énième cigarette en secouant la tête. – Nope, pour sûr qu’on n’y pensait pas ! On a la tête trop enfoncée dans la merde pour ça, mais heureusement qu’il existe certaines belles âmes pour nous la faire relever.  – Les deux gamins Hartwell, nageant presque dans le bonheur. Ne manque plus que la mère pour compléter ce tableau idyllique et nous pourrons nous féliciter d’avoir fait un trait sur le passé. Si seulement… Je souffle la fumée, plus sérieux brusquement alors que Maman revient hanter toutes mes pensées sourdement et lâche un – J’vais y aller à la prison, j’vais lui rendre visite et lui demander d’accepter de sortir… Et, j’vais essayer de lui pardonner aussi… Car on mérite d’avoir notre maman auprès de nous, car tu mérites d’être remercié pour tous les sacrifices que tu as fait ces dernières années et parce qu’elle mérite aussi de sortir de cet endroit glauque et sans vie. Parce qu’il est temps d’avancer véritablement, tous ensembles, unis et les yeux rivés vers l’avenir. – ça va marcher, Lonnie, elle va sortir et on fêtera Noël en famille. Le premier d’une belle série…

Fin.


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